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 Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 4 EmptySam 2 Déc 2017 - 17:33

Autre site, autre approche

source http://www.reponsesbio.com/
Pourquoi fêter un vendredi noir ?
Bonjour,

Les uns vous vanteront les mérites du « black friday » cette fameuse vague marketing du vendredi noir adaptée par des marques de grosses enseignes comme la Fnac ou Virgin, les autres vous expliqueront qu’ils faut absolument boycotter cette période de consumérisme effréné tout en tentant de vous vendre des recettes faites maison.

Bien que les seconds aient sans doute davantage raison que les premiers, il n’en reste pas moins que le vrai consumérisme se vit au quotidien.

Effectivement à quoi bon cracher sur les méchants mécanismes du commerce une fois l’an, tandis que toute l’année notre pouvoir de consommation est en mesure de faire pencher la balance vers une économie plus juste.

C’est en tout cas depuis longtemps le point de vue de la rédaction de Réponses Bio.

Et c’est pourquoi aujourd’hui, au lieu de vous faire la leçon, de vous expliquer comment et pourquoi le « black friday » est apparu, ou encore de vous offrir la contemplation magnétique d’un fond d’écran exotique en guise de consommation monastique… je vais vous proposer des soldes uniques, et ce pendant toute la période de l’Avent.

Ces périodes de soldes sont tout de même une opportunité, pour de nombreux lecteurs s’étant régulièrement plaints, dans les commentaires, par email, ou même par téléphone, du prix des produits bio et médecines naturelles dont nous parlons régulièrement.

J’invite donc formellement tous ceux étant en mesure de consommer des produits de santé naturelle tout au long de l’année et n’ayant pas d’urgences, à ne pas participer à cette manifestation marketing des plus discutable… et tous les autres à profiter de soldes leur permettant d’alléger leur budget.

Il n’est pas toujours facile de trouver la voie juste dans cet entrelacs de manœuvres publicitaires proposées par la société de consommation, cependant, comme toujours, je suis partisan du verre à moitié plein.

Commençons immédiatement avec une promo qui va plaire à ceux ayant dû s’en priver jusqu’à présent.

Voici le pollen frais de cerisier,
https://reponsesbio.shop/produit/pollen-cru-de-cerisier-bio/
nouveau né de l’abeille heureuse, particulièrement utile à :
→ la beauté de la peau,

 → la vitalité des cheveux,

 → le maintien des défenses immunitaires,

 → l’assimilation du fer,

 → la construction du fœtus pendant la grossesse…

Très riche en vitamine C, il vous apportera également un complément appréciable de :
→ zinc,

 → et de vitamines B2, B3 et B9.

Un second vient également d’arriver, il s’agit du pollen frais de pissenlit.
https://reponsesbio.shop/produit/pollen-cru-de-pissenlit-bio/

Et alors celui-ci est une petite merveille pour le foie, donc pour la peau et tout le système sanguin !

Ce sera donc un atout idéal pour entamer une petite cure détox favorisant une belle peau avant les fêtes, et après les fêtes pour aider à drainer les excès de table.

De plus il s’alliera souverainement avec le pollen frais de cerisier grâce à sa richesse en vitamines :
→ A,

 → C,

 → D,

 → B,

 → ainsi qu’en fer, potassium et zinc.

Un petit coup de pouce pour préparer les fêtes sans avoir le bourdon.

Alors, bien que le « black friday » ait certes de nombreuses raisons d’être critiqué, si cette bête noire offre à certains un peu de répit, pourquoi ne pas le leur offrir ?

Jour de fête, bougre non, mais jour où sa consommation est plus facile à faire pencher du côté de l’éthique de la bio et de la santé naturelle… pourquoi pas ?!

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

Pour retrouver toutes les remises sur les produits de la ruche de notre partenaire l'Abeille Heureuse, rendez-vous ici
https://reponsesbio.shop/vendeur/abeille-heureuse/

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 4 EmptyMer 20 Déc 2017 - 14:08

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source https://www.pure-sante.info/bienvenue-ou-pas-en-2050/#respond
En 2050, les gens avec moins de 150 de QI ne serviront à rien !
Par Gabriel Combris/3 décembre 2017


Chère lectrice, cher lecteur,
« En 2050, les gens avec moins de 150 de QI ne serviront à rien ! » [1].

Ces propos sont attribués à Laurent Alexandre, chirurgien urologue également énarque, fondateur du site internet Doctissimo et passionné par le transhumanisme [2]. Un cerveau.

2050… ça arrive vite, et en ce qui me concerne, je me sens franchement menacé. Je ne vais pas vous révéler mon score exact de QI, mais bon, on est loin du compte.

Il faudrait donc que les gens comme moi se préparent à ne servir à rien.

Dit comme cela, ce genre de phrase prêterait presque à rire, mais le témoignage de la journaliste qui a rapporté les propos de Laurent Alexandre met le doigt sur quelque chose de bien plus sérieux.

Voici ce qu’écrit cette journaliste, Anne-Catherine Husson-Traore :
« J’ai entendu cette phrase à la fois cruelle et absurde de Laurent Alexandre à la radio ce matin. Au même instant, je me trouvais dans une maison de retraite médicalisée où sont “stockés” tous ceux qui ne servent plus à grand-chose aux yeux d’une société lancée dans une course à l’échalote darwiniste ou eugéniste.

Ne seraient sensés y vivre et s’y épanouir que ceux dont la force et le QI dépassent largement la normale… Ce discours n’est pas seulement prospectif. Il est la partie visible de l’iceberg d’un culte de la performance qui sévit partout, dans le sport de haut niveau mais aussi dans les entreprises.

La notion d’utilité sociale doit intégrer nos imperfections humaines. Elles font de nous ni des robots, ni des dieux. Une réalité à ne pas oublier pour que ne s’installe pas une petite musique visant à faire des faibles… des humains qui ne servent pas et peuvent donc disparaître sans dommages. »
Cette journaliste exprime son émotion avec retenue, mais elle pointe l’immense violence qui se trouve derrière ces idées d’utilité et de performance devenues les valeurs centrales de notre société.

En cas d’échec, de fragilité ou d’inadaptation (handicap, maladie, simple faiblesse etc.), on pourrait donc disparaître, sans que ce soit un problème pour personne ?!!

À vrai dire, ce n’est pas une idée nouvelle. Regardez ce qu’écrivait déjà le philosophe Jacques Attali en 1981 :
« Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société.

Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé soient les plus réduites possible en termes de coût pour la collectivité.

Il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement.
L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures. [3] »
Ce n’est pas une idée nouvelle, donc, mais elle devient de plus en plus acceptable. Avec cette question que l’on pose désormais comme une évidence :

Aux inutiles, aux faibles, aux malades, à ceux qui ne sont plus que des coûts pour la société, l’euthanasie n’offre-t-elle pas une possibilité honorable (souhaitable ?) de sortie ?

Vous allez me dire que nous n’en sommes pas encore là.

C’est vrai.

Mais regardez les ravages que cet esprit de performance et de compétition fait tous les jours dans notre société : la dépression, le mal-être, le stress, la difficulté de trouver le sommeil, etc. Qui peut sérieusement affirmer que ces pathologies ne sont pas en (grande) partie liées à cette vision strictement consommatrice de la vie et de l’individu ?

Aujourd’hui, 15 millions de boîtes d’antidépresseurs sont prescrites chaque année en France [4], 36 % de Français déclarent avoir déjà fait un « burnout » , c’est-à-dire qu’iIs se sont littéralement senti exploser sous la pression professionnelle, sociale, économique.

Et combien seront-ils quand il faudra vivre en permanence avec une guillotine au-dessus de la tête : « attention, vous êtes en train de ne servir à rien… il va vous arriver malheur… »

Rien que de poser la question, cela fait froid dans le dos.

Vous êtes inutile ? Bravo !
Maintenant, il n’y a pas que des raisons de désespérer.

Et au risque de paraître présomptueux, je pense que M. Laurent Alexandre, en dépit de son expérience et de ses diplômes, se trompe sur toute la ligne.

D’abord, je profite de ce sujet du burnout pour ouvrir une petite parenthèse optimiste, car les scientifiques ont souligné l’utilité d’une plante en cas d’épuisement professionnel [5].

Dans une étude de 12 semaines sur 120 participants souffrant d’un burnout, la prise de 400 mg d’extrait de rhodiole a amélioré la plupart des symptômes comme l’épuisement physique et émotionnel, le manque de joie, la perte d’entrain ou de libido.

L’étude n’est certes pas de grande ampleur, ni randomisée en double-aveugle (avec des participants répartis de façon aléatoire dans un groupe témoin et un groupe expérimental) mais les résultats sont très encourageants, d’autant que, pour l’heure, peu de traitements sont reconnus efficaces.

Maintenant, venons-en à l’essentiel.
Et à propos de gens qui « ne servent à rien », je voulais vous livrer la réflexion d’un religieux qui accompagne régulièrement des malades au sanctuaire de Lourdes [6]. Voici ce qu’il dit :
« Rendez-vous en touriste ou en chasseur de miraculeux dans la cité mariale, et vous serez rebutés par les magasins et leur bibeloterie.

Vous deviendrez les spectateurs incrédules et moqueurs d’une foule bigote qui s’amasse devant une grotte et des basiliques à l’esthétique discutable.

La clef pour découvrir Lourdes est d’y venir en accompagnant des malades.

Alors, le sanctuaire s’enchante : Lourdes devient un endroit où le participant se découvre membre d’un peuple en marche.

Un peuple, où chacun – à commencer par la personne invalide ou malade – est citoyen de plein droit. Car telle est bien la magie de Lourdes : le malade y est naturellement considéré comme un humain « debout ».

Il n’y a pas des valides actifs et des invalides passifs, mais bien des pèlerins qui viennent à la grotte, remplis de joies et de misères, de blessures et de richesses, pour repartir réconfortés. »
Tous, bien sûr, ne sont pas croyants.

Et lorsqu’on demande aux agnostiques ou aux athées ce qu’ils viennent chercher à Lourdes, ils répondent qu’ils « viennent respirer, une semaine durant, un air d’authentique humanité ».

L’authentique humanité ! Celle qui compte aussi sur ses fragiles, ses cabossés, ses malades, ses ratés, ses « bas de plafond », pour composer un tout.

Parce que comme il y a le jour et la nuit, il y a l’utile et l’inutile, ce qu’on compte et ce qui compte. Les deux versants d’une même pièce, la vie, où il est bien présomptueux de croire que l’on sera toujours dans le même camp : celui des valides, des forts ou des gagnants.

Alors aujourd’hui, je fais le pari suivant : en 2050, les moins de 150 de QI serviront toujours à quelque chose d’essentiel : rappeler aux autres que nous ne sommes jamais que des passagers sur cette terre, tous frères en humanité.

Santé !

PS. N’hésitez pas à commenter cette lettre, je serais très intéressé de savoir ce que vous en pensez.

Sources :
[1] Site LinkedIn :Culte de la performance : un risque sous-estimé
[2] Site Wikipédia : Laurent Alexandre
[3] L'Avenir de la vie, Ed. Seghers, 1981
[4]Site Doctissimo : Un Français sur quatre sous psychotropes !
[5] Siegfried Kasper and Angelika Dienel. Multicenter, open-label, exploratory clinical trial with Rhodiola rosea extract in patients suffering from burnout symptoms. Neuropsychiatr Dis Treat. 2017; 13: 889–898. Published online 2017 Mar 22. doi: 10.2147/NDT.S120113
[6] Site La Libre :N'allez pas à Lourdes en spectateurs moqueurs d'une foule bigote (CHRONIQUE)

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Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.  

PureSanté est un service d'information gratuit de SNI Editions.
SNI Éditions, CS 70074, 59963 Croix Cedex, FRANCE

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 4 EmptyVen 12 Jan 2018 - 21:59

Après le scandale du lait contaminé lactalis
http://www.lemonde.fr/sante/article/2018/01/12/ce-qu-il-faut-retenir-de-l-affaire-du-lait-contamine-lactalis_5241102_1651302.html

j'avais envie de vous redonner quelques liens
Like a Star @ heaven https://www.bastamag.net/Les-nouveaux-seigneurs-de-l


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Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 4 3441752433 https://fr.wikipedia.org/wiki/Lactalis

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Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 4 4125590547 https://fr.wikipedia.org/wiki/Danone

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 4 EmptySam 13 Jan 2018 - 18:45

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source http://www.linternaute.com/bricolage/magazine/1402893-les-aliments-que-vous-ne-devez-surtout-pas-mettre-au-frigo/

Miel
Pommes de terre
Oranges
Chocolat
Oeufs
Ananas
Tomates
Pain
Ail
Fraises
Bananes
Patates douce
Noix et noisettes
Oignons
Basilic
Cornichons
Mangues
Pommes
Pâte à tartiner
Moutarde
Café
Parmesan
Confiture
Charcuteries
Sauces pimentées
Courgettes
Avocats
Pastèques et melons
Pêches
Baies
Huiles végétales
Concombres

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 4 EmptyLun 12 Fév 2018 - 19:10

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source http://www.sante-corps-esprit.com/vrai-secret-de-sante-centenaires/#respond
Le vrai secret de santé des centenaires
8 juin 2016


Et si l'amour était le plus PUISSANT des médicaments

Saviez-vous qu’une certaine habitude de vie, en apparence inoffensive, est aussi nuisible pour votre santé que de fumer 15 cigarettes par jour ?

Son importance est souvent sous-estimée, notamment par rapport à ces quatre piliers fondamentaux de la santé :
1. Une bonne alimentation, riche en légumes et pauvre en sucres rapides ;

2. Une activité physique régulière, qui stimule votre cœur et maintient votre masse musculaire ;

3. Une gestion efficace de votre stress, avec un sommeil réparateur ;

4. Une protection contre les poisons de la vie moderne (pesticides, perturbateurs endocriniens, médicaments toxiques etc.)

Bien sûr, si vous suivez ces 4 règles, vous diminuez drastiquement le risque d’être touché par la maladie et la dégénérescence liée à l’âge.

Mais ces efforts peuvent être réduits à néant si vous négligez le 5ème pilier de la santé et de la longévité.

Pour vous le faire découvrir, je vous invite à un petit voyage dans les « zones bleues », ces fascinantes régions du monde où l’on compte le plus de centenaires.

L’île mystérieuse où les hommes vivent aussi longtemps que les femmes
Notre parcours commence par la Sardaigne centrale. Ici, dans les villages de montagne, la longévité des habitants est impressionnante, comparable à celles des habitants d’Icarie en Grèce, l’autre île des centenaires de la Méditerranée.

Mais le plus frappant, c’est que cette région de Sardaigne est l’un des seuls endroits au monde où les hommes vivent quasiment aussi vieux que les femmes ! On compte 10 fois plus d’hommes de plus de 100 ans qu’ailleurs.

Pourquoi ? L’explication la plus vraisemblable risque de vous étonner : parce que ces hommes ont des relations particulièrement riches et étroites avec autrui.

Partout ailleurs dans le monde, on observe que les femmes, comparé aux hommes, ont des contacts beaucoup plus fréquents avec les membres de leurs familles, leurs amies ou leur voisinage. Et c’est sans doute ce qui explique en partie pourquoi elles vivent plus longtemps.

Car dans les villages sardes, où les hommes vivent si vieux, ils ont des relations humaines tout aussi intenses que les femmes.

Quand la chercheuse Susan Pinker s’est rendue sur place pour connaître le secret de leur longévité, elle s’est heurtée à un petit problème logistique : les centenaires qu’elle voulait interroger n’étaient jamais seuls !

Déjà, ils vivaient souvent sous le même toit que leurs enfants.

Là-bas, les maisons de retraite n’existent pas. Et pour cause : voici ce qu’a répondu une femme de 60 ans à Susan Pinker, lorsqu’elle lui a demandé si cela ne lui pesait pas trop d’héberger son oncle de 102 ans, presque sourd et un peu bourru :

« Non, non ! Vous, les Américains ne comprenez pas cela. C’est un plaisir que de m’occuper de lui. Il représente mes racines. Les seniors de ce village sont notre trésor » [1]

Et même lorsqu’ils vivent seuls, ils ne sont jamais isolés.

Prenez l’exemple d’un de ces anciens, Salvatore Pina (94 ans). Lui et ses 3 amis, âgés de 88 à 90 ans, passent presque toute la journée ensemble. Ils se voient le matin pour prendre le café. Puis l’après-midi pour jouer aux dominos. Et enfin, ils se retrouvent à nouveau le soir, pour boire le vin local, le Cannonau. [2]

On retrouve cette intense proximité sociale dans toutes les « zones bleues », à commencer par la fameuse « île des centenaires » à Okinawa (Japon).

D’Okinawa à Abkazhan, une même solidarité humaine
A Okinawa aussi, les liens familiaux sont primordiaux, et les personnes âgées sont respectées et honorées.

Mais là-bas, la vie sociale est aussi enrichie par une institution typique, le « moai ». C’est une sorte de « club » dans lequel on est inscrit pour toute la vie, dès le plus jeune âge.

Les membres se rencontrent chaque semaine pour être ensemble, rigoler, chanter ou partager le thé. L’objectif, à l’origine, était de régler des problèmes pratiques de la vie en communauté. Mais rapidement, les « moai » sont devenus des familles étendues, dans lesquelles chaque membre sait qu’il pourra s’appuyer sur les autres en cas de difficulté.

Le chercheur Dan Buettner mentionne le cas de deux femmes qui faisaient partie du même « moai » depuis 98 ans. A 102 ans, elles continuent à se voir, à boire du saké. Il leur arrive de se disputer, comme un vieux couple, mais elles savent qu’à la moindre difficulté, elles pourront compter l’une sur l’autre.

Le « yuimaru », la solidarité, est une valeur clé à Okinawa. Lorsque vous construisez une maison, tout le village est là pour vous apporter de l’aide. Chacun sait qu’il peut compter sur son voisin s’il a besoin d’un coup de main ou s’il tombe malade.

Un bel exemple est cette femme âgée qui tenait une petite boutique familiale. Lorsque son mari est mort et qu’elle n’avait plus grand chose à vendre, les habitants du quartier continuaient à passer la voir, pour faire quelques achats et surtout lui tenir compagnie.

On retrouve la même convivialité et solidarité dans toutes les « zones bleues » où vivent le plus de centenaires. Dans la république d’Abkazhie, dans le Caucase, on trouve souvent 3 ou 4 générations sous le même toit. La vieillesse est perçue comme source de respect et de sagesse, et non comme un fardeau. Même chose à Vilcabamba, au Pérou.

Et quand on regarde ce qui se passe dans nos pays occidentaux, on s’aperçoit que la richesse des relations sociales y est aussi un facteur clé de santé et de longévité.

Les relations humaines, le vrai secret de la longévité
C’est notamment la conclusion de l’extraordinaire « étude d’Harvard », commencée en 1938 et encore poursuivie aujourd’hui.

Depuis près de 80 ans, des chercheurs ont observé minutieusement le parcours de vie de centaines d’Américains. Sur les 724 du départ, 60 sont encore en vie.

Chaque année, ces hommes sont interrogés en détail sur leurs habitudes de vie. Les chercheurs ont aussi accès à leurs dossiers médicaux, leurs analyses sanguines. Ils savent à peu près tout de leur vie, depuis leur adolescence avant la seconde guerre mondiale !

Ils ont pu analyser les habitudes de vie protectrices : celles qui permettent de vieillir en bonne santé… et celles qui menaient à la maladie ou la mort prématurée.

Sans surprise, les chercheurs ont observé que l’alcoolisme, le tabac et l’absence d’activité physique étaient délétères pour la santé.

Mais lorsque le directeur actuel, le Dr Waldinger, a cherché à synthétiser les innombrables enseignements de cette étude, il a eu cette phrase :

« La conclusion la plus nette que nous pouvons tirer de cette étude de 75 ans est celle-ci : de bonnes relations nous maintiennent heureux et en bonne santé. C’est tout. » [3]

La qualité compte au moins autant que la quantité
S’il est aussi affirmatif, c’est que les données qu’il a recueillies vont toutes dans le même sens.

Les hommes qui étaient davantage liés socialement à leur famille, à leurs amis et à leur voisinage étaient plus heureux et vivaient plus longtemps que les autres. Avoir un cercle élargi de relations sociales est bénéfique, alors que l’isolement tue.

Mais la quantité ne fait pas tout. Les chercheurs ont aussi constaté qu’il était aussi primordial d’avoir dans sa vie une ou plusieurs personnes très proches, sur qui vous savez que vous pouvez compter.

De fait, on peut se sentir seul et isolé affectivement au milieu d’une foule… voire au sein de son propre couple. Dans l’étude d’Harvard, par exemple, les mariages très conflictuels avaient des conséquences désastreuses pour la santé mentale et la longévité des conjoints.

En revanche, il apparaît clairement que les mariages stables sont l’un des meilleurs gardiens de la santé qui existe. Plus la relation qui unissait les conjoints était étroite, moins ils subissaient de maladies chroniques, de maladies mentales ou de déclin cognitif.

Cela ne veut pas dire qu’une bonne relation de couple doit être un long fleuve tranquille. Selon le Dr Waldinger, les disputes n’avaient pas d’impact majeur sur la santé, du moment que les époux sentaient qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre en cas de difficulté.

Sceptique ? Une rafale d’études qui le confirment
Depuis l’étude d’Harvard, l’impact des relations sociales sur la santé suscite la passion des scientifiques.

En 2010, les chercheurs de l’Université de Birmingham ont étudié statistiquement le mode de vie de 309 000 britanniques. Ils ont découvert que ceux qui avaient de fortes attaches familiales et amicales avaient presque deux fois moins de chance de mourir prématurément que les personnes isolées.[4]

Avoir de bonnes relations humaines était nettement plus protecteur que de faire de l’activité physique ou de ne pas être en hypertension.

Plus étonnant encore : d’après cette étude, être isolé était plus délétère pour la santé que de fumer 15 cigarettes par jour !

Bien sûr, il n’est pas toujours facile de démêler les causes et les effets. Etre heureux et en bonne santé facilite les relations avec les autres, alors que la maladie peut conduire mécaniquement à se couper d’autrui.

Mais les recherches récentes sont unanimes à conclure qu’il y a bien un lien direct de cause à effet entre l’isolement et la santé :

– En 2014, des psychologues de l’Université de Michigan ont découvert que les personnes ayant peu de relations humaines avaient plus de risques de faire une crise cardiaque que celles qui sont bien entourées ; [5]

– En 2015, une revue d’étude a montré que l’isolement social augmentait le risque de mortalité de 30 %, un chiffre comparable aux autres grands facteurs connus de mortalité ; [6]

– En 2016, des chercheurs de l’Université de Caroline du Nord ont montré que les personnes bien entourées avaient une meilleure tension artérielle que les autres, ainsi qu’un niveau moins élevé d’inflammation.

Une dernière étude américaine a montré que les personnes âgées isolées souffrent deux fois plus de déclin cognitif que celles qui ont des liens étroits avec leur famille, leurs amis et leur voisinage. [7]

La puissance thérapeutique des relations humaines ne fait plus de doute. Ce qui reste à comprendre, c’est la façon dont cette magie opère.

Mais d’où vient ce prodige ?
Une des raisons de cet effet thérapeutique n’a rien de mystérieux : lorsque vous êtes entouré, vous avez tout simplement plus tendance à faire attention à vous, à votre alimentation et à votre activité physique.

Ma tante de 88 ans vit seule et a perdu la vue il y a quelques années. Les jours où personne ne vient la voir, elle se nourrit à peine… alors qu’elle mange de bon cœur lorsqu’elle est entourée.

Mais l’isolement impacte aussi directement le fonctionnement même de nos cellules.

Subir un déficit affectif a les mêmes effets sur l’organisme qu’un stress chronique : notre tension est plus élevée, nos hormones sont aux aguets, notre cœur est sur le qui-vive… toutes choses qui épuisent nos cellules et nous rendent plus vulnérables aux maladies chroniques.

A l’inverse, lorsque nous sommes aimés et entourés, nos fonctions physiologiques sont harmonisées… et notre santé est protégée.

Le seul fait de prendre quelqu’un dans ses bras déclenche les hormones d’ocytocine et de vasopressine qui réduisent le stress, la douleur et favorisent la guérison des cellules.

Des chercheurs de l’Université de Californie vont plus loin encore. Ils pensent que les contacts sociaux ont un effet direct sur nos gènes, et en particulier ceux qui régulent notre système immunitaire… et combattent le cancer. [8]

Et le fait est que, parmi des femmes touchées par un cancer du sein, celles qui ont un réseau social actif et de nombreuses interactions avec autrui ont quatre fois plus de chances de survivre que les femmes les moins entourées. [9]

Alors quelle que soit la raison exacte de ce petit prodige, ce qui compte, c’est de s’y mettre !

Et si l’on faisait des efforts ?
Le problème est qu’il est plus facile de mettre des brocolis dans son assiette que d’entretenir des relations riches et agréables avec sa famille, ses amis et son voisinage.

C’est un travail de toute une vie, qui ne s’arrête jamais. Et il est vrai que ce qui est facile et inné pour certaines personnes est beaucoup plus compliqué pour ceux qui sont moins à l’aise socialement.

Mais la vérité, dans ce domaine comme dans d’autres, c’est qu’avoir de bonnes relations demande d’abord des efforts, tout simplement.

Et il serait temps d’attacher au moins autant d’importance à ces efforts-là qu’à ceux visant à arrêter de fumer ou se mettre au jogging.

Voici quelques pistes pour élargir votre cercle social. Vous les connaissez aussi bien de moi, mais une piqûre de rappel ne fait pas de mal :
– Rejoignez ou créez un groupe autour d’une même passion. Que ce soit pour faire de la randonnée, jouer aux cartes ou faire de la photo, essayez d’imiter les anciens d’Okinawa en vous créant votre « moai » bien soudé.

– Essayez des activités qui vous feront rencontrer de nouvelles personnes. Si vous vous mettez à des activités bénéfiques comme le yoga, la danse ou le tai chi, vous ferez même d’une pierre deux coups pour votre santé !

– Résistez à l’envie de dire « non » aux invitations : on a toujours une bonne raison de rester tranquillement chez soi, mais cela vaut la peine de faire l’effort de sortir de son petit confort !

– N’hésitez pas à participer à une activité associative d’aide aux autres. Non seulement vous y rencontrerez d’autres personnes, mais le simple fait de « donner » de son temps pour d’autres a des effets bénéfiques pour la santé.

– Essayez d’enrichir votre relation avec les personnes que vous croisez régulièrement (voisins, commerçants, etc.). Apprenez à mieux les connaître.

– Passez du temps avec les membres de votre famille. Organisez des repas ou des sorties pour les rassembler. Contactez ceux avec qui vous n’avez pas parlé depuis des années. Faites la paix, oubliez les vieilles rancunes.

– Ne laissez pas vos amis s’éloigner. Montrez-leur qu’ils peuvent compter sur vous. Et n’hésitez pas à montrer vos points de vulnérabilité ou à partager vos secrets : c’est une des clés pour cimenter une relation de confiance réciproque.

Et bien sûr, si vous êtes en couple, prenez le plus grand soin de votre relation. Efforcez-vous de faire davantage de choses ensemble au quotidien (marcher, manger, parler, etc.). Essayez de nouvelles activités à deux. Et ne passez pas une seule journée sans contact physique affectueux.

Le (regretté) Dr David Servan-Schreiber le résumait à sa façon :
« Ce qui importe, c’est le sentiment de pouvoir être soi, complètement, avec quelqu’un d’autre. De pouvoir se montrer faible et vulnérable autant que fort et radieux. De pouvoir rire mais aussi pleurer. De se sentir compris dans ses émotions. De se savoir utile et important pour quelqu’un. Et d’avoir un minimum de contact physique chaleureux. D’être aimé, tout simplement. » [10]

Le paradis, c’est les autres.

Bonne santé,

Xavier Bazin

sources
[1] Susan Pinker, The Village Effect, Atlantic Book, 2015

[2] Want great longevity and health ? It takes a village by Dan Buettner, The Wall Street Journal

[3] Qu’est ce qui fait une vie réussie ? Leçons de la plus longue étude sur le bonheur, par Robert Waldinger. Conférence TED à visionner sur ce lien.

[4] Social relationships and mortality risk : a meta analytic review by Julianne Holt-Lunstad et al. PLOS Medicine

[5] Perceived neighbourhood social cohesion and myocardial infarction, Eric S Kim, Armani M Hawes, Jacqui Smith, J Epidemiol Community Health, 2014

[6] Loneliness and Social Isolation as Risk Factors for Mortality, Julianne Holt-Lunstad et al., Sage Journals

[7] Effects of Social Integration on Preserving Memory Function in a Nationally Representative US Elderly Population, Karen A. Ertel et al. Am J Public Health. 2008 July;

[8] Social regulation of gene expression in human leukocytes, Steve W Cole et it, Genone Biology 2007

[9] Social networks, social support, and survival after breast cancer diagnosis, Kroenke CH et al. J Clin Oncol. 2006 Mar

[10] L’amour médecin, David Servan-Schreiber – Psychologies Magazine – Mai 2002

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 4 EmptyJeu 26 Avr 2018 - 10:25

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source http://www.reponsesbio.com/2018/04/25/phenomenes-de-vie-vus-prisme-qi/
Les phénomènes de la Vie vus par le prisme du Qi
25 avril 2018


La tradition et la médecine chinoises nous fascinent et nous rebutent à la fois.
Pourtant, si on prend la peine de s’en approcher avec des mots simples du vocabulaire d’aujourd’hui, elles peuvent nous apprendre beaucoup sur nous-mêmes et les phénomènes de la Vie.


Une continuité obstinée dans la recherche
Depuis près de trois millénaires, en Chine, des sages, qualifiés de savants, se sont penchés sur les origines profondes de la vie et en ont étudié les diverses manifestations.

Ils ne disposaient ni d’un matériel technologique sophistiqué, ni de formules mathématiques complexes, ni d’un langage spécialisé, éléments actuellement nécessaires pour qualifier une recherche de « scientifique ».

Leur empirisme, que certains leur reprochent, consistait à utiliser toutes les ressources de leur esprit, de leur imagination, de leurs sens, afin d’étudier les phénomènes de la nature et rechercher leurs éventuelles inter-relations.

Ils notaient ensuite, scrupuleusement, le résultat de ces observations de toute une vie, transmettant celles-ci à leurs successeurs qui, à leur tour, employaient les mêmes moyens.

Cette continuité, parfois effrayante, permet d’affirmer que ces recherches se sont, pour certaines d’entre elles, prolongées jusqu’à nos jours bien que remontant à la nuit des temps.

Seules résistaient à la transmission sur plusieurs dizaines de siècles les constatations et hypothèses maintes et maintes fois vérifiées sur le terrain.

Le reste se dissolvait peu à peu dans le temps et l’espace.

L’immense majorité de ces sages refusèrent toujours de dépendre d’un quelconque pouvoir économique ou politique, évitant ainsi les pressions qui influent, on s’en doute bien, sur l’orientation des recherches ainsi que sur les résultats.

Pourtant, si on se réfère aux excellents ouvrages de Joseph Needham, Sciences and civilisation in China, ainsi qu’à celui, plus accessible, de Robert K.G. Temple, Quand la Chine nous précédait – 3000 ans de découvertes et d’inventions chinoises, on comprend assez rapidement que cet « empirisme chinois » n’est pas sans résultat.

Que ces sages aient pu découvrir, entre mille autres choses :
→ la circulation du sang,

 → le rythme circadien du corps,

 → l’endocrinologie,

 → les maladies carentielles,

 → l’usage des hormones,

 → l’immunologie,

 → les taches et le vent solaires…

pour ne pas parler :
→ de la boussole,

 → de la poudre à canon,

 → du sismographe,

 → de l’imprimerie…

devrait amener un peu plus d’humilité dans la critique, soi-disant rationnelle, de ce système empirique de recherche.

La conclusion de Needham, à l’une de ses conférences à l’Université de Cambridge, ne laisse aucun doute à ce sujet :

« L’Orient et l’Occident peuvent, à mon avis, se comprendre et se pénétrer, sauf, peut-être, dans le mode strictement religieux.

« Certaines civilisations orientales nous dépassent souvent de loin et en profondeur.

« La chimie actuelle reprend de nombreux procédés aux alchimies chinoises et indiennes ; la physique actuelle, et particulièrement l’astrophysique, parvient aux conclusions des Taoïstes ; les théories de Freud forment un simple chapitre de certains yogas ; Bergson se retrouve dans l’ancienne théorie des Bhâkti ; nos psychistes découvrent, enfin, une science cultivée dans toute l’Asie.

« Nos novateurs vont de l’externe sensible à l’interne métaphysique.

« Les sages orientaux se flattent, au contraire, de posséder des principes tellement certains que leurs conséquences aboutissent nécessairement à un contrôle exact des faits physico-chimiques, psychiques ou intellectuels.

« C’est, par contre, dans le seul domaine strictement utilitaire, donc économique, que l’Europe peut encore apprendre quelque chose à l’Asie. »

C’est dans ce contexte qu’il convient d’étudier avec attention les connaissances subtiles qui nous ont été léguées par ces sages et qui appartiennent désormais au patrimoine universel.

Malheureusement, celles-ci se limitent trop souvent à des cercles restreints qui ne font pas toujours l’effort de les rendre compréhensibles, donc utilisables, à tout un chacun.

Il est vrai que la traduction des termes chinois n’est pas toujours aisée et qu’un dépoussiérage ne ferait pas de mal.

La terminologie le plus souvent utilisée en Occident date généralement de la fin du XVIIIème siècle et est à très forte connotation littéraire.

Il doit être possible de l’adapter au langage de notre époque.

Malgré tout, il convient de conserver le terme chinois afin de ne pas risquer de détourner le sens originel de la proposition.

Ce terme chinois correspond, ou peu s’en faut, à la dénomination latine accolée au nom français des plantes médicinales, par exemple, et évite, ainsi, une éventuelle confusion.

La Vie, une manifestation de l’énergie
Dans la conception taoïste de l’étude des phénomènes liés aux manifestations de la vie, conception reprise depuis lors en médecine chinoise classique (énergétique, acupuncture, pharmacopée, diététique et diétothérapie, exercices psycho-somatiques ou psycho-spirituels), existe une force originelle présente dans chaque chose et dans tout être.

Cette énergie originelle, le Yuan-qi (ou Yuen Chi), représente la réminiscence du souffle primordial qui, lors de la création, fut à l’origine de l’univers et de la formation de celui-ci.

Suivant cette tradition millénaire, il s’agit d’une énergie absolue, de nature indifférenciée et ne se manifestant que par sa simple présence immanente.

C’est, en quelque sorte, un « Potentiel Vital Naturel » demeurant à l’état le plus subtil.

Pour les Taoïstes, c’est la potentialité suprême, non encore manifestée mais déjà présente du Dao (ou Tao).

Il est à remarquer que, pour de nombreux pères Jésuites ayant étudié cette théorie lors de leur séjour en Chine, de 1601 à 1742, ce principe ne comportait aucune contradiction avec la Foi catholique.

Seuls les termes chinois de Dao et de Yuanqi, traduits habituellement par « Voie ultime » et « Souffle originel », leur posaient un problème.

Ils proposèrent donc de traduire Dao par « Dieu » et Yuanqi par « Souffle divin ».

Cela fut accepté par le Vatican, par décision du Pape Innocent X, en 1645.

Suite à une fort longue querelle interne entre Jésuites et Dominicains, ces derniers obtinrent, en 1742, la Bulle « Ex Illa Die » qui interdit, de nouveau, toute référence au système chinois.

Cette dernière décision sera remise en cause et, le 8 décembre 1939, le Vatican donnera de nouveau raison à la thèse des Jésuites en affirmant que cette conception n’est pas incompatible avec la Foie catholique.

Cette prise de position, passée sous silence à cause des événements secouant le monde de l’époque, mérite parfois d’être rappelée.

Ce « Souffle Primordial » ou originel, le Yuanqi, se rattache donc, dans la terminologie chinoise, au « Ciel antérieur » (Xian Tian – avant la création du Ciel), situation où Energie/Temps et Matière/Espace sont encore indifférenciés au sein d’un flux immense.

Sous l’influence du mouvement du Dao, certains diraient de sa « Suprême Volonté », ce flux immense (Taisu) fut à l’origine de deux forces différenciées mais complémentaires, Yin/Yang.

Le Yin, la réceptivité, correspondait à la concentration-rétractation, le Yang, la créativité, à l’expansion-extension.

Le Yin permit la formation de la matière, imagée par la Terre (Di), le Yang celle de l’énergie manifestée, imagée par le Ciel (Tian).

Ce stade de différenciation est alors considéré comme appartenant au « Ciel postérieur » (Hou Tian après la formation du Ciel).

Dans ce principe d’évolution, deux nouvelles énergies différenciées sont donc présentes : l’énergie du Ciel, le Yang originel, énergie nommée Shen Qi (« Souffle Spirituel »), et l’énergie de la Terre, le Yin originel, énergie nommée Jing Qi (« Souffle essentiel »).

Shen Qi et Jing Qi permettent une différenciation entre énergie et matière sur le plan terrestre.

Lorsque le Souffle primordial, ou originel, Yuanqi, rencontre une chose ou un être en état de potentiel de vie, il se transforme peu à peu, se polarise, au fur et à mesure de la manifestation de vie, sous l’influence de Shen-qi et de Jing-qi, progresse.

La rencontre et l’évolution entre la matière et ce Souffle Primordial provoque alors l’évolution de la matière et la différentiation du Souffle Primordial en de multiples manifestations d’énergie.

Ces différentiations mutiples, pourtant originaires du même souffle initial, sont, suivant cette théorie, à l’origine de la génétique et impliquent que, naturellement, un grain de blé produira un épi de blé et qu’une femme donnera naissance à un enfant humain normalement constitué.

Des mutations involontaires, ou volontaires, de cette énergie originelle peuvent, néanmoins, modifier ce processus normal, provoquant ainsi des mutations ou des malformations.

L’énergie ancestrale Zong Qi
Le souffle originel (Yuanqi) est donc présent, lors de la conception, à la réunion de l’ovule et du spermatozoïde.

Il permet, toujours suivant cette hypothèse taoïste considérée comme fondamentale en médecine chinoise classique, la réunion harmonieuse entre l’Esprit, conscience propre à l’individu (Shen Qi), et l’Essence, principe essentiel ou activité biologique (Jing Qi).

Cette réunion produit alors le Zong Qi, ou « Energie Ancestrale », spécifique à l’individu (Ren).

Cette « Energie ancestrale », que l’on peut qualifier, dans un langage plus actuel, de « Potentiel Originel Vital », est donc attachée à un individu, puisqu’elle est chargée de toute une hérédité, proche et lointaine, mémoire génétique léguée par les deux parents et leurs ancêtres.

Mais, et cela est important, elle est également universelle dans son principe puisqu’elle contient, en quelque sorte, la mémoire de l’univers (Yuanqi) depuis sa création.

Cette hypothèse empirique a été récemment vérifiée scientifiquement, puisqu’il a été prouvé que des éléments constitutifs des cellules du corps humain sont âgés de plusieurs milliards d’années.

Cela implique simplement le fait que chaque individu (textuellement : « qui ne peut être divisé ») est différent dans sa manifestation, mais semblable à tous les autres dans le principe.

Cette conception de l’Unité/Multiplicité, donc de la relativité, fut développée dans la philosophie du Dao depuis plus de deux mille ans.

Un potentiel à préserver
Si l’énergie originelle (Yuanqi) demeure intangible, le Potentiel Vital Originel (Zong Qi), nourri en partie par la respiration, l’alimentation, la vie relationnelle, décroît peu à peu au cours de l’existence, provoquant le phénomène du vieillissement.

Ce dernier peut être retardé, dans une certaine mesure, par diverses méthodes et thérapies, mais demeure inéluctable.

Lorsque ce Potentiel Vital Originel est épuisé, l’Energie Originelle quitte le corps (Xing), provoquant la séparation de l’Esprit (Shen) et de l’Essence (Jing).

Le corps (Xing = la forme) retourne nourrir la Terre (Di), tandis que l’Energie Originelle s’élève dans le Ciel (Tian), demeurant disponible pour un autre processus de vie.

Suivant cette même théorie taoïste, une autre particularité de ce Potentiel Vital Originel, ou « Energie Ancestrale » (Zong Qi), est de transmettre à l’individu, par le biais de l’Essence (Jing), une mémoire subtile qui lui est propre et qui, dans certaines circonstances, peut provoquer des états conscients ou inconscients de réminiscences proches ou très lointaines (sensation de mémoire de faits déjà vécus, de lieux déjà connus).

Cette « mémoire subtile » influe, bien évidemment, sur le comportement de l’individu, qu’il en soit conscient ou non, et implique, également, des réactions psychiques et énergétiques qui lui sont propres et qui conditionnent sa santé en fonction des circonstances rencontrées.

Cette « mémoire subtile » influe sur les « entités psychiques viscérales » mises en évidence en énergétique chinoise et en acupuncture traditionnelle.

Le Potentiel Originel Vital n’est malheureusement pas identique en quantité et en qualité chez tous les individus.

L’Energie léguée par les parents peut, en effet, être défaillante ou restreinte.

De même, une perturbation importante du Jing Qi ou du Shen Qi, donc une perturbation de l’énergie tellurique ou de l’énergie cosmique (taches ou éruptions solaires), peuvent, lors de la conception, affaiblir ce potentiel.

Les conditions de la gestation, de l’accouchement, de la nutrition pendant la prime enfance, favorables ou non, influent également sur ce potentiel.

Mieux vaut disposer, à la naissance, d’un fort Potentiel Vital Originel, mais convient-il encore, par la suite, de savoir l’entretenir et l’économiser.

Par constatation millénaire, il a été remarqué que la plupart de ceux qui disposent, par chance, de ce fort potentiel initial, n’en tiennent pas compte et finissent souvent par l’épuiser avant ceux qui, sachant la faiblesse, font en sorte de mieux le gérer et de l’économiser.

C’est simplement pour cette raison que les sages chinois, pour ne citer qu’eux, ont mis au point, depuis fort longtemps, diverses méthodes permettant de « travailler » sur ce « Capital de Vie » : exercices psychosomatiques et psycho-spirituels comme le Taiji Quan, les Qi Gong, les massages, l’acupuncture, la diététique et la diétothérapie, la phytothérapie, et conseillaient une hygiène de vie basée sur l’harmonie avec la nature.

Il est, en effet, facile de comprendre qu’un bon joueur, muni de cartes fort moyennes, prend souvent l’avantage sur un mauvais joueur doté d’un jeu excellent.

Ce Potentiel Vital Originel, ou « Energie Ancestrale », de l’homme correspond donc aux racines les plus profondes de la vie de l’individu, de ses parents et de ses ancêtres, mais aussi de celles de l’univers tout entier.

Il implique, tant une mémoire individuelle que collective, liées, toutes deux, à une mémoire universelle omniprésente dans toutes choses et tous êtres.

Dans une certaine mesure, la conception de l’homéopathie concernant les dilutions infinitésimales, influant sur la « mémoire de l’eau » et agissant sur les principes les plus subtils du fonctionnement du corps et de l’esprit humain, n’est en aucun cas contradictoire avec une conception élargie de la médecine chinoise et de la pensée taoïste qui fut à son origine.

Georges Charles

Sur Le Même Sujet (voir dossiers sur le lien en début de message)
Le dispositif Wai Qi, pour mobiliser l’énergie vitale
Les cinq éléments dans la médecine chinoise
De merveilleuses petites pilules chinoises
Le shiitake
L’énergétique alimentaire
La relance énergétique du printemps
Le Qi Gong selon Georges Charles
Un remède naturel à large spectre

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 4 EmptyJeu 26 Avr 2018 - 11:18

source https://www.sante-corps-esprit.com/arnaques-aliments-industriels/#respond
Vérifiez vite votre frigo et vos placards !
28 décembre 2016


Aujourd’hui, on va rigoler un peu.

Je vais vous parler des combines hallucinantes des industriels de « l’alimentaire » pour nous faire avaler de la m…. (au sens propre, parfois, vous allez voir !!).

Bon, d’accord, vous allez rire jaune. Mais heureusement, ce sont des produits que vous devriez de toute façon ne jamais consommer !

80 % des produits alimentaires de votre supermarché sont faits à partir de plantes bourrées de pesticides… à partir d’animaux élevés dans des conditions exécrables… et sont ensuite trafiqués dans tous les sens, avec l’ajout d’additifs chimiques potentiellement dangereux.

Et ça… c’est quand « tout va bien » !

Dans un livre explosif, intitulé Mais vous êtes fou d’avaler ça, un ingénieur qui a travaillé des années dans l’industrie agro-alimentaire fait des révélations stupéfiantes sur l’envers du décor…. Et ce qu’il y a réellement dans votre assiette.

Vous avez le cœur bien accroché ? Alors c’est parti :

Des crottes de rat dans votre paprika !
Et ça commence fort. Voici l’une des affaires les plus choquantes racontée par cet ingénieur :

« On a un problème, m’annonça mon boss d’une mine déconfite un matin à mon arrivée au bureau. On s’est fait enfler par un Indien sur un lot de piment »

100 tonnes de piment qui ont été mal stockés. Les rats et les souris s’en sont données à cœur joie. En plus de quelques cadavres de rongeurs desséchés, on a retrouvé des poils et des crottes un peu partout, une véritable catastrophe.

La marchandise est pleine de crottes de rat. Et maintenant on a 100 tonnes de cette merde sur les bras. »

Là, vous vous dites sans doute qu’ils n’ont pas d’autre choix que de tout détruire, n’est-ce pas ?

Mais non, pas du tout : ce serait très mal connaître l’industrie agro-alimentaire !

« Tu crois qu’on te paie pour baisser les bras au moindre problème, me dit mon boss. Il me faut une solution. Hors de question de jeter 80 000 euros de came »

Et que croyez-vous qu’il arriva ? Ils ont fini par trouver une « solution ».

D’abord, ils ont renommé la chose. « Crotte de rat », cela ne fait pas bonne impression sur une liste d’ingrédients. Ils l’ont donc appelé officiellement « matière étrangère ».

Et ça tombe bien, car les industriels ont droit à 0,5 % de « matière étrangère » dans les produits comme le piment !

Ensuite, ils ont fait subir au piment un « traitement thermique » de choc, pour tuer les bactéries dangereuses. Mieux vaut éviter l’empoisonnement d’un client, ce ne serait pas bon pour l’image de marque de l’entreprise.

Puis, ils ont broyé le tout, le plus fin possible… pour que personne ne puisse faire la différence à l’œil nu entre les minuscules particules de crottes ou de poils et la poudre de paprika.

Et enfin, ils ont mélangé tout cela à d’autre lots « propres » pour que, en cas de contrôle, la fameuse « matière étrangère » ne dépasse pas les 0,5 %.

Et le tour est joué ! Avec cette terrible conclusion :

« J’aimerais vous dire que cette opération de « nettoyage » est un cas isolé, mais il nous est arrivé à de très nombreuses reprises de recevoir des lots d’épices de Turquie ou d’Egypte contenant des fientes d’oiseaux, du poivre d’Inde ou de Chine avec ces mêmes crottes de rat et de souris, des mégots de cigarettes et divers déchets. »

Cela vous étonne ? Alors vous n’êtes pas au bout de vos surprises :

Du miel fabriqué en usine… sans la moindre abeille !
Ces dernières années, plusieurs enquêtes ont montré que 10 à 30 % des pots de miel commercialisés sont gravement trafiqués.

La plupart viennent de Chine… et il se trouve que notre ingénieur connaît sur le bout des doigts les « techniques » chinoises :

« Au début, ils ont commencé à couper le miel avec un peu d’eau. Le miel étant un antibiotique naturel, il peut contenir jusqu’à 18 % d’eau sans s’altérer.

Mais certains, trop gourmands, ont eu la main lourde sur le robinet et des lots de miel ont commencé à fermenter lors du transport. La solution a été d’ajouter une bonne dose d’antibiotiques de synthèse. »

Heureusement, ce pot aux roses a été découvert, et le miel chinois a été banni d’Europe en 2002.

Mais cela n’a pas duré longtemps. Dès 2004, les importations de miel ont repris, avec de nouveaux « tours de magie » :

« Nos amis chinois ont alors ajouté discrètement des « sucres exogènes ». Ils ont commencé par ajouter le sucre industriel le moins cher, du sirop de glucose liquide.»

Mais pour ne pas se faire « attraper » en cas de contrôle, il leur fallait garder la proportion naturelle de fructose et de glucose dans le miel (40 % contre 30 %). Ils ont donc ajouté du fructose liquide de céréales.

Et bientôt, le miel n’a plus rien eu de naturel : « il n’était en réalité qu’un assemblage artificiel de sirops de glucose et de fructose industriels, coloré avec du caramel, le tout subtilement aromatisé ».

Problème : comme il n’y avait plus un gramme de vrai miel… les analyses ont révélé que ces miels ne contenaient pas de pollen.

Qu’à cela ne tienne : les Chinois ont alors décidé d’ajouter un peu de pollen à leur mélange de sucres et d’arômes artificiels… Et on trouve ce « miel » aujourd’hui dans nos supermarchés :

« Aujourd’hui, certaines sociétés chinoises, mais pas seulement, fabriquent un « miel » comme n’importe quel produit industriel. C’est pratiquement indétectable si la fraude et faite intelligemment, c’est-à-dire en respectant les ratios glucose/fructose naturels, en ajoutant la bonne dose du bon pollen, le bon colorant et le bon arôme.

Ce n’est pas 10 % de la fraude, mais bien davantage en réalité, croyez-moi ».

Il faut dire que, pour un industriel, le miel chinois a tout pour plaire : grosses quantités, petits prix… et une production stable, qui ne dépend ni de la météo… ni même des abeilles, dont le nombre se réduit d’ailleurs comme peau de chagrin en Chine.

Ah, et au cas où vous vous diriez qu’il suffit d’éviter le miel chinois, sachez qu’il n’est jamais mentionné tel quel ! Il se cache sous des termes vagues comme « hors Union européenne ».

Faites bien attention, donc, au miel que vous mettez dans votre thé. Et à propos de thé :

Des thés bourrés de pesticides… y compris du thé bio !
Comme le raconte notre ingénieur, même le thé bio industriel peut être frelaté :

« On a un problème avec le thé bio au citron, m’annonça mon boss. On a retrouvé de l’imazalil, du thiabendazole, du pyriméthanil et du carbendazime dans les derniers lots fabriqués.

On a 50 000 boîtes de sachets qui posent problème (…) Ils ne peuvent pas tomber du ciel ces pesticides !»

Non, pas du ciel… Après enquête, ils ont découvert que ces pesticides venaient des arômes de citron ajoutés au thé.

La raison est simple : les arômes naturels sont produits avec des méthodes qui concentrent les molécules aromatiques… mais qui concentrent aussi les polluants !

Résultat : « des citrons conventionnels ont de grandes chances de donner un extrait de citron parfaitement « naturel » mais pourri en pesticides, fongicides et autres molécules de traitement des cultures ».

Évidemment, notre industriel s’est bien gardé de jeter ces 50 000 boîtes de thé bio remplis de pesticides. Il les a écoulées, « comme si ce rien n’était ».

Attention : ce n’est pas une raison d’éviter le thé bio, car le thé conventionnel est bien pire !

Voyez plutôt cette autre histoire hallucinante, qui commence au bureau :

« – Tu n’as pas l’air dans ton assiette, Dany ? Un truc qui cloche ?

– C’est à cause des pesticides. J’ai 300 tonnes de thé vert de Chine en stock et c’est pourri en pesticides, des doses à tuer un cheval.

– Et alors ? C’est pas nouveau, dis-je, surpris qu’il s’inquiète pour si peu. On a toujours trouvé plein de pesticides dans les thés chinois, largement au-dessus des normes en général, tout le monde le sait et personne n’a jamais rien trouvé à redire.»

Sauf que cette fois, c’est différent.

Car c’est la brigade de détection des fraudes elle-même qui a découvert cette surdose de pesticides.  « Si on doit détruire 300 tonnes de came, je vais me faire lourder », s’inquiétait donc Dany.

Mais, à la surprise générale, Dany apprendra quelques jours plus tard que les Fraudes l’autorisent finalement à mettre ce thé toxique sur le marché !

« J’ai reçu un coup de téléphone de l’inspecteur hier soir qui m’a dit qu’on pouvait y aller… mais qu’ils ne feraient pas d’écrit. Il ne veut pas nous autoriser officiellement à vendre un produit hors normes, mais ils fermeront les yeux. »

Par quelle magie ? Notre ingénieur l’apprendra de la bouche même de l’inspecteur qui a pris cette décision ahurissante :

« Sur le ton de la confidence, il me dit que tous les importateurs de thé vert de Chine avaient été contrôlés en France et partout ailleurs en Europe, et que, bien entendu, le niveau de pesticides était trop élevé chez tout le monde.

L’information était remontée aux plus hautes instances des Etats et il avait été décidé qu’il était urgent… de ne rien faire. Surtout ne pas fâcher la Chine, pour qu’elle continue à nous acheter quelques avions et ne bloque pas le vin français, les voitures allemandes, ou l’edam de Hollande à ses frontières. »

Voilà une bonne raison de boire du thé bio… sans arôme ajouté… et sans miel industriel !

Mais aussi d’éviter autant que possible les aliments « transformés » ou « cuisinés »… Car vous ne pouvez jamais savoir ce qu’ils contiennent réellement !

Comment ils vous refourguent des champignons… bleu vif !
Un beau matin, notre ingénieur doit trouver une solution pour écouler des champignons de Paris surgelés, venus de Chine.

C’est un vrai défi, car il se trouve que ces champignons sont… bleus vif !

Personne n’accepterait donc de les acheter comme cela, surtout qu’on ne sait pas s’ils sont dangereux. C’est d’ailleurs la principale inquiétude de notre ingénieur :

« – On ne sait pas quel produit a donné cette couleur, fis-je remarquer.

– Qu’est-ce que ça peut foutre ? s’exclama mon boss, comme si je venais de dire une grossièreté. Je ne te demande pas de les bouffer ces champignons, juste de les vendre !

– Mais, si c’était dangereux ?

– Regarde les analyses dans le dossier, elles sont parfaites.

– Oui, j’ai bien vu, mais ce ne sont que des analyses de routine, personne n’a vraiment recherché ce qui clochait, insistai-je.

– Et alors ? S’il y a un problème, ce sera pour le fabricant et l’importateur. On n’est qu’un simple intermédiaire. Je me fous de tes états d’âme, je te demande simplement un moyen pour faire disparaître cette coloration afin qu’on puisse les vendre.»

Notre ingénieur se gratte alors la tête. Ce que lui demande son patron est d’autant plus difficile qu’il n’est pas possible de les cuire. La raison ? « Les Chinois ont gavé les champignons de flotte. Si on les fait frire, ils vont se ratatiner et on va trop perdre en poids ».

C’est lors qu’il a une idée de génie : pourquoi ne pas les enrober à froid, avec une espèce de panure ? Triomphe de son patron :

« Comme ça, on ne verra plus du tout la couleur et on garde toute l’eau à l’intérieur, commenta mon boss avec un léger rictus trahissant une profonde joie intérieure. »

Le marché était conclu le lendemain. Et évidemment, cette habile « manip » n’a pas manqué d’être réutilisée par la suite :

« J’ai croisé assez régulièrement des lots de champignons qui avaient tourné à la suite d’une panne de compresseur frigorifique, étaient oxydés, plus marron que blancs, voire totalement noircis. C’est également arrivé avec d’autres légumes, chou-fleur, brocolis ou poivrons, par exemple. Dans ce cas, l’enrobage à froid reste la meilleure solution que nous avons trouvée. »

Le livre de Christophe Brusset est truffé d’histoires de ce type… à ne plus jamais vous faire remettre les pieds dans un supermarché.

En voici deux derniers exemples, pour la route :

Yaourt Frankenstein, confiture de fraises sans fraise…
Pour faire baisser le coût de production du yaourt, une solution fréquente est d’y ajouter de l’eau, de la gélatine et des amidons modifiés… puis d’appeler ça « préparation laitière ».

Le seul problème est que si l’on met trop d’eau, le produit se conserve moins bien. Heureusement, l’industrie a une solution : elle rajoute des sulfites !

Les sulfites ont l’avantage d’être antifongiques et anti-levures…. Mais peuvent rendre malade ceux qui y sont allergiques ou intolérants !

Autre exemple : vous voyez les confitures de fraise qu’on vous sert dans certains hôtels au petit-déjeuner, dans de petites coupelles en plastiques ?

Bon, eh bien elles ne contiennent pas la moindre fraise :

« La recette : sirop de fructose et de glucose (avec la même proportion qu’on retrouve dans le fruit, en cas d’analyse), eau, jus concentré de fruits rouges (pour la couleur), petites graines de fraise dont se débarrassent les fabricants de jus (pour faire authentique), pectine.»

Je pourrais multiplier les exemples, mais le plus important est de prendre conscience de l’incroyable danger venant de l’accumulation de tous les ingrédients toxiques.

Après avoir parlé des jambons roses bourrés d’additifs, notre ingénieur explique :

« Imaginez la dose d’additifs qu’ingurgite le consommateur de mon croque-monsieur s’il l’accompagne d’un verre de soda light (acide citrique, sulfate de magnésium, lactate de calcium, chlorure de calcium, sorbate de potassium, gomme d’acacia, esters glycériques de résine de bois, acésulfame) de carottes râpées d’une marque française qui fleure bon le terroir (acide citrique, disulfite de potassium, gomme de guar, gomme xanthane, gomme tara, sorbate de potassium) et d’un yaourt aux fruits à la marque d’un distributeur (amidon modifié, pectine, citrate de sodium, sorbate de potassium).»

Et le pire, c’est que les pièges ne viennent pas que des supermarchés.

La plupart des boulangers ajoutent du gluten sec à la fabrication de leur pain, ainsi que des « améliorants » pour qu’il soit toujours plus brillant et gonflé.

Les vendeurs de glace vous proposent presque toujours des produits bourrés de colorants et additifs toxiques … et gonflés avec 50 % d’air !

Et ainsi de suite…

Que faire dans cette jungle alimentaire ??
C’est la jungle, il n’y a pas d’autre mot.

Tout récemment, on a retrouvé des métaux lourds dans les pots pour bébé. On a aussi réalisé que certains emballages alimentaires donnent le cancer. [1]

Et n’oublions pas que les supermarchés sont également remplis d’aliments pleins de sucre, à éviter de toute façon, même s’ils sont « bio » et « naturels » : galettes de riz soufflé, gâteaux industriels, céréales sucrées du petit-déjeuner, etc.

C’est bien simple : nous sommes cernés par la malbouffe !!!

Heureusement, il existe une solution, et elle est très simple. En fait, tout se résume à un choix entre le temps et l’argent.

Si vous avez le temps : n’achetez que des produits entiers (fruits, légumes, etc.) et cuisinez !

Faites-vous-même votre pain, votre houmous, vos soupes, vos glaces, vos bouillons etc. Privilégiez évidemment la production locale et « raisonnée », bio si possible.

Cela prend évidemment beaucoup plus de temps de tout faire soi-même, mais quel plaisir de faire soi-même de bons petits plats et de les déguster ! Tout en préservant son portefeuille !

Si vous n’avez pas la chance d’avoir le temps, alors vous n’avez pas le choix : vous devez dépenser plus d’argent pour vous nourrir correctement. Et économiser sur d’autres dépenses.

C’est ennuyeux, je sais, mais il n’y a pas de miracle : si les produits alimentaires sont aussi bon marché aujourd’hui, c’est qu’ils sont fabriqués dans des conditions invraisemblables.

Voici donc quelques règles simples à respecter si vous achetez des produits industriels :

Fuyez les premiers prix, c’est généralement ce qu’on fait de pire. Évitez les promotions étonnantes, car les bonnes affaires dans l’alimentaire n’existent pas. Et si vous avez à choisir entre une grande marque et une marque « distributeur » (Carrefour, etc.), choisissez la grande marque, elle sera toujours de meilleure qualité ;
Vérifiez bien la liste d’ingrédients : elle doit être aussi courte que possible et avec le moins d’additifs (colorants, conservateurs, aluminium, etc..) ;
Privilégiez le bio, évidemment. Le bio « industriel » n’est pas toujours parfait, mais c’est tout de même une excellente garantie pour éviter les produits chimiques. Et il y a des produits bourrés d’additifs, comme les bouillons, qu’il est hors de question d’acheter non bio.
N’achetez jamais de poudres et purées, car les industriels peuvent facilement masquer les « défauts » des aliments utilisés au départ. Choisissez donc votre poivre en grain plutôt qu’en poudre, des pommes entières plutôt qu’en compote. Et votre paprika en poudre, achetez le bio !
Surveillez les origines en choisissant le local et le national en priorité. Mais attention aux « faux amis » : les « Cèpes de Bordeaux » sont une espèce, pas une origine géographique… et peuvent donc venir directement de Chine !
Peut-être saviez-vous déjà tout cela, vous qui vous intéressez de près à la santé.

Mais pensons également aux autres, à ceux qui ne sont pas aussi bien informés. Si vous avez une minute et que vous avez trouvé cette lettre instructive, n’hésitez pas à la transférer et à la partager autant que possible.

Car c’est par nos choix, par nos décisions individuelles que nous réussirons à lutter contre l’omniprésence de la malbouffe.

À mon avis, tant qu’il y aura des gens prêts à avaler de la « m… » à moindre prix, il y aura toujours des industriels pour la fabriquer.

Mais si nous changeons nos habitudes, si nous sommes prêts à dépenser un peu plus de temps et d’argent pour privilégier les petits producteurs locaux ou les produits bio de qualité, tout peut changer !

Je compte sur vous et vous souhaite une…

Bonne santé !

Xavier Bazin

Sources
[1] Emballages alimentaires : faites le bon choix. Marie-Céline Jacquier. La Nutrition. Avril 2016

***************************************


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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 4 EmptySam 5 Mai 2018 - 11:10

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source https://www.sante-corps-esprit.com/aliments-sains/#respond
Méfiez-vous de ces 5 aliments « bons pour la santé »
8 décembre 2016


Antoine C., un ami de longue date, m’invite à dîner. J’arrive chez lui et, à peine assis, il m’offre des galettes de riz soufflé bio en me disant : « je les ai achetées en pensant à toi ! ».

J’ai failli en tomber de ma chaise.

Il avait beau lire mes lettres et s’intéresser à la nutrition, il croyait dur comme fer que c’était un produit « sain »…

…alors que c’est un très mauvais aliment pour la santé ! (Son indice glycémique atteint un niveau record de 85, ce qui veut dire qu’il fait grimper en flèche votre sucre sanguin.)

C’est ce qui m’a décidé à vous faire la liste des aliments soi-disant « sains » dont il faut absolument se méfier.

C’est très sérieux. Comme le montre l’histoire de Richard Gelfond, c’est même parfois une question de vie ou de mort.

À l’hôpital parce qu’il voulait manger sainement !
Richard Gelfond est l’actuel PDG de la société IMAX (les écrans géants de cinéma).

Sportif, il a toujours connu une santé de fer. Mais au début des années 2010, il est frappé par d’étranges symptômes.

Son sens de l’équilibre commence à faire des siennes. Et son état s’aggrave progressivement… jusqu’à ce qu’il ne puisse plus traverser la rue sans aide extérieure !

Son médecin lui fait faire tous les tests habituels… mais ne trouve rien d’anormal. Il en consulte alors un deuxième, qui s’avoue tout aussi impuissant. Puis un troisième, puis un quatrième… Les meilleurs médecins du pays ! Sans résultat.

Finalement, il finit par tenir une piste : une analyse poussée révèle un taux anormal de mercure dans son sang, 12 fois supérieur aux normes ! Or le mercure est un poison, classé par l’OMS comme l’une des 10 substances les plus toxiques au monde, notamment pour le cerveau.

Et d’où venait tout ce mercure ? La réponse risque de vous surprendre : il venait des sushis qu’il avalait tous les jours depuis des années !

Eh oui : soucieux d’éviter la malbouffe (hamburgers, pizzas, chips), Richard Gelfond croyait faire le plus grand bien à sa santé en avalant tous les jours ce plat japonais à base de poisson cru et de riz blanc.

Or contrairement à ce que l’on croit souvent, les sushis sont tout sauf « sains ». Au Japon, c’est d’ailleurs un plat de fête qui se consomme une fois par mois, et certainement pas tous les jours !

De fait, c’est un plat très salé, qui manque cruellement de légumes, et qui est trop riche en sucres rapides (ceux du riz blanc).

Mais, étonnamment, c’est surtout le poisson qui peut poser problème.

En théorie, le poisson est un aliment merveilleux, avec ses protéines maigres, ses minéraux et ses oméga-3. Sauf que… la réalité d’aujourd’hui est que nos océans et nos mers sont incroyablement pollués (je l’ai expliqué en détail dans ma lettre sur le poisson).

Du coup, selon l’endroit où ils sont pêchés, les poissons gras (comme le saumon) peuvent concentrer un nombre hallucinant de produits chimiques (PCB, pesticides, médicaments).

Pire : tous les poissons contiennent des quantités non négligeables de mercure. Les prédateurs, comme le thon et l’espadon, peuvent même en concentrer des doses effrayantes !

Et voilà comment Richard Gelfond s’est empoisonné à petit feu, alors qu’il croyait optimiser sa santé. Aujourd’hui, il va beaucoup mieux, mais il n’a toujours pas récupéré toutes ses facultés… et sans doute ne pourra-t-il jamais courir à nouveau.

Voilà une bonne raison de mieux s’informer sur ce que vous mangez !

En dehors des sushis, voici donc les 5 principaux aliments « sains » dont vous devez vous méfiez :

1. Les produits industriels « sans gluten »
C’est un piège dans lequel on tombe facilement : puisque le gluten est une protéine que l’on gagne à éviter, les produits sans gluten doivent être bons pour la santé, n’est-ce pas ?

Eh bien non, pas du tout : de la malbouffe sans gluten reste de la malbouffe !

Or 95 % des produits industriels sans gluten, même « bio », sont catastrophiques sur le plan nutritionnel.

Ils comportent généralement des doses faramineuses de farine de de riz, d’amidon de maïs, de fécules de pomme de terre ou encore de sirop de glucose… bref, que des ingrédients qui font exploser votre taux de sucre dans le sang, avec tous les risques associés : prise de poids, diabète, vieillissement accéléré, etc.

Et je ne vous parle pas des conservateurs, épaississants et autres produits chimiques dont sont remplis la plupart des produits industriels avec ou sans gluten.

Mon conseil : manger sans gluten est une excellente chose, surtout si l’on souffre de troubles intestinaux ou de maladies auto-immunes. Mais il faut privilégier les vrais aliments (légumes, fruits, viande, poisson, noix, etc.), non transformés par l’industrie agro-alimentaire.

Si vous achetez des produits industriels sans gluten, il est capital de bien lire la liste des ingrédients. Personnellement, les seuls produits de ce genre qu’il m’arrive d’acheter sont :
Des biscuits apéritifs bio composés d’amande, blanc d’œufs et légumes grillés : que des aliments très recommandables, et un niveau de sucre total acceptable (17 g pour 100 g) ;
Des pains au levain naturel de sarrasin (bio), composés principalement de farine de sarrasin.

2. Les huiles de tournesol, de maïs et de pépin de raisin (même bio !)
Dans les années 1970, les autorités de santé ont fait une erreur inexcusable. Elles ont demandé à tout le monde d’arrêter le beurre et de le remplacer par des huiles végétales comme l’huile de tournesol. C’est « meilleur pour votre cœur », vous disait-on à l’époque.

Du coup, trop de gens s’imaginent encore aujourd’hui qu’il s’agit de produits « sains » à privilégier. Or c’est le contraire qui est vrai : l’huile de tournesol est à éviter à tout prix.

La raison est simple : elle contient une proportion catastrophique d’acides gras omega-6, qui sont pro-inflammatoires et provoquent de l’obésité, du diabète et  des maladies du cœur [1] lorsqu’ils sont consommés en excès !

Un seul chiffre devrait vous en convaincre : on sait aujourd’hui que le ratio omega-6 / oméga-3 idéal pour la santé est de 3 pour 1. Or l’huile de tournesol a un ratio de 71 pour 1, l’huile de maïs de 57 pour 1… et l’huile de pépin de raisin, très à la mode, de 72 pour 1 !

Mon conseil : Fuyez ces huiles industrielles déséquilibrées en oméga-6, ainsi que les margarines qui en contiennent. Mais ne mettez pas toutes les huiles végétales dans le même sac !

Plusieurs d’entre elles font au contraire partie des aliments les plus bénéfiques au monde pour votre santé. C’est le cas de l’huile d’olive (bourrée de précieux anti-oxydants) et de l’huile de colza, riche en oméga-3 : régalez-vous-en de 3 cuillères à soupe par jour, sans la moindre culpabilité !

3. Les jus de fruit (même 100 % fruit)
Je préfère vous rassurer tout de suite : si vous aimez vous presser une orange chaque matin, ou si vous ajoutez un ou deux petits fruits dans vos jus de légumes, il est inutile de changer vos habitudes.

Mais vous devez tout de même savoir qu’un grand verre de jus d’orange le matin n’a rien de « bon pour la santé ».

Le pire, évidemment, ce sont les jus avec du sucre ajouté. Les chercheurs de l’Université Harvard ont établi que les boissons sucrées (sodas et jus de fruits sucrés) sont responsables de 133 000 décès par diabète, 44 000 décès par maladie cardio-vasculaire et 6 000 décès par cancer. [2]

Mais même les jus « 100 % fruit » ne sont pas l’idéal.

D’abord parce que les jus empêchent de vous rendre compte de la quantité de sucre que vous ingurgitez : saviez-vous qu’un seul verre de jus d’orange contient le sucre de deux oranges ?

Mais surtout parce que le sucre des jus est beaucoup plus « rapide » que celui des fruits entiers.

Lorsque vous mangez votre fruit entier, les fibres qu’il contient ont l’avantage de « ralentir » le passage du sucre dans le sang. À l’inverse, lorsque vous buvez le jus du fruit, sans les fibres, votre sucre sanguin augmente brutalement, ce qui fatigue votre pancréas et peut causer toutes sortes de dommages cellulaires à long terme.

Mon conseil : N’hésitez pas à manger des fruits entiers mais évitez les jus, qui ne sont trop souvent que du « sucre liquide ». Votre boisson privilégiée doit toujours être l’eau, toute simple ou en tisane.

Si vous aimez les jus, régalez-vous de jus de légumes, beaucoup moins sucrés. Pour tout vous dire, je prépare chaque matin à mon épouse et moi-même un grand jus composé de concombre, courgette, carotte, fenouil, avocat, et gingembre… un délice, et une pluie de vitamines !

4. Les produits laitiers « allégés en graisse »
Si vous lisez de longue date les recommandations du Professeur Joyeux, vous savez pourquoi vous devez vous méfier du lait :

Il cause des dégâts digestifs et dégrade l’état de votre flore intestinale si, comme 41 % de la population française, vous êtes intolérant au lactose ;
Contrairement à ce que l’industrie laitière essaie de vous faire croire depuis 50 ans, le lait ne renforce absolument pas la solidité de vos os ; [3]
Les hormones bovines contenues dans le lait de vache (œstrogène, progestérone et insuline) sont utiles à la santé du veau, mais problématiques pour votre organisme ;
Quant aux facteurs de croissance (IGF-1) du lait de vache, ils sont soupçonnés de nourrir les cellules cancéreuses – et de fait, les gros consommateurs de lait ont plus de risque de contracter un cancer de la prostate. [4]
Bref, les produits laitiers ne sont vraiment pas « nos amis pour la vie ».

Mais je voudrais vous alerter plus spécifiquement sur le problème du lait « industriel », que l’on trouve en supermarché.

Vous imaginez bien que les vaches productrices de ce lait ne se nourrissent pas de la bonne herbe de pâturages verdoyants. On leur donne au contraire de la farine de soja et des tourteaux (un sous-produit de l’industrie de la fabrication d’huile).

Problème : non seulement ce sont des aliments inadaptés à l’organisme des vaches… mais ils déséquilibrent le ratio omega-6 / oméga-3 du lait qu’elles produisent. Il passe à 20 pour 1 alors qu’un lait « naturel » est plutôt autour de 4 à 6 pour 1 – je vous rappelle que l’idéal est de 3 pour 1.

En plus, la « pasteurisation » du lait (cuisson à très haute température), dégrade les vitamines A, B, C et D contenues dans le lait cru, ainsi que plusieurs de ses enzymes naturelles.

Enfin, le lait « demi-écrémé » pose le même problème que tous les produits « allégés en graisse ».

L’avantage des produits gras est qu’ils permettent d’arriver à satiété rapidement. À l’inverse, lorsque vous prenez des produits « allégés », vous avez tendance à mourir de faim… et à consommer encore plus d’aliments chargés en glucides (comme le pain ou les pâtes), qui ne vous « calent » pas et font grossir !

Voilà pourquoi, d’après une étude récente, ceux qui boivent du lait entier ont nettement moins de risque de faire du diabète que ceux qui prennent du lait « allégé ». [5]

Pour la même raison, fuyez aussi les yaourts allégés en graisse : ils contiennent quasiment toujours du sucre ajouté, sans quoi ils seraient immangeables !

Mon conseil : si vous pouvez vous passer de lait, votre santé ne s’en portera que mieux. Mais si, comme ma mère, vous adorez ce breuvage, essayez de limiter les quantités…. et de trouver un producteur qui vous proposera du lait cru, issu de vaches nourries à l’herbe, sans pesticide ni antibiotique !

Quant aux yaourts, si vous en mangez, je vous recommande ceux au soja nature (donc sans sucre ajouté) et bio (pour éviter les pesticides et les additifs dangereux comme le phosphate de calcium).

5. Le pain complet
On croit souvent que le pain complet est un aliment sain, parce qu’il contient une dose correcte de fibres, de vitamines et de minéraux.

Mais on oublie souvent de dire que son indice glycémique est aussi élevé que le pain blanc (autour de 70), ce qui en fait un sucre aussi « rapide » que le sucre de table! [6]

Et ce n’est pas tout. Le pain complet a aussi d’autres défauts assez dérangeants :

Il est trop salé : avec 250 g de pain complet (l’équivalent d’une baguette), vous avez généralement la quantité maximale de sel recommandée par l’OMS (5 g/jour/personne).
À moins d’être réalisé avec des farines ancestrales (petit épeautre, etc.), il contient trop de gluten, une protéine qui peut endommager votre intestin ;
Il contient aussi trop d’acrylamide (une substance cancérigène), de pesticides (lorsqu’il n’est pas bio) et d’acide phytique (un anti-nutriment qui empêche l’absorption des minéraux essentiels comme le zinc).
Bref, voilà encore un aliment soi-disant « sain » dont il ne faut pas abuser !

Mon conseil : si vous tenez au pain à base de blé, privilégiez le pain complet bio au levain, qui limite la plupart des défauts évoqués. Mais dans l’idéal, visez plutôt les pains sans gluten, à la farine de millet ou de sarrasin.

Et vous, quels aliments « sains » conseillez-vous d’éviter ?
J’aurais pu aussi vous parler du sucre brun ou roux (aussi mauvais que le sucre blanc !), ou du sirop d’agave, bourré de fructose et donc à éviter comme la peste.

J’aurais pu aussi vous mettre en garde sur les céréales du petit-déjeuner, qui sont des bombes à sucre pour la plupart d’entre elles.

Comme vous le voyez, la liste est longue, et j’en ai sans doute oublié. N’hésitez donc surtout pas à la compléter !

D’après vous, quels sont les autres produits soi-disant « sains » dont il faut se méfier ?

Je vous invite à me répondre en commentant cet article.
https://www.sante-corps-esprit.com/aliments-sains/#respond

Merci de votre participation, et bonne santé !

Xavier Bazin

Sources
[1] Corn Oil in Treatment of Ischaemic Heart Disease, G. A. Rose, W. B. Thomson, and R. T. Williams Br Med J. 1965 Jun 12 / Effect of the Anti-Coronary Club Program on Coronary Heart Disease Risk-Factor Status, George Christakis et al. Jama / Low Fat, Low Cholesterol Diet in Secondary Prevention of Coronary Heart Disease, J. M. Woodhill et al. Advances in Experimental Medicine and Biology.

[2] Estimated Global, Regional, and National Disease Burdens Related to Sugar-Sweetened Beverage Consumption in 2010, Micha R, Singh GM et al.

[3] Calcium intake and risk of fracture: systematic review Mark J. Bolland et all. BMJ 2015

[4] Dairy intake and prostate cancer risk : results from California collaborative prostate cancer study, Raj Satkunasivam et al. The Journal of Urology

[5] Circulating Biomarkers of Dairy Fat and Risk of Incident Diabetes Mellitus US Men and Woment in Two Large Prospective Cohorts. Mohammed Y. Yacoob et all. 2016

[6] Glycemic index and glycemic load for 100+ foods. Measuring carbohydrate effects can help glucose management. Harvard Medical School. 2015

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source https://www.sante-corps-esprit.com/maladies-faut-dire-merci/#respond
Maladies : faut-il leur dire « merci » ?
22 mars 2017


J’ai toujours été un peu dérouté par les thérapeutes convaincus que toutes les maladies ont un « sens » caché.
« Dis-moi où tu as mal : je te dirai pourquoi » [1], claironne par exemple Michel Odoul.

Selon lui, si vous avez mal à la gorge, c’est que vous avez du mal à exprimer un problème psychologique :
« Les maux de la gorge sont ceux de l’expression “qu’est-ce que j’ai en travers de la gorge” ou de l’acceptation “qu’est-ce que je n’arrive pas à avaler”. Extinction de voix, angine, avaler de travers, aérophagie sont les signes de notre difficulté à exprimer ce que nous pensons ou ressentons, souvent par peur des conséquences de cette expression »

De même, si vous avez mal au genou, c’est que vous auriez du mal à « plier », à accepter un vécu particulier. Si vous vous faites une entorse à la cheville, c’est parce que vous manqueriez de « souplesse » et de « stabilité » dans vos relations avec les autres.

Ce genre de « théorie » peut aller loin, très loin.

Certains médecins sont allés jusqu’à théoriser que tous les cancers sont causés par un stress psychologique violent ou un conflit intérieur non résolu.

Leur théorie est étonnamment précise : le cancer du sein serait lié à un stress puissant dans la relation mère-enfant. Le cancer du pancréas serait causé par une colère vis-à-vis des membres de la famille, celui des os à un manque d’estime de soi, etc.

Vous comprenez pourquoi c’est un sujet plus que délicat : inflammable.

Prise au pied de la lettre, ce type de théorie peut vous pousser à abandonner tous les traitements médicaux (conventionnels ET naturels) pour ne prendre soin que de votre mental – ce qui serait une catastrophe.

Attention danger
Voilà pourquoi, avant d’aller plus loin, je me dois donc de vous donner un avertissement clair.

Même si la cause principale de nos maladies venait effectivement de notre vie intérieure, cela ne signifierait absolument pas qu’on puisse les guérir uniquement par le pouvoir de l’esprit.

Pour une raison simple : les dégâts biologiques sont parfois trop avancés pour pouvoir être guéris sans intervention médicale.

Le grand médecin et philosophe Thierry Janssen en donne un exemple très parlant, dans son livre remarquable La maladie a-t-elle un sens ? :
« Je me souviens de Nadia, une infirmière qui m’appela un jour au téléphone pour me demander mon avis à propos d’un problème de calcul urinaire qui obstruait son uretère gauche.

J’ai compris l’origine (psychologique) de mon mal, me dit-elle avec enthousiasme. Je vais donc attendre que cette pierre se dissolve. Vous êtes d’accord avec moi, n’est-ce pas docteur ?

Je lui répondis que l’obstruction de son uretère mettait son rein en danger. L’obstacle était mécanique ; il me paraissait donc logique d’utiliser des moyens mécaniques pour en venir à bout.

Elle se fâcha : Vous ne comprenez rien au mystère de la vie, cher Monsieur. La médecine que vous me proposez est grossière, obsolète, dépassée.

Deux semaines plus tard, j’appris que Nadia avait développé une infection urinaire. Son rein avait fini par s’infecter. La patiente avait dû être hospitalisée ».

Voilà ce qui peut arriver si vous prenez trop au pied de la lettre les théories des origines « psy » des maladies.

Mais une fois que je vous ai dit ça, je tiens aussi à vous dire que l’excès inverse est au moins aussi désastreux.

« Cancer : j’ai changé d’avis ! »
Tous les scientifiques sérieux reconnaissent aujourd’hui que le stress affaiblit le système immunitaire, bouleverse l’équilibre de vos hormones, accélère le vieillissement… et peut provoquer de lourds problèmes digestifs.

Le Pr. David Khayat, cancérologue et chef du plus grand service de cancérologie de France, a même reconnu la responsabilité des émotions négatives dans le cancer :
« Pendant de nombreuses années, je dois le reconnaître, j’ai été assez réfractaire à l’idée que le stress, le malheur, la tristesse puissent être à l’origine du cancer. Mais aujourd’hui, j’ai changé d’avis ».

Désormais, même les scientifiques les plus matérialistes reconnaissent que les pensées négatives peuvent nous rendre malade.

Des chercheurs ont par exemple montré que le lendemain de la perte d’un être cher, vous avez 21 fois plus de risques d’avoir une crise cardiaque. [2]

À l’inverse, on observe que les émotions positives renforcent les mécanismes réparateurs de notre organisme (souvenez-vous de ma toute première lettre, qui montrait les bienfaits du sentiment de gratitude contre l’hypertension, le stress ou la dépression !).

Ce qui reste toujours très polémique, en revanche c’est la question du sens des maladies.

Pourquoi moi ? Pourquoi cette maladie ?
Qu’on le veuille ou non, c’est un problème qui tenaille énormément de patients.

Lorsqu’il arrive un grand malheur, notre premier réflexe est de refuser d’y croire (« pas moi », « non », « c’est impossible »).

Puis, notre second mouvement, éminemment humain, est de ressentir de la colère et de l’incompréhension : « Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu ? », disait-on autrefois. « Pourquoi ? » « Pourquoi moi ? », dit-on plutôt aujourd’hui.

Tous ceux qui ont eu le terrible malheur de perdre un enfant se sont posés la question du « pourquoi » – même si leur enfant est mort dans un « banal » accident de la route.

Cette question du sens est aussi très fréquente à l’annonce d’une terrible maladie. Un patient ordinaire, Bruno, explique bien ce qu’il a ressenti :
« Quand l’annonce du cancer de la gorge est tombée, ma première réaction a été : “Pourquoi moi, pourquoi ça ?” Ce qui m’arrivait n’avait pas de sens. Or j’ai besoin de mettre du sens pour m’approprier les choses. L’hôpital ne m’apportait aucune explication cohérente, on me proposait seulement de m’immobiliser dans une machine pour subir une radiothérapie » [3]

Personnellement, je suis convaincu que cette quête de sens ne doit surtout pas être méprisée ou balayée d’un revers de main.

Car ce peut être au contraire un atout merveilleux pour guérir et mieux vivre.

Trouver le sens, d’Auschwitz au Laos
Toutes les civilisations humaines ont donné un sens « symbolique » aux évènements frappants – les intempéries, les calamités, les décès, les conflits…

C’est sans doute un besoin « impérieux » pour l’être humain – pour chacun d’entre nous.

Victor Frankl, un neuropsychiatre rescapé du camp d’Auschwitz, a montré à quel point le « sens » pouvait être précieux.

Parmi ses compagnons d’infortune, ceux qui avaient le mieux survécu étaient ceux qui avaient une vie intérieure riche, une forme de spiritualité qui leur avait permis d’échapper à l’horreur du quotidien.

« L’important n’était pas ce que nous attendions de la vie mais ce que nous apportions à la vie. Au lieu de se demander si la vie avait un sens, il fallait s’imaginer que c’était à nous de donner un sens à la vie chaque jour et chaque heure. »

La maladie, elle aussi, est une épreuve que la plupart des civilisations humaines accompagnent d’un sens symbolique.

Prenez cet exemple raconté également par Thierry Janssen :
« Je me souviens de l’histoire du jeune Taï Neua, au Laos, chez qui un médecin avait diagnostiqué une tuberculose pulmonaire. Peu convaincu par cette explication médicale, le jeune homme avait interrogé le guérisseur du village.

Ce dernier assura que le mal n’était pas dû à un microbe mais au fait que le grand-père du patient, décédé quelques mois auparavant, avait capturé son âme afin de pouvoir travailler dans les rizières célestes et s’acquitter d’une dette qu’il n’avait pas pu rembourser de son vivant.

Apaisé par les paroles du guérisseur, le jeune homme retourna auprès du médecin pour lui expliquer la « vraie raison » de son malheur. A défaut de soigner ses symptômes physiques, on peut imaginer que le fait de savoir comment, à cause de qui et pourquoi il crachait du sang fut pour ce jeune Taï Neua un grand soulagement psychologique.

Le sens de sa maladie dépassait l’intérêt pour sa propre personne ; il s’inscrivait dans la volonté de réparer le passé, de rétablir l’ordre dans la communauté et d’assurer le bon déroulement du futur. »

La croyance de Taï Neua vous paraît probablement un peu absurde.

Mais pourquoi essayer de la « démystifier », si cela peut lui apporter un apaisement de l’âme, précieux pour mieux guérir ?

Pourquoi priver les malades des formidables pouvoirs des pensées positives sur le corps, et de ses impacts bénéfiques sur sa santé ?

À partir du moment où vous ne rejetez pas la science et suivez vos traitements, pourquoi ne pas mettre « toutes les chances de votre côté » en s’ouvrant aux éventuelles « causes psychologiques » ou la symbolique de votre maladie ?

Ce peut être d’autant plus bénéfique que la maladie est le moment où jamais pour faire le point sur votre existence – et de voir ce que vous pouvez changer pour mieux vivre !

Ils remercient le ciel d’être tombés malade
Les maladies sont une occasion de changer en profondeur car elles nous donnent le temps propice à la réflexion, à la définition de vos priorités.

Là encore, des témoignages valent mieux que de longs discours. Prenez le cas de René, cadre à la retraite [4] :
« Avec le recul, je considère mon infarctus comme un cadeau de la vie. J’ai passé ma vie à me battre contre la vie. Il fallait agir, produire, créer, réaliser ; toujours plus, toujours plus vite. Deux fois par an, épuisé, je prenais des vacances. Puis je reprenais le cours infernal de mon existence, en déclarant que c’était de la folie, que j’allais y laisser ma peau, mais qu’il n’était pas possible de faire autrement. Lorsque la pression était difficile à supporter, je disais assurer ma retraite, je prétendais préparer un futur plus doux, je me promettais un repos bien mérité ; toujours plus tard. Jusqu’au jour où j’ai ressenti une horrible douleur dans la poitrine. J’ai cru mourir. Il s’en est fallu de peu. Aujourd’hui, je réalise que ma peur et mes croyances dirigeaient mon existence. Si ma santé ne m’y avait pas obligé, je n’aurais sans doute jamais adopté un autre mode de vie. Mon cœur m’a rappelé à l’ordre ».

La maladie de Sophie, par exemple, lui fait toucher du doigt un décalage entre la vie qu’elle menait et ses aspirations profondes :
« Depuis que j’ai la sclérose en plaques, j’éprouve le besoin de me ressourcer dans la nature. J’avais oublié à quel point la nature est importante pour moi. Enfant, je vivais à la campagne. J’étais heureuse. Puis je suis allé vivre à Paris. Je croyais y être heureuse. Je réalise que j’y étais simplement contente. Ce n’est pas si mal me direz-vous. Je vous répondrai que ce n’est pas assez. J’ai besoin de la nature, de sa simplicité, de sa paix, de sa violence aussi, de son équilibre, de sa beauté. J’ignore si ma maladie provient d’un « manque de nature », mais je sais que ma guérison ne sera possible que grâce à un « apport de nature ». Et même si cet apport ne me permet pas de me débarrasser définitivement de ma sclérose en plaques, au moins je me serai reconnectée à ce qui est essentiel pour moi ».

Alors n’hésitez pas à faire le point sur votre vie, à chercher le sens (sans attendre la maladie, d’ailleurs !).

Écoutez la maladie
Mon conseil, toutefois, est de ne pas forcément chercher à tout prix le sens de votre maladie dans un « manuel » ou dans une théorie « toute faite ».

Ce qui compte, c’est que le sens vous corresponde vraiment.

Guy Corneau, récemment décédé, quelques années après avoir surmonté victorieusement son cancer, l’a exprimé avec sagesse :
« Il importe de se mettre à l’écoute du sens de ce qui nous arrive, car ce sens aide à vivre. Toutefois, si vous êtes malade et cherchez le sens de ce qui vous arrive, ne vous acharnez pas pour savoir si c’est « exactement » ce que la maladie a voulu vous signifier, comme j’ai vu plusieurs personnes le faire, demeurant ainsi prisonnières d’une opération mentale. Je dirais qu’il n’est pas nécessaire que ce sens soit absolument juste ou relativement juste. L’important est d’en trouver un qui réponde à nos tripes, d’en découvrir un que nous sentons pertinent au plus profond de nous-même ».

L’avantage est de ressentir que vous êtes bien aux commandes de votre vie – et non pas malmené par des événements sur lesquels vous n’avez aucun contrôle.

C’est aussi l’occasion d’essayer de retrouver l’équilibre que votre santé réclame.

Au total, la maladie n’est pas seulement un « adversaire à abattre ». C’est aussi un messager à écouter.

Si vous aussi vous avez un témoignage en ce sens, surtout ne le gardez pas pour vous, partagez-le en commentaire de cet article.

J’attends impatiemment vos réactions, vos expériences et votre sagesse.

En attendant, je voudrais laisser les derniers mots à Thierry Janssen :
« Si nous considérons la maladie comme l’ennemi de la bonne santé, inévitablement nous nous sentons impuissants face au danger, nous nous positionnons en victimes, et nous dépensons tous nos efforts à trouver des moyens de nous défendre ou de nous battre.

En revanche, si nous acceptons l’idée que la maladie est une manifestation de la santé, automatiquement nous comprenons qu’elle n’est pas inévitable, nous sommes obligés d’assumer notre responsabilité dans les processus qui l’ont créée, et nous pouvons tenter de prévenir son apparition.

De la « maladie ennemie » à la « maladie amie ». De la « maladie à soigner » à la « maladie à écouter ». De la « maladie à subir » à la « maladie à prévenir ».»

Bonne santé,

Xavier Bazin

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Sources
[1] Michel Odoul, Dis-moi où tu as mal : Je te dirai pourquoi, Albin Michel, 2002.

[2] Risk of acute myocardial infarction after the death of a significant person in one’s life : the Determinants of Myocardial Infraction Onset Study. Mostofsky E. et all. Circulation 2012 Jan

[3] Thierry Janssen, La maladie a-t-elle un sens ? Pocket, 2010

[4] Thierry Janssen, La maladie a-t-elle un sens ? Pocket, 2010

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 4 EmptyMer 6 Juin 2018 - 15:28

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source https://www.sante-corps-esprit.com/transformer-stress-en-booster/#respond
Stress : transformez-le en… booster grâce à cette méthode
5 juillet 2017


C’est très désagréable d’être stressé.

Mais c’est surtout dangereux : le stress et l’anxiété font vieillir plus vite et mourir plus tôt que prévu. [1]

Cela provoque aussi des maladies comme le diabète, l’hypertension… et même les démences séniles !

Heureusement, il existe un nombre impressionnant de méthodes naturelles validées scientifiquement pour se protéger contre ce « tueur silencieux ».

De la nutrithérapie (vitamines B, C, magnésium [2] et probiotiques [3]) à la médecine par les plantes (passiflore, valériane, Griffonia [4]) en passant par l’aromathérapie (huile essentielle de lavande [5]), la nature nous offre quantité de remèdes précieux contre le stress.

Et il y a bien sûr toutes les approches « corps-esprit », incontournables pour retrouver la sérénité en profondeur : cohérence cardiaque, massages, yoga, qi gong, tai chi, méditation, biofeedback, EFT…

Mais je voudrais aujourd’hui vous parler d’une méthode nouvelle, révolutionnaire.

Vous n’avez pas besoin de pilule, de plante, de matériel, et encore moins de faire des exercices.

Tout se joue dans votre tête, sur le simple pouvoir de votre pensée… c’est d’une simplicité biblique !

Et en plus, cette technique a le grand avantage d’agir sur le stress le plus redoutable, celui qui vous tue à petit feu.

Car il n’y a pas un seul type de stress… il y a du « bon » et le « mauvais » stress :

Le BON : ce stress vous permet de vous dépasser !
Le bon stress, c’est celui dont la Nature nous a équipé pour faire face aux dangers du quotidien.

Quand nos ancêtres chasseurs cueilleurs se trouvaient nez à nez avec une bête féroce, c’est grâce aux effets du « stress » qu’ils parvenaient à s’en sortir vivant.

Le stress prépare votre corps à agir : soit à vous battre, soit à prendre la fuite (fight or flight).

En moins d’1/20ème de seconde, votre système nerveux « sympathique » vous rend prêt à vous battre, à courir plus vite, ou encore à mieux respirer.

L’adrénaline se met à couler à flot dans votre corps, avec tout une série de conséquences utiles :
Votre cœur bat plus vite et votre tension s’élève, pour mieux irriguer vos organes essentiels pendant l’effort intense à venir ;
Vous devenez pâle, car la circulation sanguine se concentre sur vos membres les plus vitaux : les bras, les jambes, le cerveau, les yeux et même le nez. L’objectif est que vous puissiez agir et réfléchir plus efficacement ;
Vos pupilles se dilatent, pour améliorer votre vision et votre bouche devient sèche car l’heure n’est pas à la digestion (aidée par la salive), mais à sauver votre peau.
Bref, vous mobilisez en une fraction de seconde toutes les ressources de votre corps pour vous dépasser… et rester en vie.

De nos jours, on croise moins de bêtes féroces…

…Mais le même phénomène se produit avant un discours en public, une compétition sportive, ou une rencontre amoureuse : votre corps vous prépare à donner le meilleur de vous-même.

C’est pourquoi, d’ailleurs, les grands sportifs ont besoin du « bon » stress.

Lorsqu’une grande sprinteuse est venue consulter le spécialiste Jim Afremow parce qu’elle voulait « arrêter de stresser »… celui-ci a éclaté de rire tellement cela lui paraissait incongru :
« Les athlètes doivent concevoir le stress comme quelque chose qui les aide à se préparer à la performance. Ils doivent se dire ‘’Oui, j’en ai besoin !’’ Au lieu de vouloir éviter le trac, les ‘ »papillons dans l’estomac’’, ils doivent amener ces papillons à se coordonner et à voler en formation ». [6]

Ce « bon » stress est là pour vous aider à surmonter des épreuves… y compris les plus pénibles.

Du bon stress, oui, mais à une condition
Quand vous essuyez les foudres de votre patron, la colère d’un client mécontent ou d’autres difficultés du quotidien, comme les disputes conjugales ou les conflits avec ses enfants…

… c’est encore le stress qui vous aide à mobiliser votre énergie pour affronter l’orage.

C’est lui, également, qui vous permet aussi de réagir au quart de tour en cas de danger imminent, comme lorsque vous voyez votre enfant s’approcher dangereusement de la route.

Le stress peut alors vous donner une force vertigineuse : pensez à ces deux mères qui ont réussi à soulever une Renault Clio de 1 400 kilos pour sauver un enfant. [7]

Tous ces stress ponctuels n’ont rien de mauvais si vous respectez une condition : que vous bénéficiez d’un repos bien mérité après l’événement stressant.

Si vous continuez d’être stressé après coup, par exemple pendant le repas, vous ne pourrez pas bien digérer. Je rappelle que ce n’est pas la priorité de votre corps, qui se comporte comme si vous faisiez face à un rhinocéros !

Même chose pour le côté créatif qui est en vous : il est mis en sommeil, car ce n’est pas le moment de peindre un chef d’œuvre ou de faire de l’humour.

Et c’est le même problème pour la guérison : une étude récente a montré que les blessures des patients stressés mettaient 40 % de plus de temps à guérir ! [8]

C’est logique, car votre corps stressé est focalisé sur sa capacité à combattre, et non à se réparer !

Voilà pourquoi vous risquez de dépérir si votre vie n’est qu’une succession ininterrompue de stress.

Comme le dit joliment le Dr Joe Dispenza :
« C’est comme vivre dans un pays où 98 % des ressources seraient affectées à la défense nationale, et où rien ne serait consacré aux écoles, aux bibliothèques, à la construction et à l’entretien des routes, aux systèmes de communication, etc. » [9]

C’est aussi comme si vous courriez un marathon tous les jours.

L’activité physique est comme le stress : elle est bonne à petites doses, à condition d’être suivie d’un repos suffisant.

Si vous faites trop de sport, votre corps devient affaibli, vulnérable. Vous êtes au bord de l’épuisement. Alors que si vous faite de l’activité raisonnablement, votre corps en sort renforcé, ragaillardi.

De même, à petites doses, et avec le bon repos, le stress vous rend plus fort.

Mais s’il devient trop fréquent, il vous affaiblit, parfois jusqu’au « craquage » (burn-out).

Voilà la différence classique que font les psychologues entre stress « aigüe » (ponctuel, utile) et « chronique » (permanent, dangereux).

Mais vous devez connaître également une autre forme de stress, que l’on a découvert récemment.

Lui aussi était prévu par la Nature pour nous sauver la vie… mais aujourd’hui au 21ème siècle, il fait généralement notre malheur !

La BRUTE : ce stress vous paralyse (littéralement)
Face à une bête sauvage ou un ennemi puissant, notre corps n’est pas seulement programmé pour se battre ou fuir (fight or flight).

Dans certaines conditions, notre corps a aussi prévu de se figer sur place (freeze).

Cela se produit quand votre cerveau estime que vous n’arriverez pas à vous en sortir.

Votre cerveau pense que vous n’avez aucune chance… qu’il est totalement inutile de combattre ou de fuir… et il vous prépare alors au pire.

Au lieu d’avoir la tension qui s’élève pour mieux irriguer vos organes vitaux, votre pression artérielle se réduit et vos vaisseaux se contractent… pour vous éviter de saigner trop abondamment en cas de blessure !

Plutôt que de vous donner de l’énergie pour combattre, votre corps se met en veilleuse et se prépare à « endurer les coups » en libérant des anti-douleurs (endorphines).

Cela peut aller jusqu’à l’évanouissement, qui est une stratégie de survie fréquente dans le monde animal : « faire le mort » écarte les prédateurs car ils se méfient instinctivement des cadavres (après tout, ils ne savent pas de quoi ils sont morts, peut-être d’un empoisonnement !).

Cette « stratégie » consistant à se « figer » peut d’ailleurs être encore utile de nos jours.

Récemment, un homme nommé Todd Orr a survécu à l’attaque d’un ours dans un parc national américain… parce qu’il a fait le mort ! [10]

De façon plus dramatique, la réaction de « paralysie » frappe fréquemment les femmes victimes de viol. Après coup, beaucoup s’en veulent de s’être « laisser faire », alors qu’elles n’ont tout simplement pas pu surmonter ce réflexe inné qui les a paralysées.

En dehors de ces horribles circonstances, ce type de stress n’est pas toujours mauvais lorsqu’il reste ponctuel, face à un événement grave par exemple.

En revanche, c’est bien ce stress qui cause le plus de dégâts lorsque votre imagination en fait une réalité quotidienne.

Le TUEUR : ce stress qui rend malade
Nous, les êtres humains, nous n’avons pas besoin de nous retrouver face à un danger immédiat pour ressentir du stress.

Il nous suffit d’imaginer un drame ou une épreuve pour que notre corps s’y prépare. Même si cet événement pourrait avoir lieu des jours ou des mois plus tard !

Cette anticipation du danger produit deux réactions très différentes, selon la situation… ou votre tempérament :
Soit vous estimez que vous avez la capacité d’y faire face, et votre corps se met en mode d’un défi à relever : c’est le « bon stress » qui vous prépare à fuir ou vous battre en mobilisant toutes vos ressources physiques et intellectuelles ;
Soit vous pensez que vous n’êtes pas « de taille », et votre corps se met en mode d’une menace à subir : cela ressemble au stress paralysant, qui déclenche chez vous des émotions de peur et d’anxiété.
Est-ce que cela ressemble à ce que vous ressentez ?

Si le stress a tendance à vous paralyser à l’avance, si les épreuves futures ont tendance à vous donner envie de vous cacher sous les couvertures plutôt que de les affronter…

… alors vous faites partie de la deuxième catégorie.

Si c’est le cas, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle.

La mauvaise, c’est que cela peut raccourcir votre vie en bonne santé si ce stress devient quotidien.

La bonne, c’est que vous pouvez agir de façon très simple pour l’éviter !

Votre vie est-elle un défi ou une menace ?
C’est une expérience scientifique incroyable qui nous le dit.

Des chercheurs ont rassemblé des mères qui s’occupent d’un enfant victime d’une maladie chronique – et qui subissent un énorme stress permanent, comme vous pouvez l’imaginez.

Ils ont ensuite mesuré leurs « télomères ». Les télomères, c’est le capuchon de vos chromosomes, qui révèlent votre « âge biologique réel ».

Si vos télomères sont longs, c’est que vous êtes encore jeune dans votre corps et votre tête, avec de bonnes chances de vivre vieux et en bonne santé. [11]

Si vos télomères sont « courts », vous avez plus de risques de mourir prématurément et d’être victime des maladies chroniques.

Sans surprise, les chercheurs ont trouvé que les mères qui s’occupent d’enfant malade ou handicapé ont des télomères plus courts que les autres – c’est l’effet délétère du stress chronique. [12]

Mais parmi ces mères soumises à un terrible stress, certaines avaient conservé des télomères longs : malgré le stress, elles n’avaient pas vieilli plus vite !

Quel était leur secret ?
En fait, ces mères restées en pleine santé avaient une anticipation très différente du stress.

Des chercheurs l’ont démontré en les soumettant à un stress « expérimental ».

Au moment où elles attendaient le moment stressant, dans une salle d’attente, elles percevaient le stress à venir comme un défi.

Alors que les mères qui avaient des télomères courts, signe d’un vieillissement accéléré, percevaient l’épreuve à venir comme une menace !

J’insiste sur ce point essentiel : ce n’est pas le fait de vivre un événement stressant qui pose problème.

C’est l’idée qu’elles se faisaient de l’épreuve avant de la subir qui faisait toute la différence.

Bien sûr, il n’y a jamais de réaction 100 % « pure » : notre anticipation du stress est toujours un mélange de menace et de défi.

Mais si vous avez tendance à vivre davantage le stress comme une menace que comme un « challenge », alors le stress risque de causer des dégâts !

Heureusement, il est possible de modifier votre perception du stress… dans le bon sens !

Pour réagir autrement… il suffit d’y penser !
Cela peut paraît incroyablement simple, mais il pourrait suffire de modifier la perception de votre stress pour le réorienter positivement.

Quand des chercheurs ont encouragé des étudiants à interpréter leur réaction physiologique de stress comme quelque chose qui va les aider à réussir…

… ces étudiants ont eu de meilleures notes à leur test ! [13]

Une autre étude l’a confirmé : face à un stress, ceux à qui on a demandé de penser leur stress comme « utile » sont parvenu à garder leur maîtrise : ils ressentaient moins d’anxiété ! [14]

Voici le précieux conseil d’Elisabeth Blackburn, prix Nobel de médecine, et du Dr Elisa Epel, professeur de psychiatrie :
« Pour canaliser votre stress et faire en sorte qu’il vous procure plus d’énergie positive pour gérer une situation ou réaliser une performance, dites-vous ‘C’est excitant !’ ou encore ‘Mon cœur s’emballe et mon estomac est sens dessus dessous. Super – ce sont les signes d’une belle grosse réponse au stress’.

Bien sûr, si vous vivez un stress émotionnellement épuisant comme celui des mères de notre étude, ce langage vous paraîtra sans doute trop désinvolte. Parlez-vous plus gentiment à la place. Vous pouvez vous dire : ‘Les réactions de mon corps sont en train d’essayer de m’aider. Elles servent à me permettre de me concentrer sur ce que j’ai à faire. Elles montrent que je ne m’en fiche pas’.

La réponse de défi n’est pas une attitude faussement enjouée, du style ‘chouette, je suis si content d’être stressé’. Elle revient à savoir que, malgré les difficultés rencontrées, on peut tourner le stress à son avantage. » [15]

Pourquoi ne pas essayer cette méthode, dès aujourd’hui ?

Bonne santé,

Xavier Bazin

Sources
[1] Systematic review of the association between chronic social stress and telomere length: A life course perspective, BS. Oliveira et all, Ageing Research Reviews, mars 2016

[2] A double-blind, placebo-controlled, double-centre study of the effects of an oral multivitamin-mineral combination on stress, L. Schlebusch et all, NCBI, 2000

[3] Bifidobacteria exert strain-specific effects on stress-related behavior and physiology in BALB/c mice, HM. Savignac et all, NCBI, 2014

[4] Effect of a serotonin precursor and uptake inhibitor in anxiety disorders; a double-blind comparison of 5-hydroxytryptophan, clomipramine and placebo, RS. Kahn et all, NCBI, 1987

[5] Dental patient anxiety: Possible deal with Lavender fragrance, M. Zabirunnisa et all, NCBI, 2014

[6] Dr Elisabeth Blackburn, L’effet télomère, Guy Tredaniel editeur, 2017

[7] ‘Supermothers’ and grandfather lift 1 ton Renault Clio off trapped schoolboy, Daily Mail, 2009

[8] Wound site neutrophil transcriptome in response to psychological stress in young men, S. Roy et all, NCBI, 2005

[9] Joe Dispenza, Le placebo, c’est vous, Ariane, 2015

[10] Montana man details how he survived grizzly bear attack in Facebook video, The Guardian, octobre 2016

[11] Voir L’Effet Télomère. Guy Tredaniel editeur, 2017

[12] Stress appraisals and cellular aging: A key role for anticipatory threat in the relationship between psychological stress and telomere length, A. O’Donovan et all, NCBI, 2012

[13]Turning the Knots in Your Stomach into Bows: Reappraising Arousal Improves Performance on the GRE,

[14] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24749642

[15] L’effet télomère, Guy Tredaniel editeur, 2017, page 111

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