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https://www.monjardinetmoi.fr/utilisation-de-la-pumice-pour-les-substrats-a-bonsai/Utilisation de la pumice pour les substrats à bonsaï
30 décembre 2020
Tout comme il existe de nombreux types de sols, il existe également une grande variété de substrats que nous pouvons utiliser pour faire pousser nos plantes. L’un des plus intéressants, tant pour les bonsaïs que pour améliorer le drainage, est la pumice.
Ce matériau est d’origine volcanique et possède certaines caractéristiques qui permettront aux racines d’être toujours parfaitement aérées, ce qui contribuera à éviter la pourriture.
Qu’est-ce que la pumice ?
La pumice, également appelée pierre ponce, est une roche ignée volcanique ; c’est-à-dire qu’elle se forme lorsque le magma se refroidit et passe d’un liquide à un solide.
Sa densité est très faible, à tel point qu’elle flotte dans l’eau, et elle est également très poreuse.
Elle a une couleur qui peut être blanche ou grise, bien que celle qui est vendue pour être utilisée pour les plantes soit blanche.
Si l’on parle de son âge, c’est un rocher plutôt « jeune », de la période tertiaire (il y a environ 66 millions d’années) à notre époque.
Il contient du quartz, du plagioclase et du potassium feldspath, de sorte que lorsqu’il se décompose, il libère de la silice, de l’albite, de l’oxyde de sodium, du sesquioxyde d’aluminium et de l’oxyde de calcium.
Par ailleurs, le substrat est le matériau que vous utilisez pour remplir le pot.
En général, ce sont des mélanges de tourbe et de différents éléments tels que la perlite, le compost, le terreau de jardin, les sables.
Les substrats évoluent également et au fil du temps d’autres éléments ont été incorporés, comme la fibre de coco, l’argile expansée et des éléments d’origine volcanique tels que la lave volcanique la zéolithe chabasite, la pouzzolane et la pierre ponce.
Importance du substrat pour bonsaï
Souvent, ceux qui abordent le bonsaï pour la première fois sous-estiment l’importance du substrat pour la santé des plantes.
Parmi les techniques de base, on a tendance à donner plus d’importance à la fertilisation et à l’arrosage, en négligeant le moment du rempotage et en considérant le « sol » dans lequel vit le bonsaï comme un composant secondaire.
Pour comprendre la délicatesse de la question « substrat », il suffit de faire deux observations simples :
Si l’on s’arrête pour considérer que l’assimilation de l’eau et des éléments nutritifs se fait (principalement) par les racines, on comprend aisément l’importance du sol, à l’intérieur duquel les racines se développent et vivent tout au long de l’année.
Si l’on ajoute ensuite que le bonsaï vit dans un environnement extrêmement confiné (et non au sol comme pour les plantes communes) au sein duquel les racines doivent bouger, il peut suffire de comprendre comment une partie des problèmes que manifeste le bonsaï (pointes de feuilles sèches, pourriture des racines et stagnation de l’eau, racines asphyxiées) est directement liée aux conditions du sol utilisé.
Un autre problème important est l’importance de l’utilisation, souvent, mais pas toujours, de substrats composés, résultant de mélanges de plusieurs composants et de non-substrats représentés par un seul « ingrédient » de base.
En d’autres termes, le substrat que chacun de vous utilise est le résultat de mélanges de deux ou plusieurs substrats basiques pour former un composé que vous considérez approprié en fonction de l’essence, de l’exposition, de la latitude/altitude, de la fréquence d’arrosage, du stade de formation du bonsaï/pré-bonsaï.
Mélange de substrats pour bonsaï
Les proportions utilisées des différents éléments qui composent le substrat diffèrent selon les besoins de la plante.
Logiquement, ce n’est pas la même chose de faire un lit de semence, de rempoter une plante qui a un cycle de croissance de quelques mois, ou de garder longtemps un arbre exemplaire dans le même pot.
Les conditions météorologiques et l’irrigation peuvent également varier les proportions appropriées à utiliser.
Akadama
Dans les substrats de bonsaï, l’akadama joue un rôle important.
C’est une argile granulée d’origine japonaise, elle a une bonne rétention d’eau et étant granulé, il n’y a généralement pas de problèmes d’engorgement.
Il a un haut degré d’échange cationique, c’est-à-dire qu’il stocke les nutriments dans la solution afin que les racines puissent les utiliser progressivement.
Le principal inconvénient est qu’avec le temps les grains se désagrègent et perdent ainsi leurs propriétés.
Pumice
Ces dernières années, la pumice a été introduite.
C’est une pierre d’origine volcanique, elle est très poreuse, légère et a une grande rétention d’eau.
En utilisant la pumice, nous obtenons une aération optimale du substrat et la respiration des racines, elle ne forme jamais de flaques d’eau, car l’excès d’eau est drainé et celui stocké est administré au système racinaire de manière graduée et avec cela, vous administrez à la plante les nutriments que la solution aqueuse contient.
Logiquement, étant d’origine volcanique, il continue avec le temps à maintenir ses conditions physiques.
La granulométrie la plus utilisée avec la pumice comme substrat pour le bonsaï et cactus est de 3 à 6 mm ou similaire.
Il est intéressant de la laver à l’eau avant de l’utiliser, on enlève donc la poussière qu’elle transporte de la carrière.
Utilisation de la pumice pour substrat à bonsaï
Comme la pumice est un produit naturel, elle est totalement compatible avec l’environnement et, de par ses caractéristiques, largement utilisée par les pépiniéristes.
C’est un matériau que l’on peut trouver facilement dans notre pays et que l’on peut utiliser sans problème, mais le plus adapté à la culture du bonsaï est la pumice italienne en raison de ses caractéristiques, une couleur marron lorsqu’elle est hydratée et surtout les différentes granulométries que l’on peut trouver sur le marché.
Elle a une grande capacité d’absorption d’eau, 100 g d’eau/100 g de pumice.
Mais vous devez garder à l’esprit qu’elle l’absorbe plus lentement que l’Akadama et en même temps la cède plus lentement aux racines.
Vous devez donc changer les habitudes d’irrigation dans les substrats contenant de la pumice ou dans les cultures uniquement avec pumice.
Vous devrez l’hydrater plus longtemps, bien qu’au contraire vous devrez espacer davantage les arrosages par sa caractéristique de céder l’eau plus lentement.
Elle peut parfaitement remplacer Kiryu dans les cultures de pins, de conifères et de cactus, en tenant toujours compte de ses caractéristiques hydriques.
Elle a un pH plus élevé que l’Akadama et Kiryuzuna, mais elle est exempte de sels de calcium actifs, de sorte que le pH du substrat n’augmentera pas.
La tendance dans le monde du bonsaï est que les substrats conventionnels (à base de tourbe, de terreau de jardin, de compost, de sable, etc.) cèdent la place à un autre nouveau type de mélange, où l’akadama, la pumice et la lave volcanique rouge ont une grande présence.
Les amateurs, les associations de bonsaï et la jardinerie alternative auxine établie à colmar utilisent un mélange aux proportions 1/3 d’akadama, 1/3 de pumice et 1/3 de pierre volcanique. Avec cela, ils réalisent :
Bonne porosité et ventilation.
Rétention optimale des nutriments et de l’eau.
On évite la contraction et l’expansion du substrat, qui peuvent parfois provoquer une asphyxie racinaire dans les substrats conventionnels.
Un ancrage et un développement parfait du système racinaire.
Conclusion
Faire survivre un bonsaï n’est pas une tâche facile pour un novice. L’une des précautions les plus importantes est le choix du sol dans lequel l’essence sera rempotée.
Considérant qu’une plante en phase de culture devra être rempotée chaque année, et une fois qu’elle atteindra sa pleine maturité tous les trois ans, le bonsaïiste devra commencer à préparer un sol qui prend en compte, outre le type de plante, la zone climatique dans laquelle elle vit.
Un bonsaï ne veut jamais trop d’eau, ni trop peu.
Cela signifie que le sol sera mélangé avec des éléments comme la pumice qui permettront à la plante un bon drainage, une rétention d’eau sans stagnation et une bonne ventilation.
Le sol sera plus drainant dans ces zones climatiques plus humides, où le substrat a tendance à se dessécher plus lentement.
À l’inverse, pour les climats plus secs, le sol aura une composante drainante égale à 50% du mélange total qui sera composé lors du rempotage du bonsaï.
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