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 Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes

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MessageSujet: Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes   Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes EmptyMer 8 Mar 2017 - 21:54

Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 889353133

Pourquoi se soigner avec les plantes? voila quelques liens pour répondre à cette question
source http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=phytotherapie_th
Phytothérapie (Herboristerie)
Le mot phytothérapie provient de 2 mots grecs qui signifient essentiellement « soigner avec les plantes ». Il s'agit d'une pratique millénaire basée sur un savoir empirique qui s'est transmis et enrichi au fil d'innombrables générations.

Aujourd'hui, la phytothérapie s'appuie à la fois sur cette sagesse traditionnelle et sur les découvertes de la médecine moderne. La rencontre relativement récente de ces 2 mondes et le peu de normes qui régissent le domaine font en sorte que la pratique et la formation sont encore très disparates.

Dans le domaine du soin par les plantes, on remarque 2 tendances majeures. Certains intervenants mettent surtout l'accent sur les connaissances empiriques des plantes et sur leurs effets reconnus depuis la nuit des temps. Préconisant une approche holistique, ils s'intéressent aux effets de la plante dans sa globalité, sur tout l'individu. D'autres se basent davantage sur les connaissances biochimiques et se préoccupent plutôt des symptômes des maladies et de l'action des principes actifs des plantes.

L'herboristerie est plutôt associée à l'école empirique et la phytothérapie à l'école scientifique, mais cette distinction tend à s'amenuiser, tradition et chimie profitant de plus en plus l'une de l'autre. D'autre part, les herboristes s'occupent souvent de la préparation, du mélange et de la transformation (concentrés, huiles, élixirs, onguents, etc.) des plantes et de leur culture, ce que font rarement les phytothérapeutes.

Deux mots d'histoire
L'utilisation des plantes médicinales est encore aujourd'hui la forme de médecine la plus répandue à travers le monde. Cependant, vers la fin du XIXe siècle, elle a connu un rapide déclin en Occident avec l'avènement de la médecine scientifique et l'apparition des médicaments modernes (aspirine, antibiotiques, cortisone, etc.).

Toutefois, depuis les années 1970, entre autres à cause des effets indésirables des médicaments de synthèse, les gens se tournent de nouveau vers les plantes médicinales. Leur popularité grandissante a amené les scientifiques à entreprendre de nouvelles recherches. Par exemple, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Communauté européenne ont créé des organismes visant à recenser les usages traditionnels des plantes médicinales, à les valider sur le plan scientifique et à mieux comprendre leurs mécanismes sous-jacents. La Commission E et l’Escop sont deux de ces organismes. Ils servent de référence aux fiches de notre section Produits de santé naturels. Rappelons également que le mouvement de la médecine éclectique1 au XIXe siècle et jusqu’au milieu du XXe siècle avait accompli aux États-Unis un important travail en ce sens avant d'être balayé par le vent du modernisme.

Il est absolument indéniable que les plantes ont des effets curatifs et préventifs pour d'innombrables maladies et affections. Il suffit de consulter les monographies de la section Produits de santé naturels sur PasseportSanté.net pour s'en convaincre. Chacune présente de nombreuses recherches scientifiques montrant les propriétés de la plante étudiée.

Cependant, la recherche et le développement en phytothérapie sont fortement handicapés comparativement à l'industrie pharmaceutique. En effet, il est très difficile de financer, à coup de millions, des recherches qui montreraient, par exemple, l'efficacité de la racine de pissenlit pour soigner le foie, sachant qu'on ne pourra jamais breveter le pissenlit afin de rentabiliser son investissement.

De plus, en phytothérapie, et encore plus en herboristerie traditionnelle, la synergie entre les différents composants et principes actifs de la plante est primordiale. Malheureusement, les méthodes de recherche actuellement reconnues sont basées sur l'isolement d'un seul élément à la fois pour tenter de connaître son effet particulier.

Toutefois, on élabore maintenant de nouveaux protocoles de recherche rigoureux qui respectent les particularités des plantes (synergie, prise en compte des éléments traces, action vibratoire, etc.). Par exemple, on songe à étudier les réponses physiologiques à des traitements par les plantes (stimulation de la circulation sanguine, expectoration, effets diurétiques, influence sur la digestion, etc.) plutôt que d'évaluer statistiquement leurs effets sur la morbidité2.

Au cours des dernières années, quelques revues systématiques3-6 et études cliniques aléatoires7-9 sur la phytothérapie ont été publiées. Les principaux problèmes de santé étudiés ont été l’arthrite7, le cancer3, la maladie d’Alzheimer5, les symptômes de ménopause8,9 et la douleur6. Les résultats montrent que la phytothérapie, seule ou en combinaison avec la médecine classique, semble prometteuse dans le traitement de certaines maladies. Par contre, la qualité déficiente de plusieurs de ces études limite les conclusions au sujet de l’efficacité de la phytothérapie.

Avantages et inconvénients
Généralement, les plantes médicinales d'usage courant ne provoquent que très peu, voire aucun effet indésirable : c'est là l'un de leurs principaux avantages. De plus, l’action synergique des divers constituants commence à être mieux comprise et acceptée scientifiquement10. Enfin, contrairement à certaines croyances populaires, plusieurs plantes ont des effets pratiquement immédiats sur le métabolisme2.

Par contre, les médicaments de synthèse ont souvent une action plus directe et plus spectaculaire puisqu'ils sont formulés pour être immédiatement assimilés par l'organisme. Il est également plus facile de s'assurer de leur composition exacte, de leur qualité et de leurs conditions de conservation.

Contre-indications
Tout ce qui est « naturel » n'est pas inoffensif. Certaines plantes sont tout bonnement toxiques et d'autres peuvent être nocives en interaction avec d'autres plantes, des médicaments ou des suppléments. La plupart des monographies des plantes médicinales de PasseportSanté.net indiquent les interactions nuisibles potentielles pour chacune.

http://www.passeportsante.net/phytotherapie-se-soigner-avec-les-plantes-l115

Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 262171387

http://www.levif.be/actualite/sante/pourquoi-se-soigner-avec-des-plantes/article-normal-123207.html

http://www.mutualistes.com/Se-soigner-PAR-LES-PLANTES

ICI

Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 262171387

source ICI
Pour une utilisation optimum des plantes médicinales

Une plante est un être vivant  aussi complexe que peut l'être l'humain. Avant d'utiliser une plante particulière, recueillez le plus d'informations possibles sur cette plante avant de la consommer à des fins thérapeutiques . Prenons conscience qu'une plante est une entité complète : elle n'est pas seulement une association de molécules organiques comme veut le faire entendre la science moderne.
Même en connaissant quelques'uns de ses constituants chimiques, nous ne connaissons pas leurs interactions parfaitement .
Les anciens n'avaient pas à leur portée des laboratoires avec des équipements complexes leur permettant d'isoler les principes actifs et ne pouvaient les tester individuellement ; ils se basaient sur l'observation des effets qu’entraîne l'utilisation des plantes médicinales et ne tenaient aucuns compte des données de la médecine .

Vivre avec les plantes médicinales
Aujourd'hui beaucoup de gens se tournent vers cette manière de se soigner, une tendance devenant petit à petit un mode de vie :  les raisons sont nombreuses et souvent très différentes d'une personne à l'autre .
Certains veulent aller à la sources de leur problème de santé et ne veulent pas se contenter de soigner que les symptômes , d'autres veulent éviter ou arrêter les effets secondaire d'une médication chimique et d'autres encore veulent être plus autonomes dans leur façon de se soigner et désirent se rapprocher d'avantage de la nature ...

Pourquoi les plantes n'ont pas forcement l'effet voulu ?
L' approche empirique des anciens  à permis de constater qu'il ne faut pas attendre d'être très malade pour se soigner avec les plantes : celles-ci ne sont pas aussi puissantes dans leur action que les médicaments auxquels nous sommes habitués, il vaut mieux commencer à les prendre dès qu'un déséquilibre se fait sentir ... d'autres conditions peuvent jouer sur l'efficacité des plantes :
Elles ont trop ventilé , trop vielles et leurs propriétés actives ont diminué ( les plantes en feuilles ou fleurs se conservent 1 an maximum ).
Elles ont été récoltées à la mauvaise période de croissance ou mauvaise saison.
La plante à été mal identifiée et n'a donc pas les propriétés escomptées .
La partie de la plante utilisée n'est pas la bonne ( utiliser des feuilles au lieu de la racine par exemple).
Elles sont contaminées par les pesticides, herbicides ou autres contaminants.
Elles ont subi un séchage inadéquate.
Le temps d'infusion ou le dosage est inapproprié.
La durée du traitement est trop courte.
Une tisane composée de plusieurs plantes mal formulées ( tanins et alcaloïdes par exemple).
Le régime de la personne et la plante sont en conflit ( ex: ginseng + café = palpitations).
Réactions imprévues suivant l'individu ( la valériane peut donner des insomnies pour certains alors qu'elle aide au sommeil de façon courante)
La plante choisie ne convient pas au problème identifié ou aggrave certains symptômes .
La plante a été prise trop longtemps et il y a accoutumance .
Il y a un problème au niveau de la digestion, mauvaise assimilation.

L'importance du dosage
Doser une infusion n'est pas chose simple : d'autant plus si nous utilisons une composition de plusieurs plantes .
Elles sont en général synergiques, c'est à dire que dans un bon mélange, les plantes tendent à augmenter l'effet des unes des autres .
Certains herboristes donnent leur dosage en fonction du poids  mais l'expérience nous démontre que chaque personne, adulte ou enfant, a ses propres réactions ( des fois imprévisibles ) à chaque plante.
Donc le dosage va varier selon l'âge de l'enfant ou de l'adulte, sa constitution ( de type rachitique ou plutôt costaud) et la sévérité ( aiguë ou chronique ) de la maladie . Ensuite vient une observation accru des résultats attendus pour éventuellement approprier le dosage à la situation, ou déceler une réaction inappropriée à une ou l'autre plante.
Attention : il ne s'agit pas de jouer aux apprenti sorcier mais bien d'appréhender la personne et son mal de façon holistique ( dans sa globalité , avec ses antécédents médicamenteux et ses faiblesses constitutionnelles  )  afin de lui proposer les pantes qui lui correspondent le mieux .

Qualité des plantes
Pour avoir de bons effets et une meilleure qualité de soins grâce aux plantes, celles-ci doivent être irréprochables en terme de qualité et chaque étape est importante : de la production au séchage , en passant par la cueillette, la plante est choyée, observée, surveillée à chaque étape, d'autant plus si vous êtes votre propre producteur.
Si vous êtes amené à acheter vos plantes dans un commerce ou chez un producteurs, plusieurs critères vont guider vos achats :
- La provenance de préférence locale et certifiées bio ou issues d'une agriculture au naturel, sans pesticides .
- la couleur doit être proche de la plante fraîche ( pas de tâches, de noirceurs etc...), gage de bonnes conditions de séchage.
- La date de consommation ne doit pas dépasser 1 an.
- Si vous avez la possibilité de tester le touché, constatez qu'elle est bien sèche et craque sous la pression des doigts .
- Une bonne odeur de plantes à l'ouverture du sachet ( si ce n'est pas le cas, il y a eu macération à un moment donné du à une reprise d'humidité ou mise en sachet trop tôt. Dans ce cas jetez le contenu car vous risquez au mieux de ne pas avoir les effets voulus pour vous soigner , au pire une intoxication aux champignons microscopiques présents à la surface de la plante .

Valérie Stoll, 2015

source https://www.ecoledesherbes.org/2015/02/12/bien-s%C3%A9cher-ses-plantes/
Bien sécher ses plantes...
A quelques exceptions près, les plantes ne sont disponibles que pendant une période de l'année assez limitée.Il existe plusieurs méthodes simples pour les conserver : Le séchage, la stabilisation dans l'huile, le vinaigre, le sucre, ou l'alcool et la fermentation .
Dans tous les cas , réduisez autant que possible le temps qui sépare la cueillette de la transformation: c'est la clef de la réussite et de la qualité

Une plante est composée majoritairement d'eau ( entre 65 et 85 % en moyenne) .
Cueillez-les après la rosée du matin, abstenez vous les jours de pluie et même les jours qui suivent une période de forte pluviosité .
Une exception : généralement peu riches en eau, les graines peuvent être cueillies à la rosée par beau temps ; elles tombent alors moins facilement pendant la récolte .

En ce qui concerne les parties aériennes et les sommités fleuries, il faut savoir que les tiges difficiles à sécher, continuent à "donner de l'eau" aux feuilles et aux fleurs pendant le processus de séchage. Il est donc préférable de couper la plante en tronçons de 1 ou 2 cm, ou bien de la monder ( séparer les tiges des feuilles et des fleurs ) avant de les mettre à sécher .
Comptez environs 1m² de surface de séchage pour 1 à 2 kg de plantes fraîches récoltées .

Quant aux fleurs, récoltez-les en début d'épanouissement ( surtout celles de la famille des astéracées) celles-ci continuant leur maturation jusqu'en graine, même dans le séchoir . Comptez 1 m² de surface de séchage pour 0.3 à 1 kg de fleurs fraîches .

Les écorces ou les racines doivent être lavées ( sans trop d'insistance) puis coupées en petits dès ou en tranches fines ( 3 à 5 kg étalés sur 1 m²) . Le test pour savoir si elles sont bien sèches consiste à les "casser" et vérifier le séchage à cœur .

La main et le bout des doigts restent les meilleurs outils pour apprécier la qualité du séchage. S'il est réussi, la plante doit se briser et ne plus donner de sensations d'humidité au touché : Elle contient alors encore 10 à 12 % d'eau . La couleur se modifie en général mais ne doit en aucun cas devenir brunâtre ou noirâtre .

Le séchoir
Le séchoir doit être un lieu sec, sombre et aéré. Sa température idéale se situe autour de 30°C. En été,un grenier constitue un endroit propice, si la charpente n'a pas été traitée avec des produits chimiques rémanents.
En utilisant un déshumidificateur, on peut considérablement améliorer les conditions de séchage, permettant de "pomper" l'humidité de l'air ambiant .

On peut également fabriquer relativement facilement un séchoir solaire ( ce thème fera l'objet d'un cours complet)

Les plantes peuvent être suspendues en bouquets, la tête en bas dans votre séchoir, ce qui suppose beaucoup de manipulations (émonder les bases de tiges, préparer les bouquets, les accrocher...) pour un résultat parfois décevant. .
Vous pouvez fabriquer vous-même à peu de frais, des claies de séchage où vous étalerez vos récoltes en couches minces et régulières .
Une claie est un cadre de bois sur laquelle on tend et on fixe une toile, un voile, un filet ou une moustiquaire ( non traités).
Evitez de construire des claies trop grandes, difficiles à manipuler ou des filets à mailles larges qui laisseraient passer une partie des plantes .

Une feuille ou une fleur perd beaucoup de volume au séchage.Vous pouvez bien sur superposer vos claies, comme les rayons d'une étagère, pour multiplier vos surfaces de séchage. Laissez au moins 15 cm entre chaque claie afin de laisser passer l'air et faciliter le séchage . Entre le sol et la première claie, prévoyez au moins 40 cm .

Pour estimer la surface qui vus est nécessaire, vous devez calculer le volume maximal d'une journée de récolte en été, sachant que certaines plantes auront besoin d'au moins 3 jours pour sécher parfaitement .
Comptez 2 m² de claies par kg de plantes fraîches

Le stockage
On stock les plantes sèches dans des sacs en papier fort,des cartons ou des récipients alimentaires bien fermés, à l'abris de l'air et de la lumière .
Les plantes gardent alors leurs qualités nutritives, médicinales, gustatives, ou aromatiques (au moins jusqu'à la prochaine saison de récolte )
Les fleurs se conservent 1 an, les feuilles et sommités 18 mois, et les écorces ou racines 2 à 3 ans .
Vérifiez régulièrement vos provisions : Certaines plantes sont très sensibles au parasitisme, notamment à la teigne.
Vous pouvez pendre des bouquets de plantes répulsives dans votre séchoir et dans votre lieu de stockage . la tanaisie ou la menthe pouliot éloignent a plupart des insectes durant environs 2 mois . Si vous constatez une légère infestation, vous pouvez "sauver " votre lot sans trop de dommages en le laissant 24 h au congélateur et en tamisant ensuite .

Valérie Stoll, 2015

Les éléments actifs de plantes
source https://www.ecoledesherbes.org/2015/03/14/les-%C3%A9l%C3%A9ments-actifs-de-plantes/

Dosage
source https://www.ecoledesherbes.org/2016/02/29/strat%C3%A9gie-de-dosage/
Stratégie de dosage
Je vois souvent les mêmes questions dans les forums : quelle quantité de thé je peux  boire ? Combien de gouttes de teinture ? Comment déterminez-vous la posologie pour les enfants ? Dans cette leçon on explorera les multiples facettes du dosage. De  l'âge et la santé de la personne, à la puissance des herbes et type de préparation , les différentes stratégies entre un problème aigu ou chronique...

Pourquoi le dosage en phytothérapie peut-être délicat ?
Il y a plusieurs paramètres à prendre en considération lorsque l'on doit prendre des plantes afin de soigner un symptôme :
-la qualité des plantes utilisées ou leur taux en principes actifs
-la constitution de la personne qui reçoit le traitement aux herbes
-quelle plante médicinale prendre
-le type de préparation ( en gouttes, infusion, dragées..)
-quand le remède est pris ( en phase débutante ou chronique de la maladie)

Le dosage est facile, il n'y a qu'à regarder sur la bouteille !

Notamment sur certains sirops aux plantes ou encore les teintures mères, effectivement il y a des prescriptions qui accompagnent le packaging mais ils sont loin d'un véritable soin aux plantes...
On nous a tellement fait peur en nous répétant que les plantes pouvaient être dangereuses que nous en sommes tombés dans un problème de sous-dosage : Soit , il ne faut pas faire n'importe quoi mais feuilletez les vieux ouvrages et vous verrez que dans de nombreux cas on parle plus de cuillères à café que de gouttes . Dans certains cas, il vaut mieux aller au delà des recommandations sur la boîte ou la bouteille si on veut effectivement avoir un résultat ...
Les plantes médicinales, ça ne fonctionne jamais quand on en a besoin...
Là aussi, il s'agit de passer certaines barrières psychologiques que de rester dans ces idées reçues : La qualité mais aussi la plante à utiliser ou encore son mode de préparation vont apporter bien-faits ou non le moment venu !. Voir l'article  " Pour une utilisation optimum des plantes médicinales " ou  Pourquoi les plantes ne fonctionnent pas toujours

Le dosage dépend beaucoup de la personne à soigner...
-Son âge
-Sa constitution ( plutôt fragile ou bien portant)
-Sa sensibilité aux plantes
-Le stade de sa maladie
et des conditions d'utilisation de la plante !

Le dosage diffère beaucoup selon la plante privilégiée et  la préparation obtenue :
Thés et décoctions ( par exemple ) : - Vous devez connaître le dosage de la plante en fonction du poids.
- Pour cela recourir à des ouvrages spécialisés ou vous référer à une formation comme celle-ci
- Savoir que chacun a des réactions différentes face à la même plante
- Les dosages sont différents suivant la médecine utilisée, chinoise, Ayurvéda ou européenne..
- Utiliser des plantes de bonne qualité, produites de façon biologique, cueillies dans l'année et gardées entières lors du stockage .

Dosage en phase aiguë
Préférez des dosages fréquents mais en petite quantité

Dosage en phase chronique
Prenez de grandes quantités moins fréquemment et sur une longue durée

suite sur le lien

Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 262171387



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MessageSujet: Re: Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes   Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes EmptyMer 15 Mar 2017 - 21:07

Site complet pour découvrir les plantes et la phytothérapie
sourcehttp://www.phytomania.com/frame1024.htm
Quel est l'objectif de phytomania.com ?

Regrouper des informations "contrôlées" pour permettre une utilisation "raisonnée" et non "mystique" des possibilités thérapeutiques des plantes et de leurs extraits. Nous donnons dans le lexique des définitions simples des principaux termes techniques utilisés.

Ne pas se limiter aux plantes médicinales traditionnelles Européennes et faire connaître aussi les nombreux phytomédicaments d'usage courant dans d'autres parties du monde et surtout dans ces zones géographiques économiquement déshéritées où les malades n'ont souvent pas d'autre moyen de se soigner que d'utiliser leurs compagnons végétaux.

Essayer d'encourager l'usage de nouveaux phytomédicaments à la lumière des connaissances acquises récemment.

Divertir en donnant des informations botaniques, historiques ou anecdotiques.

Donner une orientation thérapeutique simple en fonction de quelques troubles ou symptomes choisis, sans avoir la prétention de rédiger un répertoire clinique. Nous vous rappelons que l'automédication a des limites et que, devant la persistance de troubles de la santé, il faut demander l'avis d'un praticien.

VOUS POUVEZ SUIVRE LES DERNIERES PUBLICATIONS de phytomania en consultant ou en s'abonnant à la page TWITTER de phytomania , ou en suivant phytomania sur FACEBOOK

Qui sommes nous ?
Un médecin, biologiste et voyageur impénitent qui est inquiet de l'usage parfois incohérent des remèdes chimio-hormonaux-antibiotiques alors que les merveilleuses usines végétales nous donnent la joie de guérir par un geste thérapeutique bon marché, dénué de nuisance et philosophiquement satisfaisant.

Phytomania est en "construction permanente".
nous ajoutons régulièrement de nouvelles informations sur les plantes décrites,de nouvelle pages secondaires (d'autres plantes médicinales, d'autres rubriques).

Nouveau :
* Le BLOG du site phytomania, infos sur les plantes médicinales et utiles, la diététique, les suppléments alimentaires, la phytothérapie :
l'açaï, le cannabis médical, les huiles essentielles en voyage, l'astaxanthine, le peuplier noir, la prostratine et le sida, le psyllium et l'intestin irritable, les verrues, le miel médical, les petits fruits rouges etc....
http://phytomania.com/blog-phytomania/

Forum
Si vous recherchez des informations, si vous voulez partager votre expérience
(utilisation des plantes médicinales, traitement efficace, connaissance particulière d'une plante médicinale, préparation de phytomédicaments, culture en appartement....)
laissez un message sur le forum:
nous ne sommes pas organisés pour répondre aux nombreuses demandes de conseil adressées par e-mail
Votre participation à ce forum peut être complètement anonyme
Bien entendu pas de publicité (voir la rubrique "où trouver")
http://www.phytomania.com/frame1024.htm

PRECAUTIONS
Les informations relatives à l'usage des plantes médicinales ou de leurs extraits mentionnés sur ce site sont délivrées à titre informatif et ne sauraient en aucun cas se substituer aux conseils et aux ordonnances délivrés par les médecins qui sont les seuls habilités à délivrer les traitements thérapeutiques qui vous seraient les plus adéquats.
Phytomania décline toute responsabilité en cas d'accident, de lésion ou de préjudice subi par quiconque pratiquerait une automédication sur la base des informations contenues dans ce site.

Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 262171387



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MessageSujet: Re: Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes   Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes EmptyMer 15 Mar 2017 - 21:07

Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 1505070524176491713244494

source https://www.pure-sante.info/on-a-dit-merci-a-plante/
On a tous dit « merci » à une plante
Par Gabriel Combris/2 septembre 2016

Le journal Plantes & Bien-Être a récemment demandé à ses lecteurs de raconter leur plus belle expérience ou leur souvenir le plus personnel avec une plante.

La rédaction a reçu des dizaines de lettres, dont certaines sont vraiment bouleversantes et témoignent de la profondeur de la relation que les êtres humains peuvent entretenir avec le monde végétal.

On y croise les merveilleuses plantes qui soignent et apaisent la douleur, celles qui nourrissent et celles qui sauvent. Mais pas seulement.

On découvre aussi l’histoire d’hommes et de femmes qui souhaitent faire vivre la connaissance des plantes, la transmettre à leurs enfants, leurs petits-enfants.

On pénètre dans un monde en vie, en marche, à contre-courant du prêt-à-soigner et du prêt-à-consommer que les laboratoires et les autorités sanitaires veulent nous imposer.

On découvre enfin un monde apaisé, ouvert, et accessible à tous dès lors qu’on a décidé de s’engager sur ce beau chemin.

J’avais simplement envie, dans la lettre d’aujourd’hui, de vous faire découvrir ces magnifiques histoires d’amour avec les plantes. Et si vous avez la vôtre à ajouter, n’hésitez pas à le faire en commentaire de cet article.

******************************************************

Un mot d’amour plus fort que la maladie
Mes parents font partie de cette génération où les adultes parlaient peu, où les gestes affectueux étaient rares, ce qui générait chez nous, les enfants, une forme inconsciente d’inquiétude.

Pourtant je me souviens qu’à la maison, hiver comme été, en toutes saisons, il y avait toujours, déposés sur la tablette de la cheminée, un bouquet du jardin, une fleur de montagne, une marguerite, un pied-d’alouette, une ipomée fragile, des primevères couchées sur une assiette, des violettes dans un verre à liqueur, une branche de fleurs de cerisier, des crocus intrépides, des pensées sauvages, des brassées de jonquilles ou une rose ancienne au parfum divin.

L’énumération de toutes ces fleurs et souvenirs me met en joie. Tous les jours, ma mère caressait de la main ou du regard le précieux cadeau fleuri.

Aujourd’hui, maman a la maladie d’Alzheimer à un stade avancé mais mon père, même très âgé, épuisé, triste, n’oublie jamais de poser une fleur sur la cheminée. Alors que maman, murée dans son silence, s’est retirée dans un autre monde depuis longtemps, elle a néanmoins, miraculeusement, toujours ce geste particulier qui n’appartient qu’à elle à l’attention de la fleur offerte, comme des mots d’amour.
Séverine L.

*****************************************************

Les légumes de ma grand-mère
Je suis née aux USA où j’ai été gardée par ma grand-mère pendant quelques années. Elle était fermière et faisait beaucoup de choses par elle-même, des choses aussi variées que des conserves ou des couvertures…Un jour que je courais partout – j’étais toujours pieds nus – j’ai malencontreusement marché sur une planche où dépassaient des clous rouillés.Bien sûr, j’ai saigné… ma grand-mère a tout de suite appliqué, en dessous mon pied, une grosse compresse de betterave écrasée avec plein d’oignons. Je l’ai gardée toute la journée et toute la nuit. Le lendemain grand-mère m’a refait une compresse avec, cette fois, uniquement des oignons. Deux jours plus tard, elle me posait un petit pansement sous le pied et c’était fini.  
Aline B.

***************************************************

Des règles moins douloureuses
Quand j’étais toute jeune, un jour que je souffrais de règles douloureuses, ma grand-mère m’avait fait une infusion de plantain qui m’avait soulagée totalement.
Patricia P.

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Secrets provençaux
J’avais 19 ans, je venais d’arriver en France, je ne parlais presque pas français. Je me suis retrouvée dans un petit village du sud de la France où, le soir, les vieilles femmes se retrouvaient pour prendre le frais. Je me joignais à elle. Elles m’apprenaient le français, mélangé à du provençal, et m’enseignaient ce qu’elles connaissaient des plantes.

Un monde s’ouvrait devant moi. Ainsi, les feuilles de cet arbre devant la maison que j’habitais (un tilleul) pouvaient m’aider à bien dormir, le thym qui sentait si bon soignait mon mal de gorge et me donnait de l’énergie le matin, le romarin soignait mon foie qui souffrait un peu du changement de régime. Pour mes problèmes de femme, il y avait la sauge. On la trouvait quelque part sur la colline ; il fallait aller la chercher à une demi-heure de marche. J’y suis allée. « Et tant que tu y montes, rapporte-nous donc des feuilles d’olivier pour la tension. » Quel plaisir ! Une très vieille dame, bien en forme, originaire des Alpes, m’a parlé de l’intérêt de la cure de gentiane, au printemps, pour bien nettoyer son foie des excès de l’hiver. Je l’ai faite, et 45 ans après, je me souviens encore de son goût amer !

Confucius disait que si un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que lui donner un poisson. Moi, je dis que si les humains souffrent dans leur corps (et même dans leur tête !) mieux vaut leur enseigner le pouvoir des plantes que leur indiquer la pharmacie la plus proche !
Angeline

*****************************************************

Les souvenirs de Tata Lavande
Je me souviens que gamine, vers 10 ans, j’avais des crises de foie à répétition. Il suffisait par exemple que je mange 3 ou 4 pêches, pas forcément des aliments difficiles à digérer ou des sucreries. On ne savait pas d’où ça venait, c’était comme ça… J’étais écœurée, je vomissais, complètement « à plat ». À la longue, cela devenait fatigant.

Mon père avait un remède magique : le Raphanus ! Une boîte vert sapin avec des ampoules : j’en prenais deux tout de suite, puis une 3 heures après et cette crise de foie disparaissait automatiquement. Il y a 40 ans, ça paraissait étrange mais ça marchait.

Je me souviens surtout du goût que je trouvais infâme ! Mais ça valait mieux que d’être malade… Habitant alors à Lyon, on ne savait pas encore en quoi consistait ce remède. C’était le « Raphanus », un point c’est tout ! C’est plus tard, à Paris, que j’ai découvert qu’il s’agissait du radis noir…

Inconsciemment ou pas, mon père m’a beaucoup appris sur la nature et les plantes : d’origine auvergnate, on allait marcher en forêt quand on partait en Haute-Loire. Il aimait planter des arbres partout où il passait, comme Giono. Il me parlait des sittelles, ces oiseaux qui marchent la tête en bas pour descendre d’un arbre… Quand le coucou chantait, il me disait qu’il m’appelait et je répondais à l’oiseau que j’étais là. Que de souvenirs !

L’importance de cette transmission est énorme. Aujourd’hui, je me soigne beaucoup avec la phytothérapie, les huiles essentielles et les médecines alternatives. Je m’intéresse à tout cela. J’essaie aussi de transmettre à mon tour. Les petits-neveux m’appellent « Tata Lavande » et leurs parents ont toujours une huile essentielle de lavande dans leur pharmacie !
Sylvie D.

*****************************************************

Vive les grands-mères !
Ma grand-mère se soignait uniquement par les plantes. Pendant les vacances d’été j’allais lui récolter le serpolet pour ses tisanes d’hiver.

Ce souvenir est persistant dans ma tête, car je recherche désespérément cette petite plante cousine du thym à chacune de mes promenades dans la campagne des Vosges.

Enfants, nos petits bobos et écorchures étaient soignés avec un léger pansement, composé d’un pétale d’iris macéré dans l’alcool.

Vive la reine-des-prés ! Premier refroidissement, éternuement… Il faut se préparer un litre de tisane à boire toute la journée. C’est radical.

Quel bonheur de connaître les plantes de notre environnement et leurs bienfaits. Cet hiver j’espère terrasser la bronchite avec ma récolte de pâquerettes issues de ma pelouse.
MP.

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Au revoir les verrues
Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 722726040 Voici une recette avec des huiles essentielles :
– 30 ml d’huile végétale
– 36 gouttes d’huile essentielle de tea tree
– 36 gouttes d’huile essentielle de ravintsara

À appliquer matin et soir avec un coton-tige jusqu’à disparition. Pour ma fille de 6 ans qui avait 6 verrues à un pied, c’est parti en moins de 2 mois. C’est radical, c’est parfait et ça ne brûle pas.
Émeline L.

 Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 722726040 Je voudrais apporter mon expérience personnelle sur le traitement des verrues avec la chélidoine. Une seule application ne suffit pas, il faut être très persévérant. Quelquefois, une application quotidienne pendant plusieurs semaines… Mais ça finit toujours par être efficace.
Mireille L.

:fg:Ma mère m’emmena spécialement chez les voisins qui avaient dans leur jardin un figuier. Elle cueillit une figue non mure, d’où il sortait un lait rare et odorant. Elle appliqua une goutte sur la verrue. Le lendemain la verrue n’était qu’une trace gonflée quelque peu rosâtre. Une autre application suffit pour faire disparaître la verrue.

J’ai depuis réutilisé ce remède avec mes enfants sans même avoir besoin de la seconde application. Le lait sortant de la figue doit être très jeune. J’exerce souvent ce « miracle » de grand-mère et quelques autres…
Ilana Z.

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Aïe, ça pique !
 J’adore jardiner et parfois je me fais piquer par une ortie ou une fourmi. Pour calmer la douleur, je frotte ma petite blessure avec des feuilles de plantain qui pousse dans la pelouse. La douleur se calme immédiatement.
Marine R-S.

Quand j’étais petite, nous frottions des pétales de soucis sur nos piqûres d’insecte et s’il n’y avait pas de soucis nous prenions de l’argile – parfois même de la terre ! – avec de la salive pour faire une pâte. Cela calmait les piqûres de guêpes en attendant de rentrer à la maison… et bien souvent cela suffisait, alors nous continuions de jouer !
Patricia T.

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Quand ça brûle !
Après une brûlure, non seulement pour calmer la douleur mais pour soigner réellement la brûlure, il faut mettre une rondelle de citron dessus et la renouveler selon l’intensité de la brûlure. N’hésitez pas, si la brûlure est large, à remettre une tranche de citron jusqu’au lendemain, voire jusqu’au surlendemain ou jusqu’à ce que la rougeur ait disparu. Le citron vert est encore meilleur que le jaune, mais ce dernier est déjà très efficace.
J. L.

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L’Huile de millepertuis de ma maman
Avec ma maman, nous allions l’été cueillir des petites fleurs jaune foncé qui ressemblent à du millepertuis. Je ne me rappelle pas combien de fleurs on utilisait pour 1 flacon. On les mettait dans de l’huile d’olive. À cette époque, on ne parlait pas encore de bio ! On mettait le flacon au soleil et on le laissait faire son travail. Lorsque l’huile avait pris une belle couleur ambrée, maman la filtrait et on avait, pour l’année, un remède contre les brûlures et les coups de soleil.
Lise F.

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Les miracles du « guérisseur silencieux »
 Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 1506808178 Je voulais vous parler de l’aloe véra barbadensis. Cette plante appelée suivant les pays : fontaine de jouvence, élixir de longue vie, remède harmonique, guérisseur silencieux, lys du désert ou encore la plante miracle (la liste est longue) est connue pour ses vertus hydratantes et cicatrisantes. Mon frère de 60 ans avait une tonsure depuis de longues années. Il a utilisé le gel de la plante en application sur son crâne et l’a également bu additionné d’eau pendant 9 mois. Ses cheveux ont totalement repoussé. Son coiffeur a même cru qu’il avait fait des implants !
Micheline B.

 Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 1506808178 Je voudrais vous indiquer une composition efficace pour soulager le zona : je prélève directement du gel d’aloe vera de la feuille d’aloès que j’ai coupée à la base. J’y ajoute 7 gouttes d’HE de Niaouli et 7 gouttes d’HE de Lavande officinale. Les douleurs et les brûlures sont immédiatement calmées par ce mélange. Les vertus de l’aloe vera sont innombrables.
Madeleine H.

Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 1506808178 Toute mon enfance, j’ai souffert de crises d’asthme et on m’a fait avaler du sirop d’eucalyptus amer à m’en rendre malade, sans parler de l’essence de niaouli que je ne peux plus sentir sans m’étouffer… ce n’était vraiment pas marrant.

Quand mon fils a commencé à avoir des crises d’asthme lui aussi, j’avais vraiment mal au cœur jusqu’au jour où mon père m’a dit de lui faire une cure avec du sirop de miel et de feuille d’aloe vera fait maison.

Chaque année, pendant environ 10 ans, à la période fraîche mon fils avait sa bouteille de sirop d’aloe vera à boire matin et soir à raison d’une cuillerée à soupe. Aujourd’hui, il a 17 ans et il n’a plus de crises, à part un peu d’essoufflement s’il attrape une grosse grippe, ce qui lui arrive rarement.

Cette plante est miraculeuse ! On s’en sert aussi pour les problèmes de peau, la grippe quand on a une toux grasse, parce qu’elle permet de faire partir les glaires, les brûlures évidemment, d’où son nom familier de plante à brûlures, etc.
Franciska

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Le cocktail anti-angine
Je voudrais évoquer un souvenir d’enfance. Jeune, je souffrais souvent d’angine. Un jour ma mère m’a dit connaître un bon moyen de soigner cette maladie :

7 jeunes pousses de ronces infusées quelques minutes, on ajoute une cuillerée à café de miel et une aspirine réduite en poudre.

Avec cette décoction, on procède ensuite à un gargarisme. Impressionnant ce qui se détache des amygdales ! En renouvelant cela pendant quelques jours, on guérit l’infection sans antibiotiques.
Eliane L.

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Le chou des mille vertus
Les grandes feuilles du chou de Milan, passées sous un rouleau à pâtisserie et mises en cataplasme sur la poitrine, ont stoppé les graves bronchites auxquelles mon fragile organisme succombait régulièrement à une certaine époque. La sensation de mieux-être était presque immédiate.
Pierre

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Les crevasses
Lorsque mon grand-père avait des crevasses très handicapantes aux mains, il remplissait les fentes douloureuses par de la résine qu’il recueillait sous l’écorce de l’arbre. C’est un peu confus pour moi, mais je suis sûre que c’était de la résine de pin.

Cela le soulageait et refermait rapidement la crevasse.
Joselyne

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Pour soigner l’herpès buccal
Mettez une goutte d’HE de tea tree sur un coton-tige plus deux gouttes d’eau. Tamponnez le bouton deux, trois fois par jour (davantage si ça « chauffe » beaucoup). C’est tout. C’est radical pour moi, j’espère pour vous aussi.
Anne D.

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Un début de fièvre
Essence de lavande sur le front, d’une tempe à l’autre, plusieurs fois dans la journée quand vous êtes au tout début de la fièvre. Guérison assurée… en tout cas pour moi !
Jean

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Les plantes de mon enfance
Deux souvenirs me reviennent à l’esprit quand je pense aux plantes bienfaisantes utilisées dans mon enfance : l’utilisation de morceaux d’ail à maintenir sur des verrues à l’aide d’un sparadrap pour les faire disparaître à jamais en quelques jours. RADICAL ! Et les infusions de feuilles de sauge (laissez bouillir quelques minutes puis laissez refroidir légèrement) dans lesquelles je trempais de gros morceaux de ouate que je tamponnais sur mon visage pour calmer les fortes poussées d’acné. Cela faisait baisser l’inflammation, la rougeur et la douleur…
Philippe P.

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Santé !

Gabriel Combris

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suite avec les commentaires des internautes
https://www.pure-sante.info/on-a-dit-merci-a-plante/
Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 2704490491 Voldoire dit : 28 janvier 2017 à 11 h 32 min
J ai lu votre article mais il y a certaines erreurs. Ce n’est pas les feuilles de tilleul, mais les fleurs de tilleul pour mieux dormir. Pour guérir les plaies ce sont les pétales de lis blanc et non les pétales iris. Attention à ce que vous écrivez.

Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 3677335145 Ce qui me dérange dans cette lithanie de louanges à la plante , c’est qu’elle ne parle que de petits bobos :
la plante pour le bobo et le médecin pour le coup dur alors que dans la réalité c’est l’inverse : la plante est inefficace pour les bobos et le médecin est inefficace pour les maladies sérieuses La médecine est symptomatique elle ne traite que le bobo mais pas le terrain alors que la plante traite non pas le bobo mais plutôt le terrain je pense par exemple à la centaine de plantes qui drainent les émonctoires
Attention je n’ai pas dit que les plantes traitaient la cause mais uniquement le terrain ce qui est déjà beaucoup mieux que la médecine symptomatique du docteur ensuite le naturopathe achèvera la maladie en faisant son étiologie .
Olivier Barraillé
Naturopathe

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MessageSujet: Re: Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes   Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes EmptyVen 17 Mar 2017 - 20:22

Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 1702201048436491714863687

Le fenouil
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fenouil_commun

source https://www.pure-sante.info/maux-de-ventre-strategie-fenouil/
Maux de ventre : la stratégie fenouil
Par Gabriel Combris/21 septembre 2016


Si je vous dis « effet carminatif », vous allez peut-être ouvrir des yeux tout ronds :
« Kess-cé-ce truc là ??? »
Il est vrai qu’en phytothérapie (soin par les plantes), on a parfois l’art d’utiliser des mots savants et compliqués pour décrire des situations parfaitement ordinaires.

Une plante a des propriétés lavantes ? Elle est « détersive ». Une autre provoque le vomissement : elle est émétique, cher ami. Elle interrompt le saignement, mais c’est une hémostatique pardi ! Et je vous invite à aller voir de vous-même ce que font cholagogues, sécrétagogues, émollientes et autres révulsives.

Mais revenons à nos moutons.

Son petit préféré
Effet carminatif, donc, veut dire qui « favorise l’expulsion des gaz intestinaux (tout en réduisant leur production) ». Là, normalement, c’est plus clair.

Certaines graines aromatiques sont particulièrement célèbres pour jouer ce rôle (aneth, angélique, cumin, carvi) mais le professionnel de la lutte antiballonnement, l’arme suprême contre les gaz, c’est le fenouil.
C’était d’ailleurs le petit préféré de la grande sainte Hildegarde de Bingen. « Le fenouil contient une chaleur douce et sa nature n’est ni sèche ni froide. De quelque façon qu’on le mange, il rend le cœur joyeux, procure à l’homme une bonne sueur et assure une bonne digestion. »

Le double effet fenouil
Observatrice, sainte Hildegarde ! Mais on peut aujourd’hui être un peu plus précis encore que la grande mystique du Moyen Âge.

Les semences du fenouil s’opposent aux fermentations de la flore intestinale et permettent l’expulsion des gaz. Pour soulager aérophagie, colite, dyspepsie, hoquet et même nausée, préparer les semences en décoction pendant 2 minutes, à raison d’une cuillerée à café par tasse. Prenez-en une tasse 15 minutes avant les repas, ou 1 heure après.

De plus, le fenouil stimule la sécrétion biliaire, améliore le travail du foie, et son effet équilibrant sur le système nerveux explique ses vertus antispasmodiques (lutte contre les contractions involontaires des muscles).

C’est ce double effet, à la fois nerveux et digestif, qui permet de formidablement détendre le ventre et les intestins, surtout en cas de stress, de nervosité ou d’angoisses.

Mais il y a encore mieux.

À la cour du roi Fenouil
Depuis des générations, les herboristes élaborent la « tisane carminative » à partir d’un mélange de sept graines : anis vert, aneth, carvi, cumin, coriandre, angélique et notre roi Fenouil, bien sûr, souverain incontesté de cette cour dont les semences sont toutes issues de la même famille, les Apiacées.

Il s’agit là de plantes qui ont besoin de chaleur et d’un rayonnement solaire important, ce qui leur permet d’élaborer des huiles essentielles. Cette chaleur est retransmise à notre ventre par les propriétés réchauffantes de ces essences, d’où l’effet de détente.

Mais le fenouil, là encore, est un cas à part.
Comme ses « cousins » du mélange carminatif, il aime la chaleur et les terrains secs, mais l’humidité et le froid ne lui font pas peur.

Contradictoire ? Au contraire, c’est même sans doute l’explication de ses belles vertus équilibrantes.

Réchauffant, mais jamais en excès, le fenouil s’adapte aux besoins de la personne qui le consomme. Souvenez-vous : « de quelque façon qu’on le mange… » disait Hildegarde.

L’anis, lui, pourtant proche cousin du fenouil, ne peut agir de façon si douce : l’anéthol qu’il contient peut être toxique pour le système nerveux s’il est pris à haute dose [1].

En revanche, le fenouil contient très peu de cette substance et peut être donné à un nouveau-né ou à une femme enceinte ou allaitante, chez qui il stimule d’ailleurs la lactation.

Une tisane applaudie par la science !
Maintenant, passons aux travaux pratiques.

Pour préparer une tisane carminative, bien mélanger les sept graines à parts égales.

Infuser une cuillerée à soupe de graines, seules ou mélangées, par bol d’eau froide. On fait chauffer jusqu’au frémissement, puis on coupera le feu et on infusera durant 10 à 15 minutes.

Pour le nourrisson on emploiera le fenouil seul contre les colites en donnant l’infusion à la petite cuillère ou à l’aide d’un compte-gouttes. Voici d’ailleurs l’exemple d’un usage qui met tout le monde d’accord : utilisé depuis la nuit des temps, il est aujourd’hui validé par les toutes dernières études scientifiques [2].

Sainte Hildegarde n’utilisait pas le mot « carminatif » mais je crois qu’elle avait pourtant tout compris. Au fenouil !, comme à bien d’autres choses, nous aurons certainement l’occasion d’y revenir…

Santé !

Gabriel Combris

sources :
[1] Il est d’ailleurs contre-indiqué chez la femme enceinte et le jeune enfant.

[2] Weizman Z, Alkrinawi S, et al. Efficacy of herbal tea preparation in infantile colic. J Pediatr. 1993 Apr;122(4):650-2.

*Irina Alexandrovich, Olga Rakovitskaya, Elena Kolmo, Tatyana Sidorova, Sergei Shushunov. The effect of fennel (Foeniculum vulgare) seed oil emulsion in infantile colic: a randomized, placebo-controlled study. Alternative therapies, July/aug 2003, vol. 9 no. 4

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MessageSujet: Re: Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes   Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes EmptyDim 19 Mar 2017 - 19:05

Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 1703041115056491714892234

source http://www.herbesdevie.com/herbesdevie/web/
Pour ceux qui découvrent le site, voici quelques liens pour rapidement avoir un aperçu de l'activité d'Herbes de vie.

Novembre 2004: Des forums "ouverts" sur ce site

Production biologique
Plantes et herbes aromatiques et médicinales.

Transmission de savoirs : prospection botanique, stages et séminaires, visites accompagnées,

Vente des produits - herbes aromatiques et médicinales, huiles essentielles, tisanes, sirops etc -

Passez commande de vos tisanes et aromates.

Venez visiter nos jardins dans la Creuse.

*La partie du site qui contient les rubriques à gauche est une partie dynamique, ouverte à vos commentaires et à votre participation.
N'hésitez pas à contribuer au développement d'une culture qui respecte et protège la vie, en donnant ou relayant des informations via ce site.

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MessageSujet: Re: Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes   Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes EmptyDim 19 Mar 2017 - 19:19

Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 1702181103126491714856790

source http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/HerbierMedicinal/Plante.aspx?doc=bardane_hm
Herbier médicinal : la bardane

Son nom
Arctium viendrait du grec et signifierait « ours », par allusion à l'involucre, écrit le frère Marie-Victorin. L'involucre, pour les ignares dont j'étais jusqu'à il y a quelques heures, c'est « une réunion de bractées, verticillées, ou imbriquées, insérées à la base d'une ombelle, d'un capitule ou de toute autre inflorescence ». Ah ben merci! Ça explique tout! Sauf que quelqu'un pourrait-il m'expliquer S.V.P. le rapport avec l'ours ou bien ai-je l'esprit trop obtus pour saisir l'évidence même? Certains affirment que ce serait parce que l'inflorescence est rugueuse et ébouriffée, mais là, franchement, ça ne colle pas. À moins qu'il ne s'agisse d'une allusion aux griffes de l'imposant plantigrade, lesquelles, comme chacun le sait, ne sont pas rétractiles. Pas plus que ne le sont les bractées de l'involucre de la bardane, comme nous en avons tous fait l'expérience le jour où il a fallu tailler dans le vif de la chevelure pour les enlever.

L'origine du nom français est encore plus obscure. Pour certains, ce serait un emploi métaphorique du lyonnais « bardane », qui voulait dire « punaise ». Tout cela viendrait du latin populaire barrum, qui signifie « boue », la punaise ressemblant à une tache. Vous y comprenez quelque chose, vous, à ce charabia? D'autres affirment plutôt qu'il viendrait du radical latin baritare qui veut dire « s'opposer à, diverger ». Youhou! Faudrait vous entendre, là!

Lappa, qui veut dire « saisir, prendre », était le nom du genre avant que le sieur Linné n'arrive avec sa nouvelle terminologie et le repousse au niveau de l'espèce. Les Romains désignaient ainsi toutes les plantes dont les fruits s'accrochent aux vêtements.

À cause de ses particularités, de ses fruits surtout, la bardane s'est vu attribuer de multiples noms populaires au fil des siècles : artichaut, rhubarbe sauvage, tabac du diable, rapace, graquias, toques, bourrier, choubourrache, glouteron, grateron, péterolle... Et « amoureux » : tsé le genre de crampon dont on n'arrive pas à se débarrasser!

Les enfants français appellent « boutons de pompiers » les fruits qu'ils s'amusent à accrocher en rangées sur leurs vêtements. Toutefois, en passant chez les anglophones, ces derniers perdent du grade puisqu'on les surnomme « boutons du quêteux » (beggar's buttons). Dans ma jeunesse, on les désignait tout simplement sous le nom de « pipiques ».

Enfin, en France, on l'a également baptisée « herbe aux teigneux », à cause de son efficacité contre les maladies chroniques de la peau et du cuir chevelu.

Son rôle dans l'équilibre écologique
« Mauvaise herbe gênante et encombrante, de décréter le frère Marie-Victorin, qu'on ne saurait tolérer nulle part. » C'est tout à fait l'avis de mon voisin, qui m'a suggéré, fort délicatement d'ailleurs, de couper tous les plants qui poussent sur mon terrain et de leur faire subir l'ultime sacrifice du feu. S'il devait découvrir que j'en cultive dans mon jardin, cela finirait de ruiner ma réputation, déjà fort compromise par le fait que je refuse absolument de tondre les plantes sauvages qui poussent sur le bord de la route le long de ma propriété, comme le font tous les bons citoyens de la région. En passant, dans le langage des plantes, bardane signifie « importunité ».

Dotée d'une grande intelligence botanique, la plante a mis au point trois façons de disséminer ses semences. Soit les fruits se réunissent en pelotons que le vent fait rouler sur le sol. Soit ils restent sur la tige et finissent par s'ouvrir pour répandre leurs graines. Mais la troisième est de loin la plus brillante : en s'accrochant aux toisons des animaux - notamment aux queues des chats et des chiens - ou aux vêtements et cheveux des humains, ils voyagent gratos jusqu'à des endroits parfois fort éloignés de leur lieu de naissance, endroits que la plante va s'empresser de coloniser au détriment de toutes les autres espèces végétales, qui n'ont aucune chance contre sa féroce compétitivité. C'est comme ça, paraît-il, que l'on conquiert un territoire.

Et ça se mange?
En provenance d'Europe, la bardane n'est apparue dans l'alimentation des Amérindiens qu'assez récemment, d'où le peu d'usages documentés dont on dispose à cet effet. On sait que les Iroquois mangeaient les jeunes feuilles cuites et employaient la racine séchée dans la soupe. Chez les Lillooets de la Colombie-Britannique, on cueillait la racine avant l'apparition des feuilles et on la mangeait crue.

Par contre, en Europe, on l'a beaucoup consommée dans les campagnes. D'abord ses feuilles, les très jeunes seulement, car en se développant elles deviennent amères. Ensuite les pétioles des feuilles, qu'on peut manger crus ou cuits lorsqu'ils ne sont pas amers et qu'on peut faire lacto-fermenter. Puis les jeunes pousses, tout juste sorties de terre, qui se mangent crues en autant qu'on les pèle d'abord pour en éliminer la partie amère. On peut aussi les conserver dans du vinaigre. Toutefois, il arrive assez souvent qu'elles soient infestées par le perce-tige de la bardane, ce qui les rend nettement moins attrayantes.

C'est probablement au Japon qu'il se consomme la plus grande quantité de bardane par tête de pipe. Ce peuple, qui a porté l'art culinaire à un raffinement d'une exquise sobriété, a mis au point des variétés moins amères et plus tendres qu'on apprête en légume, comme la carotte, le panais ou le salsifis.

La racine peut également être lacto-fermentée. De plus, tout comme la chicorée, le pissenlit, le topinambour et le salsifis - incidemment, quatre plantes de la même famille - elle a servi à faire un succédané de café.

Un truc à retenir : lorsqu'on coupe la racine, elle s'oxyde rapidement. Après l'avoir coupée, il est donc recommandé de mettre les morceaux à tremper quelques minutes dans de l'eau très froide.

Et ça soigne quoi?
En médecine orientale, on a employé le jus de bardane contre l'appendicite, à raison d'un demi-verre que l'on recommandait de boire d'un coup. En outre, on a utilisé la décoction de semences (10 à 20 grammes par tasse d'eau) pour traiter les tumeurs du sein ou d'une glande lymphatique, pour les maladies de l'appareil digestif comme les crampes d'estomac et en cas de manque de vitalité. On soigne traditionnellement l'anémie avec des kinpira (littéralement «paix dorée» ou «morceaux précieux aplatis») de bardane, plat qui consiste à faire cuire dans une poêle la racine découpée en allumettes. On fait sauter les morceaux pendant 2 ou 3 minutes dans de l'huile, on ajoute un peu d'eau et on laisse mijoter jusqu'à ce qu'ils soient tendres. On assaisonne d'un peu de sauce tamari et on cuit quelques minutes encore, à couvert. Puis, on retire le couvercle et laisse le tout sur le feu jusqu'à évaporation complète du liquide.

La tradition européenne en a fait une plante médicinale fort appréciée, particulièrement pour ses vertus dépuratives. Décrassantes, quoi! Elle est également sudorifique, diurétique, cholérétique, antidiabétique, antibiotique, topique, antivénéneuse. On l'a utilisée pour soigner la furonculose, l'anthrax, les abcès de gorge et dentaires, les dermatoses, l'acné, l'eczéma, les plaies, la teigne, la rougeole, la goutte, les rhumatismes, le diabète, les calculs urinaires et les morsures de vipères. Son emploi en cas de diabète s'expliquerait par sa richesse en inuline, un sucre complexe que les diabétiques peuvent assimiler.

Selon le docteur Jean Valnet, la racine doit être utilisée fraîche et non séchée car sinon elle perdrait alors la plus grande partie de ses propriétés. Ce qui en limite l'emploi au printemps et à l'automne. Pour la préparer, on fait bouillir 60 grammes de racine fraîche dans un litre d'eau pendant dix minutes.

Par ailleurs, on peut également la préparer en teinture. En France, il existe un extrait de bardane stabilisé mais, à ma connaissance, il n'y a rien de tel ici.

Les feuilles fraîchement cueillies ont été appliquées en cataplasme contre les affections pulmonaires chroniques, les rhumes traînants et les rhumatismes; macérées dans l'huile d'olive, elles hâteraient la cicatrisation des ulcères aux jambes et des plaies en général.

On les a également employées pour prévenir la chute des cheveux. On confectionne une lotion en faisant bouillir une tasse de feuilles dans deux tasses d'eau. On passe, on laisse refroidir et on applique sur le cuir chevelu. Est-ce très efficace? Probablement pas mais, contrairement aux traitements classiques qui ne le sont guère non plus, ça a au moins l'avantage d'être gratuit.

En 1890, les Soeurs de la Providence écrivaient dans leur Matière Médicale que « d'après de récentes expériences, faites par un médecin distingué des E-U, les semences de bardane sont un véritable spécifique contre les maladies de la peau, même les plus invétérées ». Pour préparer le remède, on passait deux ou trois fois dans un moulin à café 450 grammes de semences puis on les ajoutait à quatre litres de whisky tiède. On laissait « digérer » dans un lieu chaud pendant quelques semaines en ayant soin de brasser tous les jours, puis on filtrait. La dose était d'une cuillère à soupe, trois fois par jour avant les repas. Il fallait, disait-on, en prendre pendant plusieurs mois mais le résultat était assuré. Ou, encore, on préparera un amer de bardane et d'aralie, aux propriétés dépuratives avérées (voir notre recette dans Documents associés).

On la trouve où?
La grande bardane (Arctium lappa) est beaucoup plus rare que la petite bardane (Arctium minor), qu'on trouve, elle, partout au Québec, particulièrement dans les terrains vagues, les terres récemment bouleversées par la culture, etc. On peut également la cultiver. Richter's vend des semences de la grande bardane commune, de même que celles d'une variété japonaise qui, en plus d'être meilleure au goût, aurait de puissantes propriétés antitumorales.

Recherche et rédaction : Paulette Vanier - PasseportSanté.net

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MessageSujet: Re: Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes   Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes EmptyLun 20 Mar 2017 - 21:02

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source https://www.pure-sante.info/438-2/
Réussir son premier cataplasme
Par Gabriel Combris/14 avril 2016


Le cataplasme est l’un des trésors les plus précieux de la médecine naturelle.
Il s’agit d’une préparation pâteuse à base de plantes, de fruits, d’algues ou de légumes, qui peut être chaude, froide, cuite ou diluée, qu’on applique sur la peau et qui apaise et soigne les hommes depuis des millénaires.

Il fut une époque où préparer un cataplasme, même sophistiqué, ne faisait peur à personne. Hélas, ce remède a laissé peu à peu sa place aux solutions toutes faites comme les baumes, les pommades ou les médicaments.

Quel dommage !
Car le cataplasme est efficace pour calmer une douleur, assainir une plaie, soulager une entorse, consolider une fracture, désencombrer les bronches, stopper un saignement…

La rédaction du journal Plantes & Bien-Être connaît sur le bout des doigts tous les conseils pratiques pour réussir à faire un cataplasme.

La rédactrice-en-chef du journal m’a autorisé à vous révéler quelques techniques pour réaliser les grands classiques (cataplasme de lin contre la toux, cataplasme de choux pour neutraliser les infections, d’oignons pour apaiser les douleurs etc.), mais également des préparations plus originales pour soulager des pathologies plus lourdes, comme les douleurs articulaires, la névralgie, l’eczéma etc.

Si vous n’avez jamais fait de cataplasme, ces informations vont vous permettre de réussir votre première préparation mais aussi d’entrer dans un monde de soin absolument fascinant…

Aux origines de l’homme
Vous allez renouer avec une idée qui remonte probablement aux origines de l’homme, celle d’apposer sur la peau une plante écrasée ou un peu de terre argileuse, et qui s’est affinée avec les siècles, comme un outil perfectionné par l’expérience des générations.

Dans l’Antiquité, on recourait déjà à des préparations plus élaborées, les emplâtres. De consistance pâteuse, ils mêlaient des poudres de plantes, des résines et des gommes, de la cire ou de la graisse. Leur composition s’est complexifiée au fil des époques. Par exemple, on comptait plus d’une vingtaine d’ingrédients dans une célèbre préparation de Paracelse nommée « emplâtre d’opodeldoch ».

Mais avant de vous lancer dans une telle mixture, voici d’abord une question : pourquoi ça marche ?

Deux raisons évidentes expliquent l’action des cataplasmes :
L’action thermique : la chaleur provoque une vasodilatation locale (dilate les vaisseaux) et une meilleure circulation sanguine. Elle apaise, réconforte, soulage les spasmes et les tensions. Le froid entraine au contraire une vasoconstriction (resserre les vaisseaux) et dissipe bien les congestions ou contusions. Il est utile en cas de blessure ou de traumatisme. Il calme les douleurs aiguës de l’arthrite ou celles dues à l’inflammation d’un nerf. Le tiède est souvent employé pour les douleurs chroniques non inflammatoires.

L’effet des actifs naturels : la peau est perméable et absorbe facilement les actifs naturels. Les vertus antiseptiques, astringentes, apaisantes, reminéralisantes ou anti-inflammatoires des plantes sont mises à profit pour cibler le mal. On recourt parfois à des plantes révulsives (moutarde, piment, gingembre) pour irriter la peau. En réaction, notre organisme provoque un afflux sanguin et lymphatique vers la zone concernée pour apporter plus rapidement des molécules anti-inflammatoires, des anticorps ou d’autres substances du système immunitaire. La zone malade ciblée par le cataplasme s’en trouve plus vite traitée, apaisée et drainée.

Le cataplasme soulage soit directement la peau, en cas de brûlure ou de démangeaison par exemple, soit les tissus profonds en cas de douleur articulaire ou musculaire, d’œdème ou d’encombrement respiratoire.

Mais encore faut-il pour cela bien faire son cataplasme.
D’abord, un petit point sur le matériel dont vous allez avoir besoin :
Des bandes de gaze ou tissus en coton ou en lin. L’essuie-tout peut servir en dépannage.
Du film étirable, idéal pour éviter que le cataplasme ne sèche trop vite.
Une bande de contention élastique (ou bande de crêpe), qui permet de maintenir fermement un emplâtre, même volumineux.
En fonction du type de cataplasme : casserole, bol en pyrex, cuillère en bois, hachoir…

Le chaud, ça brûle !
Petite précaution et contre-indications des cataplasmes chauds : comme leur nom l’indique, ils présentent toujours un risque de brûlure.

On considère généralement que les cataplasmes chauds sont à proscrire en cas de fièvre, d’inflammations, de douleurs de ventre ou de maladie cardiovasculaire. Ils sont aussi à éviter chez les personnes âgées et les enfants de moins de 7 ans, qui se contenteront de cataplasmes tièdes (moins de 38°).

La règle d’or est très facile à retenir : l’application d’un cataplasme chaud doit toujours procurer une sensation agréable.

Je vous propose maintenant de découvrir comment préparer un « blockbuster » du cataplasme, le classique des classiques : le cataplasme de lin contre la toux, puis, lorsque vous aurez pris le tour de main, de vous attaquer à une préparation un peu plus audacieuse à base de plantes.

Cataplasme de lin contre la toux
Indications : toux grasse ou spasmodique, bronchite, rhume ou douleurs apaisées par le chaud comme les torticolis ou les tensions musculaires.

Intérêt : réchauffant, stimulant de la circulation sanguine, fluidifiant, émollient (relâche les tissus). Sous forme de farine, le lin est utile mélangé avec des plantes pour améliorer la texture du cataplasme et conserver plus longtemps la chaleur.

Préparation :
Mélanger 4 à 5 cuillerées à soupe de farine de lin avec un peu d’eau bouillante.
Mélanger pour obtenir une pâte de bonne consistance.
Poser la pâte chaude sur un tissu propre, une bande de gaze, ou deux feuilles d’essuie-tout.
Appliquer bien chaud après avoir contrôlé la température pour ne pas vous brûler. Pour un enfant, soyez doux et prévenant en mettant votre main entre le cataplasme et la peau pour le rassurer. Pour prolonger l’effet de la chaleur, on peut placer une bouillotte par dessus.
Laisser en place tant que la sensation est agréable et renouveler 2 à 3 fois par jour, plusieurs jours si besoin. Le lin ne doit être utilisé qu’une seule fois.

Où trouver de la farine de lin : en pharmacie, sous forme déshuilée. On peut aussi moudre des graines ou employer les graines entières. Celles-ci garderont la chaleur plus longtemps grâce à l’huile qu’elles contiennent mais on perdra la qualité de texture que procure la farine.

Cataplasme de plantes fraîches
Cueillir ses plantes au jardin ou en pleine nature est idéal. Dans ce cas, soyez sûr de ce que vous cueillez. Pour profiter des vertus des plantes fraîches, il faut libérer leurs actifs soit en les pilant au mortier, soit en les mâchant directement sans en avaler le jus.

Ensuite, déposez la plante ainsi préparée sur une gaze et appliquez directement à l’endroit désiré. On maintient le tout avec du film étirable, une bande de contention élastique ou un tissu.

On peut également recourir à un liant comme de la farine de lin, de fenugrec, d’orge, de seigle ou du son de blé ou d’avoine avec en proportion ¼ de plante pour ¾ de farine. Idéal pour couvrir les zones étendues ou pour maintenir un peu de chaleur. L’application d’une bouillotte par dessus le cataplasme est aussi une solution utile pour conserver la chaleur.

Cataplasme de plantes sèches
Elles sont souvent plus faciles d’accès car en vente en pharmacie ou en herboristerie. Coupez la plante en petits morceaux puis imbibez-la avec un peu d’eau bouillante. Remuez pour obtenir une pâte.

Appliquer de la même manière que pour la plante fraîche ou en mélange avec un liant.

Quelques plantes utiles :
Plante-----------------------------------------Partie utilisée-------------------- Indications
Achillée millefeuille

(Achillea millefolium)...............................Feuilles.................................Plaies ou petites coupures, pour diminuer ou stopper les saignements (propriétés hémostatiques) et accélérer la cicatrisation. On l’appelait l’herbe des charpentiers car ils s’en servaient en cas de blessure importante, souvent causée par un coup de hache !

Armoise
(Artemisia vulgaris)..................................Parties aériennes....................Douleurs de règles : appliquer sur le bas-ventre la plante seule avec une bouillote par dessus ou en mélange avec de la farine de lin.

Bardane
(Arctium lappa)........................................Feuilles..................................Peau grasse, eczéma, ulcères, plaies purulentes.

Camomille romaine
(Chamaemelum nobile]..............................Fleurs...................................Eczéma, plaie, herpes, démangeaisons.

Carotte
(Daucus carota)........................................Pulpe.....................................Brûlures légères, coupure peu profonde, inflammation cutanée, eczéma

Consoude
(Symphytum officinale)..............................Feuille ou racine.......................Enflure, fracture, contusions, pour accélérer la cicatrisation des coupures.

Gingembre (Zingiber officinale)....................Racine (fraiche).......................Douleurs articulaires et musculaires, toux grasse, rhumatisme chronique.

Lavande (Lavandula officinalis).....................Fleur.......................................Brûlures, accélère la cicatrisation et assainit les plaies.

Lierre grimpant (Hedera helix)......................Feuille....................................Névralgies, sciatique, cellulite, douleurs musculaires, bronchites

Mauve* (Malvia sylvestris)...........................Fleurs......................................Tout type de démangeaison cutanée.

Plantain (Plantago major).............................Feuille.....................................Cicatrisation des plaies, encombrement respiratoire, piqure d’insecte, conjonctivite.

Souci (Calendula officinalis)..........................Capitule....................................Eczéma, brûlures, égratignures.


Les cataplasmes sont un univers immense et fascinant, et l’on ne peut que regretter que la médecine « officielle » les regarde souvent avec froideur.

Il y a c’est vrai en la matière une longue tradition de mépris. Voyez ce que les rédacteurs de L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert pensaient de l’emplâtre :
« On peut voir, au mot EMPLÂTRE, combien est frivole l’espoir de l’inventeur, qui a prétendu faire de cet emplâtre un remède souverainement résolutif, dessicatif, vulnéraire, cicatrisant, etc. et combien surtout le suc des plantes en est un ingrédient puéril. L’emplâtre opodeldoch n’est donc qu’une composition qui, comme la plupart des autres emplâtres très composés, doit son origine à la charlatanerie et à l’ignorance » [1].

Mais quelle erreur, lorsqu’on observe avec sincérité leurs effets spectaculaires. Les cataplasmes argile/miel/cire d’abeille peuvent soigner des ulcères variqueux avancés et profonds, pratiquement incurables par la médecine traditionnelle, tout comme les cataplasmes de chou, incroyablement efficaces (ils étaient déjà connus des Grecs et des Romains).

Avant de se précipiter sur des crèmes bourrées de toxiques ou des médicaments aux effets secondaires indésirables, il ne coûte rien de vérifier sur Internet s’il n’existe pas un cataplasme adapté à votre problème de santé.

Santé !

Gabriel Combris

source
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert [1]

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Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

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MessageSujet: Re: Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes   Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes EmptyLun 20 Mar 2017 - 21:31



source https://www.pure-sante.info/diabete-27-plantes-plus-efficaces-medicaments/
Diabète : 27 plantes plus efficaces que les médicaments
Par Gabriel Combris/2 août 2016


Il existe une plante dont beaucoup de grands laboratoires pharmaceutiques préféreraient qu’on taise le nom : la berbérine.

Couramment utilisée en médecine chinoise et ayurvédique, cet alcaloïde végétal est reconnu pour ses propriétés immunostimulantes, antifongiques, antibactériennes, et ses facultés à réguler les troubles intestinaux.

Mais depuis quelque temps, les recherches scientifiques ont rajouté une nouvelle corde à son arc traditionnel : le traitement du diabète de type 2 (90 % des diabètes !) Avec un succès qui dépasse celui du principal médicament antidiabétique (la metformine).

Vous comprenez pourquoi certains fabricants de médicaments ont tout intérêt à ce que cette nouvelle reste très discrète.

Comment dire… C’est raté !

Et c’est une excellente nouvelle quand on connaît l’ensemble des complications que peut engendrer un diabète trop longtemps déséquilibré.

La clé ne marche plus
Le diabète provient toujours d’un défaut de fonctionnement d’une hormone : l’insuline.

Cette protéine sécrétée par notre pancréas a un peu le rôle d’une clé qui ouvre la porte de nos cellules afin d’y permettre l’entrée des sucres ingérés, véritables carburants, avec l’oxygène, pour notre métabolisme.

Physiologiquement, le taux du sucre sanguin (glycémie), qui en principe s’élève doucement après un repas contenant des glucides, revient quelques heures après à son taux normal grâce à l’insuline.

En cas de défaut de production de l’insuline par le pancréas (diabète de type 1) ou quand toute cellule devient résistante à son signal (diabète de type 2), le taux de sucre ne redescend pas suffisamment dans le sang, restant alors durablement trop élevé.

Touillez, vous allez comprendre
Voilà pour la théorie. Maintenant, faisons une petite expérience.

Prenez un verre d’eau et mettez-y une bonne cuillerée de sucre. Touillez ce mélange avec votre doigt pendant quelques secondes. Résultat : ça colle !

Imaginez l’état du réseau artériel soumis à un mélange saturé de sucre pendant des années et vous comprendrez l’ensemble des complications que peut engendrer un diabète trop longtemps déséquilibré :
-Les personnes atteintes de diabète de type 2 ont en moyenne des accidents cardiovasculaires (infarctus, AVC) 15 ans avant les autres

-Leur risque de mourir d’un problème cardiaque est 2 à 4 fois plus élevé que chez les autres

-Le diabète est la principale cause de cécité (être aveugle) chez les personnes de 20 à 74 ans

-Le diabète est la principale cause d’insuffisance rénale

-60 à 70 % des diabétiques ont des problèmes nerveux comme : perte de sensibilité dans les mains et les pieds, mauvaise digestion, syndrome du canal carpien, impuissance.

-Amputation : chaque année, 8000 amputations de membres sont pratiquées en France en conséquence du diabète

-Hygiène buccale : presque un tiers des personnes diabétiques ont de graves problèmes de gencives.

Aujourd’hui, le diabète est généralement traité soit par une insuline de substitution (injections, pompes), soit avec des médicaments hypoglycémiants (ceux qui font baisser le taux de sucre dans le sang).

Ces médicaments ont parfois des effets secondaires très lourds.

Arrêtez le test, tout le monde meurt !
Une grande étude [1] sur les effets des médicaments contre le diabète a dû être interrompue brutalement parce qu’on s’est aperçu que les patients diabétiques qui prenaient le plus de médicaments avaient le plus fort risque d’infarctus, d’accident cardiovasculaire et de mort par maladie cardiaque !

Mais ce qu’on évite soigneusement de dire, c’est que le diabète n’est pas une fatalité vouée aux seuls traitements par les médicaments.

Des changements du mode de vie ainsi que l’emploi de plantes médicinales bien sélectionnées permettent d’améliorer considérablement le contrôle glycémique et de prévenir les complications du diabète.

Dans des études récentes, des plantes ont montré pour le diabète de type 1 que le défaut de sécrétion d’insuline par le pancréas (phénomène supposé irréversible) peut faire l’objet d’une réactivation !

C’est le cas de la berbérine [2], du ginseng américain, du melon amer pour ne parler que d’eux.

D’autres épices, qui sont certainement déjà sur les étagères de votre cuisine, préviennent également le diabète.

La cannelle améliore la glycémie
Dans les études, la cannelle améliore la glycémie à jeun et après les repas, augmente la sensibilité à l’insuline, et protège les reins des lésions vasculaires diabétiques.

Attention, pour des raisons de composition optimale, il faut préférer la vraie cannelle de Ceylan (jaune) et éviter l’emploi de la cannelle de Chine, d’Indonésie ou du Vietnam (rouge).

La cannelle de Ceylan se prend à raison de ½ cuillerée à café de poudre répartie en 2 à 3 prises quotidiennes.

L’écorce, ou sa poudre, peut être utilisée pour relever vos plats sucrés et salés ou pour aromatiser vos boissons chaudes avec ses notes caractéristiques : tonique, chaude et vanillée.

Point particulier : l’huile essentielle de cannelle, très concentrée en principes aromatiques, ne présente ni la même composition ni les mêmes effets que la poudre d’écorce et ne sera donc pas indiquée pour la prise en charge du diabète.

Le curcuma pour stimuler l’insuline
Cette épice est employée en Inde depuis longtemps pour lutter contre le diabète et de récentes études accréditent son emploi dans le diabète de type 1 pour stimuler la sécrétion d’insuline dans le pancréas, et même pour prévenir très efficacement le diabète de type 2 chez des individus prédisposés (état de surpoids et d’obésité par exemple).

Le curcuma se prend en poudre de rhizome séché : soit ½  à 1 cuillerée à café par jour (environ 60 mg à 200 mg de curcuminoïdes).

En cas de résistance, les doses peuvent être majorées par l’emploi d’extrait normalisé de curcuminoïdes : soit 200 mg à 400 mg de curcuminoïdes, 3 fois par jour (extraits normalisés à 95 %).

Le poivre noir augmente considérablement l’absorption intestinale de curcuminoïdes. N’hésitez pas à l’associer au curcuma.

Le gingembre salué par la meilleure revue sur le diabète
Considéré comme une véritable panacée en médecine indo-asiatique, le gingembre est une plante condimentaire et médicinale utilisée depuis plus de 3000 ans.

Le gingembre permet une amélioration significative, qu’il s’agisse de la glycémie à jeun ou après les repas, du taux de fructosamine, de la résistance à l’insuline,

Des études publiées récemment dans la revue de référence « Diabetes care », estiment que le curcuma et le gingembre viennent de prouver leur efficacité à 100 % dans la prévention chez les prédiabétiques et pour les complications du diabète.

Les doses de gingembre préconisées en prise quotidienne sont de 1,6 à 3 g de poudre de rhizome.

Le ginseng : la plante qui ressemble à un homme
C’est une plante qui ressemble un peu à un homme avec des jambes et de longs cheveux.

C’est le plus grand mythe de l’histoire de la médecine. Et c’est aujourd’hui la plante médicinale la plus utilisée dans le monde. Il faut sept ans au ginseng pour pousser et révéler l’étendue de son pouvoir de soin, en particulier contre le stress.

Des études récentes montrent que le ginseng américain augmente la production d’insuline et réduit la destruction des cellules bêta du pancréas, ce qui est remarquable en cas de diabète de type 1.

En cas de diabète de type 2, le ginseng a révélé dans plusieurs études cliniques sa capacité à améliorer la glycémie postprandiale, c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang après avoir mangé.

La dose de 3 g semble être la dose maximale à utiliser car au-delà les résultats ne sont pas meilleurs [3]. À prendre le matin en raison de l’effet stimulant.

Fruits et les légumes « antidiabète »
La prévention du diabète commence bien sûr à table, en invitant les végétaux qui aident à diminuer le taux de glucose dans le sang.

Alors, usez et abusez des carottes, des haricots, des asperges, des aubergines, du brocoli, du céleri en branches, des champignons, de la chicorée, des choux en général, du concombre, des courgettes, du cresson, des endives, des épinards, des navets, du radis et même des topinambours.

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MessageSujet: Re: Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes   Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes EmptyLun 20 Mar 2017 - 23:07

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source https://www.pure-sante.info/plantes-psychedeliques-curieuse-histoire/
Plantes psychédéliques, curieuse histoire
Par Gabriel Combris/15 juillet 2016


La presse américaine a relaté l’étonnante expérience d’Asa Barrett, un soldat américain ayant servi en Afghanistan [1].

Revenu de la guerre avec de profonds traumatismes, des insomnies et des tendances suicidaires, il a commencé par suivre un traitement classique à base d’antidépresseurs.

Sans aucune amélioration.

Il a alors décidé de se rendre au Pérou, car il a entendu dire qu’on y peut consommer de l’ayahuasca, un breuvage traditionnel à base de lianes aussi appelées la « vigne de l’âme ». Interdite aux USA car considérée comme drogue, cette boisson aux effets psychotropes est légale au Pérou, dans le cadre des rituels chamaniques.

Un peu comme Tintin dans le Lotus bleu, voilà donc l’ancien soldat allongé parmi vingt personnes dans la hutte d’un petit village péruvien, à boire une préparation d’ayahuasca sous les incantations d’un chamane (on appelle ces chants des icaros).

Au début, il faut le reconnaître, ça a l’air plutôt désagréable : une sensation de glissement, des couleurs vibrantes qui jaillissent devant ses yeux, une vision déformée de la réalité qui conduisent Barret à vomir ses tripes dans un seau placé à côté de lui… Réaction commune à l’ayahuasca, qui n’empêche pas le chamane de poursuivre ses incantations.

La suite est plus intéressante : Barret affirme être… propulsé dans le passé qui le hante.

Il revient, dans une sorte de réalité augmentée, à l’endroit même où il a failli perdre la vie : il y a des traces de balles dans un mur, une femme morte qui gît au sol et, soudain, un engin explosif dont la détonation inonde toute l’atmosphère de sa violence…

Mais contrairement à ce qui se produisait dans ses cauchemars, le soldat Barett ne se sent plus « prisonnier » de cette scène de guerre qu’il a réellement vécue. Peu à peu, il s’en libère. Et il voit apparaître comme un éclat de lumière.

« Pour la première fois depuis longtemps, je me sentais à l’aise » témoigne-t-il.

Et ce n’est pas qu’un sentiment.

Pour le comprendre, il faut revenir au début des années 1960, aux Etats-Unis, à un moment où se développe un vif intérêt scientifique pour des substances « psychédéliques » naturelles comme la mescaline ou la DMT, que l’on trouve dans l’ayahuasca.

L’engouement fut lancé par le mycologue Robert Gordon Wasson, revenu d’un voyage au Sud Mexique avec des échantillons de champignons utilisés par un chamane lors de cérémonies de guérison. On en identifiera ensuite les deux molécules principales, la psilocyne et la psilocybine, actives sur le système nerveux central.

Des gens sautent par la fenêtre !
Dans la foulée, un millier d’études réalisées en laboratoire sur 40 000 patients montreront des résultats très prometteurs sur l’anxiété, la dépression ou encore le traitement des névroses.

Mais le problème est qu’il y eut aussi de sévères débordements dans l’utilisation de ces substances.

Un professeur à Harvard, par exemple, s’amusait à distribuer de la psilocybine à ses étudiants…

Les journaux de l’époque ont raconté que les élèves se sont mis à sauter par la fenêtre parce qu’ils croyaient avoir des ailes.

L’histoire était fausse, mais qu’importe : l’utilisation répétée de plantes psychédéliques par la jeunesse hippie pour se « farcir la tête » et vivre des « délires hallucinogènes » allait leur faire perdre tout crédit et motiver leur interdiction à peu près partout dans le monde.

Sentir de nouvelles émotions avec l’ayahuasca
Mais les progrès de l’imagerie médicale donnent aujourd’hui de nouvelles indications sur le rôle de la psilocybine contenue dans les lianes de Banisteriopsis caapi, que les chamanes utilisent pour préparer l’ayahuasca.

On sait que la psilocybine n’agit pas de façon anarchique sur le cerveau ; au contraire, elle diminue l’activité de zones cérébrales bien précises, celles qui sont responsables de l’ornière dans laquelle se trouvent les dépressifs, obnubilés par des souvenirs et des pensées négatives répétitifs.

On sait aussi qu’elle active les connexions entre les neurones et qu’elle augmente la croissance des cellules nerveuses, ce qui permet au patient de créer de nouvelles pensées et émotions [2]. Et donc de sortir des pensées négatives dans lesquelles on peut rester enfermer.

On s’est également rendu compte que la psilocybine agit sur les mêmes récepteurs à la sérotonine (un neurotransmetteur qui régule l’humeur) que le Prozac ou les antidépresseurs, sauf qu’il suffit seulement d’une à quelques prises pour avoir un effet durable, tandis que les antidépresseurs doivent être pris tous les jours durant des mois !

Le Wall Street Journal énumère de nombreux autres témoignages de personnes pour qui l’ayahuasca a permis une véritable libération.

Jeffrey Hill, chef de chantier à Chicago, affirme que l’ayahuasca a atténué sa dépression. Pour Juliette Wilkerson, elle l’a aidée à guérir ses migraines débilitantes. Quant à Jaylene Johnston, c’est cette préparation qui lui a permis de surmonter le traumatisme de la mort de son mari.

Alors, crédibles ou pas, ces histoires ?
Pour répondre à cette question, il faut commencer par reconnaître que ces substances ne sont absolument pas sans risques.

L’ayahusca peut être fatale lorsqu’elle est mélangée avec d’autres médicaments comme les antidépresseurs et devrait être évitée par les personnes bipolaires ou schizophrènes. En 2012, un jeune homme est mort après avoir pris de l’ayahuasca au Pérou. Et l’année dernière un touriste canadien a tué l’un des autres participants à un rituel de nuit…

Car il faut dire aussi qu’un véritable business s’est développé, avec des tours opérateurs qui organisent des séjours pour venir boire l’élixir à Iquitos, une ville de 500 000 habitants dans le nord du Pérou, moyennant 2500 $ la semaine.

80 000 touristes viendraient ici chaque année, dans l’un des 22 « lodges » certifiés (et 5 fois plus de « clandestins ») qui proposent des rituels chamaniques…

D’autres plantes intéressantes
On voit que le problème avec l’ayahuasca est que le folklore du style « Vas-y man, tu vas planer » n’est jamais très loin.

Mais la science poursuit malgré tout ses recherches pour obtenir plus de données et mieux comprendre le potentiel thérapeutique de la plante ainsi que ses dangers.

Lors des études menées dans les années 1960, 66 % des patients atteints de névroses sévères ont connu des améliorations nettes de l’anxiété et de la dépression. On peut reprocher à ces études anciennes de ne pas avoir été réalisées en suivant le cadre scientifique actuel, c’est-à-dire en double aveugle contre placebo. Il suffirait de les reproduire…

Depuis quelques années, d’autres axes de recherche se sont développés. Ils ont évalué l’impact de la psilocybine sur les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) et l’on a constaté chez les personnes testées un net recul de leurs troubles. Là aussi, ces études doivent être confirmées.

Une association multidisciplinaire pour les études psychédéliques basée en Californie [3] a notamment financé des chercheurs de l’Université de Stanford et l’Université de Pennsylvanie, et prévoit de soutenir une étude de l’ayahuasca au Pérou en 2016, pour les personnes souffrant d’un trouble de stress post-traumatique.

D’autres plantes psychotropes intéressent aussi les chercheurs pour leur potentiel thérapeutique :

l’iboga, une plante africaine utilisée traditionnellement pour voyager dans le monde des esprits
le peyotl, un petit cactus sans épines qui contient de la mescaline, une molécule psychoactive
ou encore la sauge divinatoire, plante utilisée par les indiens aztèques à des fins médicales et religieuses.
Trois nouvelles plantes prometteuses pour la santé des hommes, ou trois nouvelles destinations dans les guides des tour-opérateurs spécialisés dans le « trip hallu » ?

La curieuse histoire se poursuit.

Santé !

Gabriel Combris

Phytothérapie ou comment se soigner avec les plantes 1703201144456491714934875

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Témoignages
https://www.pure-sante.info/plantes-psychedeliques-curieuse-histoire/

Diana Dirickx dit : 24 octobre 2016 à 16 h 24 min
Bonjour,
Comme je suis contente de voir un article sur les plantes psychédiliques sacrées!
Vous parlez de MAPS, association multidisciplinaire en Californie. Je veux juste ajouter qu’il existe une association multidisciplinaire basée à Barcelone, connue mondialement, qui donne aussi des renseignements aux gens intéressés. Il s’agit d’ICEERS (International Centre for Ethnobotanical Education, Research and Service) et leur site est http://www.iceers.org.

Ils viennent de clôturer leur 2ième « World Ayahuasca Conference » cette fois-ci à Rio Branco au Brazil.
J’aimerais encore mentionner qu’il y a le Centre Takiwasi au Pérou, principalement pour aider les toxicomanes, dont le directeur est un médecin français. http://www.takiwasi.com

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eric dit : 3 octobre 2016 à 19 h 02 min
Bonjour je confirme a 100% ce que dit Elvire pour avoir moi meme fait l experience et vu les changements rapides apres quelque seance sur d autre participants.Ceci dit il existe en suisse en tout cas un « homme blanc »(ne me demandez pas le contact svp..) qui sait tres bien ce qu il fait et acompagne vraiment ses « patients » .A deconseiller en effet fortement de ne pas se lancer dans ce genre d aventure sans etre 100% sur du chaman,vu la puissance de l entité ça peut vite partir en sucette avec un charlatan,sans compter que l intention du chaman met en preparant le breuvage est tres importante.
A la votre.
Eric

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WERY Michel dit : 3 octobre 2016 à 12 h 28 min
La L-Tyrosine devrait remplacer 97% des antidépresseurs chimiques d’après le docteur Jean-Paul Curtay,dans un dossier de Santé et Nutrition..
J’ai essayé après 15 ans d’antidépresseurs, et les résultats sont spectaculaires avec action au bout de 24 h00,
Cordialement.

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jérom dit : 26 septembre 2016 à 12 h 09 min
bonjour gabriel ,vous oubliez de parler des psylos de normandie remplie de psylocibine beaucoup plus accéssible pour les français que tous ce que vous venez de citer , et quand est ce que vous parlerez de cannabis dont le liste des vertus ne fini pas de s’allonger .. a oui, pardon, en france c’est un sujet tabou, mais lorsque l’on sais que c’est que ca soigne l’épilepsie ,parkinson ,qu’il soulage les gens atteints de scérose en plaque ,ailzeimer .. que le thc réduit le taux de sucre sanguin, stimule l’appétit et aide au sommeil induit l’apoptose des vieilles cellules ,que le cbd est anti bactérien, anti inflammatoire ,anxiolytique, tranquillisant, traite le psoriasis, vasodilatateur et que thc + cbd réduit la douleur ,prévient le développement des cellules cancéreuses,aide la croissance osseuse, réduit nausées vomissements, réduit la fréquence des convulsions et crises neurologiques et supprime les spasmes musculaire …donc a quand l’article : comment bien consommer du cannas !! , a votre santé !

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Elvire dit : 24 septembre 2016 à 9 h 40 min
Bonjour Gabriel

Heureuse de voir une lettre qui explique bien les effets des plantes sacrées (car oui, elles le sont).
Je peux témoigner des effets positifs de ces plantes si elles ne sont pas consommées de façon idiotes et surtout si on ne les considère pas comme des DROGUES, ce qui est l’erreur fréquemment commises. Ce chemin est un chemin difficile, ces plantes sont à respecter, c’est très très important.
Il est aussi important de ne pas faire n’importe quoi avec elles et de choisir soigneusement le chaman avec lequel vous allez travailler, car il s’agit bien d’un travail, terme qui fait pourtant sourire les blancs à chaque fois que je l’utilise. J’ai fait une expérience avec l’ayahuasca avec un homme blanc se disant chaman, franchement, je le déconseille. Il y a toute une mode sur cette plante actuellement, des gens qui ont fait une ou plusieurs session se pensent capables d’en faire faire aux autres, c’est une grave erreur, ne suivez surtout pas ce genre de personne, ILS NE SONT PAS APTES À VOUS SOIGNER. Les chamans reçoivent des formations depuis leur enfance, ne croyez pas que n’importe qui disant bien connaître les plantes sera un chaman, je préconise une grande prudence par rapport à cette mode.

Par ailleurs, j’ai moi-même été traitée dans mon enfance par un « grand » professeur (Debré-Ritzen pour ne pas le citer !) dans mon enfance par du Gardenal et du Dépakine de l’âge de 4 à 15 ans (parce que j’ai tout envoyé balader et pas parce qu’on a interrompu le traitement) alors que je n’ai JAMAIS été épileptique. résultat des courses : j’ai été alcoolique, héroïnomane, fumeuse comme un pompier de clopes et pétards… Ayant un caractère assez fort, j’ai pu me sortir de l’alcool, de l’héroïne sans passer par ces merdes de substitutions qui vous accrochent encore plus même si elles permettent de retrouver une vie à peu près normale ce qui est déjà)à énorme. Seulement voilà, arrivée à 45 ans, je n’arrivais toujours pas à arrêter le cannabis qui m’aidait à me calmer, pas à me « défoncer » spécialement.
La session d’ayahuasca étant mal encadrée, cela ne pas pas spécialement aidée.
Par contre, j’ai eu la chance de pouvoir travailler dernièrement avec un maraakame Huichol (on ne dit pas chaman chez eux) très fort avec le peyotl qui est leur cactus sacré. J’ai fait deux cérémonies qui étaient un peu dures à vivre mais ses chants allaient tellement profond que j’ai pu remonter dans mon enfance, au moment où on m’a intoxiquée (j’ai pu pardonner à ma mère ce qui était très fort). Depuis, je ne fume plus du tout (même pas de tabac), je n’ai pas remplacé par autre chose genre alcool, bref, je ne me reconnais plus, ça fait bizarre, c’est comme si j’étais une nouvelle personne.
Je tiens à préciser que l’intention que vous y mettez à la base est EXTRÊMEMENT importante : si vous y allez juste pour un « trip », il y a de fortes chances pour que vous ne viviez seulement cela et pas de guérison. Il est très important d’avoir des intentions claires avant d’y aller, c’est une grosse partie du travail.
Voilà, j’espère que mon expérience vous servira.
Merci pour vos lettres.
Amicalement

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