|
| Cultiver les tomates | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Moa
Messages : 1542 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Cultiver les tomates Lun 8 Juil 2019 - 4:48 | |
| Les recettes de tomates se trouvent ici https://libellule.superforum.fr/t2367-cuisiner-les-tomates#10627 Toutes les photos de ce message viennent du net source http://tomatologue.free.fr/Histoire_de_la_tomate.htmlLa tomate : Lycopersicon esculentum, anciennement solanum lycopersicon , était encore appelée pomme du Pérou, pomme d'or ou pomme d'amour ; c'est une plante annuelle dans nos régions, originaire d'Amérique où elle poussait naturellement au Pérou, aux Antilles ou au Sud des États-Unis. Elle appartient à la famille des solanées ou solanacées. Son nom provient de l'aztèque tomatl. La partie souterraine est constituée d'un réseau de racines relativement peu étendu. La plante est couverte de poils, elle dégage au toucher une odeur forte et caractéristique ; sa sève tache, elle laisse sur es mains une coloration vert-brunâtre. La tige dressée, qui devient ensuite ligneuse, a tendance à se ramifier beaucoup et , sous le poids des fruits, retombe et se couche. Ces inconvénients sont palliés par le tuteurage et la taille régulière. Les feuilles alternes sont de grandes dimensions et composées de folioles dentées. La floraison discrète débute tôt dans la saison, vers la fin mai pour les variétés précoces et se poursuit jusqu'aux gelées. Les fleurs sont groupées en grappes séparées par 3 feuilles. La fleur jaune en étoile montre des pétales entre lesquels émergent les sépales et les longues étamines dont des anthères accolées en cône. Les fruits qui se développent aussitôt sont des baies à la base desquelles le calice subsiste. La tomate est une plante frileuse et gourmande qui a besoin d'un sol drainé et bien riche ; la chaleur est indispensable à la maturation des tomates et les arrosages nécessaires. De nombreuses maladies sont à redouter et en particulier le mildiou ; la plante souffre également pendant les périodes de canicule. La multiplication se fait par semis, mais la récupération des tiges racinées qui apparaissent à la base, le bouturage ainsi que la greffe sont possibles. Il existe 9 espèces de lycoperiscon et plus de 250 variétés de tomate cultivée ( lycopersicon esculentum) ; les travaux de sélection et de croisement en créent toujours des nouvelles. Les tomates hybrides du marché ont l'avantage d'être moins sensibles aux maladies et parfois de supporter mieux le transport mais leur goût n'est pas aussi savoureux que celui de certaines tomates anciennes telles que ananas, andine , rose de Berne, russe, , etc.. En tout cas, le choix est vaste, les formes, les tailles, les couleurs et les goûts sont variés, essayez donc des variétés que vous ne connaissiez pas, vous aurez à coup sûr, des surprises agréables. Des travaux de biotechnologie ont permis de mettre au point des tomates modifiées génétiquement, pour retarder la maturation par exemple, elles ont été commercialisées aux États-Unis dès 1994 puis en Angleterre ; leur goût n'est pas tellement apprécié des consommateurs.. L'étiquetage informant le public qu'il a affaire à un OGM est obligatoire, sauf si dans le produit fini (sauce, purée, concentré, etc..) le pourcentage est inférieur à 1%. La tomate est un fruit, (classé dans les légumes), très peu énergétique ;elle apporte des vitamines B, C, K et surtout la provitamine A. Elle contient un antioxydant précieux, le lycopène qui protège contre le cancer et les maladies de cœur ; elle constitue donc un médicament préventif tout à fait agréable et sans effets secondaires nocifs, alors tous à vos cures de tomates! . Experience d'un cultivateur de l'AllierSemis : février mars Récolte : juillet à octobre Semer en février-mars sur couche chaude à 20°C, en avril-mai sous abri. Repiquer à 3 ou 4 feuilles en godets individuels de 8 cm environ. Planter, légèrement à l'oblique, en mai (après les dernières gelées) à 80 cm d'intervalle et en lignes espacées de 50 à 60 cm dans une terre enrichie en compost. Vous pouvez également mettre au fond du trou des feuilles d'ortie. Ne pas hésiter à les enfoncer jusqu'aux 2 premières feuilles. Ne pas oublier de mettre un tuteur dès la plantation. Bien arroser. Conseils : éviter d'arroser le feuillage. Préférer le tuyau micro poreux aux pieds des tomates. Il est préférable de planter plusieurs variétés de tomates afin de minimiser les risques de fragilité induits par les conditions climatiques de l'année. Il existe deux types de tomates : celles dites à croissance déterminée Dans ce type de tomates, les fleurs s'épanouissent dans un laps de temps déterminé et les fruits mûrissent tous en même temps. Ces tomates ne doivent pas être taillées. celles à croissance indéterminée Ces tomates se taillent de façons diverses. Tous les rameaux croissant en excès (à l'aisselle des feuilles) doivent être systématiquement enlevés. On les appelle des gourmands. Il existe un nombre considérable de variétés de tomates. Il est donc important de savoir la destination de la récolte (salade, conserves, sauces, apéritif, conservation hivernale...) avant de choisir. Pour récolter ses propres graines :On extrait de la tomate les graines et du jus. On les verse dans un bocal avec un petit peu d'eau. Ce liquide est ensuite laissé jusqu'à ce qu'il se forme à la surface de la moisissure blanche. (Attention, cela peut prendre seulement 24 heures si les conditions de chaleur sont réunies). On passe les graines dans une passoire et on les rince bien à l'eau claire. Ensuite, les poser sur du papier aluminium pour les faire sécher. Une fois sèches, séparer avec les doigts celles qui se sont agglomérées. Les ranger ensuite dans un endroit sec, de préférence dans des petits sachets en papier. Associations Conseillées : asperge, chou, carotte, oignon, persil, ail, céleri, mâche. Associations déconseillées : cornichon, concombre, haricot, fenouil. Semer entre les pieds de tomates des capucines, du basilic, des tagetes (œillets d'inde ou roses d'inde). Maladies : mildiou (sur les feuilles, des tâches huileuses aux contours diffus. A la face intérieure des feuilles, un fin duvet blanc apparaît. Des taches similaires peuvent également toucher les fruits) Lors des arrosages, éviter de mouiller le feuillage. Préférer l'arrosage au goutte à goutte au pied (tuyau micro poreux) alternariose (des tâches brun-noir constituées d'anneaux concentriques apparaissent sur les feuilles. Elles sont souvent bordées d'un anneau jaune. Des tâches noires peuvent apparaître sur les tiges.) pucerons : les jeunes feuilles se recroquevillent, deviennent collantes. Au revers des feuilles, vous pouvez apercevoir des insectes jaune-vert. rhizoctone : une nécrose brun clair entoure la tige au niveau du sol. La plante est peu poussante et finit par flétrir. Il s'agit d'un champignon qui peut de développer dans d'autres cultures du potager. Éliminer tous les plants malades (ne les mettez pas dans le compost) L'année suivante, ne pas planter au même endroit. enroulement des vieilles feuilles (les feuilles de la base s'enroulent et deviennent cassantes) : vos plants souffrent d'une alimentation en eau déséquilibrée (sécheresse ou trop d'eau).
Dernière édition par Moa le Lun 8 Juil 2019 - 4:56, édité 2 fois |
| | | Moa
Messages : 1542 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Cultiver les tomates Lun 8 Juil 2019 - 4:51 | |
| Toutes les photos de ce message viennent du net http://ventmarin.free.fr/passion_tomates/passion_tomate.htmDepuis les années 1970, la terre a perdu 75% des semences locales source FAO Passion tomate, attention tout contact avec une tomate succulente peut provoquer un plaisir grave et irréversible. Ah au fait !!! Avant les pesticides, les OGM et les engrais chimiques, qu’y avait-il ? Des variétés de fruits et de légumes qui s’étaient assez bien adaptées à leur milieu pour résister à tout... sauf à l’industrialisation de l’agriculture. Aujourd’hui, de véritables "antiquaires" du potager font revivre les variétés qu’ils ont pu sauver de la disparition, mais aussi chaque jour ou presque de nouvelles variétés un peu "bidouillées" partent à la conquête du marché mondial . Ces pages représentent mes notes glanées dans des débats, des forums, des newsletters ou sont issues de la compilation de mes observations réalisées depuis plusieurs décennies sur le sujet. Ce n’est en aucun cas un «Corpus scientifique» et ces pages doivent être consultées avec une part d’indulgence, vu que je n'ai pas la formation requise de botaniste pour prétendre présenter une œuvre de référence. Par contre mes observations et les multiples confrontations sur le sujet avec des correspondants du monde entier, en font, je pense une base sérieuse pour la connaissance du sujet. Je reste attentif aux remarques et améliorations que voudront bien leur donner d’hypothétiques bonnes volontés, votre avis, votre connaissance sont les bienvenus, n'hésitez pas à m'écrire, les contributions sur le sujet seront remises à disposition de tous, ça sert à ça le WEB. "Christian Lemaire" le saviez vous?Il existe environ 12 124 variétés ou appellations locales ou commerciales classées par ordre alphabétique http://ventmarin.free.fr/passion_tomates/passion_tomate.htmpetites histoires de la tomatehttp://ventmarin.free.fr/passion_tomates/tomate_et_histoire/les_petites_histoires_de_la_tomate.htmtraduction par pays du mot tomatehttp://ventmarin.free.fr/passion_tomates/tomate_et_traduction.htmvariétés pour saisons courtes et froideshttp://ventmarin.free.fr/passion_tomates/tomate_saison_courte/variete_saison_courte_et_froide.htmdu bon usage des variétés de tomatehttp://ventmarin.free.fr/passion_tomates/du_bon_usage_des_tomates.htmLes tomates rougesEn soupe et jus En salade A farcir En sauce A confire En sorbet En pâtisserie Suspendre le plant entier jusqu'à Noël et + A sécher A suspendre en collier Longue conservation au fruitier Idem pour les tomates *jaunes *roses *noires *vertes *bigarées Les plantes amies des tomateshttp://ventmarin.free.fr/passion_tomates/plantes_amies_tomates.htmvoila la liste, mais on y trouve aussi des explications pour chaque sorte: Bourrache Basilic Menthes Monarde Oeillets d'Inde Persils Sauge Souci Thym Le mot tomate par payshttp://ventmarin.free.fr/passion_tomates/tomate_et_traduction.htmles tomates en recetteshttp://ventmarin.free.fr/tomates_recettes/a_la_tomate_cuisinee.htmLe bon usage de la tomate en santé et beautéLa tomate semble depuis fort longtemps avoir été utilisée comme médicament ou produit de beauté http://ventmarin.free.fr/tomates_recettes/tomate_sante_beaute_.htmLes tribus de Papua-Nouvelle-Guinée se servent des feuilles de tomate comme d'un antibiotique, ils appliquent une feuille fraîche d'un plant de tomate avec un peu d'eau sur une partie infectée du corps qu'ils enrobent avec un tissu. Au bout de 4 à 5 applications, une petite plaie infectée semble se guérir dans les 24 à 48 heures. Les informations contenues sur cette page sont issues de traditions populaires que j'ai glanées ici ou la. Mais de grâce, je ne suis pas toubib et je décline toute responsabilité quant à leurs usages et n'entend pas me substituer à la médecine conventionnelle. Ca va mieux en le disant. La tomate est un anti-fatigue. A utiliser en jus fraîchement extrait, il accélère la formation du sucre dans le sang et apporte un regain d'énergie naturel La tomate est excellente pour la santé du foie car elle contient des traces d'éléments antitoxiques appelés chlorine et sulfure. La chlorine permet de mieux filtrer les déchets de l'organisme et le sulfure protège le foie contre certains engorgements. La tomate est excellente pour contrecarrer les effets négatifs lorsqu'on a tendance a manger trop gras en aidant le foie à dissoudre ces graisses et à les éliminer plus facilement. La tomate diminue l'hypertension car elle est riche en potassium, des études cliniques ont démontré qu'elle agit positivement sur les reins, dans plusieurs cas, un bon fonctionnement rénal semble diminuer l'hypertension. Une tomate de 400 grammes contient environ 450 milligrammes de potassium. La tomate soulage des coups de soleil. Posez une tranche de tomate sur un coup de soleil pendant 15 à 20 minutes et vous sentirez moins l'effet de la brûlure, et cela évitera que votre peau cloque. Au XVIIIe siècle, existait une lotion à base de tomate contre les boutons d'acné en tenant compte que l'acidité contenu dans ce fruit pouvait être bénéfique contre les problèmes de peau. La tomate est excellente contre la "gueule de bois"A en lire certains spécialistes, la tomate, grâce à ses propriétés extraordinaires, repère rapidement les états de lendemain de fête trop arrosées en partant à l’attaque des vaisseaux sanguins pour les dilater. Alors, si la tomate est un remède anti-gueule de bois infaillible, n’en profitez pas pour encore arroser ça ! Voir aussi la page spéciale sur la mythologie des remèdes contre la "gueule de bois" http://ventmarin.free.fr/peut_on_lutter_contre_la_gueule_de_bois.htmPeut-on lutter contre la gueule de bois ? Et voilà, la question se pose. Réveillons trop arrosés, fêtes et dîners alcoolisés et, invariablement les lendemains déchantent. Sauf à se condamner à une abstinence stricte, existe-t-il des moyens d’éviter la gueule de bois ? Réponse… non ! (Et ça fout les bulles) Ou plutôt pas vraiment. Tour d’horizon des conseils à appliquer pendant la fête et des remèdes pour après. Il faut d’abord comprendre le phénomène. Le foie transforme l’alcool ingéré en deux substances : l'une terriblement toxique, l'acétaldéhyde, une substance 30 fois plus toxique pour notre organisme que l'alcool lui-même, et l'autre plus bénigne, l'acétate. Pour éliminer un toxique (traité par le foie), le rein doit éliminer aussi de l'eau, ceci explique l'augmentation de la diurèse (le volume des urines) et la déshydratation (paradoxal), d'où la sensation de soif et les maux de tête. Quant aux nausées et aux vomissements, ils sont favorisés par la gastrite alcoolique (effet toxique direct de l'alcool sur l'estomac). Notre foie ne peut traiter qu'une certaine quantité d'alcool par heure, grâce aux enzymes qu’il produit. Cette quantité d’alcool ingérable sans dommage est fonction du poids, de l’état général et du sexe du buveur. Les femmes "encaissant" nettement moins bien. A faire pendant... - Boire en mangeant, et surtout boire lentement, en n’hésitant pas à boire de l’eau pendant le repas. Les aliments font office d’éponge à alcool dans l'estomac, et ralentissent son passage dans le sang et donc vers le cerveau. Il faut boire lentement en se souvenant que l'organisme met une heure pour brûler 30 ml d'alcool. En alternant un verre de vin avec un verre d'eau, plate de préférence, l'élimination de l'alcool est ainsi favorisée. - Éviter les mélanges et les bulles. Il ne faut pas mélanger les alcools, et s'en tenir à deux vins différents au maximum de l’apéro au repas. Par ailleurs, le gaz carbonique, c’est-à-dire les bulles des eaux gazéifiées ou autres sodas, facilite le passage de l'alcool dans le sang, qu’il s’agisse de champagne ou de gin fizz. - Fuir les chips et autres amuse-gueules salés qui augmentent la soif. En outre, la combinaison d'alcool et d'aliments salés accélère le processus de déshydratation, largement responsable des maux de tête du lendemain. En revanche, c'est une bonne chose (sauf pour votre tour de taille...) de manger des aliments riches en protéines ou en matières grasses qui restent plus longtemps dans le système digestif et atténuent l'état d'intoxication éthylique. - Gare aux impuretés. Aux ennuis provoqués par la consommation d'alcool viennent s’ajouter les dégâts provoqués par les additifs qu’ils contiennent. Ces substances peuvent être dévastatrices. Les symptômes désagréables sont d'autant plus marqués que l'alcool consommé contient du méthanol dont la teneur varie en fonction du breuvage. Dans l'ordre décroissant de nocivité : brandy, vin rouge, rhum, vin blanc, gin, vodka et saké (de loin le plus "pur" dont la consommation serait la moins "toxique" pour le lendemain). Plusieurs alcools distillés renferment des impuretés dommageables, comme le bourbon, le rhum et le cognac. Pour résumer, plus un alcool fort est de couleur foncée, plus il est "impur". - Eviter de fumer. L'effet combiné de la fumée de cigarette et de l'abus d'alcool est catastrophique. Le tabac et l'alcool contiennent tous deux de l'acétaldéhyde, cette substance qui, on l’a vu, exerce une action particulièrement toxique sur le foie et est impliquée dans la gueule de bois. A faire après ! - Dormir sans grasse matinée excessive. Votre organisme est déjà assez secoué, inutile de lui dérégler son horloge ! - Boire de l'eau en grande quantité, votre organisme est déshydraté (l’alcool est diurétique, il faut remplacer au plus vite l’eau éliminée). Boire également des jus de fruits frais, riches en vitamines C (nécessaire à la réparation des dégâts causés par l'alcool) et en sucre (fructose). Ils accélèrent la dégradation de l'alcool. Si vous êtes trop barbouillé pour attaquer les jus de fruits, essayez le Coca-Cola ou encore une tisane au thym sucrée au miel. - La tomate est excellente grâce à ses propriétés surprendorphiques qui partent à l'attaque des vaisseaux sanguins pour les dilater. - Petit-déjeuner. Même si cela vous semble au-dessus de vos forces, prenez un petit déjeuner consistant, mais facile à digérer : des toasts ou des tartines avec du miel (riche en fructose qui favorise l'élimination de l'alcool). - Consommer des vitamines C. La principale défense naturelle contre les toxiques étant le glutathion, on peut augmenter sa production avec la vitamine C qui atténuera aussi la fatigue. Selon une étude australienne, 30 grammes de vitamine C injectés par intraveineuse pourraient guérir la gueule de bois en quelques minutes. - Prendre du café pour réduire la dilatation des vaisseaux (l'alcool dilate les vaisseaux) généralement cause du mal de tête. Mais, si la migraine est terrible, seul le paracétamol en viendra à bout- Essayer le chardon-marie. Les herboristes conseillent de prendre 150 milligrammes d'un extrait standardisé avant de commencer à boire, mais aussi au réveil. Cette plante accroît de 35 % le contenu en glutathion du foie et augmente donc sensiblement sa capacité d’éliminer l’alcool - Marcher ou mieux courir en plein air, à défaut s’offrir un sauna ou une séance de piscine. - Calmer les douleurs gastriques et les nausées par l’absorption d’un pansement gastrique ou un antiacide effervescent complété d'eau de Vichy ou de Badoit. Un antispasmodique peut également être utile en cas de douleurs abdominales. Le Coca-Cola se révèle également un excellent "calmant" de ces petits maux. Ne pas oublier que l'alcool s’élimine très lentement : à la vitesse de 0,1 à 0,15g/l par heure, sachant que la capacité d'élimination varie d'un individu à l'autre. Résultat, si un verre s'avale en quelques secondes, il faut 90 minutes au minimum pour l'éliminer ! Si on se couche à 3 heures du matin avec un taux d'alcoolémie de 2 g/l, le taux résiduel à midi aura toutes les chances de se situer entre 0,6 et 1g/l d'où des complications possibles si on prend alors le volant en se croyant à jeun ! De même, si on doit prendre certains médicaments incompatibles avec l'alcool (anxiolytiques, hypnotiques, antibiotiques, etc.). tomate insolite, ou du mauvais usage de la tomate:http://ventmarin.free.fr/passion_tomates/du_mauvais_usage_de_la_tomate/tomate_insolite.htm |
| | | Moa
Messages : 1542 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Cultiver les tomates Lun 8 Juil 2019 - 4:51 | |
| |
| | | Moa
Messages : 1542 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Cultiver les tomates Lun 8 Juil 2019 - 4:52 | |
| source https://www.le-jardin-de-jenny.fr/Je suis heureuse de vous accueillir sur mon blog jardin consacré à ma passion : le jardinage. Je jardine pour le plaisir, pour nourrir ma famille, pour nous soigner (plantes médicinales) mais aussi pour des raisons économiques (nous n’achetons que très peu de nourritures) et pour des raisons liées à l’environnement et à la santé. En effet je jardine bio, jamais un produit chimique n’entre dans mon jardin ! Pour en savoir plus sur mon jardin et ma passion https://www.le-jardin-de-jenny.fr/un-jardin-pour-le-plaisir-et-la-santeUn jardin pour le plaisir et la santé. Je suis installée dans ce beau coin du sud Finistère, avec ma famille, depuis plus de 20 ans. C’est une véritable chance de vivre dans cet endroit tranquille et verdoyant. Les activités sur notre petite ferme bio sont nombreuses et variées selon les saisons. Je produis des plants d’herbes aromatiques, des plants de légumes et des fruits et légumes que je vends aux magasins coop bio du secteur. La société B-actif (spécialiste de la grande consoude) est basée ici, nous recevons aussi de temps en temps les jeunes pour l’immersion en anglais….. Pour moi le jardin potager est un espace merveilleux ! Loin d’être un jardin immaculé (comme on peut en voir dans les livres de jardinage Larousse par exemple), chez moi c’est parfois un peu bordélique – mais le jardin me permet de cultiver une grande partie de notre alimentation, et ça, c’est très valorisant. Pour moi, un jardin potager représente beaucoup plus que des économies importantes sur le budget alimentaire Mon potager : c’est aussi : Manger des produits ultra frais. La nourriture va direct du jardin à la cuisine Je suis convaincu que cela a un impact sur le goût et la valeur nutritive. En conséquence on mange plus de fruits et de légumes et moins de viande. Manger les produits variés. Il y a beaucoup de fruits et légumes peu communs mais délicieux ou des variétés vraiment intéressantes, faciles à faire pousser en Bretagne, mais qu’on ne trouve pas ici dans les magasins. Parmi mes légumes préférés : le maïs doux, le chou kale, le brocoli à jet, le gem squash…. Manger bio. La traçabilité est évidente. Ici pas d’engrais chimique ni de pesticides, ni d’emballage plastique. Avoir une activité physique en plein air. L’activité physique est fortement recommandée et agréable. Faire des gestes pour l’environnement : Pas de transport, pas de packaging, un acte d’éco-citoyen. Apprendre chaque jour : Le potager est un espace où on ne cesse de s’émerveiller de découvrir et d’apprendre. Faire vivre et transmettre : Ce savoir-faire est à la fois fondamental et magique ! Pourquoi ce blog ? J’ai démarré ce blog en 2012. C’est parti de l’envie de partager des idées, des astuces, des recettes et des expériences …. Bref, tout ce que je trouve génial en lien avec le jardin ! Les possibilités de sujets sont tellement vastes, par exemple : Je trouve passionnant de tester et parler des ‘nouveaux’ fruits et légumes peu connus – cet automne je suis fort emballée par le drôle de fruit ‘Kiwano’ (on dirait l’œuf d’un étrange dinosaure !). Ou encore le Goyavier de Chili avec ses baies au goût de fraises de bois en octobre ! C’est très intéressant aussi de parler des méthodes de cultures, souvent ça change tout ! Chacun a sa façon de faire et ses astuces – ces échanges sur le blog sont, pour moi, très importants et me permettent d’apprendre plein de choses ! Je parle aussi des problèmes que l’on rencontre, les mauvaises herbes envahissantes, les maladies et les nuisibles…. Par moment il y a de grands laps de temps entre les articles, ce n’est pas par manque d’idées, je suis juste un peu débordée ! J’espère que vous trouverez des articles qui vous intéressent dans ce blog. N’hésitez pas à partager vos réflexions, idées ou autres dans les commentaires. Merci à vous et bonne lecture ! Jenny source https://www.le-jardin-de-jenny.fr/tomatesTomates: découvrez tous mes articles consacrés à la culture des tomates et aux recettes de cuisine utilisant la tomate. J'aime beaucoup les tomates. J'ai donc écrit beaucoup d'articles sur cette plante. Vous pouvez voir ci-dessous comment je sème et je plante mes tomates, comment je choisis les variétés de tomates, comment je les plante, comment je les protège du mildiou de la tomate, etc... Je vous présente aussi les principaux conseils pour réussir cette culture et les pièges à éviter. Bien entendu, étant en Bretagne, je considère qu'il est obligatoire de réaliser la culture de la tomate sous serre. Le mildiou est vraiment l'ennemi mortel de la tomate. Ce maudit mildiou ne se développe pas si la température est supérieure à 26 degrés celsius. En cultivant la tomate sous serre vous êtes tranquille. Même en Bretagne la température monte chaque jour (de l'été) à plus de 26 degrés sous serre. Je n'utilise jamais de produits chimiques. Il existe de très nombreuses solutions préventives pour avoir de beaux plants de tomates. J'utilise en particulier la consoude lors de la plantation, en paillage des pieds de tomate et en arrosage de purin par exemple. Vous trouverez aussi ci-dessous, quelques articles présentant des recettes à la tomate. Il me reste bien sur beaucoup d'articles à écrire sur le sujet. 55 conseils pour réussir votre culture de tomates 2013 http://www.le-jardin-de-jenny.fr/55-conseils-pour-reussir-votre-culture-de-tomates.html47 erreurs à ne pas faire dans la culture de tomates 2013 http://www.le-jardin-de-jenny.fr/47-erreurs-a-ne-pas-faire-dans-la-culture-de-tomates.htmlJe plante mes tomates 2012 https://www.le-jardin-de-jenny.fr/je-plante-mes-tomates.htmlPrévenir et soigner le mildiou des tomates 2015 https://www.le-jardin-de-jenny.fr/prevenir-soigner-mildiou-des-tomates.htmlRésultats 2014 par variété de tomates https://www.le-jardin-de-jenny.fr/resultats-2014-variete-tomates.htmlChoix 2014 de variétés de tomates. https://www.le-jardin-de-jenny.fr/choix-2014-de-varietes-de-tomates.htmlRecettes de soupe de tomates 2013 https://www.le-jardin-de-jenny.fr/recettes-de-soupe-de-tomates.htmlRésultats 2013 par variété de tomates https://www.le-jardin-de-jenny.fr/resultats-2013-par-variete-de-tomates.html47 erreurs à ne pas faire dans la culture de tomates 2013 https://www.le-jardin-de-jenny.fr/47-erreurs-a-ne-pas-faire-dans-la-culture-de-tomates.htmlUn livre pour vous aider à réussir vos cultures de tomates ! 2013 https://www.le-jardin-de-jenny.fr/un-livre-pour-vous-aider-a-reussir-vos-cultures-de-tomates.htmlMes critères de choix des variétés de tomates 2013 https://www.le-jardin-de-jenny.fr/mes-criteres-de-choix-des-varietes-de-tomates.htmlLe semis de tomates. 2013 https://www.le-jardin-de-jenny.fr/le-semis-de-tomates.htmlvariétés de tomates 2013 https://www.le-jardin-de-jenny.fr/varietes-de-tomates.htmlRecette de marmelade de tomates vertes au citron https://www.le-jardin-de-jenny.fr/recette-de-marmelade-de-tomates-vertes-au-citron.htmlComment soigner le mildiou de la tomate ? 2012 https://www.le-jardin-de-jenny.fr/comment-soigner-mildiou-tomate.htmlRécolte de graines de tomates 2012 https://www.le-jardin-de-jenny.fr/recolte-de-graines-de-tomates.html22 Conseils pour réussir la culture de tomates 2012 https://www.le-jardin-de-jenny.fr/22-conseils-pour-reussir-la-culture-de-tomates.html |
| | | Moa
Messages : 1542 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Cultiver les tomates Lun 8 Juil 2019 - 4:52 | |
| Toutes les photos de ce message viennent du netsource http://positivr.fr/pascal-poot-legumes-sans-eau/Pascal Poot : ce français qui cultive ses légumes sans eauPascal Poot est un paysan à part : il fait pousser ses légumes... sans jamais les arroser ! Son secret ? "Faire exprès de ne rien faire !" Et ça marche. Par Axel Leclercq - 10 septembre 2015 Faire pousser des légumes sans pesticides, on savait déjà que c’était jouable (encore heureux !). Mais les faire pousser sans une goutte d’eau, ça semblait mission impossible. Pourtant, c’est ce que fait Pascal Poot à longueur de saisons… même en temps de sécheresse. Les scientifiques agronomes en sont stupéfaits. Pascal Poot cultive trois hectares près de Béziers. Son secret : bannir tout ce qui est artificiel et revenir aux sources de l’agriculture, faire comme du temps où les paysans ne disposaient ni de pesticides, ni de savants systèmes d’irrigation, ni d’aucun produit chimique. « Depuis trente ans, j’ai commencé à faire de la sélection moi-même et à faire en sorte que les plantes apprennent à résister par elles-mêmes aux maladies. Et ça marche. » Grâce à cette méthode vieille comme le monde, Pascal Poot n’a même plus besoin d’arrosoir. Canicule ou pas canicule, il ne verse pas une goutte d’eau sur ses terres. Il ne fait que planter des graines… et revenir trois mois plus tard pour la cueillette. « Je fais exprès de ne rien faire du tout. Je ne fais jamais rien. » En plus, ses légumes sont magnifiques et, paraît-il, à tomber par terre ! Fascinant qu’on vous dit, fascinant. France 2 est allé à la rencontre de ce paysan autodidacte qui bluffe tant le monde agricole. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est une belle rencontre. source http://www.europe1.fr/societe/cevennes-il-cultive-ses-tomates-sans-eau-3700472Cévennes : il cultive ses tomates sans eau 15h18, le 03 juillet 2018 Pascal Poot, maraîcher, a créé un "conservatoire de la tomate" dans les Cévennes, au milieu de nulle part, avec une méthode de récolte bien particulière. CIRCUITS COURTS Dans les Cévennes, sur les hauteurs de Lodève, Pascal Poot a créé un "conservatoire de la tomate". On y trouve environ 450 variétés de tomates différentes qu'il fait pousser sans eau. Un potager au milieu "du désert". Cela fait 18 ans que Pascal Poot s'est installé sur ces terres, achetées une bouchée de pain. Des terres dont personne ne voulait car il n'y a pas d'eau l'été et il y neige l'hiver. Il y a aussi très peu de terre, surtout des pierres, de la garrigue. C'est pourtant là, au milieu de cette nature hostile, grillée par le soleil, que l'on passe d'un potager à un autre, au milieu des centaines de variétés de blettes, de salades et surtout de tomates. Des tomates qui poussent sans eau. Des plants de tomates que Pascal Poot n'arrose... qu'une seule fois ! Au moment où il les repique dans la terre, puis, plus jamais une goutte d'eau. Ça paraît fou et pourtant, ça marche. Pascal Poot peut récolter jusqu'à 30 kilos au mètre carré. Et surtout, ses tomates ont du goût. Le secret ? Il cultive d'anciennes semences, qu'il cultivait déjà tout petit et qu'il a conservées. Ces semences, il les a plantées lorsqu'il est arrivé ici. Au début, cela ne donnait pas grand chose. Mais il a ramassé toutes les graines et les a replantées inlassablement. Et finalement, de générations en générations, les plants se sont adaptés à cette terre hostile. source https://www.bioaddict.fr/article/pascal-poot-l-homme-qui-fait-pousser-400-varietes-de-tomates-sans-eau-ni-pesticides-a4895p1.htmlPascal Poot, l'homme qui fait pousser 400 variétés de tomates sans eau ni pesticides Dans l'Hérault, Pascal Poot a développé une méthode qui lui permet aujourd'hui de cultiver et de sélectionner quelques 400 variétés de tomates bio sans arrosage ni utilisation de produits phytosanitaires. Celui qu'on a pris "pour un fou" inspire aujourd'hui les plus grands chercheurs. Pascal Poot est producteurs bio de semences depuis 20 ans. Installé sur 3ha à Olmet dans les Cévennes (Hérault), il conserve environ 450 variétés de tomates (il a créé le "Conservatoire de la tomate") et autres variétés légumières anciennes. Dans cette région au climat très aride et à la terre pleine de cailloux, Pascal fait pousser des tomates bio. La particularité de sa production : il n'arrose pas les plants, ne les entretient pas, et n'utilise aucun engrais ni pesticide ! Et ses plants produisent jusqu'à 25 kg de tomates chacun ! Eduquer les légumes pour leur apprendre à se défendre eux-mêmes " Pourquoi les agriculteurs et les jardiniers se donnent-ils tant de mal à cultiver leurs légumes alors qu'à côté les mauvaises herbes poussent facilement sans rien exiger ? " C'est sur la base de ce constat que Pascal a développé une méthode qui lui permet aujourd'hui de cultiver et de sélectionner ses tomates sans arrosage (ou uniquement à la plantation) ni utilisation de produits phytosanitaires. "Tout le monde essaye de cultiver les légumes en les protégeant le plus possible, moi au contraire j'essaye de les encourager à se défendre eux-mêmes" explique Pascal dont le secret est de créer ses propres semences, résistantes à la sécheresse et aux maladies. Cette méthode lui permet d'obtenir des rendements plus élevés qu'en agriculture conventionnelle... et cela en respectant les pratiques de l'agriculture biologique. Celui qu'on a pris "pour un fou" inspire aujourd'hui les plus grands chercheurs "Au début on m'a pris pour un fou mais au bout d'un moment, les voisins ont vu que j'avais plus de tomates qu'eux, et jamais de mildiou, en plus, alors les gens ont commencé à parler et des chercheurs sont venus me voir" raconte Pascal Poot dans un reportage très complet sur ses techniques pour le journal Rue 89 (lire l'article sur le site rue89.nouvelobs.com). Pascal Poot, fils d'agriculteurs et autodidacte, intervient et présente aujourd'hui le fruit de ses recherches en école d'ingénieurs agronomes et travaille en collaboration avec les organismes de recherche agronomique. "Pascal Poot sélectionne ses semences dans un contexte de difficulté et de stress pour la plante, ce qui les rend extrêmement tolérantes, améliore leur qualité gustative et fait qu'elles sont plus concentrées en nutriment" explique Bob Brac de la Perrière, biologiste et généticien des plantes, et coordinateur de l'association environnementale Bede qui qualifie le travail de Pascal Poot d'"unique". Des stages ouverts à tous pour apprendre à cultiver légumes et fruitiers bio sans eau Une partie de ces graines sont vendues dans l'illégalité, parce qu'elles ne sont pas inscrites au catalogue officiel des espèces et variétés végétales du GNIS (Groupement national interprofessionnel des semences et plants). La législation interdit de transmettre ces graines : " Tous les semenciers ou presque ont été rachetés par des multinationales qui fabriquent des produits phytosanitaires et des engrais, leur intérêt c'est de faire en sorte que les plantes aient besoin de traitements pour pouvoir vendre leurs produits" explique Pascal Poot dans un reportage pour la chaîne Arte. Afin de transmettre son savoir, Pascal Poot a ainsi décidé de proposer des stages ouverts aux particuliers (jardiniers ou néophytes), agriculteurs et professionnels de l'agriculture pour faire connaitre ses techniques de production de légumes et semences potagères. (inscriptions pour le stage sur le site www.lesavoirfaire.fr)Sébastien, qui a effectué un stage, raconte : "Appréciant les personnalités anticonformistes, j'ai trouvé en la personne de Pascal Poot l'homme que je cherchais pour confirmer mes idées sur l'agriculture moderne et ses aberrations. A travers mon stage " Cultiver 400 variétés de tomates sans arroser " j'ai mieux compris le fonctionnement des plantes, et surtout j'ai pu vérifier qu'il suffisait de savoir observer la Nature pour mieux la comprendre. Donc oui c'est vrai, on peut cultiver sans eau ou presque ! En arrosant lors de la mise en terre des plants, on peut laisser la plante se débrouiller seule contre le manque d'eau et les maladies. Pour cela il suffit d'y croire et de faire confiance à la Nature, qui en 3 années de récoltes des graines donnera naissance à des plants résistants, dont les parents auront marqué le code génétique en fonction de leur contexte d'évolution. Et grâce à des hommes comme Pascal et son équipe, nous apprécierons dans quelques années de trouver des tomates de toutes les couleurs et toutes les formes sur les marchés bio. J'ai pris part moi aussi à cette aventure en repartant avec les graines que je transmettrai à mes descendants. A la fois technique et philosophique, ce stage m'a fait autant apprécier le goût des bonnes tomates que celui des gens vrais." Pour en savoir plus : - découvrez le reportage du journal Rue 89 qui est parti à la rencontre de Pascal Poot sur le site rue89.nouvelobs.com https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-planete/20160814.RUE8088/tomates-sans-arrosage-ni-pesticide-cette-methode-fascine-les-biologistes.html- voir le reportage d'Arte sur Pascal Poot https://www.dailymotion.com/video/x29oeoa?start=69http://www.permaculteurs.com/article/pascal-poot-cultive-450-varietes-de-tomates-sans-eau-ni-pesticides/https://www.egaliteetreconciliation.fr/Pascal-Poot-l-homme-qui-fait-pousser-400-varietes-de-tomates-sans-eau-ni-pesticides-46081.htmlhttps://www.sain-et-naturel.com/pascal-poot-francais-arroser.html |
| | | Moa
Messages : 1542 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Cultiver les tomates Lun 8 Juil 2019 - 4:54 | |
| Toutes les photos de ce message viennent du netQuelques producteurs de semencessource http://www.germinance.com/Semences biologiques et biodynamiques Grâce à un réseau d’une cinquantaine de producteurs de semences biologiques, dont la moitié pratiquent la biodynamie et sont certifiés Demeter, GERMINANCE propose des semences potagères biologiques, des semences d'engrais verts, de plantes fourragères, de plantes aromatiques et médicinales ainsi que de fleurs. source http://www.biaugerme.com/Amis jardiniers, maraichers bio, bienvenue au Biau Germe, notre petite maison de production grainière lot et garonnaise! Quelques mots pour nous présenter. Nous sommes un groupe de 19 agriculteurs et agricultrices fondé il y a plus de 30 ans, sur les coteaux de l'Agenais et spécialisé dans la multiplication de semences biologiques potagères, florales et aromatiques. Chez nous, tout est cultivé en bio depuis nos débuts ! Ainsi nos variétés sont très bien adaptées au "jardinage au naturel", sans engrais, ni traitements chimiques. Soucieux de conserver la biodiversité cultivée, vivante, nous avons choisi de produire des graines de variétés anciennes, qui vous donneront des légumes goûteux, fins et rustiques. Pour certaines de ces variétés nous sommes mainteneurs officiels et donc garants de leurs caractéristiques. Leur diffusion au plus grand nombre d'entre vous permet d'assurer leur sauvegarde. Nous vous proposons d'associer à ce potager des fleurs aussi belles qu'utiles, certaines classiques, d'autres plus sauvages. Enfin, cultiver des engrais verts vous permettra de fertiliser vos plates-bandes naturellement, ou encore d'attirer les insectes pollinisateurs. Nos cultures et semences sont contrôlées et certifiées bio selon les réglementations en vigueur. Elles sont produites et bichonnées sur nos fermes, selon un mode de production biologique : une agriculture durable, à faible impact environnemental ! Nous vous souhaitons de passer d'agréables moments, sur ce site, mais surtout par la suite, dans vos jardins, au fil des saisons. L'équipe du Biau Germe. source https://kokopelli-semences.fr/index.htmlKokopelli, Pour la Libération de la Semence et de l’Humus Présentation de l’association Kokopelli est une association à but non lucratif, fondée en 1999 par Dominique et Sofy Guillet, et qui a pris le relais de Terre de Semences et du Jardin Botanique de la Mhotte fondés, dans l'Allier, respectivement en 1992 et en 1994. Les militants de l’association œuvrent pour la Libération de la Semence et de l’Humus et la Protection de la Biodiversité alimentaire, en rassemblant tous ceux et toutes celles qui souhaitent préserver le droit de semer librement des semences potagères et céréalières, de variétés anciennes ou modernes, libres de droits et reproductibles. Et en rassemblant aussi tous ceux et toutes celles qui souhaitent continuer à chuchoter, à l’oreille de leurs voisins, les recettes des purins de plantes (ortie, prêle...) et d'autres ingrédients naturels et peu onéreux, sans se voir accusés de concurrence déloyale envers les multinationales vendeuses de poisons, celles qui s'auto-qualifient de "sciences de la vie", celles-là même qui détruisent inexorablement et impunément la biosphère, incluant l'humanité, depuis des dizaines d'années, celles-là même qui ont fait de notre belle planète, la Terre, une poubelle génératrice de cancers. La Semence C’est grâce à notre propre réseau de producteurs et avec la participation active des adhérents, parrains et marraines, que nous maintenons une collection planétaire unique de plus de 2200 variétés, à savoir plus de 650 variétés de tomates, près de 200 variétés de piments, 150 variétés de courges... L’association propose ainsi deux gammes de semences : - la gamme Boutique, avec 1700 variétés de plantes potagères, céréalières, médicinales, condimentaires et ornementales. La très grande majorité des semences de cette gamme est produite en France par nos producteurs professionnels certifiés en Agriculture Biologique. Le reste provient de divers pays d'Europe et parfois même des USA. Pour ces dernières, très peu nombreuses, nous sommes tenus d'omettre la mention “Agriculture Biologique” malgré qu'elles soient certifiées “bios” par des organismes US (Oregon Tilth, OCIA, etc.); en effet, il n'existe pas d'équivalence automatique entre les homologations Nord-Américaines et Européennes et nous ne souhaitons pas entamer les procédures extrêmement compliquées, et très onéreuses pour obtenir ces homologations. Nous sommes déjà persuadés qu'il est scandaleux que les agriculteurs bios doivent payer pour pouvoir produire sainement des aliments non-toxiques alors que 98% des agriculteurs, dit “conventionnels”, sont archi-subventionnés par de l'argent public pour produire des aliments-poisons et ruiner la santé de la population. - la gamme Collection rassemble des centaines de variétés très peu cultivées, peu connues et parfois en voie de disparition. Les semences de cette gamme sont produites par nos adhérents jardiniers et jardinières. Elles sont offertes aux membres “Actif” et “Bienfaiteur” de l’association. Cette gamme n’est accessible que sur demande au siège de l’association. L’Humus En organisant, plusieurs fois par année, des stages et des séminaires sur différents thèmes de l’agro-écologie, nous espérons réintroduire les vrais valeurs agricoles et jardinières et libérer, ainsi, l’humus en libérant la Terre de la tyrannie des techniques d’agricultures modernes toxiques. Nous proposons, également, dans notre boutique plusieurs ouvrages sur les différentes techniques de culture génératrices de sol fertile. Notre champ d’action ne se limite néanmoins pas à la préservation des variétés libres: nous intervenons de part et d’autre du globe, pour aider les paysans du monde à retrouver leur autonomie semencière confisquée par les vendeurs de poisons. C’est ainsi que, dans le cadre de notre campagne “Semences sans Frontières”, nous distribuons gratuitement et annuellement près de 350 colis de Semences de Vie aux communautés rurales, associations ou ONGs qui nous en font la demande. Ces semences sont produites — dans la plupart des cas — par les adhérents de l’association Kokopelli via notre campagne de “Parrainage”, soutenant ainsi la création de jardins de production de semences amateurs, de réseaux de semences paysannes et de centres de conservations. Afin de guider les jardiniers, l’association propose l’ouvrage de Dominique GUILLET intitulé “Semences de Kokopelli”, un manuel de production de semences pour le jardin familial avec des informations détaillées permettant aux jardiniers et maraîchers de produire leurs propres semences en toute pureté variétale. source http://www.lagrainetiere.com/Bienvenue sur le site Lagrainetiere Spécialiste dans la vente par correspondance de semences et graines potagères et florales. Nous vous proposons un large choix de graines potagères anciennes, et de légumes oubliés. Retrouvez également nos graines florales. http://www.lagrainetiere.com/13-tomates http://www.drame.org/blog/index.php?2006/08/10/223-tomatesJe ne peux pas résister à acheter un échantillon de tomates variées qui me font rêver : la Branly Wine jaune que la communauté Amish a réussi à préserver, la Green Zebra, une autre tomate nord-américaine, la noire de Crimée emportée aux USA par les Tchèques en 1968 quand les chars russes entrent à Prague, la Prince Noir de Sibérie... C'est un plaisir d'écouter Joël parler de ses cultures, vingt-deux hectares à Carrière-sur-Seine. Il partage sa passion avec ses clients en toute gourmandise. Je retrouve ce qui me fascinait chez Paul Corcellet : manger devient un art, et l'on n'a même pas besoin ici d'entrer en cuisine, ce sont des aliments simples, on n'a qu'à les cueillir ! Françoise est toute heureuse de dégotter des blettes rouges appelées Charlotte qu'elle n'a jamais trouvées qu'aux États-Unis. Avant de le quitter, Joël nous offre une poignée de légumes miniatures, aubergines, courgettes, patissons, à faire revenir dans des poëlles séparées. Comme nous lui parlons de Kokopelli (production de graines bio pour le jardin), il nous conseille de prélever une cuillerée de chaque tomate, de laisser moisir chaque espèce dans un verre pendant cinq jours, puis de laver les graines et les laisser sécher sur une étoffe (surtout pas sur du papier, ça colle !), pour pouvoir les replanter l'année prochaine. Conseils entendus dans Silence ça poussePour récupérer les graines de tomates pour des semis, ne pas prendre de tomates hybrides, couper le fruit en deux, extraire les graines avec jus, rajouter un peu d'eau, laisser moisir 4 ou 5 jours, la fermentation va dissoudre la couche de gélatine qui est autour de la graine, car elle nuit à la germination. Au bout d'une semaine, rincer à l'eau, mettre a sécher puis dans des enveloppes avec nom et variété. Une fois semées l'année d'après dans du terreau, placés dans un endroit chaud et lumineux dans la maison, rempoter les semis lorsqu'ils ont 10 cm de haut dans moitié compost tamisé, moitié terreau. Enterrer l'essentiel du pétiole pour favoriser les racines. Rempoter définitivement vers le 15 avril dans serre, attendre après les saints de glace pour le jardin ( mi mai) |
| | | Moa
Messages : 1542 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Cultiver les tomates Lun 8 Juil 2019 - 4:55 | |
| Toutes les photos de ce message viennent du netsource ICI sur bioaddictPublié Le 18 Juin 2019 Cash Investigation : comment les multinationales contrôlent et modifient les variétés de semences Fruits et légumes industriels sans goût ni nutriments mais qui ne pourrissent pas, pain difficile à digérer à cause d'un gluten surpuissant mais qui gonfle plus facilement et rapidement à la cuisson... Elise Lucet révèle comment les industriels contrôlent et modifient les semences à leur avantage quitte à nous faire manger n'importe quoi. Une nouvelle enquête de Cash Investigation diffusée le mardi 18 juin à 21h10 sur France 2. "Bio ou pas, presque tous les fruits et légumes achetés par les consommateurs sont calibrés comme des produits industriels. Pour cela, les multinationales ont mis au point des semences totalement standardisées. Et qui sont désormais la propriété d'une poignée de géants mondiaux comme l'allemand Bayer-Monsanto, Syngenta, ou le français Limagrain qui pèse plus de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Un business mondialisé où la graine se vend plus cher que de l'or. Le kilo de graines de tomate peut atteindre 400 000 euros !" révèle Cash Investigation qui a notamment enquêté sur les semences de blé et de tomates, "des semences qui ont été croisées, sélectionnées, pour créer des produits standardisés, calibrés comme des produits industriels". Pourquoi vos tomates n'ont aucun goût ? Elles sont partout dans les supermarchés : des tomates de longue durée qui affichent une splendide couleur rouge et ne pourrissent pas pendant des semaines... L'équipe de Cash Investigation est allé en Israël rendre visite à l'inventeur de cette "tomate de laboratoire" cultivée hors-sol, sur des tuyaux, dans des serres industrielles... A force de croiser des milliers de plants, le professeur Haim Rabinowitch a conçu un fruit qui ne pourrit qu'au bout de trois semaines. Le problème, c'est que cette tomate n'a "aucun goût", reconnaît-il lui-même en toute franchise. Et qu'elle a perdu une grande partie de ses nutriments... Et il n'y a pas que la tomate qui est concernée. Cash Investigation a analysé un par un, les 70 fruits et légumes les plus consommés par les Français. En soixante ans, ils ont perdu en moyenne 16% de calcium, 27% de vitamine C et 48% de fer. Aux États-Unis, Donald Davis a étudié l'évolution de 43 aliments entre 1950 et 1999. "Je suis arrivé à la conclusion que ce déclin est lié en partie à la hausse du rendement. Plus le rendement augmente, moins il y a de nutriments dans les fruits", détaille-t-il. Il précise : "En soixante ans, la tomate a perdu 59% de vitamine C. 850 000 tonnes sont vendues par an en France, 15 fois plus que les haricots verts. Les Bretons sont devenus les plus gros producteurs de l'Hexagone grâce aux marques Savéol, Prince de Bretagne ou Solarenn. Plus de 90% des tomates du territoire sont cultivées hors-sol, dans des serres chauffées à 21 °C. Cette technique pourrait être à l'origine de la baisse en nutriments de ces fruits." Gluten : ce pain que certains consommateurs ne digèrent plus Cash Investigation s'est également rendue en Inde, où les multinationales font produire leurs graines. Elle y a découvert des femmes et des enfants qui triment pour une poignée de roupies. Le magazine présenté par Elise Lucet a enquêté sur ces blés destinés à la fabrication de pains que certains consommateurs ne digèrent plus à cause d'un gluten surpuissant qui entraîne des intolérances alimentaires.. L'hypersensibilité au gluten n'est en effet pas seulement une mode et il y a des raisons pour expliquer que les partisans de l'alimentation sans gluten soient aussi nombreux... On y apprend ainsi que Jacquet, le géant français du pain de mie (filiale du semencier Limagrain), vend aux agriculteurs des variétés de graines dont les propriétés ont été boostées pour permettre une panification optimisée. L'enquête va plus loin, révélant l'existence de semences de blé enrobées de pesticides, non inscrites au catalogue officiel, mais facturées aux agriculteurs sous le terme d'ATSF (Assistance technique et savoir-faire). Les variétés de semences hybrides sont devenus la norme imposée Il faut savoir que les multinationales imposent des variétés hybrides et rendent ainsi captifs les agriculteurs avec des graines qui ne peuvent être replantées d'une année sur l'autre et doivent être rachetées à chaque semis. De plus, pour être commercialisée, une variété de fruits et légumes doit être inscrite, moyennant finance, à un catalogue officiel, supervisé par le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (GNIS) composé des industriels qui vendent les semences. Nombreux sont ceux qui s'élèvent contre ce "hold-up". Cash Investigation a ainsi interviewé le chef cuisinier Olivier Roellinger, qui dénonce cette "privatisation du vivant, le garde-manger de l'humanité" et qui fabrique ses semences "maison", non certifiées, dites paysannes. Jean-François Berthelot, qui fabrique du pain au levain à l'ancienne près d'Agen, sera également présent sur le plateau de Cash investigation lors du débat qui prolonge l'émission. Tout comme le fondateur du Réseau paysan 21, Maxime Schmitt, qui distribue en circuit court les fruits et les légumes de petits producteurs dans la région de Nice. Les semences paysannes réautorisées, mais seulement en agriculture biologique Les semences dites paysannes sont celles qu'un agriculteur va directement prélever dans sa récolte afin de les replanter; elles sont issues des semences utilisées par les paysans avant l'industrialisation de l'agriculture. Jusqu'en 2017, les agriculteurs bio n'avaient pas accès aux variétés anciennes, issues d'une sélection paysanne traditionnelle car elles étaient hors la loi. La législation européenne a depuis autorisé les agriculteurs bio à vendre leur propre semence, mais en quantité limitée et selon des modalités restant à définir. Le débat sur le plateau après la diffusion des reportages portera sur cette question essentielle. "Multinationales : hold-up sur nos fruits et légumes", une enquête de Linda Bendali diffusée mardi 18 juin 2019 à 21h10 sur France 2. ICI sur france infoinfo + Le brevetage du vivant : la firme Monsanto a toujours avoué que la manipulation génétique était un moyen d'obtenir des brevets et droits de propriété sur les graines. En contrôlant les semences, la firme peut contrôler la nourriture mondiale. Une sorte de pouvoir de vie ou de mort sur l'être humain. Une goutte d'eau seule ne peut jamais créer un océan, mais un ensemble de gouttes le peut. source ICIMaison de la Semence Paysanne Maralpine (MSPM) 23 octobre 2018Non classéMarc Par Maxime Schmitt, Gestion collective d’un système de semences autonome au service des paysans Paysans, jardiniers, chercheurs et chefs cuisinier s’associent en collectif pour valoriser collectivement les semences de la bio-région des Alpes-Maritimes. Ce terroir français et italien où coexistent climat méditerranéen et chaîne des Alpes est un écrin de graines à préserver, cultiver et transmettre. Nous collectons les graines ! Le collectif parcourt le territoire à la recherche de variétés-population, de « graines anciennes » cultivées et adaptées depuis des générations. Préserver le patrimoine semencier, c’est aussi documenter les histoires des communautés paysannes et transmettre les savoir-faire agronomiques et culinaires associés. Une grainothèque ressource La MSPM offre un lieu de stockage des graines et assure la redistribution des semences au sein du collectif. Pour être préservée durablement, nous multiplions et sélectionnons les graines en réalisant un accompagnement technique sur la non-hybridation, le taux de germination, une sélection massale cohérente avec le collectif… Les besoins agro-économiques des paysans et les attentes gustatives des fins gourmets définiront les protocoles de sélection. Formez-vous ! Diffuser la connaissance, c’est faire germer les graines de nos esprits. Introduction au thème des semences, formation approfondie pour maintenir une variété ou enseignement général à la reproduction de semences : ces temps d’apprentissage ancrent des savoirs génétiques et législatifs nécessaires à la préservation du vivant. Une bibliothèque dédiée à la souveraineté alimentaire Les semences paysannes, des histoires de luttes et périls, passées et futures, réunies dans un lieu de consultation multisupport : essais, films, livres, thèses … Notre mission : réintégrer les semences paysannes à notre quotidien ! 1 – La rareté sur le marché – donc le coût économique de ces graines, le manque de temps & de connaissances, ainsi que les pertes de rendement, font partie des freins.
2 – Nous construisons un argumentaire scientifique mettant en évidence l’intérêt économique, social et environnemental de l’usage quotidien de variétés-population. 3 – Nous sensibilisons les acteurs de la distribution (magasins bio, restaurants, épiceries…) et élu.es. 4 – En garantissant ces circuits économiques, nous incitons les paysans à réintégrer ces graines dans leur patrimoine semencier. 5 – La dynamique est entretenue par une communication et des évènements de promotion de la biodiversité. |
| | | Moa
Messages : 1542 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Cultiver les tomates Lun 8 Juil 2019 - 5:06 | |
| Ce site est une mine d'or de renseignements pour apprendre tout sur la tomate. http://tomodori.com/il comportait un forum qui a fermé http://tomodori.com/forum/source http://tomodori.com/forum/topic17075.htmlMar 18 Déc 2018 20:45 Fermeture définitive du forum Tomodori Après presque 14 ans d'existence, le forum Tomodori tourne définitivement la page. Il est désormais fermé, mais reste en consultation libre afin que tout un chacun puisse profiter de la somme des connaissances et des expériences acquise au cours des années. A l'initiative d'anciens membres, un nouveau forum s'est ouvert https://les-tomos.fr******** source http://tomodori.com/3culture/3culturecadres.htmIl faut absolument cultiver ses tomates pour se libérer des tomates formatées sans goût du commerce ! Nous vous proposons toutes nos techniques de culture de la tomate au jardin. Des conseils, des trucs, des astuces.... ******** source http://tomodori.com/index.htmEntrez avec nous dans le monde merveilleux des anciennes variétés de tomates Assez des tomates sans goût du commerce. Cultivons nos anciennes variétés de tomates originales et savoureuses .. http://tomodori.com/6artetscience/sciencecadres.htmBienvenue dans la rubrique scientifique de tomodori.com. Quelques explications scientifiques sur la tomate : Comment pousse un pied de tomate ? comment s'effectue la pollinisation ? Comment est déterminée la couleur du fruit ? Comment peut-on améliorer les qualités d'une variété ? Comment créer une nouvelle variété ? Qu'est-ce qu'un hybride ? Quelles sont les horreurs que nous préparent les firmes agronomiques ? Autant de sujets que nous vous proposons d'explorer. Les espèces La germination La croissance La fleur La pollinisation La fructification La couleur Le goût L'amélioration Les hybrides Les OGM Carte d’identité Nom botanique : Solanum lycopersicum ou Lycopersicon lycopersicum ou lycopersicon esculentum Famille : Solanacées Genre : Solanum Sous genre : Solanum stricto-sensu Section : Lycopersicon Origine : Amérique du sud : Pérou, Equateur, Chili dans les hautes vallées des Andes Age : cultivée par les Incas Immigration : importée en Europe par les conquistadores au 16 ème siècle Autres espèces cultivées remarquables de la même famille : les pommes de terre, les aubergines, les piments, les poivrons. Espèces sauvages de la même famille : Morelles (Solanum), Belladone, Mandragore, etc... Nombre d’espèces : 9 espèces connues apparentées au sous genre solanum ss : Solanum lycopersicum ou lycopersicon lycopersicum ou esculentum (tomate) Solanum peruvianum Solanum pimpinellifolium (tomates "groseille") Solanum cheesmanii ("tomate des Galapagos") Solanum hirsutum Solanum parviflorum Solanum chilense Solanum chmielewskii Solanum pennelii Les tomates cultivées appartiennent toutes à l'espèce Solanum lycopersicum qui contient deux sous espèces : Solanum Lycopersicum esculentum (tomates) et Solanum Lycopersicum cerasiforme (tomates cerise). Une autre classification possible (source wikipedia US) Solanum lycopersicum – Tomato Solanum peruvianum L. – Peruvian Nightshade, "wild tomato" Solanum pimpinellifolium – Currant Tomato Solanum cheesmaniae Solanum arcanum – "wild tomato" Solanum galapagense Solanum huaylasense Les classifications de la famille des Solanacées, du genre Solanum et de la section des lycopersicom sont sujettes à des modifications. Dernière mise à jour le 13 novembre 2007 |
| | | Libellule Admin
Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: Cultiver les tomates Lun 8 Juil 2019 - 15:03 | |
| Renseignements et photos trouvés ça et là sur le netLorsque je plante mes jeunes pieds de tomates, au lieu de mettre une bâche par dessus, j'achète l'eau minérale par bonbonne de 5 litres, je coupe le fond et je les retourne sur mes jeunes plants de tomates pour éviter les gelées tardives. Et puis c'est facile à ranger ! pas mal non! Eric Un goutte à goutte efficace :Prendre un tube de cuivre de 10mm de diam et 25 cm de long, le pincer à un bout pour l'obturer et a 5 cm de l'autre bout, souder une rondelle de diam 10 interieur et 30 exterieur. Sous la rondelle percer le tube de plusieurs petits trous. Prendre un bouchon de bouteille d'eaux minerales, le percer en son centre et le coller sur la rondelle. Il ne reste plus qu'a visser une bouteille coupée au fond et de la planter au pied de vos tomates. Succès garanti. El marco Faites des confitures avec vos tomates vertes. Même proportion de sucre que pour un autre fruit. Ma voisine ajoute une pointe de cannelle. La confiture ressemble un peu à la confiture de Reine-Claude. Sonia Lorsque je supprime les rejets de tomates, je les mets quelques jours dans une petite bouteille contenant de l'eau et j'attends qu'apparaissent les racines. Je les plante alors en godets pour les faire bien démarrer, et 8 à 10 jours après je les mets en pleine terre exactement comme les plants achetés en jardinerie. J'ai ainsi des tomates tardives, grâce à des plants gratuits, à une période où on n'en trouve plus sur le marché. Et je fais cela tous les ans ! Suze Pour enlever les traces jaunes sur les mains laissées par les feuilles des tomates (pour enlever les gourmands par exemple), prenez un demi-citron et s'en servir comme d'un savon. C'est magique ! Marquisa Planter du basilic entre chaque pied de tomate pour éviter le mildiou. Sandrine Coupez une bouteille d'eau au tiers de sa hauteur, puis plantez-la à l'envers (goulot dans le sol, bien profond) au pied du plant de tomate, à côté duquel vous aurez planté un pied de ciboulette. Ceci assure une irrigation régulière (mais c'est un conseil déjà très connu), et la ciboulette (ou mieux du basilic) une protection contre les maladies (déjà citées). Lorsque vos tomates commencent à rougir, mettez un morceau de sucre dans la bouteille par semaine avant arrosage (remplissage de la bouteille à l'arrosoir, délicatement). Le saccharose fondu et passant dans la sève rendront vos tomates fondantes et sucrées, idéales pour les pique-niques. Dégustez-les tout simplement nature. Thierry Gourdon Pour éviter de les arroser tous les jours au moment de la plantation, je coupe le cul d'une bouteille en plastique; je fais un trou avec un plantoir a bulbe au pied de la tomate et j'enfonce la bouteille tête en bas, ceci permet un goutte a goutte, et évite la corvée d'arrosage, on remplit juste la bouteille tout les 3 ou 4 jours, gain de temps, de fatigue. Michel Lorsque je récolte les graines de tomates, je les dispose régulièrement espacées, sans les laver, sur une feuille de papier journal. En séchant, elles s'y collent sans s'agglutiner les unes aux autres. J'en profite pour écrire le nom de l'espèce sur un coin du papier et, une fois sec, je stocke le tout empilé à plat. Au moment de les semer, je découpe la feuille en fonction de la quantité voulu et la place telle que dans le bac ou le pot à semis. Les plants se forment sans créer de touffes et je peux les repiquer sans craindre d'abîmer leurs racines. Pierrot Pas pratiques les tuteurs en serre. Personnellement j'utilise des ficelles de + ou - 5 mm de diamètre que j'attache à la charpente du toit et que j'amarre au pied du plant de tomate. Au fur et à mesure que la plante grandit,j'enroule la ficelle autour de la tige. Plus besoin du coup de ligaturer au cours de la croissance comme l'exigerait un tuteur. Pas de problème pour le poids des fruits. Margiotta Lucio Pour éviter que les mauvaises herbes pousse au pieds de vos tomates "pailler" les avec la tonte du gazon en plus ca garde la fraicheur et apporte par la suite de l'humus. Didier Un treillis à béton c'est super pour tuteurer le haricots, les tomates, le cornichons et les melons tant à l'extérieur que dans la serre, et au pied de chaque tomate un tube pvc pour installation électrique 3/4" ou 1" dans lequel on verse de l'eau dans le tube la réserve d'eau est ainsi créée mais seulement pour 1 ou 2 jours Pour mettre en terre des plants de tomates, et afin d'éviter qu'ils ne se fassent couper par des vers au niveau du sol, je découpe des bandes de journal que j'enroule autour de la tige avant de mettre en terre. Il faut s'assurer que le journal soit un peu au dessous du niveau de la terre et environ 3 pouces au dessus. Ainsi les vers ne coupent pas les plants. Quant au journal, il pourrie et n'empêche pas le plant de se développer. Il est aussi bon d'entourer le plant d'un peu de cendre de poêle si vous en avez. Cela éloigne aussi les vers. Gaetan Pour mes semis à venir, je "presse" une tomate entre des feuilles de sopalin que je laisse sécher. Le moment venu il suffit de "planter" la feuille entre deux couches de terreau ! laurence Pour récolter les graines de tomate, couper la tomate en deux, presser pour que le jus et les graines sortent, les placer dans un récipient et laisser fermenter 2 ou 3 jours. Une pellicule se forme en surface, et l'odeur n'est pas agréable. "laver" les graines par plusieurs rinçages, et faites secher à l'ombre sur un tamis. Conservation assurée, et facultés germinative excellente. Moustache Dans les régions pas trop chaudes, style Nord est de la France, si vous plantez vos tomates début avril, mais oui,vous pouvez inventer des mini serres avec des bouteilles en plastique transparents, vous coupez le fond de la bouteille , vous l'enfoncez autour du pied sans l'abîmer, en plus ça le protège des insectes, puis quand il sera stabilisé et aura un peu poussé, disposez des galets autour du pied , il chauffe la journée, et restitue sa chaleur la nuit, c'est très efficace, pareil pour les fraises... Christian de Nancy Pour prolonger la récolte des tomates en automne, cueillir les dernières encore vertes et exempt de toute maladie avant le premier froid, les disposer dans une boîte genre boîte à chaussures, fermer le couvercle car les tomates rougissent plus volontiers la nuit, puis les consommer au fur et à mesure de leur mûrissement. Marie-rose Pour tuteurer les plants de tomates je mets sur le rang x piquets sur lesquels je fixe x mètres de grillage mouton (en fonction de la longueur du rang). Au fur et à mesure du développement des plants je les attache. il suffit de les attacher tous les 20/30 cm. Le fait de passer les branches dans le grillage fait office de soutient pour les plants. Quand les tomates sont là, mettre 1/2 grappe d'un coté, le reste de l'autre coté de la maille (à cheval)=soutient au poids. Cette méthode peut s'appliquer à l'extérieur ou dans la serre. L'utilisation de cette méthode pour les cornichons vous permet un gain important de place et une récolte de cornichons propres (pas de contact avec le sol). Kermac Avant de repiquer les tomates, faire une tranchée à la binette d'environ 15 cm de profondeur, mettre un lit d'orties fraîchement coupées les recouvrir d'une fine couche de terre, mettre en place les tuteurs et planter le plant de tomate contre. Ensuite une fois par semaine arroser avec un purin d'ortie; vos plants ne seront jamais malades. Daniel Pour tuteurer les tomates à croissance déterminée, j'utilise la canne de Provence. Une canne de 60 cm a chaque pied pour le tenir droit, et ensuite, je plante de chaque coté du rang, à 20 cm de celui ci, et espacés de 2 m, des piquets de vigne (1 m). Sur ces piquets, je fixe des de longues cannes espacées en hauteur de 25 cm. Cliquez pour voir le truc. Les branches de tomates s'appuient sur ces cannes et on n'a plus besoin d'attacher. Jacques Couper une bouteille en plastique en deux et mettre le goulot avec le bouchon percé de 3 trous au pied du plant de tomate, cela permet de délivrer de l'eau de façon régulière et de ne pas arroser les feuilles ( cela diminue le risque de mildiou ) l'amateur Pour avoir de belles tomates, enterrer aux pieds de ces dernieres des branches d'orties que vous aurez préalablement froissées. Lalie Pour mes pieds de tomates cerises je dispose en terre des tuteurs et je les lie entre eux comme le "pont de la rivière Kwai". Je laisse pousser tous les gourmands et quel que soit le poids de chaque pied les branches sont retenues dans ce montage et ne s'écroulent pas par le poids ou la prise au vent. Les ligatures sont assurées par des colliers "COLSON" que l'on trouve chez les distributeurs de matériel électrique à bon prix. A la fin de la saison, ces colliers en PVC sont coupés à l'aide d'un couteau puis jetés et l'on récupère ainsi les tuteurs pour l'année suivante. Jacques Voilà la méthode américaine pour vos tomates ! Ils fabriquent des cages à tomates et c'est beaucoup plus efficace que les tuteurs ! Prendre un treillis avec des trous assez gros pour passer les branches des tomates lorsqu'elles poussent. Le former en rond en le fermant par des fils de fer ou de la ficelle. Diamètre environ de 25-30 cm. Les branches sont ainsi toutes supportées et les tomates beaucoup plus exposées. Bien entendu, la cage doit être plantée en même temps que le plant. Essayez ! Virginy Remplacer les tuteurs de tomates par 2 poteaux aux extrémités du rang. Tendre un fil de fer comme pour les framboises et y accrocher les tomates au fur à mesures qu'elles montes. ( économie de tuteurs ). Dédé En guise de tuteur j'installe des tuyaux en PVC : j'arrose ainsi directement au pied et je réutilise le tuteur l'année suivante, c'est comme le shampooing c'est 2 en 1 ! Claire Une très bonne astuce que j'ai appris de mon grand-père pour la plantation des tomates. Au départ, faite un trou assez profond pour bien enfouir les plants de tomates par la suite. Puis mélanger fumier de cheval avec de la tourbe avec votre terre dans une brouette. Quand vous avez appliqué cela, prenez votre plant en serrant fort les racines et en la penchant; puis mettez votre mélange. Tassez fortement et arrosez généreusement. Le résultat sera formidable, si si essayez! Lio Une astuce qui m'a été donnée par un vieux jardinier: mettre en fond du trou de plantation des déchets de poisson, à demander à votre poissonnier, les recouvrir de terre et poser le plan de tomate dessus. Il parait que c'est formidable comme engrais; je teste ce truc cette année. jan-30 Si vous avez un poissonnier gentil prenez les déchets de petits poisson et les enterrer aux pieds de vos futures tomates la récolte n'en sera que meilleure, rassurez vous les tomates ne prennent pas le gout du poisson; 1 un trou de 15 cm de profondeur, du poisson, de la terre, le plant de tomate et voila c'est aussi bien que d'enfouir du vieux fumier ou des orties. Michel Il ne faut pas enrouler le fil autour de la tige mais la transpercer. De cette façon la sève dissout une infinétésimale partie de cuivre qui est un excellent anticryptogamique, la tomate étant sujette à toutes sortes d'attaques. De cette façon , on n'a pas à apporter d'autre traîtement phyto-sanitaire sauf pour les aleurodes (mouches blanches). Pour ça on peut utiliser du jus de mégots qu'on pulvérise une fois par semaine sur les feuilles. Le fil de cuivre au travers de la tige de la tomate, oui , mais à condition de la placer sous le niveau du sol afin d'accentuer la formation du sulfate de cuivre, dans un milieu toujours légèrement humide. Pat Au préalable brûler le cuivre car ce dernier est généralement enduit d un vernis de protection. Remplace aisément et sans traitement la bouillie bordelaise constituée à base d'oxyde de cuivre. DEDEANDCOCO Une chose un peu onéreuse mais assez efficace que je teste avec succès depuis plusieurs années. Mes tuteurs sont des tubes cuivre adieu la plupart des maladies. Tonton Entre mes plants de tomates ,je plante des pieds de basilique: résultat, mes tomates ont un léger goût de basilique Gaétan Je coupe toutes les feuilles sur 15 cm au pied de tomate et je plante mes pieds en travers pour que la plante puise bien s'enraciner ( car la tomate peut faire des racines jusqu'au 2 premières feuilles ) ou alors buttez les. pat Pour attacher mes plants de tomates sur les tuteurs, j'utilise de vieux collants que je coupe en tronçons. Ils forment des sortes d'élastiques imputrescibles que je peux enlever facilement en fin de saison et réutiliser éventuellement la saison suivante. Les pieds sont ainsi bien maintenus en souplesse. Catherine Pour éviter maladies et pucerons (vigne, tomate, ..) je repique des oeillets d'Inde au pied des plants. christian.delaby Plantez vos tomates sur un lit d'orties fraîches sans mettre les racines au contact, elles auront ainsi un engrais naturel durant toute leur croissance. Steph le bineur fou Plantez des choux entre les tomates contre les maladies et les mouches blanches, semez en plus en couvre sol des tagettes. Edmond Plantez des oeillets d'Inde au pied de vos tomates cela repousse les pucerons. fred Pour les tomates : planter quelques plants de lavande et de basilic entre vos rangs de tomates pour éviter les maladies et éloigner la vermine. zuzu Pour les tomates, en fin de saison, pincez le haut du plant et effeuillez le plant de tomate pour permette au derniers fruits de mûrir. Alain Pour éviter les maladies mettre un fil de cuivre à la base du pied en le transperçant. Boomerang Laissez pousser deux feuilles sur les gourmands qui naissent le long de la tige principale et ne pincez pas le bourgeon terminal au sommet de la plante. Au moment du repiquage, n'hésitez pas à enterrer vos pieds jusque sous les feuilles pour que le plant produise plus de racines. Mettez un peu d'orties au fond du trou avant de repiquer votre pied de tomates. Ajoutez une cuillère à soupe de sucre dans l'eau d'arrosage de vos tomates lorsqu'elles commencent à rougir, elles seront ainsi plus fondantes. Déposez de part et d'autre de vos pieds des tuiles qui emmagasineront de la chaleur le jour qui sera restituée la nuit. Les racines de la tomate ne doivent pas toucher les orties, plantez les pieds jusqu'aux feuilles. Pour les plants qui sortent de jardinerie, habituez les petit à petit à votre jardin. Le jour, vous les sortez jusqu'à ce que les pieds deviennent violets et le soir vous les rentrez à l'abri. Après vous pouvez les planter au jardin.
Dernière édition par Libellule le Lun 8 Juil 2019 - 18:30, édité 4 fois |
| | | Libellule Admin
Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: Cultiver les tomates Lun 8 Juil 2019 - 16:06 | |
| source https://jardinage.lemonde.fr/dossier-73-tomate-origine-histoire.htmlOrigine et histoire de la tomate La tomate appartient à la famille des Solanacées, au même titre que la pomme de terre, le poivron, le piment, l'aubergine, le tabac ou encore le pétunia. Elle présente une multitude de variétés et se cultive à l'origine dans un environnement chaud, comme l'Amérique du Sud lui offrait. Origine sud-américaine de la tomate La tomate vient de l'Amérique du Sud, avec des formes sauvages rencontrées au Pérou et en Equateur mais elle a été cultivée pour la première fois au Mexique par les Aztèques qui l'appelaient "tomalt". L'Europe ne l'a connue que vers le XVIe siècle lorsque les espagnols et les portugais l'ont ramenée après leur découverte de l'Amérique. Les italiens l'ont appelée "pomodoro" qui se traduit par "pomme d'or" et en font surtout de la sauce. De l'Italie, elle gagne la Provence et conquiert petit à petit la France qui ne l'utilisait que de façon ornementale, craignant sa toxicité. Ce n'est qu'au cours du XVIIIème siècle que la tomate va vraiment être consommée de façon alimentaire, et apparaitre dans les catalogues de graines (1778). Avec la Révolution, les parisiens vont découvrir la tomate grâce aux marseillais. Cependant, il faudra attendre la fin XIXème et le début du XXème siècle pour qu'à la fois sa consommation se démocratise davantage et que son offre en semences se diversifie en France. Au XIXème siècle, les migrants européens emportent avec eux des graines de tomates aux Etats-Unis, ce qui va permettre au pays de fabriquer le ketchup le plus célèbre au monde et de devenir l'un des plus gros producteurs actuels, derrière la Chine qui, bien que ne consommant pas de tomates, en a fait une méga-industrie qu'elle délocalise même en Afrique. A propos de la culture de la tomate Malheureusement aujourd'hui, comme la grande distribution veut proposer des tomates toute l'année dans ses rayons, au delà des cultures sous serres pratiquées à grande échelle en Espagne, ce sont les cultures hors-sol qui ont pris le relais avec des variétés fermes, résistantes aux maladies et aux transports mais pratiquement sans goût. Face à ces dérives de l'industrialisation de la tomate à toutes les sauces, il va de soi que cultiver ses propres tomates au potager constitue une priorité pour tout jardinier. La culture de la tomate peut donner une production allant jusqu'à un légume de 2 kg, voire plus (record mondial au delà de 3,5 kg !). Elle peut être de différentes couleurs : rouge, orange, jaune, verte, rose, noire... Ses formes sont très variées : oblongue, ronde, allongée ou encore en forme de cœur. Sa chair est très douce, parfumée et savoureuse. La tomate a besoin de quelques mois avant d'être récoltée de juillet à septembre pour sa période phare de production. Elle est facile à planter car elle s'adapte aux différents types de sol. Toutefois, la terre doit être bien préparée et enrichie en fumier composté. Pour obtenir une production précoce, la tomate se plante dans des serres. La tomate est sensible à certaines maladies sont telles que le mildiou, le cul noir ou encore la verticilliose. La tomate peut pousser avec les capucines qui attirent les pucerons qui délaisseront alors les pieds de tomate, mais également à proximité du basilic qui aura une action répulsive sur les pucerons sans oublier l'oeillet d'Inde qui éloignera certains vers. En revanche, elle craint les betteraves, le fenouil, les pois et les choux. Pour bien croître, la tomate a besoin de potasse, de phosphore se trouvant dans les engrais "spécial tomate" qui ne contiennent pas d'azote dont la tomate n'a guère besoin puisque ce sont les fruits qui doivent se développer et non les feuilles. Elle demande à pousser sur un terrain plutôt humide. Il est recommandé de pailler le sol qui entoure le pied de la tomate afin de le garder humide. Les gourmands s'enlèvent régulièrement pour améliorer la qualité des récoltes à venir. Pendant sa croissance, la tige des tomates devient noueuse et grosse. Celle-ci a donc besoin d'un tuteur car les fruits pèsent lourds. Il faudra donc tuteurer les tiges. Pour éviter que des insectes parasites ne nuisent aux plantes, il est de pratiquer une bonne rotation des cultures sur un même terrain. Et n'oubliez pas l’origine des tomates : elles ont besoin de chaleur ! source https://jardinage.lemonde.fr/dossier-1221-10-tomates-anciennes-planter-potager.htmlLes tomates anciennes à planter au potager La tomate (Lycopersicon esculentum) se cultive facilement et elle est l’un des légumes les plus consommés au monde, notamment en été, car elle est rafraichissante, diététique et goûteuse…à condition de bien choisir les variétés qui seront installées au potager ! Laissez de côté les hybrides F1, trop classiques, et amusez-vous avec les variétés, pour beaucoup, anciennes, vu que vous n’avez besoin de produire ni en quantité, ni des fruits qui supportent le transport mais plutôt des tomates qui ont du goût ! Que vous fassiez vos semis de tomates ou que vous préfériez directement planter des tomates, mieux vaut opter pour des semences ou plants bio. Parmi les centaines de variétés existantes, en voici une sélection de 10, toutes référencées chez les semenciers bio. Tomate Cœur de bœuf Attention à ne pas vous faire abuser par les fausses tomates ‘cœur de bœuf’ qui ont envahi les rayons de supermarchés et qui ne sont que des produits marketing ! La vraie ‘cœur de bœuf’ est sans doute la plus connue des variétés anciennes, elle est très productive, est très charnue avec une saveur douce, souvent en forme de gros cœur, mais avec des variantes qui peuvent être oranges, roses ou un peu pointues en "téton de Vénus". Elle se mange crue en salade ou cuite en tomates farcies, à partir d’août. Tomate Cornue des Andes La tomate ‘Cornue des Andes’ se reconnait d’emblée avec sa forme insolite, allongée qui rappelle un peu celle du piment landais, et qui donne une silhouette pleureuse au pied de tomate. Elle peut aussi se faire appeler ‘Andine cornue’, ‘Cornue’ ou ‘tomate des Andes’. Sa chair est ferme et juteuse, légèrement sucrée, idéale pour être tranchée en salade, mais tout aussi agréable cuite en coulis. Attention toutefois, bien que très productive, elle est plus sensible au "cul noir" (nécrose apicale) que d’autres. Tomate Noire de Crimée La tomate ‘Noire de Crimée’, très productive, arbore une jolie couleur rouge pourpre avec dégradé de tons foncés. Sa chair est dense, toute en douceur, très goûteuse, avec peu de graines : elle se prête bien à être mangée crue bien que farcie ou cuite lui convienne également. Attention, elle est assez sensible au mildiou. D’autres tomates noires peuvent aussi être plantées : ‘Noire de Russie’, plus petite, rouge sombre virant au noir vers le pédoncule, ‘Black Prince’ très productive, à la chair douce brun rouge très foncé, ‘Chocolate vintage’ zébrée kaki foncé et rouge, délicieuse… Tomate Ananas La tomate ‘Ananas’ s’inscrit dans les gros calibres mais se distingue par sa production plus tardive (septembre), sa couleur jaune orangé et sa chair très dense quasiment sans pépins au goût sucré et fruité à la fois. Forte de cet atout, elle se mange essentiellement en salade. Tomate Cerise La tomate ‘Cerise’ fait partie des incontournables, surtout auprès des enfants qui aiment aller les ramasser pour l’apéritif ! Elle arrive à maturité très tôt et prolonge sa production jusqu’aux gelées. Quelles que soient les variétés choisies, comme elles ne demandent aucune taille, vous serez sûrs de les réussir : ‘Cerise noire’, ‘Miel du Mexique’, ‘Sweetbaby’, ‘Poire jaune ou rouge’, ‘Prune noire’… Tomate Rose de Bern La tomate ‘Rose de Bern’ se distingue par sa couleur qui tire vraiment sur le rose. Elle dispose de quelques atouts qui lui permettent d’être de plus en plus prisée : elle est relativement hâtive (fin juillet), productive, fondante et savoureuse notamment en salade pour son goût sucré et parfumé, et peu sensible au mildiou… Que demander de plus ?! Tomate Green zebra La tomate ‘Green zebra’ est sans aucun doute la tomate verte qu’il faut avoir dans son jardin pour changer du rouge. Non seulement, elle est précoce (fin juillet), très productive, juteuse, sucrée mais en plus elle est sublime avec ses zébrures vert foncé sur fond vert plus clair. Cependant, elle reste sensible au mildiou, soyez vigilant. Vous pourrez la faire cuire mais vous l’apprécierez surtout en salade dans laquelle sa couleur créera un peu d’originalité ! Du côté des tomates vertes, ‘Evergreen’ offre des fruits plus gros. Tomate Yellow Stuffer La tomate ‘Yellow Stuffer’ ou ‘Jaune à farcir’ porte bien son nom car elle est plutôt creuse à l’intérieur, avec une forme de poivron, ce qui permet de la remplir d’une bonne farce pour la faire cuire. Sa couleur jaune strié d’orange est assez caractéristique. Elle n’est pas très sensible au mildiou ni au cul noir mais ne produit – plutôt bien - qu’à partir de mi-août. Tomate Merveille des marchés La tomate ‘Merveille des marchés’ n’a rien d’exceptionnel, à première vue, puisqu’elle ressemble à une tomate basique : ronde, rouge et de taille moyenne. Pourtant, elle a quelques avantages en plus : elle est peu sensible aux maladies habituelles des tomates, elle est très productive et elle est fruitée. Elle se mange cuite ou crue avec un atout supplémentaire puisqu’elle s’épluche bien ! |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Cultiver les tomates | |
| |
| | | | Cultiver les tomates | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |