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 Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 6 EmptyDim 26 Aoû 2018 - 14:57

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source https://www.reponsesbio.com/en-2018-je-systemique/
En 2018, Je systémique !
31 décembre 2017


Aujourd’hui, ce ne sera pas un, ni deux, mais huit principes de prospérité, d’abondance et de santé que je vous propose de mettre en pratique tout au long de l’année.

Isolément ils seront bénéfiques à plus d’un titre, mais ensemble ils constitueront un gage de santé tout en soutenant un processus visant à remplacer un système iatrogène par une « systémique » destinée à rendre la société plus humaine.

Mais qui saurait dire où le système s’arrête et où la systémique commence ?


Nous l’avons rapidement vu la semaine dernière dans la lettre de Noël, au fil des millénaires, l’humanité a indirectement choisi de s’enfermer dans un système afin de se protéger de la rigueur du monde qui l’entoure.

Cela n’a sans doute pas toujours été le cas étant donné que des sociétés que l’on dit « primitives » étaient largement plus évoluées en ce sens.

Elles peuplaient par petits groupes, l’Amérique du Sud, la Chine, le Moyen Orient, l’Inde, quelques terres aujourd’hui enfouies dans les fonds marins, mais également l’Afrique ou encore l’Europe.

Malheureusement ces embryons de civilisations, se spécialisant tour à tour dans l’étude des rêves, la spiritualité, l’astronomie, la santé holistique… en un mot dans la compréhension du mystère de la vie, furent balayés par une forme de cannibalisme ayant trouvé son apogée dans des systèmes comme le nazisme.

Mais finalement cela ne se réduit pas à cet extrémisme, puisque tous les grands conquérants, y compris l’Occident avec l’empire britannique, les Etats-Unis, l’empire colonial français, etc. en étaient d’autres formes, plus ou moins cruelles dans leur destruction des traditions, imposition de religions et esclavagisme.

Et selon tous ceux s’étant vraiment intéressés à la question, à savoir :
→ anthroposophes,

 → journalistes d’investigation,

 → historiens,

 → érudits,

 → mathématiciens,

 → physiciens,

 → et même, de plus en plus de politiciens…

Le genre humain succombera probablement à un phénomène qui pourrait s’apparenter à de l’autocannibalisme, si nous continuons à soutenir, que ce soit par inconscience, indolence, indulgence, ou croyance, le système actuellement en place.

Maintenant, au lieu de nous apitoyer sur notre sort avant d’entrer en dépression, ou pire, de se dire que de toute façon il est trop tard et de participer à engraisser cette société malade, il est possible d’envisager à notre échelle un problème apparemment plus complexe que nous, le simplifiant comme une équation.

Par exemple lorsque vous tombez malade, votre corps vous prévient qu’il est nécessaire de changer vos habitudes et d’opter pour un certain type de médication, devenant ainsi votre propre médecin.

A présent, c’est un corps bien plus vaste qui demande à être soigné, un corps réclamant notre attention à l’unisson.

Comment y parvenir ?

La stratégie du repli
C’est peut-être ici le plus beau, c’est en se soignant soi-même que soigner l’autre et le reste de la terre devient possible, et cela à très court terme.

Mais bien évidemment ce ne se fera pas sans reprendre conscience que la nature est notre remède.

Inutile donc, de chercher à l’extérieur ce qui se trouve à l’intérieur.

Pourquoi ?

Le dépassement de soi
Ce système ayant tout basé sur la consommation, le pouvoir de l’argent et l’écrasement de l’autre, il semblerait qu’employer ces mêmes outils, pour aller un sens totalement opposé à leur emploi initial, soit une des clés s’offrant à nous.

Je m’explique :
1/ La consommation soutenant en priorité le sens dans lequel va le monde, une consommation ciblée avec soin est un vote, actuellement, plus efficace que n’importe quel suffrage universel.

Pour en prendre conscience il suffit d’observer le simple fait qu’il y a généralement une ou plusieurs grandes firmes privées à la source du financement de pratiquement toutes les élections survenues ces dernières décennies.

2/ Le processus d’écrasement de l’autre quant à lui est facilement réversible par le soutien de ceux en ayant besoin et la privation de tout financement de ceux vendant du poison.

3/ Selon Wikipédia, la systémique est définie comme suit :

«  Forgée sémantiquement à partir du mot en grec ancien systema, signifiant « ensemble organisé », la systémique privilégie une approche globale, macroscopique, holiste, la pluralité des perspectives selon différentes dimensions ou à différents niveaux d’organisation, et surtout la prise en compte des relations et interactions. »

Ce qui implique une profonde compréhension de soi ainsi que de son environnement.

Et par compréhension de soi, il est aussi bien question de son fonctionnement interne que de celui de l’autre, et, comme nous le verrons, du fonctionnement du système dans lequel nous nous sommes bon gré mal gré laissés enfermer.

Une micro systémique
N’étant qu’un émissaire je souhaiterais vous offrir le déclic, voire un modèle miniature, de ce que cette consommation englobant une systémique pourrait être.

Dans un partage intelligent des ressources l’humanité pourrait survivre à son environnement tout en rendant au monde ce qui lui revient de naissance, à savoir l’ordre naturel des choses.

Mais ne nous faisons pas d’illusions, d’une manière ou d’une autre, avec ou sans le genre humain, ce corps céleste qu’est la terre retrouvera son sens premier.

L’histoire l’ayant montré, non pas à une mais à cinq reprises.

Ce n’est ni contre, ni pour nous que cela se produit, mais dans le sens d’un équilibre nous dépassant au moins autant qu’il nous est indispensable.

Les 8 principes s’attachant au concept de micro systémique que je vais vous présenter ces prochains mois, ainsi que tous les articles qui en découleront, seront le résultat d’une entraide coopérative entre l’équipe de Réponses Bio et :
→ les partenaires de la place de marché de Réponses Bio,

 → de nouveaux auteurs qui se dévoileront progressivement au fil des actualités et des saisons,

 → mes réponses et protocoles d’automédication et de bien-être,

 → mais, surtout et avant toute chose, votre détermination à couper les vivres du système industriel pour l’orienter plus volontiers vers la systémique des médecines holistiques, de l’alimentation saine et de l’environnement.

Et, lorsque cette micro systémique aura pris son essor comme elle le doit, eh bien, elle deviendra une macro systémique !

Bien que ce formidable mouvement ait déjà commencé un peu partout dans le monde, il est souvent téléguidé par des groupes financiers contrôlant de faux mouvements, de faux espoirs.

Rendant la chose infiniment plus complexe qu’elle ne l’est déjà.

Mais fort heureusement, nous ne sommes pas les seuls à penser de cette manière.

Je vous invite par exemple à regarder la dernière vidéo du Nouvel Obs, prouvant par A + B que c’est bien l’entraide la forme d’intelligence qui sera à l’origine du sauvetage de la race humaine ainsi que des espèces végétales et animales peuplant notre belle planète.
https://www.reponsesbio.com/en-2018-je-systemique/#video

Et, dans le monde où nous vivons, qui dit entraide dit compréhension du principe de systémique.

Mais avant de vous intéresser à cette passionnante et spontanée petite vidéo présentant le livre intitulé La loi de la jungle n’existe pas, je vous serai particulièrement reconnaissant de répondre à cette question, dans l’espace commentaires en bas de l’article.

Pensez-vous que l’entraide à travers une systémique de consommation, de bien-être, de santé naturelle, ainsi que des mouvements allant justement dans le sens de la vie et de la protection de l’environnement, puisse sauver le genre humain ?
→ Que vous soyez optimiste ou pessimiste

 → Que vous pensiez que le genre humain ne risque rien

 → Que vous ayez l’habitude de participer ou non

 → Que vous soyez timide ou cherchiez à demeurer incognito

 → Ou encore que vous pensiez que votre opinion ne vaut pas grand chose

Faisons tout de suite un pas essentiel en direction de l’entraide que nous venons d’évoquer, en répondant le plus honnêtement possible à cette question.

N’hésitez pas à aborder des points cruciaux comme le problème de déserter les hyper surfaces, l’incompatibilité avec la vie active, la difficulté des handicaps, les budgets de médication naturelle, le non remboursement par la sécu, etc. etc.

Plus volontiers encore, des idées positives et constructives… ou même, pour celles et ceux à qui cela suffit, de chaleureux vœux de bonne année, une des graines originelles de cette entraide.  

Il est aussi très fortement encouragé d’en débattre librement entre vous, répondant et interagissant dans l’espace commentaires.

Sur ce, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une année étincelante, éclatante de joie, débordante de santé et de vitalité, en vous partageant cette réflexion si encourageante :
(voir sur le site)

Pour ma part, je vous retrouve dans quelques jours avec la suite, qui promet d’être plus utile que jamais.

Jean-Baptiste Loin

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 6 EmptyJeu 27 Sep 2018 - 22:33

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source https://www.reponsesbio.com/systemique-1-leducation-et-la-pedagogie/
Systémique # 1 L’éducation et la pédagogie
7 janvier 2018


Je me suis engagé, ce nouvel an, à vous parler des solutions les plus propices à une systémique salvatrice pour l’équilibre de l’humain dans son environnement.

Cependant à quoi servirait cet équilibre, s’il n’était pas basé sur le paramètre le plus enclin à faire évoluer la société à court terme, à savoir l’éducation de nos enfants.

C’est pourquoi je vous invite aujourd’hui à découvrir la passionnante analyse d’un nouvel auteur que nous espérons retrouver régulièrement dans les colonnes de Réponses Bio, Yolande Dutot, professeur dans l’enseignement secondaire.

Pour ma part je vous retrouve dès mercredi.

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

*****

« Montessori », ces quatre syllabes résonnent comme une terre promise pédagogique et éducative, et des écoles privées hors contrat avec l’Etat voient le jour dans des endroits auparavant improbables.

A une ère où la compréhension des intelligences multiples s’élargit avec les connaissances des neurosciences,  malgré près d’un siècle d’existence, l’extrême simplicité de cette méthode reste pourtant parfaitement novatrice tant par sa précision que par son respect de l’individu.

En voici un petit tour d’horizon…


Novatrice et continuatrice
Maria Montessori -1870 – 1952-, fut une des toutes premières femmes médecins, diplôme qu’elle obtint en Italie dès 1896, malgré l’hostilité bien masculine qui l’entourait.

Se dédiant ensuite au domaine de la psychiatrie, auprès d’enfants dits « retardés mentaux », son sens aigu de l’empathie et de l’observation lui fait rapidement prendre conscience que les troubles présentés par ses jeunes patients sont davantage d’ordre éducatif que médical, et que leurs déficiences sont le fruit d’un environnement peu stimulant et d’un manque d’expérience sensorielle du monde.

A la suite de quoi, en 1901, elle entreprend des études de psychologie et philosophie, et, cinq ans plus tard, commence une observation des enfants dits « normaux ».

C’est cette année-là qu’elle bâtit sa théorie des « périodes sensibles » de l’enfant, selon laquelle il y aurait des moments où il serait plus enclin à un type d’apprentissage particulier :
→ L’ordre : l’enfant aime classer, trier, ordonner le monde qui l’entoure

 → Le langage : l’enfant nomme les choses et les concepts

 → Le mouvement : l’enfant affine l’usage de ses mains et peut acquérir la préhension fine

 → Le raffinement sensoriel : l’enfant explore ses cinq sens et découvre le monde grâce à eux

 → Le développement social : l’enfant se construit une identité et cherche à vivre en groupe

 → La sensibilité aux petits objets : cette période sensible, peu documentée car très labile, a à voir avec la qualité de l’observation

Selon l’analyse de Maria Montessori, les acquisitions de chaque  période sensible sont faciles et évidentes pour l’enfant et ne doivent absolument pas être contrariées sous peine d’être perdues.

C’est notamment en laissant s’exprimer ces périodes sensibles que les éducateurs et éducatrices Montessori permettent à l’enfant d’approfondir ses acquisitions sans effort et en étant pleinement acteur de son vécu.

En parallèle, elle découvre les travaux du docteur Jean Itard -1774 – 1838-, bien connu pour son observation de Victor, l’enfant sauvage de l’Aveyron ainsi que du pédagogue Edouard Seguin -1812 – 1880-.

Elle en prolonge les observations et outils jusqu’à créer les siens, tout en gardant à l’esprit ces principes fondamentaux :
→ L’individualisation du travail de chaque enfant.

 → La liberté laissée à l’enfant de choisir son travail et de l’exécuter aussi longtemps qu’il le souhaite.

 → La nécessité de permettre à l’enfant une approche et une compréhension sensorielles du monde.

 → Le contrôle de l’erreur directement par l’enfant.

Puis, en 1907, le quartier populaire de San Lorenzo fait l’objet d’une réhabilitation immobilière.

Dans ce contexte, Maria Montessori se voit attribuer une « Casa dei Bambini », la première maison des enfants dans laquelle elle va pouvoir mettre en œuvre et affiner ses principes pédagogiques.

Les objectifs premiers étant :
→ D’empêcher les enfants, délaissés par leurs parents au travail, d’errer et de semer le désordre

 → De participer à rétablir une harmonie familiale

Cette expérience est d’ailleurs un réel succès pour ces enfants qui, malgré un milieu peu favorable, acquièrent une autodiscipline et des qualités d’élaboration égales à des enfants de milieux plus favorisés et  contraints dans l’apprentissage.

Dès 1913, Maria Montessori décide d’organiser des formations internationales.

Et lorsque la première guerre mondiale éclate elle part aux Etats-Unis, où elle ouvre des écoles de formation d’enseignants.

De retour dans une Europe assombrie par les totalitarismes elle quitte l’Italie mussolinienne, puis l’Espagne franquiste, pour s’installer aux Pays-Bas.

Mais en 1939, elle quitte l’Europe pour Madras, en Inde, où elle restera jusqu’en 1946, pour y finaliser les subtilités de sa pédagogie.

Après la seconde guerre mondiale, la construction de l’Europe se fait politiquement par la création d’un imaginaire collectif, et le « baby-boom » entraîne, notamment en France, le développement d’une architecture de masse tournée vers l’accueil d’une population scolaire destinée à obtenir le baccalauréat dans 100% des cas.

Nous sommes hélas bien loin de la volonté d’accueil chaleureux et individualisé ainsi que de la volonté de construction d’un groupe restreint unissant des élèves d’âges différents, de 3 à 6 ans, de 6 à 9 ans, de 9 à 12 ans, prônée par la pédagogie Montessori, qui restera confidentielle en Europe, notamment en France, jusqu’à l’arrivée de découvertes en neurosciences offrant une nouvelle dimension scientifique à cette pédagogie.

Une intuition confirmée par les neurosciences
Les connaissances récemment acquises sur le fonctionnement du cerveau ont confirmé l’extrême adaptation du matériel Montessori et de la méthode d’apprentissage lui étant liée à la plasticité et aux besoins du cerveau :

 → De l’enfant, bien sûr, l’ouvrage de Céline Alvarez, Les lois naturelles de l’enfant, montre une expérience pédagogique extrêmement bien argumentée dans laquelle se croisent et s’affinent toutes les connaissances acquises sur le développement de l’enfant et le cerveau humain depuis un siècle.

 → De l’élève mais aussi du dyspraxique, les psychomotriciens étant formés pour accompagner des patients présentant ces troubles de la gestuelle.

 → Face à la maladie d’Alzheimer, Montessori étant une méthode d’apprentissage, mais aussi une technique de réapprentissage ou de conservation des savoirs, les patients atteints de la maladie d’Alzheimer pris en charge dans des structures utilisant cette pédagogie, montrent un déclin de la cognition et une appartenance plus longue à la vie de la structure, avant l’inévitable « bulle » dans laquelle enferme la maladie.

De plus, les connaissances modernes relatives aux intelligences multiples nous font redécouvrir la méthode Montessori de par son incroyable adaptation aux diverses sensibilités des enfants.

Montessori, une pédagogie mais également un label vendeur
La méthode Montessori est aussi devenue une aubaine commerciale sur laquelle se ruent de nombreux fabricants de jouets, de matériel dit pédagogique et d’éditeurs de traités d’éducation ou de cahiers d’apprentissage.

Force est de constater que le nom de la pédagogue italienne fait vendre !

Mais avant de se tourner vers des produits dérivés, il est important de lire Maria Montessori sans modération, de s’imprégner de l’amour inconditionnel qu’elle porte à l’enfance, de prendre conscience des grandes exigences d’exemplarité qu’elle a envers les parents comme toute la communauté dans laquelle l’enfant vit et grandit.

Et, après lecture, il est essentiel de réaliser que nos erreurs ne sont pas des impasses, elles sont l’exploration du chemin.

Car c’est en lisant le texte originel que l’on réalise que ce matériel si tentant, si bien présenté, si beau, si révélateur des hautes compétences de l’enfant, n’est rien sans la vigueur de l’amour apporté aux enfants, sans une présence exigeante et bienveillante à la fois.

Oui, contrairement aux idées reçues il est bien ici question de « Présence », à mille lieues du mirage de l’autonomie de l’enfant vendu avec le matériel labellisé, la méthode Montessori est un apprentissage à partager.

Vous serez donc invités à modifier votre manière d’être présents à l’enfant, dans un retrait propice à sa découverte mais jamais à le laisser seul devant la difficulté.

Ainsi, quand on installe sur la tablette familiale une application permettant de tracer des lettres de couleurs criardes accompagnée d’une musique synthétisée, on n’est plus dans la méthode Montessori mais dans le marketing Montessori.

Certes, cela vaut peut-être mieux que d‘autres jeux numériques, mais ne nous leurrons pas, ayons conscience que nous fournissons à nos enfants de quoi nous rendre, nous, présents à la visite que nous recevons, moins agacés par l’attente chez le médecin, ou que nous laissons nos enfants se servir d’un outil numérique et vivre avec leur temps.

Les initiatives Montessori : des gages de sérieux très exigeants
Les inspecteurs de l’Education Nationale, seuls en France habilités à valider la qualité de l’instruction des enfants, se montrent en général bienveillants avec ces initiatives, impressionnés qu’ils sont par le calme et l’autodiscipline qui règnent si souvent dans ces structures, ou par le niveau de maîtrise des apprentissages des enfants dépassant assez régulièrement les connaissances attendues à leur âge.

D’un autre côté, cette méthode tendant à se démocratiser, de plus en plus d’enseignants d’écoles publiques ou privées œuvrent, avec autant de ténacité que de difficultés financières, pour acquérir du matériel neuf ou d’occasion, ou le fabriquer avec leurs fonds propres.

Les documents officiels aident les enseignants à s’inspirer de la méthode Montessori pour renforcer ou aborder certains apprentissages délicats, cependant initier de nouveaux rapports entre élèves et professeurs, comme l’aurait souhaité Maria Montessori, est une démarche semblant encore difficile à mettre en œuvre.

Le « lâcher prise » demandé aux éducatrices et éducateurs Montessori peut-il être obtenu sur demande ?

Car bien que la pédagogie Montessori soit un ensemble de gestes et techniques, c’est avant tout une manière d’être au monde pour laquelle les intervenants sont formés et obtiennent des diplômes, dont les plus exigeants sont validés par l’Association Montessori Internationale, mise en place en 1929 par Maria Montessori, continuée par son fils Mario -1898 – 1982-, dont le but est de préserver, propager et promouvoir les principes de la pédagogie Montessori.

Propio non hanno capito niente !
Nous venons de le voir, la méthode Montessori proposée dans certaines ressources destinées aux enseignants est considérée comme un outil pédagogique et non pas comme un travail permettant à l’enfant de découvrir le monde et d’en prendre conscience de manière harmonieuse.

Le fait de ne pas bénéficier d’une démarche individualisée ne  laisse aux élèves ni le temps, ni la possibilité de développer une approche personnelle de leur enseignement.

Voilà pourquoi Maria Montessori, sur la fin de sa vie, disait :
« Propio non hanno capito niente ! »

Se traduisant littéralement par :
Ils n’ont vraiment rien compris !

Mais le mal peut être plus profond encore puisqu’il arrive que les inspecteurs chargés de valider l’objectif d’instruction des écoles privées hors contrat, découvrent des fonctionnements aberrants et dangereux.

On recense parfois des « ateliers Montessori » étant en fait des écoles fondamentalistes et intégristes dans lesquelles les enfants manipulent à l’envi du matériel labellisé sous le regard bienveillant d’un éducateur ou d’une éducatrice Montessori.

Il y règne tout Montessori, tout sauf la liberté voulue par Maria Montessori étant dangereusement tronquée par le prisme de doctrines religieuses.

Ces écoles ne sont pas nombreuses, heureusement, mais il y a déjà eu en France des procès attentés par d’anciens élèves d’écoles alternatives pour défaut d’instruction, qui ont été gagnés.

Montessori et ses continuateurs
Maria Montessori a vécu à une époque très riche en découvertes et expériences pédagogiques : John Dewey, Francisco Ferrer, Roger Cousinet, Célestin Freinet, Alexander Sutherland Neill furent tant ses contemporains que, parfois, ses contradicteurs.

Tous, notamment après la première guerre mondiale, pariaient sur l’éducation pour que le monde ne revive plus jamais l’horreur des conflits.

Tous ont échoué, tant la tâche est immense et le projet semble utopique.

Elle seule fut nominée trois fois consécutives pour le prix Nobel de la Paix, en 1949, 1950 et 1951, dans la mesure où son approche est complète et cherche à faire de l’enfant, pas à pas et à son échelle, un artisan de paix ainsi qu’un être libre.

Aujourd’hui, la pédagogie Montessori connait un succès et une reconnaissance mondiaux et ses continuateurs s’emploient à faire toujours plus de l’école un lieu ouvert et protégé à la fois.

La philosophie entre dans les écoles Montessori, et les élèves sont invités à se rassembler autour de questions métaphysiques, à trouver leur réponse et à l’éprouver dans l’écoute des autres.

La pédagogie Montessori, que certains croient réservée à des données immédiatement vérifiables, s’enrichit et se prolonge dans des domaines éloignés du concret sensoriel l’ayant rendue si célèbre.

Et surtout, car les pédagogues ont beaucoup œuvré auprès des enfants du primaire, elle pousse sa corne sur cette terra incognita de l’enseignement qu’est le collège.

En effet, les formations des enseignants du second degré, éternellement à cheval entre le savoir magistral et l’approche méthodologique plus « maternante », n’ont pas intégré l’approche Montessori dans leurs programmes, mais Sylvie d’Esclaibes, enseignante Montessori, nous fait part, dans son livre Montessori au collège, de l’efficacité de cette méthode, sans nous cacher la vérité : « c’est plus dur au collège, mais cela en vaut la peine ».

Et sans s’éloigner, pour ne pas marginaliser les élèves, des programmes de l’Education Nationale, il est possible de rattacher des élèves en difficulté grâce à la présence individualisée, ou de laisser des élèves autonomes et intéressés exprimer leur soif de connaissances et leur élan vers le savoir sans les enfermer dans le programme hebdomadaire d’un enseignant seul devant 25 à 30 élèves traversés par l’adolescence et ses tourments.

Il semble donc tout à fait réalisable, en faisant confiance, de mener chacun à la réussite en respectant sa manière de faire et d’apprendre.

Quelques pistes pour faire rentrer Maria Montessori dans vos vies ?

Maria Montessori à la maison, quelques idées
Dans la chambre de Bébé, l’enfant doit avoir un accès facilité à ses jouets, c’est pourquoi il est recommandé de laisser un matelas sur un sommier sans pieds pour laisser le matelas respirer.

Une petite barrière pourra être mise, qui aura pour seule fonction d’empêcher l’enfant de tomber pendant son sommeil mais ne lui sera pas un frein lors de ses premiers déplacements.

La chambre de l’enfant sera un lieu lumineux et chaleureux, organisée en zones :
→ une pour le change,

 → une pour l’allaitement ou le biberon,

 → une pour le jeu,

 → une pour le sommeil.

Des tableaux, photos, changés régulièrement, seront placés à hauteur de l’enfant.

La décoration sera sobre et l’enfant aura peu de jouets à sa disposition, mais qui seront tous choisis pour leur beauté, leur maniabilité et le plaisir qu’ils procure à l’enfant.

Régulièrement, les parents proposeront à l’enfant d’autres jeux, et ce roulement, basé sur l’observation des intérêts de l’enfant, lui permettra d’explorer ses périodes sensibles.

Cela se fera dans un environnement calme dans lequel l’enfant pourra développer ses qualités de concentration.

Les jouets seront à la hauteur de l’estime dans laquelle on tient l’enfant : des matériaux nobles comme le bois, les tissus végétaux ou la laine seront donc à privilégier.

Pour permettre à l’enfant de se découvrir, il est possible de mettre à sa hauteur un miroir.

Certains parents n’hésitent pas à faire poser des fenêtres à hauteur de sol, fixes bien entendu, permettant à l’enfant de regarder le monde qui l’entoure.

Prendre soin de soi :
Pour apprendre les premiers gestes de la toilette, l’enfant pourra avoir, dès l’âge de la marche, une petite installation comprenant miroir, petite cuvette (l’eau est à changer aussi souvent que nécessaire), savon et porte-savon, gobelet, dentifrice et brosse à dents, ainsi que brosse à cheveux et porte-serviette, ce qui lui permettra de soigner son apparence et d’acquérir autonomie et sérieux dans le soin à lui-même.

A défaut, n’oubliez pas de mettre à sa disposition une petite marche qui facilitera son accès à cette chose merveilleuse qu’est le lavabo de la salle de bains familiale.

Pour commencer à le laisser explorer ses vêtements, vous pouvez fournir l’enfant une penderie à sa hauteur, ce qui sera aussi l’occasion de parler de la météo et des activités prévues, l’ancrage temporel pouvant se faire tout simplement par ce biais pratique.

Les gestes quotidiens
Votre cher petit commence à s’intéresser aux boutons de ses vêtements ?

Proposez-lui une séance d’habillage devant le miroir, cela lui permettra de s’autocorriger, et n’attendez pas qu’il se décourage pour l’aider.

De impatience au petit déjeuner ?
N’est-ce pas le moment d’anticiper et de sortir le beurre le soir, afin qu’il soit assez mou le lendemain matin ?

Armé d’un couteau à tartiner, votre enfant préparera ses premières tartines et sera fier d’acquérir de l’autonomie.

Dans le même esprit, donnez à votre bébé une cuillère pour qu’il se serve par lui-même lors des repas.

Bien sûr, vous lui donnerez vous aussi à manger pour assurer la continuité du service, mais il acquerra progressivement la si délicate et précieuse coordination main-bouche.

Après le repas, un gant mouillé sera mis à sa disposition pour qu’il se débarbouille, ainsi qu’une éponge ou une lavette avec laquelle il essuiera sa tablette.

Rien de négatif ne sera dit quant aux éclaboussures, et ce petit ménage bien imparfait au début sera un autre moyen pour votre enfant de découvrir les textures de ses repas, d’être en contact avec la réalité de son alimentation, et de prendre plaisir à ordonner son environnement.

Votre enfant joue dans son bain à verser de l’eau ?

Prolongez le plaisir de cette découverte en mettant à sa disposition un cruchon pour qu’il puisse remplir son verre. Plus il grandira, plus il se montrera habile dans la gestion du poids et de la chute d’eau.

Mais la pédagogie Montessori se cache partout…
→ Bannissez « truc » et « machin » de votre vocabulaire, et prenez le temps de trouver les mots justes pour désigner le monde qui vous entoure. Utilisez les mots spécifiques plus que les mots génériques : dites « ficus », « orchidée », etc…au lieu de « plantes ». Les enfants sont sensibles au raffinement langagier.

 → Le bain langagier dont votre enfant a besoin lui est nécessaire dès le début de sa vie : installez-le à un endroit où il verra les membres de la famille vivre et communiquer, invitez-le à observer de petites choses comme la croissance de vos plantations, les floraisons, la lune, le passage des oiseaux…

 → Vous venez de passer un moment agréable avec des gens que vous voyez peu ? Faites-vous secrétaire pour votre enfant et proposez-lui d’envoyer une lettre ou une carte postale de remerciement dont il vous dictera le contenu.

 → Faites participer vos enfants à la vie de la famille : chacun peut faire une part du ménage.

 → Vous allez ranger le linge sec : pourquoi ne pas inviter votre enfant à reconstituer les paires de chaussettes ou à reconnaître ses affaires à lui ? Peut-être sera-t-il très content de vous aider à le ranger à sa place…

 → Soyez ferme ! Un enfant élevé selon la pédagogie Montessori ne fait pas ce qu’il veut, il a autour de lui des adultes qui l’observent et lui permettent de vouloir ce qu’il fait.

 → Si vous utilisez des bornes de recyclage, observez la fascination de vos enfants devant cette énorme poubelle grâce à laquelle on fait le geste fou de jeter tout en ordonnant selon la nature du produit. C’est l’occasion de nommer la matière de vos déchets, de repérer avec votre enfant les consignes de tri, accessibles généralement sous forme d’images, et, pourquoi pas, de le faire participer. Et si vous pensez à emporter un marchepied, ils pourront même vous aider.

 → Enfin, pour permettre à votre enfant de développer son sens de l’ordre et de l’organisation, prenez des photos! Collez dans l’entrée une photo de l’entrée rangée : elle servira de guide à votre enfant au moment de sortir son manteau. Faites de même avec les contenus des tiroirs et des boîtes de jeux et jouets. Cette méthode peut être utilisée dans de nombreux cas : rituel d’habillage été/ hiver, préparation de la valise lors d’un week-end à l’extérieur, du cartable, etc… Vous pouvez aussi ancrer l’enfant dans le temps en mettant à sa disposition des photos rangées dans l’ordre chronologique pour les routines du soir et du matin.

Yolande Dutot

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source https://www.reponsesbio.com/systemique-2-sommeil-socle-de-sante-de-lesprit/
Systémique # 2 : Le sommeil, socle de la santé et de l’esprit
17 janvier 2018


Il n’est de sujet plus important pour l’équilibre de la santé physique et mentale, que la qualité du sommeil.

Toutefois c’est à la fois une question si vaste et si cruciale que pour n’en rien rater je vous propose de la traiter progressivement, en nous intéressant tout d’abord aux C.O.V., ces matériaux volatiles empoisonnant vos nuits.


Il serait dommage de tenter d’aborder tous les troubles du sommeil et leurs solutions naturelles dans un seul et même article, nous risquerions de ne faire que survoler certains points peu connus du public.

Et en même temps ce n’est pas par hasard que je décide de commencer ce « grand tour du sommeil » par les pollutions volatiles concentrées dans les matelas, puisqu’elles illustrent à elles seules le somnambulisme profond dans lequel tente de nous plonger la société de consommation industrielle, provoquant :
1/ un système de production synthétique ultra polluant,

2/ des troubles de santé sous-jacents difficiles à relier à la cause,

3/ un impact global sur l’insomnie et le stress.

Et comme vous le savez peut-être déjà, les répercussions d’une dette de sommeil agissent sur le moral, la concentration et la distance que l’on est en mesure d’apporter aux événements.

En effet, comment agir positivement et librement lorsque l’on fait un effort pour garder les yeux ouverts ?

Les C.O.V. ruinent ma santé et mes nuits
Depuis la fin des années 1960, matelas et oreillers contiennent systématiquement des substances toxiques appelées C.O.V ou Composés Organiques Volatils issus, au fil des ans, de la dégradation des mousses.

Ainsi que des différents traitements chimiques des tissus et de la literie, qui eux n’attendront pas pour vous empoisonner.

Or, cette pollution invisible est un danger non seulement pour la santé mais aussi pour l’environnement et la qualité du sommeil.

On sait que les C.O.V. peuvent provenir de nombreux endroits dans l’habitat :
→ peintures,

→ vernis,

→ matériaux de construction…

Mais ce que l’on sait moins c’est que la plupart des matelas disponibles sur le marché sont en mousse de polyuréthane, un matériau à base de benzène de pétrole générant des composés volatils se propageant aussi bien par le système respiratoire, que l’épiderme, pouvant causer à court terme :
→ irritations de la peau et des muqueuses,

→ troubles respiratoires,

→ diminution de la qualité du sommeil,

→ et finalement insomnies.

A long terme la pénétration des C.O.V dans l’organisme peut générer des réactions aux mécanismes peu connus sur :
→ les protéines,

→ les acides nucléiques,

→ et les organes vitaux.

Toujours est-il qu’un lien de causalité entre ces intoxications et de nombreux cas de cancers et de troubles du système nerveux central, est indiscutablement établi.

Les benzènes, souvent associés à des leucémies, tout comme le formol dont l’inhalation augmente les risques de cancer du nasopharynx, ont été classés par le Centre International de Recherche sur le Cancer comme cancérogènes avérés.

Malheureusement ce triste constat ne s’arrête pas là, les C.O.V. présents dans les matelas peuvent également nuire à la reproduction ainsi qu’au développement prénatal et postnatal.

Hormis les benzènes, les substances les plus préoccupantes semblent être le toluène et les éthers de glycol.

Une étude menée sur plusieurs marques de matelas a ainsi recensé plus de soixante produits chimiques cancérogènes, y compris :
→ naphtalène,

→ benzène,

→ toluène,

→ formol,

→ et éthers de glycol.

Par ailleurs depuis le 9 octobre 2017, la production des entreprises Dunlopillo, Simmons, Treca, Epeda ou encore Bultex ont été arrêtées pour cause d’alerte sanitaire due à « des impuretés » non conformes dans les matelas en mousse.

En effet, des teneurs élevées de dichlorobenzène ont été trouvées dans un composant utilisé pour fabriquer la matière première, accroissant dangereusement le nombre de pollutions présentes dans la composition.

Alors, quelles sont les réelles alternatives ?

Le latex, la laine ou les ressorts d’antan
Les trois alternatives préconisées par ce rapport américain sur les C.O.V présents dans la literie, sont :
→ les matelas en latex naturel,

→ les matelas de mousse à base de plantes,

→ et les matelas bio à ressorts.

Dans le monde entier la prise de conscience du danger des produits chimiques contenus dans les matelas se développe et s’officialise.

En dehors de ce facteur essentiel permettant de mieux respecter son sommeil, donc sa santé, la chambre à coucher se doit d’être dédiée à ce monument sacré, avec, entre autres :
→ une dépollution des matériaux pouvant contenir des C.O.V,

→ un matelas naturel optimisant la facilité d’endormissement et la profondeur du sommeil,

→ une lumière tamisée adaptée à la détente,

→ des couleurs apaisantes,

→ une aération régulière,

→ une exposition maximale à la lumière du soleil,

→ ainsi que l’abolition des ordinateurs, connexion wifi, téléphones mobiles ou tout autre forme de pollutions électromagnétiques.

Lorsque vous allez voir un naturopathe pour traiter une maladie, la première chose à laquelle il s’intéressera est sans aucun doute la qualité de votre terrain.

En fonction de cela dépendra l’impact des remèdes et diétothérapies qu’il vous conseillera, ou des conseils d’ordre général qu’il vous donnera.

Eh bien concernant le sommeil, ce terrain, cette base, c’est votre matelas !

Les plus importantes sources de pollutions volatiles étant celles que vous respirez pendant votre sommeil, le nez collé à votre matelas.

Personnellement entre les vieux lits à ressorts m’ayant ruiné la colonne vertébrale dans mes jeunes années, et les mousses végétales que je connais finalement assez peu, j’ai opté pour le matelas 100% latex naturel.

Tout en évitant soigneusement les imitations et contrefaçons en latex synthétique ou les mélanges quelconques.

En quelques mots, le latex végétal est :
→ parfait pour le maintien de la colonne vertébrale, même lorsque l’on dort sur le côté,

→ naturel, donc préserve l’environnement,

→ exempt de toute forme de polluant comme les C.O.V.,

→ et possède les vertus anti-acariens du lait d’hévéa.

Pour le vieil ermite que je suis cela n’a que peu d’intérêt, néanmoins pour d’autres l’indépendance de sommeil peut aussi être un facteur déterminant.

Qu’est-ce que c’est ?
Tout simplement la qualité structurelle du latex vous permettant de vous retourner autant que vous le souhaitez sans risquer de réveiller votre conjoint ou conjointe.

A la fois moelleux et ferme, c’est un plaisir rarement ressenti en position allongée prolongée que je ne comparerai personnellement pas un instant avec le futon, même si la laine est une matière noble que j’apprécie beaucoup.

Cependant pour les petits budgets, l’idéal sera d’opter pour un surmatelas en pure laine vierge qui améliorera le confort de n’importe quel matelas, neutralisera quand même certains COV comme le formaldéhyde, tout en apportant douceur et thermorégulation été comme hiver.

Une fois cette base acquise, il sera temps de s’intéresser à un sujet bien moins concret, dont je vous parlerai dans un prochain article : Les rêves et la guérison…

Jean-Baptiste Loin

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Dernière édition par Libellule le Jeu 27 Sep 2018 - 23:03, édité 2 fois
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source https://www.reponsesbio.com/systemique-3-leau-source-de-vie/
Systémique # 3 : L’eau, source de vie
24 janvier 2018


A votre avis quel aliment, sans distinction de religion, de culture ou de régime alimentaire – macrobiotique mise à part – restera toujours le plus consommé au monde ?
Et, selon vous, quelle est la ressource la plus utile à l’écosystème, allant des êtres humains aux plantes en passant par les animaux et les microbes ?
Vous avez deviné, il s’agit de la même chose.
Hier encore, respecter l’eau, en boycotter la prise d’otage par les multinationales, éviter les gigantesques pollutions que son commerce engendre tout en révolutionnant sa consommation, semblait utopique.
A présent une invention révolutionnaire vous propose de redevenir maître de l’eau en renversant la vapeur.


Comment l’élément le plus indispensable au vivant, étant depuis toujours libre et gratuit, a-t-il pu devenir si onéreux et perdre tant de qualités intrinsèques à sa composition initiale ?

Une civilisation n’étant pas en mesure d’établir un sens des priorités aussi indispensable que celui de respecter la qualité de l’eau, ou de garantir sa qualité et sa gratuité après distribution, n’est pas une civilisation faite pour durer.

Reconsidérer l’utilisation de l’eau du robinet tout en réalisant que l’embouteillage plastique n’est pas une solution à long terme, est un problème à résoudre de toute urgence.

Et, même si la résolution de ce dilemme vous semble très personnelle, elle participera à développer des filiales intelligentes respectant l’eau au plus haut point en lui rendant les vertus qu’elle n’aurait jamais dû perdre.

L’eau en bouteille, un service devenu loi
C’est juste après la seconde guerre mondiale, en 1947, que le business de l’eau en bouteille fleurit avec la source d’Evian.

Tout d’abord dans des bouteilles en verre et d’une pureté encore très appréciable, l’eau d’Evian fut avant tout une sorte de complément alimentaire pour compléter sa cure thermale, permettant d’absorber une bonne quantité de minéraux.

Minéraux qu’au regard des dernières recherches en la matière, nous assimilons finalement assez mal sous cette forme.

Contrairement à une eau de source, infiniment plus adaptée au quotidien, dont la teneur en minéraux est pour sa part très faible.

Pourquoi ?
Parce qu’au-delà de son apport en minéraux, elle est avant tout nécessaire au drainage et à la détoxination.

Toujours est-il que cette eau d’Evian allait faire naître une véritable industrie de l’eau en bouteille qui atteindra son paroxysme en 1968, avec la création de l’embouteillage plastique par Guy Maigre, pour l’eau de Vittel.

Passant de 307 millions d’unités vendues par an à plus de 6,5 milliards, rien que pour la France, autour de l’an 2000 le business de l’eau s’emballe avec les nouvelles informations sur les pollutions de l’eau du robinet.

Eau du robinet qui, rappelons-le, n’équipait en 1953 que 30% des foyers.

Selon Ivan Chéret, inventeur des agences de l’eau initialement destinées à préserver cet inestimable bien avant de sombrer dans le lobbying le plus total, avec « un développement rapide des besoins en eau et des rejets polluants mal traités … les ressources ont été ainsi étranglées des deux côtés, par des consommations accrues et des pollutions insupportables ».

De plus en de foyers, consternés par les lourdes intoxications pesant sur l’eau du robinet, investissent régulièrement dans des bouteilles plastiques bourrées de Bisphenol A et de Phtalates s’insinuant dans une eau stagnante et souvent trop minéralisée pour la consommation quotidienne.

Dans son étude sur l’eau minérale, le Dr Simon explique :
« Ces eaux sont envoyées dans de grands bassins de décantation et elles perdent leurs qualités.

Par exemple, l’eau minérale non floculée protège les jeunes rats contre l’anémie, ce que la même eau floculée est incapable de réaliser.

Nos résultats confirment, si cela était nécessaire, cette notion d’eau vivante. »

Or les eaux en bouteille sont généralement stockées chez les intermédiaires de la chaîne de distribution pendant des semaines, des mois, voire des années, à la lumière et dans la chaleur des trains, quais, camions et entrepôts.

Sans oublier que la bouteille en plastique est un des objets modernes représentant la pire empreinte carbone pour l’environnement.

Lourde à transporter, elle consomme beaucoup de pétrole en fret, et, même recyclée, pollue l’environnement à cause des usines de traitement ou du plastique brut perdu dans la nature, représentant rien que pour l’eau un minimum de150 000 tonnes d’emballages à traiter chaque année.

C’est ainsi que de plus en plus d’enseignes de magasins bio refusent la commercialisation de bouteilles en plastique pour tenter de contrer cette loi du marché.

Une maigre consolation quand on connait l’ampleur du problème et que l’on souffre, soi-même, d’une intoxication lente au robinet.

Les poisons véhiculés par l’eau du robinet
La question de l’eau en bouteille est une chose, mais il y a aussi ceux qui n’ont jamais été préoccupés par les quelques 800€ annuels représentant le budget d’une consommation d’eau en bouteille pour une famille de 4 personnes, parce qu’ils se félicitent de se contenter de l’eau du robinet.

Pourtant, même si on ne l’utilise que pour faire cuire les pâtes et les légumes, cela reste une grossière erreur.

Bien qu’on la dise « potable » parce qu’il n’y a pas de risque de mort à court terme, l’eau du robinet reflète passablement la lie des pollutions modernes avec une présence quasiment constante de polluants émergents comme :
→ médicaments,

 → hormones de synthèse,

 → métaux lourds,

 → pesticides,

 → chlore,

 → fluor,

 → et, ainsi que le montre une analyse récente portée sur les eaux du robinet dans le monde, du chlorure de vinyle ou d’autres minuscules particules de plastique.

Tandis qu’une partie de ces pollutions tente d’être contrôlée par les organismes sanitaires, une autre y est volontairement disséminée en guise de remède barbare.

De récentes études du ministère de la santé tendent à montrer que l’eau du robinet des Français n’est pas si mauvaise que ça dans 98% des cas, admettant tout de même que quelques millions de foyers soient touchés par une eau de « mauvaise qualité ».

Permettez-moi de considérer cela comme une campagne de désinformation.

Pour s’en rendre compte il suffit de s’intéresser aux critères définissant les limites de la qualité :
Qualité de l’eau « Bonne » =  5 % d’analyses non conformes
Qualité de l’eau « Satisfaisante » = 5 % à 25 % d’analyses non conformes
Qualité de l’eau « Médiocre » = 25 % à 50 % d’analyses non conformes
Qualité de l’eau « Mauvaise » = 50 % à 75 % d’analyses non conformes
Qualité de l’eau « Très mauvaise » = plus de 75 % d’analyses non conformes

Sachant que chaque « non conformité » implique la présence d’un ou plusieurs composants classés de toxique à cancérogène.

Dans les immeubles et les réseaux à forte ramification de tuyauterie, ou dans les maisons installées près d’une culture intensive, encore plus qu’ailleurs, l’eau du robinet est un poison à éviter.

Sans compter qu’en plus des 50 composants entrant dans la liste des indésirables analysés, il en existe peut-être autant n’ayant pas encore été recensés, comme par exemple les nanoparticules.

Pendant ce temps une équipe de journalistes anglais n’appartenant, eux, à aucun lobby, ont fait analyser des échantillons de 500 millilitres d’eau du robinet dans une dizaine de pays.

Les résultats de cette enquête d’Orb Media partagée avec le Guardian montrent que 83% des échantillons contiennent des fibres de plastique.

Les pires résultats proviennent des Etats-Unis et du Liban, où 94% des échantillons sont contaminés.

La France, bien que mieux contrôlée, n’a pas de quoi être fière pour autant, avec plus de 75% des échantillons empoisonnés.

Pour le Dr Mahon, « si les fibres sont là, il est possible qu’il y ait aussi des nanoparticules que nous ne pouvons mesurer.

Une fois qu’elles sont à l’échelle nanométrique, elles peuvent pénétrer dans une cellule, et cela veut dire qu’elles peuvent s’introduire dans les organes, et cela serait préoccupant ».

Que faire pour l’eau de boisson et de cuisson des aliments ?
D’une part, nous avons l’eau en bouteille, alimentant une mafia démesurée et polluant abondamment la planète.

Difficile, même si c’était pendant un temps une des solutions les plus sûres pour éviter de s’empoisonner, de continuer à soutenir directement ou indirectement un tel carnage.

Sans oublier que s’il faut compter 800€ annuels pour la consommation familiale d’une eau minérale de bonne qualité pour les seules boissons, plus du double est nécessaire si l’on décide d’y inclure la cuisson des aliments.

Et d’autre part, il y a le lobby de l’eau du robinet, où comme pour la sécurité sociale l’Etat joue la carte d’un monopole orchestré par des entreprises privées.

Bien que sa consommation ne coûte que 0,0004 centime le litre, en dehors de rares exceptions, elle n’est tout simplement pas consommable à long terme.

Toutefois, il s’agit là d’un domaine qui pourra s’améliorer avec les générations, tout en étant immédiatement 360 fois moins polluant que la bouteille plastique.

En d’autres termes, l’embouteillage plastique est un marché ne pouvant que capitaliser en épuisant l’environnement et en revenant cher aux consommateurs ainsi qu’à l’équilibre de la vie.

Tandis que l’eau du robinet peut, si le lobby décroit et que le service retrouve son esprit d’antan, profiter du développement de nouvelles technologies absolument renversantes pour transformer de l’eau polluée… en eau saine et vivante.

« Rien ne se perd, tout se transforme »
Vous connaissez évidemment la célèbre formule d’Albert Einstein, indiquant dans le cas présent que si nous polluons, il est logique que cette pollution se retrouve quelque part, tout en signifiant que ce que nous avons pollué, il est possible de le dépolluer.

Et dans le cas d’une forme aussi stupéfiante que l’eau, on pourrait même dire que ce que nous avons tué, nous pouvons lui rendre la vie, ainsi que sa pureté originelle.

Dans le cas de l’eau cette pureté est si essentielle à la vie, que c’est un domaine où l’innovation pourrait changer bien des choses, et cela, tout simplement en appliquant les principes :
→ de l’osmose inverse,

 → des filtrations de dernière génération,

 → ainsi que du redoutable pouvoir du charbon actif.

Un trio surpuissant, infiniment plus rassurant et tangible que toutes les statistiques du monde.

Malheureusement en plus d’être très mal connus, jusqu’à ces dernières années les procédés de filtration à osmose demandaient une installation contraignante, avec renfort de plombier, sous l’évier.

Eh bien laissez-moi vous dire que ce temps est désormais révolu.

La dernière génération d’osmoseur à quadruple filtration
Evidemment !

Utiliser les nouvelles technologies pour filtrer l’eau à la perfection, voilà la clé qui manque non seulement à chaque foyer, mais aussi à chaque station d’épuration, à chaque bassin public ou privé…

Moi-même prisonnier pendant des décennies de l’eau en bouteille, étant trop peu bricoleur et pas suffisamment sédentaire pour vraiment profiter des joies de l’osmose inverse, j’ai renoncé à l’eau du robinet depuis les années quatre-vingt.

Imaginez le désarroi, la culpabilité et le trou financier que cela représentait chaque année.

Jusqu’à ce que je découvre un osmoseur embarquant filtres à métaux lourds, filtres à nanoparticules, absorbant parfaitement toutes les formes de pollutions y compris les radiations et les résidus de médicaments… le tout entièrement portable !

Et dans ce cas « portable » ne signifie pas  que l’on puisse le démonter et l’embarquer dans un camion de déménagement, mais que l’on peut le débrancher et le mettre dans un coffre de voiture en quelques minutes.

Toutefois, ne confondez pas cet ovni avec un simple distillateur, qui n’éliminera qu’une partie des pollutions modernes en vidant l’eau d’absolument de tous ses minéraux, comme de l’eau de batterie ou de fer à repasser.

S’il n’est pas bon de consommer trop de minéraux dans l’eau de boisson, il est tout aussi déconseillé de baser sa consommation sur une eau totalement déminéralisée par distillation.

L’eau osmosée, pour sa part, restitue la structure la plus proche de l’eau de source, très légèrement acide, avec un pH oscillant entre 6.7 et 6.8, favorisant naturellement drainage et élimination des toxines.

Qui plus est, les propriétés de l’eau osmosée recèlent une forte résistivité, parfaitement adaptée à la circulation énergétique humaine et participant à réduire les dommages causés par les courants électromagnétiques.

Cependant, ce qui nous intéresse plus encore, c’est qu’elle bénéficie d’une quadruple filtration avec une membrane de 0.0001 microns, c’est à dire moins d’un nanomètre.

Ils s’articulent comme suit :
→ Le premier filtre, faisant partie du processus de pré-filtration, arrête les particules sédimentaires dépassant 5 microns.

 → Le deuxième filtre, toujours en pré-filtration, est la première barrière de charbon actif avec un dispositif KDF.

 → Le troisième filtre fait intervenir la membrane à osmose inverse, permettant de filtrer mécaniquement en poussant l’eau avec une forte pression dans les mailles de la membrane de 0.0001 microns, ne laissant passer que les molécules d’eau et quelques minéraux.

 → Enfin, le quatrième et dernier filtre est constitué d’un autre dispositif à charbon s’assurant qu’il ne restera pas la moindre trace de médicament ou métaux lourds, avant que l’eau ne soit versée dans le réservoir de consommation.

Cet osmoseur « Origine », dont j’ai récemment fait l’acquisition dispose d’une réserve de cinq litres à l’arrière de l’appareil.

L’eau y est filtrée puis stockée dans le réservoir d’eau de consommation, se trouvant lui à l’intérieur.

Après filtration de cinq litres vous obtenez trois litres d’eau pure et deux litres d’eau non pure, stockée dans le réservoir arrière, qu’il faudra veiller à évacuer dans l’évier à chaque nouvelle filtration pour ne pas la réutiliser.

En comparaison, pour cinq litres d’eau, un osmoseur classique avec installation sous le robinet ne permet d’obtenir qu’un litre d’eau pour quatre litres d’eau souillée.

Concernant le côté technique, si la membrane à osmose inverse se remplace tous les 12 à 18 mois et les filtres tous les 6 mois, pour une fois c’est une installation simple et facile ne demandant aucune intervention technique particulière.

Un argument m’ayant séduit tout autant que de ne plus aller chercher une seule bouteille d’eau en plastique.

Cerise sur le gâteau, avec cet osmoseur l’eau peut être servie soit :
→ à température ambiante,

 → légèrement tiède, idéale pour les bouillies de bébé,

 → chaude pour une boisson rapide,

 → ou encore à la limite de l’ébullition pour le thé et les infusions.

Bien que branché en permanence, le système électrique se met automatiquement en veille et consomme très peu d’énergie si vous ne lui demandez pas de faire d’eau chaude.

Un luxe restant néanmoins assez tentant, lorsque vous êtes pressé, ou… fainéant.

Bien qu’un interrupteur fasse selon moi défaut au modèle, rien n’empêchera son propriétaire de débrancher la prise électrique lorsqu’il décide de ne pas l’utiliser pendant un certain temps.

Une fois que l’on peut comparer le goût de cette eau osmosée et filtrée avec celle du robinet, c’est tout simplement saisissant, et ceux ayant eu la chance de goûter un jour de l’eau à même la source comprendront certainement ce que je veux dire.

Un appareil essentiel qui devrait être subventionné par l’état et offert par la sécurité sociale à tous les foyers.

En attendant ce jour béni, cela reste un investissement tout à fait raisonnable que l’on amortira en un peu plus d’un an, et grâce auquel un litre d’une eau plus pure qu’une eau en bouteille de grande marque, revitalisée par l’osmose inverse, sortira tout droit de votre robinet.

Jean-Baptiste Loin

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source https://www.reponsesbio.com/systemique-4-de-compassion-vivant/
Systémique #4 : De la compassion pour le vivant
22 mars 2018


Tous les fondements de la systémique dont nous avons parlé jusqu’à présent, et dont nous continuerons de parler, pourraient se réduire à un seul concept, se résumant lui-même en un mot : compassion.
Sans elle, apparaissent rapidement la guerre, la violence et le goût pour la revanche, sans elle la nature est sacrifiée au profit de l’avidité et il n’y a plus de frein aux désirs les plus obscurs, sans elle l’humain piétine le vivant et ce faisant, se piétine lui-même.
Que ce soit pour la guérison du corps, ou celle du cœur, quelle meilleur voie emprunter que le chemin de la compassion ?


Oui, nous avons tous le cœur un peu meurtri et c’est bien lui qu’il convient de soigner en premier lieu.

Pour se guérir soi-même mais également pour s’abstenir de nuire à notre environnement et à nos semblables.

Inutile de prétendre que ce soit la faute des uns ou des autres, cependant force est de constater que le conformisme ambiant est si tenace que, repoussés dans leurs retranchements, les curieux comme les adeptes, les partisans et militants des médecines naturelles, de l’environnement et de la bio sont pressurés, jetés à terre, tournés en ridicule, pour ne pas dire en bourrique… encore et encore.

Pourtant dans le même temps les hyper marchés deviennent bio, les naturothérapeutes fleurissent, les laboratoires de santé naturelle et les producteurs bio remplacent progressivement les médicaments de synthèse et l’alimentation industrielle, bref, les choses évoluent.

Et cela, bien qu’encore partiellement faussé par des hommes d’affaires inscrits dans le système, reflète tout de même le début d’un résultat engendré par les choix de consommation de plusieurs générations données en pâture à des multinationales vampiriques.

Ce qui est à la fois positif et générateur de confusion, de désinformation, ainsi que d’une xénophobie aveugle se déclenchant à chaque rempart de l’ego vis à vis de tous ceux affichant un point de vue différent.

Je vous ai montré il y a peu la réaction d’éleveurs industriels au salon de l’agriculture à l’encontre de manifestants vegans, nous allons voir aujourd’hui un autre aspect du problème.

Mais tout d’abord entendons-nous bien sur le sens profond du mot compassion.

Du respect à la compassion
Communément associée à la pitié ou à la charité, il semblerait pourtant que la compassion recèle une tout autre dimension.

◊ Chez l’humain elle se manifeste par :
→ la sympathie, dont elle est synonyme,

 → ou l’empathie, de laquelle elle puise sa force…

◊ Dans le royaume animal par  :
→ la protection de sa progéniture,

 → mais parfois aussi de la progéniture d’autres espèces…

◊ Et dans le royaume végétal, à travers son rôle communiquant avec les cellules humaines et animales, ainsi que l’environnement et le soleil…
En somme, il nous suffirait d’ouvrir les yeux pour avoir une bien meilleure compréhension du mot compassion que celles proposées par les dictionnaires.

Pourtant, nous nous fions le plus souvent à des définitions subjectives nous privant de l’entièreté de son sens.

Pourquoi ?

Parce que la compréhension de l’esprit, est rarement celle du cœur.

Parce que, tout comme l’amour, les vibrations de la compassion participent à l’expression d’un langage universel dont l’alphabet s’évapore dès qu’il est touché par le jugement.

Le juge-ment
Dans notre société moralisatrice se passant volontiers de compassion, il semble normal de juger.

Le métier de juge est d’ailleurs un des plus respectés qui soient.

Mais finalement, vous êtes-vous déjà demandé qui peut se permettre de juger autrui ?

Juger d’affinités ou de l’absence de celles-ci, est une chose.

Pourtant si vous connaissez les lois et que vous ignorez tout de la nature humaine, il vous est difficile de juger un voleur de pommes mort de faim.

Si vous avez toujours été nanti et que votre soif de richesses est encore grande, il vous est difficile de juger de la pauvreté et des choix qu’elle implique.

Exactement de la même manière, si vous êtes carnivore vous ne pouvez juger le choix d’un végétarien.

Et, bien évidemment, cela va dans les deux sens, que vous soyez végétarien, végétalien, vegan ou simplement que l’idée d’un animal mort vous répugne, ne vous donne pas pour autant le droit de juger comme cruel le fait de manger de la viande.

Sans avoir la faculté de voir le monde par le prisme de l’autre, d’appréhender la limite de sa compréhension ou de la vôtre, croire que l’on est en mesure de juger est sans aucun doute un leurre.

De même que la colère est mauvaise conseillère, ou que la revanche engendre des cercles vicieux, le jugement moralisateur est un affront à votre intelligence et plus encore à la bonté de votre cœur.

Jean-Baptiste Loin

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source https://www.reponsesbio.com/systemique-n5-lempowerment/
Systémique N°5 : L’empowerment
9 septembre 2018


Les chasseurs d’espoir de Sainte-Foy-La-Grande
Deux jeunes hommes fascinés par la mécanique du changement qui s’opère un peu partout dans le monde, ont décidé de s’intéresser à l’évolution sociale de leur quartier situé dans la petite bourgade de « Sainte-Foy-La-Grande ».

Comment cela ?
En tournant un documentaire qui aboutira à une série de débats visant à redessiner ou identifier ensemble, le rôle de l’individu dans la société.

Pour ce faire ils vous proposent, ici en Gironde tout particulièrement, et pourquoi pas dans le reste du pays et de la francophonie, de participer à un débat ouvert avec le regard serein des aspirations des latino-américains, descendants des habitants originels de ce que l’on appelait encore il n’y a pas si longtemps : le Nouveau Monde.

Sébastien, auteur, réalisateur et co-producteur de ce long métrage documentaire à seulement 24 ans, entend en même temps y retracer l’histoire de sa mère, ayant eu la force de dépasser un cancer alors qu’elle était confrontée à des conditions de travail extrêmement brutales.

C’est ainsi que « Chasseurs d’espoir » le film, le documentaire, le mouvement, pleinement soutenu par Terra Media, entretient la volonté d’un échange ouvrant des perspectives immédiates existant déjà, afin de reconstruire demain.

La préparation de ce documentaire s’orientant résolument vers la volonté d’un changement durable, Sébastien et Florian ont la conviction que les étapes de l’évolution de notre société passent avant tout par l’appréciation individuelle de sa propre qualité de vie.

Puis au terme de cette réalisation, ils souhaitent organiser une série de débats structurels ouvrant la parole aux spectateurs, devenant à cette occasion les acteurs de leur devenir.

Un moyen d’échange entre les innovations à l’échelle de la Gironde mais aussi de la France et plus largement du monde, tout en créant de solides liens avec les collectivités.

Une démarche systémique proposant d’abolir les limites du système, en étendant une constatation régionale… aux confins de l’Amérique latine.

Un élan inspiré par le mouvement américain «  Empowerment  » étudiée par Yann le Bossé, professeur à l’Université Laval de Québec, rappelant à chacun que le pouvoir d’agir sur son quotidien est une réalité.

Aujourd’hui largement répandu, l’Empowerment s’étend de l’accompagnement des personnes en situation de vulnérabilité jusqu’à celui des cadres.

La réflexion collective proposée après la projection du documentaire réalisé par Sébastien Urbain, aboutira à un débat positif et pratique appelant tout le monde à participer à cette impétueuse recherche d’espoir, en trois points  :

1/ Prendre conscience de ses problématiques personnelles
2/ Considérer les alternatives possibles
3/ Sauter le pas vers une vie plus juste pour soi, l’autre et l’environnement.

Afin d’en apprécier toute la mesure, ils vous invitent à découvrir dès maintenant une série d’interviews à dimension humaine sur la chaîne Youtube du documentaire «  Chasseurs d’espoir  ».
https://www.youtube.com/channel/UCFad0eoqwP2uzO77O9yrC-A/videos

Naevius  

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 6 EmptyVen 22 Fév 2019 - 18:25

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 6 EmptyDim 24 Fév 2019 - 14:37

source https://www.reponsesbio.com/la-morphopsychologie-rationnelle/
La morphopsychologie rationnelle
Par Jean-Baptiste Loin - 28 octobre 2015

Bien que finalement assez peu employée dans le monde de la médecine, la morphopsychologie fait partie des méthodes éprouvées de diagnostic.

Elle ressemble d’ailleurs à la technique médicale… puisqu’elle s’attache à observer sur le corps ce qui se passe dans le corps ; mais elle fait, en plus, appel à la psychologie puisqu’elle se propose de découvrir le tempérament et le caractère du patient.

La morphopsychologie présente en effet le grand avantage de ne pas tenir compte des préjugés du sujet observé, ni de ses camouflages volontaires ou involontaires, de sa culture personnelle, de son évolution sociale…

Il est évident que, sauf par une chirurgie plastique, le sujet ne peut tricher sur les formes de son corps et de son visage !

En étudiant la caractérologie et les typologies selon une méthode rationnelle de morphopsychologie, on parvient donc à établir des distinctions relatives aux subpersonnalités, aux niveaux du moi, et même aux divergences possibles entre caractère et tempérament chez un même individu…

La méthode de morphopsychologie rationnelle de Claude-Gérard Sarrazin et Christian Chamberland présente la particularité remarquable de reposer sur une grille de lecture, certes tout à fait moderne, mais toutefois tirée de la Tradition védique, et par conséquent empreinte d’une sagesse millénaire.

Ainsi, par exemple, ces auteurs considèrent-ils, avec une poésie qui n’interdit pas l’approche scientifique, que le caractère et le tempérament sont comme des sceaux qui s’imprimeraient dans l’univers, des filtres qui choisiraient des fréquences spécifiques, des programmations d’ordinateur capables de recevoir des données…

Mais, ajoutent-ils, cette orientation générale de l’individu porte le nom de tempérament ou de caractère selon le niveau, selon la strate du moi auquel elle se réfère, c’est à dire selon le niveau des regroupement des subpersonnalités.

Le tempérament est à la racine du vivant, c’est le sommet de la matière et la base de la vie, la jonction du minéral et du vivant.

On peut résumer en disant tout simplement qu’il s’agit du niveau biologique.

A d’autres niveaux de l’être, en considérant d’autres ensembles de subpersonnalités, on peut alors parler du caractère d’un peuple, d’un groupe, d’un pays, même si l’on ne peut distinguer, au premier coup d’œil, de différences biologiques.

Il est difficile de parler du caractère d’une amibe, d’une mouche ou d’un ver de terre ; en revanche, on peut parler du caractère d’un chat ou d’un chien.

Enfin, en considérant d’autres niveaux encore, on parlera de formes d’intelligence dès lors qu’il s’agira de distinguer des hommes de haute valeur intellectuelle.

Tout en bas, le tempérament traite donc des échanges biochimiques, des modalités de l’activité neurovégétative, des particularités anatomiques et physiologiques, de l’état physique et chimique, voire électrique, des tissus, et peut s’interpréter psychologiquement en tenant compte de la somato-psychologie.

Le caractère, quant à lui, définit l’ensemble des tendances affectives, le style du contact avec le monde extérieur, l’humeur habituelle, la manière de sentir et de vouloir.

C’est une sorte de programmation affective de l’évolution de la personnalité.



Les avantages de la morphopsychologie

L’intérêt de la méthode de Sarrazin et Chamberland réside dans le fait qu’elle établit que le tempérament biologique se décrypte sur tout le corps, alors que le caractère psychologique se lit sur le visage, les oreilles, le crâne, les mains, les mouvements et les gestes.

Sachant que la plupart des méthodes ne tiennent pas compte du corps et conduisent donc à des erreurs concernant le tempérament, il devient beaucoup plus facile, sur la base de cette méthode, d’établir quelles seront les possibilités et les impossibilités offertes à tel ou tel sujet en fonction de ce que son tempérament dispense comme énergie vitale à son caractère.

Par exemple, lorsque le visage d’une personne permet de déceler une certaine sensualité alors que son corps signifie une non-sensorialité patente, on peut prévoir que cet individu souffrira toujours du décalage entre ses désirs fantasmés et ses réelles potentialités ; donc que sa frigidité physique exaspérera ces désirs, provoquant bien souvent des désordres psychologiques.

Autre exemple : un visage dénonçant une grande énergie psychique et un corps marqué d’une non-vitalité évidente indiqueront de grandes capacités de travail intellectuel… malheureusement cycliquement perturbées par l’épuisement et la nécessité de prendre du repos.

Ainsi, en étudiant les formes, rétractées ou dilatées, les proportions, les types, sthénique ou asthénique, et surtout en mettant en rapport le visage et le corps, la morphopsychologie peut rendre d’éminents services à de nombreux cliniciens, psychologues, psychanalystes, psychiatres et autres psychothérapeutes, puisqu’elle permet d’expliquer, très rapidement, certains conflits intérieurs qui, jusqu’alors, nécessitaient le recours à de longues et coûteuses anamnèses pour être mis à jour.

Jean-Baptiste Loin

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 6 EmptyJeu 21 Mar 2019 - 17:09

source https://www.reponsesbio.com/vers-la-fin-des-pesticides-ou-lemprisonnement-du-vivant/
Vers la fin des pesticides, ou l’emprisonnement du vivant ?
Par Jean-Baptiste Loin - 3 février 2019


Une poignée d’associations françaises tente de mettre un terme à l’utilisation généralisée des pesticides ainsi qu’à la manipulation, parfois souterraine, d’anciennes espèces végétales en OGM.

Il est clair que si nous n’agissons pas très rapidement pour corriger intégralement nos méthodes de cultures en abolissant pesticides et OGM, bientôt, les espèces anciennes disparaitront de la nature et la terre s’appauvrira au point de ne plus être suffisamment fertile pour permettre aux graines non transformées génétiquement, de grandir.

Si tant est que cette catastrophe écologique puisse ne pas vous toucher au plus haut point, force est de reconnaître que nous sommes déjà tous porteurs de milliers de produits chimiques comme le glyphosate, même en s’alimentant bio et en prenant les précautions indiquées pour les éviter.

Sur ce point, au moins, tout le monde s’accorde à dire que le temps de l’indignation est révolu, et qu’il est désormais indispensable de passer à l’action très globalement, très rapidement, en se souciant plus encore des générations futures que de soi-même.

Par le biais de 746 événements en France, vendredi s’est organisée une nouvelle mobilisation intitulée « Nous voulons des coquelicots ».

Depuis quelques mois le mouvement des « coquelicots » a mis en place une vaste campagne de sensibilisation lançant « un appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse ».

Les rassemblements arborant des coquelicots en tissu ont permis à la pétition adressée au gouvernement de récolter près de 500 000 signatures.

La pétition des coquelicots
Le constat motivant la pétition des coquelicots semble d’une justesse évidente :

la nature est défigurée,
de nombreuses espèces d’oiseaux disparaissent,
les abeilles sont déroutées et meurent par milliards,
les grenouilles et les sauterelles s’évanouissent,
les fleurs sauvages, comme les coquelicots, ne supportent plus la pollution des sols et se raréfient de manière inquiétante, voire disparaissent totalement du paysage.
Se répandant par les nappes phréatiques, les eaux de pluie, le lait maternel, les fruits et légumes… les milliers de pesticides créés par l’homme entretiennent ainsi un génocide silencieux, engendrant une hécatombe à travers absolument toutes les espèces vivantes.

D’ailleurs il est maintenant de notoriété publique que les cancers et maladies dégénératives sont intrinsèquement liés à ce gigantesque « effet cocktail » de pollutions iatrogènes.

Bien que le but de cet article ne soit pas de revenir sur ces points, dont j’ai déjà souvent parlé, Frédéric Chabrier, spécialiste de la qualité de l’eau et membre de l’association Glyphosate 4972, vous reparlera plus en détail dans un encart dédié que vous trouverez à la suite de cet article, des dernières études de l’INSERM en la matière.

Et même s’il reste primordial d’avoir conscience de la réalité ainsi que de l’omniprésence de ces dangers, il me semble plus important encore de s’orienter vers des solutions positives.

Or, si l’association bienfaitrice des coquelicots est indéniablement à l’origine d’un élan positif, elle semble pourtant naïvement croire qu’une pétition puisse suffire à décider le gouvernement à protéger les citoyens, ainsi qu’elle l’exprime en conclusion :

«  Nous exigeons de nos gouvernements l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France.

Assez de discours, des actes. »

Une volonté d’agir venant probablement du cœur, mais se noyant dans un processus pétitionnaire s’étant montré largement limité, insuffisant au changement ou inutile à grande échelle.

Qu’on se le dise, malgré l’apparent moratoire planétaire sur une transition écologique, aucun gouvernement ne sera spontanément prêt à sacrifier les milliards que lui apporte le commerce de pesticides afin d’en protéger qui que ce soit ou quoi que ce soit.

Tous ceux ayant motivé des pétitions ou des mouvements sociaux peuvent en témoigner, après en avoir fait les frais.

Les faucheurs volontaires d’OGM
Avec une approche différente, les faucheurs volontaires, collectif de militants refusant l’implantation d’OGM et de substances chimiques dans notre quotidien, semblent penser sensiblement la même chose.

Pour leur part ils tentent d’éradiquer manu militari la vente d’herbicides et pesticides, tout en dénonçant le manque de transparence concernant certaines espèces OGM cultivées massivement,  comme par exemple :

le maïs,
le tournesol,
ou le colza…
Après avoir neutralisé à coup de peinture des bidons d’herbicides hautement dosés en glyphosate dans des grandes surfaces, certains de ces activistes ont été poursuivis par le Tribunal correctionnel de Foix.

En octobre 2017, le cabinet Tumerelle, organisant la défense des militants, a immédiatement réagi en demandant au Tribunal de Foix de saisir la Cour de justice de l’Union européenne, afin de demander une mise en lumière concernant « l’illégalité » des textes européens prévoyant une méthode d’évaluation des pesticides ne respectant pas le principe de précaution.

Et c’est tout particulièrement en dénonçant les dangers largement sous-estimés du glyphosate, un cancérigène employé dans la fabrication du Round Up, qu’ils ont fini par avoir gain de cause au Tribunal de Foix, dont le juge a tranché en acceptant de saisir la Cour de justice européenne.

Rappelons tout de même que, malgré la volonté des collectivités de supprimer l’utilisation du désherbant le plus utilisé au monde, ses ventes ne cessent de croître.  

Rappelons également qu’après avoir promis de l’interdire d’ici 2021, le président Macron est revenu sur sa décision en annonçant que la France ne parviendrait pas à s’en passer… du tout.  

Les questions posées par la défense à la Cour de justice européenne portent sur la conformité du règlement européen face au principe de précaution, tout en interrogeant la suffisance d’un tel principe pour assurer l’impartialité de la commercialisation de produits nocifs comme des désherbants.

Elles mettent également en exergue le danger d’un « effet cocktail » où le mélange de plusieurs substances chimiques nocives telles que le glyphosate, peut engendrer des risques bien supérieurs à la somme de chacune d’entre elles.

D’ailleurs, afin de prouver globalement les risques d’intoxications au glyphosate, les faucheurs volontaires ainsi que les avocats de la défense ont réalisé des analyses d’urine, proposées depuis à l’ensemble de la population à travers une grande campagne de prélèvement, démontrant à la Cour de justice européenne que l’ensemble de la population est d’ores et déjà contaminé.

Cette campagne est disponible sur un site internet réalisé par l’association 4972, permettant non seulement à chacun de dépister ce polluant, mais aussi et surtout de porter plainte au Tribunal pénal en visant aussi bien les autorités sanitaires que les industriels.

Agir individuellement et simultanément
Au regard des actions pertinentes des uns et des réactions légitimes des autres, il semble plus urgent que jamais de regrouper toutes les volontés d’en finir avec la dictature industrielle et la loi du marché.

Ainsi l’on peut déplorer que deux associations aussi proches dans leur volonté d’éradiquer les pesticides et de sauver les plantes sauvages ne soient unies dans une action commune et une réflexion plus globale, et non résolues à proposer des solutions de remplacement comme l’utilisation du neem et la permaculture.

C’est une des nombreuses raisons, mais non la moindre, motivant la création d’une ONG internationale, connectant aussi bien les volontés locales que nationales et internationales.

Tant il s’avère paradoxal de constater qu’individuellement ces démarches sont relativement fragiles et désuètes, tout en proliférant dans le monde entier.

Sans oublier que la gratuité ainsi que la vitalité des végétaux et minéraux, dans leur grande diversité, sont intrinsèquement liées.

En d’autres termes, se mettre à vendre ou à contrôler ce qui est naturellement gratuit, c’est la mort du petit commerce.

Jean-Baptiste Loin
Rendez-vous sur cette page pour vous inscrire au prélèvement d’urine de la campagne glyphosate :
https://framaforms.org/inscription-pour-information-ou-pour-les-prelevements-durine-de-la-campagne-glyphosate-49-72

Rendez-vous ici pour signer la pétition du mouvement des coquelicots :
https://nousvoulonsdescoquelicots.org/l-appel

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 6 EmptyJeu 21 Mar 2019 - 17:31

source https://www.reponsesbio.com/seve-bouleau-cure-saison/
La sève de bouleau, une cure de saison
Par Jean-Baptiste Loin - 19 mars 2017


Chaque année le retour du printemps amène une récolte exceptionnelle dont les connaisseurs profitent si vite et si bien, qu’en relativement peu de temps tous les spécialistes s’attachant à une récolte bio et vivante sont littéralement dévalisés.

Si vous ne voulez pas attendre l’année prochaine pour profiter de tous les bienfaits détox et reminéralisants que la sève de cet arbre vous apporte, je vous invite à lire cet article au plus vite.

Silencieusement, partout autour de nous, la sève nourricière des arbres monte avec une irrépressible vigueur jusqu’aux futures feuilles.

C’est l’énergie du printemps symbolisant le renouveau qui correspond à l’élément bois dans la médecine traditionnelle chinoise, symbolisant l’éveil du Yang et le début de son ascension, pendant que l’énergie Yin décroît passivement.

Ainsi le puissant mouvement de la nature pousse les plantes à sortir de terre, parant la nature de mille couleurs.

Mais chez les êtres humains aussi, la montée du Yang de la grande nature va engendrer une énergie du renouveau se traduisant tout d’abord par l’envie irrépressible d’un grand nettoyage, de la maison comme du corps.

La petite énergie qui monte, qui monte…
N’étant pas dotés d’un cœur leur permettant de pomper le sang puis de le répartir vers l’ensemble des organes, les plantes, contrairement aux animaux, doivent user d’autres stratagèmes pour faire monter la sève des racines jusqu’aux feuilles.

Il s’agit en l’occurrence de trois grands phénomènes physico-chimiques :
la poussée racinaire, amenant la sève des racines vers le haut, 
la capillarité, conduisant la sève à travers de longs vaisseaux conducteurs,
et la transpiration des feuilles, attirant la sève vers le haut pendant l’évaporation de microgouttes provoquée par la chaleur estivale.

D’ailleurs, saviez-vous que la vigueur de la montée de sève est proportionnelle à la rigueur de l’hiver passé, un grand froid hivernal assurant toujours une généreuse montée printanière ?

Une sève pure aux sources de la nature
Récoltée une seule fois dans l’année, entre mi-février et mi-avril en fonction du climat, juste avant l’apparition des bourgeons et des feuilles, la sève de bouleau est un grand classique de la cure détox.

On l’extrait généralement sur des arbres âgés de plus de vingt ans, dans l’écorce desquels on pratique une petite incision afin d’y fixer une paille permettant de recueillir la précieuse sève.

Une fois la sève écoulée, le trou sera simplement bouché par une cheville de bois ou des feuilles.

Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce généreux don n’affaiblit absolument pas les arbres, mais aurait plutôt tendance à les renforcer.

Presque limpide, la sève de bouleau a parfois une teinte beige en raison de la présence de nombreux tanins.

En outre, la présence de fructose lui donne un goût discrètement sucré, fort agréable, qui entraînera une légère fermentation progressant sans risque au cours de sa conservation, jusqu’à l’apparition d’une saveur acidulée n’altérant en rien ses qualités.

Vous pouvez même laisser la fermentation se poursuivre jusqu’à l’obtention d’un vin de bouleau, qui ressemblera quelque peu à la texture du champagne.

Cependant quel que soit le degré de fermentation ou la fraîcheur du produit, afin de profiter de toutes ses vertus sans vous empoisonner, je vous recommande de toujours la consommer dans son plus simple appareil.

Aussi vous conseillerai-je vivement d’éviter les sèves de bouleau ayant subi des procédés de conservation et de stabilisation, tels que :
ajout d’alcool,
pasteurisation, donc chaleur détruisant une bonne partie des nutriments,
adjonction de clous de girofle, généralement pour masquer le manque de fraîcheur,
congélation, pour tenter de conserver le produit sur plusieurs saisons,
ou encore adjonction de conservateurs chimiques.

Effectivement, les propriétés de la sève de bouleau ne sont garanties que dans la mesure où elle est pure à 100 %, sans avoir subi ni traitement, ni conditionnement et en s’assurant de la consommer peu de temps après son extraction.

Préférez donc de la sève de bouleau 100% fraîche, que vous conserverez au frais et consommerez dans le mois suivant sa récolte.

Une tradition naturopathique européenne
Autour de l’an 900 l’érudit voyageur Ahmad Ibn Fadlan notait dans ses carnets que les peuples vivant le long de la Volga buvaient la sève des bouleaux.

Au XIIème siècle, Hildegarde von Bingen recommandait déjà la sève de bouleau pour lutter contre les ulcères.

A la même époque, de nombreux peuples d’Europe du Nord consommaient « l’eau de bouleau » en cure printanière.

Au XIVème siècle, le savant allemand Conrad de Megenberg précisait qu’elle était utilisée comme boisson rafraîchissante par ses compatriotes.

Le géographe persan Rashid-al-Din témoignait également que les tribus Uriankhai de Sibérie coupaient les bouleaux pour en recueillir la sève, qu’ils buvaient comme de l’eau.

En 1565, c’est le médecin siennois Mattioli qui à son tour écrivait :
« Si on perce le tronc du bouleau avec une tarière, il en sort une grande quantité d’eau, laquelle a grande propriété et vertu à rompre la pierre tant aux reins qu’en la vessie, si l’on continue d’en user.

Si on s’en lave la bouche, elle guérit les ulcères qui sont dedans. »

Trois siècles plus tard, Pierre-François Percy, chirurgien militaire des armées de Napoléon, observait :
« Dans tout le Nord de l’Europe, jusqu’aux confins de la Russie, l’eau de bouleau est l’espoir, le bonheur, et la panacée des habitants riches ou pauvres, grands et petits, seigneurs et serfs…

Les maladies de la peau, boutons, dartres, couperoses etc. lui résistent rarement.

C’est un remède précieux dans les affections rhumatismales, les reliquats de goutte, les embarras de la vessie et une foule de maladies chroniques. »

Puis ce fut au tour de l’ethnologue suédois Gösta Berg de remarquer que la sève de bouleau était probablement le médicament le plus courant et le plus efficace contre le scorbut, souvent provoqué par une carence en vitamine C.

Enfin, en France, dans les monastères la tradition séculaire de la récolte de sève de bouleau s’est transmise de génération en génération.

Les moines de la Trappe des Dombes ont ainsi conservé tous les gestes, où chaque printemps les plus jeunes récolent la sève fraîche qui permettra aux anciens de retrouver leurs forces vives tout en limitant les douleurs articulaires.

Dès lors, de nombreux médecins ont attesté de ses bienfaits et de sa propension à éliminer les excédents d’acide urique et d’urée encombrant le sang.

C’est pourquoi on surnomme souvent le bouleau : l’« arbre néphrétique ».

Les propriétés de la sève de bouleau
Sa composition variant en fonction du sol sur lequel les bouleaux poussent, il sera judicieux de s’intéresser tout spécialement à ceux vivant sur un terrain riche apportant ses précieux minéraux et oligo-éléments à la sève.

Tout indiquée pour un drainage en profondeur des toxines accumulées au cours de l’hiver, la cure de sève de bouleau constitue une des meilleures bases à la détox printanière tout en apportant :
silicium organique,
vitamine C,
manganèse,
calcium,
potassium,
acides aminés, dont l’acide L-glutamique,
mucilages,
ainsi qu’une petite quantité d’hormones végétales.

Mais elle renferme aussi deux hétérosides célèbres pour leur action analgésique, anti-inflammatoire et diurétique :
le bétuloside
et le monotropitoside.

Au-delà de son indéniable action détoxifiante, la cure de sève de bouleau permet également :
l’élimination de déchets organiques comme le cholestérol,
une protection efficace contre la goutte et les calculs rénaux,
la reminéralisation, la protection des os et des articulations grâce à la présence de silicium organique, de calcium et de phosphore,
un appréciable soutien en cas d’ostéoporose,
la préservation du système circulatoire et de la sphère cardiaque grâce à la présence de potassium,
le traitement des problèmes de peau, inévitablement liés à la saturation des émonctoires,
le rééquilibrage de l’humeur par sa teneur en magnésium, lithium et oligo-éléments,
une défense anti-radicalaire grâce à la présence de vitamine C,
ainsi qu’une amélioration des troubles de la vessie, de la vésicule biliaire, et de toutes sortes d’affections rhumatismales.

Attention toutefois si vous êtes allergique aux salicylés du type aspirine.

Tous les autres prendront la précaution de goûter le produit à dose homéopathique dans le but de détecter toute éventuelle allergie à la sève de bouleau.

Les conditions d’une cure réussie
Pour profiter au mieux de la cure de sève de bouleau, il sera judicieux d’arrêter toute forme d’alimentation purinique comme :
la viande,
les fromages et tous les produits laitiers,
les pâtisseries et sucreries,
le tabac,
les sodas et boissons alcoolisées…

Inutile d’encrasser l’organisme tout en le drainant !

En outre, les oligo-éléments étant absorbés en mode perlingual, la sève fraîche mérite d’être gardée sous la langue un moment avant ingestion.

Une cure correspond à 3 à 5 litres de sève, que l’on consomme en trois semaines à raison d’environ 25 centilitres par jour, de préférence le matin à jeun et à température ambiante.

Les connaisseurs pourront profiter de cette cure pour organiser un régime végétarien tout en augmentant la part du cru par rapport au cuit.

Ce sera également une bonne occasion pour :
ne plus sucrer son thé,
boire moins de café,
et diminuer sa consommation de sel.

Si vous ne suivez pas ces conseils ou que votre alimentation est très carnée, même si cette cure vous fera le plus grand bien, attendez-vous à une réaction détox plus ou moins violente avec :
selles nauséabondes,
urines surchargées,
et transpiration excessive…

Aussi désagréable que cela puisse paraître, le printemps est la saison idéale pour expulser ces impuretés et partir sur de nouvelles bases.

Jean-Baptiste Loin

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