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 Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 7 EmptyMer 20 Oct 2021 - 5:24

source https://www.liberation.fr/international/europe/bouteilles-vittel-retirees-des-magasins-lidl-allemands-un-divorce-au-motif-encore-flou-20211019_MMXP5AQMHRBKNLLK4PMOCCB5M4/
Eau dans le gaz
Bouteilles Vittel retirées des magasins Lidl allemands : un divorce au motif encore flou
Une perte de plusieurs dizaines de millions d’euros par an est à prévoir pour Nestlé Waters sur ce marché.
La multinationale suisse prétend que le retrait prévu fin octobre serait décorrélé des polémiques entourant sa gestion de la nappe phréatique dans les Vosges.

A la fin du mois d'octobre, les bouteilles d’eau minérale rouges Vittel ne seront plus à disposition dans les rayons des Lidl allemands. «Après discussions conjointes, le contrat [entre Lidl et Nestlé] n’a pas été renouvelé», a précisé l'entreprise suisse. (Rolf Haid/picture alliance)
par LIBERATION
publié le 19 octobre 2021

L’échéance est fixée à fin octobre.
A partir de cette date, il ne sera plus possible de trouver les bouteilles d’eau minérale rouges Vittel dans les rayons des Lidl allemands.
Ce retrait serait, selon les dires de la multinationale suisse, décorrélé des nombreuses polémiques entourant sa gestion de la nappe phréatique vosgienne. «Après discussions conjointes, le contrat [entre Lidl et Nestlé] n’a pas été renouvelé», se contente d’expliquer l’entreprise.

Interrogé par Mediapart, le géant de la distribution n’a ni confirmé ni infirmé ce point.
Alors que Nestlé est au cœur d’une véritable bataille de l’eau, l’affichage d’un divorce à l’amiable ne convainc pas.
Le collectif citoyen Eau 88, engagé contre les pratiques du minéralier dans les Vosges, y lit une réaction claire «aux arguments de l’épuisement de la nappe et de la pollution plastique».
Une manière, selon eux, de «démasquer les mensonges de Nestlé qui déclare protéger l’eau, la puiser sans l’épuiser et préserver la biodiversité des écosystèmes» en le frappant au portefeuille.

La décision, révélée par le média allemand Manager Magazin et reprise en France par Mediapart, concerne plus de 3 200 points de vente.
Une perte de plusieurs dizaines de millions d’euros par an est à prévoir pour Nestlé Waters sur ce marché.
Sur les 800 salariés employés dans les Vosges par la multinationale, autour de 150 dépendraient de ce seul marché, selon le média d’enquête.
Conséquence presque immédiate, Nestlé annonce envisager «75 départs volontaires».
Des discussions avec les partenaires sociaux seraient d’ores et déjà entamées.

Nappe phréatique et décharges illégales
L’eau Vittel émane de deux sources distinctes, l’une destinée au marché étranger, en majorité à l’Allemagne, l’autre pour la France, le Luxembourg, la Suisse et la Belgique.
Depuis plusieurs années, ces forages de Nestlé dans les Vosges à destination de l’outre-Rhin sont sous le feu des critiques : ils contribuent à assécher la nappe des grès du Trias inférieur servant aussi à alimenter les locaux en eau potable.
Un projet controversé de pipeline pour acheminer de l’eau potable depuis d’autres communes vers Vittel avait même un temps été envisagé avant d’être retiré en 2019.
En juillet, Nestlé a fini par diviser ses droits de prélèvements par deux dans cette nappe.

L’image de Nestlé a également été largement écornée par une enquête de Libération, publiée en mai, révélant que sous son vernis écologique la multinationale suisse dissimulait des décharges sauvages de plastique dans les Vosges, au risque de polluer la nappe phréatique qui remplit ses bouteilles d’eau Vittel, Contrex et Hépar.
La direction du géant de l’eau avait fini par reconnaître au lendemain de la publication qu’elle est responsable de neuf décharges illégales tout en annonçant une ébauche de plan d’action pour retirer ses déchets.
Le grand ménage aurait enfin commencé à la mi-octobre.

Depuis cette dernière polémique, l’entreprise tente tant bien que mal de «verdir» son image, en annonçant notamment l’investissement en juin de 110 millions d’euros pour «aider à régénérer les écosystèmes dans les territoires situés autour de chacun des 48 sites de Nestlé Waters», ou encore en lançant un nouveau format de bouteille conçu avec «40% de plastique en moins par rapport à une bouteille 50 cl classique», déroule Mediapart.

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 7 EmptySam 4 Déc 2021 - 15:41

source https://jardinierparesseux.com/2021/08/29/le-cote-toxique-des-plantes-comestibles/
Le côté toxique des plantes comestibles
Par Larry Hodgson

PAR JARDINIER PARESSEUX
29 AOÛT 2021
32 COMMENTAIRES

Il peut paraître bizarre de penser qu’une plante peut être à la fois comestible et toxique et pourtant, c’est en fait souvent le cas.

Beaucoup de plantes, notamment, produisent des fruits comestibles pour attirer les oiseaux et les mammifères qui aident à leur distribution, mais la même plante tient à ce que ces mêmes animaux, ainsi que d’autres créatures, ne mangent pas leur ramure et leur feuillage et ainsi les infusent avec des produits dissuasifs ou toxiques.
Aussi, souvent la chair du fruit est comestible, mais la graine est toxique, ce qui assure que le «transporteur» ne la bouffera pas.

Aussi, d’autres plantes «comestibles» ne deviennent mangeables que si on les prépare correctement.

Des exemples
Voici quelques plantes comestibles couramment cultivées qui sont aussi toxiques.
Notez bien que, sauf mention contraire, la toxicité des plantes mentionnées est relativement faible, pouvant causer des inconforts intestinaux et des nausées, mais nécessitant rarement des traitements médicaux.

Enfin, avant que vous ne me posiez la question, oui, la plupart de ces plantes sont toxiques pour les animaux domestiques aussi.

Amande (Prunus dulcis)
La coque de l’amande — et d’ailleurs tout l’arbre, des feuilles aux racines — est toxique.
Il suffit d’enlever la coque après la récolte et voilà, le problème est réglé.
Du moins, il est réglé s’il s’agit d’une amande douce, produite par l’amandier domestiqué (P. dulcis dulcis), car cette amande n’est pas toxique.

C’est que l’amandier sauvage (P. dulcis amara) donne une amande amère et qu’elle est toxique pour l’humain, même mortelle si on en mange trop, car elle contient de l’amygdaline qui se convertit en cyanure lors de la consommation.
L’amande amère peut toutefois être consommée après cuisson et est très populaire dans le Maghreb et dans plusieurs pays asiatiques.

On trouve l’amande amer en vente en Europe, notamment dans les marchés d’agriculteurs en Espagne et au Portugal, mais sa vente est défendue en Amérique du Nord.

Asperge (Asparagus officinalis)
Le turion de l’asperge est comestible, mais les baies rouges portées par les plants femelles sont légèrement toxiques.

Haricot rouge (Phaseolus vulgaris)
Les graines mûres de la plupart des haricots sont un peu toxiques si elles ne sont pas bien cuites, mais les graines de haricot rouge contiennent de loin les plus forts taux de phytohémagglutinine, l’élément toxique en question.
Il faut les faire tremper pendant plusieurs heures pour les ramollir, puis les faire bouillir pendant un minimum de 10 minutes pour que la toxine baisse à un niveau acceptable et sécuritaire.

Il arrive parfois des accidents quand un humain consomme des graines de haricot trempées en pensant qu’elles ont été cuites.
Aussi peu que 5 graines crues peuvent envoyer la personne à l’hôpital.

Manioc (Manihot esculenta)
Très populaire dans les pays tropicaux du monde entier, le tubercule du manioc est un aliment de base, consommé de la même manière que la pomme de terre. Toutefois, le tubercule est en fait très toxique au début, même mortel, car il contient différents éléments qui sont transformés en cyanure par le corps humain.
Il faut le peler (les éléments toxiques sont surtout concentrés dans la peau) et le faire cuire, généralement en plusieurs eaux, avant de le consommer, ou encore le faire tremper et correctement sécher ou le fermenter, bien que certaines variétés domestiquées contiennent moins de toxines et qu’une simple cuisson peut alors suffire.

Le tapioca que nous mangeons en dessert est dérivé du manioc.

Le manioc est parfois cultivé comme plante de patio estivale dans nos régions, notamment la forme panachée (Manchot esculenta ‘Variegata’).
Si oui, sachez qu’il est toxique en toutes ses parties.

Noix de cajou (Anacardium occidentale)
Le fruit de l’anacardier (pomme de cajou) est comestible, mais la noix, qui pousse exposée, est toxique si on ne la prépare pas correctement.
La majorité des lecteurs de ce blogue vivent dans un climat tempéré et donc ne trouveront pas d’anacardiers dans leur patelin, car c’est un arbre tropical.
Par contre, si vous en voyez en voyage, sachez que la noix — qui, curieusement, pousse à l’extérieur du fruit — est toxique.
Il faut l’extraire de sa coque toxique et la faire rôtir pour détruire les toxines.

Curieusement, le fruit, appelé pomme de cajou, est comestible sans cuisson et consommé couramment dans plusieurs pays tropicaux.

Pomme (Malus domestica)
Les pépins de pomme contiennent du cyanure, ou plutôt de l’amygdaline, que le corps transforme en cyanure.
Avaler accidentellement quelques pépins de pomme n’est pas un problème, car ils passeront à travers votre système digestif intacts, mais croquer des pépins (ce qui libère l’amygdaline) avant de les avaler peut vous envoyer à l’hôpital, du moins, si vous en consommez beaucoup de cette façon. Les feuilles et les tiges du pommier sont toxiques aussi.

Il ne faut pas laisser les chiens manger trop de pommes, car parfois ils broient les pépins. Et enlevez le cœur de la pomme avant de l’offrir aux petits animaux : cobayes, lapins, oiseaux, etc.

Pomme de terre (Solanum tuberosum)
Seulement le tubercule de la pomme de terre est comestible: les racines, feuilles, tiges, fleurs et surtout le fruit sont toxiques. Même toute partie verte du tubercule (et l’on sait que les parties d’une pomme de terre exposées au soleil verdissent) est toxique. On peut toutefois manger une pomme de terre qui a été exposée au soleil si on supprime les parties vertes.

Prune, cerise, pêche, amande (Prunus spp.)
La chair des divers Prunus est comestible, mais les feuilles, les tiges et les noyaux sont toxiques, contenant un précurseur du cyanure.

Rhubarbe (Rheum spp.)
Seulement le pétiole de la feuille est comestible, le limbe (la partie large et verte) est trop riche en acide oxalique et est légèrement toxique pour les humains.

Sureau noir (Sambucus nigra et S. canadensis)
Les baies du sureau noir doivent être mûres (et de préférence cuites) avant d’être consommées.
Peut-être que votre grand-maman faisait un délicieux vin de sureau, mais toutes les parties de la plante sauf les fleurs et les baies mûres sont toxiques.
On peut manger la chair des baies mûres crues, mais idéalement sans avaler les graines.
C’est pourquoi il est recommandé de faire cuire les baies avant de les consommer, ce qui détruira les toxines contenues dans les graines.

Tomate (Solanum lycopersicum)
Tout chez la tomate est toxique, des racines jusqu’aux feuilles, sauf le fruit mûr… mais seulement légèrement toxique.
Le taux des éléments toxiques, notamment la tomatine, la solanine et d’autres alcaloïdes, est assez faible.
Ainsi, on peut manger les tomates vertes et même des feuilles sans crainte… tant qu’on n’en consomme pas en quantité très importante.

Et les autres
Il y a de nombreux autres exemples de plantes ayant des parties toxiques et des parties comestibles, sans parler des champignons (qui ne sont pas des plantes).
Assurez-vous toujours de consommer la bonne partie de toute plante comestible et de ne pas présumer que si la plante cuite est comestible, elle l’est crue aussi!

Billet adapté d’un article paru dans ce blogue le 29 août 2016.

À PROPOS JARDINIER PARESSEUX
Journaliste et blogueur horticole, auteur de plus de 60 livres de jardinage, conférencier très en demande et jardinier passionné, le jardinier paresseux, Larry Hodgson, vit et jardine à Québec.
Le blogue le jardinier paresseux offre plus de 2 000 billets aux amateurs de jardinage, toujours dans le but de démystifier le jardinage et le rendre plus facile aux participants.
Si vous avez une question sur le jardinage, entrez-la dans Recherche: la réponse s’y trouve probablement déjà.
https://jardinierparesseux.com/

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 7 EmptyLun 10 Jan 2022 - 16:01

source https://www.reponsesbio.com/la-fin-de-la-tyrannie-vaccinale-approche/
La fin de la tyrannie vaccinale approche
Par Jean-Baptiste Loin -23 décembre 2021

Voilà maintenant plus d’un an, après avoir subi le dictat de masques corrompus par des nanoparticules de graphène (1), de confinements à répétition, de sabordages d’informations interdisant une médication éclairée à la plupart, que l’espèce humaine entière a été victime d’une dictature vaccinale insidieusement autorisée et défendue par les gouvernements......

....lire la suite sur le lien.

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 7 EmptyLun 10 Jan 2022 - 16:02

source https://www.reponsesbio.com/en-2022-jopte-pour-le-vivant/
En 2022 j’opte pour le Vivant
Par Jean-Baptiste Loin
-4 janvier 2022

Opter pour le vivant, c’est avant tout prendre soin d’ignorer royalement ce qui s’y oppose.

Ne laisser le moindre courant d’antipathie ou de peur entraver un instant notre empathie naturelle pour la vie, ainsi que notre joie de la partager avec tous.

Rendre hommage au vivant, c’est se respecter soi-même en respectant tout ce qui renferme la vie.

C’est assurer à toutes les espèces qui viendront après nous, y compris nos descendants, de toujours pouvoir compter sur ce bien.


Le boycott, si l’on considère une approche positive de la protection du vivant, n’est qu’un aspect tout à fait secondaire.

Il n’est pas totalement dénué d’importance, mais ce n’est que lorsqu’il s’articule dans la continuité d’une ambition plus noble, qu’il prend tout son sens.

Lorsque nous optons pour une source d’énergie propre, nous investissons nécessairement dans un domaine réduisant les moyens financiers d’une industrie polluante, à laquelle notre cotisation échappe.

Cependant, nous ne souhaitons pas détruire des centrales nucléaires ayant permis l’apogée d’une hyper-industrialisation, même si elle est aujourd’hui archaïque.

Nous souhaitons laisser le temps aux milliardaires contrôlant ces secteurs de réinvestir leurs fortunes dans un sens commun, indispensable à tous.

Tandis qu’en visant uniquement le prisme du boycott, certes, nous mettons plus rapidement à mort une industrie polluante, toutefois nous risquons en même temps de devenir les auteurs de conséquences dramatiques.

Dans notre exemple, la privation immédiate et totale de ressources pour l’industrie nucléaire mènerait soit à un désastre écologique, soit à une dictature militaire.

Conséquences étant bien évidemment toutes deux diamétralement opposées aux bonnes intentions ayant motivé votre boycott.

A contrario, en laissant faire et consommant « comme tout le monde », les puissances économiques se sentiraient bien trop libres de prolonger leur investissement dans le nucléaire, en dépit de toutes les promesses électorales.

Considérant l’importance de ces nuances, la voie que nous aborderons donc dans cette liste de résolutions pour l’année à venir, propose un esprit de transitions douces permises par la réorganisation naturelle des marchés, de l’offre et de la demande.

En investissant dans des énergies et modes de vie plus propres, vous épuisez progressivement les moyens financiers des industries nucléaires, tout en les contraignant à convertir et adapter leurs ressources vers de nouveaux modèles de production.

Restituant leurs richesses au monde, pour éviter de rejoindre trop rapidement les dinosaures du Jurassique.

Mais ce n’est pas en s’opposant à ces industries que nous parviendrons à un réel changement.

C’est en misant, créant, consommant, appelant, voire en finançant, apportant de l’énergie, spéculant sur les valeurs qui nous tiennent à cœur, que nous favoriserons le travail spontané de la Cohésion Universelle.

Les industries s’opposant à celles œuvrant pour le respect du vivant devront s’adapter par une innovation verte bien plus volontaire qu’un bilan carbone, ou disparaître.

Et ce n’est que pour mieux les ignorer, que nous indiquerons les principales enseignes à boycotter.

Ceux travaillant dans ces secteurs devraient d’or et déjà considérer que leur temps, leur énergie et leur volonté d’être heureux en général seraient bien mieux respectés en œuvrant avec, pour ou dans une entreprise interagissant positivement vers la transition dont il est ici question.

Les cinq propositions suivantes sont autant de lignes conductrices susceptibles de mener à la réorganisation de secteurs ou d’activités ne respectant pas le vivant.

En fonction de l’intensité avec laquelle nous les soutiendrons, ils émergeront ou disparaîtront.

1. Pour une santé naturelle et consciente
Opter pour une santé naturelle, c’est avant tout affirmer être maître de son corps, en saisir les mécanismes essentiels et favoriser quotidiennement son bon fonctionnement.

Contrairement aux croyances populaires, le principe de santé naturelle n’a jamais été opposé au diagnostic du médecin généraliste.

Une longue étude du corps humain ainsi que de sa biochimie est souveraine pour identifier rapidement et précisément un mal.

Cependant, opter pour la santé naturelle signifie aussi bien comprendre le mal que le résoudre à la source, prenant soin d’éviter d’en alourdir les conséquences.

Refuser l’ingestion ou la transfusion de molécules de synthèse susceptibles de cacher à l’organisme les signaux de douleurs, d’inflammations, etc. évitera de saper le travail des défenses immunitaires tout en se préservant de l’intoxication.

Préférer l’emploi de molécules naturelles à même de calmer la douleur tout en accompagnant et régulant les processus de défenses spontanées, est bien plus appréciable.

Par conséquent accepter un diagnostic, des prises de sang ou des conseils, tout en refusant de suivre aveuglément des ordonnances motivées par les labos, fait partie du tout premier réflexe nécessaire à la réappropriation des mécanismes naturels de l’entretien de votre santé.

Massivement, une telle consommation aura pour conséquence d’équilibrer les marchés des lobbies pharmaceutiques avec les laboratoires de santé naturelle et les artisans, au même titre que l’agroalimentaire et la bio l’ont fait.

Certains « spécialistes » vous diront qu’une telle chose est impossible, toutefois les mêmes prédisaient que l’alimentation biologique ne serait qu’une mode passagère.

Refuser les vaccins, c’est refuser d’entrer le moindre orteil dans un engrenage qui vous délestera de la responsabilité de votre corps.

Si, ce faisant, les médicaments en deviennent plus rares et plus chers, les médecines naturelles n’en seront que plus variées, plus sûres, et accessibles à tous.

Et, par la même occasion les biotopes, artisans et écologistes apportant cette diversité, pourront enfin prospérer et motiver d’importantes adaptations futures qui profiteront à l’ensemble de la société.

Les vaccins habituels laissant abruptement place à des technologies plus dangereuses encore, l’hygiène de vie et la compréhension de la notion de terrain, ainsi que l’entretien de celui-ci, pourront avantageusement se substituer à de trop nombreuses visites chez le médecin.

2. Pour une alimentation saine et variée
Par le bais d’habitudes rapidement transformées en drogues par l’habileté des chimistes de l’industrie agroalimentaire, nous avons fait une place inconsidérée à des myriades de produits amenuisant nos forces physiques et morales, tout en polluant la planète.

A savoir :
Les plats industriels préparés avec additifs, conservateurs et agents de saveur.
Que vous pourrez facilement remplacer par des jus frais, des paniers de fruits et légumes, ainsi que de savoureux super aliments.

En préparant les repas à la maison, afin de garantir autant que possible la fraîcheur des matières premières.

Les eaux en bouteilles plastique ou PLA destinées à une consommation quotidienne.
Qu’il est possible de remplacer par une osmose inverse portative, en prenant soin de minéraliser et ioniser négativement l’eau à l’aide de blocs de charbon activé, et en la dynamisant avec les minéraux les plus demandés par votre organisme.

Toute forme de préparation nécessitant l’usage d’un four à micro ondes.
Que vous pourrez remplacer par de nombreux accessoires bien plus propices à la cuisson des aliments ou, faute de moyens, vous contenter d’un bon vieux four à gaz.

Tout en évitant soigneusement les machines auto-réparatrices et auto-nettoyantes de l’électroménager actuel, à la base d’une industrie de nanotechnologies similaire aux lobbies pharmaceutiques.

Les sucres industriels ainsi que les préparations en incorporant systématiquement dans leur composition.
Qu’il conviendra de remplacer par de véritables sucres naturels, rééduquant au besoin les papilles des plus jeunes.

Pour ce faire il y a les véritables tablettes de cacao cru, les fèves de cacao aux fruits, fruits séchés, purées d’oléagineux, super fruits et, une fois de plus, les fruits et jus frais.

Les gadgets abusant de pétrole, matières plastiques ou PLA.
Auxquels l’on préférera des matières organiques ; ou au moins, lorsque c’est possible, on réutilisera le contenant plastique, avant un recyclage méticuleux.

Soit, en définitive, plus de quatre-vingts pour cent de ce qui constitue actuellement le catalogue des hyper, super-marchés et supérettes.

Il s’agira de préférer la consommation de fruits et légumes bio et locaux, d’épices et fruits exotiques bio et équitables, d’aliments frais à cuisiner… et de recettes équilibrant le goût et l’apport nutritionnel.

Favorisant les circuits courts, mais aussi les voies maritimes et commerciales acquises au fil des siècles, faisant désormais partie du patrimoine de nos cuisines occidentales multiculturelles.

Un patrimoine dynamisant l’artisanat sous toutes ses formes.

Tant pour la nourriture physique qu’il permet, que pour la vitalité intellectuelle nécessaire au développement de valeurs émergentes.

Évitant les écueils de révolutions culturelles brûlant aveuglément les leçons de leurs ancêtres.

3. Pour une attention focalisée sur les écosystèmes du vivant
Chaque centime dépensé, chaque effort, chaque information glanée, chaque minute devrait marquer très clairement notre volonté à discerner en tout point ce qui peut avoir une conséquence sur les écosystèmes du vivant.

Il nous appartient d’adopter une vigilance constante concernant le moindre produit que nous puissions employer, emprunter, plébisciter, ou conseiller.

Bannissant unilatéralement les marques manquant de transparence quant aux informations relatives à la santé du consommateur ou de l’environnement.

Préférant les emballages réutilisables, même s’ils sont en plastique, et s’assurant de la possibilité de trier et recycler ce qui peut l’être.

Préférant toujours soutenir une entreprise œuvrant réellement pour le vivant.

Mettant à l’honneur les plantes et herbes sauvages, les randonnées et balades, la cueillette de champignons, la vitalité des forêts…

4. Pour une prise de conscience des enjeux actuels
L’économie traditionnelle s’effondrant et le web 3.0 émergeant, il devient plus complexe de préserver son pouvoir d’achat tout en assumant une consommation libre de produits essentiels, d’informations, et finalement de tout ce que proposait le web 2.0 lorsqu’il était encore libre.

Des dizaines de monnaies numériques apparaissent, prenant tour à tour autant d’importance dans l’univers virtuel dont elles sont issues, qu’elles le seront demain pour acheter votre pain quotidien.

Investir dans certaines d’entre elles donnera davantage de perspectives aux libertés du web 2.0, spéculer sur d’autres risquera de l’achever au profit du web 3.0.

Il en va de même pour tout type de technologie émergente.

Discerner les fausses promesses des vraies solutions, fait partie de notre responsabilité commune dans l’évolution immédiate du monde.

Refuser Nestlé, Total, EDF, Areva, Pfizer, Danone, Auchan, Carrefour, Lidl, Intermarché, McDonald, Coca-Cola, Monsanto, Servier, Amazon, Facebook… ne sera suffisant que dans la mesure où l’on sait remplacer leurs services par des équivalents respectueux du vivant.

Considérant fondamentalement, à la fois le bien-être des consommateurs et celui de l’environnement.

Ainsi refuser le pétrole pour favoriser l’énergie nucléaire en consommant abondamment des véhicules électriques, ne sera pas une solution de long terme.

Le problème ne résidant d’ailleurs pas tant dans la forme d’énergie, ou notre capacité à concevoir des véhicules s’y adaptant, que dans la volonté du marché de permettre une libre circulation de cette dernière.

5. Pour une résilience de l’information et des produits de consommation
Puisque les dernières vagues de censure ont assimilé la presse libre aux lanceurs d’alertes, tentant de décrédibiliser les uns comme les autres, il conviendra de prendre son temps, tout le temps nécessaire à une bonne intégration des informations glanées.

Que ce soit à la télévision, dans la presse quotidienne, dans la plupart des milieux de l’édition papier, et de plus en plus uniformément sur le web, la désinformation va bon train.

OMS, AFP, instituts de renom, prestigieux magazines, antennes gouvernementales et autres marques de référence, ne sont désormais plus que les garants d’une information formatée par les lobbies.

Si vous voulez être absolument sûrs de voir disparaître jusqu’à la dernière trace de vos libertés, écoutez-les !

Autrement il conviendra de choisir des sources alternatives spécialisées dans leurs disciplines, tout en prenant soin d’éprouver soigneusement le bien-fondé de chaque information.

La volonté individuelle de chacun étant l’arme la plus efficace pour mettre en pratique des résolutions réellement ancrées dans le présent.

Que 2022 soit pour vous l’occasion d’en saisir l’opportunité, sous la bienveillante égide de la nature.

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

Pour soutenir Réponses Bio et nous permettre de rester un media indépendant, RDV sur notre page Tipeee en cliquant sur ce lien.
https://fr.tipeee.com/reponses-bio

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 7 EmptyLun 10 Jan 2022 - 16:02

source https://www.reponsesbio.com/le-trio-depices-qui-transformera-votre-immunite-en-or/
Le trio d’épices qui transformera votre immunité en or
Par Jean-Baptiste Loin -9 janvier 2022

Depuis une vingtaine d’années, les Occidentaux ont redécouvert les merveilleuses vertus du curcuma en tant que complément alimentaire.

Depuis une dizaine d’années, après avoir analysé en détails les merveilleuses molécules de cette épice, les chercheurs sont impressionnés par les vertus positives de l’association du curcuma et du poivre noir.

Pourtant, c’est en même temps un vieux remède ayurvédique, dont les complexes liaisons moléculaires chez l’humain avaient été comprises par la clairvoyance de médecins ne disposant que de leur cœur, leurs yeux et la nature, bien avant l’ère scientifique.

La plupart de leurs fabuleux mélanges d’épices en étant la preuve, l’amélioration de l’absorption du curcuma par le poivre, est connue par les Indiens depuis toujours.

Décliné pratiquement à l’infini en fonction d’humeurs et terrains ayurvédiques quelque peu similaires à nos naturothérapies occidentales, un remède universel a émergé de ces fabuleuses connaissances héritées du passé.

Lequel présente également l’intérêt de pouvoir servir de base à de savoureuses boissons, préparations culinaires, comme à l’élaboration de puissantes cures de revitalisation immunitaire.

On y retrouvera trois plantes ayurvédiques particulièrement synergiques.

Consommées séparément elles feront des merveilles, mais prises ensemble elles complèteront et amplifieront réciproquement les bienfaits l’une de l’autre.

Très spécifiquement étudiées ces dix dernières années, je vous propose dans cet article de considérer plus en détails les synthèses scientifiques en découlant.

Le curcuma et la curcumine
Si le curcuma et la curcumine, son principe actif majeur, ont tellement fait de bruit dans la presse scientifique, c’est avant tout pour la découverte de leur potentiel préventif et curatif contre le cancer, ayant très clairement été jusqu’à montrer la régression de cellules cancéreuses.

Mais pas uniquement.

Dans cette représentation analytique des mécanismes thérapeutiques de la curcumine sur la santé humaine, Subash C. Gupta, Sridevi Patchva et Bharat B. Aggarwal, s’attachent à décortiquer les études cliniques existant sur le sujet. (1)

Dénombrant non moins de huit pathologies liées au cancer que la curcumine permet soit de prévenir soit de guérir, soit les deux.

C’est, entre autres, le cas :
du cancer colorectal,
du cancer du pancréas,
du cancer du sein,
du cancer de la prostate,
du cancer du poumon,
du cancer du cou,
des myélomes multiples,
et des lésions cancéreuses.

Puis, ce faisant, les scientifiques élargirent leurs recherches à toutes les vertus de la curcumine.

Y dénombrant par exemple une surprenante amélioration de maux aussi divers que variés, comme par exemple :
la maladie de Crohn
les ulcères,
les colites,
les inflammations de l’intestin,
l’arthrite rhumatoïde,
l’ostéoporose,
les inflammations orbitales,
les infections du tractus respiratoire,
les troubles hépatiques,
l’empoisonnement à l’arsenic,
l’intoxication à l’alcool,
les infections bactériennes,
Alzheimer,
les maladies cardiovasculaires,
le lupus néphrétique,
les diabètes,
le syndrome d’immunodéficience acquise.

Les plus récentes synthèses, confirmant celles se basant sur des études de plus d’une décennie, insistent sur les capacités globales antioxydantes et anti-inflammatoires du curcuma. (2)

Le poivre, la pipérine et la curcumine
Comme l’explique cette étude (3), c’est à partir de l’an 2000 que les scientifiques ont commencé à réaliser l’importance du poivre noir pour permettre l’assimilation humaine et animale de la curcumine.

Cette dernière étant bio-transformée par le foie et le tractus intestinal bien avant de pouvoir être assimilée, ce sont les propriétés inhibitrices des mécanismes de glucuronidation de la piperine qui nous garantissent de pouvoir en apprécier la quintessence.

Par ailleurs le poivre noir, en plus de s’avérer être un excellent médiateur pour le principe actif de nombreuses plantes, est étudié pour sa capacité à combattre les maladies chroniques.

Parmi ses vertus on dénombre par exemple :
sa formidable faculté à améliorer l’insulinorésistance et, par là, à prévenir le diabète de type II,
sa capacité à réguler efficacement les processus inflammatoires,
ou encore sa tendance à protéger le foie de diverses affections.
Le gingembre, la pipérine et la curcumine

Basée sur cent neuf tests randomisés en double aveugle, dont la moitié se sont avérés « hautement efficaces », cette étude analytique des bénéfices du gingembre sur la santé, publiée en début de crise Covid, explore en détails ses vertus. (4)

Insistant longuement sur sa puissante capacité anti-vomitive, et donc sur son intérêt particulier lors de chimiothérapies ou de grossesse, elle permet une approche précise regroupant l’ensemble des bénéfices d’une prise orale de gingembre en cas de :
migraine,
diabète de type II,
obésité,
cholestérol,
arthrite,
arthrite rhumatoïde,
règles abondantes,
nécessité d’augmenter la lactation maternelle,
syndrome de l’intestin irritable.

Mais également pour lutter contre :
les diarrhées,
le cancer colorectal,
les nausées en général,
les douleurs musculaires,
ou l’inflammation musculaire.

Une synergie aussi douce qu’efficace et savoureuse au quotidien
Aussi bien adaptée à la prévention de troubles de déficience immunitaire, d’agressions virales, d’invasions pulmonaires, de gestion de l’obésité et de régulation des processus inflammatoires, qu’au soutien de la vitalité en général, les trois épices ayurvédiques du lait d’or permettent un accompagnement préventif idéal à celles et ceux préférant les tisanes aux compléments et remèdes.

Fort appréciable et adapté à toute la famille, au miel ou nature, dans la cuisine ou les boissons, le trio curcuma, poivre noir et gingembre fera des miracles pour maintenir tout le monde en bonne santé pendant la saison hivernale.

Inutile de recourir à des complexes ultra concentrés manquant de transparence, lorsque vous pouvez profiter de l’essentiel de la nature à l’état brut et bio.

Maintenant que vous êtes prêt(e) à profiter d’une forme saine, garantissant une absence totale de conservateurs et d’additifs, et que vous en connaissez les précieuses vertus, en voici les principales méthodes de préparation.

Préparer son lait d’or comme un(e) Sioux
Pour tirer le meilleur parti du lait d’or, bien qu’il soit possible de le considérer à la fois comme une boisson soluble et comme base de préparation pour différentes occasions, il ne vous suffira pas de faire bouillir de l’eau pour la mélanger à cette délicate poudre.

Voici deux approches étant, selon moi, les plus appréciables pour magnifier ses vertus tout en le transformant en une véritable gourmandise, aussi bien pour les petits que pour les grands.

La boisson soluble
Bien que s’adaptant plus volontiers à nos modes de vie occidentaux, la préparation soluble n’est pas nécessairement la plus thérapeutique.

La magie alchimique des préparations ancestrales de l’Inde des Rishis manquant cruellement au champ de perception des outils de mesure occidentaux, une préparation instantanée permet déjà d’apporter très clairement quelques bénéfices.

Pour en tirer le meilleur parti, il conviendra :
1 – De préparer un lait d’amande maison à base d’amandes bio, ou, à défaut, de se contenter d’une préparation toute faite.
Un lait de coco pourra y être mélangé pour ceux aimant la saveur, et l’on pourra remplacer le lait d’amande par du lait de riz, d’avoine ou d’épeautre.
Cependant on évitera d’utiliser du lait de soja.

2 – On versera dans une tasse une, deux ou même trois cuillères à café du mélange d’épices, en fonction des goûts, de la taille de la tasse ou des besoins thérapeutiques.

3 – Une fois le lait végétal chaud, on y ajoutera éventuellement quelques épices supplémentaires comme de la véritable cannelle moulue ou de la badiane, ainsi qu’un peu de miel bio non enrichi au sirop de glucose…

4 – S’armant d’un fouet, on versera délicatement le contenu de la casserole dans la tasse en fouettant suffisamment énergiquement pour faire apparaître une légère mousse dorée.

5 – Quand la couleur du mélange prend des aspects d’or, c’est prêt.

La pâte thérapeutique
Bien plus active, rejoignant le savoir-faire des macérâts ayurvédiques originaux, la pâte de lait d’or vous surprendra.

Pour obtenir cette préparation d’épices bien spécifique, il conviendra :
1 – De verser le contenu d’un pot de 50 grammes de mélange d’épices dans un grand bol.

2 – D’y mélanger deux cuillères à soupe de miel, ainsi qu’une cuillère à soupe de gingembre frais que vous aurez pris soin d’écraser avec un peu d’huile de sésame, jusqu’à l’obtention d’une sorte de moutarde.

3 – D’ajouter encore un peu d’épices ou de miel de manière à former une pâte bien malaxée et compacte, que vous pourrez conserver au réfrigérateur.

4 – Puis de la mélanger au besoin avec un peu d’eau chaude, du lait végétal, une préparation équivalente à la boisson instantanée vue plus haut, ou encore de l’utiliser en tant qu’épice dans vos salades et plats.

En cas de symptômes grippaux, une cuillère à café de cette pâte à laisser fondre sous la langue, au moins trois fois par jour, vous évitera bien des tracas.

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

Lait d’or en boite de 50g : Expédition en 24h

Réapprovisionnement en cours pour le Lait d’or en sachet de 50g : Prévoir 1 semaine pour la livraison
Ce mélange pour lait d’or, ou golden milk, ou Haldi Ka Doodh est issu de la médecine ayurvédique.

Il se compose de 9 parts de curcuma 5 parts de gingembre et 1 de poivre noir et permet de préparer un breuvage nourrissant pour passer l’hiver à l’abri des troubles saisonniers.

À mélanger avec du lait (végétal ou non) bien chaud, ou de l’eau frémissante.

Sources et références :
1 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=Patchva%20S%5BAuthor%5D&cauthor=true&cauthor_uid=23143785

2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5664031/

3 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9619120/

4 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7019938/

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 7 EmptyJeu 29 Déc 2022 - 20:23

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J'espère que les amateurs de ces trucs choses, liront cet article édifiant....

https://www.tuxboard.com/

source ICI
Oreo: un produit très toxique se cache dans ses ingrédients depuis des années, personne ne disait rien !

Les petits biscuits de la marque Oreo qu'on aime tant seraient mauvais pour la santé ?
Un produit très toxique se cacherait dans sa recette.

Les biscuits Oreo sont-ils nocifs ?
Un ingrédient utilisé pour noircir les biscuits fait scandale aujourd’hui !
On vous en dit plus.

Les biscuits Oreo sont-ils toxiques ?
C’est une nouvelle qui risque d’en choquer plus d’un !
Surtout les grands fans de ces petits biscuits noir et blanc.
Depuis quelques jours, la nouvelle circule qu’il y aurait un ingrédient toxique dans la composition des Oreo !
Qu’en est-il vraiment ?

Cette information a fait l’effet d’une bombe auprès des fans des petits biscuits Oreo.
En effet, il faut dire que la marque fait craquer petits et grands !

Pour rappel, les biscuits Oreo sont connus pour être croquants et fondants à la fois.
Mais surtout, leur biscuit est très foncé, de couleur noire !
De quoi se demander comment fait la marque pour avoir cette couleur.
Et c’est exactement à ce niveau-là qu’il y aurait un problème.

Ce mardi 13 décembre, le journal hollandais Noordhollands Dagblad a révélé que l’usine de cacao qui produit les Oreo est au cœur d’un scandale.
Selon le média, des militants écologistes et les habitants des alentours se plaignent depuis des années d’une odeur insupportable !
Cette odeur nauséabonde serait causée par l’ammoniac utilisé par l’usine !

Il faut savoir que ce produit, très toxique, est utilisé pour traiter les fèves de cacao.
Cependant, on vient d’apprendre que l’usine utilise aussi cette substance en grande quantité, notamment pour noircir les biscuits Oreo !
Eh oui.

« Il ne reste pas ou très peu d’ammoniac dans le produit final » s’est tout de même défendu le directeur de l’usine Olam, Eric Nederhand. « Son utilisation est répertoriée en tant qu’additif alimentaire dans les informations techniques de chaque ingrédient. » a-t-il ajouté.

Sa popularité en danger ?
Les biscuits Oreo font partie des gourmandises les plus vendues au monde !
Créé en 1912, il s’est écoulé à plusieurs milliards d’exemplaires à travers le monde entier.

En effet, la popularité d’Oreo est sans frontières.
Mais son image est-elle en danger aujourd’hui entachée par ce scandale à l’ammoniac… Oreo pourrait avoir du souci à se faire.
L’entreprise assure pourtant que son utilisation est réglementée et que les consommateurs ne sont pas en danger.

« L’utilisation de carbonate d’ammonium dans les aliments n’affecte pas la qualité ou la sécurité du produit. » rapporte le média hollandais.
Mais le lanceur d’alerte qui a contacté le média affirme que « l’ammoniac s’infiltre dans tous les coins et recoins, la puanteur est énorme ».

Quant à la question de l’environnement, il regrette que l’entreprise ne s’en soucie point ! « L’environnement ?
Cela n’intéresse pas les dirigeants de l’entreprise.
Ils se soucient de la poudre de cacao noir et de ce qu’ils en tirent. » a-t-il déclaré.

Si cette histoire revient sur le tapis en 2022, il faut savoir qu’elle ne date pas d’hier !
En effet, cela fait des années que les militants écologistes et les riverains se plaignent des odeurs de l’usine.

Mais cette fois-ci, le problème est que l’entreprise avait omis de dire qu’elle utilisait aussi ce produit pour noircir ces biscuits.
Et non seulement lors du traitement des fèves de cacao !

En tout cas, cette histoire ne passera pas inaperçue cette fois-ci.
Mais que risque vraiment l’entreprise Oreo ?

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 7 EmptyMer 22 Fév 2023 - 20:51

source https://www.reponsesbio.com/la-farine-de-grillons-debarque-dans-les-preparations-bio/
La farine de grillons débarque dans les préparations bio ?
Par Jean-Baptiste Loin
-28 janvier 2023


Cette mise sur le marché, à l’étude par la Commission Européenne depuis 2019, est passée en application le 3 janvier 2023.

Depuis ce jour, les industriels, mais pas uniquement, sont autorisés à introduire de la farine de grillons dans un nombre non négligeable de denrées alimentaires.

J’aborde ici les dangers ainsi que les conditions économiques de cette directive, encadrant des décisions qui effraient déjà des centaines de milliers de consommateurs.


Depuis une dizaine d’années des producteurs et distributeurs, souvent nichés dans des réseaux écologiques et bio, tentent de démocratiser la consommation d’insectes de différentes natures.

Il n’est donc ni étonnant, ni nouveau, que ce type de commerce essaye de se matérialiser.

Néanmoins, bien au-delà des espoirs de vendeurs de farines animales cherchant à faire croustiller les apéros blattes sous les dents des Français, c’est une start up co-créée par deux jeunes Vietnamiens installée à Ho Chi Minh, semblant faire écran à un fonds d’investisseurs internationaux anonymes, qui a obtenu l’exclusivité de la distribution de poudre de grillons en Europe. (1)

Tout semble sourire à la start up « cricket one » : gigantesques levées de fonds dès sa création, clés du commerce mondial assurées, soutien des medias mainstream de la plupart des pays… comme s’il importait à de puissantes entités et aux gouvernements occidentaux que cette entreprise fasse rapidement fortune, et que le grillon conquière la planète.

À travers des préparations vendues dès aujourd’hui en France, en Belgique, ainsi que dans le reste de l’Europe, dont je vous listerai les détails à la fin de cet article.

Toujours est-il que la première question méritant pleinement votre attention est, bien naturellement, la consommation de poudre de grillons représente-t-elle un danger pour la santé humaine ?

Les dangers de la farine de grillons
Comme vous le savez peut-être déjà, certains composants toxiques se trouvent spontanément dans les végétaux, insectes et animaux, même lorsqu’ils sont soigneusement lavés et partiellement dégraissés.

C’est le cas du noyau d’abricot par exemple, contenant 0,5 mg à 3 mg de cyanure par kilo.

Dont l’ANSES, censée vous protéger de ces extrémités en autorisant uniquement des produits inoffensifs, a relevé trente-trois cas d’intoxications alimentaires graves entre 2012 et 2017. (2)  

Et c’est aussi le cas du grillon, dont les analyses sanitaires montrent un taux de cyanure de 5 mg par kilo. (3)  

Un seuil qui n’aurait jamais dû être autorisé à la consommation, montrant l’évidente corruption des institutions ayant validé sa mise sur le marché.

Sachant qu’il est bien plus difficile d’avaler un noyau d’abricot que de la poudre de grillons dissimulée dans des préparations dont vous pourriez avoir l’habitude.

Malheureusement pour celles et ceux qui auront décidé de faire confiance à cette loi, ce n’est pas tout.

La farine de grillons partiellement dégraissée contient de puissants allergènes, comme les tropomyosines, la chitine ainsi que l’arginine kinase, que l’on retrouve également dans d’autres arthropodes comme les araignées, les acariens et les scorpions.

Et pour couronner cette appétissante perspective, bien que dans des proportions apparemment légales, cet insecte recèle aussi des traces de staphylocoques à coagulase, d’Esheria Coli, de dioxines, de mycotoxines et d’alphatoxines.

Serez-vous prévenus lorsque la farine de grillons sera présente dans une préparation alimentaire ?  
Les autorités européennes ont décidé que l’étiquette des denrées alimentaires contenant de la poudre de grillons partiellement dégraissée doit obligatoirement mentionner les termes :
« Poudre d’Acheta domesticus (grillons domestiques) partiellement dégraissés. »

Et, à proximité immédiate de la liste des ingrédients :
« Cet ingrédient peut provoquer des réactions allergiques chez les consommateurs souffrant d’allergies connues aux crustacés, aux mollusques et aux produits qui en sont issus, ainsi qu’aux acariens. »

Cela étant dit, compte tenu de la longue liste de préparations alimentaires que vous allez découvrir dans quelques instants, qu’en est-il du pain, dont l’étiquette n’est pas souvent lue par les consommateurs ?

Qu’en est-il des personnes mal voyantes ou ayant oublié leurs lunettes ?

Qu’en est-il des étiquettes devenues illisibles tant le corps du texte est miniaturisé ?

Ces facteurs risqueront-ils d’empoisonner les consommateurs à leur insu ?

Mais surtout, qu’en est-il de la peur ou du dégoût que cette loi ne manquera pas d’inspirer à de nombreux foyers ?

S’inquiétant pour leurs enfants mangeant sans précaution de nombreux gâteaux industriels dans les établissements scolaires.

S’inquiétant pour leurs adolescents ingurgitant des préparations industrielles à la pelle.

Et s’inquiétant, bien évidemment, pour leur propre santé.

Une inquiétude au moins aussi néfaste que les dangers qu’une consommation inconsidérée de poudre de grillons pourrait générer.

La liste des préparations alimentaires dans lesquelles la poudre de grillons va débarquer
À présent, bien que cela fasse déjà plus de vingt-cinq ans que je vous aie invités, dans différents medias, dont Réponses Bio, à ne pas consommer de préparations industrielles, j’ai bien conscience que cela puisse encore vous arriver.

Voici donc, à l’avenir, ce qu’il vous faudra soigneusement éviter :
Pains et petits pains multi-céréales, biscuits secs et gressins
Barres de céréales
Pré-mélanges (secs) pour produits cuits au four, soit l’intégralité des plats surgelés et « frais »
Biscuits
Produits (secs) à base de pâtes
Produits (secs) à base de pâtes farcies
Sauces
Produits transformés à base de pommes de terre, plats à base de légumineuses et de légumes, pizzas, produits à base de pâtes
Lactosérum en poudre
Substituts de viande
Soupes et concentrés ou poudre de soupe
Préparations à base de farine de maïs
Bière
Confiseries et chocolats
Fruits à coque et oléagineux
Fritures et en-cas
Viandes préparées

Pour rappel, la dose de cyanure considérée comme mortelle pour un humain varie en général entre 0,5 à 60 milligrammes par kilo de poids corporel.

Cependant des doses plus faibles peuvent causer des effets graves comme des troubles respiratoires, des troubles cardiaques et des lésions cérébrales.

L’exposition à des concentrations élevées de cyanure peuvent devenir mortelles en quelques minutes, il est important de prendre les précautions nécessaires pour éviter tout contact avec cette substance.

Par ailleurs, dans la mesure où elle représenterait moins de 5% de leur composition, serait-il envisageable que la poudre de grillons débarque aussi dans les préparations bio ?

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

Sources :
1 https://pitchbook.com/profiles/company/222019-03#comparisons

2 https://vigilanses.anses.fr/sites/default/files/VigilansesN5_Amandes_1.pdf

3 https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32023R0005

Sur Le Même Sujet :
1- Les couches lavables bio

2- L’entretien des couches lavables

3- Une alternative saine et équitable aux sodas et jus industriels

4- L’industrie agroalimentaire obtient le droit de vous empoisonner

5- 3 H.E. imparables contre les moustiques et les insectes6

6- En 2022 j’opte pour le Vivant

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 7 EmptyJeu 23 Fév 2023 - 13:53

source https://www.20minutes.fr/food/4024549-20230221-alimentation-oui-schokobons-contiennent-bien-shellac-additif-issu-insectes
Alimentation : Oui, les Schokobons contiennent bien du « shellac », un additif issu d’insectes
FAKE OFF Le « shellac » ou E904 figure parmi les ingrédients qui composent les célèbres chocolats commercialisés par Kinder

Lina Fourneau
Publié le 21/02/23 à 16h02 — Mis à jour le 22/02/23 à 16h43

Sur TikTok, les internautes crient au scandale : des insectes se trouveraient dans les célèbres Schokobons vendus par Kinder.
Parmi les ingrédients, on retrouve bien un agent d’enrobage, le shellac.
Il est issu des sécrétions de la cochenille asiatique, un insecte.
« C’est un additif fréquemment utilisé dans l’alimentation et les médicaments depuis des décennies », répond l’entreprise Ferrero - auquel Kinder appartient - auprès de 20 Minutes.

Sur TikTok, une tendance virale ces derniers jours montre des internautes en colère contre la célèbre marque de chocolats Kinder.
Dans les rayons des supermarchés, ils se filment en train de découvrir ce qui semble être une des plus grandes supercheries de l’histoire.
« On mange des insectes depuis toujours sans s’en rendre compte », alerte une première internaute.
« Mais c’est un scandale, j’ai halluciné quand j’ai entendu ça.
Ça fait déjà un moment qu’on bouffe des insectes, vous le saviez ? », interroge une deuxième.

En cause, les tant appréciés Schokobons.

FAKE OFF
Des insectes dans nos assiettes ?
C’est ce que prétendent les utilisateurs de TikTok dans leurs vidéos.
Ce lundi, nous avons donc vérifié en rayon et effectivement les paquets de Schokobons indiquent bien la composition suivante : « agents d’enrobage (gomme arabique, shellac) ».
Il s’agit d’un agent de texture issu des sécrétions de la cochenille asiatique, un petit insecte.
Ce sont principalement les sécrétions de la femelle qui sont utilisées, explique le CNRS.

L’ingrédient mystère serait du « shellac », autrement identifiable comme la gomme-laque ou l'E904.

20 Minutes vous en dit plus sur ce composant.
Sur son site Internet, UFC-Que choisir ajoute que la résine de shellac est utile pour protéger les ingrédients du dessèchement et de la perte d’arôme.
Ainsi, on le retrouve dans de nombreux aliments comme les bonbons, les chocolats ou les gâteaux.
Certains fruits comme les pommes peuvent également être recouverts de cette gomme, mais son ajout doit toujours être indiqué.

« Utilisé depuis des décennies »
En 2018, l’association Foodwatch alertait toutefois de la mauvaise indication faite sur les produits concernés.
Par exemple, « sur les pommes bien rouges et luisantes Fuji », l’association indique : « Rien, au rayon frais, ne laisse penser que les pommes ont été enduites de cette résine d’insectes ».
Dans le même rapport, une douzaine de produits ont été mis en cause par l’organisation pour des arnaques à l’étiquette consistant à ne pas prévenir le consommateur de la présence animale dans le produit.

D’ailleurs, le shellac n’est pas uniquement utilisé dans l’alimentation.
« Ses propriétés filmogènes, adhésives et plastifiants sont attribuées à la présence de composés analogues à ceux de certaines cires.
On utilise aussi la cire shellac pour les mascaras, les rouges à lèvres, les eye-liners et les laques à ongles brillantes », note le CNRS.

Malgré tout, dans l’alimentation, « aucun effet néfaste n’a jamais été signalé », rappelle l’association UFC-Que choisir.
Du côté du groupe Ferrero - auquel appartient Kinder - on précise auprès de 20 Minutes : « Nous n’utilisons pas d’insectes dans nos produits.
Nous utilisons de la gomme shellac dans l’enrobage des Schokobons, pour les rendre plus brillants.
Il s’agit d’un additif sûr et autorisé dans de nombreux produits par les autorités alimentaires et sanitaires partout dans le monde.
Il est fréquemment utilisé dans l’alimentation et les médicaments, et ce, depuis des décennies. »

L'E120 et son risque d’allergies
Dans une des vidéos publiées sur TikTok, un internaute met également en cause les chocolats M&M’s et la présence d’E120.
Un colorant que l'on ne retrouve pas cette fois dans les Kinder. Cet acide carminique est également obtenu à partir d’extraits de cochenille.
Sa poudre rouge agit en fait comme un colorant pour les célèbres chocolats aux cacahuètes, mais est aussi utilisée dans les fraises tagada chez Haribo.

Mais pour ce produit, l’EFSA souligne la possibilité d’allergies respiratoires et alimentaires. L'E120 reste toutefois réglementaire, même si une certaine dose doit être respectée pour sa consommation (5 mg/kg de poids corporel/jour, selon l’EFSA).

Sur les réseaux sociaux, la consommation potentielle d’insectes à notre insu revient souvent comme un sujet d’inquiétude.
Dernièrement, les internautes ont alerté sur le récent vote par la Commission européenne de la commercialisation de grillons domestiques.
Toutefois, comme l’indiquait plus tôt l’organisation auprès de 20 Minutes, pour les produits préemballés ou non préemballés contenant des allergènes, les informations doivent obligatoirement être visibles facilement par le consommateur.

Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 7 3209990655

source https://www.topito.com/top-secretions-animales-mange-alimentaire-immonde-castors
Top 9 des sécrétions animales que l'on mange, et bon appétit bien sûr !
Publié dans Cuisine / Gastronomie, le 22/02/2023 par Quentin Le Dé

Oui, ça peut donner la gerbe, mais c’est vrai : tu peux manger des sécrétions animales.
Déjà le mot sécrétion est pas joli joli, mais quand tu sais que tu en ingères régulièrement il prend une dimension encore plus crado.
Certaines de ces émanations animales sont mangées consciemment, mais d’autres sont bien cachées dans ta bouffe par l’industrie agro-alimentaire.
Allez, le truc c’est de faire comme si tu savais pas.

1 Les Schokobons
Eh oui, les meilleurs chocolats du monde contiennent du shellac, un additif issu de sécrétions de cochenilles asiatiques. Bon, voilà, dit comme ça c’est pas très ragoûtant, mais est-ce que ça vous avait dérangé jusque-là ?

2 Du sperme de poisson
On appelle ça aussi la laitance. Oui, comme ça, ça fait pas rêver, mais le sperme de poisson est considéré comme étant excellent pour la santé. Il contient des acides aminés, du phosphore et des vitamines B. Je vois pas ce qui te dégoûte.

3 De l'encre de seiche
Les seiches projettent un nuage d’encre quand elles se font courser par des prédateurs. Si t’as déjà joué à Mario Kart, tu comprends l’intérêt du truc. Dans ton assiette, son encre est utilisée pour colorer en noir des aliments comme les pâtes ou les risottos. Il faut quand même savoir que les seiches sont tuées pour leur encre (et leur chair, au passage.)

4 Le kopi luwak, un café légèrement digéré par une civette asiatique
Le processus est assez simple. Le petit mammifère tout mignon avale des baies de café, il digère la pulpe, mais pas les grains. Ses sucs gastriques modifient quand même un peu la composition des grains et leur procurent un goût différent. Ça donne pas tellement envie, mais le problème c’est surtout que ça coûte beaucoup trop cher (environ 20 euros la tasse.) Ah, non, le vrai problème, c’est que les civettes sont souvent retenues en captivité dans des conditions horribles.

5 Le castoreum, une huile produite par des glandes anales de castors
Elle leur sert entre autres à marquer leur territoire. Mais un jour, y’a un mec qui s’est dit qu’on pouvait utiliser ça pour faire des arômes de vanille, de fraise ou de framboise dans nos aliments. Ici aussi, même si la sécrétion de castoréum est naturelle à la base, des petits castors mignons sont tués. Tu pourras pas dire que tu savais pas.

6 De la graisse dans la laine de mouton
On retrouve dans certains additifs alimentaires de la lanoline, qui est une sorte de cire sécrétée par les moutons pour protéger leur laine. Tu peux en trouver dans tes chewing-gum. Comme si c’était pas déjà plein de conneries.

7 Le lait de vaches, de chèvres, celui que tu bois au petit déj'
Ben ouais, t’as peut-être tendance à l’oublier, mais le lait que tu trouves dans ton bol sort quand même de la mamelle d’un animal, d’un sein quoi. En même temps le fromage c’est beaucoup trop bon, merci les bêtes.

8 La salive et le suc digestif d'abeilles
On n’y pense pas assez, mais le miel est le produit de la digestion du nectar par les abeilles. Normal donc qu’on y retrouve des sécrétions. Allez, ça va, fais pas la fine bouche, c’est bon pour ta santé.

9 Du colostrum de chèvres, même le mot est pas beau
Le colostrum, chez tous les animaux, c’est une sorte de pré-lait qui contient des protéines et des anticorps pour que le petit bébé ait plein de bonnes choses en lui pour bien démarrer dans la vie. C’est génial, quoi. Mais nous on pique celui des chèvres pour en faire des compléments alimentaires, parce qu’on a aucun cœur. En plus, la pratique ne serait pas forcément très utile parce que les anticorps dans le colostrum sont spécifiques à chaque espèce. Après, si t’as vraiment peur d’attraper une maladie de chèvre, tu peux toujours t’y mettre.

Ça m’a donné faim, tout ça. Pas toi ?

Source : Latimes
https://www.latimes.com/food/dailydish/la-dd-10-wacky-natural-food-ingredients-20130613-story.html

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source https://fr.openfoodfacts.org/additif/fr:e414-gomme-d-acacia/ingredient/fr:gomme-shellac
Additif  : E414 - Gomme d'acacia
Ingrédient  : Gomme-shellac
Pays : France - Voir les produits correspondants du monde entier

- Les produits qui contiennent l'ingrédient Gomme-shellac
(voir sur le site)

:flèche3
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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 7 EmptyMar 8 Aoû 2023 - 18:03

source https://www.slate.fr/story/234406/passe-grands-parents-influe-genetique-heritage-generations
Le passé de nos grands-parents influe sur notre génétique
Repéré par Aurore Maubian
— 3 octobre 2022 à 21h30

Problèmes relationnels, traumatismes, santé défaillante...
Vos grands-parents pourraient y être pour quelque chose.

Une étude menée sur les vers ronds reflète le développement des générations futures.
Et si nos grands-parents sommeillaient quelque part en nous?
C'est la question que bon nombre de scientifiques se posent.
Après avoir découvert que la génétique pouvait être modifiée suivant l'environnement dans lequel nous évoluons, la science explore l'axe selon lequel elle pourrait également être transférée d'une génération à une autre.

Appelé «héritage épigénétique transgénérationnel», ce phénomène induit que les parents influent sur la santé et le développement de leurs enfants, et même de leurs petits-enfants.
Parmi les bouleversements les plus notables pour la progéniture se trouvent les habitudes tabagiques, en étroite corrélation avec l'asthme infantile.

De génération en génération
Une nouvelle étude américaine, publiée dans la revue scientifique PNAS et dont ScienceAlert se fait l'écho, rapporte les progrès liés au patrimoine génétique.
Cet approfondissement, mené sur les Caenorhabditis elegans, une espèce de vers ronds, nous apprend qu'une modification épigénétique peut être transmise par le sperme sur trois générations et influencerait le développement des gènes et l'activité des descendants.

Afin de fertiliser des ovules, l'équipe de recherche a utilisé des chromosomes, entièrement marqués, du sperme de Caenorhabditis elegans, l'organisme modèle.
En examinant la progéniture résultante, elle a découvert que les gènes sur les chromosomes hérités du sperme n'étaient pas supprimés.
Ces variations peuvent être préservées dans les embryons de ces animaux durant quatorze générations et permettent de mettre en lumière la manière dont cet héritage peut façonner le développement futur.

Ces résultats, qui reflètent ceux obtenus à partir de cellules de mammifères cultivées en laboratoire, pourraient signifier que le mécanisme s'étend également aux humains.
Mais cela reste à démontrer.
D'ici là, pas d'excuse: vos grands-parents ne sont pas (encore) complètement à l'origine de tous vos soucis.

Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 7 3209990655

source https://www.planetesante.ch/
et ICI
GÉNÉTIQUE: NOUS N'HÉRITONS PAS DE NOS QUATRE GRANDS-PARENTS DE LA MÊME MANIÈRE
Dernière mise à jour 05/12/13

De quoi notre identité génétique est-elle faite?
La réponse la plus simple serait «de notre famille».
Précisions.

Une réponse plus complexe commencerait par rappeler que chaque être humain a deux parents (du moins, pour le moment) et a –généralement– quatre grands-parents distincts (il existe quelques exceptions malheureuses).
Nous sommes ainsi la recombinaison de quatre patrimoines génétiques différents.
Mais cela ne veut pas dire que ces quatre individus ont contribué à part égale.
Les humains possèdent – en général – 23 paires de chromosomes: 22 paires autosomes et une paire de chromosomes sexuels (deux X chez les femmes, un X et un Y chez les hommes).
Selon la loi de ségrégation de Mendel, nous recevons un exemplaire de chaque paire de notre mère (via l'ovule) et un exemplaire de celles de notre père (via le spermatozoïde).
Notre génome est donc composé de deux parties égales, deux parties héritées de nos deux parents.

Deux générations en arrière, les choses deviennent plus compliquées.
On pourrait penser que chacun de nos grands-parents nous a légué onze de nos quarante-quatre chromosomes autosomes (par soucis de simplicité, nous commencerons par occulter les chromosomes sexuels: si vous êtes une femme, chacun de vos parents vous a légué un chromosome X; si vous êtes un homme, votre mère vous a légué un chromosome X et vous avez reçu un chromosome Y de votre père, qui lui a été légué par son père).

La proportion de l'héritage que nous lèguent nos parents est immuable par nécessité.
En revanche celle du patrimoine légué par nos grands-parents est régie par le hasard.
Pour chaque chromosome hérité d'un parent donné, il y a 50% de chances qu'il provienne de votre grand-père et 50% de chances qu'il provienne de votre grand-mère.
En vertu des lois de la probabilité indépendante, il y a une chance sur quatre millions pour que vos chromosomes maternels ou paternels proviennent d'un seul de vos grands-parents!
De plus, du fait de la recombinaison génétique, les chromosomes ne proviennent pas directement de l'un ou l'autre de nos grands-parents: pendant les différentes divisions cellulaires qui produisent les spermatozoïdes et les cellules, les chromosomes échangent entre eux des segments et deviennent ainsi des hybrides.
Vos quatre grands-parents n'ont donc certainement pas contribué à part égale à votre patrimoine génétique.

L’analyse du génome
Attention: il ne s'agit pas là simplement de théories abstraites.
Sachez qu'il vous est désormais possible d'analyser le génome de votre enfant.
De savoir qu'il détient 22% du patrimoine de votre mère et 28% de celui de votre père; qu'il doit 23% de son génome à la mère de votre conjoint(e), et 27% au père de ce(tte) dernier(e).
Imaginez que vous pouvez savoir avec lequel de ses oncles et de ses tantes votre enfant est le plus proche sur le plan génétique.
Ce n'est pas de la science-fiction, mais bien un fait scientifique.

L'année dernière, j'ai envoyé un échantillon de matériel génétique de ma fille (alors âgée de deux mois) à la société 23andMe, qui m'a expédié ensuite les résultats. Je possédais déjà le génotype de la mère, du père, de tous les oncles et tantes, et des quatre grands-parents.
Autrement dit, j'avais déjà l'ensemble de son pedigree génétique à ma disposition lorsque les résultats me sont parvenus.
Je l'ai donc classée sans peine dans l'album photo génomique de notre famille.
Non seulement je connais la proportion des contributions génétiques de chacun de ses grands-parents, mais je sais quelles régions de son génome dérivent de quel aïeul.
L'une de ses grands-mères est à moitié norvégienne; généalogiquement parlant, notre fille a donc 1/8e de sang norvégien.
J'ai toutefois rapidement découvert – à l'aide d'ensembles de données divers récoltés parmi plusieurs nationalités – que ma fille était un peu plus norvégienne que cela… génomiquement parlant.
Rien d'étonnant à cela: après avoir comparé son analyse ADN avec l'ADN du reste de la famille, j'ai découvert qu'elle doit 28% de son patrimoine génétique à cette fameuse grand-mère.

Certains pourraient penser que de telles informations ne servent pas à grand-chose, sinon à satisfaire notre curiosité.
Reste que les connaissances théoriques peuvent avoir un intérêt pratique.
Je suis porteur d'un trouble autosomique dominant (pouvant être traité).
Au printemps dernier, ma femme a demandé à notre pédiatre de dépister cette affection chez notre fille.
Ce médecin a refusé de prescrire le test, sans détour, et sur un ton des plus paternalistes.
Elle estimait que notre fille était trop jeune.
Ma femme l'a mal pris.
Le gène mutant qui provoque mon affection est bien défini.
Ma femme est rentrée à la maison, et elle s'est empressée d'utiliser l'un des services proposés par 23andMe afin de savoir si notre fille avait ou non hérité de ce gène via ma mère ou via mon père.
Ma mère souffre de la même affection que moi; ce qui n'est pas le cas de mon père.
Le verdict fut rassurant: notre fille ne souffre – presque certainement – pas de l'affection, car elle a hérité cette région génétique de mon père.
La morale de l'histoire?
Les informations génétiques décentralisées peuvent récompenser la persévérance.

Tout ceci découle de mon obsession pour la génétique.
Mais aussi du fait qu'il est aujourd'hui possible, pour moins de 500 dollars, d'expédier des échantillons et de recevoir, peu après, une liste d'un million de variantes génétiques.
Ce qui était tout simplement inimaginable il y a dix ans.
On pourrait certes rétorquer qu'il existe trois milliards de paires de base dans l'ensemble du génome humain, et que ce chiffre d'un million n'est donc guère impressionnant.
Mais l'analyse se concentre ici sur les gènes qui varient parmi la population, et qui représentent une importante proportion du génome variable. La majorité des informations disponibles est banale, sans intérêt et redondante.
J'ai les yeux marron foncé; ma femme a les yeux bleus.
Vous ne serez donc guère étonnés d'apprendre qu'une simple vérification des variantes liées à la couleur des yeux prédit que ma fille aura les yeux marron clair (et elle a effectivement les yeux noisette).

D'autres résultats s'avèrent plus intéressants.
Je suis un «non-goûteur», ce qui signifie que je suis incapable de déceler le goût du PTC – sigle du phénylthiocarbamide, un composé organique.
On le retrouve souvent au lycée, en cours de SVT: on l'applique sur un papier que l'on touche du bout de la langue, afin d'illustrer la transmission récessive des caractéristiques génétiques.
Ma femme a quant à elle hérité d'un exemplaire du gène «goûteur», et d'un exemplaire du gène «non-goûteur».
Son père, dont les goûts culinaires sont complexes et bien arrêtés, possède deux gènes goûteurs, ce qui en fait un «super-goûteur».
Autrement dit, cela signifie que ma femme perçoit les saveurs amères avec beaucoup plus d'intensité que moi –un phénomène des plus réels, dont j'ai personnellement fait l'expérience.
Je peux ainsi parfaitement me passer de vinaigrette dans la salade.
Des études montrent que chez les enfants, les «goûteurs» sont souvent difficiles à table, contrairement aux «non-goûteurs».
Vous pourrez facilement deviner quel résultat j'appelais de mes vœux.
Le hasard a exaucé mon souhait: ma fille appartient à la communauté des «non-goûteurs», comme son père!

Science ou science-fiction?
A ce stade de l'article, vous vous demandez peut-être si j'ai prédit le futur de ma fille jusqu'au moindre détail à partir de son génotype.
La réponse est non.
La vérité, c'est qu'il est difficile de prédire la transmission de la plupart des caractéristiques héréditaires, car celle-ci est influencée par un très grand nombre de gènes.
C'est d'ailleurs pour cela que je voulais savoir desquels de ses grands-parents elle avait hérité le plus de gènes.
Lorsqu'il s'agit de faire une prédiction individuelle, la plupart des gènes prédictifs influencent des caractéristiques visibles à l'œil nu (le cérumen de ma fille sera liquide!).
Reste que pour un grand-parent, les informations les plus futiles peuvent sembler particulièrement importantes.
Ainsi, mon père est – au grand désespoir de ma mère – très fier de sa contribution disproportionnée au patrimoine génétique de ma fille.
De même, ma belle-mère est très heureuse d'occuper une si large place dans la constitution génétique du premier de ses petits-enfants.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Quittons la science pour pénétrer dans le domaine de la science-fiction.
L'analyse d'un million de variantes chez un enfant de deux mois a avant tout pour but d'amuser ses parents, comme le précise 23andMe dans ses documents promotionnels.
Mais dans un futur – très – proche, les parents pourront avoir accès au génome de leur futur enfant in utero, de manière précise et fiable.
Les personnes souhaitant obtenir les services d'un donneur de sperme pourront effectuer des simulations, leur permettant de visualiser des milliers d'enfants potentiels.
Les analyses in utero aujourd'hui disponibles en sont encore à leurs balbutiements; elles permettent par exemple de détecter les anomalies chromosomiques (comme la trisomie 21).
Imaginez maintenant que les parents puissent demander à un analyste génétique d'établir un récapitulatif des caractéristiques de l'enfant à naître dès la sixième semaine de grossesse.
Ce récapitulatif comprendrait des caractéristiques superficielles; peut-être même des prédictions en matière de morphologie faciale.
Mais il comprendra également un chiffre indiquant les charges mutationnelles des gènes ayant un fort impact sur l'enfant.
Ce chiffre variera d'un fœtus à l'autre.
De fait, la mutation est un phénomène assez aléatoire.

Il n'est pas bien difficile d'imaginer les conséquences que pourraient avoir ces analyses.
Les parents accepteront-ils d'avoir un enfant doté d'une charge mutationnelle supérieure à ce qu'ils espéraient?
Ou préféreront-ils retenter leur chance?
Cette information revêtira une importance toute particulière pour les pères d'un certain âge, qui contribuent largement aux mutations génétiques de leur progéniture.
La précision sera la qualité première des tests de demain. Les tests génétiques personnels disponibles aujourd'hui cherchent des variations parmi la population. L'une des applications phares de la génomique de demain proposera peut-être d'analyser les régions du génome abritant les mutations uniques d'un individu – mutations qui diffèrent de l'ADN des parents.
Ces variants renferment beaucoup plus d'informations que les simples antécédents familiaux.

En matière de génomique individuelle, nous vivons aujourd'hui à l'ère des amateurs éclairés.
Si vous n'êtes pas doué en informatique, une pléthore de sites Web se propose d'analyser votre généalogie.
Des applications librement disponibles vous tiennent informé des derniers travaux de recherche publiés sur le variant qui vous intéresse personnellement.
J'espère qu'il existera bientôt une application de smartphone proposant un flux de données et de résultats concrets.
Ce n'est que lorsqu'on l'intègre de manière globale dans le cadre du quantified self que l'on tire pleinement parti de la génomique personnelle.
Nous pourrions connaître le génome avec lequel nous sommes nés, mais aussi recevoir des informations régulières sur nos marqueurs biologiques et le rythme de notre activité physique.
Les risques pathologiques sont souvent à la fois le fait de la génétique et de l'environnement; recevoir des informations issues de ces deux domaines pourrait ouvrir la voie à de nombreuses possibilités.
Comme de bien entendu, des entrepreneurs de la Silicon Valley travaillent déjà sur des projets commercialisables sur le marché de masse.

Mon but n'est pas de prédire l'avenir de ma fille, mais de le comprendre et de le façonner de manière à ce qu'elle puisse s'épanouir.
Mon propre génome m'intéresse certes un peu, mais à ma grande surprise, celui de ma fille me passionne tout autrement.
Pour elle, l'avenir est indéterminé.
Pour moi, l'avenir appartient déjà au passé: il a été influencé par des décisions prises à l'ère pré-génomique.
Je pense que je posséderai une reproduction complète et précise de son génome avant son entrée à l'école primaire.
Nous discuterons alors de nouveau d'elle – de la personne qu'elle est aujourd'hui, et de celle qu'elle souhaite devenir.
Je suis généticien, pas psychologue du développement; j'aurai donc bien du mal à prédire les résultats de cette expérience-là.
Mais avant que nous nous engagions sur ce chemin, il faudra que quelqu'un sorte de la caverne de l'ignorance génomique, pour s'assurer que la voie est bel et bien libre.

Article original:
https://slate.com/technology/2013/10/analyze-your-childs-dna-which-grandparents-are-most-genetically-related.html

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 7 EmptyJeu 16 Nov 2023 - 15:06

source ICI sur Madame Figaro
Jean Viard : «Depuis les années 50, on a gagné l'équivalent de 20 ans de vie et on dort 3 heures de moins par nuit»
Par Céline Cabourg
Publié le 03/10/2023

Que faisons-nous de nos espaces de liberté?
Sociologue spécialiste des loisirs, Jean Viard est l'auteur d’Un juste regard.
Il nous dit comment se réapproprier la notion de temps pour soi et comment investir pleinement ces moments.

Madame Figaro . – Manquons-nous réellement de temps libre ?

Jean Viard.– Nous travaillons 70 000 heures sur 700 000 heures de temps de vie.
Ce qui fait que 10 % de notre temps sont travaillés et 5 % consacrés aux études.
Depuis les années 1950, nous avons gagné l'équivalent de vingt ans de vie et dormons 3 heures de moins par nuit.
Nous n'avons donc jamais eu autant de temps pour nous…

Le temps travaillé diminue… Vraiment ?
Jadis, à la campagne, il n'y avait pas de segmentation du temps.
Vivre, c'était travailler.
On ne s'arrêtait que le dimanche, jour de dieu.
En créant des locaux éclairés pour allonger les journées, la révolution industrielle a modifié ces rythmes calqués sur la nature, mais les individus ont continué à se définir par leur profession.
L'histoire du temps industriel du XXe siècle est marquée par la réduction du temps professionnel de 12 heures par jour à 8 heures et de 7 à 5 jours par semaine.
Jusqu'à l'établissement de la retraite à 60 ans en 1981.

D'où vient alors notre impression de manque ?
Les gens ont mal appréhendé une chose : l'allongement de l'espérance de vie.
On disait autrefois : «Quand le fils s'assied au bout de la table, le père peut mourir.»
Aujourd'hui, lorsque les enfants s'en vont, les parents ont encore trente ou quarante ans à vivre.
Le problème est que, certes, la vie est plus longue, mais on la vit par séquences courtes.
On est dans une société de discontinuité des engagements.
Il n'y a plus d'âge pour recommencer : avoir une aventure amoureuse à 60 ans, déménager en Bourgogne, changer de boulot.
D'où l'impression de manquer de temps pour tout faire.

Les individus ont continué à se définir par leur profession
JEAN VIARD


Comment expliquer cette sensation et cette expression : ne jamais être libre de son temps ?
Notre société hyperactive a engendré une accélération des cadences.
Le monde numérique nous accompagne partout, et on nous propose de faire des choses en permanence.
On suroccupe les moments gagnés pour soi.
Le Covid, par ailleurs, a renforcé le brouillage des temporalités.
En plaçant 25 % des gens en télétravail, tous les rythmes ont été modifiés : quand travaille-t-on ?
Quand s'occupe-t-on de la maison ?
Qui va chercher les enfants à l'école ?
La résidence secondaire est-elle faite pour travailler ou pour se reposer ?

Hommes et femmes sont-ils égaux face au temps libre ?
Avec le développement du travail des femmes, ces dernières ont commencé à avoir trois vies : celles d'épouse, de mère, de salariée… pendant qu'une offre ludique s'est développée à destination des hommes.
Cette inégalité s'est révélée nettement au moment des 35 heures.
Les maris se demandaient «que vais je faire de ces 4 heures libres ?», alors que les femmes étaient, comme toujours, placées face à des arbitrages : «Vais-je m'occuper plus des enfants ou de la maison ?».
Les hommes ont investi dans les hobbies et accumulé motos, écrans plats, skateboards…
La seule chose que les femmes, elles, ont gagnée, c'est, le soir, une série télé !
Ce qui explique que 37 % des jeunes diplômées et 30 % des non-diplômées déclarent ne pas vouloir d'enfants, contre 5 % au siècle précédent, disant que cela prend du temps, comme le couple.
C'est ce qui me fait dire qu'on se dirige vers une société de «célibataires amoureux».

Cette frustration touche aussi les couches plus âgées de la population, et même les retraités…
Autrefois, le rôle de la grand-mère était de garder les petits-enfants.
Aujourd'hui, quand naît le premier, cette dernière a 55, 60 ans, et travaille encore, mais elle continue à en assumer la garde à 50 %, notamment pendant les vacances.
Cela lui prend du temps, même si cette fonction sociale d'aide explique qu'une fois à la retraite, les femmes s'ennuient beaucoup moins que les hommes.

Il n'y a plus d'âge pour recommencer, comme avoir une aventure amoureuse à 60 ans
JEAN VIARD


Comment retrouver le sentiment de temps libre ?
L'accélération générale nous conduit à plaider pour l'ennui.
À souligner l'importance du vide, de la concentration.
C'est ce qui explique la popularité du yoga, de la marche.
Cette rééducation appelle de nouveaux comportements : comment éteindre son téléphone ?
Ou ne l'allumer que deux heures par jour ?
Comment voyager sans avoir le nez collé à Waze ?
En se posant les bonnes questions, on tient un début de réponse.

Jean Viard est directeur de recherche au CNRS et au Cevipof (centre de recherches politiques de Sciences Po) et spécialiste des temps sociaux.
Il est l'auteur d'Un juste regard, Éditions de l'Aube, 2023.


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