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 Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 EmptyVen 15 Juin 2018 - 14:52

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source http://www.reponsesbio.com/2018/06/14/qui-est-jean-baptiste-loin/
Qui est Jean-Baptiste Loin ?
14 juin 2018


Vous l’aurez peut-être compris, surtout si vous me suivez depuis longtemps, Jean-Baptiste Loin n’est pas mon véritable nom.
Pourquoi signer mes articles avec un pseudonyme ? Et pourquoi cela ne m’empêchera-t-il pas pour autant d’être aussi sincère et passionné que je l’ai toujours été ?
Les réponses à ces questions et peut-être même quelques autres, sont ici.


Lorsque j’ai commencé à écrire des articles de santé naturelle dans la presse papier, au tout début des années 80, je n’avais jamais pensé en faire le métier qui occuperait le reste de mes jours.

Pourtant, de fil en aiguille, le vaste monde des médecines naturelles s’étant ouvert à moi, j’y ai plongé sans retenue, me passionnant pour toutes les thérapies holistiques.

Sans retenue, si ce n’est la préservation de ma vie privée et par la même occasion de ma sécurité.

Je m’explique…

Dans les années 80 les lobbies du nucléaire, de l’industrie pharmaceutique, du pétrole et tout ce qui y était directement ou indirectement lié, menaçaient sérieusement la tranquillité et parfois la vie des journalistes indépendants et militants montrant à qui voulait bien l’entendre, l’étendue de la supercherie.

Or nous autres, journalistes de vulgarisation scientifique, étions en première ligne devant bon nombre de ces lobbies.

Et, croyez-moi ou non, les exemples de disparitions inexpliquées, d’accidents fortuits, de procès injustifiés ne sont pas rares.

Mais fort heureusement, le statut d’éditeur et celui de journaliste, ainsi que l’assiduité des gens faisant le choix de ce qui est bon pour l’humain, ont permis à quelque chose d’autre d’émerger.

Préservant farouchement l’intention de rester libre de publier en dehors des contraintes gouvernementales, politiques et financières.

Il nous a donc toujours paru évident, d’un commun accord avec mes éditeurs, que la précaution élémentaire d’un pseudonyme était appropriée.

C’est en tout cas ainsi que Jean-Baptiste Loin fut, si je puis dire, baptisé.

Né de la folle idée que nous pourrions parler impunément des médecines naturelles et des principes permettant une vie saine, exempte de pollutions invisibles tout en dénonçant les tentatives de manipulations et de désinformation auxquelles nous étions, et sommes encore confrontés.

Cela vous semble fou ?

C’est pourtant la triste réalité, le monde dans lequel nous vivons est revêtu d’un tissu d’incohérences, allant à l’encontre de tout bon sens.

Plus tard, en vous retrouvant sur internet avec Réponses Bio, la presse telle que nous la connaissions avait bien changé.

Pourtant mon rôle de journaliste, lui, demeure sensiblement le même.

Et certains articles que je publie à propos de médicaments dangereux, de substances nocives ou bien plus simplement de la bio et de ses dérives, ne sont pas toujours vus d’un bon œil par tout le monde.

C’est pourquoi, afin de continuer à vous écrire sans contrainte, si vous le voulez bien, je préserverai discrètement mon anonymat.

Un anonymat qui, paradoxalement, me permet aujourd’hui plus facilement d’être moi-même.

Cela étant dit, je ne suis que la partie immergée de l’iceberg, celle qui tel l’ermite reste invisible aux yeux du monde.

Ceux que vous voyez, en particulier Naevius et Nina, sont bien les noms réels du couple d’éditeurs faisant sans doute partie des plus atypiques de leur génération.

Sans leur travail quotidien, point de Jean-Baptiste Loin.

C’est pourquoi, afin de permettre à cette entreprise de se développer, et de continuer à inspirer des modèles similaires, nous avons créé une place de marché.

Il nous est en effet apparu depuis longtemps qu’en consommant des produits sains, justes et éthiques tout en favorisant l’artisanat et le partage des connaissances, le monde changerait bien plus vite que par le biais d’un parti politique, d’une ONG ou même d’un groupe de presse.

Le principe de cette place de marché et sa volonté de fonctionner humainement à l’intérieur d’une société déshumanisée, est finalement extrêmement simple :

Lorsque mes conseils vous semblent utiles et que vous achetez les produits et ressources pratiques qui y sont présentés, nous percevons une modeste commission sur la vente.

Ainsi ce qui vous rend service, nous permet de continuer à exister, et donc de vous rendre service à nouveau.

Cela vous convient-il ou souhaitez-vous en savoir plus à propos d’un point en particulier ?

Si c’est le cas, je vous invite vivement à me laisser votre ou vos questions dans les commentaires en bas de cet article, je vous répondrai personnellement.

Jean-Baptiste Loin

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A PROPOS DE NOUS
Réponses Bio est un magazine en ligne proposant une formule 100% santé naturelle, 100% pratique et 100% gratuite ! Profitez de deux lettres d'information par semaine animées par Jean-Baptiste Loin, des actus, des reportages vidéo et de nombreux guides numériques. Vous avez des questions ? Nous avons des réponses !

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 EmptyJeu 28 Juin 2018 - 19:10

Voila quelques renseignements concernant Jean Caby car après l'annonce de sa liquidation judiciaire j'ai voulu savoir à qui elle appartenait.
Je trouve dommage qu'un entrepreneur cède une marque nationale à des trusts étrangers, qui vont laisser cette entreprise dépérir pour mieux implanter les produits de leur propre pays.
source https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Caby
Jean Caby est une entreprise et une marque française de charcuterie, propriété depuis 2012 de la société américaine Foxlease Food, représentée par l’entrepreneur Eric Steiner1,2. L'entreprise est mise en liquidation judiciaire le 27 juin 2018.

L'entreprise compte un site de production basé à Saint-André-lez-Lille3. En 1986, la société invente et lance la saucisse cocktail, distribuée dans les grandes surfaces et hard discount4.

Historique de la société
En 1919, Jean Caby ouvre sa charcuterie rue Colbert à Lille. En 1929, une usine est construite à Saint-André-lez-Lille2.

En 1932, l'entreprise lance le saucisson « l'Ales Saint Antoine », un produit de 400g fait de porc et de bœuf. En 1934, la société commercialise la marque « Hogporc » qui propose des jambons, saucissons, salaisons et conserves. En 1951, la société est la 1re société européenne à mettre sur le commerce des produits sous-vide2.

En 1986, la société lance la saucisse cocktail, distribuée dans les grandes surfaces2. En 1989, la marque diffuse sa première publicité, avec l'apparition du slogan « Jean Caby, bon appétit ! ».

En 1998, l'entreprise lance le mini saucisson « Croc'sec », réservé pour l'apéritif.

En 2004, Smithfield Foods se porte acquéreur de Jean Caby5, qui rejoint la Société Bretonne de Salaisons (SBS), la société Jean d’Erguet et la Charcuterie Imperator, toutes trois détenues par Smithfield depuis 19986. Le groupe renomme alors sa filiale française « Groupe Jean Caby ».

En 2006, Smithfield Foods rachète la société Aoste, détenue par Sara Lee depuis 1996, et possédant en France les marques Aoste, Justin Bridou et Cochonou7. Jean Caby rejoint l'ensemble, renommé à cette occasion groupe Aoste.

En 2008, la société rejoint le groupe Campofrío Food Group, né en 2008 de la fusion entre Campofrío Alimentación S.A. et de la division européenne de Smithfield 8,9,10.

En 2011, la société affiche une perte nette de 28 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 233 millions d'euros3. En 2012, 51 % des parts de Jean Caby sont cédées à Eric Steiner pour 1 euro symbolique11, un investisseur franco-américain, Campofrio, en conservant 49 %3. Le nouveau PDG projette alors de délocaliser les centres de production dans une nouvelle usine à Comines, sans suite11,2.

En juin 2014, Eric Steiner obtient l'autorisation de vendre ses parts à Turenne Lafayette, groupe propriétaire des marques Madrange, William Saurin et Paul Prédault malgré un plan de licenciement de 120 à 140 employés, pour ne garder que l'activité de saucisses cocktail produites sur le site de Saint-André-les-Lille12, une décision validée en décembre 201413.

L'entreprise est mise en liquidation judiciaire le 27 juin 20182. Le lendemain, les anciens salariés de l'entreprise liquident le stock, donnant les 2,5 tonnes de saucisses cocktail restantes dans une distribution gratuite devant l'usine de Saint-André-lez-Lille14.

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 EmptyMar 7 Aoû 2018 - 15:01

source https://www.sante-corps-esprit.com/
A lire si vous mangez toujours “bio”
Cher(e) ami(e) de la Santé,

Depuis que je me suis plongé corps et âme dans la santé naturelle, j’ai honnêtement beaucoup de mal à acheter des légumes ou des fruits qui ne soient pas “bio”.

J’ai la chance d’avoir une AMAP (association pour le maintien d'une agriculture de proximité) pas très loin de chez moi qui me fournit des “paniers bio” régulièrement.

Et pour le reste, j’essaie de privilégier les circuits ultra-courts : pour les œufs, le fromage, ou le miel.

Beaucoup d’entre vous font pareil et vous avez 1000 fois raison : surtout, continuez.

Mais hélas, ne commettez pas l’erreur de ceux qui pensent que ça suffit.

Les bons légumes… même “bio”... même ceux de votre petit producteur... sont de plus en plus vides de bons nutriments.

Vous avez peut-être vu des articles qui expliquaient qu’il faudrait 100 pommes d’aujourd’hui pour avoir la teneur en vitamine C d’une pomme d’il y a 50 ans !!

Ces chiffres sont à prendre avec des pincettes, bien sûr.

Mais la perte de valeur nutritive, elle, est indiscutable.

Si vous aimez le brocoli, vous allez me détester !
Même le brocoli, un des légumes “santé” par excellence !!

Eh bien… le brocoli aussi a perdu de sa superbe ! Sa teneur en calcium aurait été divisée par 3 en cinquante ans, et sa teneur en fer a aussi littéralement fondu.

Pourquoi ?

Parce que ces 60 dernières années, notre alimentation a perdu beaucoup de sa richesse nutritive :

les sols sur lesquels poussent nos courgettes et nos asperges sont beaucoup plus pauvres… ils sont lessivés, la terre elle-même a perdu la plupart de ses minéraux ; et je ne parle pas de l’eau, pleine de toxines même dans les exploitations “bio” ;
les fruits et légumes sont cueillis trop tôt parce que tout doit aller plus rapidement : ils poussent de plus en plus vite, beaucoup trop vite, boostés par des techniques de production modernes, des engrais (même naturels), ou simplement la chaleur des serres ;
on compte de moins en moins de variétés : celles que vous trouvez au supermarché et, dans une moindre mesure celles du magasin “bio”, sont les variétés “les plus présentables”, celles qui résistent le mieux aux parasites, qui poussent le plus vite, qui s’abîment le moins dans les transports… les frigos…
Il ne faut donc pas s'étonner de voir l'explosion des troubles digestifs, des maladies auto-immunes, et de toutes les “maladies de civilisation” : cancer, Alhzeimer, Parkinson, diabète… toutes liées directement à notre alimentation.

Hippocrate avait raison il y a 2400 ans quand il disait que l'alimentation est le premier médicament.

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source http://www.kitaentreprendre.com/conseils/savez-vous-a-qui-appartient-vraiment-bjorg-bonneterre-et-cie.html
Savez vous a qui appartient vraiment Bjorg, Bonneterre et cie ?
La marque française Bjorg est le leader dans le monde des aliments bio. Il doit son succès en grande partie à cause de la bonne qualité de ses produits, mais aussi à leur prix abordable. Bien que la marque avait déjà beaucoup de succès auparavant, le partenariat entre Bonneterre et cie et Wessanen en 2000 lui a permis de se développer encore plus.

Et depuis un peu plus de 45 ans, la compagnie a misé sur un développement durable et économique. C’est pour cela que les aliments qui arrivent dans vos plats sont soumis à des critères stricts et répondent aux normes de qualités ISO 14001 et ISO 26000.

Vous trouverez facilement les produits de la marque dans les chaines de grandes distributions et le réseau bio. Bien évidemment, la compagnie travaille en étroite collaboration avec des agriculteurs et des petites entreprises locales. D’ailleurs, certains partenariats durent depuis plus d’une dizaine d’années.

Et pour pouvoir vous proposer des produits sains, la compagnie sélectionne scrupuleusement chaque ingrédient. Ils seront par la suite associés à d’autres aliments bio afin de pouvoir vous proposer des aliments riches en antioxydants et en vitamines. De plus, tout est fait pour préserver au maximum leurs saveurs naturelles.

Pourquoi changer son mode alimentaire et passer aux produits bio ?
En jetant un coup d’œil aux étiquettes sur certains produits, vous verrez qu’ils contiennent des additifs. Ces derniers peuvent avoir un effet néfaste à la longue sur la santé. C’est pourquoi il est préférable de se tourner vers des produits qui n’en contiennent pas.

Afin de permettre à un plus grand nombre de personnes de profiter de ces produits, Bonneterre cie et wessanen à qui appartient bjorg, propose des plats pour toutes les bourses. Donc au lieu de choisir des produits transformés, préférez des produits plus nourrissants.

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source http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/05/30/97002-20170530FILWWW00143-alimentation-bio-bjorg-bonneterre-vise-500m-de-ventes.php
Alimentation bio: Bjorg Bonneterre vise 500M€ de ventes
Le producteur d'aliments bio Bjorg Bonneterre & Cie a donné mardi le coup d'envoi officiel à la construction de son nouveau siège près de Lyon, l'ancien étant devenu trop petit pour une entreprise qui a désormais les 500 millions d'euros de ventes en ligne de mire.
Le nouveau bâtiment de 5.400 mètres carrés sera édifié à proximité immédiate du siège actuel de la société à Saint-Genis-Laval.
Il pourra accueillir jusqu'à 350 personnes à la rentrée 2018. "Notre siège actuel remonte à 1985.
Nous en sommes à notre troisième extension et une partie de nos 250 collaborateurs travaillaient depuis plusieurs années dans des bâtiments provisoires", a expliqué à l'AFP le directeur général de l'entreprise Daniel Tirat.

Cette filiale du groupe coté néerlandais Wessanen a réalisé un chiffre d'affaires de 240 millions d'euros en 2014, de 340 millions en 2016 et "va arriver très vite à 500 millions", assure M. Tirat.
Connue jusqu'à l'an dernier sous le nom de Distriborg, l'entreprise se développe à la fois sur le créneau de la grande distribution, avec sa marque Bjorg, et dans les magasins bio, avec Bonneterre.
"Ce sont des marchés en très forte croissance où tout va très vite", s'est félicité M. Tirat.
Au printemps, Bjorg Bonneterre & Cie a procédé à deux lancements commerciaux majeurs: une gamme de produits végétaux frais et une gamme de biscuits sans gluten.
Son nouveau siège, acquis en crédit-bail, est construit par le promoteur lyonnais Cardinal pour un budget de l'ordre de 12 millions d'euros (hors foncier).
Bjorg Bonneterre vise pour son siège une homologation Well qui récompense les bâtiments plaçant le bien-être de ses utilisateurs au centre de sa conception.

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source http://www.liberation.fr/direct/element/distriborg-devient-bjorg-bonneterre-et-compagnie_42024/
06.07.16
Distriborg devient «Bjorg, Bonneterre et compagnie»
Bio.
Si vous êtes adepte du bio, cette info peut vous intéresser. Distriborg, entreprise lyonnaise qui appartient au groupe néerlandais Wessanen et qui compte 19 marques (dont les plus connues sont Bjorg, Bonneterre, Alter Eco, Gayelord Hauser, Krisprolls, Clipper ou encore Tanoshi), annonce son changement de raison sociale, devenant «Bjorg, Bonneterre et compagnie»

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source https://www.notre-planete.info/actualites/4280-BIO-multinationales
Comment les produits BIO sont tombés aux mains des multinationales
28 mai 2015

Le Troupeau aveugle de John Brunner (publié en 1972) est le chef d'oeuvre de l'écologie-fiction.
C'était pour l'époque un ouvrage d'un pessimisme terrifiant, le plus dramatique de tout ce genre littéraire quant à ses descriptions poignantes de la pollution et de la destruction de l'environnement.
1972 est également l'année de publication de “L'Angoisse de l'an 2000” de Roger Heim, et de la création de la revue “la Gueule Ouverte”, “le Journal qui annonce la fin du monde”.
Le titre anglais du “Troupeau Aveugle”, “The Sheep look up”, est emprunté au vers 125 du poème Lycidas de John Milton: «Les brebis affamées lèvent la tête (et ne sont point nourries)».
Dans ce roman d'écologie-fiction, l'humanité se meurt soit de faim, soit de cancers provoqués par la pollution alimentaire et environnementale.
John Brunner n'a pas vu venir, il est vrai, la pollution nucléaire généralisée et les délires des chimères génétiques : les cerises empoisonnées sur le gâteau toxique, excusons-le du peu.
Ce qu'il a très bien vu venir dans “Le Troupeau aveugle”, par contre, c'est le rachat de la bio, le piratage de la bio, le frelatage de la bio… Quarante années plus tard, le troupeau aveugle, en quête de mieux-être et de nutrition digne de ce nom, se précipite dans les super-marchés “bios” sans se douter le moins du monde de l'identité de ceux qui tirent une grande partie des ficelles.

Dans mon essai “Les tambours de Gaïa se sont réveillés”, en novembre 2013, j'ai assurément lancé un gros pavé dans la mare en écrivant:
« En Europe et en Amérique du nord, la plus grande partie des distributeurs d'aliments “biologiques” ont été rachetés par les grands cartels de l'agro-alimentaire: Nestlé, Cargill, Coca-Cola, etc.
En France, par exemple, Lima et Danival ont été rachetés par Hain Celestial, aux USA, derrière lequel se cache l'argent de Monsanto, Walmart, Philipp Moris, City Group et Martin Lockeed.
En France encore, acheter les produits bios de Bonneterre, de Bjorg, d'Evernat, d'Allos, de Tartex, d'Alter Eco... c'est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen, l'un des grands groupes Européens de l'agro-alimentaire.
En France encore, 95 % des légumes bios commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1; ce qui signifie que le consommateur bio, par exemple, a une “chance” sur deux d'acheter un melon bio “Monsanto/Bayer/Syngenta” puisque ces trois groupes de la chimie possèdent la moitié des 250 variétés de melons inscrites dans le catalogue national du GNIS; ce qui signifie que de très nombreux maraîchers bios sont complices de la destruction de la biodiversité alimentaire.
En France encore, l'association Kokopelli est “certifiée” bio par Qualité France, qui a été racheté par Bureau Véritas, l'un des leaders mondiaux du contrôle industriel.
Dans le Tiers-Monde, l'IFOAM (la fédération internationale de l'agriculture biologique) rabat du petit paysan pauvre pour produire du bio, et encore plus de bio, au service de l'export vers les pays riches, au service de l'industrie bio, et donc au service de l'industrie tout court. Ad nauseam. »

Depuis lors, certains militants me pressent de publier mes sources.
Aujourd'hui, j'ose donc mettre en ligne une partie du dossier que j'ai commencé à rédiger sur le sujet de la bio piratée.
Avec beaucoup de réticences, cependant, tellement tout cela est archi-déprimant.
Il est possible, un jour étoilé, que je continue de rédiger les résultats de cette enquête que nous avons lancée.
Pour l'instant, cependant, je consacre toutes mes énergies à la restructuration constructive et fertile de Kokopelli dans les Pyrénées de l'Ariège et c'est un grand plaisir.
J'invite donc tous les militants très intéressés par ce sujet attristant - celui de la récupération d'une grande partie de la bio - à poursuivre eux-mêmes cette enquête.
Il suffit de très peu de chose: savoir parler anglais et suivre la piste de l'argent.

En novembre 2012, lorsque l'Etat de Californie présenta au vote populaire la Proposition 37 destinée à rendre obligatoire l'étiquetage des OGMs, ce fut une levée de boucliers de la part de l'agro-chimie qui finança une campagne de rejet de cette proposition: Monsanto (7 millions de dollars), Dupont de Nemours (5 millions de dollars), BASF (2 millions de dollars), Bayer (2 millions de dollars), Dow (2 millions de dollars), Pepsico (1,7 million de dollars), Nestlé (1,2 million de dollars), Coca-Cola (1,1 million de dollars), Syngenta (1 million de dollars), General Mills (1 million de dollars), Del Monte, Kellog, Kraft, Heinz, Mars, Cargill, etc, etc.[1].

C'est alors que les consommateurs bios furent effarés d'apprendre qu'une centaine de compagnies proposant des aliments bios étaient en fait dans l'escarcelle du Cartel de l'agro-alimentaire ou du Cartel de l'agro-chimie et commencèrent à désélectionner ces compagnies de leur panier. Il existe même, aux USA, une application téléchargeable pour téléphones mobiles permettant de connaître l'identité de ces compagnies afin de les boycotter.[2]

Bonneterre, Distriborg, France Alter Eco, Evernat...
En France, également, un certain nombre de compagnies bios sont des filiales d'un des plus gros groupes Européens de l'Agro-alimentaire, la multinationale Royal Wessanen qui emploie 2100 personnes : Distriborg (Bjorg, Biodistrifrais et Bonneterre) rachetée en 2000 et dont le rachat total fut finalisé en décembre 2009 ; Evernat ; Whole Earth ; Zonnatura ; Kallo ; Clipper racheté en mars 2012 ; Ekoland ; De Rit ; Allos ; Tartex ; Culinessa ; Biorganic ; Bioslym ; Merza ; Fertilia ; Kalisterra (ce dernier, revendu en juillet 2011). Il en est de même de France Alter Eco (le leader du commerce équitable de produits biologiques) qui vient d'être racheté, en 2013, par Distriborg donc par Royal Wessanen et qui s'en vante.[3] « France Alter Eco s'adosse donc à un groupe disposant de moyens financiers plus importants. La marque va garder son nom, nous allons juste devenir une filiale de Distriborg, qui est elle-même une filiale du groupe hollandais Wessanen » s'exprime Laurent Murat, le directeur du marketing. Distriborg, c'est également les marques : Vivis fructose, Pléniday, Gayelord Hauser, Schär, Yao Tea, Wakama, Tuocha, Florystelle, Ephynéa, Krisprolls, Tien Shan, Agnesi, Patak's, Thai, Amoy, Grand'Italia, Kara et Skippy.[18]

Royal Wessanen, pendant de nombreuses années, possédait Tree of Life, l'une des deux sociétés qui contrôlent 80% de la distribution du bio aux USA (l'autre étant United Natural Foods). Tree of Life est également le n°1 de la distribution bio au Royaume-Uni. Royal Wessanen a revendu Tree of Life USA en 2010 à KeHE Distributors (USA) pour 190 millions de dollars et il a revendu Tree of Life UK en juillet 2011. Royal Wessanen possède également, en UK, Kallo Foods Ltd (Kallo et Whole Earth).

Royal Wessanen est coté à la Bourse d'Amsterdam. Certains de ses principaux actionnaires sont[5] :

Delta Partner LLC, un Hedge Fund basé à Boston aux USA qui possédait 25.61 % des actions de Royal Wessanen en décembre 2012.
Sparinvest SE, un Danois gestionnaire international d'actifs basé au Luxembourg qui possédait 3.17 % des actions de Royal Wessanen en juillet 2013. Ses principaux actionnaires sont les banques Danske Andelskassers, Nykredit, le fonds d'investissement Investeringsforeningen Sparinvest et le fond de pension Pensionskassen for Farmakonomer. En 2012, Sparinvest SE a signé un accord de partenariat avec le Chinois Haitong International Holdings dont le siège social est installé dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques.
Invesco Ltd, un gestionnaire international d'actifs situé à Atlanta, aux USA, avec son siège social dans le paradis fiscal des Bermudes. Il possédait 2.62 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. Le groupe emploie plus de 6200 collaborateurs répartis dans plus de 20 pays, et gérait 632 milliards de dollars en juin 2012. En 2004, cette compagnie a payé 450 millions de dollars d'amende aux USA pour pratiques de “trading” non conformes, un euphémisme dans ce milieu pour pratiques bancaires mafieuses. (4) Invesco est coté au Nasdac. Ses 5 principaux actionnaires sont Vanguard Group, Black Rock Fund, Wells Fargo, Morgan Stanley et Thornburg Investment.
Global Thematic Partners LLC. Il possédait 2.25 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. Il est coté au Nasdac et on retrouve dans ses actionnaires principaux Dow Chemical, Bunge (l'une des quatre principales multinationales de l'agro-alimentaire avec Cargill, Glencore et le Groupe Louis Dreyfus), Mosaic Company (le leader mondial de la Potasse et du Phosphate), Potash Corp Sask (engrais à base de potasse potasse, phosphate et nitrate) et CF Industries Holdings, Inc (engrais agricoles).
Vanguard Group. Il possédait 0.65 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. L'analyse des multinationales qui se cachent derrière Vanguard Group est présentée ci-dessous en relation avec le rachat de Lima et de Danival.
Black Rock Fund. Il possédait 0.63 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. L'analyse des multinationales qui se cachent derrière Black Rock Fund est présentée ci-dessous en relation avec le rachat de Lima et de Danival.

Lima et Danival
Danival, racheté en 2000 par le groupe français de parapharmacie, Viva Santé, vient d'être revendu, en 2011, au Belge Lima qui lui-même est acheté par Hain Celestial en 2002. Après consultation du Nasdac, il s'avère que les 5 principaux actionnaires de Hain Celestial sont les fonds bancaires suivants: Vanguard[17], Goldman Sachs, Jennison Associates, Black Rock Fund, et Coatue Management. Derrière le fonds bancaire Vanguard se cachent Monsanto (de l'agent orange aux chimères génétiques en passant par le RoundUp), Philip Morris (les cigarettes), Martin Lockheed (les armements), ExxonMobil (le pétrole), Walmart (le n°1 des supermarchés), Pfizer (la pharmacie), Merck (la pharmacie), City Group, Bank of America, etc. Derrière le fond bancaire Goldman Sachs se cachent: Apple, Microsoft, ExxonMobil, Vanguard, Google, General Electric, JP Morgan, Pfizer, Merck, etc. Derrière le fonds bancaire Black Rock se cachent : Apple, Microsoft, ExxonMobil, Coca Cola, Chevron, Procter and Procter, Philip Morris, etc. Ad nauseam. La bonne compagnie que voilà !

Un peu d'histoire. La société Hain Pure Food est créée en 1926 en Californie. Elle est rachetée en 1981 par Ogden Corporation (actuellement Covanta Energy Corporation qui est spécialisée dans le recyclage des déchets industriels et la production d'électricité). Elle est ensuite rachetée en 1986 par IC Industries (actuellement Whitman Corp, le sous-traitant de Pepsi qui acheta Pepsi Americas en 2000). Hain Pure Food est finalement racheté en 1994 par Irwin Simon, le propriétaire de Kineret Acquisition Corp (spécialités alimentaires) qui emprunte alors l'argent à Argosy Group LP (une compagnie de software). Fin 1994, le groupe prend le nom de Hain Food Group. En 1996, George Soros, le milliardaire prédateur psychopathe, rachète 16% des actions de la compagnie. Pour mémoire, George Soros est à la direction du CFR, le Council for Foreign Relations[16], il est l'un des membres du Groupe Bilderberg et il finance la clique militariste d'Avaaz. En 2000, Hain Food Group rachète Celestial Seasonning et change son nom en Hain Celestial. Celestial Seasonings est une société célèbre aux USA (depuis 1969) pour sa gamme de tisanes, non-bios, aux emballages poétiques, ornées d'axiomes de sagesse, de petites fleurs et de bisounours. Depuis peu, et enfin, (mars 2013), elle est également dans la ligne de mire des consommateurs avertis de par la très haute teneur en biocides (le Propachlor, un herbicide de Monsanto, et le Propargite, un acaricide vendu sous les noms de Omite et Comite) d'une partie de ses tisanes, teneur qui dépasse les normes permises par la Food and Drug Administration (FDA), ce qui n'est pas peu dire! Hain Celestial est également accusé de vendre des pâtes “bios” (De Boles Organic Pasta) contenant du MGK-264 (un synergisant cancérigène dans les pesticides) et du pyperonil butoxide (un synergisant cancérigène dans les insecticides). Hain Celestial est également accusé de commercialiser de faux cosmétiques “bios” sous les marques Jason et Avalon Organics.[7] L'un des cosmétiques de la gamme Jason, par exemple, n'a qu'un composant “bio” sur dix-neuf.[8]

A noter qu'en 2003, la compagnie Heinz (fondée en 1869 à Pittsburgh) rachète 19,5% des actions du Hain Celestial Group. Elle les revend à la fin de l'année 2005. Et pour la petite histoire, cette année, en février 2013, Heinz est racheté par le milliardaire américain Warren Buffett (troisième fortune du monde) qui s'allie, pour l'occasion, à la chaîne Burger King (dont le propriétaire est le fonds d'investissement Brésilien 3G Capital). Tout cela ne fait aucune différence car les actionnaires de Heinz sont les mêmes que ceux de Hain avec en sus, l'héritière de la famille, l'épouse du nouveau secrétaire d'État américain, John Kerry.

En conclusion, derrière Hain Celestial, avec ou sans Heinz (le célèbre Ketchup), se cache l'argent de Monsanto, Walmart, ExxonMobil, etc… Bon appétit.

Provamel
Provamel est l'une des marques avec Belsoy et Alpro Soya de la société Alpro, une filiale, créée en 1980, du Groupe Vandemoortele. Alpro est le leader Européen[15] des produits à base de soja, bio et non bio. Alpro fut revendu en 2009 pour 455 millions de dollars à Dean Foods, le leader mondial de la distribution de lait qui contrôle 90 % du lait aux USA. Alpro distribue ses produits dans une trentaine de pays.

Dean Foods est aussi le propriétaire de Horizon, le plus gros distributeur de lait bio aux USA, ainsi que de WhiteWave/Silk, l'un des leaders du lait de soja bio et de ses produits dérivés aux USA qu'il racheta en 2002. En 2009, Organic Consumers Association appela au boycott de Silk en raison du fait qu'une partie de son soja provenait du Brésil (déforestation de l'Amazonie) et de Chine dans des conditions de travail plus que douteuses sur le plan éthique. Selon le Star Telegram et d'autres sources, Silk aurait utilisé du lait de soja bio jusqu'en 2009, année durant laquelle Dean Foods décida de passer au lait de soja non bio en gardant les mêmes code-bars et en remplaçant le terme bio par naturel.

Rachels Organic, en UK, est également la propriété de Dean Foods.

En juillet 2013, Dean Foods a commencé à se délester de WhiteWaves[9] en échange d'une dette détenue par J.P. Morgan Securities LLC et BofA Merrill Lynch. Le 26 juin 2013, WhiteWave annonça que Dean Foods s'engageait à se débarrasser, sous les 18 mois, des 19,9 % des parts qu'il détient encore dans la société.[10]

En conclusion, Horizon, Silk, Alpro et Provamel restent en partie dans le giron d'actionnariat de Dean Foods jusque fin 2015. De plus, que Provamel soit dans le giron de Dean Foods ou de WhiteWave Food Company, cela ne fait aucune différence lorsque l'on analyse qui sont les cinq principaux fonds financiers qui contrôlent WhiteWave Food Company: Vanguard Group, Price T Rowe Associates, Shapiro Capital, FMR LLC, et Wellington Management.

Sur le plan éthique, il faut rappeler qu'en novembre 2012, Dean Foods a donné 253 000 dollars pour lutter contre la proposition 37 en Californie destinée à rendre obligatoire l'étiquetage des produits OGMs. En 2009, le Cornucopia Institute a accusé Dean Foods (Horizon), Abbott Laboratories (Similac) et Nurture, Inc. (Happy Baby) de contaminer délibérément la chaîne alimentaire bio en introduisant dans des aliments bios (13), tels que du lait et des nourritures pour bébés, des huiles processées avec des solvants synthétiques par Martek[11]. Ces huiles sont processées en un cocktail de substances synthétiques et diverses dont sont issues des compléments alimentaires, commercialisés sous les appellations DHA (acide docosahexaenoique/ omega-3) et ARA (acide arachinodique/ omega-6). De plus, ces huiles sont élaborées avec le recours de solvants très toxiques tels que l'hexane et Isopropyl alcohol[14]. Le Cornucopia Institute porta plainte[12] en affirmant que certaines huiles (Life'sDHA™️ et Life'sARA™️) étaient fabriquées à partir de fungi du sol et d'algues génétiquement modifiées par des mutations induites par des radiations ou l'usage des substances chimiques très nocives. Le Life'sDHA™️ est produit à partir des algues Crypthecodinium cohni ou de Schizochytrium. Le Life'sARA™️ est produit à partir du champignon Mortierella alpina.

En avril 2010, le Ministère de l'Agriculture US (USDA) déclara illégales, pour le secteur bio, les huiles de Martek mais l'administration Obama/Vilsak (un homme de paille de Monsanto) bloqua l'application de cette décision pendant encore 18 mois, plus particulièrement sous la pression des lobbyistes de Dean Foods.

Martek Biosciences Corporation a été rachetée en décembre 2010, pour 1,1 milliard de dollards par un conglomérat Hollandais, Royal DSM NV, au chiffre d'affaires de 12 milliards de dollars. Martek Biosciences Corporation produit des protéines fluorescentes d'algues pour la recherche médicale.

Martek Biosciences Corporation est en partenariat avec Monsanto pour produire une huile de soja génétiquement modifié à haute teneur en oméga 3. Selon certaines sources, les huiles incriminées dans les produits bios étaient en fait des produits élaborés par Monsanto dans les années 90 pour lesquels Martek n'avait pas encore les droits techniques.

Pronatura
Voyons maintenant le cas de ProNatura, le leader Français de la distribution de légumes et de fruits bio au chiffre d'affaires de 84 millions d'euros en 2010. Sa société est à 51% sous le contrôle d'Activa Capital depuis juillet 2005.

Activa Capital (fonds de pension, compagnies d'assurances, investisseurs privés, etc.), comme toutes les sociétés d'investissement, joue au Monopoly. En 2003, elle organise la reprise du groupe Mont Blanc, une filiale à 100% de Nestlé qui y reste actionnaire jusqu'en 2005. En octobre 2005, Activa rachète à Nestlé les 19% d'actions restantes dans Mont Blanc lors de son rachat d'une autre filiale de Nestlé, Gloria. En 2012, Activa Capital acquiert des actions majoritaires de la Financière Taoris, la holding contrôlant l'outsourceur Armatis.

Pro Natura a acquis la société Bioprim (un acteur majeur sur le marché des fruits et légumes biologiques) en octobre 2007. L'entreprise était détenue par ses deux dirigeants ainsi que par les fonds d'investissements IRDI et Soridec.

Ce fut son second grand rachat car, en août 2006, il avait racheté le leader belge Biomarché, basé à Sombreffe, qui devint ProNatura-Belgique. En rachetant Biomarché à Hain Celestial (l'actuel propriétaire de Lima et de Danival!!) , ProNatura devint le leader Européen de fruits et légumes bios. Mais, en 2008, ProNatura Belgique perdit un important client, le groupe Delhaize dont elle alimentait 300 magasins, sous la marque Delhaize Bio. Ce fut une perte sèche car, en Belgique, un tiers des fruits et légumes bios passent par les supermarchés Delhaize. En 2010, ProNatura décida de reprendre l'approvisionnement de certains magasins de distribution comme Système U et Cora France qu'elle avait jadis confié à Pronatura Belgique. Le 19 avril 2010, la Libre Belgique écrivit: «Les responsables syndicaux se rendront, ce lundi ou dans la semaine, au cabinet du ministre wallon de l'Economie, Jean-Claude Marcourt (PS) pour le sensibiliser à la situation de l'entreprise nivelloise dont on nous assure qu'elle n'a pas démérité. Mais il semble qu'elle connaisse des problèmes de rentabilité, ce qui ne serait pas du goût du fonds de pension Activa Capital, l'actionnaire majoritaire du groupe ProNatura, créé par Henri de Pazzis. Celui-ci en est toujours le président». Sa filiale Belge fut, subséquemment, mise en liquidation en 2010 en licenciant une cinquantaine de personnes.

On comprend fort bien que ProNatura/Activa Capital ne souhaitait pas boucher les trous d'une filiale déficitaire alors qu'il redoublait d'efforts pour développer ses filiales de production en Afrique. Et de plus, il n'y a pas de délégués syndicaux au Togo.

Tradin Organic
Voyons maintenant le cas de Tradin Organic (The Organic Corporation B.V) qui est l'un des plus importants grossistes de la bio Européenne. Ce grossiste vend du tournesol de Bulgarie, des haricots de Chine, du sésame et du café d'Ethyopie, du sucre et de l'huile de noix de coco d'Indonésie, du jus d'orange du Mexique, du riz d'Indonésie, des fruits rouges de Serbie, des ananas du Vietnam, etc, etc. En 2008, Tradin Organic a été racheté par la multinationale Canadienne, SunOpta[6] qui annonce un chiffre d'affaire d'un milliard de dollars. SunOpta possède 66 % des actions de Opta Minerals Inc (recyclage, production et distribution de minéraux industriels) et une participation minoritaire dans Mascoma Corporation spécialisée dans les nécro-carburants.

SunOpta est coté au Nasdac. Ses cinq principaux actionnaires sont : FMR LLC ; West Face Capital ; Connor, Clark and Lunn ; Global Thematic Partners LLC ; Gruber and MacBaine.

FMR LLC, l'actionnaire principal de SunOpta, compte parmi ses actionnaires principaux : Monsanto, Coca Cola, ExxonMobil, Chevron, Amgen (leader mondial des biotechnologies), Biogen Idec (biotechnologies), Gilead (biotechnologies), Actavis (pharmacie), Merck (pharmacie), Pfizer, (pharmacie), Regeneron Pharmaceuticals, (pharmacie), Alexion Pharmaceutical (pharmacie), Procter and Gamble (pharmacie, cosmétiques), Johnson and Johnson (pharmacie), Wells Fargo, JP Morgan, Citygroup, Facebook, Apple, Microsoft, Google, General Electric, etc.
Connor, Clark and Lunn. Ses actionnaires sont principalement des banques et des sociétés impliquées dans les énergies, dans les minerais industriels (mines d'or, par exemple), dans le pétrole, dans les fertilisants de synthèse...
Global Thematic Partners LLC a déjà été présenté dans les actionnaires de Royal Wessanen.
Gruber and MacBaine. Ses actionnaires sont principalement des entreprises de télécommunications, d'informatique...
En conclusion, Tradin Organic/SunOpta, l'un des plus importants grossistes de la bio Européenne, est financé par l'argent des mêmes multinationales qui financent Hain Celestial aux USA ou Royal Wessanen en Hollande. Et ce, pour aller piller le Tiers-Monde de sa biomasse puisque le “sourcing” de ses produits “bios” se situe strictement dans les pays les plus pauvres de la planète.

Notes
1 http://www.cornucopia.org/wp-content/themes/Cornucopia/downloads/prop37-poster.pdf

2 https://itunes.apple.com/us/app/buycott/id585933440?ls=1&mt=8

3 http://www.lsa-conso.fr/distriborg-rachete-france-alter-eco,142118

4 http://www.nytimes.com/2004/09/08/business/08place.html?_r=0

5 http://markets.ft.com/research/Markets/Tearsheets/Business-profile?s=WES:AEX

6 http://www.foodnavigator.com/Financial-Industry/SunOpta-seals-purchase-of-Tradin-Organic

7 https://glaucusresearch.com/wp-content/uploads/downloads/2013/02/GlaucusResearch-The_Hain_Celestial_Group_Inc-NasdaqHAIN-Strong_Sell_Febuary_21_2013.pdf

8 http://www.topclassactions.com/lawsuit-settlements/lawsuit-news/1168--hain-celestial-jason-a-avalon-organics-class-action-lawsuit

9 http://www.deanfoods.com/our-company/news-room/press-release.aspx?StoryID=1841335

10 http://www.whitewave.com/news/north-america/whitewave-spin-off-from-dean-foods-completed

11 http://foodfreedom.wordpress.com/2012/02/02/dean-foods-biotech-usda-conspiring-to-pollute-organics/

12 http://cornucopia.org/USDA_Legal_Complaint_DHA_April_2008.pdf

13 http://www.cornucopia.org/List%20of%20Companies%20with%20Martek.pdf

14 http://www.cornucopia.org/what-are-marteks-dha-and-ara-oils/

15 http://www.european-business-journal.com/Alpro-Comm.-VA-SCA/portrait/59585

16 Le CFR et le Groupe Bilderberg sont deux des pseudopodes de la baudruche dénommée “Nouvel Ordre Mondial”. Le CFR et le Groupe Bilderberg ont été créés par la famille Rockefeller dont les fondations ont financé tant l'eugénisme, les chimères génétiques, l'abominable révolution verte que Greenpeace, les Amis de la Terre, le Réseau Action Climat, etc...

17 Les trois principaux "fonds" actionnaires/propriétaires de Monsanto - Vanguard, Fidelity et State Street - en possèdent 16 % des actions. Monsanto est présent dans 66 pays de la planète au travers de 404 unités de combat dont la mission est détruire la Vie sur Terre. La surface couverte par les cultures de plantes génétiquement modifiées par Monsanto est estimée à 150 millions d'hectares, environ sept fois la surface agricole de la France. Quant aux fonds financiers possédant une partie de Hain Celestial - Vanguard Group, Jennison Associates et Black Rock Fund - ils possèdent respectivement 5,76%, 2,70% et 2,60% des actions de Monsanto (au 31 décembre 2013).

18 Une rectification, transmise par son gérant, Mr. Horn, quant à l'information selon laquelle le Laboratoire Ortis en Belgique serait dans le giron de Distriborg/Royal Wesannen: "S'il est bien correct que notre marque a été distribuée en France par l'une des filiales de Distriborg (Kalisterra), notre collaboration a cessé en 2011. Aujourd'hui, nos produits sont promus en direct en France dans le canal bio à partir de notre siège belge, grâce à une équipe de commerciaux exclusifs. Nous sommes donc bien, depuis 1958, année de la création d'Ortis par mes parents, une société familiale indépendante, et entendons bien le rester. Je tenais à vous le préciser. Pourriez-vous dès lors supprimer la mention de notre société de l'article en question? Je vous en remercie d'avance, et vous prie de croire en l'expression de ma très haute considération."

Source
La Bio Piratée - Kokopelli
http://kokopelli-semences.fr/quoi_de_neuf/bio_pirate
Cet article comprend deux autres parties qui peuvent être directement lues sur le site de Kokopelli :

La Bio Piratée, second épisode : Lima/Danival chez Hain Celestial
http://blog.kokopelli-semences.fr/2014/12/la-bio-piratee-second-episode-limadanival-chez-hain-celestial/

La Bio Piratée, troisième épisode : Lima, Euronature et la “bio orgasmique” de Philippe Woitrin
http://blog.kokopelli-semences.fr/2014/12/la-bio-piratee-troisieme-episode-lima-euronature-et-la-bio-orgasmique-de-philippe-woitrin/

Rédacteur
Dominique Guillet / Kokopelli

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 EmptyMar 7 Aoû 2018 - 15:11

source  http://www.reponsesbio.com/2015/09/13/une-alternative-a-la-societe-de-surconsommation/#comments
Une alternative à la société de surconsommation
13 septembre 2015


Entretien avec Pierre Pradervand
Pierre Pradervand a exercé, au cours d’une carrière de plus de trente ans, des métiers aussi divers que sociologue, journaliste, responsable de programmes de développement, consultant international et formateur d’adultes.

Critiquant impétueusement le gaspillage actuel, ce citoyen helvétique du troisième type nous affirme qu’il est possible de vivre mieux avec moins.

On parle de société de consommation, mais ne faudrait-il pas plutôt dire « de surconsommation »?
Lorsqu’au prochain siècle les historiens se tourneront sur notre monde actuel, ils risquent bien, en effet, de le décrire comme celui du gaspillage à outrance, de la « surconsommation ».

Cela dit, travaillant comme formateur indépendant avec des chômeurs en fin de droits, je me permets de rappeler que tout le monde ne jouit pas de cette prospérité.

De plus en plus de gens sont éjectés par le système, que ce soit à l’échelle régionale, nationale ou mondiale.

Et pour eux, la consommation serait une bonne chose…
C’est évident ! J’ai personnellement vécu onze ans en Afrique, et je ne souhaite qu’une chose pour mes amis paysans du Sahel, c’est qu’ils puissent consommer plus, et qu’ils n’aient plus à marcher quarante kilomètres par jour pour chercher un peu d’eau.

Quels dangers réels nous fait courir la surconsommation ?
Le premier danger est d’ordre écologique.

Si toute l’humanité voulait jouir du niveau de vie suisse, cinq planètes comme la terre seraient nécessaires pour satisfaire cette gourmandise.

Il faut donc à tout prix éviter cette escalade grotesque et dangereuse, et suivre le conseil de  Gandhi : « vivre simplement, afin que l’autre puisse simplement vivre ! ».

Le second danger est sans doute économique.

Parce qu’une grande théorie économique dit que  l’homme a des désirs illimités et des ressources limitées, on pousse de plus en plus la frénésie du désir.

Pour ma part, je crois que, fort heureusement, les vraies ressources sont, au contraire, illimités, puisqu’elles sont spirituelles ; alors que les désirs, même en les stimulant avec la publicité la plus exacerbée, sont relativement vite saturés.

Il n’y a quand même pas beaucoup de gens qui voudraient se payer deux ou trois mille paires de chaussures.

Et sans même parler de les acheter, qui pourrait réellement choisir parmi ces trois mille paires, ou parmi mille chaînes de T.V. ?…

Le troisième danger, et peut-être le plus important, est d’ordre spirituel.

L’occidental moderne croit que le contentement peut être obtenu sur le plan matériel ; alors que, depuis des millénaires, toutes les grandes sociétés traditionnelles prétendent et démontrent que la vraie satisfaction est intérieure, et que les valeurs spirituelles sont « les vraies richesses ».

Peut-être ces sociétés traditionnelles étaient-elles des civilisations, alors que ce n’est pas le cas pour notre société moderne ?
Tout à fait ! Mais je ne suis toutefois pas de ces gens qui rejettent en bloc les avantages de la société moderne.

Quand on a vécu onze ans dans le tiers-monde, parmi les populations les plus démunies, on ne peut qu’apprécier l’eau qui coule au robinet, les transports publics, l’hygiène, les droits de l’homme, la scolarisation…

Pour moi, le téléphone et l’Internet sont, par exemple, des choses merveilleuses.

Mais alors, la société de surconsommation, par son exubérance anarchique, n’a-t-elle pas, involontairement mais inévitablement, mis en place les éléments technologiques fondateurs d’une nouvelle civilisation ?
Je pense effectivement qu’une fois qu’on aura fait un tri dans cette exubérance de manifestations techniques, on pourra retirer des choses extraordinaires.

Nous savons que les Occidentaux souffrent de malnutrition (par carences vitaminiques) malgré la surnutrition. Au plan économique, n’y aurait-il pas également maldéveloppement malgré la surconsommation ?
Il est vrai que, dans certains domaines comme les services sociaux, il y a une carence grave en ce qui concerne la qualité.

Je pense notamment à ces maisons de retraite, en Suisse, où les gens payent facilement l’équivalent de 5000 Euros par mois, et n’ont pas de vrais soins.

On les plante devant la télévision, on les abrutit avec des tranquillisants… pour un coût effroyable.

Donc, il peut bien, en effet, y avoir en même temps surconsommation et carences.

Mais, au-delà de cet exemple typique, le maldéveloppement est devenu un véritable style de vie.

J’appelle « maldéveloppement » une situation ou une technologie, une institution ou une approche destinées à atteindre un certain but, et qui, en réalité, aboutit à un résultat nocif imprévu, voire à un résultat contraire.

Prenons l’exemple des pesticides.

Lorsqu’on a commencé à utiliser des pesticides à la fin des années 40, il existait une vingtaine d’insectes résistant à ces produits.

Aujourd’hui, ce sont plus de cinq cents contre lesquels les pesticides restent inefficaces.

Résultat : les pertes s’élèvent souvent à un tiers de la récolte… le même pourcentage qu’au Moyen Age.

Mais en attendant, on a pollué la planète entière avec ces produits.

Les dépenses de santé, et bien d’autres domaines de la vie économique, sont dans le même cas de maldéveloppement.

Pour enrichir quelques fabricants de pesticides ou de médicaments, on n’hésite pas à empoisonner la terre et ses habitants.

Oui, il est de notoriété publique que la société moderne ne s’intéresse qu’au profit financier.
C’est le fond du problème.

Le système économique actuel est effectivement orienté uniquement et totalement sur la satisfaction financière, sur le profit maximum pour une petite minorité de possédants.

Aujourd’hui, quelques centaines de milliardaires, dans le monde, disposent d’une quantité financière équivalente au revenu annuel des 40% de la population mondiale.

C’est quand même le signe d’un immense déséquilibre !

Or, la nature déteste les extrêmes. Elle cherche toujours à rétablir l’équilibre. C’est le principe même de l’écologie.

Et il faudra bien arriver à rétablir l’équilibre au niveau économique.

Par le partage des richesses ?
Non, il ne s’agit pas de partager les richesses, mais les opportunités.

Quel bénéfice tirerions-nous de changer de système économique, et surtout de réduire notre consommation ?
Il est évident qu’une réduction substantielle de la consommation dans le système économique tel qu’il fonctionne aujourd’hui serait catastrophique.

Par conséquent, ceux qui prônent une alternative à la surconsommation doivent nécessairement prôner un autre système économique.

Je propose, pour ma part, un système basé sur ce que la Américains appellent le « win-win », c’est à dire un système « tout gagnant » visant, par la négociation de  tous les problèmes, à obtenir des solutions où chacun peut profiter de quelque chose.

Actuellement, avec le paradigme « gagnant/perdant »,  deux ou trois cents entreprises « gagnantes » contrôlent 25% de la production industrielle mondiale, pendant que l’exclusion touche un nombre grandissant de « perdants ».

Il y aurait des alternatives à un tel gâchis.

Par exemple, selon l’économiste Margaret Kennedy, il serait possible de concevoir un système économique où l’argent resterait sans intérêt et sans inflation, ce nous qui permettrait d’être deux fois plus riches en travaillant autant… ou d’être tout aussi riche en travaillant deux fois moins.

Et, pour répondre à votre question, je dirais que le principal bénéfice que nous tirerions d’un  système économique différent serait le gain de temps.

Le temps est quand même l’élément le plus précieux de l’existence, puisqu’il n’est rien d’autre que l’écoulement de la vie.

Or, chaque acte de consommation mange du temps.

Prenons l’exemple de la voiture : un employé moyen paie annuellement de 450 heures de travail le privilège d’avoir une voiture.

Chaque année, il consacre environ 375 h à rouler, 100 h à chercher un parking, et 25 h à entretenir son automobile.

En tout, ce sont donc 950 h de vie qui sont consacrées à la consommation « voiture », 950 h que l’on peut diviser par les 15000 Km que notre citoyen parcourt en moyenne chaque année, pour obtenir une vitesse réelle de 16 Km/h, c’est à dire la vitesse d’un cycliste non polluant.

En diminuant la consommation, on gagne donc un temps extraordinaire que l’on peut, dès lors, employer à la culture de nos vraies richesses, de nos richesses intérieures : l’amour du prochain, le service…

Gandhi disait qu’il n’y a pas de plus grande source de joie qu’une vie consacrée au service.

Comment faire pour moins consommer ?
Il faut d’abord comprendre que moins consommer est aux antipodes de toute approche ascétique.

A mon sens, c’est bien la joie de vivre que l’on recherche lorsqu’on décide de simplifier son existence.

Cela étant, chacun doit trouver son propre chemin pour gérer différemment son temps et son argent.

C’est vraiment une expérience individuelle, qui doit être entreprise dans un esprit d’aventure et d’exploration.

Par contre, ce que tout le monde doit comprendre, c’est que chaque individu, parce qu’il fait partie du problème, fait aussi partie de la solution.

Je m’oppose totalement à ce fatalisme, qui est celui de tellement d’Occidentaux, et qui leur fait penser « qu’on ne peut rien y faire ».

Chaque acte, même le plus petit, par exemple lorsqu’on monte à pieds plutôt que de prendre l’ascenseur, ou lorsqu’on coupe son robinet d’eau quand il coule inutilement, chaque acte est une contribution très concrète.

N’oublions pas que chaque fois qu’on fait un achat au supermarché, on vote avec notre porte-monnaie.

Mais je crois qu’en fin de compte, ce qui fera basculer la planète, ce sera la contribution de chacun au niveau de la conscience.

Comment voyez-vous l’avenir ?
Un grand physicien Danois, Niels Bohr, disait que « la prédiction est un art très difficile, surtout concernant l’avenir ».

Bien sûr, mais ma question faisait appel au bon sens plutôt qu’à l’esprit prophétique. Pensez-vous par exemple que les profiteurs d’aujourd’hui vont se repentir demain, permettant ainsi à la société actuelle d’évoluer sans heurt vers un mieux ?
Quelque part, nous sommes tous des profiteurs.

Actuellement, nous profitons du tiers-monde. Même l’employé français très mal payé qui achète des chemises fabriquées au Vietnam profite du travail encore plus mal payé des Vietnamiens.

Cela dit, je pense qu’actuellement il y a une véritable urgence ; et je ne suis pas sûr que l’on réussisse à prendre le virage sans quelques carambolages assez sérieux, car il est un fait qu’on ne voit pas beaucoup de signes d’éveil, dans notre société, et surtout pas au niveau des politiciens et de ceux qui pensent l’économie.

Mais ce constat ne m’empêche pas, dans mon action quotidienne, soit en organisant mes ateliers, soit en travaillant avec des chômeurs, de promouvoir l’image d’un monde qui peut marcher différemment.

Je pense que tout changement doit avant tout s’effectuer dans la conscience. Tout est conscience, dans la vie.

Est-ce que la conscience va s’éveiller assez rapidement pour éviter des carambolages, je n’en sais rien, mais je travaille pour que ce soit le cas.

Propos recueillis par Jan Kristiansen

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 EmptyMer 8 Aoû 2018 - 14:33

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source https://www.pure-sante.info/monstrueuse-hecatombe/#respond?utm_source=purst&utm_medium=emailing&utm_campaign=20171016-television
Monstrueuse hécatombe
Par Gabriel Combris/6 août 2017


Avez-vous entendu parler de cette mystérieuse histoire : entre 2015 et 2016, 10 000 calamars, 330 baleines, mais aussi des pélicans, des pingouins et des dauphins ont été retrouvés morts sur les côtes du Chili [1].

Cela faisait suite au décès de plus de 1300 oiseaux trouvés morts sur une plage, déjà au Chili [2].

« Hécatombe mystérieuse » ont expliqué les journaux, tout en rabâchant unanimement la piste officielle des autorités : les oiseaux et les mammifères marins seraient morts noyés, après avoir été pris dans les filets des pêcheurs, puis leurs cadavres refoulés par la mer.

Vraiment ?

Il s’est pourtant déjà produit le même phénomène, et curieusement à des endroits… où il n’y avait pas de filets de pêche !

En 2011, dans l’Arkansas, 4000 à 5000 oiseaux, essentiellement des carouges à épaulettes (reconnaissables à leurs taches rouges à la base des ailes) sont tombées raides mortes au Nouvel an.

Pareil au Pérou en 2012, au Canada en 2013, etc. Partout des oiseaux foudroyés « mystérieusement » en plein ciel, morts simultanément par milliers. Les « Oiseaux de l’Apocalypse » a-t-on même dit.

Il existe en réalité une autre explication à ce phénomène dramatique.

Et vous allez comprendre pourquoi cela menace gravement notre santé.

Voilà l’ennemi !
Avant de migrer, les oiseaux engrangent des graisses, qui brûlent quand elles leur fournissent l’énergie du vol. Mais en les brûlant, les pesticides et autres polluants qu’ils ont également absorbés, le plus souvent des perturbateurs endocriniens, sont relargués et les oiseaux peuvent mourir d’une hépatite toxique en plein vol !

Les « perturbateurs endocriniens »[3], voilà l’ennemi !

Ces polluants ont envahi l’air, l’eau, les aliments, les cosmétiques, les logements, les transports, les… etc. et leur impact quotidien sur notre santé – comme celle des oiseaux, des poissons, des mammifères – est absolument dramatique.

Certains de ces perturbateurs endocriniens sont tristement connus :
-Le DDT et des centaines d’autres pesticides, dont le plus utilisé au monde, le glyphosate (contenu dans le Roundup de Monsanto), vient d’être officiellement classé comme cancérogène probable, alors qu’il est importé dans les végétaux OGM pour les élevages en Europe sans que cela soit seulement étiqueté et que la Commission européenne vient de renouveler son autorisation [4]!

-Le distilbène, qui dépose son poison dans le ventre des femmes enceintes

-Le bisphénol A (emballages alimentaires, tickets de caisse)

Il en existe des dizaines d’autres, que les fabricants essaient de cacher sous des noms scientifiques : les halogenophénols (dans les désinfectants), les PCB, les 4MBC, les PBDE (dans les crèmes et huiles solaires), etc.

Ces toxiques n’épargnent personne, plaçant les plus fragiles, comme les bébés, aux premières loges du désastre.

La vulnérabilité est beaucoup plus grande lors de « fenêtres critiques » du développement embryonnaire, puis fœtal, puis du petit enfant. Car à ces périodes, des doses infimes suffisent à produire des perturbations profondes, ainsi que l’explique le Dr Jean-Paul Curtay :
-Puberté précoce et augmentation de la taille des seins chez les filles

-Triplement de la fréquence des malformations génitales, perturbations du développement psychomoteur chez les garçons

-Retards de croissance in utero

-Montée du surpoids, du diabète et des cancers du sein, du testicule, de la prostate et du rein chez les adultes [5].

Et ce n’est pas tout :
Les perturbateurs endocriniens sont également soupçonnés d’être une des causes de l’explosion des troubles du spectre autistique, des troubles de l’attention-hyperactivité, de l’altération de la perméabilité digestive, des problèmes de fertilité (les adolescents qui mettent de la simple laque sur leurs cheveux voient leur nombre de spermatozoïdes chuter), etc.

Pauvre sonnette d’alarme…
Inutile de se voiler la face : l’heure n’est plus à « tirer la sonnette d’alarme » comme disent les journalistes. Elle n’en finit plus de sonner, cette pauvre alarme, et je me demande bien qui peut encore l’entendre…

L’heure est à l’action : c’est la survie de nombreuses espèces qui est menacée. Et notre santé à tous.

Mais quoi faire ?

D’abord s’informer. Diffuser l’information autour de soi pour que le maximum de personnes apprennent à se protéger.

Ensuite, agir. Voilà pourquoi je vous demande de signer, si ce n’est pas déjà fait, notre grande pétition contre le sabotage chimique de nos vies.

A l’heure où je vous écris, plus de 230 000 personnes ont signé cette pétition.

Pour montrer notre nombre et notre détermination, il est indispensable de faire monter le compteur de pétitions au maximum. Soyons un million à signer !!! Ainsi, les pouvoirs publics ne pourront continuer à ignorer ce problème.

Maintenant, voyons comment réduire concrètement notre exposition aux perturbateurs endocriniens.

Dans l’alimentation
La première règle est de ne jamais acheter de produits contenant des acides gras trans : huiles, sauces, margarines, plats préparés… ni dans des emballages plastique, ni dans des conserves ou des cannettes, actuellement systématiquement enduites de plastique.

Cette mesure reste valable malgré l’interdiction en cours d’application du bisphénol A dans les emballages alimentaires car y restent présents de nombreux perturbateurs endocriniens : des bisphénols (de B jusqu’à Z), des phtalates, et des substituts sur lesquels on manque de données toxicologiques.
Mais dans le doute je dis : abstenons-nous.

Préférez toujours les boissons en bouteilles de verre aux cannettes.

Les fabricants de produits alimentaires doivent se rendre compte que seul le verre est sûr. Pour ce qui est de l’eau en bouteilles plastique, éviter les PVC estampillés 3 (PVC), 6 (polystyrène), 7 (polycarbonates) sur le fond et choisir plutôt les bouteilles estampillées 4 et 5 [6].
Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 3230579087 (voir tout en bas de ce message)

Voici d’autres habitudes à prendre pour mieux se protéger (pardon pour le côté inventaire un peu rébarbatif, mais sur un sujet aussi grave, je pense qu’il est indispensable d’être le plus complet possible) :
-Ne pas consommer de poissons grands prédateurs comme requin, espadon, mérou… trop pollués par le mercure. Ne pas consommer plus d’une fois par semaine les moyens prédateurs comme le thon et la daurade. Préférer les petits poissons, en particulier gras : hareng, maquereau, sardine, anchois non salés – riches en oméga-3 et moins pollués (sauf quelques sardines d’estuaire régulièrement interdites car trop riches en PCB).

-La consommation de poissons de rivières ne peut pas être recommandée, les plus pollués étant le brochet (grand prédateur), les silures/poissons chats et les anguilles…

-Sauf femme enceinte ou enfant en forte croissance, réduire sa consommation de viande à une à deux fois par semaine.

-Choisir les œufs bio de poules élevées en plein air

-Privilégier les autres produits bio (les trois produits non bio les plus riches en perturbateurs endocriniens sont les laitues, les tomates, les concombres).

-Les agressions thermiques, en particulier au barbecue, peuvent aussi engendrer des perturbateurs endocriniens carcinogènes comme le benzopyrène, il faut éviter le contact avec les braises qui devraient être non pas sous les aliments à cuire, mais à côté (barbecues verticaux) ; on peut aussi protéger viandes et poissons par du papier sulfurisé – par ailleurs la plancha est moins agressive.

-Certaines poêles adhésives peuvent relarguer des perturbateurs endocriniens

-Ne pas utiliser les verres en polystyrène (un dérivé benzénique) pour les boissons chaudes.

Médicaments et cosmétiques
-Ne pas acheter de cosmétiques contenant des parabènes

-Éviter les médicaments gastro-résistants ainsi que ceux qui contiennent des parabènes

-Refuser les médicaments contenant du toluène – aussi reprotoxique –, en particulier plusieurs présentations courantes en France de vitamine D

-Éviter les parfums (aujourd’hui quasiment tous de synthèse)

-De même que la quasi totalité des produits utilisés par les coiffeurs, excepté la petite minorité – mais croissante – de coiffeurs bio

-Même chose dans les ongleries. L’acétone qui sert à dissoudre les vernis à ongles est un dérivé benzénique.

Vêtements
-Préférer les vêtements bio, et toujours laver au moins une fois les vêtements neufs avant de les porter afin d’éliminer une partie des retardateurs de flamme et autres polluants

-Utiliser des poudres bio pour laver les vêtements.

Logements, produits ménagers, d’entretien, désodorisants
-Réduire au maximum les contreplaqués et moquettes, tissus, qui contiennent des retardateurs de flamme et émettent des poussières, celles-ci étant des concentrateurs de perturbateurs endocriniens qui sont ainsi inhalés.

-Si vous avez une moquette, la nettoyer une fois par mois à la vapeur, sinon passer un aspirateur à filtre qui ne relargue pas les poussières

-Aérer au maximum à la belle saison, assurer une bonne ventilation l’hiver

-Veiller à changer régulièrement les filtres des systèmes d’aération

-La combustion du bois émettant beaucoup de perturbateurs endocriniens, il est recommandé de fermer la cheminée par une vitre étanche

-Bien rincer la vaisselle pour éliminer les traces de détergents

-Ne pas utiliser de désodorisants chimiques qui contiennent des dérivés benzéniques ; on peut très bien les remplacer par des huiles essentielles (pin maritime, eucalyptus, citronnelle etc. ).

Ce n’est qu’un début. Mais je crois que c’est le minimum légal à faire pour se protéger.

Éliminer et détoxifier
Maintenant, passons à la deuxième phase : l’élimination des toxines.

La première défense est de ne pas avoir trop de masse grasse puisque quasiment tous les perturbateurs endocriniens sont solubles dans les graisses (« liposolubles ») et que le tissu adipeux les piège.

Plus on a de tissu adipeux, plus on stocke de perturbateurs endocriniens, et on sait maintenant que ceux-ci contribuent à l’apparition et l’aggravation du surpoids et du diabète.

Le problème est qu’en plus de leurs effets négatifs, par exemple pro-inflammatoires locaux ou « systémiques » (du corps entier), ces perturbateurs endocriniens sont relargués par la lipolyse. Ce processus de déstockage des graisses de réserve est destiné à apporter du carburant dans le sang lorsque notre organisme en manque.

Peut-on mobiliser, neutraliser et éliminer ces toxiques ?
Faire du sport régulièrement augmente la circulation, et à partir d’une certaine intensité, brûle du tissu adipeux et permet le relargage de ces toxiques.

On conseille aussi la prise de taurine, utilisée pour évacuer les toxiques liposolubles par les voies biliaires via le tube digestif et les selles.

Mais ces toxiques risquent d’être réabsorbés dans le tube digestif avant d’atteindre le rectum si l’on ne consomme pas assez de fibres.

Il y a donc une synergie protectrice entre la prise de taurine et la consommation de végétaux : crudités, légumes secs, oléagineux, pains semi-complets, céréales sans gluten, fruits… La pomme par exemple, qui contient de la pectine, a montré sa capacité à améliorer l’élimination de polluants. Mais encore faut-il la choisir… bio.

Consommer régulièrement des végétaux a un triple avantage : moins d’apports en perturbateurs endocriniens, une meilleure élimination, mais aussi l’apport simultané de nombreux protecteurs : antioxydants, stimulants de la détoxification (en particulier dans les alliacés et les crucifères – qui contiennent du sulforaphane), anti-inflammatoires, stimulants de la réparation de l’ADN.

On peut aussi régulièrement faire des cures de détoxification.

Le Dr Jean-Paul Curtay conseille notamment le complexe Physiomance Détox (Thérascience), qui « contient une synergie de principes éliminateurs et neutralisateurs, comme la taurine et le sulforaphane. Le nombre de cures peut aller d’une fois par an pour les personnes vivant dans les environnements les plus sains, à une fois par mois pour celles qui sont le plus exposées à des polluants. »

À cela il ajoute une consommation régulière de curcuma, origan, ail, thé vert, oignon, jus et smoothies de fruits rouges et noirs. Ainsi que :
-Des complexes antioxydants comme Antiox 200 (Synergia) ou Aodyn (Bionutrics/Métagenics)

-Des complexes de polyphénols comme Antiox F4 (Synergia), Flavodyn (Bionutrics/Métagenics) ou Physiomance Grenade (Thérascience)

-Des cures de stimulants de réparation de l’ADN comme Physiomance DNAir (Thérascience) associés à 125 mg de vitamine C toutes les heures et du nicotinamide (Nicobion 500).

Et personnellement, j’ajoute une dernière chose.

Pour se protéger des perturbateurs endocriniens, inutile de compter sur les politiciens et autres (ir)responsables qui naviguent d’un lobby à l’autre.

La propre conseillère scientifique du président de la Commission européenne a tout fait pour bloquer le processus visant à protéger les citoyens des perturbateurs endocriniens sous la pression des lobbies [7].

Récemment, la Commission européenne a donné 18 mois de sursis au célèbre Roundup de Monsanto malgré la forte suspicion du caractère cancérigène de cet herbicide [8].

Si nous voulons que les choses changent, c’est à nous d’agir pour renverser les rôles : à nous, de perturber la vie tranquille des fabricants de toxiques.

Cette lettre n’est qu’une toute petite pierre à l’édifice, mais de nombreuses autres associations rendent compte régulièrement de l’avancée de la recherche (et de l’état du désastre) sur les perturbateurs endocriniens.

Si vous-même avez des idées sur la meilleure façon de les éviter, si vous avez entendu parler d’initiatives intéressantes sur le sujet, partagez-les avec la communauté des lecteurs de PureSanté.

C’est un problème sur lequel, hélas, on peut parier qu’on reviendra souvent.

Santé (quand même) !

Gabriel Combris

Sources :
[1] Chili : Après des centaines de baleines échouées, c’est au tour des calmars de mourir en masse !
http://www.actulatino.com/2016/01/20/chili-apres-des-centaines-de-baleines-echouees-c-est-au-tour-des-calmars-de-mourir-en-masse/

[2] Au Chili, 1 300 oiseaux retrouvés morts sur une plage
http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/05/19/1-300-oiseaux-retrouves-mort-sur-une-plage-au-chili_4635874_3244.html

[3] Perturbateur endocrinien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Perturbateur_endocrinien

[4] La Commission européenne prolonge l'autorisation du glyphosate pendant 18 mois
http://www.bioaddict.fr/flashinfos/la-commission-europeenne-prolonge-l-autorisation-du-glyphosate-pendant-18-mois-f5640.html

[5] Dossiers de Santé & Nutrition n°45, Le grand dérèglement, juin 2015

[6] Dossiers de Santé & Nutrition n°45, juin 2015

[7] Perturbateurs endocriniens : la Commission européenne condamnée pour son retard dans leur définition
https://www.actu-environnement.com/ae/news/perturbateurs-endocriniens-la-commission-europeenne-condamnee-pour-retard-definition-25900.php4

[8] Glyphosate : la Commission européenne prolonge de 18 mois l'autorisation de vente
http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/glyphosate-la-commission-europeenne-prolonge-de-18-mois-l-autorisation-de-vente_1719533.html

Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.  

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Hier soir sur Arte j'ai suivi la soirée théma sur Arte, Monsanto sait depuis 1974 que ce produit est toxique  What a Face
source https://www.arte.tv/fr/videos/069081-000-A/le-roundup-face-a-ses-juges/
À la lumière du procès symbolique de Monsanto tenu en 2016, Marie-Monique Robin expose l’ampleur du scandale sanitaire lié au Roundup, herbicide le plus vendu au monde. Un réquisitoire accablant, paroles de victimes et d'experts à l'appui.

C’est l’histoire d’une colère citoyenne, jusque-là quasi inaudible, et d’une lutte contre un écocide, ou crime contre l'environnement, commis en toute impunité par la firme championne des OGM. En octobre 2016, à La Haye, victimes et experts témoignent – une première – devant le Tribunal international Monsanto, au fil d’un édifiant procès symbolique contre le Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, et sa très toxique molécule active, le glyphosate. Cette année-là, quelque 800 000 tonnes de ce "tue-tout" (son surnom en espagnol) ou de ses génériques ont été déversées sur la planète. Si la multinationale a refusé de comparaître, les victimes ont raconté à la barre les conséquences de son épandage : malformations des enfants, cancers, maladies respiratoires ou rénales et destructions environnementales. Éclairé par des scientifiques, cet accablant réquisitoire révèle l’ampleur de ce scandale sanitaire, qu’illustrent des reportages bouleversants sur la tragédie en cours, de la France à l’Argentine en passant par les États-Unis et le Sri Lanka – premier pays à interdire le glyphosate. "Ce pulvérisateur nous a apporté la mort, alors qu’on voulait simplement gagner notre vie", lâche, amer, un riziculteur sri-lankais contaminé.

Lanceuse d’alerte
Presque dix ans après son enquête "Le monde selon Monsanto", Marie-Monique Robin démontre, faisceau de preuves à l’appui, l’extrême nocivité du Roundup, à l’heure où l’Union européenne doit décider de prolonger ou non l’autorisation du glyphosate sur le marché. Déclaré en mars 2015 "cancérigène probable" par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), et reconnu comme tel par des études scientifiques secrètes commanditées par Monsanto, l’herbicide, omniprésent dans l’eau, l’air, la terre et les aliments, est aussi un perturbateur endocrinien, un antibiotique et un chélateur de métaux – il séquestre les minéraux. Face au silence coupable des agences de santé et à l’inertie des gouvernements, le film, à travers ce procès, montre également la mobilisation à l’œuvre de la société civile mondiale pour faire reconnaître l’écocide. L’enjeu ? La poursuite au pénal des multinationales dont les activités menacent la sûreté de la planète et la santé des hommes.

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source https://www.pure-sante.info/video-a-hu-ris-ssante/#respond?utm_source=purst&utm_medium=emailing&utm_campaign=20171013-video-ahurrissante
Vidéo a-hu-ris-ssante
Par Gabriel Combris/12 octobre 2017


Chère lectrice, cher lecteur,

Si vous n’avez pas encore vu cette vidéo, je vous conseille de la regarder sans attendre.

Elle ne dure qu’une minute et ce qu’elle révèle est totalement ahurissant.

Honnêtement, sans voir ces images, on ne peut pas croire que ce soit vrai.

Et pourtant…

C’est notre santé, notre vie même, qui sont en jeu !

Vous allez voir que la firme multinationale de chimie Monsanto est PRÊTE A TOUT pour imposer ses produits toxiques, et notamment son herbicide star, le RoundUp.

Nous ne pouvons pas laisser faire ça !!!

Ensemble, nous devons nous mobiliser pour nous défendre contre ces FOUS ! Car oui, quand vous aurez vu la vidéo vous verrez que le terme n’est pas exagéré.

Cliquez sur le bouton play (sur le lien)
Regardez cette vidéo et diffusez-la massivement autour de vous.

TOUT LE MONDE DOIT SAVOIR !

Santé !

Gabriel Combris

PS. Nous avons jusqu’au 23 octobre pour agir et faire interdire enfin le RoundUp. La pétition « Non au sabotage chimique de nos vies » a déjà recueilli 250 000 signatures. Nous pouvons changer le cours de l’histoire ; il faut faire EXPLOSER les compteurs de la pétition contre la folie Monsanto ! Cliquez ici pour signer la pétition.
https://petitions.pure-sante.info/encore-plus-de-perturbateurs-endocriniens/

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Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 262171387

Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 3230579087 source https://www.sain-et-naturel.com/voici-ce-que-les-symboles-sur-les-bouteilles-d-eau-signifient.html
Voici ce que les symboles sur les bouteilles d’eau signifient.
Elles sont un désastre pour l’écologie et elles ne sont pas bonne pour la santé surtout si vous les laisser au soleil : voici ce que les symboles sur les bouteilles d’eau signifient.

Vous n’aimez pas boire de l’eau du robinet et préférez acheter des bouteilles d’eau minérale? Alors regardez bien le triangle et le numéro imprimé au milieu. Vous allez faire bien des découvertes. Vous êtes attentifs à la composition de l’eau mais vous ne faites pas attention à la composition chimique de l’emballage. En bas de chaque emballage, cherchez  le triangle avec le numéro inscrit au centre et décryptez la dangerosité du plastique que vous tenez entre les mains.

Voici ce que les symboles sur les bouteilles d’eau signifient:

1 – PET (souvent PETE)
Ces bouteilles, dans leur majorité, sont à usage unique. Il est possible qu’ils émettent de l’antimoine provenant de métaux lourds, une substance chimique EPA qui interfère avec l’action des hormones. Cette substance pourrait également être cancérogène.

2 – HDPE (parfois HDPE)
Cela veut dire que ce plastique a la plus faible concentration en produits chimiques à diffuser dans l’eau.

3 – PVC (parfois 3V)
Ce plastique émet deux produits chimiques toxiques et les deux ont une influence sur les hormones dans le corps humain. C’est malheureusement le plastique le plus couramment utilisé.

4 – LDPE
Plastique qui n’émet pas de produits chimiques dans l’eau. Mais qu’on utilise le plus souvent pour la fabrication de sacs plastiques au lieu des bouteilles d’eau.

5 – PP
Un des plastiques les moins dangereux, généralement blanc ou transparent. Il est utilisé pour les bouteilles de sirop et les pots de yaourt.

6 – PS
Ce plastique émet du styrène cancérogène. Habituellement, ce plastique est utilisé pour les tasses à café ou les emballages de restauration rapide.

7 – PC (ou pas d’étiquetage)
C’est le pire type de plastique utilisé pour les emballages de produits alimentaires, car il émet du BPA chimique. Malheureusement, il est utilisé pour les bouteilles pour bébés, bouteilles pour boissons pour les sportifs et pour le stockage de la nourriture.

Il semblerait que les plastiques 2, 4 et 5, autrement dit ceux avec l’étiquette HDP, PEHD et PP n’émettent pas de produits chimiques. Les plus dangereux ont les étiquettes 1, 3, 6 ou 7. Dans ces bouteilles, l’eau est sous activité chimique et thermique.

Source Voici ce que les symboles sur les bouteilles d’eau signifient. : http://www.healthylifetricks.com/


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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 EmptyDim 26 Aoû 2018 - 14:57

Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 1706231150426491715109909

source https://www.reponsesbio.com/en-2018-je-systemique/
En 2018, Je systémique !
31 décembre 2017


Aujourd’hui, ce ne sera pas un, ni deux, mais huit principes de prospérité, d’abondance et de santé que je vous propose de mettre en pratique tout au long de l’année.

Isolément ils seront bénéfiques à plus d’un titre, mais ensemble ils constitueront un gage de santé tout en soutenant un processus visant à remplacer un système iatrogène par une « systémique » destinée à rendre la société plus humaine.

Mais qui saurait dire où le système s’arrête et où la systémique commence ?


Nous l’avons rapidement vu la semaine dernière dans la lettre de Noël, au fil des millénaires, l’humanité a indirectement choisi de s’enfermer dans un système afin de se protéger de la rigueur du monde qui l’entoure.

Cela n’a sans doute pas toujours été le cas étant donné que des sociétés que l’on dit « primitives » étaient largement plus évoluées en ce sens.

Elles peuplaient par petits groupes, l’Amérique du Sud, la Chine, le Moyen Orient, l’Inde, quelques terres aujourd’hui enfouies dans les fonds marins, mais également l’Afrique ou encore l’Europe.

Malheureusement ces embryons de civilisations, se spécialisant tour à tour dans l’étude des rêves, la spiritualité, l’astronomie, la santé holistique… en un mot dans la compréhension du mystère de la vie, furent balayés par une forme de cannibalisme ayant trouvé son apogée dans des systèmes comme le nazisme.

Mais finalement cela ne se réduit pas à cet extrémisme, puisque tous les grands conquérants, y compris l’Occident avec l’empire britannique, les Etats-Unis, l’empire colonial français, etc. en étaient d’autres formes, plus ou moins cruelles dans leur destruction des traditions, imposition de religions et esclavagisme.

Et selon tous ceux s’étant vraiment intéressés à la question, à savoir :
→ anthroposophes,

 → journalistes d’investigation,

 → historiens,

 → érudits,

 → mathématiciens,

 → physiciens,

 → et même, de plus en plus de politiciens…

Le genre humain succombera probablement à un phénomène qui pourrait s’apparenter à de l’autocannibalisme, si nous continuons à soutenir, que ce soit par inconscience, indolence, indulgence, ou croyance, le système actuellement en place.

Maintenant, au lieu de nous apitoyer sur notre sort avant d’entrer en dépression, ou pire, de se dire que de toute façon il est trop tard et de participer à engraisser cette société malade, il est possible d’envisager à notre échelle un problème apparemment plus complexe que nous, le simplifiant comme une équation.

Par exemple lorsque vous tombez malade, votre corps vous prévient qu’il est nécessaire de changer vos habitudes et d’opter pour un certain type de médication, devenant ainsi votre propre médecin.

A présent, c’est un corps bien plus vaste qui demande à être soigné, un corps réclamant notre attention à l’unisson.

Comment y parvenir ?

La stratégie du repli
C’est peut-être ici le plus beau, c’est en se soignant soi-même que soigner l’autre et le reste de la terre devient possible, et cela à très court terme.

Mais bien évidemment ce ne se fera pas sans reprendre conscience que la nature est notre remède.

Inutile donc, de chercher à l’extérieur ce qui se trouve à l’intérieur.

Pourquoi ?

Le dépassement de soi
Ce système ayant tout basé sur la consommation, le pouvoir de l’argent et l’écrasement de l’autre, il semblerait qu’employer ces mêmes outils, pour aller un sens totalement opposé à leur emploi initial, soit une des clés s’offrant à nous.

Je m’explique :
1/ La consommation soutenant en priorité le sens dans lequel va le monde, une consommation ciblée avec soin est un vote, actuellement, plus efficace que n’importe quel suffrage universel.

Pour en prendre conscience il suffit d’observer le simple fait qu’il y a généralement une ou plusieurs grandes firmes privées à la source du financement de pratiquement toutes les élections survenues ces dernières décennies.

2/ Le processus d’écrasement de l’autre quant à lui est facilement réversible par le soutien de ceux en ayant besoin et la privation de tout financement de ceux vendant du poison.

3/ Selon Wikipédia, la systémique est définie comme suit :

«  Forgée sémantiquement à partir du mot en grec ancien systema, signifiant « ensemble organisé », la systémique privilégie une approche globale, macroscopique, holiste, la pluralité des perspectives selon différentes dimensions ou à différents niveaux d’organisation, et surtout la prise en compte des relations et interactions. »

Ce qui implique une profonde compréhension de soi ainsi que de son environnement.

Et par compréhension de soi, il est aussi bien question de son fonctionnement interne que de celui de l’autre, et, comme nous le verrons, du fonctionnement du système dans lequel nous nous sommes bon gré mal gré laissés enfermer.

Une micro systémique
N’étant qu’un émissaire je souhaiterais vous offrir le déclic, voire un modèle miniature, de ce que cette consommation englobant une systémique pourrait être.

Dans un partage intelligent des ressources l’humanité pourrait survivre à son environnement tout en rendant au monde ce qui lui revient de naissance, à savoir l’ordre naturel des choses.

Mais ne nous faisons pas d’illusions, d’une manière ou d’une autre, avec ou sans le genre humain, ce corps céleste qu’est la terre retrouvera son sens premier.

L’histoire l’ayant montré, non pas à une mais à cinq reprises.

Ce n’est ni contre, ni pour nous que cela se produit, mais dans le sens d’un équilibre nous dépassant au moins autant qu’il nous est indispensable.

Les 8 principes s’attachant au concept de micro systémique que je vais vous présenter ces prochains mois, ainsi que tous les articles qui en découleront, seront le résultat d’une entraide coopérative entre l’équipe de Réponses Bio et :
→ les partenaires de la place de marché de Réponses Bio,

 → de nouveaux auteurs qui se dévoileront progressivement au fil des actualités et des saisons,

 → mes réponses et protocoles d’automédication et de bien-être,

 → mais, surtout et avant toute chose, votre détermination à couper les vivres du système industriel pour l’orienter plus volontiers vers la systémique des médecines holistiques, de l’alimentation saine et de l’environnement.

Et, lorsque cette micro systémique aura pris son essor comme elle le doit, eh bien, elle deviendra une macro systémique !

Bien que ce formidable mouvement ait déjà commencé un peu partout dans le monde, il est souvent téléguidé par des groupes financiers contrôlant de faux mouvements, de faux espoirs.

Rendant la chose infiniment plus complexe qu’elle ne l’est déjà.

Mais fort heureusement, nous ne sommes pas les seuls à penser de cette manière.

Je vous invite par exemple à regarder la dernière vidéo du Nouvel Obs, prouvant par A + B que c’est bien l’entraide la forme d’intelligence qui sera à l’origine du sauvetage de la race humaine ainsi que des espèces végétales et animales peuplant notre belle planète.
https://www.reponsesbio.com/en-2018-je-systemique/#video

Et, dans le monde où nous vivons, qui dit entraide dit compréhension du principe de systémique.

Mais avant de vous intéresser à cette passionnante et spontanée petite vidéo présentant le livre intitulé La loi de la jungle n’existe pas, je vous serai particulièrement reconnaissant de répondre à cette question, dans l’espace commentaires en bas de l’article.

Pensez-vous que l’entraide à travers une systémique de consommation, de bien-être, de santé naturelle, ainsi que des mouvements allant justement dans le sens de la vie et de la protection de l’environnement, puisse sauver le genre humain ?
→ Que vous soyez optimiste ou pessimiste

 → Que vous pensiez que le genre humain ne risque rien

 → Que vous ayez l’habitude de participer ou non

 → Que vous soyez timide ou cherchiez à demeurer incognito

 → Ou encore que vous pensiez que votre opinion ne vaut pas grand chose

Faisons tout de suite un pas essentiel en direction de l’entraide que nous venons d’évoquer, en répondant le plus honnêtement possible à cette question.

N’hésitez pas à aborder des points cruciaux comme le problème de déserter les hyper surfaces, l’incompatibilité avec la vie active, la difficulté des handicaps, les budgets de médication naturelle, le non remboursement par la sécu, etc. etc.

Plus volontiers encore, des idées positives et constructives… ou même, pour celles et ceux à qui cela suffit, de chaleureux vœux de bonne année, une des graines originelles de cette entraide.  

Il est aussi très fortement encouragé d’en débattre librement entre vous, répondant et interagissant dans l’espace commentaires.

Sur ce, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une année étincelante, éclatante de joie, débordante de santé et de vitalité, en vous partageant cette réflexion si encourageante :
(voir sur le site)

Pour ma part, je vous retrouve dans quelques jours avec la suite, qui promet d’être plus utile que jamais.

Jean-Baptiste Loin

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 EmptyJeu 27 Sep 2018 - 22:33

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source https://www.reponsesbio.com/systemique-1-leducation-et-la-pedagogie/
Systémique # 1 L’éducation et la pédagogie
7 janvier 2018


Je me suis engagé, ce nouvel an, à vous parler des solutions les plus propices à une systémique salvatrice pour l’équilibre de l’humain dans son environnement.

Cependant à quoi servirait cet équilibre, s’il n’était pas basé sur le paramètre le plus enclin à faire évoluer la société à court terme, à savoir l’éducation de nos enfants.

C’est pourquoi je vous invite aujourd’hui à découvrir la passionnante analyse d’un nouvel auteur que nous espérons retrouver régulièrement dans les colonnes de Réponses Bio, Yolande Dutot, professeur dans l’enseignement secondaire.

Pour ma part je vous retrouve dès mercredi.

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

*****

« Montessori », ces quatre syllabes résonnent comme une terre promise pédagogique et éducative, et des écoles privées hors contrat avec l’Etat voient le jour dans des endroits auparavant improbables.

A une ère où la compréhension des intelligences multiples s’élargit avec les connaissances des neurosciences,  malgré près d’un siècle d’existence, l’extrême simplicité de cette méthode reste pourtant parfaitement novatrice tant par sa précision que par son respect de l’individu.

En voici un petit tour d’horizon…


Novatrice et continuatrice
Maria Montessori -1870 – 1952-, fut une des toutes premières femmes médecins, diplôme qu’elle obtint en Italie dès 1896, malgré l’hostilité bien masculine qui l’entourait.

Se dédiant ensuite au domaine de la psychiatrie, auprès d’enfants dits « retardés mentaux », son sens aigu de l’empathie et de l’observation lui fait rapidement prendre conscience que les troubles présentés par ses jeunes patients sont davantage d’ordre éducatif que médical, et que leurs déficiences sont le fruit d’un environnement peu stimulant et d’un manque d’expérience sensorielle du monde.

A la suite de quoi, en 1901, elle entreprend des études de psychologie et philosophie, et, cinq ans plus tard, commence une observation des enfants dits « normaux ».

C’est cette année-là qu’elle bâtit sa théorie des « périodes sensibles » de l’enfant, selon laquelle il y aurait des moments où il serait plus enclin à un type d’apprentissage particulier :
→ L’ordre : l’enfant aime classer, trier, ordonner le monde qui l’entoure

 → Le langage : l’enfant nomme les choses et les concepts

 → Le mouvement : l’enfant affine l’usage de ses mains et peut acquérir la préhension fine

 → Le raffinement sensoriel : l’enfant explore ses cinq sens et découvre le monde grâce à eux

 → Le développement social : l’enfant se construit une identité et cherche à vivre en groupe

 → La sensibilité aux petits objets : cette période sensible, peu documentée car très labile, a à voir avec la qualité de l’observation

Selon l’analyse de Maria Montessori, les acquisitions de chaque  période sensible sont faciles et évidentes pour l’enfant et ne doivent absolument pas être contrariées sous peine d’être perdues.

C’est notamment en laissant s’exprimer ces périodes sensibles que les éducateurs et éducatrices Montessori permettent à l’enfant d’approfondir ses acquisitions sans effort et en étant pleinement acteur de son vécu.

En parallèle, elle découvre les travaux du docteur Jean Itard -1774 – 1838-, bien connu pour son observation de Victor, l’enfant sauvage de l’Aveyron ainsi que du pédagogue Edouard Seguin -1812 – 1880-.

Elle en prolonge les observations et outils jusqu’à créer les siens, tout en gardant à l’esprit ces principes fondamentaux :
→ L’individualisation du travail de chaque enfant.

 → La liberté laissée à l’enfant de choisir son travail et de l’exécuter aussi longtemps qu’il le souhaite.

 → La nécessité de permettre à l’enfant une approche et une compréhension sensorielles du monde.

 → Le contrôle de l’erreur directement par l’enfant.

Puis, en 1907, le quartier populaire de San Lorenzo fait l’objet d’une réhabilitation immobilière.

Dans ce contexte, Maria Montessori se voit attribuer une « Casa dei Bambini », la première maison des enfants dans laquelle elle va pouvoir mettre en œuvre et affiner ses principes pédagogiques.

Les objectifs premiers étant :
→ D’empêcher les enfants, délaissés par leurs parents au travail, d’errer et de semer le désordre

 → De participer à rétablir une harmonie familiale

Cette expérience est d’ailleurs un réel succès pour ces enfants qui, malgré un milieu peu favorable, acquièrent une autodiscipline et des qualités d’élaboration égales à des enfants de milieux plus favorisés et  contraints dans l’apprentissage.

Dès 1913, Maria Montessori décide d’organiser des formations internationales.

Et lorsque la première guerre mondiale éclate elle part aux Etats-Unis, où elle ouvre des écoles de formation d’enseignants.

De retour dans une Europe assombrie par les totalitarismes elle quitte l’Italie mussolinienne, puis l’Espagne franquiste, pour s’installer aux Pays-Bas.

Mais en 1939, elle quitte l’Europe pour Madras, en Inde, où elle restera jusqu’en 1946, pour y finaliser les subtilités de sa pédagogie.

Après la seconde guerre mondiale, la construction de l’Europe se fait politiquement par la création d’un imaginaire collectif, et le « baby-boom » entraîne, notamment en France, le développement d’une architecture de masse tournée vers l’accueil d’une population scolaire destinée à obtenir le baccalauréat dans 100% des cas.

Nous sommes hélas bien loin de la volonté d’accueil chaleureux et individualisé ainsi que de la volonté de construction d’un groupe restreint unissant des élèves d’âges différents, de 3 à 6 ans, de 6 à 9 ans, de 9 à 12 ans, prônée par la pédagogie Montessori, qui restera confidentielle en Europe, notamment en France, jusqu’à l’arrivée de découvertes en neurosciences offrant une nouvelle dimension scientifique à cette pédagogie.

Une intuition confirmée par les neurosciences
Les connaissances récemment acquises sur le fonctionnement du cerveau ont confirmé l’extrême adaptation du matériel Montessori et de la méthode d’apprentissage lui étant liée à la plasticité et aux besoins du cerveau :

 → De l’enfant, bien sûr, l’ouvrage de Céline Alvarez, Les lois naturelles de l’enfant, montre une expérience pédagogique extrêmement bien argumentée dans laquelle se croisent et s’affinent toutes les connaissances acquises sur le développement de l’enfant et le cerveau humain depuis un siècle.

 → De l’élève mais aussi du dyspraxique, les psychomotriciens étant formés pour accompagner des patients présentant ces troubles de la gestuelle.

 → Face à la maladie d’Alzheimer, Montessori étant une méthode d’apprentissage, mais aussi une technique de réapprentissage ou de conservation des savoirs, les patients atteints de la maladie d’Alzheimer pris en charge dans des structures utilisant cette pédagogie, montrent un déclin de la cognition et une appartenance plus longue à la vie de la structure, avant l’inévitable « bulle » dans laquelle enferme la maladie.

De plus, les connaissances modernes relatives aux intelligences multiples nous font redécouvrir la méthode Montessori de par son incroyable adaptation aux diverses sensibilités des enfants.

Montessori, une pédagogie mais également un label vendeur
La méthode Montessori est aussi devenue une aubaine commerciale sur laquelle se ruent de nombreux fabricants de jouets, de matériel dit pédagogique et d’éditeurs de traités d’éducation ou de cahiers d’apprentissage.

Force est de constater que le nom de la pédagogue italienne fait vendre !

Mais avant de se tourner vers des produits dérivés, il est important de lire Maria Montessori sans modération, de s’imprégner de l’amour inconditionnel qu’elle porte à l’enfance, de prendre conscience des grandes exigences d’exemplarité qu’elle a envers les parents comme toute la communauté dans laquelle l’enfant vit et grandit.

Et, après lecture, il est essentiel de réaliser que nos erreurs ne sont pas des impasses, elles sont l’exploration du chemin.

Car c’est en lisant le texte originel que l’on réalise que ce matériel si tentant, si bien présenté, si beau, si révélateur des hautes compétences de l’enfant, n’est rien sans la vigueur de l’amour apporté aux enfants, sans une présence exigeante et bienveillante à la fois.

Oui, contrairement aux idées reçues il est bien ici question de « Présence », à mille lieues du mirage de l’autonomie de l’enfant vendu avec le matériel labellisé, la méthode Montessori est un apprentissage à partager.

Vous serez donc invités à modifier votre manière d’être présents à l’enfant, dans un retrait propice à sa découverte mais jamais à le laisser seul devant la difficulté.

Ainsi, quand on installe sur la tablette familiale une application permettant de tracer des lettres de couleurs criardes accompagnée d’une musique synthétisée, on n’est plus dans la méthode Montessori mais dans le marketing Montessori.

Certes, cela vaut peut-être mieux que d‘autres jeux numériques, mais ne nous leurrons pas, ayons conscience que nous fournissons à nos enfants de quoi nous rendre, nous, présents à la visite que nous recevons, moins agacés par l’attente chez le médecin, ou que nous laissons nos enfants se servir d’un outil numérique et vivre avec leur temps.

Les initiatives Montessori : des gages de sérieux très exigeants
Les inspecteurs de l’Education Nationale, seuls en France habilités à valider la qualité de l’instruction des enfants, se montrent en général bienveillants avec ces initiatives, impressionnés qu’ils sont par le calme et l’autodiscipline qui règnent si souvent dans ces structures, ou par le niveau de maîtrise des apprentissages des enfants dépassant assez régulièrement les connaissances attendues à leur âge.

D’un autre côté, cette méthode tendant à se démocratiser, de plus en plus d’enseignants d’écoles publiques ou privées œuvrent, avec autant de ténacité que de difficultés financières, pour acquérir du matériel neuf ou d’occasion, ou le fabriquer avec leurs fonds propres.

Les documents officiels aident les enseignants à s’inspirer de la méthode Montessori pour renforcer ou aborder certains apprentissages délicats, cependant initier de nouveaux rapports entre élèves et professeurs, comme l’aurait souhaité Maria Montessori, est une démarche semblant encore difficile à mettre en œuvre.

Le « lâcher prise » demandé aux éducatrices et éducateurs Montessori peut-il être obtenu sur demande ?

Car bien que la pédagogie Montessori soit un ensemble de gestes et techniques, c’est avant tout une manière d’être au monde pour laquelle les intervenants sont formés et obtiennent des diplômes, dont les plus exigeants sont validés par l’Association Montessori Internationale, mise en place en 1929 par Maria Montessori, continuée par son fils Mario -1898 – 1982-, dont le but est de préserver, propager et promouvoir les principes de la pédagogie Montessori.

Propio non hanno capito niente !
Nous venons de le voir, la méthode Montessori proposée dans certaines ressources destinées aux enseignants est considérée comme un outil pédagogique et non pas comme un travail permettant à l’enfant de découvrir le monde et d’en prendre conscience de manière harmonieuse.

Le fait de ne pas bénéficier d’une démarche individualisée ne  laisse aux élèves ni le temps, ni la possibilité de développer une approche personnelle de leur enseignement.

Voilà pourquoi Maria Montessori, sur la fin de sa vie, disait :
« Propio non hanno capito niente ! »

Se traduisant littéralement par :
Ils n’ont vraiment rien compris !

Mais le mal peut être plus profond encore puisqu’il arrive que les inspecteurs chargés de valider l’objectif d’instruction des écoles privées hors contrat, découvrent des fonctionnements aberrants et dangereux.

On recense parfois des « ateliers Montessori » étant en fait des écoles fondamentalistes et intégristes dans lesquelles les enfants manipulent à l’envi du matériel labellisé sous le regard bienveillant d’un éducateur ou d’une éducatrice Montessori.

Il y règne tout Montessori, tout sauf la liberté voulue par Maria Montessori étant dangereusement tronquée par le prisme de doctrines religieuses.

Ces écoles ne sont pas nombreuses, heureusement, mais il y a déjà eu en France des procès attentés par d’anciens élèves d’écoles alternatives pour défaut d’instruction, qui ont été gagnés.

Montessori et ses continuateurs
Maria Montessori a vécu à une époque très riche en découvertes et expériences pédagogiques : John Dewey, Francisco Ferrer, Roger Cousinet, Célestin Freinet, Alexander Sutherland Neill furent tant ses contemporains que, parfois, ses contradicteurs.

Tous, notamment après la première guerre mondiale, pariaient sur l’éducation pour que le monde ne revive plus jamais l’horreur des conflits.

Tous ont échoué, tant la tâche est immense et le projet semble utopique.

Elle seule fut nominée trois fois consécutives pour le prix Nobel de la Paix, en 1949, 1950 et 1951, dans la mesure où son approche est complète et cherche à faire de l’enfant, pas à pas et à son échelle, un artisan de paix ainsi qu’un être libre.

Aujourd’hui, la pédagogie Montessori connait un succès et une reconnaissance mondiaux et ses continuateurs s’emploient à faire toujours plus de l’école un lieu ouvert et protégé à la fois.

La philosophie entre dans les écoles Montessori, et les élèves sont invités à se rassembler autour de questions métaphysiques, à trouver leur réponse et à l’éprouver dans l’écoute des autres.

La pédagogie Montessori, que certains croient réservée à des données immédiatement vérifiables, s’enrichit et se prolonge dans des domaines éloignés du concret sensoriel l’ayant rendue si célèbre.

Et surtout, car les pédagogues ont beaucoup œuvré auprès des enfants du primaire, elle pousse sa corne sur cette terra incognita de l’enseignement qu’est le collège.

En effet, les formations des enseignants du second degré, éternellement à cheval entre le savoir magistral et l’approche méthodologique plus « maternante », n’ont pas intégré l’approche Montessori dans leurs programmes, mais Sylvie d’Esclaibes, enseignante Montessori, nous fait part, dans son livre Montessori au collège, de l’efficacité de cette méthode, sans nous cacher la vérité : « c’est plus dur au collège, mais cela en vaut la peine ».

Et sans s’éloigner, pour ne pas marginaliser les élèves, des programmes de l’Education Nationale, il est possible de rattacher des élèves en difficulté grâce à la présence individualisée, ou de laisser des élèves autonomes et intéressés exprimer leur soif de connaissances et leur élan vers le savoir sans les enfermer dans le programme hebdomadaire d’un enseignant seul devant 25 à 30 élèves traversés par l’adolescence et ses tourments.

Il semble donc tout à fait réalisable, en faisant confiance, de mener chacun à la réussite en respectant sa manière de faire et d’apprendre.

Quelques pistes pour faire rentrer Maria Montessori dans vos vies ?

Maria Montessori à la maison, quelques idées
Dans la chambre de Bébé, l’enfant doit avoir un accès facilité à ses jouets, c’est pourquoi il est recommandé de laisser un matelas sur un sommier sans pieds pour laisser le matelas respirer.

Une petite barrière pourra être mise, qui aura pour seule fonction d’empêcher l’enfant de tomber pendant son sommeil mais ne lui sera pas un frein lors de ses premiers déplacements.

La chambre de l’enfant sera un lieu lumineux et chaleureux, organisée en zones :
→ une pour le change,

 → une pour l’allaitement ou le biberon,

 → une pour le jeu,

 → une pour le sommeil.

Des tableaux, photos, changés régulièrement, seront placés à hauteur de l’enfant.

La décoration sera sobre et l’enfant aura peu de jouets à sa disposition, mais qui seront tous choisis pour leur beauté, leur maniabilité et le plaisir qu’ils procure à l’enfant.

Régulièrement, les parents proposeront à l’enfant d’autres jeux, et ce roulement, basé sur l’observation des intérêts de l’enfant, lui permettra d’explorer ses périodes sensibles.

Cela se fera dans un environnement calme dans lequel l’enfant pourra développer ses qualités de concentration.

Les jouets seront à la hauteur de l’estime dans laquelle on tient l’enfant : des matériaux nobles comme le bois, les tissus végétaux ou la laine seront donc à privilégier.

Pour permettre à l’enfant de se découvrir, il est possible de mettre à sa hauteur un miroir.

Certains parents n’hésitent pas à faire poser des fenêtres à hauteur de sol, fixes bien entendu, permettant à l’enfant de regarder le monde qui l’entoure.

Prendre soin de soi :
Pour apprendre les premiers gestes de la toilette, l’enfant pourra avoir, dès l’âge de la marche, une petite installation comprenant miroir, petite cuvette (l’eau est à changer aussi souvent que nécessaire), savon et porte-savon, gobelet, dentifrice et brosse à dents, ainsi que brosse à cheveux et porte-serviette, ce qui lui permettra de soigner son apparence et d’acquérir autonomie et sérieux dans le soin à lui-même.

A défaut, n’oubliez pas de mettre à sa disposition une petite marche qui facilitera son accès à cette chose merveilleuse qu’est le lavabo de la salle de bains familiale.

Pour commencer à le laisser explorer ses vêtements, vous pouvez fournir l’enfant une penderie à sa hauteur, ce qui sera aussi l’occasion de parler de la météo et des activités prévues, l’ancrage temporel pouvant se faire tout simplement par ce biais pratique.

Les gestes quotidiens
Votre cher petit commence à s’intéresser aux boutons de ses vêtements ?

Proposez-lui une séance d’habillage devant le miroir, cela lui permettra de s’autocorriger, et n’attendez pas qu’il se décourage pour l’aider.

De impatience au petit déjeuner ?
N’est-ce pas le moment d’anticiper et de sortir le beurre le soir, afin qu’il soit assez mou le lendemain matin ?

Armé d’un couteau à tartiner, votre enfant préparera ses premières tartines et sera fier d’acquérir de l’autonomie.

Dans le même esprit, donnez à votre bébé une cuillère pour qu’il se serve par lui-même lors des repas.

Bien sûr, vous lui donnerez vous aussi à manger pour assurer la continuité du service, mais il acquerra progressivement la si délicate et précieuse coordination main-bouche.

Après le repas, un gant mouillé sera mis à sa disposition pour qu’il se débarbouille, ainsi qu’une éponge ou une lavette avec laquelle il essuiera sa tablette.

Rien de négatif ne sera dit quant aux éclaboussures, et ce petit ménage bien imparfait au début sera un autre moyen pour votre enfant de découvrir les textures de ses repas, d’être en contact avec la réalité de son alimentation, et de prendre plaisir à ordonner son environnement.

Votre enfant joue dans son bain à verser de l’eau ?

Prolongez le plaisir de cette découverte en mettant à sa disposition un cruchon pour qu’il puisse remplir son verre. Plus il grandira, plus il se montrera habile dans la gestion du poids et de la chute d’eau.

Mais la pédagogie Montessori se cache partout…
→ Bannissez « truc » et « machin » de votre vocabulaire, et prenez le temps de trouver les mots justes pour désigner le monde qui vous entoure. Utilisez les mots spécifiques plus que les mots génériques : dites « ficus », « orchidée », etc…au lieu de « plantes ». Les enfants sont sensibles au raffinement langagier.

 → Le bain langagier dont votre enfant a besoin lui est nécessaire dès le début de sa vie : installez-le à un endroit où il verra les membres de la famille vivre et communiquer, invitez-le à observer de petites choses comme la croissance de vos plantations, les floraisons, la lune, le passage des oiseaux…

 → Vous venez de passer un moment agréable avec des gens que vous voyez peu ? Faites-vous secrétaire pour votre enfant et proposez-lui d’envoyer une lettre ou une carte postale de remerciement dont il vous dictera le contenu.

 → Faites participer vos enfants à la vie de la famille : chacun peut faire une part du ménage.

 → Vous allez ranger le linge sec : pourquoi ne pas inviter votre enfant à reconstituer les paires de chaussettes ou à reconnaître ses affaires à lui ? Peut-être sera-t-il très content de vous aider à le ranger à sa place…

 → Soyez ferme ! Un enfant élevé selon la pédagogie Montessori ne fait pas ce qu’il veut, il a autour de lui des adultes qui l’observent et lui permettent de vouloir ce qu’il fait.

 → Si vous utilisez des bornes de recyclage, observez la fascination de vos enfants devant cette énorme poubelle grâce à laquelle on fait le geste fou de jeter tout en ordonnant selon la nature du produit. C’est l’occasion de nommer la matière de vos déchets, de repérer avec votre enfant les consignes de tri, accessibles généralement sous forme d’images, et, pourquoi pas, de le faire participer. Et si vous pensez à emporter un marchepied, ils pourront même vous aider.

 → Enfin, pour permettre à votre enfant de développer son sens de l’ordre et de l’organisation, prenez des photos! Collez dans l’entrée une photo de l’entrée rangée : elle servira de guide à votre enfant au moment de sortir son manteau. Faites de même avec les contenus des tiroirs et des boîtes de jeux et jouets. Cette méthode peut être utilisée dans de nombreux cas : rituel d’habillage été/ hiver, préparation de la valise lors d’un week-end à l’extérieur, du cartable, etc… Vous pouvez aussi ancrer l’enfant dans le temps en mettant à sa disposition des photos rangées dans l’ordre chronologique pour les routines du soir et du matin.

Yolande Dutot

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 EmptyJeu 27 Sep 2018 - 22:33

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source https://www.reponsesbio.com/systemique-2-sommeil-socle-de-sante-de-lesprit/
Systémique # 2 : Le sommeil, socle de la santé et de l’esprit
17 janvier 2018


Il n’est de sujet plus important pour l’équilibre de la santé physique et mentale, que la qualité du sommeil.

Toutefois c’est à la fois une question si vaste et si cruciale que pour n’en rien rater je vous propose de la traiter progressivement, en nous intéressant tout d’abord aux C.O.V., ces matériaux volatiles empoisonnant vos nuits.


Il serait dommage de tenter d’aborder tous les troubles du sommeil et leurs solutions naturelles dans un seul et même article, nous risquerions de ne faire que survoler certains points peu connus du public.

Et en même temps ce n’est pas par hasard que je décide de commencer ce « grand tour du sommeil » par les pollutions volatiles concentrées dans les matelas, puisqu’elles illustrent à elles seules le somnambulisme profond dans lequel tente de nous plonger la société de consommation industrielle, provoquant :
1/ un système de production synthétique ultra polluant,

2/ des troubles de santé sous-jacents difficiles à relier à la cause,

3/ un impact global sur l’insomnie et le stress.

Et comme vous le savez peut-être déjà, les répercussions d’une dette de sommeil agissent sur le moral, la concentration et la distance que l’on est en mesure d’apporter aux événements.

En effet, comment agir positivement et librement lorsque l’on fait un effort pour garder les yeux ouverts ?

Les C.O.V. ruinent ma santé et mes nuits
Depuis la fin des années 1960, matelas et oreillers contiennent systématiquement des substances toxiques appelées C.O.V ou Composés Organiques Volatils issus, au fil des ans, de la dégradation des mousses.

Ainsi que des différents traitements chimiques des tissus et de la literie, qui eux n’attendront pas pour vous empoisonner.

Or, cette pollution invisible est un danger non seulement pour la santé mais aussi pour l’environnement et la qualité du sommeil.

On sait que les C.O.V. peuvent provenir de nombreux endroits dans l’habitat :
→ peintures,

→ vernis,

→ matériaux de construction…

Mais ce que l’on sait moins c’est que la plupart des matelas disponibles sur le marché sont en mousse de polyuréthane, un matériau à base de benzène de pétrole générant des composés volatils se propageant aussi bien par le système respiratoire, que l’épiderme, pouvant causer à court terme :
→ irritations de la peau et des muqueuses,

→ troubles respiratoires,

→ diminution de la qualité du sommeil,

→ et finalement insomnies.

A long terme la pénétration des C.O.V dans l’organisme peut générer des réactions aux mécanismes peu connus sur :
→ les protéines,

→ les acides nucléiques,

→ et les organes vitaux.

Toujours est-il qu’un lien de causalité entre ces intoxications et de nombreux cas de cancers et de troubles du système nerveux central, est indiscutablement établi.

Les benzènes, souvent associés à des leucémies, tout comme le formol dont l’inhalation augmente les risques de cancer du nasopharynx, ont été classés par le Centre International de Recherche sur le Cancer comme cancérogènes avérés.

Malheureusement ce triste constat ne s’arrête pas là, les C.O.V. présents dans les matelas peuvent également nuire à la reproduction ainsi qu’au développement prénatal et postnatal.

Hormis les benzènes, les substances les plus préoccupantes semblent être le toluène et les éthers de glycol.

Une étude menée sur plusieurs marques de matelas a ainsi recensé plus de soixante produits chimiques cancérogènes, y compris :
→ naphtalène,

→ benzène,

→ toluène,

→ formol,

→ et éthers de glycol.

Par ailleurs depuis le 9 octobre 2017, la production des entreprises Dunlopillo, Simmons, Treca, Epeda ou encore Bultex ont été arrêtées pour cause d’alerte sanitaire due à « des impuretés » non conformes dans les matelas en mousse.

En effet, des teneurs élevées de dichlorobenzène ont été trouvées dans un composant utilisé pour fabriquer la matière première, accroissant dangereusement le nombre de pollutions présentes dans la composition.

Alors, quelles sont les réelles alternatives ?

Le latex, la laine ou les ressorts d’antan
Les trois alternatives préconisées par ce rapport américain sur les C.O.V présents dans la literie, sont :
→ les matelas en latex naturel,

→ les matelas de mousse à base de plantes,

→ et les matelas bio à ressorts.

Dans le monde entier la prise de conscience du danger des produits chimiques contenus dans les matelas se développe et s’officialise.

En dehors de ce facteur essentiel permettant de mieux respecter son sommeil, donc sa santé, la chambre à coucher se doit d’être dédiée à ce monument sacré, avec, entre autres :
→ une dépollution des matériaux pouvant contenir des C.O.V,

→ un matelas naturel optimisant la facilité d’endormissement et la profondeur du sommeil,

→ une lumière tamisée adaptée à la détente,

→ des couleurs apaisantes,

→ une aération régulière,

→ une exposition maximale à la lumière du soleil,

→ ainsi que l’abolition des ordinateurs, connexion wifi, téléphones mobiles ou tout autre forme de pollutions électromagnétiques.

Lorsque vous allez voir un naturopathe pour traiter une maladie, la première chose à laquelle il s’intéressera est sans aucun doute la qualité de votre terrain.

En fonction de cela dépendra l’impact des remèdes et diétothérapies qu’il vous conseillera, ou des conseils d’ordre général qu’il vous donnera.

Eh bien concernant le sommeil, ce terrain, cette base, c’est votre matelas !

Les plus importantes sources de pollutions volatiles étant celles que vous respirez pendant votre sommeil, le nez collé à votre matelas.

Personnellement entre les vieux lits à ressorts m’ayant ruiné la colonne vertébrale dans mes jeunes années, et les mousses végétales que je connais finalement assez peu, j’ai opté pour le matelas 100% latex naturel.

Tout en évitant soigneusement les imitations et contrefaçons en latex synthétique ou les mélanges quelconques.

En quelques mots, le latex végétal est :
→ parfait pour le maintien de la colonne vertébrale, même lorsque l’on dort sur le côté,

→ naturel, donc préserve l’environnement,

→ exempt de toute forme de polluant comme les C.O.V.,

→ et possède les vertus anti-acariens du lait d’hévéa.

Pour le vieil ermite que je suis cela n’a que peu d’intérêt, néanmoins pour d’autres l’indépendance de sommeil peut aussi être un facteur déterminant.

Qu’est-ce que c’est ?
Tout simplement la qualité structurelle du latex vous permettant de vous retourner autant que vous le souhaitez sans risquer de réveiller votre conjoint ou conjointe.

A la fois moelleux et ferme, c’est un plaisir rarement ressenti en position allongée prolongée que je ne comparerai personnellement pas un instant avec le futon, même si la laine est une matière noble que j’apprécie beaucoup.

Cependant pour les petits budgets, l’idéal sera d’opter pour un surmatelas en pure laine vierge qui améliorera le confort de n’importe quel matelas, neutralisera quand même certains COV comme le formaldéhyde, tout en apportant douceur et thermorégulation été comme hiver.

Une fois cette base acquise, il sera temps de s’intéresser à un sujet bien moins concret, dont je vous parlerai dans un prochain article : Les rêves et la guérison…

Jean-Baptiste Loin

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 EmptyJeu 27 Sep 2018 - 22:33

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source https://www.reponsesbio.com/systemique-3-leau-source-de-vie/
Systémique # 3 : L’eau, source de vie
24 janvier 2018


A votre avis quel aliment, sans distinction de religion, de culture ou de régime alimentaire – macrobiotique mise à part – restera toujours le plus consommé au monde ?
Et, selon vous, quelle est la ressource la plus utile à l’écosystème, allant des êtres humains aux plantes en passant par les animaux et les microbes ?
Vous avez deviné, il s’agit de la même chose.
Hier encore, respecter l’eau, en boycotter la prise d’otage par les multinationales, éviter les gigantesques pollutions que son commerce engendre tout en révolutionnant sa consommation, semblait utopique.
A présent une invention révolutionnaire vous propose de redevenir maître de l’eau en renversant la vapeur.


Comment l’élément le plus indispensable au vivant, étant depuis toujours libre et gratuit, a-t-il pu devenir si onéreux et perdre tant de qualités intrinsèques à sa composition initiale ?

Une civilisation n’étant pas en mesure d’établir un sens des priorités aussi indispensable que celui de respecter la qualité de l’eau, ou de garantir sa qualité et sa gratuité après distribution, n’est pas une civilisation faite pour durer.

Reconsidérer l’utilisation de l’eau du robinet tout en réalisant que l’embouteillage plastique n’est pas une solution à long terme, est un problème à résoudre de toute urgence.

Et, même si la résolution de ce dilemme vous semble très personnelle, elle participera à développer des filiales intelligentes respectant l’eau au plus haut point en lui rendant les vertus qu’elle n’aurait jamais dû perdre.

L’eau en bouteille, un service devenu loi
C’est juste après la seconde guerre mondiale, en 1947, que le business de l’eau en bouteille fleurit avec la source d’Evian.

Tout d’abord dans des bouteilles en verre et d’une pureté encore très appréciable, l’eau d’Evian fut avant tout une sorte de complément alimentaire pour compléter sa cure thermale, permettant d’absorber une bonne quantité de minéraux.

Minéraux qu’au regard des dernières recherches en la matière, nous assimilons finalement assez mal sous cette forme.

Contrairement à une eau de source, infiniment plus adaptée au quotidien, dont la teneur en minéraux est pour sa part très faible.

Pourquoi ?
Parce qu’au-delà de son apport en minéraux, elle est avant tout nécessaire au drainage et à la détoxination.

Toujours est-il que cette eau d’Evian allait faire naître une véritable industrie de l’eau en bouteille qui atteindra son paroxysme en 1968, avec la création de l’embouteillage plastique par Guy Maigre, pour l’eau de Vittel.

Passant de 307 millions d’unités vendues par an à plus de 6,5 milliards, rien que pour la France, autour de l’an 2000 le business de l’eau s’emballe avec les nouvelles informations sur les pollutions de l’eau du robinet.

Eau du robinet qui, rappelons-le, n’équipait en 1953 que 30% des foyers.

Selon Ivan Chéret, inventeur des agences de l’eau initialement destinées à préserver cet inestimable bien avant de sombrer dans le lobbying le plus total, avec « un développement rapide des besoins en eau et des rejets polluants mal traités … les ressources ont été ainsi étranglées des deux côtés, par des consommations accrues et des pollutions insupportables ».

De plus en de foyers, consternés par les lourdes intoxications pesant sur l’eau du robinet, investissent régulièrement dans des bouteilles plastiques bourrées de Bisphenol A et de Phtalates s’insinuant dans une eau stagnante et souvent trop minéralisée pour la consommation quotidienne.

Dans son étude sur l’eau minérale, le Dr Simon explique :
« Ces eaux sont envoyées dans de grands bassins de décantation et elles perdent leurs qualités.

Par exemple, l’eau minérale non floculée protège les jeunes rats contre l’anémie, ce que la même eau floculée est incapable de réaliser.

Nos résultats confirment, si cela était nécessaire, cette notion d’eau vivante. »

Or les eaux en bouteille sont généralement stockées chez les intermédiaires de la chaîne de distribution pendant des semaines, des mois, voire des années, à la lumière et dans la chaleur des trains, quais, camions et entrepôts.

Sans oublier que la bouteille en plastique est un des objets modernes représentant la pire empreinte carbone pour l’environnement.

Lourde à transporter, elle consomme beaucoup de pétrole en fret, et, même recyclée, pollue l’environnement à cause des usines de traitement ou du plastique brut perdu dans la nature, représentant rien que pour l’eau un minimum de150 000 tonnes d’emballages à traiter chaque année.

C’est ainsi que de plus en plus d’enseignes de magasins bio refusent la commercialisation de bouteilles en plastique pour tenter de contrer cette loi du marché.

Une maigre consolation quand on connait l’ampleur du problème et que l’on souffre, soi-même, d’une intoxication lente au robinet.

Les poisons véhiculés par l’eau du robinet
La question de l’eau en bouteille est une chose, mais il y a aussi ceux qui n’ont jamais été préoccupés par les quelques 800€ annuels représentant le budget d’une consommation d’eau en bouteille pour une famille de 4 personnes, parce qu’ils se félicitent de se contenter de l’eau du robinet.

Pourtant, même si on ne l’utilise que pour faire cuire les pâtes et les légumes, cela reste une grossière erreur.

Bien qu’on la dise « potable » parce qu’il n’y a pas de risque de mort à court terme, l’eau du robinet reflète passablement la lie des pollutions modernes avec une présence quasiment constante de polluants émergents comme :
→ médicaments,

 → hormones de synthèse,

 → métaux lourds,

 → pesticides,

 → chlore,

 → fluor,

 → et, ainsi que le montre une analyse récente portée sur les eaux du robinet dans le monde, du chlorure de vinyle ou d’autres minuscules particules de plastique.

Tandis qu’une partie de ces pollutions tente d’être contrôlée par les organismes sanitaires, une autre y est volontairement disséminée en guise de remède barbare.

De récentes études du ministère de la santé tendent à montrer que l’eau du robinet des Français n’est pas si mauvaise que ça dans 98% des cas, admettant tout de même que quelques millions de foyers soient touchés par une eau de « mauvaise qualité ».

Permettez-moi de considérer cela comme une campagne de désinformation.

Pour s’en rendre compte il suffit de s’intéresser aux critères définissant les limites de la qualité :
Qualité de l’eau « Bonne » =  5 % d’analyses non conformes
Qualité de l’eau « Satisfaisante » = 5 % à 25 % d’analyses non conformes
Qualité de l’eau « Médiocre » = 25 % à 50 % d’analyses non conformes
Qualité de l’eau « Mauvaise » = 50 % à 75 % d’analyses non conformes
Qualité de l’eau « Très mauvaise » = plus de 75 % d’analyses non conformes

Sachant que chaque « non conformité » implique la présence d’un ou plusieurs composants classés de toxique à cancérogène.

Dans les immeubles et les réseaux à forte ramification de tuyauterie, ou dans les maisons installées près d’une culture intensive, encore plus qu’ailleurs, l’eau du robinet est un poison à éviter.

Sans compter qu’en plus des 50 composants entrant dans la liste des indésirables analysés, il en existe peut-être autant n’ayant pas encore été recensés, comme par exemple les nanoparticules.

Pendant ce temps une équipe de journalistes anglais n’appartenant, eux, à aucun lobby, ont fait analyser des échantillons de 500 millilitres d’eau du robinet dans une dizaine de pays.

Les résultats de cette enquête d’Orb Media partagée avec le Guardian montrent que 83% des échantillons contiennent des fibres de plastique.

Les pires résultats proviennent des Etats-Unis et du Liban, où 94% des échantillons sont contaminés.

La France, bien que mieux contrôlée, n’a pas de quoi être fière pour autant, avec plus de 75% des échantillons empoisonnés.

Pour le Dr Mahon, « si les fibres sont là, il est possible qu’il y ait aussi des nanoparticules que nous ne pouvons mesurer.

Une fois qu’elles sont à l’échelle nanométrique, elles peuvent pénétrer dans une cellule, et cela veut dire qu’elles peuvent s’introduire dans les organes, et cela serait préoccupant ».

Que faire pour l’eau de boisson et de cuisson des aliments ?
D’une part, nous avons l’eau en bouteille, alimentant une mafia démesurée et polluant abondamment la planète.

Difficile, même si c’était pendant un temps une des solutions les plus sûres pour éviter de s’empoisonner, de continuer à soutenir directement ou indirectement un tel carnage.

Sans oublier que s’il faut compter 800€ annuels pour la consommation familiale d’une eau minérale de bonne qualité pour les seules boissons, plus du double est nécessaire si l’on décide d’y inclure la cuisson des aliments.

Et d’autre part, il y a le lobby de l’eau du robinet, où comme pour la sécurité sociale l’Etat joue la carte d’un monopole orchestré par des entreprises privées.

Bien que sa consommation ne coûte que 0,0004 centime le litre, en dehors de rares exceptions, elle n’est tout simplement pas consommable à long terme.

Toutefois, il s’agit là d’un domaine qui pourra s’améliorer avec les générations, tout en étant immédiatement 360 fois moins polluant que la bouteille plastique.

En d’autres termes, l’embouteillage plastique est un marché ne pouvant que capitaliser en épuisant l’environnement et en revenant cher aux consommateurs ainsi qu’à l’équilibre de la vie.

Tandis que l’eau du robinet peut, si le lobby décroit et que le service retrouve son esprit d’antan, profiter du développement de nouvelles technologies absolument renversantes pour transformer de l’eau polluée… en eau saine et vivante.

« Rien ne se perd, tout se transforme »
Vous connaissez évidemment la célèbre formule d’Albert Einstein, indiquant dans le cas présent que si nous polluons, il est logique que cette pollution se retrouve quelque part, tout en signifiant que ce que nous avons pollué, il est possible de le dépolluer.

Et dans le cas d’une forme aussi stupéfiante que l’eau, on pourrait même dire que ce que nous avons tué, nous pouvons lui rendre la vie, ainsi que sa pureté originelle.

Dans le cas de l’eau cette pureté est si essentielle à la vie, que c’est un domaine où l’innovation pourrait changer bien des choses, et cela, tout simplement en appliquant les principes :
→ de l’osmose inverse,

 → des filtrations de dernière génération,

 → ainsi que du redoutable pouvoir du charbon actif.

Un trio surpuissant, infiniment plus rassurant et tangible que toutes les statistiques du monde.

Malheureusement en plus d’être très mal connus, jusqu’à ces dernières années les procédés de filtration à osmose demandaient une installation contraignante, avec renfort de plombier, sous l’évier.

Eh bien laissez-moi vous dire que ce temps est désormais révolu.

La dernière génération d’osmoseur à quadruple filtration
Evidemment !

Utiliser les nouvelles technologies pour filtrer l’eau à la perfection, voilà la clé qui manque non seulement à chaque foyer, mais aussi à chaque station d’épuration, à chaque bassin public ou privé…

Moi-même prisonnier pendant des décennies de l’eau en bouteille, étant trop peu bricoleur et pas suffisamment sédentaire pour vraiment profiter des joies de l’osmose inverse, j’ai renoncé à l’eau du robinet depuis les années quatre-vingt.

Imaginez le désarroi, la culpabilité et le trou financier que cela représentait chaque année.

Jusqu’à ce que je découvre un osmoseur embarquant filtres à métaux lourds, filtres à nanoparticules, absorbant parfaitement toutes les formes de pollutions y compris les radiations et les résidus de médicaments… le tout entièrement portable !

Et dans ce cas « portable » ne signifie pas  que l’on puisse le démonter et l’embarquer dans un camion de déménagement, mais que l’on peut le débrancher et le mettre dans un coffre de voiture en quelques minutes.

Toutefois, ne confondez pas cet ovni avec un simple distillateur, qui n’éliminera qu’une partie des pollutions modernes en vidant l’eau d’absolument de tous ses minéraux, comme de l’eau de batterie ou de fer à repasser.

S’il n’est pas bon de consommer trop de minéraux dans l’eau de boisson, il est tout aussi déconseillé de baser sa consommation sur une eau totalement déminéralisée par distillation.

L’eau osmosée, pour sa part, restitue la structure la plus proche de l’eau de source, très légèrement acide, avec un pH oscillant entre 6.7 et 6.8, favorisant naturellement drainage et élimination des toxines.

Qui plus est, les propriétés de l’eau osmosée recèlent une forte résistivité, parfaitement adaptée à la circulation énergétique humaine et participant à réduire les dommages causés par les courants électromagnétiques.

Cependant, ce qui nous intéresse plus encore, c’est qu’elle bénéficie d’une quadruple filtration avec une membrane de 0.0001 microns, c’est à dire moins d’un nanomètre.

Ils s’articulent comme suit :
→ Le premier filtre, faisant partie du processus de pré-filtration, arrête les particules sédimentaires dépassant 5 microns.

 → Le deuxième filtre, toujours en pré-filtration, est la première barrière de charbon actif avec un dispositif KDF.

 → Le troisième filtre fait intervenir la membrane à osmose inverse, permettant de filtrer mécaniquement en poussant l’eau avec une forte pression dans les mailles de la membrane de 0.0001 microns, ne laissant passer que les molécules d’eau et quelques minéraux.

 → Enfin, le quatrième et dernier filtre est constitué d’un autre dispositif à charbon s’assurant qu’il ne restera pas la moindre trace de médicament ou métaux lourds, avant que l’eau ne soit versée dans le réservoir de consommation.

Cet osmoseur « Origine », dont j’ai récemment fait l’acquisition dispose d’une réserve de cinq litres à l’arrière de l’appareil.

L’eau y est filtrée puis stockée dans le réservoir d’eau de consommation, se trouvant lui à l’intérieur.

Après filtration de cinq litres vous obtenez trois litres d’eau pure et deux litres d’eau non pure, stockée dans le réservoir arrière, qu’il faudra veiller à évacuer dans l’évier à chaque nouvelle filtration pour ne pas la réutiliser.

En comparaison, pour cinq litres d’eau, un osmoseur classique avec installation sous le robinet ne permet d’obtenir qu’un litre d’eau pour quatre litres d’eau souillée.

Concernant le côté technique, si la membrane à osmose inverse se remplace tous les 12 à 18 mois et les filtres tous les 6 mois, pour une fois c’est une installation simple et facile ne demandant aucune intervention technique particulière.

Un argument m’ayant séduit tout autant que de ne plus aller chercher une seule bouteille d’eau en plastique.

Cerise sur le gâteau, avec cet osmoseur l’eau peut être servie soit :
→ à température ambiante,

 → légèrement tiède, idéale pour les bouillies de bébé,

 → chaude pour une boisson rapide,

 → ou encore à la limite de l’ébullition pour le thé et les infusions.

Bien que branché en permanence, le système électrique se met automatiquement en veille et consomme très peu d’énergie si vous ne lui demandez pas de faire d’eau chaude.

Un luxe restant néanmoins assez tentant, lorsque vous êtes pressé, ou… fainéant.

Bien qu’un interrupteur fasse selon moi défaut au modèle, rien n’empêchera son propriétaire de débrancher la prise électrique lorsqu’il décide de ne pas l’utiliser pendant un certain temps.

Une fois que l’on peut comparer le goût de cette eau osmosée et filtrée avec celle du robinet, c’est tout simplement saisissant, et ceux ayant eu la chance de goûter un jour de l’eau à même la source comprendront certainement ce que je veux dire.

Un appareil essentiel qui devrait être subventionné par l’état et offert par la sécurité sociale à tous les foyers.

En attendant ce jour béni, cela reste un investissement tout à fait raisonnable que l’on amortira en un peu plus d’un an, et grâce auquel un litre d’une eau plus pure qu’une eau en bouteille de grande marque, revitalisée par l’osmose inverse, sortira tout droit de votre robinet.

Jean-Baptiste Loin

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MessageSujet: Re: Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses   Mieux choisir ce qu'on mange et qu'on consomme, et réflexions diverses - Page 5 EmptyJeu 27 Sep 2018 - 22:38

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source https://www.reponsesbio.com/systemique-4-de-compassion-vivant/
Systémique #4 : De la compassion pour le vivant
22 mars 2018


Tous les fondements de la systémique dont nous avons parlé jusqu’à présent, et dont nous continuerons de parler, pourraient se réduire à un seul concept, se résumant lui-même en un mot : compassion.
Sans elle, apparaissent rapidement la guerre, la violence et le goût pour la revanche, sans elle la nature est sacrifiée au profit de l’avidité et il n’y a plus de frein aux désirs les plus obscurs, sans elle l’humain piétine le vivant et ce faisant, se piétine lui-même.
Que ce soit pour la guérison du corps, ou celle du cœur, quelle meilleur voie emprunter que le chemin de la compassion ?


Oui, nous avons tous le cœur un peu meurtri et c’est bien lui qu’il convient de soigner en premier lieu.

Pour se guérir soi-même mais également pour s’abstenir de nuire à notre environnement et à nos semblables.

Inutile de prétendre que ce soit la faute des uns ou des autres, cependant force est de constater que le conformisme ambiant est si tenace que, repoussés dans leurs retranchements, les curieux comme les adeptes, les partisans et militants des médecines naturelles, de l’environnement et de la bio sont pressurés, jetés à terre, tournés en ridicule, pour ne pas dire en bourrique… encore et encore.

Pourtant dans le même temps les hyper marchés deviennent bio, les naturothérapeutes fleurissent, les laboratoires de santé naturelle et les producteurs bio remplacent progressivement les médicaments de synthèse et l’alimentation industrielle, bref, les choses évoluent.

Et cela, bien qu’encore partiellement faussé par des hommes d’affaires inscrits dans le système, reflète tout de même le début d’un résultat engendré par les choix de consommation de plusieurs générations données en pâture à des multinationales vampiriques.

Ce qui est à la fois positif et générateur de confusion, de désinformation, ainsi que d’une xénophobie aveugle se déclenchant à chaque rempart de l’ego vis à vis de tous ceux affichant un point de vue différent.

Je vous ai montré il y a peu la réaction d’éleveurs industriels au salon de l’agriculture à l’encontre de manifestants vegans, nous allons voir aujourd’hui un autre aspect du problème.

Mais tout d’abord entendons-nous bien sur le sens profond du mot compassion.

Du respect à la compassion
Communément associée à la pitié ou à la charité, il semblerait pourtant que la compassion recèle une tout autre dimension.

◊ Chez l’humain elle se manifeste par :
→ la sympathie, dont elle est synonyme,

 → ou l’empathie, de laquelle elle puise sa force…

◊ Dans le royaume animal par  :
→ la protection de sa progéniture,

 → mais parfois aussi de la progéniture d’autres espèces…

◊ Et dans le royaume végétal, à travers son rôle communiquant avec les cellules humaines et animales, ainsi que l’environnement et le soleil…
En somme, il nous suffirait d’ouvrir les yeux pour avoir une bien meilleure compréhension du mot compassion que celles proposées par les dictionnaires.

Pourtant, nous nous fions le plus souvent à des définitions subjectives nous privant de l’entièreté de son sens.

Pourquoi ?

Parce que la compréhension de l’esprit, est rarement celle du cœur.

Parce que, tout comme l’amour, les vibrations de la compassion participent à l’expression d’un langage universel dont l’alphabet s’évapore dès qu’il est touché par le jugement.

Le juge-ment
Dans notre société moralisatrice se passant volontiers de compassion, il semble normal de juger.

Le métier de juge est d’ailleurs un des plus respectés qui soient.

Mais finalement, vous êtes-vous déjà demandé qui peut se permettre de juger autrui ?

Juger d’affinités ou de l’absence de celles-ci, est une chose.

Pourtant si vous connaissez les lois et que vous ignorez tout de la nature humaine, il vous est difficile de juger un voleur de pommes mort de faim.

Si vous avez toujours été nanti et que votre soif de richesses est encore grande, il vous est difficile de juger de la pauvreté et des choix qu’elle implique.

Exactement de la même manière, si vous êtes carnivore vous ne pouvez juger le choix d’un végétarien.

Et, bien évidemment, cela va dans les deux sens, que vous soyez végétarien, végétalien, vegan ou simplement que l’idée d’un animal mort vous répugne, ne vous donne pas pour autant le droit de juger comme cruel le fait de manger de la viande.

Sans avoir la faculté de voir le monde par le prisme de l’autre, d’appréhender la limite de sa compréhension ou de la vôtre, croire que l’on est en mesure de juger est sans aucun doute un leurre.

De même que la colère est mauvaise conseillère, ou que la revanche engendre des cercles vicieux, le jugement moralisateur est un affront à votre intelligence et plus encore à la bonté de votre cœur.

Jean-Baptiste Loin

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