Bonjour
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pomme_de_terreParentes pauvres de la cuisine, souvent mal traitées par des ménagères pressées, les pommes de terre méritent un meilleur sort.
Plus que tout autre légume, elles se prêtent à un nombre infini de préparations, de quoi varier agréablement les menus.
Bon à savoirTrès énergétiques 100 calories/100g la pomme de terre est riche en hydrates de carbone 20%.
Ses amidons particulièrement assimilables sont tolérés par des diabétiques.
Elle est riche en vitamines B et C.
Pauvres en protéines et en sels minéraux, elle devient un plat complet si on lui ajoute des laitages.
La pomme de terre est admise dans tous les régimes sauf lorsqu'elle est frite, car elle est alors lourde et indigeste.
EmploiPour les potages et les purées, choisissez des p de terre farineuses (ronde jaune, hollande, saucisse rouge)
Pour la friture, utilisez des p de terre farineuses mais ne se défaisant pas à la cuisson (longue de hollande, early rose)
Pour les ragoûts, les p de terre sautées, les salades, préférez les espèces à chair ferme (bintje)
ConseilsChoisissez de préférence de p de terre à chair jaune, les blanches sont pauvres en vitamines
Souvenez-vous que celles-ci se trouvent sous la peau, alors soyez avare en épluchures et cuisez le plus souvent possible les p de terre sans les peler.(surtout si elles sont bio)
Les germes et les surfaces vertes doivent être éliminés avec soin, ils sont riches en solanine, une substance toxique pour l'homme.
La solanine se forme à la lumière.Conservez donc les p de terre dans l'obscurité et dans un lieu sec et aéré.
Supprimez les germes très développés.
Les p de terre nouvelles ne se conservent pas.
N'épluchez pas les p de terre longtemps à l'avance, car il se forme de la solanine à la surface.
Vous évitez cet inconvénient en les mettant dans l'eau froide, mais dans ce cas, amidon, vitamines et sels minéraux se perdent. source
http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pomme_de_terre_nu Accueil > Nutrition > Encyclopédie des aliments
Pomme de terre
-Valeur nutritive
-Idées recettes
-Choix et conservation
-La petite histoire de la pomme de terre
-Jardinage biologique
-Écologie et environnement
-Références
Valeur nutritive de la pomme de terre: tableau sur le lien ci dessus
Charge glycémique : Modérée
Pouvoir antioxydant : Élevé à très élevé, selon la variété
Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2010.
Profil santé de la pomme de terre
Au four, en purée ou en salade, la pomme de terre s’apprête de multiples façons et elle est très digeste.
Elle contient beaucoup de fibresalimentaires et une profusion de vitamines et de minéraux.
Essayez les pommes de terre à chair bleue ou violette, elles sont riches en antioxydants!
Quelques mots sur la pomme de terre
La pomme de terre contient beaucoup plus d’amidon (un glucide) que la plupart des légumes.
C’est pourquoi certains nutritionnistes croient qu’on devrait plutôt la considérer comme un féculent, dans la même catégorie que le pain et les pâtes. Mais le Guide alimentaire canadien la classe parmi les fruits et légumes.
Elle contient d’ailleurs une quantité impressionnante de vitamines et de minéraux, ainsi que d’autres composés ayant des effets bénéfiques pour la santé.
Elle a donc sa place dans un régime alimentaire varié et équilibré.
La pomme de terre est le légume le plus consommé en Amérique du Nord, mais malheureusement trop souvent sous forme de frites.
Les bienfaits de la pomme de terre
Maladies cardiovasculaires.
Une étude a démontré que, chez des hommes en santé, la consommation quotidienne de pommes de terre à chair jaune ou violacée diminuait l’inflammation et le stress oxydatif33.
Ces deux facteurs contribueraient à la prévention des maladies cardiovasculaires.
Lipides sanguins.
Des études indiquent que l’amidon résistant (un sucre complexe) provenant de la chair de pomme de terre, ajouté à la diète des animaux, entraînerait une diminution du cholestérol et des triglycérides sanguins14,15,38.
L’amidon résistant de pomme de terre crue, administré à des rats, permettrait également de diminuer le « mauvais »cholestérol (LDL) en plus d’augmenter la fermentation intestinale et d’améliorer l’absorption de certains minéraux13.
D’éventuelles études cliniques permettront d’évaluer si des résultats semblables peuvent être obtenus chez l’humain.
Plusieurs études prospectives et épidémiologiques ont révélé qu’une consommation élevée de fruits et de légumes diminuait le risque de maladies cardiovasculaires30, de certains cancers31 et d’autres maladies chroniques1,2,32.
La présence d’antioxydants dans les légumes et les fruits pourrait jouer un rôle dans ces effets3,35.
La cuisson n’affecterait pas beaucoup la capacité antioxydante de la pomme de terre.
Selon différentes études, une fois cuite, elle conserverait jusqu’à la moitié de son contenu en composés phénoliques (incluant les acides phénoliques et les flavonoïdes)7,8 et même jusqu’à 97 % dans certains cas34.
Que contient la pomme de terre?
Antioxydants
La pomme de terre renferme des acides phénoliques (acide chlorogénique)34, des flavonoïdes (catéchines)4, ainsi que de la vitamine C5.
Ces composés antioxydants protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres.
Le contenu en composés phénoliques de la pomme de terre diffère considérablement selon la variété, les conditions de culture et climatiques, ainsi que les méthodes d’analyse utilisées4.
Par exemple, les variétés de pommes de terre à chair jaune ou violacée posséderaient plus d’acides phénoliques que les pommes de terre à chair blanche33.
La pelure de la pomme de terre serait également plus riche en acides phénoliques que sa chair36.
Les variétés à la chair bleue ou violacée possèderaient plus de flavonoïdes que les pommes de terre « traditionnelles » et leur consommation augmenterait la capacité antioxydante de l’organisme6.
Plus elles sont colorées, plus elles sont bénéfiques
Il existe maintenant sur le marché des pommes de terre dont la chair est de couleur variée (bleu ou violet, jaune, rouge).
Ces variétés sont particulièrement intéressantes en raison de leur contenu exceptionnellement élevé en antioxydants.
Ceux-ci peuvent être des flavonoïdes (anthocyanines) - qui leur donne leur couleur particulière -, de la lutéine ou de la zéanxanthine6.
La pomme de terre blanche aurait une activité anticancer plus faible que celle de nombreux autres légumes, tandis que la capacité antioxydante des pommes de terre rouges et violacées serait comparable à celle des choux de Bruxelles, des épinards ou du chou vert frisé22.
Certaines variétés à l’étude pourraient contenir presque autant d’antioxydants que le bleuet, reconnu comme la meilleure source d’antioxydants23.
Amidon résistant
La pomme de terre contient de l’amidon, un glucide complexe.
Une fraction de cet amidon est de l’amidon résistant9.
Tout comme les fibres alimentaires, l’amidon résistant n’est pas digéré par les enzymes intestinaux humains et n’est pas absorbé par l’intestin grêle.
La pomme de terre crue contient davantage d’amidon résistant que celle ayant subi une transformation et cette quantité varie selon les différents procédés utilisés10.
Les pommes de terre bouillies contiendraient environ 2 % d’amidon résistant, les pommes de terre frites 5 % et la salade de pommes de terre 6 %11. Ces valeurs sont comparables à celles de différents produits céréaliers (céréales à déjeuner, riz, pâtes alimentaires, etc.) et un peu inférieures à celles des légumineuses.
De plus, la quantité d’amidon résistant contenu dans les pommes de terre augmenterait quand on les réchauffe puis qu’on les refroidit37.
Certains chercheurs estiment que l’amidon résistant pourrait contribuer à réduire le risque de cancer du côlon12.
Cependant, des résultats contradictoires obtenus chez l’animal ne permettent pas de conclure en un effet protecteur de l’amidon résistant contre la formation de tumeurs au côlon12.
L’amidon résistant aurait aussi des effets bénéfiques sur les lipides sanguins13-15,38.
Fibres alimentaires
La pomme de terre est une intéressante source de fibres.
Ainsi, une pomme de terre cuite au four fournit environ 10 % des apports quotidiens recommandés en fibres pour les adultes de 19 ans à 50 ans24.
Les fibres alimentaires, retrouvées seulement dans les végétaux, regroupent un ensemble de substances qui ne sont pas digérées par l’organisme.
En plus de prévenir la constipation et de diminuer le risque de cancer du côlon, une alimentation riche en fibres peut contribuer à la prévention des maladies cardiovasculaires, ainsi qu’au contrôle du diabète de type 239,40 et de l’appétit25.
Lectines
Il existe de nombreuses variétés de lectines, des protéines retrouvées dans les végétaux.
Selon plusieurs études in vitro, la lectine propre à la pomme de terre, appelée STL (Solanum Tuberosum Lectin) aurait la capacité d’inhiber la croissance de cellules cancéreuses16.
D’autres études sont toutefois nécessaires afin de déterminer si elle peut contribuer à prévenir le cancer chez l’humain.
Vitamines et minéraux principaux
> Classification des sources des nutriments
ICI> Vitamines: leurs fonctions, les meilleures sources
http://www.passeportsante.net/fr/VivreEnSante/MieuxManger/Fiche.aspx?doc=vitamines-leurs-fonctions-les-meilleures-sources_vs> Minéraux: leurs fonctions, les meilleures sources
ICIExcellente source Vitamine B6 (pyridoxine)
La pomme de terre cuite au four (avec ou sans la pelure) est une excellente source de vitamine B6.
Excellente source Cuivre
La pomme de terre cuite au four (sans la pelure) est une excellente source de cuivre et la pomme de terre cuite au four (avec la pelure) en est une bonnesource.
Bonne source Fer
La pomme de terre cuite au four (avec la pelure) est une bonne source de fer pour l’homme et une source pour la femme.
Bonne source Manganèse
La pomme de terre cuite au four (avec la pelure) est une bonne source de manganèse pour la femme et une source pour l’homme.
Bonne source Potassium
La pomme de terre cuite au four avec la pelure est une bonne source de potassium, tandis que la pomme de terre cuite au four sans la pelure en est une source.
Source Vitamine B1 (thiamine)
La pomme de terre cuite au four (avec ou sans la pelure) est une source de vitamine B1.
Source Vitamine B2 (riboflavine)
La pomme de terre cuite au four (sans la pelure) est une source de vitamine B2.
Source Vitamine B3 (niacine)
La pomme de terre cuite au four (avec ou sans la pelure) est une source de vitamine B3.
Source Vitamine B5 (acide pantothénique)
La pomme de terre cuite au four (avec ou sans la pelure) est une source de vitamine B5.
Source Vitamine B9 (folate)
La pomme de terre cuite au four (avec la pelure) est une source de vitamine B9.
Source Vitamine C
La pomme de terre cuite au four (avec ou sans la pelure) est une source de vitamine C.
Source Vitamine K
La pomme de terre cuite au four (avec la pelure) est une source de vitamine K pour la femme.
Source Magnésium
La pomme de terre cuite au four (avec ou sans la pelure) est une source de magnésium.
Source Phosphore
La pomme de terre cuite au four (avec ou sans la pelure) est une source de phosphore.
Source Zinc
La pomme de terre cuite au four (avec la pelure) est une source de zinc.
Précautions
Les alcaloïdes (couleur verte sur la pomme de terre)
Les pommes de terre contiennent des composés toxiques nommés alcaloïdes (solanine et chaconine), qui leur procurent une protection contre différents pathogènes retrouvés dans la nature17.
Chez l’humain, la consommation d’alcaloïdes peut être liée à différents symptômes (sensation de picotement dans la bouche, malaises gastro-intestinaux, sudation, bronchospasme, etc.).
Lorsque consommés en grande quantité, les alcaloïdes peuvent entraîner de graves intoxications pouvant nuire au système nerveux central17,18.
Lorsque leur teneur en alcaloïdes est élevée, les pommes de terre peuvent avoir une teinte verte ou présenter des taches vertes.
La cuisson ne détruit pas les alcaloïdes et leur concentration s’accroît lorsque les pommes de terre sont entreposées à température élevée ou à la lumière17.
Il est donc important de les conserver à l’abri de l’humidité et de la lumière, de bien retirer les taches vertes ou encore de jeter les pommes de terre complètes s’il y a trop de ces taches.
L’allergie à la pomme de terre
Des cas d’allergies à la pomme de terre (crue ou cuite) ont été rapportés, principalement chez les enfants.
Ces allergies peuvent causer divers symptômes, plus ou moins graves19,20,41.
La patatine est la protéine responsable de ces allergies19.
Les personnes allergiques au latex peuvent aussi être hypersensibles à la pomme de terre (ainsi qu’à d’autres aliments tels le kiwi, la banane et l’avocat) et vice-versa21.
Les réactions sont diverses, passant de l’urticaire aux réactions anaphylactiques.
Étant donné la gravité potentielle des réactions, une attention très particulière doit être portée au moment de la consommation de ces aliments chez les personnes déjà sensibilisées aux allergènes du latex.
Il est recommandé de consulter un allergologue afin de déterminer la cause des réactions à certains aliments ainsi que les précautions à prendre.
Selon une étude effectuée chez des enfants en bas âge, l’allergie aux pommes de terre cuites augmenterait le risque de souffrir d’une allergie au pollen plus tard dans l’enfance41.
Le syndrome d’allergie orale
La pomme de terre est un aliment incriminé dans le syndrome d’allergie orale.
Ce syndrome est une réaction allergique à certaines protéines d’une gamme de fruits, de légumes et de noix.
Il touche certaines personnes ayant des allergies aux pollens de l’environnement et est presque toujours précédé du rhume des foins.
Ainsi, lorsque certaines personnes allergiques à l’herbe à poux consomment les pommes de terre crues (la cuisson dégrade habituellement les protéines allergènes), une réaction immunologique peut survenir.
Ces personnes ressentent des démangeaisons et des sensations de brûlure à la bouche, aux lèvres et à la gorge.
Les symptômes peuvent apparaître, puis disparaître, habituellement quelques minutes après la consommation de l’aliment incriminé ou un contact avec ce dernier.
En l’absence d’autres symptômes, cette réaction n’est pas grave et la consommation de pommes de terre n’a pas à être évitée de façon systématique. Toutefois, il est recommandé de consulter un allergologue afin de déterminer la cause des réactions aux aliments végétaux.
Ce dernier sera en mesure d'évaluer si des précautions spéciales devraient être prises. Profil santé
Recherche et révision scientifique sous la direction de Louise Corneau, Dt.P., M.Sc., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval.
(avril 2011)
Idées recettes
Au four, en robe des champs, farcie de crème sure et de ciboulette hachée.
Ou à la hongroise, farcie d'une sauce au yogourt, bouillon de poulet, paprika, sel et poivre.
Frito-folies. Découpées en bâtonnets de diverses grosseurs, rôtissez-les au four après les avoir badigeonnées d'un peu d'huile d'olive et d’épices.
Râpez-les crues et façonnez des galettes que vous ferez cuire comme des crêpes dans de l'huile d'olive ou du beurre.
avec des pommes de terre
En purée, avec du beurre, du lait ou de la crème, le zeste d'un citron, de l'ail et du persil.
Ou avec des échalotes et un fromage crémeux aux herbes. N’hésitez pas à lui adjoindre d'autres légumes pilés : carotte, navet, céleri-rave...
Dans les soupes.
Longtemps, en Europe, la pomme de terre a été essentiellement consommée de cette façon.
La vichyssoise, à base de poireaux, pommes de terre, bouillon de poulet et crème (ou yogourt), reste un classique.
Servez-la chaude ou froide, garnie de ciboulette ou de cresson ciselé.
En raison de sa richesse en amidon, la pomme de terre permet de donner de la consistance à n'importe quelle soupe un peu trop claire.
En salade à la parisienne.
Faites-les cuire à l'eau salée, émincez-les chaudes et marinez-les au vin blanc sec à raison d'environ 300 ml de vin par kilo de pommes de terre.
Au dernier moment, assaisonnez à l'huile et au vinaigre, et saupoudrez de persil ou de cerfeuil haché.
On peut créer des dizaines de salades à base de pommes de terre.
Avec des haricots verts, par exemple, ou des pissenlits et des lardons, ou encore, des tomates et du thon.
Chips ou croustilles maison. Une fois n'est pas coutume.
Taillez des pommes de terre en fines rondelles, si possible avec une mandoline.
Faites-les tremper dans l'eau froide une dizaine de minutes.
Égouttez et séchez dans un linge, puis faites-les frire.
Égouttez-les sur un papier absorbant, salez et servez chaudes ou froides.
Un mélange de chips blanches, rouges, bleues et jaunes sera du plus bel effet à l'apéro, en plus d'apporter aux convives quelques pigments santé...
À la crème. Faites-les cuire à l'eau salée, puis pelez-les.
Coupez-les en rondelles épaisses, mettez-les dans un sautoir, mouillez à couvert de crème bouillante, assaisonnez et faites réduire la crème en travaillant les pommes à la spatule en plein feu.
Au dernier moment, ajoutez un peu de crème crue.
Aux États-Unis, on les fait rissoler (hash brown) après les avoir fait cuire à l'eau salée et émincées.
Égouttez bien et faites sauter au beurre, à la poêle.
Assaisonnez de sel et de poivre. Façonnez-les en forme de chausson et faites-les colorer.
Ajoutez, si désiré, des oignons hachés revenus dans du beurre.
En Europe, il est de coutume de mélanger de la morue émiettée et de l’ail à de la purée de pommes de terre : c’est la brandade.
Au Canada, on prépare une tourtière à base de saumon et pomme de terre, tandis qu'en Italie, la tourte est simplement composée de pommes de terre, parmesan, ricotta ainsi que d'un oeuf battu.
Une variante, la torta verde, comprend de la bette à carde, et la féta remplace le parmesan.
En Inde, on fait cuire les tubercules avec la viande et d'autres légumes dans un bouillon fortement épicé.
Ils entrent également dans la confection des samossas et pakoras, beignets que l'on peut servir avec une sauce au yogourt.
Le curry de pois verts et de pommes de terre est un autre classique.
Choix et conservation
Pour accéder à d’autres recettes, vous pouvez vous rendre sur le site de recettes de cuisine CuisineAZ.com, qui propose entre autres, les recettes suivantes : purée de pomme de terre, rapé de pomme de terre, pomme de terre au micro onde
http://www.cuisineaz.com/recettes/puree-de-pommes-de-terre-a-la-noix-de-muscade-3825.aspx http://www.cuisineaz.com/recettes/rape-de-pommes-de-terre-11728.aspx http://www.cuisineaz.com/dossiers/cuisine/temps-cuisson-micro-ondes-473.aspxChoisir
Superstitions
La pomme de terre appartient à la famille des solanacées, qui regroupe plusieurs plantes toxiques et hallucinogènes (belladone, mandragore, datura). Comme elle partage certains traits communs avec ces plantes, elle a été l'objet de superstitions.
On l'a accusée de provoquer la lèpre et d'exciter Vénus (c'est-à-dire d'éveiller les sens...).Achetez de préférence des variétés à chair jaune, rouge ou bleue, qui sont plus riches en nutriments que la pomme de terre blanche.
Il faudra peut-être aller au marché pour les trouver, car elles sont encore rares dans les épiceries.
Recherchez les variétés à petits tubercules allongés, telles la Ratte, la German Fingerling, la Banane, la pomme de terre virgule, etc.
Leur goût est plus fin, et on peut les servir entières sans surcharger l'assiette.
Conserver
Gardez les pommes de terre à l’obscurité, au frais et au sec.
Évitez le réfrigérateur, les températures froides ayant pour effet de transformer l'amidon en sucre, un trait peu désirable en cuisine.
La petite histoire de la pomme de terre
Noms communs : pomme de terre, patate.
Nom scientifique : Solanum tuberosum.
Famille : solanacées.
Apparu dans la langue française à la fin du XVIe siècle, le terme « patate » vient de l'espagnol batata, patata, emprunté à l'arawak, une langue indienne d'Haïti.
Il désigna d'abord la patate douce puis, sous l'influence de l'anglais potato, la pomme de terre.
Quant au nom « pomme de terre », il est apparu au milieu du XVIIe siècle et a d'abord désigné le topinambour avant de faire référence à notre solanacée.
La pomme de terre est originaire des Andes péruviennes et colombiennes, ainsi que du Chili.
Son centre de diversité génétique s'étend de la pointe de l'Argentine au sud-ouest des États-Unis.
Dans ce vaste territoire où tous les climats se retrouvent, il existe plus de 200 espèces sauvages de Solanum, la région du lac Titicaca (Pérou et Bolivie) étant le réservoir le plus riche.
C'est sans doute dans cette région qu'elle fut domestiquée il y a 7 000 à 10 000 ans, à partir de 2 espèces sauvages.
La pomme de terre traverse l'Atlantique vers l’Europe aux environs de 1570, par 2 filières : l’une espagnole et l’autre anglaise.
Pendant longtemps, on se contentera de cultiver la plante comme curiosité ou pour sa beauté, refusant de consommer son tubercule.
Les autorités finiront par reconnaître sa très grande productivité et ses propriétés nutritionnelles.
Mais elles mettront du temps à convaincre le peuple de l'adopter comme aliment.
Ce sont les guerres et les famines qui réussiront là où les encouragements, quand ce n'est pas la coercition, n'avaient rien donné.
C'est que la pomme de terre peut se conserver dans le sol, ce qui la met relativement à l'abri du pillage et des incendies provoqués par les armées en maraude. D'autre part, dans les mauvaises années, elle est nettement plus productive que les céréales.
En France, elle ne sera vraiment adoptée qu'au XIXe siècle.
En effet, le peuple demeurait très attaché à son pain qu'il pouvait tremper dans l'incontournable soupe qui constituait l'essentiel de son « souper ».
Une fois bien acceptée, elle prendra toutefois de plus en plus de place dans l'alimentation, au point de constituer, dans certaines cultures, pratiquement l'unique aliment.
C’était le cas dans l'Irlande du milieu du XIXe siècle.
D'ailleurs, certains chercheurs n'hésitent pas à lui attribuer l'explosion démographique qui a entraîné la révolution industrielle dans son sillage.
D'abord parce que, grâce à elle, les famines jusqu’alors fréquentes avaient disparu.
Ensuite, parce que sa production à grande échelle a entraîné des surplus.
Cela a permis de nourrir un nombre accru de bouches, tant dans les campagnes que dans les villes, en plus de constituer une excellente nourriture pour le bétail et la volaille.
Aujourd'hui, la pomme de terre est, après le blé, le riz et le maïs, la culture la plus importante sur la planète.
La création du Centre international de la pomme de terre au Pérou, dans les années 1970, a permis de mettre au point de nombreuses variétés.
Des techniques de culture adaptées à divers climats ont été élaborées, notamment pour les tropiques humides de l'Afrique et de l'Asie.
Résultat : on cultive désormais la pomme de terre dans des régions où il n'était pas envisageable de le faire auparavant.
Elle représente, pour les paysans de ces pays, un revenu non négligeable.
Ce qui contribue encore à améliorer leur qualité de vie.
En plus, s’ajoute à leur menu un aliment très digeste, riche en nutriments.
Par contre, dans nos contrées, la consommation de pommes de terre fraîches ne cesse de diminuer au profit de celle de produits dérivés.
Les croustilles et les frites sont nettement moins nutritives et beaucoup plus grasses.
Jardinage biologique
L’idéal pour la culture de la pomme de terre est une terre riche dont le pH est relativement bas.
De nombreuses maladies affectent cette plante, les plus dévastatrices sous nos climats étant le mildiou et la gale.
La première, qui a été la cause de la Grande famine en Irlande de 1845 à 1849, est en recrudescence.
Elle constitue une menace même dans les potagers familiaux, généralement mieux protégés contre les maladies.
Pour prévenir le mildiou, on recommande de ne planter que des tubercules certifiés sains provenant de variétés résistantes, d'irriguer le sol en évitant d'arroser le feuillage et de pratiquer une rotation de 4 ou 5 ans (cela vaut aussi pour les tomates qui sont très vulnérables à la maladie).
Il est aussi utile de bien butter les plants et d'ajouter un paillis pour isoler le plus possible le feuillage des tubercules.
Il est recommandé de faire toutes les semaines une application foliaire de bouillie bordelaise, un fongicide accepté en agriculture biologique.
On doit aussi détruire les plants gravement atteints de même que les feuilles des plants moins affectés en les enterrant profondément, le plus loin possible du jardin.
Les mêmes mesures de protection s'appliquent pour la gale.
Par contre, on ne traite pas à la bouillie bordelaise et on veille à garder le sol constamment humide durant les premières semaines de la formation des tubercules.
Évitez tout fertilisant ou amendement ayant pour effet d'alcaliniser le sol : fumier frais, particulièrement le fumier de volaille, chaux ou cendres.
Au besoin, abaissez le pH en incorporant du soufre au sol l'année précédant la culture.
Certaines variétés de pommes de terre sont sensibles à la pourriture du chou.
Il vaut donc mieux les éloigner de celui-ci dans le jardin.
Pour contrôler le doryphore, principal insecte qui s'attaque à la pomme de terre, on peut recouvrir les plants d'un fin voilage, ce qui empêche l'adulte de se poser et de pondre ses oeufs sur les plants.
En culture commerciale, cette technique est trop coûteuse, mais pour le potager familial elle abordable et c'est la plus écologique.
On n’emploiera l'huile de margousier (neem) et la roténone (deux insecticides végétaux) qu'en cas d'absolue nécessité, car ils ne sont pas sélectifs et détruisent les insectes utiles.
Écologie et environnement
La Grande famine d’Irlande
En Irlande, où la pomme de terre était de loin la culture la plus importante, l'épidémie de mildiou frappa pendant 4 années consécutives (1845-1848). Les Irlandais, qui ne subsistaient pratiquement que grâce au tubercule, se retrouvèrent sans ressources.
L'entière dépendance de ce peuple à l'égard de la pomme de terre, couplée à l'indifférence des autorités britanniques vis-à-vis de sa misère et de sa souffrance, transforma cette catastrophe écologique en tragédie humaine.
L'aliment qui avait tant combattu les famines était devenu lui-même source de famine.
Sur une population d’environ 8 millions de personnes, 1 million d'Irlandais moururent de faim tandis qu'un autre million émigrèrent, principalement en Amérique.
Pendant les 250 années qui ont suivi l'introduction de la pomme de terre en Europe, les variétés que l'on y a cultivées provenaient d'un pool génétique extrêmement réduit.
Certains avaient prédit cette situation potentiellement explosive, bien avant la Grande famine d'Irlande.
Moins la diversité génétique de la pomme de terre est grande, plus les risques d'attaques par les maladies ou les insectes sont élevés.
Il est donc arrivé ce qui devait arriver : lorsque le mildiou, une maladie fongique, a frappé en Europe après les États-Unis, il n’a rencontré nulle résistance dans cette population végétale génétiquement uniforme.
Préserver la biodiversité est donc incontournable si l'on veut être en mesure de combattre les maladies et les insectes, de plus en plus virulents, qui attaquent la pomme de terre.
Jusqu'à tout récemment, il n'était pas rare de voir les Amérindiens cultiver sur une même butte 5 variétés différentes.
De plus, on laissait volontiers les variétés cultivées se mêler aux variétés ou espèces sauvages poussant à proximité des champs.
Cela permettait de favoriser la création de nouveaux cultivars, dont certains, avec un peu de chance, pourraient présenter une résistance naturelle élevée contre l'un ou l'autre des ennemis de la pomme de terre.
Hélas, cette diversité risque de continuer de s'éroder puisqu’on introduit aujourd’hui quelques cultivars à haut rendement, qui remplacent graduellement les nombreuses variétés locales, moins productives.
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Recherche et rédaction : PasseportSanté.net
Mise à jour : juin 2011
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