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http://www.magasin-point-vert.fr/conseils/plantes-d-interieur/conditions-de-reussite/grand-besoin-de-lumiereUn grand besoin de lumière :
C’est en présence de lumière que les végétaux transforment les éléments minéraux puisés par leurs racines, en hydrates de carbone qui contribuent à leur croissance.• Où installer les plantes ?
Le plus près possible d’une grande fenêtre, en veillant de mai à octobre, à filtrer les rayons solaires avec un voile translucide, car la plupart des plantes de la maison (excepté les cactus) n’apprécient guère une insolation violente.
En revanche, durant l’hiver, n’hésitez pas à exposer vos plantes en pleine lumière.
• Quand les plantes manquent de lumière...
Elles ont tendance à prendre une silhouette inclinée, les branches s’orientant en direction de la source lumineuse la plus proche.
Dans une pièce vraiment sombre, les plantes se décolorent rapidement et leurs tiges s’allongent, tout en prenant un aspect grêle.
On appelle ce phénomène l’étiolement.
L’intensité lumineuse des rayons solaires qui pénètrent dans une pièce décroît selon le carré de la distance.
Une plante reçoit donc quatre fois moins de lumière à 2 m d’une fenêtre et neuf fois moins si elle est éloignée de 3 m.
Le conseil en plus : Nettoyez régulièrement les vitres des fenêtres, la poussière pouvant réduire de 20 % l’intensité lumineuse qui pénètre dans la pièce.
• Attention aux brûlures :
Le verre du vitrage a tendance à créer un effet de loupe, qui se traduit par une augmentation du dégagement de chaleur des rayons lumineux. Lorsque les plantes sont exposées à la lumière directe en plein été, leur feuillage souffre de “coups de soleil” qui se traduisent par une décoloration ou des nécroses brunes selon l’intensité de la brûlure.
Le phénomène est encore amplifié si le feuillage est mouillé, chaque gouttelette d’eau se comportant aussi comme une loupe.
Les plantes qui supportent l’ombre :
S’il est tout à fait impossible de réussir la culture des plantes dans une pièce sans fenêtre, hormis avec une bonne installation d’éclairage artificiel, certaines plantes supportent une relative pénombre, c’est-à-dire d’être installées à plus de 2 m d’une fenêtre :
Adiantum (capillaire), Aglaonema, Aspidistra, Asplenium, Blechnum, Cissus, Ficus pumila, Hedera (lierre à feuilles vertes), Sélaginelle, etc.
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http://www.magasin-point-vert.fr/conseils/plantes-d-interieur/conditions-de-reussite/humidite-de-airL’humidité de l’air :
Appelée en langage savant “hygrométrie”, la quantité de vapeur d’eau dissoute dans l’air est un facteur de bien-être pour les plantes de la maison, qui aiment retrouver la moiteur de leurs contrées tropicales d’origine.
• Les conditions de la réussite :
Si dans les pays tropicaux, une humidité atmosphérique de 80 % est courante, sachez que, au-dessus de 50 % d’hygrométrie, la plupart des plantes se trouvent à l’aise, l’idéal se situant à 65 % environ.
Avec le chauffage central, le taux d’humidité tombe entre 30 et 40 %, ce qui est insuffisant.
Il est possible d’augmenter l’humidité environnante en plaçant vos plantes dans une jardinière remplie de mousse de sphaigne humide. Attention, l’humidité de l’air ne peut pas être remplacée par plus d’arrosage de la terre... (un m3 d’air saturé à 100 % contient 6,8 g d’eau à 0 °C et 17,4 g à 20 °C).
• Les symptômes qui doivent vous alarmer :
Le jaunissement et la chute intempestive du feuillage sont les réactions les plus fréquentes à un air trop sec.
On observe aussi la chute prématurée des boutons floraux qui ne s’épanouissent pas.
Les nouvelles feuilles sont plus petites et chez les philodendrons (Monstera deliciosa), elles sont moins découpées.
• Augmenter l’hygrométrie :
La vaporisation d’eau en fin brouillard (bassinage) est la solution la plus courante.
Il faut intervenir matin et soir pour obtenir un bon résultat.
Attention toutefois, les plantes au feuillage translucide (certains bégonias, Caladium, etc.) ou duveteux (Gynura, Saintpaulia, Tibouchina) ne doivent pas être bassinées car la présence permanente d’eau sur le feuillage le fait pourrir. La culture sur gravillons humides est une bonne solution.
Il suffit de remplir un plateau de galets, gravillons ou billes d’argile et de les humidifier sans les immerger totalement.
Posez les pots dessus et les plantes bénéficieront de l’évaporation naturelle de l’eau contenue dans le plateau.
Une autre solution est de placer une coupelle d’eau à côté de votre plante.
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http://www.magasin-point-vert.fr/conseils/plantes-d-interieur/elements-de-base/arrosage-et-tailleL'arrosage et la taille
L’arrosage :
C’est une des opérations les plus importantes et celle qui pose souvent le plus de problèmes.
Sachez que, d’une manière générale, nous avons tous tendance à trop arroser.
De plus, il est beaucoup plus facile de faire périr une plante par excès que par manque d’eau.
• Quelle eau utiliser, à quelle température ?
Dans les zones rurales, récoltez l’eau de pluie.
Dans les villes, son utilisation est déconseillée en raison des risques de pollution.
La solution la plus pratique consiste alors à conserver l’eau que l’on récupère dans les réservoirs des sèche-linges.
La température ambiante de la maison est l’idéal.
Stockez toujours un arrosoir plein, dans une pièce peu fréquentée.
• Fréquence des arrosages :
C’est le problème le plus épineux, l’idéal étant d’apporter l’eau aux plantes lorsqu’elles en manifestent le besoin.
Pour les cactus, et les plantes grasses ou à feuilles épaisses, réduisez la fréquence de moitié par rapport aux indications ci-contre. (voir sur le lien)
• Trempage ou aspersion ?
La logique veut que l’on arrose en mouillant le dessus de la motte comme cela se passe dans la nature.
Arrosez par aspersion toutes les espèces qui forment un tronc ou dont la surface du pot est bien dégagée.
Les autres seront trempées durant un bon quart d’heure, le pot à moitié immergé.
Dans les bacs à réserve d’eau, laissez la réserve se vider totalement et attendez huit jours en été, deux semaines en hiver avant de la remplir de nouveau.
Il faut en effet que la terre sèche légèrement entre deux apports d’eau.
Reconnaître une plante trop arrosée :
Dans un premier temps le symptôme ressemble à celui du manque d’eau : le feuillage s’affaisse et flétrit.
Très vite, des taches brunes apparaissent sur le bord et à l’extrémité des feuilles.
Dans les cas extrêmes, la feuille noircit en totalité et la tige pourrit.
La taille :
Les plantes de la maison ne nécessitent pas d’interventions bien compliquées.
Elles ont pour but d’équilibrer, d’aérer, de nettoyer, de rajeunir les plantes et de favoriser la floraison.
• Quand intervenir ?
Sur les plantes de la maison, la taille se pratique tout au long de l’année.
Nous vous conseillons de tailler pendant la période de végétation et aussi après la floraison pour éliminer les fructifications et redonner un équilibre à la silhouette.
• Où et comment couper ?
Taillez toujours au-dessus d’un rameau, d’une feuille ou d’un bourgeon.
Coupez en biseau entre 3 et 5 mm au-dessus de la partie à conserver.
La nouvelle pousse se dirigera dans la direction de la feuille ou du bourgeon resté à l’extrémité du rameau.
Utilisez un sécateur ou des ciseaux.
Les lames doivent être bien tranchantes et si possible nettoyées à l’alcool.
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http://www.magasin-point-vert.fr/conseils/plantes-d-interieur/elements-de-base/terreaux-et-fertilisationLes terreaux et la fertilisation
Les terreaux et supports de culture :
Les plantes de la maison n’ayant pas de sol à leur disposition, on les cultive dans différents types de mélanges qui servent d’éléments d’ancrage pour les racines, mais également de réservoir d’eau et de “garde-manger”.
• Qu’est-ce que le terreau ?
Substitut de la terre pour la culture des plantes en pot, le terreau est composé de différentes matières organiques et minérales mélangées entre elles dans des proportions variables pour obtenir un support de culture équilibré et prêt à l’emploi.
On trouve dans le terreau différentes qualités de tourbes (noire, brune, fine, grossière, fibreuse, spongieuse), des écorces compostées, du fumier décomposé, de l’argile, de la pouzzolane, de la perlite, de la laine de roche, de la vermiculite, etc.
La plupart des terreaux de rempotage contiennent aussi de l’engrais.
• Les qualités d’un bon substrat :
Un terreau de qualité doit comporter au moins quatre ou cinq matières pour qu’il soit à la fois léger, aéré, souple, drainant, mais aussi qu’il présente une forte capacité de rétention en eau, et en sels minéraux, qualités antinomiques qui font toute la difficulté de la fabrication de ce produit.
Les particules constitutives d’un terreau doivent être de grosseur suffisante afin qu’il ne se compacte pas trop.
• Les matériaux de complément :
La terre de bruyère entre pure ou en mélange dans la composition des terreaux pour les plantes acidophiles (Gardenia, fougères, Columnea, Broméliacées, Gloxinia, Streptocarpus, Pachystachys, Caladium, etc.).
De la terre de jardin pas trop compacte peut être mélangée au terreau (30 % maximum) pour les agrumes, palmiers, Dracaena, Yucca, Schefflera, Philodendron, Ficus, Araucaria, etc. Le sable de rivière assez grossier est nécessaire aux cactées et aux plantes grasses (50 % en moyenne).
La fertilisation :
Le volume de terre contenu dans le pot étant très réduit, il est vital d’alimenter les plantes d’intérieur.
• Quand nourrir les plantes d’intérieur ?
Apportez de l’engrais uniquement pendant la période de croissance, c’est-à-dire du 15 mars au 15 octobre.
Après un rempotage, attendez au moins un mois avant de reprendre la fertilisation.
• L’engrais liquide :
C’est la fertilisation la plus courante et la plus équilibrée, mais elle nécessite un apport répété: apportez de l’engrais à chaque arrosage.
Ces petites doses d’engrais répétées assurent une croissance régulière à vos plantes.
• Les bâtonnets :
Très pratiques parce que leur action se prolonge durant six à huit semaines, ils doivent être piqués dans le terreau au bord du pot et non au cœur de la motte.
• Les billes fertilisantes :
Ces engrais de nouvelle génération sont des formules à action lente, enrobées dans une enveloppe poreuse.
Les principes actifs sont libérés en fonction de l’humidité du sol, soit approximativement au rythme de croissance de la plante.
L’avantage est une durée d’action de trois mois minimum.
L’inconvénient est des à-coups dans la culture si le rythme des arrosages n’est pas bien respecté.
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http://www.magasin-point-vert.fr/conseils/plantes-d-interieur/elements-de-base/contenantsLes contenants :
Un pot, un bac, une vasque, une suspension ou une jardinière est indispensable à la culture des plantes dans la maison.
Les contenants jouent un rôle important dans la réussite de la culture, tout en intervenant aussi sur l’aspect décoratif de la plante.
• Poterie ou plastique ?
Hormis pour des considérations purement esthétiques, le matériau du contenant importe peu, du moment qu’un ou plusieurs trous soient prévus au fond pour le drainage (sauf les bacs à réserve d’eau).
La terre cuite offre une meilleure stabilité en raison de son poids élevé et elle conserve mieux l’humidité.
Le plastique étant totalement inerte, il ne risque pas d’héberger des germes de maladies.
• Les bonnes dimensions :
D’une manière générale, les plantes d’intérieur se satisfont d’un contenant étroit.
Certaines espèces comme les orchidées par exemple, ne se portent jamais aussi bien que lorsque leurs racines débordent généreusement du pot.
L’important est d’obtenir une bonne impression esthétique et d’équilibre, avec une parfaite stabilité.
Un rapport d’un à quatre est en général le meilleur compromis.
• Les bacs à réserve d’eau :
Ce sont des contenants étanches dont on remplit la partie inférieure avec de l’eau, qui est ensuite amenée dans le terreau par différents systèmes fonctionnant sur le principe de la capillarité.
L’avantage est une fréquence d’entretien beaucoup moindre, le bac à réserve pouvant alimenter les plantes pendant 8 à 30 jours selon son volume, la nature des cultures et la période de l’année.
En revanche, le risque est l’excès d’eau si le terreau se trouve saturé en permanence.
• Pots et cache-pots :
La distinction se fait aujourd’hui uniquement par l’absence de trou dans la partie inférieure du cache-pot.
Les matériaux et les formes sont souvent les mêmes.
On trouve toutefois des cache-pots en rotin et en céramique, matériaux non utilisés pour les contenants de culture.
Le cache-pot a une vocation décorative, mais n’oubliez pas de le vider après chaque arrosage.