https://www.le-jardin-de-jenny.fr/mauvaises-herbessource
https://www.le-jardin-de-jenny.fr/que-faire-des-mauvaises-herbes.htmlQue faire des mauvaises herbes ?29 mai 2013 |
Auteur: Jardin Jenny
J’ai la chance d’avoir un grand potager et j’essaie de limiter les mauvaises herbes en couvrant le sol le plus possible mais il y’en a quand même et parfois en quantités assez importantes.
Qu’en faire ?
Récemment Yannick a présenté sa méthode : il utilise les mauvaises herbes en mulch.
https://au-potager-bio.com/Il m’arrive aussi d’utiliser cette solution mais j’expérimente cette année une méthode différente.
Que faire des mauvaises herbes ?
Je mets les mauvaises herbes dans le vieux tank à lait et je récolte le purin de mauvaises herbes dans le bidon.
Les mauvaises herbes se transforment en engrais !!
Cette question se pose en particulier pour les rumex, liserons, pissenlits, renoncules et pour les herbes montées en graines.
Pour les mauvaises herbes annuelles je trouve pratique de les laisser sur place comme couvre sol, surtout par temps sec quand ils ne risquent pas de reprendre.
Pour les mauvaises herbes pérennes j’ai récupéré le vieux (et petit) tank à lait de l’agriculteur qui nous a précédé sur notre petite ferme.
La cuve circulaire possède un trou en bas, je lui ai confectionné un couvercle en bois pour faire le noir à l’intérieur (même si mon couvercle n’est pas 100% hermétique).
J’ai mis, au-dessus, du trou une petite grille en plastique pour que les produits ne bouchent pas cet orifice.
Comme vous pouvez le voir sur la photo j’ai posé la cuve sur des petites poutres de bois.
Quand je désherbe je mets les mauvaises herbes dans cette cuve.
Rapidement le niveau monte dans le tank.
En dessous je mets une ancienne bouteille de lessive et je récupère le jus.
Je ne rajoute pas d’eau dans la cuve, mais les feuilles sont riches en eau et ma bouteille se remplit assez rapidement.
J’utilise le jus ainsi récolté, dilué 10 fois, comme purin pour fertiliser mes légumes.
Pour le moment j’ai surtout utilisé ce purin de mauvaises herbes pour la culture des tomates, des fraises et des courges butternut.
J’ai vraiment l’impression que ce purin est très riche et très utile.
Je n’ai pas constaté que le purin contenait des graines, ce n’est pas totalement impossible, si j’en trouve je filtrerai mon purin.
Que faire, dans un ou deux ans, des résidus de mauvaise herbe ?
J’ai fait une première expérience il y a 2 ans.
J’ai rempli une cuve de mauvaises herbes et je l’ai couverte d’une bâche plastique mais la cuve était posée sur la terre et je ne récupérais pas le jus.
L’année après, les mauvaises herbes étaient pas mal décomposées (mais pas complètement).
J’ai rajouté de la terre sur le « compost » restant dans la cuve et j’y ai forcé mes endives cet hiver.
Cela a marché du tonnerre.
Maintenant, j’ai enlevé le couvercle et je cultive des courges dans cette cuve.
Elles poussent vraiment très bien, la terre doit être très riche.
Pour l’instant je n’ai pas constaté d’inconvénients pour ce système.
J’ai remarqué quelques limaces et escargots parmi les mauvaises herbes en train de se décomposer, je trouve ça plutôt bien, ils recyclent des déchets.
L’idée est toujours au stade expérimental mais pour l’instant utiliser les mauvaises herbes comme engrais, semble assez prometteur.
Et vous, que faites-vous de vos mauvaises herbes ?
Est-ce que vous connaissez cette méthode ?
Et qu’en pensez-vous ?
Faire de l’engrais avec des mauvaises herbes, je trouve l’idée vraiment séduisante !
source
https://www.le-jardin-de-jenny.fr/mes-methodes-de-desherbage-au-jardin.htmlMes méthodes de désherbage au jardin10 avril 2012 |
Auteur: Jardin Jenny
L’ortie peut être considérée comme une mauvaise herbe mais c’est une plante très utile au jardin
Comme je le dis toujours le désherbage n’est pas ma tâche favorite.
Par ailleurs je n’utilise aucun produit chimique dans mon jardin.
Et pourtant pour avoir de bonnes récoltes il ne faut pas que mes cultures soient en concurrence avec les mauvaises herbes (pour l’eau et la nourriture).
Partant de ces 3 contraintes je dois « ruser » avec les mauvaises herbes !
Mon arme favorite : le paillage.
Quand j’agrandis mon jardin je paille avec du plastique, du géotextile ou même du carton pour étouffer toutes les plantes qui existent sur le terrain.
Cette opération prend en général au moins 3 mois.
Ce n’est pas très esthétique mais c’est vraiment efficace.
Je n’ai plus aucune mauvaise herbe quand je retire le paillage, la terre est bien humide et bien meuble.
Par la suite dans mon jardinj‘utilise aussi du paillage.
Ma paille favorite cette année c’est la paille de blé noir.
J’utilise aussi régulièrement les tontes de gazon qui apportent de plus de l’azote à mes plantes.
Le paillage diminue aussi la difficulté du binage car la terre est bien meuble.
Voici maintenant mes principes de désherbage :
Le premier principe est de ne pas se laisser déborder.
Si les mauvaises herbes prennent le dessus vous allez souffrir.
Il faut biner au bon moment.
Pour les mauvaises herbes annuelles le binage de tout petit plant est très facile et relativement peu fatigant.
Deuxième principe : je jamais laisser certaines plantes aller en graines.
Imaginez ainsi un plant d’amarante dans votre jardin.
Il peut produire plus de 10 000 graines.
Si vous laissez produire des graines il y a des chances que vous détestiez cette plante pourtant sympathique.
Troisième principe : faire des faux semis.
Je prépare souvent ma terre 2 ou 3 semaines avant semis ou plantation.
Les mauvaises herbes germent. Quand je sème ou plante elles sont très faciles à détruire.
Si ce sont des annuelles vous en êtes définitivement débarrassées.
Quatrième principe : Je sème en général sous serre et je replante ensuite dans le jardin.
De cette façon les plants sont déjà grand et « dominent » les mauvaises herbes !
Cinquième principe : je bine les jours ou il fait très beau et le matin.
Ainsi les petites pousses ont en général été « grillées » par le soleil dans la journée.
Sixième principe : je n’oublie jamais la rotation des cultures.
C’est important à plus d’un titre mais aussi au niveau désherbage.
Certaines mauvaises herbes sont difficiles à éliminer dans certaines cultures et faciles dans d’autres.
Septième principe : attention aux outils utilisés.
Pour ma part je n’utilise jamais de tracteurs ou motoculteurs.
Je n’ai donc pas ce problème.
Si c’est votre cas : attention aux outils rotatifs qui découpent rhizomes et racines et multiplient ainsi le nombre de mauvaises herbes.
Huitième principe : Je suis cool sur les mauvaises herbes de la pelouse.
Ici mon seul objectif est de couper souvent pour ne pas laisser les mauvaises herbes monter en graine.
Par contre un minimum de diversité dans la pelouse ne peut pas nuire à mon avis.
Neuvième principe : Je sème des cultures associées.
C’est par exemple le cas pour les carottes.
Les semis de carottes démarrent très lentement.
Les mauvaises herbes poussent beaucoup plus vite.
Je sème donc des radis ou des salades dans le même rang que les carottes ce qui me permet de biner entre les rangs avant même que les carottes n’aient germées.
En dehors de ces principes je pense qu’il faut réfléchir au désherbage avec un minimum de philosophie.
D’abord les mauvaises herbes me donnent des indications sur la santé et la fertilité de mon sol.
Quand les mauvaises herbes poussent en quantité et en diversité cela veut dire que la terre est bonne et fertile.
L’étude des mauvaises herbes me permet de savoir si ma terre a par exemple un bon PH.
Ainsi si l’oseille pousse, la terre est acide, si j’ai beaucoup de légumineuses la terre est basique (calcaire)…..
Je pense aussi qu’il faut être tolérant avec les herbes qu’on appelle mauvaises.
Dans les prochains jours je vais publier plusieurs articles sur mes mauvaises herbes préférées !
source
https://www.le-jardin-de-jenny.fr/plantes-medicinalesArchives pour la catégorie : plantes médicinalesSirop pour la toux à la grande Aunée (inula helenium)
La Joubarbe des toits (sempervivum tectorum)
Fabrications de l’huile et du baume de calendula
Ma plante préférée : La digitale !