Site avec de très bons conseils
source:
http://latelierartistique.les-forums.com/topic/6/topic-pour-avoir-de-belles-plantes-d-interieur-tou/Les fleuristes sont parfois avares de conseils et souvent, ils ne connaissent rien à ce qu’ils vendent !
Voili-voilou les bons conseils de l’Atelier pour commencer à avoir la main verte.
En premier lieu, sachez que la plupart des plantes d’intérieur sont des plantes majoritairement d’origine tropicales et parfois sub-tropicales.
Achetez en toute connaissance de causes :
Tout d’abord l’achat : assurez-vous d’acheter des plantes en bonne santé.
Elles ne doivent pas :
- Etre flétries, c’est la moindre des choses.
- Présenter des taches (sauf les cultivars panachés bien sûr). C’est signe de maladies, de champignons ou de parasites.
- Avoir un système racinaire sous-développé ou surdéveloppé par rapport au conteneur.
- Avoir des feuilles molles, sombres ou pendantes (sur-arrosage, pourriture du pied ou des racines, coup de froid) ou jaunies (carences en eau ou minéraux, coups de soleil).
- Etre forcées (coloration abusive, floraison prématurée).
- Sortir d’un frigo de supermarché ou être stockée en plein courant d'air.
- Nager dans leur pot.
Il arrive très souvent de voir en supermarché ou dans de mauvaises jardineries des plantes qui ne tiennent plus dans leur pot.
Leur terreau est sec et rétracté, trop léger pour lester le pot, la plante ne tient pas debout.
- Préférez les plants en touffe ou produisant des rejetons, plutôt que des plants fraîchement bouturés à l’aspect de balai à ch…
J’ai vu de tout dans ma carrière, jusqu’à des fleuristes qui vendaient des plantes mortes à 60€ et dont ils ne connaissent ni le nom, ni l’origine, ni la provenance.
Des conditions adaptées :
Ensuite, assurez-vous d’acheter une plante qui convient à vos conditions de culture.
- Si vous cultivez dans un endroit sombre, vous n’avez que peu de choix, à savoir des plantes généralement à feuillage sombre ou pourpre-violacé, à feuilles larges et cireuses.
Ce sont les plantes de sous-bois tropicaux comme les philodendrons et les spathiphyllums (beaucoup d’aracées sont adaptées à ces conditions) et de nombreuses fougères.
Evitez les plantes ligneuses (qui font du bois), les grimpantes et bien évidement les cactées.
- Si l’endroit est très lumineux, aucun problème pour la quasi-totalité des plantes, sauf si la lumière solaire traverse directement les vitres.
Auquel cas, disposez un fin rideau blanc ou mieux, une ombrière qui diffusera uniformément la lumière et évitera ainsi les coups de soleil.
- Si votre pièce est peu ou mal aérée et sujette à l’humidité, évitez les plantes épiphytes (qui poussent dans les arbres) comme les orchidées, les broméliacées et en général les petites plantes turgescentes et bulbeuses (type bégonias ou cactées) qui pourrissent facilement.
- Si votre pièce est « froide » (moins de 15°C en hiver), évitez quasiment toutes les plantes tropicales, préférez celles de climat sub-tropical plus adaptées au froid hivernal.
- Si vous êtes peu assidu sur l’arrosage, évitez les plantes qui demandent un arrosage fréquent comme les papyrus, les épiphytes, et la plupart des plantes de climat tropical humide. Préférez alors les plantes qui vivent sur leurs réserves comme les succulentes et les turgescentes (à grosses tiges plus ou moins molles et sans bois).
- Si votre atmosphère est sèche (de 0 à 40% d’hygrométrie), évitez les plantes de milieu tropical humide comme les orchidées et les broméliacées, les plantes à feuilles cireuses, bref toutes les plantes qui poussent dans les forêts pluviales.
- Si vous chauffez votre pièce, en particulier la nuit (très déconseillé pour toutes les plantes), évitez les plantes à feuillage fin. Les plantes ont besoin de fraîcheur nocturne. Un lierre peut mourir en une nuit s’il est placé près d’un radiateur.
- De façon générale, évitez les plantes de plein vent et de plein soleil (prairies, montagnes, bord de mer) comme les graminées, les arbustes, les arbres et les conifères. Il ne reste au final que peu de choix, la majorité étant des plantes vivaces tropicales.
- Et évitez les plantes de nos régions, nord-méditerranéennes ou de climat fais, elles ne supportent pas le climat trop constant d’un intérieur. Je pense aux lierres, aux sédums, ou encore aux rosiers nains qui s’ils parviennent parfois à survivre sont néanmoins dans l’incapacité de fleurir du fait d’un « dérèglement saisonnier ».
Il vaut mieux en général acheter à la belle saison. Les plantes qui ont souvent poussé dans conditions de forçage et vendues très fleuries en hiver ont peu de chances de s’adapter à vos conditions de cultures si ces dernières ne sont pas optimales. Surtout si elles ont pris un coup de froid avant d’arriver chez vous.
Voilà, en conclusion, si votre pièce est sombre, humide, froide, mal aérée et mal chauffée et que vous êtres un jardinier du dimanche : déménagez ou achetez plutôt un poisson rouge.
Le facteur limitant :
Ce n’est pas parce qu’on arrose un peu plus une plante qu’elle comblera son manque de lumière.
La bonne santé de vos plantes passe par l’addition des conditions et de façon équilibrée.
Si votre plante n’a pas assez de lumière, réduisez les arrosages. Et vice-versa.
Le principe du facteur limitant réside dans le fait qu’une plante qui manque d’une condition (lumière, température, qualité nutritive du substrat…) ne poussera pas mieux même si on améliore les autres conditions ; au contraire, l’excès ou la carence d’une condition (par exemple l’arrosage) est un pire remède s’il existe un manque d’une autre condition (température).
L’art du bonsaï réside dans ce principe : faire pousser une plante le plus lentement possible en limitant les conditions de manière équilibrée.
A l’autre extrême, il existe le « gavage à l’hollandaise » dont la pratique consiste à donner à la plante plus que ce dont elle a besoin puis la forcer à fleurir au bout d’un an par des procédés hormonaux et chimiques, alors qu’il lui en faudrait deux ou trois dans son milieu naturel.
La lumière :
La lumière est le facteur le plus important pour toutes les plantes, même d'intérieur.
La qualité de la lumière est donc elle aussi importante puisque c’est elle qui permet la photosynthèse.
Une plante a besoin d’un spectre de lumière tirant sur les bleus et violets (UV).
La lumière du soleil ne peut être reproduite avec une simple ampoule.
Si votre pièce est trop sombre et que vous souhaitez leur accorder un complément de lumière artificielle, optez pour une lampe HQI (iodure métallique) de 70 à 400 watts à spectre blanc légèrement bleuté à 6500 Kelvins (couleur de la lumière du jour à midi par temps ensoleillé).
Ce sont elles qui donnent le meilleur résultat pour la croissance.
Les plantes adultes fleuriront à l'aide de lampes HPS (spectre rouge, lumière crépusculaire à 2500 kelvins).
La plupart des grandes serres hollandaises cultivent leurs végétaux avec des rampes de lampes composées d'un tiers de HQI et deux tiers de HPS.
Les tubes néons « spécial plantes » des aquariophilistes et terrariophilistes peuvent être utilisés pour les boutures et petites plantes mais ils n’éclairent efficacement que sur une très courte distance.
Ne sortez jamais brusquement dehors une plante en plein soleil, les plantes comme les humains attrapent facilement des coups de soleil.
Celle-ci à besoin d’un temps d’adaptation, même les cactées.
Sortez-les d’abord les matins de belles journées à l'ombre d'un arbre ou d'un léger voile pour les rentrer à midi, puis progressivement vous allongerez le temps d’exposition.
Une plante qui a trop de lumière a tendance à blanchir ou jaunir et présente des taches de brûlures sèches et grises, sa croissance en hauteur est réduite pour restreindre la surface foliaire en contact avec la lumière.
A l’inverse, une plante qui n’a pas assez de lumière pousse en hauteur, parfois tellement qu’elle devient très cassante, s’étiole, les feuilles ont du mal à grossir et sont plus espacées que la normale.
Remarque importante : une tige est comme une autoroute calibrée en fonction du flux qui passe à l’intérieur.
Une fois mature, une tige s’adapte mal à de nouvelles conditions de pousse : comme une route embouteillée, elle limite par son gabarit l’apport de sève même si les conditions de culture sont améliorées.
Il vaut mieux dans certains cas couper une tige ou une branche qui s’est étiolée car elle ne parviendra pas à s'épaissir correctement et à retrouver sa rigidité et ses propriétés conductrices.
Tournez régulièrement vos plantes d’un quart de tour si vous voulez leur conserver un port équilibré. Les feuilles et branches poussent en direction de la source lumineuse.
Soit vous posez la plante dans un angle, elle y restera pour toujours et dans ce cas pas de problème, soit vous la posez sur une table ou un buffet et là vous avez tout intérêt à la tourner régulièrement.
Par exemple, un Draceana peut facilement se renverser lorsque sa tige s’incline de plus de 20°.
L’arrosage :
Une plante a souvent besoin d’un substrat qui sèche un peu (rarement complètement sec) avant d’être copieusement arrosé.
Une racine qui sèche est une racine morte.
Le bassinage est une des clés de la réussite : verser de l’eau jusqu’à ce qu’elle dégouline du fond du pot est insuffisant, en particulier lorsque :
- Le pot est grand, l’eau met plus de temps à combler les porosités jusqu’au cœur du substrat.
- La plante est très grosse par rapport à son pot.
- Le substrat est très riche en matière organique, plus difficile à humidifier qu’un substrat minéral de sable et de limons.
- cas particulier des écorces, des tourbes et de la sphaigne : ces substrats dédiés généralement aux orchidées sèchent lentement mais se ré-humidifient difficilement lorsqu’ils sont secs.
Il faut donc dans ces conditions effectuer des arrosages en plusieurs fois, voire baigner le pot dans un bac ou une baignoire. On sous-estime très souvent ce point alors vérifiez chez-vous, dépotez une plante et regardez au cœur du substrat s’il n’est pas sec.
Il est très facile de savoir si le substrat est humide ou sec, sans avoir à mettre les doigts dans la terre : sous-pesez le pot.
S’il paraît léger, c’est qu’il faut continuer à arroser. Un pot de 5 litres (l’équivalent d’un petit seau) doit peser entre 3 et 5 kilos lorsqu’il vient d’être arrosé. Investissez dans des soucoupes en plastique larges et profondes que vous remplirez d'un lit de graviers au lieu de tacher la moquette à chaque fois que vous arrosez.
La plante mal arrosée réagit ainsi : elle propage des racines pour capter l’eau qui n’humidifie que la surface et le bord du pot. Résultat : les racines sont très fragiles à ces endroits car elles se dessèchent vite et bénéficient de moins de matière organique. Elles s’accumulent et créent un chevelu racinaire compact sur les bords au lieu de se répartir uniformément dans le pot puis s’étouffent et pourrissent.
Si votre pot a séché, le premier arrosage ne suffit pas à imprégner le cœur du pot, l’eau s’écoule par les petites cavités et est évacuée avant d’avoir mouillé la matière.
Faite un test simple avec un vieux bout de terreau séché : plongez-le dans l’eau : il faut un bon quart d’heure avant qu’il ne coule au fond. Un terreau humide coule presque immédiatement.
L’eau doit pouvoir s’évacuer du fond du pot afin d’éviter l’eutrophisation et l’asphyxie des racines qui mène irrémédiablement à une pourriture mortelle, sauf bien sûr dans le cas des plantes de milieu lacustre comme les papyrus commun à tiges fines (Cyperus alternifolius).
Des plantes que l’on croit résistantes à l’humidité constante peuvent pourrir en moins d’une semaine comme par exemple le papyrus d’Egypte à grosses tiges turgescentes (Cyperus papyrus).
Les symptômes d'une plante trop arrosée sont la pourriture racinaire, la pourriture de la base, des feuilles sombres, ramollies et flétries, des tiges pendantes, ou dans le cas des plantes succulentes comme les cactus, un recroquevillement spectaculaire de la plante.
En général, l'excès d'eau tue une plante plus rapidement que la carence.
N’arrosez jamais vos plantes d’intérieur avec de l’eau froide (10°C et moins). Ce qui arrive souvent en hiver et les fait brusquement mourir.
Personnellement, je vois une différence de résultat incomparable depuis que j’arrose mes plantes avec l’eau de mon aquarium : 27°C, beaucoup de minéraux, et d’oligo-éléments, peu de calcaire, pas de chlore et un peu de caca de poisson riche en nutriments carbonés et azotés.
Evitez l’eau du robinet lorsqu’elle est calcaire ou chlorée, préférez l’eau d’un bassin ou l’eau de pluie complétée d’un engrais ; ou à défaut de l’eau qui a reposé pendant une journée.
Dans le cas d'une eau très calcaire vous pouvez ajouter quelques minutes avant l'arrosage quelques gouttes de citron ou autre jus acide naturel qui vont précipiter une partie du calcaire et plus ou moins le "neutraliser".
Arrosez vos plantes de préférence le soir ou mieux, tôt le matin.
Les plantes stoppent leur respiration surtout en milieu de journée et s’arrêtent de « boire ».
L’arrosage devient donc contre-productif dès qu’il commence à faire soleil.
En cas général, il vaut mieux une plante pas assez arrosée plutôt que trop.
La plante survit jusqu’au « point de flétrissement » mais prévoit des réserves.
En revanche, elle lutte difficilement contre les pourritures liées à l’humidité. Dans les grandes serres de production hollandaise, les horticulteurs usent d’un système de marées.
Chaque matin, l’eau monte de 10cm dans des grandes surfaces planes de plusieurs dizaines de mètres carrés et redescend une heure plus tard.
Les pots sont ainsi baignés par le fond, l’arrosage profite pleinement aux racines sans mouiller la plante.
Si vous devez partir en vacances pour une longue durée et que vous n'avez personne à qui confier vos protégées, il existe plusieurs moyens faciles à bricoler pour limiter la casse.
Vous pouvez fabriquer une serre totalement hermétique autour de la plante en la couvrant entièrement d'une bâche ou d'un sac plastique transparent.
L'humidité restera dans cette espace confiné jusqu'à votre retour.
Vous pouvez aussi utiliser le bon vieux système de la cordelette en coton plongée d'un côté dans une bassine ou une bouteille remplie et de l'autre dans le pot, la capillarité faisant communiquer l'eau progressivement du premier au second contenant, comme un goutte-à-goutte.
Plus cher, vous pouvez acheter une petite pompe d'aquarium et du tuyau de goutte-à-goutte que vous brancherez sur une prise programmable. Coût total d'une installation automatique pour une dizaine de plantes : 50€
Cas des épiphytes : la principale difficulté à élever des orchidées, carnivores et broméliades vient du fait qu’il leur faut un arrosage faible et une hygrométrie souvent élevée.
Trop arrosé, c’est la maladie assurée, pas assez, la plante se dessèche inexorablement.
Tout le monde n’a pas les conditions d’une serre chaude, alors voici une astuce qui vous coûtera… un aquarium.
Je plonge mes Tillandsias et mes Dendrobiums pierardii dans mon aquarium pendant 4 à 6 heures, parfois je les oublie et les récupère le lendemain matin : elles se gorgent d’eau et grâce à la température et à la lumière forte des néons et assimilent bien mieux les éléments nutritifs de l’eau. Je les fais alors rapidement sécher et réitère l’opération tous les 7-15 jours.
L’avantage pratique est qu’il est beaucoup plus facile de jeter des plantes dans l’eau plutôt que de leur prodiguer des brumisations manuelles qui devraient être répétées au moins 5 fois par jour.
De fin mai à fin octobre, je les mets au jardin, sous un arbre, elles se débrouillent toutes seules et profitent des rosées matinales. Floraison assurée !
Le substrat et l’air :
Je traite ici les deux conditions en même temps car elles sont intimement liées en ce qui concerne les plantes d’intérieur.
Les plantes d’intérieur ont cette particularité de se nourrir avec peu de racines, la forêt tropicale est ainsi faite : un sol argileux imperméable et par-dessus une fine couche arable très fragile, additionné d’un air ambiant très humide et chaud.
Dans les cas extrêmes, citons entre autres les Tillandsias (broméliacées) qui n’ont pas ou peu de racines, les Népenthes (grosses carnivores) et les Vandas (orchidées) qui développent des racines aériennes longues jusqu’à plus d’un mètre.
Comment font-elles pour s’alimenter?
Elles ont simplement un pouvoir d’absorption de l’humidité, des minéraux et des matières organiques incomparables, de vraies éponges.
Vu que le substrat, c'est de l'air, autant dire que la qualité de l’air ambiant est primordiale : chaud, humide mais aéré.
Ces plantes se nourrissent aussi par les feuilles, et par les tiges, elles se dotent parfois d'appendices ou d'organes spécifiques pour capter tout ce qui n'est pas du substrat, ce qui est le cas des carnivores, ou de certaines broméliades.
Ce climat nécessaire à la production de plantes (serre chaude et humide) est souvent considéré comme incompatible avec l’atmosphère d’un appartement mais sachez que le taux d’hygrométrie idéal d’une pièce à vivre est d’environ 40% à 60%.
Nos maisons oscillent généralement à moins de 30% à cause des chauffages, climatisations, cheminées et ventilations motorisées et cette sécheresse relative n’est pas forcément bonne pour nos poumons.
Les plantes tropicales ont besoin d’une humidité de 50% à 100% et plus.
La marge de manœuvre est donc faible et il faut jongler avec les fenêtres quand on n’a pas de ventilation motorisée.
Surtout en fin de nuit, quand au lieu de bénéficier d’une rosée matinale, la plante souffre d’un assèchement de l’air dû au chauffage.
Un bon conseil : entrebâillez vos fenêtres et ne chauffez pas la nuit, ce n’est pas nécessaire pour vous et c’est entre autre une cause d’asthme, d’obésité et de crottes de nez.
Plus vous aurez de plantes chez vous, et plus vous aurez une atmosphère humide, c'est un cercle vertueux.
Au passage, je tiens à soulever une contre-vérité persistante qui veut nous faire croire qu'une plante verte peut nous priver d'oxygène la nuit. Quelle baliverne! J'ai toujours vécu dans des pièces vraiment tapissées de plantes (plus d'une centaine dans mon appartement de 40m²) et je peux vous assurer que même dans une jungle impénétrable, vous ne risquez pas de suffoquer.
Au contraire, les plantes d'intérieur dépolluent efficacement l'air ambiant d'un intérieur.
Le bon vieux sac de terreau universel reste le substrat le plus utilisé en jardinerie et grande surface mais est peu utilisé par les horticulteurs spécialisés qui fertilisent plutôt avec des tourbes et des fibres végétales.
Chaque plante a des besoins en substrat adaptés à son biotope d’origine. Si les végétaux de basse altitude (qui poussent sur le sol) peuvent se contenter d’un terreau classique mélangé de terre argilo-limoneuse, les plantes aériennes ont quant à elles des besoins plus spécifiques : plus acide, moins azoté, plus drainant et très aéré.
On découvrira alors avec bonheur les vertus de la sphaigne, de la fibre coco, des écorces (pin, chêne liège et des billes d’argile cuites. Mais il y a aussi le polystyrène expansé (pas très écolo), la vermiculite, les tessons de terre cuite, la pouzzolane, le charbon de bois, de la branche broyée et de la feuille morte d’automne chiffonnée. Pour beaucoup de plantes de la jungle, pas besoin d’un gros pot, des fois pas besoin de rempoter.
Des plantes vont même jusqu’à digérer leurs propres feuilles mortes en grandissant, comme le Platycerium (fougère corne d’élan) leurs racines ne leur servent plus alors qu’à rester accrochée au houppier de l’hôte.
Il m’est arrivé de dépoter des plantes longues d’un mètre ou deux, très fournies et feuillues alors qu’elles n’avaient qu’à peine 10cm de racines (hoya linearis, tradescantia fluminensis, cissus quadrangularis...).
Mais à contrario, certaines plantes vont végéter et rester naines si elles n’ont pas un pot de la taille d’une grosse poubelle, c’est le cas de nombre d’arbustes et grimpantes à grand développement.
Encore le facteur limitant, très bien illustré par les bonsaïs à qui on limite de force la croissance par la taille et la petitesse du pot. Pour finir ce chapitre, retenez bien qu'un substrat qui sent la poussière est un substrat mort.
Soit parce qu'il a séché, soit parce que la plante l'a complètement épuisé. Dans les deux cas, optez plutôt pour un rempotage qu'un apport d'engrais. Un bon substrat doit sentir la forêt quand vous l'arrosez.
Les conteneurs :
Les pots en terre cuite sèchent très vite, soyez un arroseur assidu si vous optez pour cette solution.
Les pots en plastique sont la grande majorité et il n’est nécessaire de discuter leur efficacité mais il est important de préciser qu’il existe des tas de conteneurs ô combien plus intéressants que l'éternel papier crépon du fleuriste de la gare : la noix de coco évidée, les potées en suspension de brande, d’osier, de mousse, ou de fibre coco.
Les troncs évidés de fougère arborescente ou d’arbres à bois plus ou moins « imputrescible » font un pot naturel idéal.
On peut composer de façon originale avec des gros chaumes de bambou qu’on aura percé de gros trous entre chaque nœud ; réaliser un tableau ou un mur végétal.
On peut aussi suspendre des grandes écorces de liège en forme de gouttières dans lesquelles on plante les orchidées, fougères et broméliades. On peut également récupérer de vieilles souches et grosses branches que l’on creusera.
J’accroche quelquefois des orchidées dans des filets à oignons que j’ai préalablement remplis d’un mélange d’écorces, de mousses et de sphaigne débordantes.
Il est aussi possible d'habiller vos pots avec du paillon, de la canisse d'osier, de coller dessus des matériaux sympas.
J’ai vu des paysagistes utiliser des drains en pvc suspendus comme des lianes, percés et plantés.
Le résultat pas vraiment esthétique prouve pourtant que l’on peut tout imaginer en la matière.
Les pots et potées en suspension posent un vrai problème à l’arrosage : ça goutte partout sur le parquet.
J’ai désormais opté pour cette solution qui peut être risquée si elle est mal contrôlée.
J’ai rendu mes suspensions étanches en doublant l’intérieur de bâche plastique.
Le problème est que l’eau peut s’y accumuler en excès et rebelote la pourriture.
J’ai donc mis toutes mes suspensions au goutte-à-goutte, alimenté par une pompe (pompe d’aquarium débit 2m3/h) plongée dans une poubelle remplie d’eau de mon aquarium (il est bien pratique cet aquarium !).
Je peux ainsi contrôler facilement la quantité d’eau utilisée chaque jour et régler finement l’arrosage pour ne pas avoir d’excès. Jusqu’ici tout va bien, le système est bien réglé mais mieux vaut faire un contrôle régulier et un ou deux ajustements annuels, en été et en hiver.
En sous-pesant les potées, on sent facilement si elles sont lourdes, c’est qu’elles sont pleines d’eau.
Je règle de façon à ce qu'il y ai un minimum d'eau car comme je le disais avant mieux vaut une plante qui a soif qu'une plante qui a pourri.
Les engrais, le rempotage :
Lorsque vous achetez une plante, vous n’avez qu’un moyen de savoir s’il faut déjà l’engraisser ou la rempoter.
Certains producteurs vendent des plantes qui ont déjà épuisé tout le contenu de leur pot, d’autres vendent des plantes à peine enracinées.
Mon premier réflexe est alors de dépoter soigneusement la plante que je viens d’acquérir pour observer son développement racinaire.
Si le chevelu atteint le fond du pot, je rempote.
Si vous rempotez une plante qui est en période de repos, faites très attention à ne pas trop l'arroser : ses racines ne supporteraient pas d'être ainsi dérangées.
Le moment idéal pour rempoter se situe quand la plante commence à reprendre sa croissance.
L’engrais ne doit vous servir que si vous ne rempotez pas (bonzaï, hydroponie, forçage), que votre plante qui devrait s’apprêter à fleurir semble avoir déjà épuisé ses réserves ou que votre substrat est trop pauvre.
Par précaution, n'engraissez pas juste après l'achat, même une plante en boutons prête à fleurir.
Même principe que pour l'arrosage, mieux vaut une plante qui manque de nutriments qu'une plante cramée par les engrais.
On conserve les substrats maintenus humides et aérés, c’est important pour conserver la microbiologie.
Les champignons, mycorhizes, bactéries, acariens et autres petites choses indescriptibles qui font un bon substrat ont un équilibre fragile qui est tué dans l’œuf si vous conservez vos sacs de terreau au sec dans une cave ou un placard.
J’ai des fois des vers de terre dans mes pots, je ne les enlève pas.
Du fait des mêmes causes, une plante pousse péniblement dans un substrat qui a séché et ainsi perdu une bonne partie de sa microfaune et sa microflore.
Un arrosage vaut deux engraissages ! Votre humus doit sentir la forêt, le ruisseau, le champignon… pas le grenier poussiéreux.
Dans les bons engrais facilement accessibles on trouve :
Le marc de café est un très bon engrais azoté et tout à fait disponible si vous êtes amateur de la boisson la plus vendue au monde mais gare aux excès, c’est un engrais puissant.
Les feuilles de thé infusé sont utilisables de la même manière, en moins fort.
Le lait et la bière en petite quantité contiennent des ferments qui améliorent la décomposition de la matière organique.
Le jus de citron peut vous aider à corriger l’acidité de votre eau calcaire et déboucher votre goutte-à-goutte au passage. Incorporez quelques vieux morceaux de fer comme des clous rouillés, vous pouvez aussi mettre de la matière organique animale comme de la viande ou du poisson haché, du sang, de l’os broyé, de l’œuf ou des paillettes à poisson, c’est riche en fer, en magnésium et en oligo-éléments et les plantes assimilent aussi certaines protéines par les racines, idéal pour faire refleurir.
La corne de bœuf est un engrais bien connu des jardiniers, riche en azote et en matière carbonée, c'est idéal pour la croissance et se diffuse lentement.
Pour les carnivores, pas besoin d’engrais ou très peu (juste des oligo-éléments), je donne des granulés à poissons à mes népenthes, une grosse pincée dans chaque urne, Mon Nepenthes ‘Miranda’ a fait quatre hampes florales spectaculaires cet hiver.
Attention aux excès d’engrais, encore et toujours le facteur limitant.
Il vaut mieux un peu d’un engrais équilibré que beaucoup d’engrais azoté.
En cas de surdosage, ne pas hésiter à retirer tout le substrat puis laver les racines de la plante à l’eau courante pour la rempoter. Un abus d’engrais peut fusiller une plante, surtout si vous utilisez des engrais liquides, ne doublez jamais les doses prescrites sous prétexte que vous ne leur en mettez qu’une fois par an.
Préférez les engrais à diffusion lente (ni bâtonnets, ni granulés) aux engrais liquides, plutôt réservés à la culture en hydroponie.
Votre engrais doit être disponible jusqu'au prochain rempotage en quantité suffisante pour que vous n'ayez pas à en rajouter en cours de route.
Les mélanges que l'on trouve en sac en jardineries et magasins de bricolages conviennent bien à nos plantes.
Ce sont des mélanges de tourbes, de sphaignes, de coco, d'écorces et de terreau de feuilles qui suffisent largement aux besoins des plantes.
L'engrais ne sera utilisé que dans des conditions d'hydroponie (culture sans terre).
Aujourd'hui, les horticulteurs vendent de plus en plus ce que l’on appelle des plants mycorhizés.
Les mycorhizes, des champignons symbiotiques accélèrent les échanges entre les racines et le sol et aident à conserver le substrat humide.
Elles décomposent les matières organiques et les livrent « prédigérées » à la plante.
Mais ces champignons sont très sensibles à la sècheresse.
Si votre mélange terreaux ne sent plus l’humus de la forêt, c’est qu’il y a sûrement un problème de ce côté là (ou que votre substrat est tout simplement épuisé).
Pour rétablir la présence des mycorhizes dans un substrat « mort », il faut de la patience, le seul moyen que je connaisse est de mélanger de la bonne terre lors de l’inévitable rempotage.
Et comme d’habitude, mon aquarium me sauve la mise : son eau est très riche en bactéries accélère la décomposition de l’humus et rend le terrain très propice à la réimplantation des précieux champignons.
Il vous est peut-être déjà arrivé de voir éclore des petits champignons soudainement un dimanche matin alors que vous veniez de rempoter votre plante le week-end précédent.
Généralement petits et jaunes, ocre ou bruns, la majorité d’entre eux sont inoffensifs pour votre plante.
Ils sont au contraire le plus souvent bénéfiques et leur présence est un bon signe que votre substrat est accueillant.
Enfin, on ne donne pas d'engrais à une plante parce qu'elle est malade, il ne faut pas confondre remède et nourrissage
La température :
La température est une condition bien sous-estimée.
Certaines orchidées ne supportent pas la variation d’un seul degré de température tandis que d’autres peuvent passer l’hiver dehors.
Le froid est plus facilement supportable si l’air et le substrat sont plus secs.
De façon générale, les plantes d’intérieur haïssent le froid humide.
Si bien que les trois quarts de nos petites protégées qui ont courageusement survécu à l’été caniculaire s’enrhument aux premiers frimas de l’automne et finissent à la poubelle.
Ceci est valable en particulier pour les plantes grasses, turgescentes et bien sûr les succulentes et les cactées.
Réduisez donc fortement les arrosages lorsque les plantes sont au frais (à partir de 15°C), d’autant plus qu’elles entrent en phase de repos.
Leur mettre du chauffage ne changera rien, de toute façon, elles suivent naturellement leur cycle biologique. Un écart de température de 5°C entre le jour et la nuit est bénéfique pour la plupart des plantes.
Les espèces à fleurs éphémères (type Hibiscus par exemple) voient leurs fleurs faner trop vite si la pièce est trop chaude la nuit.
Ne disposez pas vos plantes dans des endroits "dangereux" comme près d'un radiateur ou d'un climatiseur, d'une gazinière, d'une fenêtre qui laisse passez un courant d'air froid. Ne placez pas non plus une plante trop près d'une fenêtre car le verre est très froid en hiver.
L'idéal pour passer l'hiver est d'entreposer les plantes dans une véranda ou une serre froide mais tout le monde n'en possède pas. Si vous n'avez pas les conditions idéales, basez-vous sur le facteur limitant pour équilibrer vos interventions.
Sachant que si votre plante a un pouvoir d'adaptation limité, c'est à vous de vous adapter à ses conditions.
Le rempotage :
Lorsque vous rempotez une plante, c'est parce qu'elle a épuisé son substrat et que son chevelu racinaire a pris toute la place du contenant, les racines ont alors envahi tout le pot jusqu'à créer une motte très compacte, sèche et asphyxiante.
Il ne faut pas hésiter à bien imbiber tout le contenu du pot, décompacter la motte pour l'aérer, au risque de tailler dedans avec un cutter (pas de couteaux à dents qui déchiquètent les racines).
Les racines et radicelles qui se sont accumulées autour du conteneur empêchent le cœur du substrat d'être bien arrosé et pourrissent facilement le long des parois étanches.
Coupez tout ce qui est compact et les grosses racines qui débordent, quitte à n'avoir au final qu'une motte réduite de moitié. Rempotez ensuite dans un pot un peu plus grand que le précédent et ajoutez une terre de même type que la précédente, sans engrais.
Il ne faudra pas oublier de tailler une partie du feuillage si vous devez tailler fortement les racines.
C'est une question d'équilibre "circulatoire" de la plante.
C'est donc quand on rempote qu'on en profite pour tailler les feuillages.
De la même manière, il ne faut pas trop tailler le feuillage si vous conservez beaucoup de racines.
Enfin, baignez copieusement le tout et placez votre plante sous une lumière doucement tamisée durant une bonne semaine ou deux, le temps qu'elle se remette de ses émotions.
Pour savoir quand il faut rempoter :
- lorsque la plante ne tient plus debout, qu'elle tombe tout le temps,
- lorsque la terre devient difficile à arroser et ne s'imbibe qu'après un quart d'heure lors du bassinage,
- lorsque son pot devient vraiment léger,
- si la plante perd naturellement plus de feuilles qu'elle n'en produit, mais c'est pas forcément évident, ça peut aussi être symptôme d'une autre pathologie,
- en cas d'éventuelle pollution : urine, produit nettoyant, excès d'engrais...
Faire refleurir :
On considère souvent comme un exploit de faire refleurir une orchidée. Rien de plus simple s’il on a déjà suivi les règles citées ci-avant.
Tout d’abord, la floraison correspond à un moment particulier du cycle de la plante.
Il faut savoir « stresser la plante » pour qu’elle se décide à fleurir.
La stresser, c’est lui changer ses conditions de culture pour qu’elle reconnaisse le moment saisonnier durant lequel elle doit s’épanouir.
Cela passe souvent par une petite mise au frais (surtout la nuit), après une longue période de chaleur et de lumière d’été.
Car les plantes d’intérieur ont généralement un cycle de floraison automnal et hivernal, contrairement à nos climats ou les floraisons sont printanières et estivales (facteur de lutte pour la lumière).
La plante a des besoins différents quand elle grandit (besoin d’azote, de phosphore et de carbone), quand elle commence à fleurir (besoin de phosphore et de potassium), quand elle commence à produire des graines (besoin de protéines et oligo-éléments) et quand elle rentre en repos (stopper l’engraissage).
Les épiphytes ont des besoins particuliers : très peu d'azote car elles ont une croissance lente, mais beaucoup de minéraux variés.
On peut compléter leur régime alimentaire d'un engrais foliaire très dilué et vaporisé sur les feuilles et les racines aériennes.
La plante trouve généralement tout ce dont elle a besoin dans son substrat pour fleurir. Les engrais, encore une fois, ne sont nécessaires que si votre substrat est carencé ou qu'il ne convient pas du tout à l'espèce.
La lumière est importante pour faire fleurir, une plante qui manque de cette condition peut ne fleurir qu’une année sur deux, voire jamais.
Il faut beaucoup d’énergie pour faire une fleur et encore plus pour faire une graine.
La photosynthèse produit les protéines nécessaires à la production des fleurs et graines ; pas de photosynthèse = pas de protéines = pas de fleurs et encore moins de graines.
On peut faciliter la floraison avec des lampes à haute pression à iodure de sodium (HPS), leur spectre lumineux similaire au soleil couchant favorise la fabrication de protéines complexes et indique à la plante le changement de saison mais cela reste moins valables pour les plantes originaires des forêts tropicales de l'équateur, où les saisons sont peu marqués, ainsi le phalaenopsis et le psychopsis fleurissent indifféremment toute l'année.
N’arrosez pas trop une plante qui fleurit, gardez simplement le substrat légèrement humide. Celle-ci préfère puiser dans les réserves faites pour l’occasion plutôt que d’accumuler de l’eau.
Les maladies, prédateurs et parasites :
Malgré tous les soins que l’on peut accorder à une plante, il arrive qu’un intrus vienne se glisser dans la partie.
Une plante fragilisée par de mauvais traitements est bien sûr plus sensible aux maladies, mais pas forcément aux parasites et prédateurs, plus friands de verdure en bonne santé.
La plupart des maladies foliaires doivent être traitées chimiquement, faute de mieux.
Mais l’idée première est avant tout d’éviter la propagation en retirant les feuilles qui présentent des taches brunes ou blanches anormales et ce, dès leur apparition.
Attention à ne pas confondre la brûlure d’un radiateur avec une maladie fongique !
Ces maladies foliaires se propagent facilement avec l’eau et la condensation qui coulent sur les feuilles.
Avant de vaporiser ou doucher une plante, veillez à couper les bouts de feuilles infectés.
Les parasites comme les mouches blanches, les cochenilles peuvent être retirés manuellement avec un peu de patience.
Dépistée tôt, l’invasion peut être éradiquée en moins de dix minutes avec une pince à épiler ou un pulvérisateur à pression réglé sur un jet fin et puissant (très efficace sur les cactus).
N’oubliez pas les auxiliaires, s’ils sont très facilement acceptés au jardin, on leur accorde beaucoup moins de place à l’intérieur : je ne tue pas les petites araignées qui squattent mes plantes et grâce à elles, je n’ai pas d’invasions parasitaires.
Installer votre plante dehors à la belle saison peut aider à disperser un grosse invasion d'insectes.
Les pucerons, cochenilles iront volontiers faire un tour ailleurs si le vent s'y prête.
Les insectes piqueurs n’ont que faire des plantes, on a malheureusement tendance à faire l’amalgame entre les petites araignées, indispensables dans toute maison qui se respecte et ces divers moustiques, puces, tiques et autres morpions.
Il m’est déjà arrivé de trouver un gros ver de terre dans un pot qui n’avait jamais mis le nez dehors.
J’ai été surpris de sa taille - un bon quinze centimètres au garrot – mais ce qui m’a surpris, c’est la plante contenue dans ce pot, en l’occurrence un Malvaviscus (hibiscus piment) se portait à merveille.
Ma conclusion est donc que le verre de terre ne mange pas les racines de l’hibiscus et que comme le champignon, il favorisait sûrement la croissance de ma plante.
Voilà, je ne vais pas faire ici l’inventaire de toutes les maladies, parasites et prédateurs que l’on peut rencontrer mais juste conclure en résumant que vous n’êtes pas le seul jardinier sous votre toit, vous avez de nombreux auxiliaires jardiniers et paramètres à gérer et que lorsque vous adoptez une plante, c’est un petit écosystème que vous adoptez.
Tout comme moi, nous découvrons chaque jour, chaque semaine une nouvelle espèce, un nouveau cultivar, et à chaque fois nous sommes surpris par la résistance de certaines plantes et par la fragilité de celles que l'on préfère.
Le travail de jardinier d'intérieur a cet atout : vous jardinez plus volontiers parce que vous êtes chez vous et vous profitez pleinement de vos plantes.
Et cet inconvénient : Il est difficile de cultiver des plantes dans les conditions artificielles et inadaptées de nos intérieurs.
Alors renseignez-vous avant d'agir, il y a de nombreux sites, blogs et forums qui présentent les plantes, leur particularités et leur besoins. A consommer sans modération.
Sur ce, je vous souhaite une bonne culture.