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https://www.le-jardin-de-jenny.fr/Je suis heureuse de vous accueillir sur mon blog jardin consacré à ma passion : le jardinage. Je jardine pour le plaisir, pour nourrir ma famille, pour nous soigner (plantes médicinales) mais aussi pour des raisons économiques (nous n’achetons que très peu de nourritures) et pour des raisons liées à l’environnement et à la santé.
En effet je jardine bio, jamais un produit chimique n’entre dans mon jardin !
Pour en savoir plus sur mon jardin et ma passion
https://www.le-jardin-de-jenny.fr/un-jardin-pour-le-plaisir-et-la-santeUn jardin pour le plaisir et la santé.
Je suis installée dans ce beau coin du sud Finistère, avec ma famille, depuis plus de 20 ans.
C’est une véritable chance de vivre dans cet endroit tranquille et verdoyant.
Les activités sur notre petite ferme bio sont nombreuses et variées selon les saisons.
Je produis des plants d’herbes aromatiques, des plants de légumes et des fruits et légumes que je vends aux magasins coop bio du secteur.
La société B-actif (spécialiste de la grande consoude) est basée ici, nous recevons aussi de temps en temps les jeunes pour l’immersion en anglais…..
Pour moi le jardin potager est un espace merveilleux !
Loin d’être un jardin immaculé (comme on peut en voir dans les livres de jardinage Larousse par exemple), chez moi c’est parfois un peu bordélique – mais le jardin me permet de cultiver une grande partie de notre alimentation, et ça, c’est très valorisant.
Pour moi, un jardin potager représente beaucoup plus que des économies importantes sur le budget alimentaire
Mon potager : c’est aussi :
Manger des produits ultra frais.
La nourriture va direct du jardin à la cuisine
Je suis convaincu que cela a un impact sur le goût et la valeur nutritive.
En conséquence on mange plus de fruits et de légumes et moins de viande.
Manger les produits variés.
Il y a beaucoup de fruits et légumes peu communs mais délicieux ou des variétés vraiment intéressantes, faciles à faire pousser en Bretagne, mais qu’on ne trouve pas ici dans les magasins.
Parmi mes légumes préférés : le maïs doux, le chou kale, le brocoli à jet, le gem squash….
Manger bio.
La traçabilité est évidente.
Ici pas d’engrais chimique ni de pesticides, ni d’emballage plastique.
Avoir une activité physique en plein air.
L’activité physique est fortement recommandée et agréable.
Faire des gestes pour l’environnement :
Pas de transport, pas de packaging, un acte d’éco-citoyen.
Apprendre chaque jour :
Le potager est un espace où on ne cesse de s’émerveiller de découvrir et d’apprendre.
Faire vivre et transmettre :
Ce savoir-faire est à la fois fondamental et magique !
Pourquoi ce blog ?
J’ai démarré ce blog en 2012. C’est parti de l’envie de partager des idées, des astuces, des recettes et des expériences …. Bref, tout ce que je trouve génial en lien avec le jardin ! Les possibilités de sujets sont tellement vastes, par exemple :
Je trouve passionnant de tester et parler des ‘nouveaux’ fruits et légumes peu connus – cet automne je suis fort emballée par le drôle de fruit ‘Kiwano’ (on dirait l’œuf d’un étrange dinosaure !). Ou encore le Goyavier de Chili avec ses baies au goût de fraises de bois en octobre !
C’est très intéressant aussi de parler des méthodes de cultures, souvent ça change tout ! Chacun a sa façon de faire et ses astuces – ces échanges sur le blog sont, pour moi, très importants et me permettent d’apprendre plein de choses !
Je parle aussi des problèmes que l’on rencontre, les mauvaises herbes envahissantes, les maladies et les nuisibles….
Par moment il y a de grands laps de temps entre les articles, ce n’est pas par manque d’idées, je suis juste un peu débordée !
J’espère que vous trouverez des articles qui vous intéressent dans ce blog. N’hésitez pas à partager vos réflexions, idées ou autres dans les commentaires.
Merci à vous et bonne lecture ! Jenny
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https://www.le-jardin-de-jenny.fr/le-basilic-une-plante-aromatique-pour-tous-les-jardins.htmlLe basilic : une plante aromatique pour tous les jardins.28 mars 2012 | Auteur: Jardin Jenny
Le basilic, une plante facile à cultiver:
Le basilic est facile à produire partout en France.
C’est une plante originaire d’Asie de la famille des lamiacées (même famille que de très nombreuses plantes aromatiques comme la lavande, la sauge, le romarin etc..)
La production est facile mais le basilic exige néanmoins des températures assez élevées.
Il n’aime pas les températures inférieures à 10°C.
Je sème le basilic dans ma serre en mars dans des alvéoles.
Pour pouvoir en récolter plusieurs mois je refais des semis environ une fois par mois jusqu’à fin juin.
Je cultive le basilic pour mes propres besoins mais je commercialise aussi des plants en pots que je vends à la maison et dans des magasins bio.
Vous pouvez produire du basilic même si vous n’avez pas de jardin, un pot installé sur un balcon vous apportera la production nécessaire.
Pour en savoir plus sur le basilic vous pouvez parcourir la fiche technique basilic du potiblog
https://www.lepotiblog.com/plantes-aromatiques/le-basilic/Le basilic grec : un basilic très aromatique :
Pour ma part je cultive du basilic grec. Cette plante est plus belle que les autres variétés (elle a une forme de boule), elle est très décorative et elle a de petites feuilles très aromatiques. Sa floraison intervient plus tard que les autres variétés ce qui permet d’en utiliser plus longtemps. Cette variété repousse aussi un peu quand on la coupe ce qui n’est pas le cas de la plupart des variétés de basilic sous nos climats bretons.
La récolte du basilic :
J’empêche le basilic de monter à graine pour récolter plus de feuilles. Cette opération n’est pas obligatoire si vous semez plus souvent (la production sera permanente et étalée dans le temps). Je laisse quelques plants aller en graine pour pouvoir ressemer l’année suivante des graines de ma propre production.
L’utilisation du basilic :
J’utilise le basilic dans beaucoup de recettes et en particulier pour les salades. Je congèle des feuilles pour pouvoir en utiliser toute l’année.
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https://www.le-jardin-de-jenny.fr/culture-et-utilisation-du-basilic.htmlCulture et utilisation du basilic.10 juin 2013 | Auteur: Jardin Jenny
Le basilic est facile à cultiver. Semer son propre basilic permet d’en avoir en grande quantité sans rien dépenser.
En effet nulle besoin d’acheter des graines, le basilic se bouture très facilement.
Les plants qu’on achète sont relativement onéreux et ne durent pas très long temps.
Je considère que l’on n’a jamais trop de basilic surtout si on fait du pesto pour mettre au congélateur.
Méthode de culture du basilic :
Je sème, en général en alvéoles ou en barquettes, dès la fin mars. Le premier semis se fait dans la maison.
Quand les pieds sont suffisamment grands pour être repiqués, j’en mets en général 3 dans 1 godet.
Puis je plante mes pieds de basilic quand ils ont plus de 10 centimètres de haut.
L’écartement de plantation est d’environ 25 à 30 centimètres dans chaque sens.
Le basilic pousse bien en pleine terre mais pour ma part je le cultive en serre.
Le basilic en serre est une plante compagne de la tomate cultivée en serre elle aussi.
Je trouve que les feuilles de basilic de plein air légèrement plus coriaces.
Si vous ne disposez pas de serre, pas de problème, le basilic se cultive bien en pleine terre.
La serre présente un autre avantage. Le basilic y est plus à l’abri des limaces et escargots qui apprécient beaucoup le basilic.
En effet, j’interdis l’accès de la serre à ces petits animaux !!!
Je mets en général 2 ou 3 pots de basilic grec sur le rebord des fenêtres de la cuisine ; c’est plus facile pour la cueillette.
Le problème principal, c’est la concurrence avec escargots et limaces.
A ce sujet, je vérifie la présence de limaces sous les godets de basilic.
Les pucerons, aussi, peuvent s’installer sous les feuilles du basilic.
Ici le remède, c’est simplement la vigilance.
J’élimine les pucerons dès leur apparition.
Le basilic est peu sensible aux maladies. Il peut y avoir un problème de champignon souvent lié à un excès d’humidité.
Il faut éviter de trop arroser et ne pas planter trop dense ; il faut une aération autour des pieds de basilic.
La cueillette du basilic.
On peut commencer à récolter le basilic quand les feuilles ont une bonne taille.
Je pince les haut des tiges régulièrement pour que le plant buissonne et produise de nouvelles feuilles.
Je laisse aussi une partie des plants fleurir ; les petites fleurs blanches sont délicieuses et jolies en salade et bonnes pour les abeilles.
Utilisation du basilic en cuisine.
Les petites feuilles du basilic grec au goût intense sont idéales en garniture.
Ces feuilles ont un bel aspect parsemées sur les plats comme les petites tartes, pizzas ou chèvres chauds par exemple.
Le basilic thaï apporte une authenticité aux plats orientaux comme les stir fry et les curry thaï au poisson ou au poulet par exemple.
Au goût légèrement anisé, quelques feuilles mélangées avec le basilic classique relèvent subtilement une salade verte.
Le basilic à grande feuille est bien sûr excellent en association avec les tomates pour toutes sortes de salades.
Les feuilles de basilic frites sont légèrement croustillantes et délicieuses et peuvent garnir de nombreux plats.
Le pesto aussi est très polyvalent ; avec les pâtes, en garniture sur des tapas, en risotto, en soupe, en sandwiches etc..
Le pesto :
C’est vraiment sympa et très pratique de sortir de temps en temps un pot de pesto ‘maison’ en plein hiver pour préparer des repas simples et bons.
Voici les ingrédients que j’utilise pour ma recette de pesto :
2 grandes poignées de basilic frais (tiges enlevées)
1 gousse d’ail écrasée
50 grammes de Parmesan cassé en morceaux
1 petite poignée de pignons de pin légèrement grillés dans une poêle.
75 ml d’huile d’olive.
L’idéal est de préparer le pesto dans un mortier et d’écraser les ingrédients à l’aide d’un pilon et ainsi obtenir un mélange avec un peu de texture ce qui conserve mieux l’arôme du basilic.
C’est très bien si on a le temps, sinon on peut utiliser un robot en faisant attention de ne pas trop mixer.
C’est mieux d’éviter une purée !
Ici je donne la méthode avec un robot parce que c’est quand même beaucoup plus rapide.
Méthode de préparation du pesto :
Mettre le parmesan, les pignons de pin et l’ail dans le robot. ‘Pulser’ le mélange pour 2 secondes à la fois de façon répétitive pour obtenir une texture émiettée. Ajouter les feuilles de basilic et ‘pulser’ à nouveau quelques fois.
Ajouter progressivement l’huile d’olive jusqu’à ce que l’on obtienne la texture désirée.
Le pesto se garde au frigo pendant plusieurs jours voire semaines en couvrant d’une fine couche d’huile pour empêcher l’oxydation.
Il est possible aussi de le congeler.
Certaines puristes n’ajoutent pas le parmesan avec le pesto pour la congélation et préfèrent, dans ce cas, incorporer ce parmesan à la sortie du congélateur.
Je ne trouve pas que cela change grand-chose.
Faites comme vous le « sentez ».
Le basilic thaï s’utilise pour la confection de recettes orientales
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https://www.le-jardin-de-jenny.fr/comment-bouturer-du-basilic.htmlComment bouturer du basilic ?4 février 2014 | Auteur: Jardin Jenny
Vous savez tous que j’adore le basilic que j’utilise à toutes les sauces.Je cultive du basilic à grande feuille, le plus commun, du basilic grec, celui que je préfère, et du basilic thaï.
Mes méthodes de culture du basilic sont très « communes ».
Je sème en alvéole, puis je plante dans des godets plus grands, enfin je replante en pleine terre ou en serre, en particulier aux pieds des tomates.
Il est en effet reconnu que le basilic éloigne des ravageurs de la tomate.
Avec ces techniques je produis de grandes quantités de basilic. Pour pouvoir en disposer en hiver, je congèle une partie de ma récolte en forme de pesto quand la production est trop abondante.
Culture du basilic dans la cuisine et multiplication.
Je vais, une nouvelle fois, compléter cet article sur le basilic avec mon amie Marie Madeleine (qui m’a donné sa recette de ‘compote de poule’).
Elle adore le basilic et, connaissant son point faible, cet été je lui ai souvent donné des feuilles de basilic (en général une fois par semaine).
Elle a pris l’habitude de placer ce basilic dans un verre d’eau pour le conserver.
Bouturage du basilic :
Un jour de juillet, Marie Madeleine a eu la surprise de voir des racines pousser sur les tiges submergées dans l’eau.
Délicatement, elle a empoté ces « boutures » et toutes ont « pris » !
Je ne connaissais pas cette méthode de multiplication du basilic , et je pense que c’est une très bonne découverte qu’elle a faite, pour la simple raison que c’est rapide et facile a réaliser : cela donne des plants de basilic bien démarrés en 3 semaines!
La méthode de bouturage : Couper, aux ciseaux, des branches de basilic de 8 – 10cm et enlever la tête (pour favoriser une forme touffue), mettez ces petites branches dans un verre d’eau auprès d’une fenêtre pendant 15 à 20 jours.
Au bout de ce laps de temps vous aurez la surprise de voir des racines apparaître.
C’est d’ailleurs spectaculaire, 3 jours après l’apparition des premières radicelles elles ont déjà près de 2 centimètres de long et en 5 jours il faut planter car les radicelles feront environ 5 centimètres.
La plantation des boutures de basilic.
Cet été Marie Madeleine a planté ces tiges de basilic recouvertes de radicelles dans 2 petits pots.
Elle a placé ces pots dans sa cuisine et depuis elle en cueille en permanence (presque tous les jours).
C’est vraiment très agréable d’avoir ce basilic à portée de votre assiette.
Ce n’est peut-être pas la méthode idéale pour avoir une grande production, mais elle est très efficace pour avoir une petite production nécessaire pour agrémenter vos plats.
Dans le cas de Marie Madeleine, son mari n’aime pas le basilic. Ces 2 pots de basilic lui ont permis de produire toute la quantité nécessaire pendant 6 mois, impressionnant, non ?
Je vais à l’avenir adopter cette technique pour produire un peu de basilic pour l’hiver.
En effet le basilic frais est incomparable par rapport au basilic congelé.
De plus je trouve que les plants de basilic sont plutôt décoratifs dans la cuisine.
Marie Madeleine n’a apporté aucun élément fertilisant à la terre de ses pots de basilic pendant ces 6 mois.
Comme les plants commençaient à devenir rachitique elle vient de recommencer l’opération de bouturage en ce mois de janvier (ce qui nous a permis de prendre les photos).
Les nouveaux plants ont été mis dans de nouveaux pots avec un bon terreau mélangé à de la bonne terre du jardin.
Elle est repartie pour une nouvelle production de 6 mois.
A noter que Marie Madeleine cueille les feuilles mais aussi les fleurs avant qu’elles ne se développent.
Elle consomme d’ailleurs ces très jeunes fleurs qui sont très bonnes au goût.
Si vous laissez les fleurs s’épanouir la production de nouvelles feuilles s’arrêtera.
Consommation du basilic.
Pour ma part j’utilise le basilic à toutes les sauces car, à la maison, nous aimons tous cette plante aromatique.
Dans le cas de Marie Madeleine, c’est très différent, elle est la seule chez elle à l’aimer.
Sa production ne lui sert qu’à apporter une touche de vert dans son assiette et surtout ce goût inimitable du bon basilic frais, cueilli moins de 5 minutes avant la consommation.
C’est très différent du basilic à moitié fané que vous trouvez dans les grandes surfaces et qui coûte d’ailleurs fort cher (en général).
Ce basilic cultivé dans la cuisine ne coûte absolument RIEN.
Ces 2 petits pots de basilic viennent de produire pendant 6 mois, impressionnant!