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| 2 Cultiver, utiliser, cuisiner: Plantes aromatiques, médicinales, et les fleurs | |
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Libellule Admin
Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: 2 Cultiver, utiliser, cuisiner: Plantes aromatiques, médicinales, et les fleurs Dim 22 Avr 2012 - 18:42 | |
| L'utilisation des fines herbes en cuisine est tellement importante, qu'il est impensable de faire une rubrique cuisine sans qu'il y ait un post sur ces aides culinaires. En ce qui me concerne, après les avoir lavé et essoré, je congèle le persil et le céleri, que je place dans des sacs plastiques, car j'en ai souvent besoin au dernier moment pour la soupe. Je ne congèle que rarement le basilic, quand à la sauge,la ciboulette, le thym, le romarin et le laurier, j'en ai au jardin, j'utilise les trois premiers frais, et je fais sécher les feuilles de laurier pour les sauces car je ne les utilise jamais fraîches, sauf pour une tisane.
Dernière édition par Libellule le Mer 27 Mar 2024 - 20:39, édité 30 fois |
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| Sujet: Re: 2 Cultiver, utiliser, cuisiner: Plantes aromatiques, médicinales, et les fleurs Ven 4 Juil 2014 - 18:29 | |
| source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Herbes_aromatiquesLes herbes aromatiques, ou fines herbes sont des plantes cultivées dans les jardins potagers ou en grandes cultures maraîchères, pour leurs qualités aromatiques, condimentaires ou médicinales. L'expression fines herbes désigne parfois un mélange particulier de quatre herbes aromatiques : ciboulette, cerfeuil, persil et estragon. Le mot condimentaire, du latin condimentum, signifie assaisonnement. On emploie généralement leurs feuilles, fraîches, ou bien séchées ou déshydratées, pour assaisonner, relever ou parfumer diverses préparations culinaires crues ou cuites. Longtemps les herbes furent peu connues de façon générale, excepté la menthe, le persil et l'ail. Elles n'étaient souvent connues que localement. Elles appartiennent principalement à trois familles botaniques : * les Alliacées : ail, oignon, ciboule, ciboulette, échalote, … * les Apiacées : angélique, carvi, cerfeuil, fenouil, persil, … * les Lamiacées : hysope, marjolaine, mélisse, menthe, origan, sarriette, sauge, thym, … Les herbes aromatiques séchées ou lyophilisées ont un arôme plus fort et doivent être utilisées avec parcimonie.
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| Sujet: Re: 2 Cultiver, utiliser, cuisiner: Plantes aromatiques, médicinales, et les fleurs Mar 7 Mar 2017 - 16:58 | |
| source: http://www.ikonet.com/fr/ledictionnairevisuel/alimentation-et-cuisine/alimentation/fines-herbes.phpFines herbes Plantes aromatiques, fraîches ou séchées, utilisées seules ou en mélange pour relever le goût d’une préparation. Elles donnent souvent d’excellentes infusions. anis Herbe très utilisée en confiserie (réglisse) et en liquoristerie (pastis). On consomme les feuilles ou les graines, qui aromatisent autant les mets salés que sucrés. menthe Elle donne une saveur fraîche à de nombreux mets sucrés ou salés, dont l’agneau. Son huile essentielle aromatise aussi friandises, liqueurs et produits divers. thym L’une des composantes du bouquet garni, avec le persil et le laurier, il résiste bien à la cuisson, ce qui en fait une herbe de choix pour les plats mijotés. sauge De saveur piquante, elle aromatise une multitude de préparations. Souvent associée au porc, au canard et à l’oie, elle accompagne le veau dans la cuisine italienne. basilic Herbe par excellence pour relever les tomates et les pâtes alimentaires, c’est aussi l’assaisonnement de base du pistou et du pesto italien. estragon De saveur anisée, un peu amère et poivrée, il assaisonne bien les aliments fades. Souvent associé au poulet, il est indispensable à la sauce béarnaise. origan Variété sauvage de la marjolaine, de saveur un peu plus prononcée. Essentiel dans la cuisine méditerranéenne, il aromatise notamment les mets à la tomate. laurier Les feuilles s’utilisent généralement séchées, avec parcimonie. Élément du bouquet garni, il aromatise les plats mijotés. aneth Apprécié pour ses feuilles et ses graines, il parfume notamment vinaigres et cornichons, ainsi que le saumon et le hareng. mélisse Les feuilles dégagent une odeur de citron. Très prisée dans la cuisine asiatique, elle accompagne bien les aliments âcres. bourrache Délicieuse dans le yaourt, le fromage à la crème ou la vinaigrette. Les jeunes feuilles sont utilisées en salade. hysope Les feuilles, fortement aromatiques, parfument notamment salades, soupes, ragoûts et plats de fruits, ainsi que certaines liqueurs (chartreuse, bénédictine). sarriette Son arôme, qui rappelle le thym, rehausse très bien les légumineuses, les viandes et les farces. Elle parfume également le vinaigre et les fromages de chèvre. livèche Elle ressemble au céleri, mais de saveur plus prononcée. Particulièrement délicieuse avec la pomme de terre, elle parfume aussi ragoûts, sauces et salades. coriandre On consomme les feuilles, qui s’utilisent comme le persil, et également les graines, dont l’odeur est musquée et citronnée. Les racines peuvent remplacer l’ail. romarin D’une saveur piquante et parfumée assez prononcée, il est très apprécié dans le sud de la France et en Italie, notamment dans les sauces, marinades et viandes rôties. cerfeuil Herbe délicate et raffinée, qu’on utilise comme le persil. Le cerfeuil entre dans la composition d’un mélange classique avec l’estragon, la ciboulette et le persil. persil Le persil plat, aux feuilles lisses, est moins amer et plus parfumé que le persil frisé. Il aromatise de nombreuses préparations, dont le taboulé.
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| Sujet: Re: 2 Cultiver, utiliser, cuisiner: Plantes aromatiques, médicinales, et les fleurs Lun 8 Mai 2017 - 0:05 | |
| source https://www.santenatureinnovation.com/dix-plantes-medicinales-poussent-a-lombre/#commentDix plantes médicinales qui poussent à l’ombre 07/05/2017Les plantes médicinales sont, pour la plupart, faciles à cultiver. Beaucoup poussent en terre pauvre, à l’ombre, et même si votre jardin est petit ou se réduit à un mètre carré sur un balcon, voire à un simple pot sur un appui de fenêtre, vous pouvez réussir vos cultures ! Beaucoup de plantes médicinales se contentent d’un balcon ou d’un coin mal exposé. Profitez-en. Je vais donc vous indiquer dix plantes médicinales qui préfèrent l’ombre, et qui vous permettront d’exploiter au mieux les espaces à votre disposition. Mais avant cela, permettez-moi de rappeler les bonnes raisons de faire cet effort. Bonnes raisons de cultiver vos propres plantes médicinalesD’abord, les plantes médicinales fraîches sont plus efficaces car plus concentrées en actifs. Vous avez sous la main, selon les saisons, les différentes parties utiles de la plante, sans avoir à courir à chaque fois au magasin. Vous savez précisément ce que vous mettez dans vos préparations et pouvez choisir les parties de plantes de la meilleure qualité. Mais les plantes médicinales ne sont pas réservées aux personnes malades.Les herbes médicinales sont aussi aromatiques. Notre culture culinaire est indissociable des préoccupations de santé : C’est (entre autres) parce que la sauge est antiseptique qu’on en met souvent dans les plats à base de porc. C’est parce que la menthe est digestive qu’on en fait des desserts et des tisanes. C’est parce que l’ail et les oignons stimulent le système immunitaire, qu’ils sont riches en soufre (donc bon pour les cartilages) et ont des vertus antibiotiques qu’on en met pratiquement partout dans les plats salés… Le mot « aromatarius » désignait, dans l’Antiquité et dans les monastères médiévaux, non pas la personne qui s’occupait du goût ou de l’odeur de la nourriture, mais le préparateur des produits médicinaux. Dans la Bible, les « aromates » sont mentionnés non dans le cadre de la cuisine, mais quand il s’agit de soigner une plaie, de guérir une maladie ou d’embaumer un mort… Cultiver des plantes médicinales (ou aromatiques, puisque c’est la même chose), c’est donc plus qu’économiser sur l’achat d’un petit flacon en verre « Ducros » au supermarché. C’est renouer avec un monde de traditions, de gestes et de bienfaits au fondement de notre culture et de notre santé. MentheLa menthe fait de belles feuilles vertes et charnues. Il faut la planter le long de votre maison et dans les endroits de passage, afin de profiter de son odeur. Elle pousse dans la terre humide mais bien drainée. Cueillez ses feuilles pour des tisanes digestives. ThymIl existe de nombreuses sortes de thym, dont on se sert pour assaisonner les viandes et les légumes, surtout ceux qui ont un goût fort comme le chou. Le thym pousse presque partout, supporte la sécheresse. Vous pouvez le planter au pied d’un arbre, où il ne tardera pas à s’étaler et à produire plus que vous ne pourrez consommer. Mais vous pouvez le cueillir et le faire sécher pour l’hiver. Taillez-le régulièrement pour le maintenir vigoureux. Le thym est anti-infectieux. Tisanes et macérat huileux de thym sont les premiers remèdes à prendre en cas d’infection respiratoire, de mal de gorge, de rhume, d’angine. AngéliqueL’angélique est une grande plante verte au goût proche du céleri. Elle était autrefois très utilisée sous forme confite pour décorer les pâtisseries. Mais on croquait aussi l’angélique pour lutter contre la toux et le mal de gorge. Il faut la planter à l’ombre des massifs et des arbres dans un terrain légèrement acide. Elle a besoin de beaucoup de place pour grandir. Donc mettez-la dans un coin reculé de votre jardin où vous pourrez vous rendre pour récolter les feuilles et les graines au besoin. Les feuilles les plus grandes apparaissent au début de la croissance de la plante. Les graines doivent être replantées fraîches rapidement, car elles sèchent et meurent vite. CibouletteIl est presque impossible de rater votre culture de ciboulette. Elle est, de plus, très simple à récolter, grâce à un simple coup de ciseaux, et on peut l’utiliser partout pour donner un frais parfum entre oignon et échalote, mais plus raffiné. Elle repousse chaque année, donc vous n’avez même pas à la replanter. Ses fleurs se mangent et sont très décoratives sur un plat. Elle dissuade de nombreux parasites du jardin. Elle aide à digérer, soulage les gaz. Et elle a, comme toutes les alliacées (la famille de l’oignon), des vertus antiseptiques et même antibiotiques. Elle aime les sols riches et bien drainés, et préfère être légèrement à l’ombre, surtout l’après-midi. PersilLe persil est une plante d’origine méditerranéenne, mais qui est maintenant employée dans le monde entier, à toutes les sauces (c’est le cas de le dire). Sa racine peut être utilisée comme légume dans les soupes, ragoûts et pot-au-feu. Ses feuilles sont désodorisantes et accompagnent très bien tous les plats qui laissent un goût fort dans la bouche, en particulier en présence d’ail et d’oignon cru. Le persil fait un très bon cataplasme antidouleur et cicatrisant contre les piqûres d’insectes et les ecchymoses. Il aime les sols humides, riches en matières organiques et préfère l’ombre légère : ainsi, ses feuilles se développent de façon plus luxuriante. Il est très résistant au froid et reste vert même en période de gel. CoriandreLa coriandre est très intéressante comme plante aromatique, car le goût frais et citronné de La coriandre est très intéressante comme plante aromatique, car le goût frais et citronné de ses feuilles n’a rien à voir avec le goût épicé et doux de ses graines, qu’on récolte après la floraison. La coriandre appartient à la même famille que le persil (les apiacées) et, comme lui, aime les terres riches, riches en humus, et humides. La faire pousser à l’ombre permet de retarder le développement de ses fleurs, étape au cours de laquelle ses tiges deviennent plus épaisses et amères. On récolte les feuilles les plus anciennes et les plus grandes, laissant ainsi se développer les feuilles plus tendres au centre de la rosette. En cas de besoin, toute la plante peut être arrachée et utilisée finement hachée. EstragonL’estragon est une plante aux feuilles minces et longues, parfumées à l’anis. Il appartient à la famille des marguerites. Ses tiges doivent être récoltées jeunes et fraîches. L’estragon est un excellent antioxydant. Il protège contre les radicaux libres qui abîment les cellules, en particulier dans les artères. On l’ajoute volontiers à la cuisine parce qu’il aide à la digestion. Macéré, il fait une excellente huile de massage pour dénouer les contractures, les crampes, les lumbagos, la sciatique, les rhumatismes. Il aime les sols riches et bien drainés, mais sa saveur sera plus forte s’il est cultivé en sol pauvre. Il poussera au mieux dans les endroits ensoleillés le matin mais bien à l’ombre l’après-midi. AnisL’anis est une belle plante produisant de larges couronnes de fleurs (ombelles), et qui est idéale pour les coins ombragés et bien drainés du jardin. Les graines doivent en être semées directement en pleine terre, car l’anis déteste être transplanté. Il est très important de le faire pousser soi-même, car les graines d’anis ne se conservent pas. Elles sèchent et perdent aussitôt l’essentiel de leur parfum. Fraîches, elles enrichissent les saveurs de très nombreux plats, salés comme sucrés. En infusion (15 g de graines par litre d’eau), l’anis est très parfumé et aide à la digestion après un repas copieux. Il entre dans la composition d’apéritifs traditionnels (pastis), car il stimule l’appétit. Il est galactogène, c’est-à-dire qu’il augmente la production de lait chez les femmes qui allaitent. Il est apaisant : les inhalations d’anis calment l’asthme, les congestions pulmonaires, la bronchite. Aspérule odoranteL’aspérule odorante est une plante à feuilles vert foncé de 10 à 30 cm de hauteur. Elle porte des fleurs blanches en forme de clochettes et fait de petits fruits couverts de poils crochus. On l’utilise en infusion pour traiter les insomnies, les états d’anxiété et les palpitations, les vertiges, la névralgie et les maux de tête. C’est la plante à cultiver quand on a un malade à la maison. On boit trois tasses par jour de 50 g de fleurs d’aspérule odorante infusés pendant quinze minutes dans une tasse d’eau bouillante (il faut en mettre beaucoup, donc). Avec ses feuilles, on fait un très bon cataplasme contre les entorses et les articulations douloureuses et gonflées. Elle aime les conditions similaires à l’angélique : elle doit, elle aussi, être mise dans les zones ombragées, riches et bien drainées. Périlla rouge (ou basilic japonais)C’est une plante très riche en polyphénols, flavonoïdes et lutéoline, bien connue en Asie pour ses vertus antiallergiques. Elle était souvent associée en Chine et au Japon à la consommation de crabes et de coquillages (allergènes notoires). La périlla rouge réduit la production d’histamine et d’immunoglobuline E [1]. Elle adoucit l’état inflammatoire provoqué par les intolérances (gluten, lactose). Elle est souvent recommandée en nutrithérapie, car elle fait partie des rares plantes riches en acides gras oméga-3, et permet de faire une bonne huile. Elle aime les sols riches, bien humides et partiellement ombragés. Pincez les boutons de fleurs avant qu’ils ne se développent, pour prolonger la production de feuilles. Bon jardinage et à votre santé ! Jean-Marc Dupuis
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| Sujet: Re: 2 Cultiver, utiliser, cuisiner: Plantes aromatiques, médicinales, et les fleurs Dim 1 Oct 2017 - 22:24 | |
| Quel plaisir d'entendre l'accent de cette canadienne, de plus elle donne des conseils très intéressants autant en cuisine qu'en culture de plantes . source https://www.youtube.com/watch?v=VLSydDh-EJs&t=14sComment conserver ses fines herbes et que faire avec? - capsule horticole Dans cette capsule, je vous montre comment bien conserver vos fines herbes, que ce soit de la lavande, du romarin, de la menthe ou j'en passe! Je vous montre aussi ma délicieuse recette de fines herbes salées dont vous pouvez vous inspirer si vous ne savez pas quoi faire avec les vôtres! C'est ma façon de vous aider à devenir encore plus autonome dans votre alimentation! :) Pour plus de contenu horticole, abonnez-vous à la chaîne! Recette d'herbes salées de Marthe! https://www.facebook.com/serreslima/videos/recette-dherbes-sal%C3%A9es-de-marthe/308452029708535/ source https://www.youtube.com/@SerresLiMaÀ propos La mission de Marthe Laverdière: démontrer que l'horticulture peut être facile et agréable! Prendre soin de son potager, inventer son jardin, profiter de sa cour! Quel genre de jardiner êtes-vous? Découvrez-le avec Marthe! Et surtout, faites les choses pour vous, pas pour les voisins! C'est là que tout devient plus simple et agréable. LiensSite internet https://www.marthelaverdiere.com/Marthe https://www.facebook.com/marthelaverdiere/Serres Li-Ma https://www.facebook.com/serreslima/Informations de la chaîne Connectez-vous pour afficher l'adresse e-mail https://www.youtube.com/@SerresLiMa80,7 k abonnés 369 vidéos
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| Sujet: Re: 2 Cultiver, utiliser, cuisiner: Plantes aromatiques, médicinales, et les fleurs Dim 1 Oct 2017 - 22:29 | |
| source https://www.le-jardin-de-jenny.fr/plantes-aromatiquesJe suis heureuse de vous accueillir sur mon blog jardin consacré à ma passion : le jardinage. Je jardine pour le plaisir, pour nourrir ma famille, pour nous soigner (plantes médicinales) mais aussi pour des raisons économiques (nous n’achetons que très peu de nourritures) et pour des raisons liées à l’environnement et à la santé. En effet je jardine bio, jamais un produit chimique n’entre dans mon jardin ! Pour en savoir plus sur mon jardin et ma passion Un jardin pour le plaisir et la santé. Je suis installée dans ce beau coin du sud Finistère, avec ma famille, depuis plus de 20 ans. C’est une véritable chance de vivre dans cet endroit tranquille et verdoyant. Les activités sur notre petite ferme bio sont nombreuses et variées selon les saisons. Je produis des plants d’herbes aromatiques, des plants de légumes et des fruits et légumes que je vends aux magasins coop bio du secteur. La société B-actif (spécialiste de la grande consoude) est basée ici, nous recevons aussi de temps en temps les jeunes pour l’immersion en anglais….. Pour moi le jardin potager est un espace merveilleux ! Loin d’être un jardin immaculé (comme on peut en voir dans les livres de jardinage Larousse par exemple), chez moi c’est parfois un peu bordélique – mais le jardin me permet de cultiver une grande partie de notre alimentation, et ça, c’est très valorisant. Pour moi, un jardin potager représente beaucoup plus que des économies importantes sur le budget alimentaire Mon potager : c’est aussi : Manger des produits ultra frais. La nourriture va direct du jardin à la cuisine Je suis convaincu que cela a un impact sur le goût et la valeur nutritive. En conséquence on mange plus de fruits et de légumes et moins de viande. Manger les produits variés. Il y a beaucoup de fruits et légumes peu communs mais délicieux ou des variétés vraiment intéressantes, faciles à faire pousser en Bretagne, mais qu’on ne trouve pas ici dans les magasins. Parmi mes légumes préférés : le maïs doux, le chou kale, le brocoli à jet, le gem squash…. Manger bio. La traçabilité est évidente. Ici pas d’engrais chimique ni de pesticides, ni d’emballage plastique. Avoir une activité physique en plein air. L’activité physique est fortement recommandée et agréable. Faire des gestes pour l’environnement : Pas de transport, pas de packaging, un acte d’éco-citoyen. Apprendre chaque jour : Le potager est un espace où on ne cesse de s’émerveiller de découvrir et d’apprendre. Faire vivre et transmettre : Ce savoir-faire est à la fois fondamental et magique ! Pourquoi ce blog ? J’ai démarré ce blog en 2012. C’est parti de l’envie de partager des idées, des astuces, des recettes et des expériences …. Bref, tout ce que je trouve génial en lien avec le jardin ! Les possibilités de sujets sont tellement vastes, par exemple : Je trouve passionnant de tester et parler des ‘nouveaux’ fruits et légumes peu connus – cet automne je suis fort emballée par le drôle de fruit ‘Kiwano’ (on dirait l’œuf d’un étrange dinosaure !). Ou encore le Goyavier de Chili avec ses baies au goût de fraises de bois en octobre ! C’est très intéressant aussi de parler des méthodes de cultures, souvent ça change tout ! Chacun a sa façon de faire et ses astuces – ces échanges sur le blog sont, pour moi, très importants et me permettent d’apprendre plein de choses ! Je parle aussi des problèmes que l’on rencontre, les mauvaises herbes envahissantes, les maladies et les nuisibles…. Par moment il y a de grands laps de temps entre les articles, ce n’est pas par manque d’idées, je suis juste un peu débordée ! J’espère que vous trouverez des articles qui vous intéressent dans ce blog. N’hésitez pas à partager vos réflexions, idées ou autres dans les commentaires. Merci à vous et bonne lecture ! Jenny Les plantes aromatiques : culture, semis, bouturage, consommation… Je cultive beaucoup de plantes aromatiques au jardin : le basilic, la coriandre, la verveine, le romarin… C’est un vrai bonheur d’aller en cueillir au jardin au moment de la préparation d’un plat. Nous sommes en effet de gros consommateurs de plantes aromatiques. En plus d’agrémenter les plats, ces herbes aromatiques ont de nombreuses vertus pour la santé. Et même pour ceux qui ne possèdent pas de jardin, en cultiver en pot sur le balcon ou au bord de la fenêtre de sa cuisine est tout à fait possible. Leur culture est facile, j’y consacre quelques articles que vous trouverez ci-dessous. Les avantages qu’on peut en tirer ne s’arrêtent pas là, car au jardin, les plantes aromatiques sont d’excellents alliés du jardinier, en culture associée. Comme vous le savez je suis adepte de la biodiversité. Les plantes aromatiques sont un vrai atout pour cultiver sans produits chimiques. Chaque plante aromatique a son rôle au jardin pour éloigner des prédateurs par exemple. C’est le cas par exemple du basilic qu’on cultive entre les pieds de tomates, pour protéger ces dernières de certains parasites. Découvrez dans les articles suivants tous les avantages à cultiver des plantes aromatiques. Le semis de plantes aromatiques L’estragon, culture et bouturage Je plante la lavande Utilisation du romarin Le Romarin – la reine des herbes aromatiques Le basilic : une plante aromatique pour tous les jardins. Comment bouturer du basilic ? Culture et utilisation du basilic. Le bouturage de la verveine. Ma plante préférée : La ciboulette La coriandre
Dernière édition par Libellule le Ven 15 Oct 2021 - 16:11, édité 3 fois |
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| Sujet: Fines herbes et AROMATIQUES en général Sam 10 Mar 2018 - 18:39 | |
| source http://www.reponsesbio.com/2018/03/07/deux-semis-beaux-jours/Deux semis précoces en vue des beaux jours 7 mars 2018Bien que les températures soient fraîches, on ne peut s’empêcher de penser aux beaux jours à venir. Or pour tous ceux bénéficiant d’un jardin ou d’un balcon, que ce soit pour les préparations culinaires ou les tisanes, il existe des plantes à la fois faciles à cultiver et salvatrices. C’est pourquoi je vous laisse aux bons soins de Geneviève Maillant, qui vous dira tout sur la coriandre et l’origan, allant des semis aux remèdes de grand-mère.Des petits pots, une bonne terre et quelques graines biologiques, ou mieux, issues de récoltes de l’an passé, et le tour est joué ! La coriandre et l’origan sont deux plantes rustiques faciles à cultiver qui serviront autant pour la cuisine que pour préparer de délicieuses infusions médicinales. Si vous habitez dans une région froide ou tempérée, gardez les pots à l’intérieur quelques semaines, derrière une vitre, tant que la température peut descendre en-dessous de 10°C. Vous pourrez planter les jeunes plants dès l’arrivée des beaux jours. Quelques conseils de culture La coriandre, Coriandrum sativum est une plante au feuillage clairsemé et aux minuscules fleurs claires, qui gagnera à être plantée en massifs. Elle atteint jusqu’à 60cm de haut, aime le plein soleil et se plaît dans une terre légère, chaude et bien drainée. Mais rien n’interdit de la garder en pot à l’intérieur toute l’année, pour profiter de l’odeur caractéristique de ses feuilles d’un vert franc, qui rappellent celles du persil. Plus nombreuses à proximité des racines, les feuilles de la coriandre se raréfient dans la partie supérieure de la plante. Les tiges de section bien ronde et d’un vert tendre peuvent être hachées menu et consommées comme de la ciboulette. On peut la semer dès le mois de Mars, soit en pot sous abri, soit dehors mais impérativement en plein soleil, dans un endroit du jardin bien protégé des vents, et à condition qu’on la couvre en cas de gel. Si on lui assure des arrosages fréquents, les premières tiges sortiront de terre dans les 15 jours. La floraison survient en Juin et Juillet, mais rien n’empêche de cueillir ses feuilles tout au long de sa croissance. A la fin de l’été, les graines, petites, rondes et marron clair, peuvent être récoltées pour une conservation au sec, dans un bocal bien hermétique, ou encore marinées dans du vinaigre ou une préparation pour les salades. On les récupère à maturité en secouant simplement la plante tête en bas. Attention toutefois de veiller à ne pas cultiver le fenouil près de la coriandre, sous peine de réduire drastiquement sa production de graines. L’origan, Origanum vulgare (Marjolaine sauvage), est une plante vivace rustique très décorative, faisant partie de la famille des Lamiacées, utilisée aussi bien en cuisine qu’en médecine douce. De croissance lente, cette herbe aromatique apprécie particulièrement de croître en plate-bande ou en bordure d’allée. Atteignant 30 à 50cm de haut, se nourrissant essentiellement de soleil et se plaisant dans les sols bien drainés, l’origan est certes facile à cultiver, mais il n’aime ni le froid ni l’humidité. C’est en Mars, qu’on le sèmera ou qu’on divisera les touffes existantes, et on pourra même le bouturer au mois de Mai. Si on souhaite stimuler sa croissance, il suffira de le tailler après floraison. Et ses fleurs rose-mauve attirant particulièrement les abeilles, il fait le plus grand bonheur des apiculteurs en herbe. Comment les utiliser ? La coriandre est une ombellifère originaire de la Méditerranée orientale à la senteur bien marquée, que l’on cultive depuis au moins 3 000 ans pour ses propriétés culinaires mais aussi médicinales. Les Romains, qui l’ont acclimatée d’un bout à l’autre de l’empire, l’utilisaient avec d’autres plantes pour conserver la viande. Pour les Chinois, la coriandre avait allait jusqu’à allonger l’existence. Quant aux Grecs du temps d’Homère, frappés par son odeur tenace, ils la baptisèrent koriandron, qui signifie « insecte ». Il est vrai que les feuilles de la coriandre dégagent une odeur caractéristique que certains trouvent gênante, mais qui donnent du goût aux curry comme aux ragoûts Ses graines, en revanche, ont une odeur plus suave et parfument agréablement les pots-pourris ou rehaussent la saveur de certaines marinades. Cette herbe qui pousse à peu près partout, s’utilise fraîche dans de nombreuses recettes de cuisine, que ce soit celles du Moyen-Orient ou d’Asie du Sud-Est. Curry, falafels, tajines, salades, omelettes, recettes au riz lui doivent en partie leur saveur. La coriandre a des propriétés médicinales proches de celles de l’anis, du fenouil et du cumin des prés. On prépare ses graines pilées en infusion, à raison d’une cuillère à café pour 1/2 litre d’eau, pour : → donner du tonus, → favoriser la digestion, → ou encore vaincre certaines pertes d’appétit d’origine nerveuse. A boire avant de préférence avant les repas. C’est d’ailleurs à la coriandre, entre autres, que Chartreuse et Bénédictine doivent leurs vertus digestives. Mais elle est également connue pour soulager les règles douloureuses et avait, autrefois, la réputation de faciliter les accouchements. Grâce à son action antispasmodique, la coriandre en infusion bue par une mère qui allaite passe directement dans son lait et soulage les coliques du nourrisson. L’origan, qui se décline en une vingtaine d’espèces dont de nombreuses hybrides, est parfois appelé marjolaine sauvage. Il ne faut pourtant pas le confondre avec la véritable marjolaine, Origanum majorana, ou la marjolaine italienne, Origanum onites. Déjà à l’époque de l’Egypte des Pharaons on tirait parti de ses propriétés antiseptiques pour lutter contre les fièvres, les migraines et la nervosité excessive. On le prescrivait aussi en cas de malaises digestifs. Les feuilles, tout comme les fleurs et les tiges, peuvent être séchées et utilisées en cuisine, en médecine douce et pour les soins de beauté. Les jeunes feuilles se récoltent toute l’année, tandis que la plante entière peut l’être seulement au moment de la floraison. Afin de conserver feuilles et fleurs, on les fera soigneusement sécher puis on les conservera à l’abri de l’humidité. Ou bien on pourra les faire mariner dans une bonne huile d’olive, dont on arrosera les pizzas estivales… Ensuite on récoltera les graines pour les prochains semis de printemps ou d’automne. En cuisine, l’origan séché s’ajoute avec bonheur aux salades et crudités, assaisonne de son arôme poivré les pizzas comme le chili, le goulasch et les sauces à l’ail ou à la tomate. Sur le plan médicinal, on utilise traditionnellement le « thé rouge » obtenu en faisant infuser les feuilles et les fleurs d’origan pour lutter contre : → la toux, → la grippe, → les refroidissements, → l’indigestion, → ou encore les règles douloureuses. Et tout cela avec juste un peu de soleil et d’eau fraîche. Geneviève Maillant Sur Le Même Sujet : Simples et aromates à cultiver au jardin ou sur votre balcon La biodynamie, qu’est-ce que c’est ? La cueillette des plantes sauvages médicinales Les plantes anti-inflammatoires Peut-on cultiver du Ginseng chez soi ? L’épinard d’Asie, un atout médicinal dans le potager
Dernière édition par Libellule le Dim 20 Aoû 2023 - 18:23, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: 2 Cultiver, utiliser, cuisiner: Plantes aromatiques, médicinales, et les fleurs Ven 16 Nov 2018 - 13:20 | |
| source https://potagerdurable.com/herbes-aromatiques-faites-vous-ces-12-erreurs/ Herbes aromatiques : faites-vous ces 12 erreurs ? 59 COMMENTAIRES Peut-être que vous avez essayé l’année dernière de faire pousser quelques herbes aromatiques et ça n’a pas marché. Ou alors vous envisagez d’en mettre cette année dans votre jardin ou dans des pots sur le balcon. Persil, ciboulette, thym, romarin : ce sont les plus connues et il y en a bien d’autres. Mais il y a quelques erreurs courantes à éviter (je le sais parce que je les ai presque toutes faites !). Dans cet article, vous allez découvrir ces 12 erreurs et leurs solutions. Erreur n° 1 : Acheter des herbes aromatiques fraîches au supermarchéLes herbes fraîches sont vendues assez cher et on est obligé d’acheter un bouquet entier alors qu’on a besoin seulement de quelques brins. Alors pourquoi vous ne feriez pas votre propre jardin d’aromatiques ? Quand je dis jardin, il suffit d’avoir à la maison quelques potées où pousseront les principales fines herbes. Et vous allez pouvoir utiliser les herbes en cuisine comme un chef ! Pour ma part, j’aime bien rajouter au dernier moment quelques brins de ciboulette ciselée sur une omelette ou un peu d’estragon dans la salade. C’est un bon moyen de donner du goût, de sortir de l’ordinaire. En plus il faut savoir que les herbes aromatiques sont rarement attaquées par les ravageurs et qu’elles poussent sans qu’on ait besoin de s’en occuper beaucoup (sauf en pots où il ne faut pas oublier d’arroser et de fertiliser de temps en temps). Erreur n° 2 : faire pousser ses aromatiques trop loin de la maisonLoin des yeux, loin du cœur ! Si il faut faire trop de chemin pour couper un brin de thym ou de persil, le cuisinier ou la cuisinière aura souvent la flemme d’y aller. C’est pour cela que chez moi, j’ai installé le coin des herbes aromatiques à deux mètres de la porte-fenêtre de la cuisine. Et si ce n’est pas possible chez vous, pensez aux pots. es aromatiques y prospèrent à merveille. Dans un gros pot de 30 cm de diamètre, vous pourrez mettre jusqu’à 3 plants d’aromatiques différents. Erreur n° 3 : semer soi-même ses herbes aromatiquesJe vous le dis tout de suite : à moins d’être un jardinier confirmé, c’est vraiment beaucoup plus simple d’acheter des plants d’aromatiques au marché ou à la jardinerie. Pourquoi ? Parce que les semis sont longs (le persil met 3 semaines à germer), hasardeux (les graines de cerfeuil ne se gardent qu’un an). Et il faudra pendant plusieurs semaines surveiller, éclaircir, repiquer… Pour ma part, les seules aromatiques que je sème moi-même sont le basilic (variété ‘citron’), l’aneth (dur à trouver sous forme de plant) et la sarriette annuelle. Erreur n° 4 : les cultiver dans une terre qui ne leur convient pasOn peut séparer les plantes aromatiques en deux groupes : les plantes de la garrigue méditerranéenne et les autres, qui ont souvent des feuilles plus larges. Leur mode de culture n’est pas du tout le même. Les plantes de garrigue sont le thym, le romarin, le laurier sauce, la sauge, l’origan, la marjolaine. Elles ont besoin de beaucoup de soleil pour développer tous leurs arômes. Elles demandent un sol pauvre (pas besoin de rajouter du compost) et bien drainé car elles détestent l’humidité stagnante. Alors au fond du trou de plantation, je mets deux poignées de graviers (ou de cailloux) avant de poser la motte et de reboucher. Si votre sol est vraiment trop argileux, je vous conseille de les planter sur une butte pour améliorer le drainage. Un endroit idéal, c’est contre le mur de la maison, côté sud bien sûr. Erreur n° 5 : croire que toutes les herbes aromatiques viennent des régions chaudesC’est l’inverse de l’erreur précédente : il y a pas mal de plantes aromatiques qui se cultivent de la même manière que la plupart des légumes du potager, c’est-à-dire dans un sol riche et toujours un peu humide. Les voici : ce sont l’aneth, la ciboulette, le basilic, le cerfeuil, la coriandre, l’estragon, la menthe, le persil. La plupart pousseront même dans un endroit semi-ombragé. Sauf le basilic et l’estragon qui auront plus de goût en plein soleil. Toutes ces herbes apprécient un arrosage au purin d’ortie de temps en temps. Cela leur apportera de l’azote pour un bon développement de leur feuillage. Erreur n° 6 : confondre les herbes annuelles avec les vivacesLes aromatiques vivaces, ce sont de petits arbustes qui poussent lentement et qui vont rester en place pendant de nombreuses années. Il ne faut donc pas les mettre en plein milieu du potager mais plutôt leur réserver les bordures. Cela concerne la ciboulette, l’estragon, la menthe, le thym, le romarin, le laurier sauce, la sauge, l’origan, la marjolaine. Toutes les autres herbes sont des annuelles, c’est à dire qu’il faut les re-semer (ou racheter des plants) chaque année. Et on peut même le faire plusieurs fois par an pour échelonner les récoltes ! Chez moi je plante du persil et du cerfeuil une fois au début du printemps, je fais des cueillettes pendant deux mois jusqu’à ce qu’elles montent en fleurs, puis j’en remets à la fin de l’été pour pouvoir récolter en automne et même tout l’hiver s’il est doux. Erreur n° 7 : trop arroser ou pas assez ?Les plantes de rocaille que nous avons vues ne demandent quasiment pas d’arrosage. Sauf la première année où leurs racines ne sont pas très développées et où elles apprécient quelques arrosages légers. Les autres herbes aromatiques ont les mêmes besoins en eau que la plupart des légumes du potager : il vaut mieux faire un arrosage long et profond une fois par semaine que de petits arrosages superficiels répétés. Comme je le dis souvent, le meilleur moyen pour savoir si une plante a besoin d’être arrosée, c’est d’enfoncer le doigt dans la terre. Si c’est humide à 5 centimètres de profondeur, pas besoin d’arroser. Trop d’eau et c’est la pourriture des racines. Pas assez d’eau et les plantes vont monter à graine plus rapidement. Erreur n° 8 : ne pas couper assez souventOn a souvent peur de faire la 1ère cueillette de basilic ou de ciboulette quand les plantes sont encore petites, pensant leur faire du mal. Mais tout au contraire, cette coupe va permettre à la plante de produire de nouveaux rameaux et de s’étoffer en largeur. Je vais vous dire, le basilic est parfait pour s’entraîner quand on débute : couper la 1ère fois à 8-10 cm, juste au-dessus de deux feuilles. La tige principale coupée va s’arrêter de pousser et à sa place, deux tiges vont pousser en V. Cette technique est valable pour la plupart des aromatiques. Ne pas couper en-dessous d’une feuille mais juste au-dessus. Il faut juste veiller à toujours laisser quelques bonnes grosses feuilles en bas du plant. Ce sont elles qui vont capter le soleil et l’azote de l’air pour nourrir la plante. N’hésitez pas à répéter ce genre de taille plusieurs fois au cours de la saison. Erreur n° 9 : laisser une plante se reproduire (encore que !)Quand une plante a envie de fleurir pour produire ses graines, cela provoque l’arrêt de la croissance des feuilles, or ce sont elles qui nous intéressent pour les consommer ! Mais bon, il faut savoir que c’est plus ou moins inévitable en fin de saison. Alors pour retarder l’échéance et pouvoir continuer à récolter les feuilles pendant quelques jours, il suffit de couper les bourgeons floraux. Certaines aromatiques vont avoir envie de fleurir très vite (parfois un mois déjà après la plantation). C’est le cas du cerfeuil, de la ciboulette et de la coriandre. Mais dans certains cas, les graines sont intéressantes à récolter : pensez à la coriandre ou à l’aneth ! Et une chose dont je ne peux plus me passer : c’est de cueillir les fleurs roses de la ciboulette pour égrener leurs pétales sur un saladier rempli de laitue ou sur une assiette de spaghettis. Erreur n° 10 : tomber dans la routineIl existe tellement d’herbes aromatiques différentes que ce serait dommage de cultiver chaque année les mêmes ! Vous pourriez même avoir d’excellentes surprises ! Pourquoi ne pas essayer pour changer du basilic pourpre, citron ou cannelle (il y a plus de 20 variétés disponibles chez Kokopelli). https://kokopelli-semences.fr/fr/c/semences/plantes-diverses/basilicsOu bien démarrer une collection de menthes (Au moins 30 variétés différentes sur ce site), https://www.plantearomatique.com/6-menthes?id_category=6&n=51avec par exemple des menthes au parfum d’ananas, de chocolat ou de fraise. Sans parler de toutes les plantes aromatiques moins connues comme la verveine, l’hysope, la citronnelle, le carvi, l’angélique, le cresson, la livèche, l’anis, la genièvre, la mélisse, le safran ou la stévia au goût sucré… et j’en oublie sûrement. Erreur n° 11 : ne pas lire les étiquettesJe vois 3 herbes aromatiques où l’on peut avoir des surprises si on ne fait pas attention à prendre la bonne variété au moment de l’achat. L’estragon : éviter à tout prix l’estragon russe qui est issu de semis et qui n’a aucun goût. Le bon, lui, s’appelle estragon tout court et n’a pas de qualificatif particulier. Pour être sûr, croquer une feuille avant d’acheter. La menthe : éviter la menthe poivrée qui comme son nom l’indique… est poivrée ! Préférer une bonne menthe marocaine. Le basilic : la variété ‘citron’ a un goût qui rappelle un peu le produit vaisselle. On aime ou on n’aime pas. Personnellement, je n’arrive pas à m’y faire. Erreur n° 12 : attention aux plantes aromatiques invasivesIl y en a deux. La plus connue, c’est la menthe qui se faufile partout avec ses racines traçantes. Dur de s’en débarrasser ensuite. La solution, c’est de la planter dans un grand pot en terre cuite (de 20 ou 30 cm de diamètre) qui sera lui-même enterré dans la terre du potager, en laissant juste dépasser le rebord. L’autre, c’est l’origan qui va rapidement développer des branches dans tous les sens si on ne pense pas à le tailler régulièrement. Erreur n° 13 : ne pas penser à stocker des herbes aromatiques pour l’hiverJ’ai fini par trouver une 13ème chose : souvent les récoltes sont trop abondantes en été et on n’arrive pas à consommer la totalité des aromatiques qui poussent au potager. Heureusement il existe des méthodes de stockage. Certes elles auront moins de goût mais on peut conserver pas mal d’herbes différentes pour agrémenter ses plats pendant la saison froide. Voici un petit panorama des différentes techniques. Le séchage : c’est le plus classique et il convient bien pour le thym, le romarin, l’origan, le laurier ou la sarriette. La congélation : elle garde assez bien l’arôme de la ciboulette, de la coriandre ou de l’aneth. Une mention spéciale pour le basilic : on peut le congeler avec de l’huile dans un bac à glaçons. http://papillesestomaquees.fr/congeler-le-basilic-dans-lhuile/Et aussi : 5 façons de conserver la menthe. https://www.autourdupotager.com/conserver-utiliser-menthe-potager/Tous les dimanches matin, recevez mes conseils de saison dans votre boîte mail Parce que ce n'est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine : un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous, ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
Dernière édition par Libellule le Ven 15 Oct 2021 - 21:13, édité 7 fois |
| | | Libellule Admin
Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: 2 Cultiver, utiliser, cuisiner: Plantes aromatiques, médicinales, et les fleurs Lun 8 Juil 2019 - 23:13 | |
| source https://planetejardin.ca/7-fines-herbes-rentables-a-faire-pousser-jardin/7 fines herbes rentables à faire pousser dans son jardin Bon. On va se l’avouer. On ne jardine pas toujours pour économiser sur le panier d’épicerie. William Alexander dans son livre «The 64$ tomato» nous l’a bien démontré. Tout de même, il y a quelques herbes et épices qui permettent de réaliser un profit intéressant. Basilic Pour le même prix qu’un plant de basilic en pot à l’épicerie, on peut se procurer un sachet de semences contenant 25 à 50 graines. Tout est dit. C’est probablement une des meilleures herbes fraîches à produire pour s’enrichir. Estragon Frais, il fait des merveilles avec les haricots. Séché aussi. Au jardin, c’est un petit buisson qui revient année après année durant des années. Le 5$ investi dans l’achat d’un plant est vite remboursé après deux années. Ciboulette Dire qu’on ose nous vendre ces petits brins de gazon au prix fort en épicerie, alors qu’il est si facile de cultiver la ciboulette, même sur un balcon. Elle se divise, elle se ressème. Pas de souci pour la postérité. Coriandre Elle aussi très facile à semer. Un seul sachet peut faire beaucoup de millage puisque la plante produit une abondance de semences, que l’on peut récolter année après année. Espacez la période de semis sur quelques semaines afin de prolonger la période de récolte. Origan Un plant d’origan vivace peut rester beau et très productif pendant plusieurs années et on peut facilement faire 2 ou même 3 grosses récoltes sur un plant. Il ne sera plus jamais nécessaire d’aller à l’épicerie pour se procurer l’assaisonnement par excellence de la salade grecque. Camomille Seulement pour sa beauté et cette odeur quand on s’y frotte… Oubliez l’argent. Prolifique, se ressemant à tout vent, mais bien facile à contrôler. Les petites fleurs réputées calmantes sont nombreuses et faciles à récolter. Plus besoin de faire un détour chez l’herboriste. Sauge officinale Une autre plante vivace dans le sud du Québec, qui en donne pour son argent. Facile à réussir par semis, même un plant de sauge acheté dans une jardinerie s’avère rentable. Tout de même, la sauge n’est pas l’herbe la plus utilisée en cuisine. Aussi bien en récolter peu, mais pendant des années.
Dernière édition par Libellule le Jeu 20 Juil 2023 - 15:50, édité 10 fois |
| | | Libellule Admin
Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: 2 Cultiver, utiliser, cuisiner: Plantes aromatiques, médicinales, et les fleurs Mar 6 Avr 2021 - 18:07 | |
| source http://www.deco.fr/jardin-jardinage/potager-legume/actualite-557634-erreurs-eviter-culture-plantes-aromatiques.htmlLes erreurs à éviter dans la culture des plantes aromatiquesLes conseils pour bien cultiver ses plantes aromatiques Aussi décoratives qu’utilitaires, les plantes aromatiques sont appréciées pour leurs goûts variés qui réveillent la cuisine familiale ou font voyager, utilisées dans des plats exotiques. Prenez le temps de mieux les connaître dans leur diversité ! Ne mettez pas toutes les aromatiques dans le même panierL’appellation globale des « plantes aromatiques » cache une réalité riche et passionnante : elles sont toutes différentes ! Le basilic et le persil ne se cultivent pas comme le thym, le laurier ou le romarin. Ne les plantez donc pas dans la même jardinière, car ils nécessitent un entretien et un sol spécifique. Tenez compte de leur rusticité pour savoir quelle exposition et quel arrosage leur offrir : le basilic aime par exemple une terre classique type terreau universel, fraîche et humide, une exposition mi-ombre et des apports réguliers en engrais ; alors que le thym préfère un substrat drainant type sable et pouzzolane plutôt sec, le plein soleil et quasiment aucun amendement. Renseignez-vous sur Internet ou en jardineries avant de les choisir car bien les connaître vous permettra, in fine, de vous régaler… Ne vous cantonnez pas aux plantes aromatiques classiquesJustement, osez les tester : certaines ont un gout délicat comme la ciboulette, d’autres ont une saveur très prononcée, épicée, comme le cresson de Para… Commencez par un choix restreint de cinq aromatiques (les classiques ciboulette, oseille, thym, basilic et persil), et déterminez la quantité optimale par rapport à votre besoin. Puis étendez petit à petit votre collection ! Débutants, ne semez pas vos plantes aromatiques : repiquezSaviez-vous que la plupart des plantes aromatiques sont vendues quasiment au même prix, qu’elles soient en sachets de graines ou en godet ? Réservez donc les semis (au chaud comme le persil et le basilic, qui ne sont pas si faciles à réussir…) pour les plus avertis car la culture de graines est plus complexe, et n’hésitez pas à acheter une jeune plante en motte pour la replanter et la diviser. Ne mettez pas vos aromatiques systématiquement en pleine terreBien sûr, vous pouvez les semer ou les planter dans vos massifs, mais prenez quand même quelques précautions : isolez la menthe dans un grand pot, car elle est très envahissante, et placez-la plutôt à l’ombre pour qu’elle ne grille pas. Vous pouvez aussi garder le thym, le laurier et autres sauges en pots, que vous enterrerez dans un massif malgré tout pour un effet trompe-l’œil parfait. Il vous suffira alors de déterrer les pots à la fin de l’automne pour pouvoir rentrez ces vivaces gélives à la fin de l’automne, idéalement dans un jardin d’hiver où elles auront suffisamment de soleil sans souffrir du froid ou au contraire d’un trop grand choc thermique. Pour celles que vous avez souhaité placer en pleine terre, paillage et voile d’hivernage sont au programme ! Ne les isolez pas (toujours)Si la menthe nécessite une mise à l’écart seule dans un pot, d’autres aromatiques peuvent parfaitement cohabiter dans une même jardinière : l’estragon, l’oseille, le persil, la ciboulette et la coriandre sont des associations intéressantes, à placer dans une zone en mi-ombre avec sol frais ; tout comme, dans une autre jardinière, le thym, le laurier et le romarin comme expliqué plus haut, sur un terrain bien ensoleillé. N'arrosez pas trop vos plantes aromatiques… mais il y a des exceptions !Lavande, romarin, thym et laurier : les lamiacées craignent particulièrement l’excès d’eau, et comme pour les plantes d’intérieur, un arrosage excessif est néfaste pour les aromatiques en pot. De nombreuses aromatiques sont des plantes du soleil ! Pourtant, il existe des exceptions : - persil et cerfeuil musqué apprécient la mi-ombre et une terre plus riche ; - la verveine citronnelle, citronnelle, ciboulette, stevia et mertensia maritima (ou plante huître) aiment les sols frais mais secs – donc juste légèrement humides ; - et le basilic, le cresson de Para et la rhubarbe (qui fait bien partie des aromatiques) demandent une importante hydratation ! Attendez donc, entre deux arrosages, que le sol soit bien « ressuyé », drainé. Et lors du repiquage, pensez à mettre un caillou au fond du pot, suivi de 2 à 3 cm de gravier avant le terreau horticole. N'administrez pas à toutes les aromatiques le même engraisUne plante en pot a besoin d’être nourrie et les herbes aromatiques sont en général assez gourmandes puisqu’il est question de stimuler leur repousse après les avoir coupées pour les manger. Mais encore une fois, toutes ne doivent pas avoir le même traitement : - le thym et le laurier n’ont pas besoin de beaucoup d’engrais ; - pour celles dont le but est de faire croître les feuilles sans favoriser la floraison, un engrais pauvre en phosphore est idéal ; - au contraire, les aromatiques à fleurs ont des besoins plus forts en potasse. En période végétative, donnez-leur un engrais phosphore-azote-potasse tous les deux arrosages, voire tous les arrosages (pour le persil et le basilic par exemple) ; pour les lamiacées, un apport au rempotage suffit. En jardinerie, les engrais équilibrés 5.5.7, ou alors engrais universel 6.6.6 leur conviennent, ou bien un engrais minéral bio. Et si l’engrais est incorporé au terreau de rempotage, évitez d’en ajouter pendant 3 semaines à un mois avant de reprendre un rythme régulier. Ne négligez pas leur cycle naturel...Les aromatiques sont des plantes auxquelles on demande du rendement, et on adorerait en manger toute l’année. Certaines durent deux à trois ans comme la ciboulette ou l’oseille, mais d’autres, les annuelles comme le basilic, le persil ou la stevia (plante sucre) et les plantes bisannuelles comme le persil, ne durent qu’un an : c’est leur cycle naturel ! Ni leur entretien, même minimeA la fin de l’été ou de l’automne, rabattez les vivaces en coupant les tiges sèches, ce qui assurera à la plante un bon port compact. S’il vous est impossible de rempoter une vivace, griffez la terre avec une fourchette et apportez un nouveau terreau dessus, cela donnera un coup de pouce à la plante. Certaines ont aussi besoin qu’on les aide à refleurir, comme la ciboulette : quand ses fleurs sont abîmées, pincez-les pour stimuler la floraison. Enfin, ne laissez pas passer les occasions de cuisiner vos plantes aromatiques ! Une fois les cultures réussies, c’est le moment de les déguster ! Confitures et compotes avec de la rhubarbe, gelées ou infusions à la verveine citronnelle, salade de concombre à la plante huître, poulet à la citronnelle véritable, poisson à l’agastache… Régalez-vous ! Remerciements : - Valérie Brault, responsable communication Algoflash - Paul Collen, auteur du livre Légumes et aromatiques en pots et jardinières, éditions Edisud. J'ai le livre de Paul Collen et j'aime beaucoup la façon dont sont traités les sujets. Libellule. Voir aussi ce post https://libellule.superforum.fr/t2225-deshydrater-fruits-et-legumes-avec-le-soleil-un-four-ou-un-deshydrateur#8942
Dernière édition par Libellule le Mer 27 Mar 2024 - 20:39, édité 7 fois |
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