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 Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 EmptyJeu 22 Juin 2017 - 19:40

source http://www.reponsesbio.com/2017/06/18/nouvelle-loi-visant-a-denaturer-label-bio/
Une nouvelle loi visant à dénaturer le label bio
18 juin 2017


Depuis 2007 une quantité non négligeable de molluscicides, pesticides et fongicides est autorisée dans le label bio.

Depuis 2010 la présence réglementée d’une petite quantité de pesticides et d’O.G.M. non autorisés en bio est tout de même tolérée, dans la mesure où elle est liée à des pollutions limitrophes.

Aujourd’hui un nouveau projet de loi européen qui sera voté en hâte d’ici le 30 juin 2017 par la présidente maltaise sortante du conseil de l’Europe, propose des réformes risquant de dénaturer encore davantage la certification bio.

Quels sont les enjeux ? Peut-on encore se fier au cahier des charges de la bio ? A qui cela profite-t-il vraiment ?


Non conscients de l’appropriation progressive du label bio par l’industrie agroalimentaire, beaucoup de consommateurs croient encore que manger bio les met totalement à l’abri des pesticides, additifs alimentaires et O.G.M.

Et, bien qu’il soit indéniable que cette certification offrait une barrière considérable face aux innombrables pollutions contaminant végétaux, préparations alimentaires et produits de santé, ce n’est malheureusement plus le cas depuis des années.

Voici par un exemple un document officiel recensant une douzaine d’intrants donnant lieu à des dizaines de marques autorisées par le label bio en tant que pesticides, fongicides et molluscicides, sous couvert d’être « d’origine naturelle ».http://www.reponsesbio.com/wp-content/uploads/2017/06/guide_intrants_1015.pdf

D’origine naturelle peut-être, mais évidemment pas sans danger pour la santé.

A cela vient s’ajouter la présence non volontaire de pesticides et d’O.G.M. susceptibles de se disséminer depuis un champ voisin vers des cultures bio.

Et si cette proportion n’est permise que dans la limite d’un seuil de 0,9%, cela n’en demeure pas moins un problème ayant déjà fait couler beaucoup d’encre et amenant certains, dont la rédaction de Réponses Bio, à considérer que l’éthique du label bio est en voie de disparition.

La preuve en est que de nouvelles mesures vont être votées en toute hâte par l’U.E. afin de réviser arbitrairement le cahier des charges de la bio, à l’avantage de l’économie européenne et au détriment des consommateurs.

Certes, il est difficile et contraignant de cultiver un champ bio à l’écart de parcelles non bio et d’échapper ainsi aux produits chimiques conçus pour se répandre (lire mon article sur Monsanto-Bayer)
http://www.reponsesbio.com/2017/02/26/bayer-achete-monsanto-nature-tremble/
à travers les nappes phréatiques et l’atmosphère, cependant cela n’a rien d’impossible.

Le seul problème étant que cette contrainte peut nuire à l’économie de la bio dont, selon l’Agence Bio, la valeur des achats en France pour les seuls produits alimentaires est estimée à plus de sept milliards d’euros en 2016… évidemment perçue par les gouvernements de l’U.E. comme un véritable manque à gagner.

On comprend donc mieux pourquoi commencer à y tolérer pesticides, O.G.M. et additifs alimentaires est à leurs yeux devenu indispensable pour l’essor économique de ce secteur.

Additifs alimentaires ?
Oui, bien que les additifs alimentaires ne fassent, quant à eux, pas partie des pollutions involontaires que rencontrent les agriculteurs bio, 48 additifs dont voici la liste http://www.additifs-alimentaires.net/additifs.php?v_tri=code&v_type=%25&v_bio=1
sont bien admis en bio, et la moitié d’entre eux sont considérés à raison comme très toxiques, toxiques ou douteux.

Un projet de loi abattant les derniers remparts de la bio
Ces trois dernières années, de nombreux échanges parlementaires entre les instances décisionnaires de la commission européenne ont eu lieu afin d’harmoniser les seuils de contamination autorisés dans le label bio européen.

Seuils qui ont encore été bousculés à la dernière minute par la mise sur le tapis de nouveaux compromis proposés par la présidente maltaise de l’U.E., souhaitant en profiter pour clore ce dossier avant la fin de son mandat, à savoir le 30 juin.

Visant essentiellement à élargir les critères d’acceptation des produits non bio, ce projet de loi suggère :
→ D’accepter la culture bio hors sol pour les trois pays scandinaves et les trois pays baltes de l’Union ne pouvant pas profiter du label à cause des conditions climatiques.

 → De laisser chaque Etat de l’Union fixer un seuil de contamination lui semblant acceptable, créant ainsi une disparité qui mènera vraisemblablement à de nombreuses autres incohérences avant que ces derniers soient harmonisés dans le label bio européen.

 → D’élargir le contrôle annuel des denrées bio à deux ou trois ans, signifiant une plus grande facilité de fraude pour des récoltes et produits ne répondant pas à ces critères, déjà largement revus à la baisse.

Ces trois points impliquant également que la certification bio ne soit plus liée à une expertise sur les exploitations accréditées par la bio, mais à de simples analyses, qui comme tout le monde le sait sont plus faciles à falsifier et risqueraient de généraliser des cultures hors sol ou en serre.

Le projet de loi de l’actuelle présidente de l’U.E., décidément tournée vers les bénéfices supplémentaires que pourrait générer cette filière, n’est évidemment pas pour déplaire à de nombreux lobbies agroalimentaires et enseignes d’hypermarchés tirant toujours un peu plus le cahier des charges de la bio vers le bas.

Pour tenter d’y voir plus clair, Réponses Bio a interviewé Bastien Fitoussi, responsable des Filières Biologiques Coop de France Agroalimentaire, porte-parole du signal d’alarme envoyé à la presse par une demi-douzaine d’organismes défendant l’agriculture bio française dont notamment Synabio, la FNAB, CEBIO, Agriculture et Territoires et Synadis Bio.

Ces derniers demandent au Ministre de les recevoir afin de défendre leur point de vue, exprimant un refus catégorique de revoir le cahier des charges en ces termes, qu’il considèrent comme un coup fatal à l’éthique qu’ils défendent.

Selon Monsieur Fitoussi, il y aurait actuellement seulement 10 représentants du conseil européen qui seraient en défaveur de ce nouveau projet de loi contre 16, qui se prononceraient pour.

Il insiste d’ailleurs sur le fait que les organisations françaises sont unies pour une agriculture biologique refusant ce genre de compromis.

Malheureusement, le Ministre venant de prendre ses fonctions suite aux élections présidentielles, n’aurait « pas eu le temps » d’ouvrir ce dossier, ce qui implique sans doute que cette loi déclassant la bio au rang de label sans éthique, sera bel et bien votée d’ici la fin du mois.

Prudence et discernement  
Si le label bio ne tient plus ses promesses, une fois de plus, il n’est certes pas question de tout écarter en masse, mais de redoubler de prudence avec les produits bio dont l’éthique est finalement entre les mains des cultivateurs et des entreprises proposant de nouvelles préparations.

Etre attentif à l’origine, aux traitements ou plutôt à l’absence de traitement, et rester extrêmement prudent vis à vis des additifs nocifs susceptibles d’être utilisés.

Un produit non labellisé acheté chez un producteur local pouvant parfois être plus que bio, et un produit labellisé s’avérer pratiquement aussi nocif que les autres.

Ainsi les consommateurs, à qui l’on ne donne jamais voix au chapitre, détiennent en réalité le seul véritable pouvoir déterminant le futur des cultures et des produits de consommation, le pouvoir d’achat.

Vous avez déjà fait évolué la majorité des cultures et des enjeux en apportant votre soutien au label bio, il convient à présent d’aller encore au-delà !

Jean-Baptiste Loin

Commentaires d'internautes et sujets similaires (voir les liens sur le site)
http://www.reponsesbio.com/2017/06/18/nouvelle-loi-visant-a-denaturer-label-bio/
Le label bio, c’est fini ?
Pour une certification multiple des produits bio ou une seule étiquette industrielle ?
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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 EmptyMer 28 Juin 2017 - 16:57

source source https://www.pure-sante.info/

Pesticides : nouveau scandale dans la torpeur de l’été

Chère lectrice, cher lecteur,

C’est l’été…tous les coups sont permis !

Alors que les Français ont déjà l’esprit en vacances, les lobbies industriels savent qu’il faut profiter de cette période de repos pour faire valoir leurs intérêts…en toute discrétion.

Ils ont pour cela une technique : en langage de lobbyiste, cela s’appelle « lancer un ballon d’essai ».

On lance une idée, en prétendant qu’on y « réfléchit » simplement, que « ce n’est qu’une hypothèse parmi d’autres » etc. mais en réalité l’objectif est de voir la réaction de l’opinion.

Si elle se dresse contre, si elle se révolte, alors on laisse tomber.

Mais sinon…Monsanto et les autres industriels de Big Chimie vont profiter de la torpeur de l’été pour faire passer les décisions les plus insensées, les plus révoltantes, celles qui font peser une menace sur la santé de millions de personnes !

Et c’est exactement ce qui est en train de se produire.

Une dépêche passée complètement inaperçue mentionne ainsi que le gouvernement étudie en ce moment même « un assouplissement de l'interdiction des pesticides néonicotinoïdes et des épandages aériens, dans le cadre du projet de loi dit de « simplification » [1].

Comme d’habitude, les termes techniques sont volontairement choisis pour ne pas trop éveiller trop l’attention.

Pourtant ces pesticides « néonicotinoïdes » sont largement soupçonnés de décimer les abeilles, et les députés ont déjà voté l’an dernier pour leur interdiction à compter de 2018 !

Mais…ce n’est pas grave, on va continuer quand même !!!

Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le ministre de l’agriculture en personne.

Invité sur le plateau de l’interviewer Jean-Jaques Bourdin, il a affirmé :
« Nous avons la volonté de gérer les impasses techniques. Il y a des produits estimés dangereux qui sont retirés. Mais d'autres, dont nous ne connaissons pas la dangerosité, qui n'ont pas de produits de substitution » [2] .

En français dans le texte, « gérer les impasses techniques », cela veut dire continuer à pulvériser des pesticides dont on connaît pourtant les effets absolument désastreux sur l’environnement, sur notre santé, et sur l’ensemble du vivant.

C’est de la folie complète !
C’est d’autant plus scandaleux que cela se produit au même moment où le président Macron reçoit à l’Elysée l’ancien gouverneur de Californie, l’acteur Arnold Scharzenegger, pour évoquer « leur croisade contre le changement climatique ».

Pile, je défends l’environnement.

Face, j’autorise les pesticides.

Pardon, mais ces gens-là se f…..de nous !

CE DOUBLE DISCOURS EST INACCEPTABLE.

Face aux pesticides qui tuent la planète, face au massacre du vivant, il faut un front uni, solide et permanent, pas des girouettes.

Voilà pourquoi je vous demande de signer, si ce n’est pas déjà fait, notre grande pétition contre le sabotage chimique de nos vies.

A l’heure où je vous écris, plus de 220 000 personnes ont courageusement inscrit leur nom sur la liste.

Pour montrer notre nombre et notre détermination, il est indispensable de faire monter le compteur de pétitions au maximum. Soyons un million à signer !!!

Ne nous laissons pas faire !!! MOBILISONS TOUT NOTRE ENTOURAGE.

TRANSFÉREZ CET APPEL PARTOUT AUTOUR DE VOUS.

Je signe la pétition
https://petitions.pure-sante.info/encore-plus-de-perturbateurs-endocriniens/#/

Merci de votre aide,

Gabriel Combris

Rédacteur de la lettre PureSanté

Sources :
[1] http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/06/26/97002-20170626FILWWW00016-le-gouvernement-envisagerait-d-assouplir-l-interdiction-de-pesticides.php

[2] http://www.ouest-france.fr/environnement/neonicotinoides-stephane-travert-favorable-au-retour-de-ces-pesticides-controverses-5091558


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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 EmptyJeu 20 Juil 2017 - 23:30

Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 1703200616126491714933966

source http://www.reponsesbio.com/2017/07/16/serai-grand-serai-guerisseur/
Quand je serai grand, je serai guérisseur !
16 juillet 2017


Non, ce n’est pas ce que je me disais quand j’étais enfant ; en fait c’est une réflexion relativement récente.

Mais quand je vois les miracles accomplis en quelques secondes par certains magnétiseurs, chirurgiens à mains nues, ou guérisseurs comme Joao de Deus soignant les gens, sur scène, en file indienne lors de grands rassemblements publics, j’en ai le souffle coupé.

Ne serait-il pas extraordinaire d’être en mesure d’accomplir de telles merveilles ?

Dire à un paralytique « Lève-toi et marche ! » et le voir quitter sa chaise et gambader.


Cependant une question me taraude…

Si comme on l’entend en langage des oiseaux le « Mal a Dit », c’est qu’il y a quelque chose à comprendre dans ce que le corps exprime au travers de la maladie, même si cette « compréhension » n’est pas nécessairement conscientisée.

La maladie est le plus souvent l’expression d’une erreur de pensée, d’une émotion non résolue ou d’un manque d’écoute de son être profond.

Une guérison totale devrait donc découler de la résolution du nœud mental ou émotionnel étant à l’origine du problème et ainsi permettre d’opérer une révolution intérieure complète garantissant une guérison ferme et définitive.


D’ailleurs certaines pratiques thérapeutiques sont en mesure d’aboutir ce processus simplement par la parole ou par la maîtrise des symboles.

De cette manière, le thérapeute peut amener le patient à mettre le doigt sur La faille, dont l’expression et la compréhension seront les clés de la guérison.

Une guérison durable
J’en reviens donc à ma question initiale :
Si ce rêve de devenir un guérisseur miraculeux est bien la « voie royale » de mon chemin de vie ; si de l’extérieur il semble possible de soigner une personne en la touchant 3 secondes ou en scandant une incantation… ces méthodes garantissent-elles bien une rémission à long terme et l’absence de récidive ?

En d’autres termes, peut-il y avoir une réelle guérison sans participation active et consciente du patient ?

Peut-on débarrasser quelqu’un de sa maladie sans qu’il y prenne part activement ?
C’est là un sujet de réflexion à part entière sur le système de soin actuel reposant sur la prise en charge du malade par la sécurité sociale, infantilisant et dépersonnalisant totalement notre rapport et notre responsabilité vis-à-vis d’un corps qu’il nous appartient de comprendre.

Dans ce contexte, la maladie est vue comme pure injustice, nous devenons une victime pour laquelle la société se doit d’agir en nous libérant coûte que coûte du mal.

Le mal étant ici le symptôme, sa simple disparition est considérée comme l’objectif ultime à atteindre.

Il ne restera qu’à faire disparaître les douleurs, la fièvre, les boutons ou tout signe extérieur pour considérer l’objectif comme atteint.

Dans l’incapacité de résoudre la cause du problème, on assume pleinement d’en effacer les signes extérieurs les plus dérangeants, le plus handicapants socialement.

Non pas qu’il ne soit pas utile de calmer la douleur, mais si on supprime la douleur sans essayer de soigner la cause, là il y a un problème.

Un jour, une personne victime d’une grosse douleur à la mâchoire que les médecins n’arrivaient pas à expliquer, m’a raconté qu’on lui avait proposé de lui sectionner le nerf pour résoudre le problème.

C’est un peu comme si vous aviez un système d’alarme dans votre maison et que lorsque vous êtes sorti l’alarme se met à sonner en résonnant dans tout le quartier.

Ce que la méthode allopathique nous propose dans ce cas de figure serait, en quelque sorte, d’envoyer une voiture de police sur place qui, au lieu d’inspecter votre foyer pour identifier la raison du déclenchement de l’alarme, aurait pour mission de tirer à coup de carabine sur le haut-parleur afin d’éliminer le bruit, avant d’appeler le central pour dire :
« Le calme est revenu dans le quartier, mission accomplie, nous reprenons notre ronde. »

Malheureusement les choses ne sont pas aussi simples, le corps s’avère être une machine à la fois complexe, fragile et pleine de ressources.

Une maladie assumée
La guérison, quelle que soit la méthode y menant, ne peut finalement jamais s’opérer sans le consentement du malade.

Quelqu’un qui s’est résolument programmé dans la maladie sans la volonté de s’en sortir, ira jusqu’au bout, quoi qu’on puisse dire ou faire, voire jusqu’à la mort si le mal s’avère mortel.

Il est évident que tous les malades ne sont pas engagés dans une réelle démarche de guérison, loin de là, allant de ceux ne cherchant pas de solution du tout, à ceux consultant mécaniquement un thérapeute sans réel désir de changement intérieur.

En psychanalyse on parle aussi du bénéfice secondaire de la maladie.

Bénéfice permettant à quelqu’un de se complaire dans une situation où il est considéré et pris en charge par son entourage, il préférera ainsi se maintenir dans sa condition de malade, même si on lui promet par ailleurs la guérison.

Pourquoi ?
Parce que certaines personnes se sont tellement identifiées à leur maladie que cette dernière est devenue une part de leur personnalité comme de leur statut social.

En réalité, seul un corps consentant et volontaire peut progresser sur le chemin de la santé, et ce, quelle que soit la méthode utilisée.

Le pouvoir de guérir
Plus j’avance dans cette réflexion et plus je me rends compte qu’il y a une erreur de langage dans le fait de se dire guérisseur.

En allant jusqu’au bout de cette logique on comprend que le verbe guérir ne devrait s’employer que dans sa forme pronominale.

On peut SE guérir mais on ne peut pas guérir quelqu’un d’autre.

Il est bien entendu possible de soigner une personne, mais c’est ensuite la personne qui sera à même de SE guérir dans la mesure où toutes les conditions permettant cette guérison sont réunies.

Ensuite, tout ne passe pas nécessairement par le plan conscient ; la disponibilité du corps et de l’esprit à guérir ne se traduisant pas systématiquement par une révélation mentale.

A ce stade la notion de pouvoir est primordiale car elle invite le malade à ne pas remettre son propre pouvoir de guérison entre les mains du soignant, engageant par la même occasion ce dernier à une certaine humilité vis à vis de son pouvoir d’action.

A mes yeux, donc, un thérapeute ne peut que proposer une solution sans devoir en attendre les résultats.

C’est une règle bien connue, néanmoins elle n’est pas si facile à appréhender par un praticien et tout particulièrement à ses débuts.

Le thérapeute propose et le corps dispose…

La formule est apparemment pure sagesse, à cela près que s’il n’y avait pas un minimum de doute et de volonté de mieux faire de la part du thérapeute, les méthodes de soins n’évolueraient pas !

Lorsqu’un soin ne donne pas de résultat, qui peut dire si c’est le thérapeute qui n’est pas à la hauteur ou le corps qui n’est pas disponible ?

De l’homéostasie à l’information vibratoire
A la base, le corps a toutes les capacités d’auto-guérison dont il a besoin.

L’équilibre de la santé pouvant se voir comme un élastique se tendant sous l’effet d’un choc, mais revenant invariablement à sa position initiale.

En suivant cet exemple, la maladie ne devient chronique que lorsque l’élastique s’est déformé à force de se tendre et de se détendre, ayant perdu la mémoire de son état initial.

Le soin sera alors le catalyseur permettant au corps de recouvrer sa tension ainsi que sa vibration d’origine.

La plupart des médecines s’accordent à considérer qu’il y a 3 phases dans la maladie :
→ la poussée,

 → la stagnation,

 → et la rémission.

Idéalement, il faudrait être en mesure d’identifier où en est le malade dans son processus de maladie, afin de pouvoir lui proposer un soin adapté.

Pour illustrer cela, citons les cas de rémissions de cancer passant pratiquement inaperçues parce que ces 3 phases s’étaient déroulées en toute quiétude, sans que la tumeur, qui n’entraînait pas d’effets secondaires, n’ait eu le temps d’être décelée.

Malgré cela, si le cancer est découvert alors qu’il est en phase de rémission, là où il suffirait de ne rien faire et d’attendre que la maladie se résorbe d’elle-même, le corps médical risque fort de nous entraîner dans un processus où le traitement sera plus dangereux que le symptôme lui-même, tant sur le plan physique qu’émotionnel.

D’un autre côté lorsqu’une maladie en est au stade de la « poussée », on aura beau prodiguer tous les soins de la terre, l’emballement du corps dans cette logique sera le plus fort.

Dans ce cas bien évidemment, à moins de désamorcer la cause profonde de la poussée, aucune rémission ne pourra s’opérer durablement.

Et, le plus souvent, le déclencheur de la maladie se situant sur le plan émotionnel, peut s’exprimer à peu près en ces termes :
« Un choc émotionnel brutal, conflictuel dont on ne peut pas parler et pour lequel on ne trouve pas de solution. »

Le corps n’aura pas d’autre issue que d’exprimer, et cristalliser sur le plan physique, une énergie refoulée.

C’est ce que l’on appelle en terme psychanalytique : la somatisation.

Maintenant en retournant simplement la phrase dans le sens positif, la bonne méthode pour éviter la somatisation est toute trouvée :
« Parler rapidement de ce qui nous a choqué pour trouver une solution durable. »

Si le corps est révélateur c’est parce qu’il ne ment jamais.

Certains diront même qu’il est l’expression du subconscient, si tant est qu’on s’accorde sur la définition de ce terme.

De toute manière il a une capacité d’adaptation incroyable et peut élaborer des stratégies de compensation ayant leur propre logique, même si elles ne s’avèrent pas viables à moyen ou long terme.

Mais lorsque la maladie est en phase de stagnation, le bilan des rapports de force est moins évident à établir.

La difficulté étant que l’élastique de notre exemple a la capacité d’enregistrer une situation dégradée et d’en faire sa référence, sa norme.

Il va alors être nécessaire de reprogrammer, réinformer le corps pour qu’il réapprenne à vibrer à sa fréquence originelle.

De ce point de vue il apparaît de plus en plus évident que cet équilibre, cette homéostasie du corps, soit en lien étroit avec un équilibre vibratoire et énergétique sur les plans physiques, émotionnels et mentaux.

Si le corps était semblable à une partition musicale ; le soin consisterait à trouver la fausse note et lui indiquer la bonne vibration ou au moins le chemin pour la retrouver.

La physique quantique nous invite par exemple à considérer que tout est énergie.

Car bien que l’atome soit le plus petit dénominateur commun du monde physique, il ne faut pas oublier que cet atome est essentiellement constitué de vide.

Il existe d’ailleurs une analogie donnant le vertige à ce sujet :
En admettant qu’un atome puisse être de la taille d’un stade de football, le noyau serait comparable à une tête d’épingle plantée au milieu du terrain et les électrons à des cheveux placés aux derniers rangs des gradins.

Il n’est donc évidemment pas question d’un vide inerte mais fait de cohésion, on pourrait même parler d’une information cohérente constituant l’identité d’un atome, d’une molécule, d’une cellule…

En définitif, le plus petit dénominateur commun, c’est l’information.

A la lueur de cette réflexion, il va de soi que nous sommes constitués d’un enchevêtrement d’informations du microcosme atomique au macrocosme qu’est notre propre corps, et même au-delà.

Sur le plan émotionnel, si une simple information, incorrecte ou mal interprétée, peut être à l’origine de la maladie, de la même manière une information adéquate pourrait déclencher la rémission.

Il est facile de se représenter une telle chose au sujet des paroles, des sentiments… mais en réalité toute méthode de soin énergétique a pour vocation de travailler sur un plan vibratoire dans l’intention de transmettre une information salutaire au corps, y compris sur le plan purement physique.

Qui guérit, qui ?
Alors, bien que le terme de guérisseur ne soit peut-être pas le plus juste, je pense que l’objectif consisterait à réduire à sa plus simple expression la transmission de l’information, tout en se débarrassant allègrement du superflu, des protocoles et techniques de soins pouvant devenir très accessoires.

Le but étant d’arriver à donner l’influx de l’information adéquate, peut-être par un simple toucher ou une intention, une pensée ?

Si tant est que la technique de soin soit efficace, tout l’art du thérapeute sera toujours de trouver la bonne information à prodiguer à travers sa méthode.

L’information qui, en tant que catalyseur, permettra au malade de réconcilier et de résoudre dans un même élan la cause et les conséquences de la maladie.

Olivier Coen

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 EmptyMer 9 Aoû 2017 - 22:40

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source https://www.pure-sante.info/visite-supermarche-rayon-arnaque/#respond
Visite au supermarché, rayon arnaque
Par Gabriel Combris/3 février 2017


Il existe dans les supermarchés un rayon invisible et pourtant omniprésent. C’est le rayon « arnaque ».

Arnaque sur les quantités, arnaque sur les emballages, arnaque sur la composition des produits, etc.

Je vous invite bien sûr à nous faire part des coups fourrés que vous avez repéré avec votre œil de lynx, mais comme on n’est jamais trop nombreux sur le coup, je démarre pour ma part une petite chronique sur le sujet.

Au menu aujourd’hui : quelques petites appellations bien bidon.

Les aveux d’un repenti
Les herbes de Provence, ça vous évoque quelque chose ? Hmm la bonne odeur de la garigue, Marcel Pagnol, le jeu de cartes, la sieste à l’ombre avé l’accent : « Eh, peuchère, tu la tires ou tu la pointes»…

Bon enfin, ça c’est pour la carte postale, parce que dans les rayons des grandes surfaces c’est une autre limonade! Thym du Maroc ou d’Albanie, basilic et marjolaine d’Egypte, romarin de Tunisie, voilà le menu réel des supermarchés [1]. C’est un « repenti » qui le dit,Christophe Brusset, ancien cadre de l’industrie agroalimentaire et auteur du livre « Vous êtes fous d’avaler ça ! ».

Là, vous vous dites peut-être : « Mais c’est un scandale, du vol organisé, mais que fait la police ??!!! »

Eh non !

Tout ceci est parfaitement légal, ce n’est pas l’origine, c’est la recette qui compte. Les ingrédients peuvent bien venir de n’importe où, on s’en fiche ! Pareil pour la moutarde de Dijon, le camembert ou le brie que l’Australie exporte dans le monde entier.

Et les escargots de Bourgogne, vous croyez qu’ils ont visité la basilique de Vézelay ou grimpé la roche de Solutré pour admirer la vue ? Rien du tout. Ils arrivent en camions réfrigérés de Russie, de Lituanie ou de Pologne. Et attention, eux aussi ont leurs papiers en règle : la législation européenne considère que « escargot de Bourgogne » ou « cèpes de Bordeaux » ne sont pas des indications d’origine géographique mais des désignations communes d’espèces.

Voilà comment on obtient des cèpes de Bordeaux de Chine et que tout va très bien, c’est parfaitement légal, Madame la Marquise.
La suite au prochain épisode

Qu’en penserait Ludo ?
Je me demande ce que Ludo Chardenon penserait de cette situation.

Parce que la Provence, ses herbes et ses plantes, cet herboriste en avait fait sa vie. Et quelle vie ! Si vous ne connaissez pas cet autodidacte lumineux et profondément attachant, je vous conseille de regarder cette vidéo.
http://www.ina.fr/video/RBC89000074
Je vous préviens, elle met de bonne humeur.

Des plantes de qualité, oui mais où ?
A propos de plantes, c’est LA question qui revient le plus souvent lorsqu’on consacre un article à leurs propriétés médicinales : où en trouver de bonnes ?

Le journal Plantes & Bien-Être y a récemment consacré un dossier fouillé (à découvrir ici)
https://www.santenatureinnovation.com/plantes-bien-etre/
avec la liste complète de ses herboristeries et laboratoires préférés, à Marseille, Toulouse, Perpignan, Paris, Bordeaux, Grenoble, Watrelos etc.

Mais comme souvent en la matière l’union fait la force : si vous avez des adresses de confiance pour les plantes en vrac, les huiles, les compléments, etc. n’hésitez pas à les partager en commentaire de cette lettre.

Dans tous les cas, voici les quelques règles des spécialistes de Plantes&Bien-Être pour choisir des produits de qualité :
-Optez pour des conditionnements teintés qui abritent les plantes de la lumière car elles s’oxydent facilement, ce qui dénature leurs vertus.

-La plante en vrac doit avoir du goût et une odeur au froissement. L’intensité dépend de la teneur naturelle de la plante en principes aromatiques. Une menthe poivrée aura naturellement un parfum bien plus intense qu’une mauve.

-Pour les plantes non titrées en principes actifs, veillez à ce que la date de péremption ne soit pas trop proche car l’efficacité tend à diminuer à partir d’un an après la récolte.

-Méfiez-vous des produits beaucoup moins chers que ceux de leurs concurrents. Ils peuvent cacher une quantité bien moindre, comme c’est souvent le cas pour les gélules. Petite astuce : rapportez toujours le dosage par gélules souvent entre 200 et 400mg au nombre de gélules et au prix du flacon.

-Certains laboratoires mal intentionnés extraient le principe actif pour le vendre avant de proposer le reste à des prix défiant toute concurrence. e reste est alors dénué de tout intérêt! C’est parfois le cas avec la spiruline. Trempez-la dans l’eau, si se colore en ble c’est que le pigment intéressant, la phycocyanine, est toujours présent. Sinon, c’est que le fabricant l’aura déjà vendu à quelqu’un d’autre, vous pouvez lui rendre sa camelote…

L’épidémie dont on ne parle jamais !
En Chine, 90%(!!!) des jeunes seraient myopes contre 20% en 1950. En Europe, on compte 2fois plus de myopes aujourd’hui qu’en 1970.

Alors les « facteurs génétiques », je veux bien, mais cela ne suffit pas à expliquer ce phénomène.

La myopie dépend de l’activité des yeuxtout au long de la journée [2].

Ainsi, la myopie est plus fréquente dans les pays où les enfants passent plus de temps en classe, ou à l’intérieur.

Enfermés à l’intérieur, leurs yeux sont constamment fixés sur des objets proches (comme un écran à 30cm). On observe que les enfants ont moins de myopie s’ils passent plus de temps à l’extérieur, où ils regardent au loin.

A Taïwan, des élèves ont été forcés de passer 1h20 dehors plutôt que de pouvoir rester à l’intérieur pendant les pauses à l’école. Que s’est-il passé ? Après un an, le nombre de myopies avait été divisé par 2,25 !

Une étude a comparé les enfants chinois de Sydney à ceux de Singapour. Ceux de Sydney passent en moyenne 13heures dehors par semaine. Les enfants chinois de Singapour, 3heures dehors. On recense 3% de myopes parmi les petits Chinois de Sydney contre 29% chez ceux de Singapour.

…Une excellente raison de plus d’aller se promener en famille.

Pour être quelqu’un de spécial…
…On peut suivre le conseil de Claudie : « Je suis tellement persuadée de l’importance de la gratitude que je tiens depuis quelques années un journal de reconnaissance. J’essaie de remarquer les petits (et plus grands) bonheurs, et ma perception de la vie en est changée. Je thésaurise précieusement tous ces moments bénis dans un simple cahier d’écolier et je découvre que plus je suis reconnaissante, plus je découvre de raisons d’être emplie de gratitude. En outre, j’ai constaté que, loin d’être un plaisir égoïste, cela fait tache d’huile et que les autres ressentent quelque chose de spécial lorsqu’ils nous côtoient. Par exemple, je ne compte plus le nombre de personnes qui m’adressent spontanément la parole lorsque je suis à la caisse de mon supermarché favori. Cela fait tant de bien!

Et comme disait l’autre:
« L’ouverture d’esprit, ce n’est pas une fracture du crâne ! »

Santé !

Gabriel Combris

Sources :
[1] Dolgin E. The myopia boom. Nature. 2015 Mar 19;519(7543):276-8.

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 EmptyVen 18 Aoû 2017 - 19:11

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source http://www.reponsesbio.com/
Bonjour,

A la place de votre lettre d’information habituelle, j’aimerais aujourd’hui vous demander un immense service.

Réponses Bio existe depuis plus de sept ans maintenant, et au fil des publications nous avons appris à anticiper et résoudre la plupart des problèmes techniques envisageables.

Si ce n’est, vous vous en souvenez sans doute si vous nous suivez depuis quelques années, la redoutable attaque d’une pharmacie web discount dont le fondateur recherché par Interpol s’avère être à la solde d’une gigantesque firme de produits chimiques.

Firme essayant de vendre des substances hautement dangereuses comme le viagra, qui rappelons-le tout de même ici, augmente davantage les risques de mort prématurée ou de graves séquelles que l’érection.  

Aujourd’hui encore, et c’est la raison pour laquelle je vais avoir besoin de votre aide, nous avons été attaqués par un organisme similaire tentant de vendre son poison chimique aux lecteurs de Réponses Bio.

Serait-ce lié à la teneur de nos récentes publications ?
A l’imminente ouverture d’un tout nouvel outil créé pour votre liberté de consommation et votre santé ?  

Toujours est-il que nos mesures de sécurité actuelles ont permis de mettre à l’abri absolument toutes vos données et qu’absolument aucun email frauduleux n’a été envoyé depuis le serveur de Réponses Bio.

A l’heure où vous lisez ces lignes, l’attaque est déjà endiguée et nous travaillons nuit et jour pour rétablir la teneur de tous les textes originaux présents sur le site.

Mais… il est possible que certains articles ou pages soient déstructurés ou contiennent des liens vers des produits pharmaceutiques ou chimiques.

Je vous demanderais de m’aider à retrouver ces pages en parcourant vos articles préférés sur le site de www.reponsesbio.com et en m’avertissant par email à : contact@reponsesbio.com ou en répondant simplement à ce mail, si vous rencontrez un contenu :
- portant un titre n’étant pas en relation avec le texte,
- comportant des liens douteux,
- ou quoi que ce soit de suspect.

Bien évidemment votre navigation sur tous nos sites demeure parfaitement sûre, et nos systèmes de sécurité ont été non seulement doublés mais sont également en cours de redéveloppement intégral.

Représentant un des derniers organes de presse et d’édition de santé naturelle parfaitement indépendant, nous ne pouvons pas nous laisser museler par quelques prédateurs sans vergogne.

Il est probable que mon temps soit davantage sollicité par cette lutte incessante…

Je ne serai par conséquent probablement pas en mesure de vous envoyer ma lettre d’information ce dimanche, mais je vous retrouve sans faute mercredi prochain.

Merci pour votre aide et votre soutien, n’oubliez pas de nous signaler toute usurpation d’identité ou lien inhabituel à l’adresse contact@reponsesbio.com, cela ne vous prendra que quelques minutes.

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin


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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 EmptyMar 29 Aoû 2017 - 14:45

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source http://www.reponsesbio.com/2017/08/23/les-7-erreurs-a-ne-pas-commettre-si-vous-voulez-rencontrer-lame-soeur/

Les 7 erreurs à ne pas commettre si vous voulez rencontrer l’âme sœur
23 août 2017


La société de consommation et de compétition dans laquelle nous vivons, détériore bien trop souvent des valeurs essentielles comme le respect, le partage, la compréhension et la modestie, faussant non seulement les rapports humains mais engendrant aussi des couples n’ayant pas les mêmes affinités, pratiquant des dialogues de sourds, s’adonnant à des manipulations égoïstes voire sadiques ou s’évertuant à ne montrer que ce que l’autre souhaite voir, des faux-semblants devenant généralement toxiques au moins pour l’un des partenaires.

Bref, la plupart du temps chacun s’évertuera à satisfaire ses propres désirs sans réellement penser à l’autre, aboutissant au façonnage d’un alter ego ressemblant à l’âme sœur que l’on aurait tant souhaité rencontrer.

Heureusement des traditions issues de la sagesse chinoise ou indienne par exemple, préconisant de réviser quelque peu la position et le comportement entretenus vis à vis du ou de la partenaire, décrivent l’art et la manière de rencontrer la personne de vos rêves en insistant sur sept erreurs à ne pas commettre.

« Ceux qui cherchent à être guidés seront maîtres sous le ciel ;

ceux qui se vantent d’être supérieurs aux autres n’iront pas loin ;

ceux qui acceptent d’apprendre d’autrui grandiront ;

ceux qui sont gonflés de suffisance seront rabaissés et amoindris »,

peut-on lire dans le Shu Jing, écrit il y a vingt-cinq siècles.

Nous conseillant de faire preuve d’humilité en toutes circonstances, c’est à dire en élargissant notre conscience vers un respect fondamental de l’autre, le Shu Jing nous invite à retrouver une voie difficile à assumer dans la mesure où elle va tout simplement à l’encontre du principe de compétition acharnée, si prisé en Occident qu’il représente généralement la norme.

Un respect de la personne incluant son territoire physique et affectif sans lequel aucune relation ne peut vraiment s’engager sur de bonnes bases.

En prenant du recul, nous redécouvrons le pouvoir de ne pas réagir brutalement aux émotions et nous redevenons, peu à peu, une personne fréquentable, c’est à dire apte à s’unir durablement à l’autre.

Union qui, comme son nom l’indique, ne fonctionnera parfaitement que si les partenaires font un.

Pourrait-on pour autant en déduire qu’une des significations de l’Amour se trouve dans une forme de mathématique quantique où 1 additionné à 1, ou à l’infini, serait toujours et systématiquement égal à 1 ?

A condition que cette unité ne soit bien évidemment pas le résultat d’une interprétation fallacieuse du « moi ».    

Séduire le partenaire idéal
Malheureusement, avant ou après avoir trouvé le grand Amour, notre quête d’idéal souffre généralement d’un des plus vieux mécanismes du monde, fait de flottements, s’amplifiant jusqu’à parasiter totalement notre intention originelle repoussée par des montées libidinales, des envies de sexe immédiat et cru.

Envies elles-mêmes génératrices de violentes illusions auto-infligées comme :
→ la fierté,

 → le désir de paraître,

 → la vanité,

 → la vantardise,

 → la velléité,

 → la mythomanie…

Il y aurait donc au moins sept erreurs à ne jamais commettre :
1/ Jeter son dévolu sur le ou la partenaire d’un ou d’une autre

Dans ce cas, même si vous obtenez gain de cause, vous craindrez à votre tour que cette personne se dérobe en se laissant séduire par un tiers.

Au demeurant, choisir le partenaire d’un autre, c’est aller au devant de nombreux ennuis et désillusions que seul un mental parfaitement aiguisé et un respect mutuel impérieux sauront vaincre, comme autant d’épreuves paraissant plus insurmontables les unes que les autres.

2/ Forcer la relation
Quand ça ne passe pas avec quelqu’un, inutile de croire qu’en insistant lourdement ou qu’en prenant sa revanche suite à un échec ou une vexation, un rapport de séduction sera encore possible.

La rage du gagneur ou de la gagneuse se croyant irrésistible est tout à fait ridicule.

3/ Se prendre pour un(e) autre
Les orgueilleux, comme les orgueilleuses, ne passent pas mieux auprès des femmes que de leurs relations du même sexe.

Ils savent tout, ils ont tout vu et finissent irrémédiablement par passer pour des imbéciles.

4/ Suspecter l’autre
La confiance est le cœur battant de la vie de couple.

Le perdre est catastrophique.

Accorder peu de confiance au début d’une relation ou manquer de confiance en soi, sera par conséquent ressenti comme un grand danger et éloignera l’élu(e) de votre cœur.

5/ Gaspiller l’expérience sexuelle
Multiplier les relations sans lendemain, c’est acquérir une expérience sexuelle nécessaire à l’accomplissement du bonheur physique dans le couple.

Mais il ne faut pas que cela devienne un mode de vie.

Les libidineux ou ceux préférant le sexe à l’amour n’attirent pas les personnes sérieuses.

Mieux vaut en tirer des leçons profitables, et se réjouir des expériences que l’autre a eues avant de nous rencontrer.

6/ Dévorer le ou la partenaire
Certains et certaines sont tellement ivres d’amour que, dans un premier temps, ils en deviennent parfois quelque peu envahissants.

Dans un second temps, il est probable qu’ils se transformeront en ogres, ne laissant jamais l’initiative à l’autre, prenant toutes les décisions à sa place, cherchant même bien souvent à annihiler sa personnalité pour parvenir à une illusion d’unité.

Les ogres n’attirent pas les belles au bois dormant et les ogresses font fuir les princes charmants.

7/ Abandonner toutes les initiatives
Le laxisme dans l’action, s’il peut se vivre seul, devient vite insupportable à plusieurs.

Un tempérament de mou n’est franchement pas séducteur.

Si de surcroît vous manifestez la même indolence au lit, votre partenaire n’aura pas envie de prolonger une expérience peu propice à son épanouissement.

Voilà en tout cas ce qu’en disait le Shu Jing, l’un des trois plus anciens livres issus d’une civilisation prolifique où la recherche d’une union véritable était un art des plus respectés.

Jean-Baptiste Loin

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Réponses Bio est un magazine en ligne proposant une formule 100% santé naturelle, 100% pratique et 100% gratuite ! Profitez de deux lettres d'information par semaine animées par Jean-Baptiste Loin, des actus, des reportages vidéo et de nombreux guides numériques. Vous avez des questions ? Nous avons des réponses !

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 EmptyJeu 14 Sep 2017 - 18:20

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http://www.vivamagazine.fr/perturbateurs-endocriniens-comment-reduire-expositon-172284

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source https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-cosmetiques-des-substances-indesirables-dans-400-produits-n24514/
Cosmétiques Des substances indésirables dans 400 produits !
Publié le : 21/02/2017


Constatant un an après sa première publication, la présence toujours aussi massive de composants indésirables dans les produits cosmétiques, l’UFC-Que Choisir presse les pouvoirs publics d’instaurer des mesures réglementaires plus protectrices et dans cette attente donne aux consommateurs les outils pour faire la chasse à ces substances.

Si la majorité des ingrédients des produits cosmétiques sont d’une parfaite innocuité, pour certains composants en revanche, les experts(1)  ont demandé des restrictions d’utilisation, voire des interdictions pures et simples, qui ne sont toujours pas prises en compte dans la réglementation. Or, même si ces composés sont obligatoirement mentionnés dans les listes de compositions, pour le consommateur, les débusquer, au milieu d’une foule d’autres termes scientifiques, reste particulièrement ardu. Grâce au travail de fourmis de ses enquêteurs, mais aussi aux consommateurs eux-mêmes qui ont passé au peigne fin les listes des ingrédients, l’Association publie sa base de données réactualisée qui, en seulement un an d’existence, a plus que doublé pour atteindre désormais près de 400 produits.

•    11 composants indésirables trouvés dans 400 cosmétiques : 11 substances ou familles de substances indésirables préoccupantes ont ainsi été recherchées dans les rayons des produits cosmétiques pour arriver à une liste de près de 400 produits les contenant. Au premier rang des substances recherchées se trouvent les perturbateurs endocriniens, tels que le BHA ou encore les butyl- et propyl-parabens, des conservateurs trouvés par exemple dans le Rouge Baiser ou dans la crème Scholl anti-crevasses. Au rayon des allergènes, ce sont la methylisothiazolinone (MIT) et la methylchloroisothiazolinone (MCIT) qui se révèlent les plus inquiétantes, à tel point que ces conservateurs viennent d’être interdits dans les produits non rincés. Pourtant on continue à les trouver entre autres dans les colorations capillaires (Kéranove d’Eugène Perma, Les Rayonnantes et Les Raffinées d’Eugène Color), associées à la p-phenylenediamine, ce qui accroit encore le risque de déclencher des réactions allergiques graves.
De nombreux autres produits cumulent ces substances indésirables, tel le gel purifiant ‘Eau précieuse’ qui contient non seulement des perturbateurs endocriniens : le triclosan et le propylparaben, mais en outre le mélange très allergisant MIT - MCIT !
•    Même les produits pour bébé ne sont pas épargnés : on serait en droit d’attendre des compositions irréprochables dans les produits destinés aux tout-petits, notamment dans le cas des produits non rincés. Pourtant on continue encore à trouver du phenoxyethanol, un conservateur toxique pour le foie(2), dans la crème pour le change ‘Mixa bébé’ ou les cold cream Avène et Klorane bébé. Nous pouvons en outre déplorer que les produits continuent à utiliser des mentions faussement rassurantes, telles que ‘hypoallergénique’ ou ‘sans parabènes’.
•    Sur un an, 90% de produits inchangés : une amélioration par les industriels de la composition de leurs produits est pourtant possible, comme le montrent par exemple la disparition du cyclopentasiloxane, du butyl-paraben et du propyl-paraben dans l’après-soleil de Biotherm, ou la suppression du BHA de la crème pour le corps Petit Olivier. Quant aux lingettes Pampers et à l’eau nettoyante pour bébé ‘Pédiatril’ d’Avène, elles sont désormais exemptes de phenoxyethanol.

Mais ces changements de formules restent malheureusement bien trop rares, puisqu’un an après notre première étude, 90% des produits incriminés en 2016 contiennent toujours les mêmes substances indésirables, au détriment de la santé des consommateurs !

Malheureusement mis à part quelques rares produits en infraction avec la loi, la présence de ces composés indésirables est légale, à la faveur d’une réglementation laxiste. S’agissant par exemple des allergènes présents dans les parfums, alors qu’au niveau européen les experts du Scientific Committee on Consumer Safety avaient alerté dès 2012 pour trois allergènes particulièrement problématiques, la réglementation ne prévoit leur retrait effectif que pour… 2021 !
Quant aux perturbateurs endocriniens, les projets de définitions proposés par la Commission européenne exigent un niveau de preuve si élevé que, dans la pratique, aucune substance ne se verrait interdite.
Décidée à garantir aux consommateurs une utilisation des produits cosmétiques en toute confiance, l’UFC-Que Choisir :

-    Presse les pouvoirs publics européens de mettre en œuvre sans délai les recommandations des experts en matière de retrait des substances, d’encadrer strictement les allégations d’étiquetage et, plus généralement, de proposer une nouvelle définition des perturbateurs endocriniens permettant un retrait effectif de ces substances nocives,
-    Met gratuitement à la disposition des consommateurs sa base de données remise à jour de 400 cosmétiques comportant des substances indésirables, les fiches explicatives pour chacune des 11 familles d'ingrédients à éviter, ainsi que la carte repère téléchargeable permettant de repérer ces substances au moment de l’achat,
-    Appelle les consommateurs à continuer leur travail de « veilleurs de marché » en notifiant  les produits contenant ces substances au moyen du formulaire de signalement sur notre site internet

NOTES
(1) Notamment l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail et l’Association Française de Dermatologie pour la France et au niveau Européen le Scientific Committee on Consumer Safety–SCCS, ainsi que la Commission Européenne
(2) Bien que le comité d’experts européens considère que le phenoxyethanol peut être autorisé pour tout type d’usage et tous  types de consommateurs, en France l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) maintient qu’il devrait être encadré dans les produits pour tout-petits : interdits dans ceux destinés au siège et en concentration limitée dans les autres.

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source http://www.vivamagazine.fr/perturbateurs-endocriniens-definition-trop-restrictive-pour-le-senat-172385
Perturbateurs endocriniens : définition « trop restrictive » pour le Sénat
Le Sénat juge « trop restrictive » la définition de Bruxelles sur les perturbateurs endocriniens et déplore que les critères ne s'appliquent qu'aux pesticides et « pas aux cosmétiques et aux emballages en plastique ».
Quand disposera-t-on d'une définition et d'une réglementation claires sur les perturbateurs endocriniens ? (PE)1 Fin janvier, on l'espère, quand l'Union européenne se mettra d'accord sur les produits concernés et leur dangerosité, ce qui permettra de prendre des mesures de santé publique.

Une définition trop restrictive
En attendant, la commission des Affaires européennes du Sénat se manifeste et juge « trop restrictifs » les critères de définition des perturbateurs endocriniens proposés par la Commission européenne. Pourquoi ? Car Bruxelles ne prend en compte que les pesticides et oublie les cosmétiques et les emballages dans lesquelles les PE sont très présents.

La commission sénatoriale souhaite la création « d'un groupe international de scientifiques indépendants et de haut niveau pour permettre aux décideurs politiques de disposer d’informations objectives », donc avec études et analyses reconnues par la communauté scientifique. Pourtant, des effets « cocktail » ont déjà été mis en évidence notamment par des chercheurs de l'Institut national de recherche agronomique (Inra) entre des substances toxiques présentes dans l'alimentation : des pesticides entre eux d'une part, des composés formés au cours de la cuisson d'autres aliments d'autre part.

« Nous sommes en effet régulièrement exposés, dans notre alimentation ou notre environnement, à des mélanges de substances potentiellement toxiques : pesticides et autres xénobiotiques. En réalité, le nombre de combinaisons est quasi-infini », expliquent-ils.

En décembre dernier, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal avait aussi ,de son côté, suggéré d'engager « une réflexion globale avec les Etats membres pour la mise en place d'une catégorisation des perturbateurs endocriniens » et pas uniquement pour les pesticides.

1. Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques présentes dans de nombreux produits du quotidien qui, à partir d’une certaine dose, sont susceptibles de perturber le système hormonal et peuvent, en conséquence, générer maladies et anomalies.
Les femmes enceintes exposées à des perturbateurs endocriniens
Perturbateurs endocriniens : comment réduire l'expositon ?
http://www.vivamagazine.fr/perturbateurs-endocriniens-comment-reduire-expositon-172284

Marilyn Perioli,
19-01-2017

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source http://www.vivamagazine.fr/perturbateurs-endocriniens-comment-reduire-expositon-172284
Perturbateurs endocriniens : comment réduire l'exposition ?
Les perturbateurs endocriniens, présents dans la quasi totalité des objets du quotidien agissent en modifiant notre métabolisme. Mais les outils pour évaluer leur impact sur la santé sont encore insuffisants et la règlementation européenne peine à encadrer l'utilisation de ses substances.
Connu depuis les années 1990, le perturbateur endocrinien (PE) est une « substance de synthèse (bisphénol A, phtalates…) ou naturelle qui mime ou perturbe l’action des hormones dans le règne animal. » résume l'Inserm. Conséquence ? Le fonctionnement des glandes comme la thyroïde, les organes reproducteurs (testicules, ovaires) ou la partie endocrine du pancréas qui régule le taux de glucose dans le sang, et dont le dérèglement est à l’origine du diabète, s'en trouve modifié.

De nombreux scientifiques travaillent depuis ces années sur les PE mais tous ne s'accordent pas sur leur définition et de leur impact sur notre santé (à partir de quelle dose est-il dangereux, sur quel type de population ?...) et même la Commission européenne discute depuis 2013, à propos de la définition d’un perturbateur endocrinien. La règlementation piétine mais de leur côté les lobbies industriels s'activent pour qu'aucun cadre règlementaire soit adopté par l'Union européenne (UE).

Comment limiter l'exposition aux PE ?
En attendant que tout le monde se mette d'accord, les consommateurs ont intérêt à limiter l'exposition aux perturbateurs endocriniens, présents dans de nombreux objets du quotidien : bouteille en plastique, canettes, produits d'entretien, jouets, tickets de caisse, rideaux de douche, matelas mais aussi certains cosmétiques (fond de teint, vernis...). L'association Cancer et environnement dresse un tableau des PE et de leur utilisation.

.......Sources potentielles...................................................Exemples
voir tableau sur le site http://www.vivamagazine.fr/perturbateurs-endocriniens-comment-reduire-expositon-172284

Comme il est difficile de passer son temps à lire les étiquettes en faisant ses courses, le mieux est de privilégier les produits bio qui ne sont quand même pas 100% sans PE mais qui les limitent. Utilsez le verre plutôt que le plastique et sinon ne pas réutiliser les contenants en plastiques (bouteilles par exemple). Si vous n’avez pas le choix, choisissez les plastiques numérotés 2, 4 et 5. Ceux-ci sont considérés comme sûrs selon l’Institut national d’information en santé environnementale (Canada) et le Réseau environnement santé (France). Pour cuisiner, il est préférable de se passer des bouilloires et passoires en plastique, paniers en plastique, ainsi que les poêles et moules avec revêtement Teflon.

Au rayon des les produits de bricolage, choisir ceux dont l'étiquette porte le sigle A +, qui indique que l'émission de « Cov », des composés organiques volatils suspects. Pour le matelas, privilégiez le « 100 % latex ».

Pour les produits cosmétiques et d'hygiène, le « sans paraben » est le bienvenu. A la maison, les produits parfumés en bougie, spray ou autres sont à proscrire et pour la décoration, évitez les phtalates présents dans de nombreux produits. Sachez que les meubles en aggloméré contiennent des produits nocifs (formaldéhyde, benzène). Même précaution pour le ménage. De nombreuses enseignes proposent des produits naturels qui reviennent à la mode : vinaigre blanc, savon de Marseille, jus de citron, bicarbonate de soude...

Enfin, sachez que certains vêtements garantissent un label « sans produits chimiques ».

Marilyn Perioli,
05-12-2016

*****************************************************

source http://www.vivamagazine.fr/perturbateurs-endocriniens-nos-enfants-contamines-172619
Perturbateurs endocriniens : nos enfants contaminés
60 Millions de consommateurs a mené une étude de très grande envergure sur des enfants en recherchant 254 perturbateurs endocriniens dans leurs cheveux.
Bisphénol A, phtalates, pesticides... Un cocktail de plusieurs dizaines de perturbateurs endocriniens a été décelé dans l'organisme d'une cohorte d'enfants de 10 à 15 ans habitant en milieu urbain ou rural. Pour un même enfant, jusqu'à 54 contaminants différents ont été retrouvés et en moyenne 34 molécules. L'organisation de consommateurs demande que les pouvoirs publics nationaux et européens s'attaquent à ce risque sanitaire majeur.

De leur côté, les consommateurs doivent tout mettre en œuvre pour limiter leur exposition à ces substances toxiques. On les trouve partout : dans la cuisine, la salle de bains, le salon, la chambre. Le magazine propose un guide de référence pour aider les consommateurs à se protéger au quotidien. On y apprend que la première voie d'exposition est l'alimentation, en particulier les poissons gras. Les produits d'hygiène ne sont pas épargnés. Il faut les choisir sans parabens ni phtalates. Eviter les emballages en plastique, leur préférer le verre. Enfin, en aérant tous les jours son logement et en faisant le ménage au moins une fois par semaine, on peut chasser efficacement certains perturbateurs endocriniens.

Malformations génitales, stérilités, cancers... les perturbateurs endocriniens sur la sellette
Perturbateurs endocriniens : un logo pour protéger les femmes enceintes et les bébés
Pourquoi il faut interdire les perturbateurs endocriniens
Perturbateurs endocriniens : des effets avérés sur plusieurs générations

Anne-Marie Thomazeau,
21-04-2017

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source http://www.vivamagazine.fr/europe-adopte-une-definition-pour-les-perturbateurs-endocriniens-172787
L'Europe adopte une définition pour les perturbateurs endocriniens
Après 8 ans de bagarre, la commission européenne adopte une définition sur les perturbateurs endocriens. Mais, cette décision est loin de satisfaire les associations de défense de l'environnement.
Après 8 ans de bagarre entres les lobbies de la chimie et de la pharmacie et les associations de défense de l'environnement, la Commission européenne a adopté une définition (car sans définition pas de réglementation) sur les perturbateurs endocriniens (PE), ces substances chimiques présentes dans l'environnement et l'alimentation, susceptibles d’interférer avec notre système hormonal.

Une définition qui ne satisfait pas les associations de défense de l'environnement
La définition adoptée concerne les perturbateurs endocriniens « présumés » et non plus seulement « avérés ». C'est donc une avancée par rapport au précédent texte mais ce n'est pas suffisant clament les associations car elle ne prend pas toujours en compte les perturbateurs endocriniens « suspectés », contrairement à ce que recommandait l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).

Les Organisations non gouvernementales (Ong) et « Générations futures » en tête, comptent bien intervenir sur le Parlement européen pour que cette définition ne soit pas adoptée telle quelle. Car, soutient « Générations futures » ces critères « ne garantiront pas un bon niveau de protection de la santé humaine et de l’environnement que les scientifiques et les citoyens attendent. Recemement, trois sociétés scientifiques internationales d’endocrinologie ont soulevé la sonnette d’alarme sur les lacunes des critères proposés, demandant aux États membres de ne pas les approuver dans leur état actuel.

Marilyn Perioli,
06-07-2017

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 EmptyJeu 14 Sep 2017 - 18:50

Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 1702211216306491714863946

source http://www.vivamagazine.fr/
Perturbateurs endocriniens
Comment s'en protéger?

Difficile d'échapper aux perturbateurs endocriniens(PE) ils sont partout.
Dans l'alimentation, l'eau, les produits de la vie courante...
Ce sont des substances chimiques d'origine naturelle ou artificielle, soupçonnées d'avoir des effets néfastes sur la santé et notamment sur la fertilité.
On peut cependant essayer de les éviter au maximum.

Texte Marilyn Perioli

Dans l'alimentation
Règle numéro 1: évitez les emballages en plastique, le boites de conserve métalliques, les canettes... et ne réutilisez pas les bouteilles en plastique.
Si vous n'avez pas le choix, préférez les plastiques numérotés 2, 4, 5*
* ce chiffre se trouve dans un triangle sous les bouteilles ou sur les emballages.
Ils sont considérés comme sûrs selon le Réseau environnement santé (Res)
Cuisinez vous-même le plus souvent possible car les produits transformés contiennent des produits chimiques: additifs, conservateurs...
Lisez les étiquettes et évitez les plats les plats cuisinés contenant les additifs E320 et E321.
Pour réchauffer vos aliments au micro-ondes, placez-les dans des assiettes ou des plats de verre.
Préférez les fruits et légumes bio, frais et de saison.
Pour cuisiner, fuyez les ustensiles en Téflon et en aluminium.

Dans les produits de la vie courante
S'attacher à décortiquer les étiquettes des cosmétiques, des produits ménagers, etc. serait un véritable casse-tête, tant ces produits recèlent de PE.
Un conseil: fiez-vous à l'éco-label européen et/ou aux labels garantissant l'absence de phtalates.
Abandonnez les produits à vaporiser (laques, sprays) les bougies parfumées, l'encens, le papier d'Arménie...
N'utilisez du parfum, du maquillage, du vernis à ongles, du déodorant, des colorations capillaires.... qu'occasionnellement et redécouvrez les produits simples: savon de Marseille (le vrai)
pains surgras pour le corps
vinaigre blanc
bicarbonnate de soude.....

Chez vous, aérez régulièrement.
Les produits contenant des PE sont à l'origine de la pollution intérieure.
Une étude réalisée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses)*
*https://www.anses.fr/fr
estime que la pollution intérieure serait responsable de près de 20 000 décès prématurés par an en France.
Vérifiez que votre aspirateur dispose d'un filtre pour qu'il ne dissémine pas les particules dans la pièce.
A savoir: il est recommandé de laver les vêtements neufs avant de les porter.

Enfants et femmes enceintes
Prudence accrue

Il est préférable d'éviter les PE le plus possible dès les premiers mois de grossesse. Quand le bébé naît, utilisez des biberons en verre.
Sinon, ne chauffez pas ceux en plastique au micro-ondes.
Choisissez des tétines en silicone ou en latex naturel.
Préférez les petits pots (en verre) bio et fuyez les lingettes.
Difficile de se passer de jouets en plastique, mais il faut les éviter au maximum, surtout ceux qui se portent à la bouche.
Une astuce: rincez les jouets neufs pour enlever les molécules les plus volatiles.
Pour les vêtements de bébé, préférez les fibres naturelles- coton, chanvre, lin, laine-non traitées.
Dans la chambre d'enfant, évitez les meubles en aggloméré, les revêtements plastifiés pour le sol et les murs et privilégiez les peintures et enduits naturels.

Réglementation
Ou en est-on?

En France, la fabrication et la commercialisation de biberons contenant du bisphénol A sont interdites depuis le 1ier janvier 2011.
Le 16 juin 2017, à la demande de la France, l'Agence européenne des produits chimiques (Echa) a reconnu le bisphénol A comme PE.
En juillet la Commission européenne a adopté une définition (car sans définition pas de réglementation) sur les PE.
Les associations de défense de l'environnement restent vigilantes.

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 EmptyDim 17 Sep 2017 - 14:25

Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 1707170322216491715152577

Après les encres toxiques contenues dans les emballages... et qui passent dans les aliments, voila les pesticides visibles dans les analyses...
Comment les consommateurs peuvent manger des aliments sachant que la plupart..sinon tous...sont cultivés avec des pesticides...entre autre le glyphosate

Avec toutes les affaires qui sortent, je suis bien contente de manger autrement et plus sainement avec les produits bio
Citation :
source http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/09/14/des-traces-de-glyphosate-trouvees-dans-des-cereales-pour-petit-dejeuner_5185491_3244.html
Des traces de glyphosate trouvées dans des céréales pour petit déjeuner
Les analyses ont porté sur trente produits de consommation courante et révélé la présence de l’herbicide dans seize d’entre eux, rapporte l’ONG Générations futures.

Le Monde.fr avec AFP | 14.09.2017 à 11h01 • Mis à jour le 14.09.2017 à 14h39
Des résidus de glyphosate ont été retrouvés dans des céréales pour petit déjeuner, des légumineuses et des pâtes, a indiqué, jeudi 14 septembre, l’ONG Générations futures, qui a fait analyser une trentaine d’échantillons de ces aliments de consommation courante.
La molécule de l’herbicide le plus utilisé au monde a été retrouvée dans « seize échantillons sur trente, soit 53,3 % », précise l’ONG anti-pesticides dans un communiqué. Le principe actif du Roundup, le désherbant phare de Monsanto, est dans l’attente d’une nouvelle homologation européenne. Sa licence expire fin 2017 et divise les experts.

Les analyses ont porté sur dix-huit échantillons à base de céréales : huit céréales pour petit déjeuner, sept pâtes alimentaires, trois autres produits (petits pains secs, biscottes). Douze échantillons de légumineuses sèches ont aussi été analysés : sept de lentilles, deux de pois chiches, deux de haricots secs, un de pois cassés. Ces produits ont tous été achetés en supermarché.
Sept céréales sur huit contenaient du glyphosate
Selon les analyses réalisées, « sept céréales de petit déjeuner sur huit » (Nestlé, Kellog’s, Jordan…) contenaient du glyphosate, « soit 87,5 % ». « Sept légumineuses sur douze analysées » en contenaient aussi, « soit 58,3 % ». La proportion est nettement plus faible pour les pâtes : « deux pâtes alimentaires sur sept en contiennent, soit 28,5 % ». En revanche, « aucun des trois autres produits à base de céréales (petits pains secs, biscottes) » ne contenait de glyphosate.
Trois échantillons (deux sortes de lentilles et des pois chiches) contenaient aussi de l’AMPA, un produit de dégradation du glyphosate. « Les concentrations (de glyphosate) retrouvées vont de 40 microgrammes/kg pour une céréale du petit déjeuner à 2 100 microgrammes/kg pour un échantillon de lentilles sèches », relève Générations futures.
« Il n’y a, pour les aliments bruts (légumineuses), pas de dépassement de limite maximale en résidus (LMR, un seuil réglementaire de concentration de résidus de produits pesticides) », précise toutefois l’association, pour qui toutefois cette limite est « très élevée » pour les lentilles séchées (10 000 microgrammes/kg). Il n’existe pas de LMR pour tous les aliments transformés, ajoute-t-elle.
« Il y a urgence à renoncer à cette molécule »
Pour François Veillerette, porte-parole et directeur de Générations futures, ces résultats montrent qu’il y a « urgence pour l’Union européenne à renoncer à l’usage de cette molécule […] et à faire évoluer en profondeur son modèle agricole, devenu trop dépendant des pesticides de synthèse ».
Le document n’examine pas le risque sanitaire posé par l’exposition au glyphosate. « Évidemment, il n’y a pas de risque d’intoxication aiguë, mais on sait qu’être exposé à un produit cancérogène à côté d’autres, dans d’autres secteurs de l’environnement, pendant des années et des années, ce n’est pas du tout une bonne nouvelle pour la santé humaine », a déclaré M. Veillerette.
Dans une précédente étude, publiée en avril, Générations futures avait montré que 100 % des personnes testées avaient du glyphosate dans leurs urines. Pour l’association, cette présence s’explique par des résidus de glyphosate dans notre alimentation.

En juillet, la Commission européenne a proposé le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate. Le vote sur l’autorisation de cet herbicide controversé pourrait avoir lieu le 5 ou 6 octobre lors d’un comité d’experts. La France a annoncé fin août qu’elle voterait contre la proposition de la Commission. Elle a une position clé, car une majorité qualifiée (55 % des Etats membres, représentant 65 % de la population de l’Union) est requise dans ce dossier.
En 2016, Paris s’était déjà opposé à un renouvellement d’autorisation, ainsi que Malte, tandis que sept pays s’étaient abstenus, dont l’Allemagne et l’Italie, bloquant la décision. La Commission avait exceptionnellement prolongé l’autorisation pour dix-huit mois, jusqu’à la fin de 2017, dans l’attente de nouveaux avis d’agences européennes.
Depuis, l’Agence européenne chargée des produits chimiques (ECHA) et celle de la sécurité des aliments (EFSA) ont estimé qu’il n’y avait pas de raison de classer cette substance comme cancérogène. Les avis de ces deux agences européennes n’ont toutefois pas mis fin à la controverse scientifique sur la dangerosité de ce produit, classé « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer, l’agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) chargée d’inventorier les causes de cancer.

à lire sur le même sujet
http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/05/29/glyphosate-et-cancer-des-etudes-cles-ont-ete-sous-estimees-par-l-expertise-europeenne_5135612_3244.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/03/28/roundup-le-pesticide-divise-l-union-europeenne-et-l-oms_4891222_3244.html


Les lobbyings sont très forts pour entourlouper nos dirigeants européens  What a Face  What a Face  What a Face
Prenez le temps de réfléchir à ce que vous mangez et que vous donnez à vos enfants...



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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 EmptyMer 20 Sep 2017 - 14:55

source source https://www.pure-sante.info/

Chère lectrice, cher lecteur,

Comme tous les étés, j’ai retrouvé mes amis du « petit banc », bien fidèles à leur poste de commentateurs.
Si vous ne les connaissez pas, je vous invite à découvrir qui sont ces septuagénaires rigolards et sympathiques.
Santé !
Gabriel Combris

Avez-vous l’esprit « petit banc » ?
Chère lectrice, cher lecteur,

Je lisais récemment l’interview d’un certain Peter Thiel, entrepreneur à succès dans les technologies : il a fondé la société Paypal, investi dans Facebook [1] et dans de nombreuses autres sociétés au développement fulgurant.

Résultat : $$$$$$.

Mais à 48 ans, ce multimilliardaire a un problème. Il est très angoissé par l’idée de la mort (en tout cas de la sienne) et compte bien employer quelques-uns de ses millions pour repousser cette échéance qui demeure, malgré le progrès, obligatoire.
« Pour vivre très vieux et en bonne santé, dit-il, nous avons besoin de technologies et d’innovation ».
Ah ?

…Tant pis si je vous parais un peu présomptueux (après tout je n’ai pas réussi le dixième du centième de ce que cet homme a fait) mais je dois dire que je ne suis PAS DU TOUT d’accord avec lui.

Je crois que pour vivre longtemps et en bonne santé, nous avons déjà toute la technologie dont nous avons besoin.

Elle ressemble à peu près à ça (il y a de nombreuses variantes selon les régions) :
Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 3 Petit_10

Oui, c’est un petit banc.

Et là, je vois d’ici vos yeux écarquillés : « Gabriel Combris, nous réclamons des explications !!!! »

Alors les voici.

Il se trouve que je connais une « bande » de 5-6 retraités rigolards et gouailleurs qui se retrouvent sur un banc situé à l’entrée d’une plage de Vendée. Je les appelle les amis du petit banc.

Tous les jours après le déjeuner, lorsque le temps n’est pas trop mauvais, ils viennent se serrer les uns à côté des autres comme des oiseaux sur un fil téléphonique, pour admirer la vue, respirer les embruns, sentir le vent et le soleil sur leur visage.

Et surtout rigoler ensemble.

Je viens les saluer quand je suis en vacances. Les années qui passent se lisent (un peu) sur leur visage, mais elles ne semblent pas leur abîmer le moral. Ils sont toujours aussi joyeux, aussi contents de se retrouver sur leur banc.

Et même s’ils n’ont rien demandé à personne, il se trouve que la science leur donne mille fois raison : le petit b(l)anc, c’est excellent ! Voici pourquoi…

Donne confiance dans l’avenir
Dans le milieu de la santé naturelle, on parle souvent de l’île d’Okinawa, « l’île aux centenaires ».

Il est vrai qu’il y a de bonnes raisons à cela. Les habitants de l'archipel d'Okinawa, au Japon, ont 5 fois moins de cancers du sein et de la prostate que nous [2].

Mais ce n'est pas tout :
Ils ont un risque 2 fois plus faible de cancer des ovaires et du côlon [3].

3 fois moins de démences que dans le reste du Japon et aux USA [4].

2 fois moins de fractures du col du fémur que les Occidentaux [5].

Et un risque 5 fois plus faible d'accident cardiaque [6] !!

Ils détiennent le record mondial du nombre de centenaires, et le record mondial du nombre de centenaires en bonne santé.

C’est leur mode de vie entier, de leur alimentation à l’exercice physique, de leur façon de respirer à celle de « gérer » leurs émotions qui explique ces étonnants résultats.

Mais je voudrais aujourd’hui insister sur un autre élément fondamental qui les caractérise : ils cultivent l’art d’entretenir entre eux de bonnes relations sociales.

À Okinawa, la vie sociale est enrichie par une institution typique, le « moai ». C’est une sorte de « club » dans lequel on est inscrit pour toute la vie, dès le plus jeune âge.

Les membres se rencontrent chaque semaine pour être ensemble, rigoler, chanter ou partager le thé.

L’objectif à l’origine était de régler des problèmes pratiques de la vie en communauté. Mais rapidement, les moai sont devenues des familles étendues, dans lesquelles chaque membre sait qu’il pourra s’appuyer sur les autres en cas de difficulté.

Le chercheur Dan Buettner mentionne le cas de deux femmes qui faisaient partie du même moai depuis 98 ans [7]. À 102 ans, elles continuent à se voir, à boire du saké. Il leur arrive bien sûr de se chamailler, mais elles savent qu’à la moindre difficulté, elles pourront compter l’une sur l’autre.

Et cela change tout ! Cela donne une grande confiance dans la vie et dans sa propre capacité à affronter les épreuves.

Le « yuimaru », la solidarité, est une valeur clé à Okinawa. Pas simplement un slogan de politicien en manque d’inspiration (suivez mon regard…)

Il s’agit d’un système dans lequel chacun partage et aide les autres (Yuimaru signifie littéralement : s’entraider). Ce soutien est moral mais aussi matériel : dans le cas où une famille se trouverait dans le besoin, une cagnotte du village, à laquelle tout le monde cotise, peut être cassée pour aider.

Sur l’île d’Okinawa, on peut lire ce dicton gravé sur de vieilles stèles : « quand tu as 90 ans et que la mort vient te chercher, renvoie-la, dis-lui que c’est trop tôt. »

Alors qu’en France, c’est vrai, nous n’avons pas le « moai ». Mais nous avons des petits bancs.

Asseyez-vous dessus, éteignez votre portable. Si quelqu’un vous rejoint, lancez la conversation.

Ainsi démarrent parfois les amitiés sincères, désintéressées. Des relations qui, comme des pierres jetées dans l’eau, déclenchent une succession d’ondes positives.

Le plus efficace des antidouleurs
Des mots, tout ça ? Non. Des chercheurs de l’Université d’Oxford ont voulu par exemple comprendre ce qui déterminait notre seuil de résistance à la douleur.

Leur conclusion ? Il ne s’agit ni de notre âge, ni de notre constitution, encore moins de notre niveau de revenus… mais de l’étendue de notre cercle d’amis.

« Plus on est entouré d’amis, mieux on résiste à la douleur » déclare Katerina Johnson, qui a mené l’étude [8].

Et cela est dû à un mécanisme chimique : le fait de voir des amis permettrait au cerveau de sécréter de l’endorphine, l’hormone du plaisir, également efficace pour combattre la douleur. Si efficace, en réalité, qu’elle serait plus performante à ce niveau que la morphine, la molécule considérée comme l’antidouleur par excellence.

À l’inverse, les gens ayant peu d’amis sont plus sujets au stress. Et n’essayez pas les réseaux sociaux sur Internet : le production d’endorphines ne fonctionne qu’en situation réelle !

Surtout, ils se marrent !
Être bien ensemble, c’est le premier secret de longévité des amis du petit banc. Mais ils ont aussi une autre qualité essentielle : ils rient, et c’est excellent pour la santé !

Mais savez-vous qu’il existe deux sortes de sourire ?

Le premier est appelé par les psychologues le « sourire Duchêne », du nom de Guillaume Duchêne, le premier à l’avoir observé.

Les coins de votre bouche remontent et la peau autour de vos yeux se plisse, comme une « patte d’oie ».

Les muscles qui font cela, appelés orbicularis oculi et zygomaticus, sont extrêmement difficiles à contrôler de façon consciente. Le sourire Duchêne est le vrai sourire, celui que vous faites quand vous êtes authentiquement heureux.

L’autre sourire est appelé par les psychologues « sourire Pan American », du nom de la défunte compagnie aérienne américaine. Le sourire Pan American est le sourire figé de certaines hôtesses de l’air. Ou des présentateurs de télévision (suivez mon regard…)

Avec de la pratique, les psychologues peuvent distinguer d’un coup d’œil, sur les photos, les sourires Duchêne des sourires Pan American. Deux chercheurs de l’Université de Berkeley, en Californie, ont étudié les photos de 141 classes d’élèves des années 1950.

Environ la moitié d’entre eux avaient le sourire Duchêne (le vrai sourire). En enquêtant sur ces personnes des décennies plus tard (à l’âge de 43 et 52 ans), ils se sont aperçus que les personnes qui avaient un sourire Duchêne avaient, en moyenne, plus de chances de s’être mariées, d’être restées mariées, et d’avoir connu des périodes prolongées de bonheur sur la période de trente ans après leur photo de classe !

Très intéressant aussi, ils se sont aperçus que ces personnes n’étaient pas plus jolies en moyenne que les autres. C’était bien le fait d’être souriant, et non d’avoir un beau visage, qui annonçait les plus grandes chances de se marier et d’être heureuses dans leur couple [9] !

Sourire relaxe l’organisme, réduit les hormones du stress, abaisse la tension artérielle et protège contre les maladies cardiaques.

Mieux : le sourire renforce le système immunitaire. Il aide même votre corps à produire les lymphocytes T qui attaquent les cellules cancéreuses [10]. À tel point que l’hôpital chinois de Guangzhou a incorporé la thérapie du sourire dans son protocole de lutte contre le cancer !

La prochaine fois que vous asseyez sur un banc, pensez-y. Je suis sûr que ça vous fera sourire !

Santé !

Gabriel Combris

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Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

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