Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre

source https://www.agrapresse.fr/comment-accelerer-la-decomposition-du-compost-voici-les-3-astuces-naturelles/

Comment accélérer la décomposition du compost ?
Voici les 3 astuces naturelles !
22 décembre 2023 par Nadege

Le compostage est une pratique écologique et économique qui permet de réduire nos déchets organiques tout en enrichissant notre sol.

Un processus de décomposition rapide est essentiel pour obtenir un compost de qualité, prêt à être utilisé dans nos jardins ou potagers. Accélérer la décomposition du compost peut sembler compliqué, mais avec quelques astuces simples, vous pouvez optimiser votre tas de compost et en tirer le meilleur parti.

Voici quelques conseils pour y parvenir.

Astuces pour accélérer la décomposition du compost : les bases
Veiller à un bon équilibre entre matières vertes et brunes : Les matières vertes (déchets de cuisine, tontes de gazon) apportent de l’azote, tandis que les matières brunes (feuilles mortes, paille) apportent du carbone.

Un bon équilibre entre ces deux types de matières favorise une décomposition rapide.

Assurer une aération suffisante : Le processus de décomposition nécessite de l’oxygène.
Ainsi, il est primordial de retourner régulièrement votre tas de compost pour bien l’aérer et éviter la formation d’odeurs désagréables.

Maintenir une humidité adéquate : Un compost trop sec ou trop humide peut ralentir le processus de décomposition.
Il est donc important de veiller à ce que votre tas de compost soit légèrement humide, comme une éponge essorée.

Des solutions naturelles pour booster la décomposition du compost

Il existe plusieurs ingrédients naturels que vous pouvez ajouter à votre compost pour accélérer son processus de décomposition :
Les micro-organismes : Ajoutez des déchets de jardin ou des vieux morceaux de compost bien décomposé pour introduire des micro-organismes bénéfiques à la dégradation des matières organiques.

Les vers de terre : Ces petits travailleurs du sol contribuent activement à la décomposition du compost en digérant les matières organiques et en produisant un engrais naturel riche en nutriments.

Le marc de café : Riche en azote, le marc de café est un excellent activateur de compost.
Il favorise également la prolifération des micro-organismes et des vers de terre.

L’importance du broyage et du fractionnement des déchets
Pour accélérer la décomposition du compost, il est conseillé de réduire la taille des déchets que vous y ajoutez.
En effet, plus les morceaux sont petits, plus leur surface d’attaque par les micro-organismes est grande, ce qui facilite et accélère le processus.

Voici quelques astuces pour bien préparer vos déchets :
Broyer les branches et les feuilles avec un broyeur ou un taille-haie.

Couper les déchets de cuisine en petits morceaux à l’aide d’un couteau ou d’un hachoir.

Fractionner les coquilles d’œufs en les écrasant avec vos mains ou un rouleau à pâtisserie.

Le choix du composteur et son emplacement
Le type de composteur et l’endroit où vous le placez peuvent également influencer la vitesse de décomposition du compost.

Voici quelques conseils pour optimiser ces aspects :
Choisir un composteur adapté à vos besoins et à la taille de votre jardin.

Opter pour un composteur avec une bonne circulation de l’air, comme ceux en plastique perforé ou en bois.

Placer votre composteur sur un sol nu, bien drainé et légèrement incliné pour éviter la stagnation de l’eau.

Exposer votre composteur au soleil, car la chaleur favorise le processus de décomposition.

En suivant ces conseils et astuces, vous serez en mesure d’accélérer la décomposition de votre compost et ainsi obtenir rapidement un amendement organique riche en nutriments pour vos plantes.
N’oubliez pas que le compostage est une pratique bénéfique pour l’environnement et pour votre jardin, alors n’hésitez pas à vous lancer dans cette aventure écologique !

Ou trouver des vers de compost

source ICI sur compostage info
En cherchant près du sol, sur les bord d'un tas de fumier, vous trouverez facilement des vers pour démarrer votre vermicompost.
Demander à un agriculteur, renseignez-vous autour de vous…
Téléphonez-vous à votre commune, à votre écoconseiller, ils auront peut-être une adresse ressource à vous proposer.



source ICI sur deavita

OÙ TROUVER DES VERS DE FUMIER POUR LE COMPOST ? CE SONT LEURS 6 CACHETTES LES PLUS PROBABLES DANS LA NATURE !
PAR LAETITIA LEFÈVRE
PUBLIÉ JAN 8, 2024

Les vers de fumier, appelés encore des « lombrics » sont les vers de compost les plus communs dans le monde.
Étant donné que ce sont les « rois » du vermicompostage, on se demande souvent où trouver des vers de fumier ?
Peut-on les trouver dans la nature ?
Comment se les procurer pour nous aider à transformer les déchets de cuisine en un compost riche en nutriments ?

Qu’est-ce que le lombricompostage ?
Avec la popularité du lombricompostage qui ne cesse pas d’augmenter ces dernières années, surtout après le compostage obligatoire dès le 1ᵉʳ janvier 2024, on peut très bien dire que les vers ne servent plus seulement en tant qu’appâts de pêche !
On les utilise désormais aussi pour faire du compost !
De plus, le vermicompostage est considéré comme une alternative plus simple, plus efficace et aussi moins chère pour réduire les déchets et améliorer son sol de jardin !
Mais avant de voir où trouver des vers de fumier, renseignons-nous d’abord sur le type de vers utilisé pour le compostage.

À lire également : Pourquoi mon compost ne se décompose pas ? Découvrez les 5 causes et leurs solutions
https://deavita.fr/design-exterieur/jardin-amenagement/pourquoi-mon-compost-ne-se-decompose-pas-608381/

Quel type de vers dans le compost ?
Les vers que l’on utilise généralement dans le compost sont connus sous nombreuses appellations : vers de fumier, lombrics, etc.
Ce ne sont pas des insectes qui se trouvent naturellement à l’intérieur la terre, à la différence des autres types de vers : ces membres de la famille Lumbricidae vivent habituellement dans le fumier, dans la végétation décomposée ou dans d’autres types de matière organique.
Ces vers sont petits et de couleur rouge foncé.
Et si vous êtes intéressés par le sujet, vous vous demandez certainement déjà où trouver des vers de fumier ?

Où trouver des vers de fumier ?
Il existe plusieurs façons de se procurer des lombrics.
Lorsque l’on se demande où trouver des vers de fumier, le moyen le plus facile reste toujours de les acheter à partir d’éleveurs professionnels. De tels éleveurs peuvent également facilement être trouvés même sur internet !
Il est aussi important de savoir que vous n’aurez pas besoin de beaucoup de vers pour commencer !

Toujours en train de vous demander comment faire pour se procurer ses bêtes ?
Vous pouvez par ailleurs les trouver dans la nature !
Alors, prêts pour aller à la chasse des lombrics ?

À lire également : Pourquoi le cactus de Noël perd ses boutons ? Faut-il ajouter de l’engrais ?

Où trouver des lombrics dans la nature ?
Comme expliqué plus haut dans l’article, à la différence des vers de terre, les vers de fumier ne peuvent pas être trouvés à l’intérieur de la terre.
Comme leur nom l’indique, on les trouve le plus souvent dans le fumier et à l’intérieur d’autres matières organiques, par exemple les piles de feuilles mortes ou encore entre des plantes vertes qui sont en train de se décomposer.
Les vers de compost sont souvent près de la surface, ou même juste sur la surface dans les jardins avec de la pelouse.

Pour récapituler, voici les endroits où trouver des vers de fumier :
Dans le fumier
À l’intérieur des matières organiques en décomposition (plantes vertes, feuilles mortes)
Au-dessous des feuilles mortes près d’une source d’eau
Au-dessous des troncs d’arbre
Au-dessous des rochers
Au-dessous de la litière végétale dans les bois

Quel est le meilleur moment pour trouver des vers de fumier ?
Les lombrics ont besoin d’humidité pour remplir leurs corps à travers desquels ils respirent.
Voilà pourquoi ils se montrent à la surface du sol lorsqu’il plut.
De plus, ils bougent beaucoup plus facilement sur une surface humide et mouillée.
Les moments de pluie sont donc des moments parfaits pour se procurer des lombrics pour votre compost !
Allez, à vos manteaux et vos bottes de pluie !

À lire également : Pourquoi utiliser la peau des oranges dans le jardin ? Voici 5 usages surprenants !
https://deavita.fr/design-exterieur/jardin-amenagement/utiliser-la-peau-des-oranges-usages-surprenants-607655/

Comment se préparer pour aller à chasse des vers de fumier ?
Maintenant que vous savez où trouver des vers de fumier dans la nature, êtes-vous prêts à aller à la chasse ?
Savez-vous comment vous préparer avant ?
Il est d’abord recommandé de préparer un récipient avec couvercle dans lequel vous avez fait des trous pour permettre l’air d’entrer.
Remplissez ensuite le récipient avec quelques centimètres de sol afin de pouvoir placer les vers trouvés dessus.
Une fois à la maison, posez les insectes à l’intérieur de votre compost et laissez-les faire leur travail !

source ICI sur pleine vie

Compostage obligatoire 2024 : voici la liste des aliments à ne surtout pas mettre dans votre bac à compost
le 4 janvier 2024 à 11:02
Par La rédaction

Depuis le 1er janvier 2024, le compostage est obligatoire en France.
En attendant que toutes les collectivités territoriales mettent en place une solution pour le faciliter, nous vous donnons quelques aliments qu’il faut éviter de jeter dans votre bac.



source ICI sur mon jardin ma maison

L’objet à placer dans le composteur pour booster le processus de compostage (et éliminer les odeurs)
PAR LEÏLA ZITOUNI
10 JAN 2024

Cet objet à moins de 40 € va accélérer le processus de décomposition du compost, améliorer sa qualité et éviter les mauvaises odeurs !

Depuis le 1er janvier 2024, il est devenu obligatoire de trier et recycler vos déchets organiques, et de nombreux français s’essayent alors au compostage.
Parfois appelé “l’or noir des jardiniers”, le compost permet de recycler une grande partie des déchets de manière gratuite et écologique, pour après pouvoir l’utiliser comme engrais, 100% naturel !
Toutefois, l’art du compostage repose sur certaines méthodes et un objet en particulier va vous aider à accélérer le processus de décomposition, à améliorer la qualité du fertilisant obtenu et à éliminer toutes les mauvaises odeurs.

L’objet à mettre dans votre composteur : l’aérateur de compost
Pour faciliter le processus de compostage, munissez-vous sans tarder d’un aérateur de compost, l’allié parfait d’un compost réussi sans trop d’efforts !
Cette tige, composée généralement de dents profilées en forme de tire-bouchon va vous permettre de mélanger les matières à l’horizontale et à la verticale.
Enfoncez simplement le pic jusqu’au fond du bac, tournez un quart de tour puis relevez-le.
Effectuez ce geste sur plusieurs zones du composteur.

Pour les composteurs d’appartement, le même procédé s’applique, à l’aide d’une petite griffe de jardin cette fois-ci.

Pourquoi aérer le compost ?
Pour réussir votre compost, 3 règles d’or sont à respecter à la lettre : un bon équilibre entre matières vertes et matières brunes, une bonne aération et une bonne humidité.
En effet, pour que les microorganismes, insectes et vers puissent accomplir leur action de décomposition des déchets, il est essentiel de maintenir des conditions dites « aérobies ».
Cela signifie qu’un apport en oxygène est nécessaire pour permettre aux bactéries de prospérer et de décomposer les matières organiques.
En cas de conditions défavorables, l’environnement devient « anaérobie », c’est-à-dire privé d’oxygène, ce qui entraîne une mauvaise fermentation : votre compost sera alors composé, entre autres, de méthane et ne sera pas de bonne qualité.
C’est aussi à cause du manque d’air que le processus va être ralenti et que des mauvaises odeurs risquent d’apparaître !

Comment aérer un composteur ?
Aérer votre composteur est donc une action primordiale pour éviter ces désagréments et obtenir un compost rapide et de qualité.
Lorsque vous rajoutez des déchets (épluchures, feuilles mortes, restes alimentaires, marc de café, tonte de jardin, branches, coquilles d’oeufs…), assurez-vous de les mélanger correctement au compost existant.
Contrairement à une idée reçue, mieux vaut éviter de faire des couches !
A chaque apport, ou minimum 2 fois par semaine, utilisez la tige d’aération pour retourner votre compost et le laisser respirer : la différence sera immédiate !

source ICI sur le parisien

Le compostage, c’est bientôt pour tout le monde : les conseils d’un maître composteur pour vous lancer
À partir du 1er janvier 2024, le tri à la source des biodéchets sera obligatoire partout en France.

Alors que les déchets organiques représentent jusqu’à 30 % de nos poubelles et sont composés à environ 80 % d’eau, le compostage permet de les valoriser en précieuses ressources.
Découvrez les conseils d’Annie Gauthier, maître composteur et co-fondatrice de Compost’Elles, pour vous lancer dans cette démarche circulaire.

Dans quel contexte s’inscrit le tri à la source obligatoire des biodéchets à compter de 2024 ?

A.G. : La loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire), votée en 2020, impose aux collectivités de mettre à disposition des moyens de gestion des biodéchets à partir du 1er janvier 2024.
Jusqu’ici, beaucoup étaient incinérés, ce qui est absurde étant donné qu’ils sont composés à 80 % d’eau !
L’objectif est d’encourager ainsi une gestion plus responsable des déchets organiques pour récupérer du compost, une ressource très utile pour enrichir les sols ou générer du biogaz lorsqu’ils sont valorisés en méthanisation.

Que l’on habite en maison ou en appartement, on peut se lancer dans le compostage.
Annie, quel matériel recommandez-vous pour démarrer sur de bonnes bases ?

A.G. : Le choix d’un composteur dépend de votre habitat.
Si vous avez un grand jardin, un tas de compost en plein air peut faire l’affaire.
On peut aussi opter pour un composteur en bac, fourni par la mairie, acheté ou fabriqué soi-même.
Il en existe en bois ou en plastique : pour ma part, je préfère le bois qui respire mieux.
Concernant la taille, un composteur d’environ 400 litres est idéal pour une famille de quatre personnes.
Je recommande un couvercle sur charnières pour maintenir l’humidité et empêcher la pluie de lessiver le compost.
Il faut aussi avoir des outils à portée de main, comme une griffe pour mélanger les déchets au moment où on les dépose, et une fourche ou un brass compost, sorte de tire-bouchon à compost, pour le remuer et l’aérer régulièrement.

Si vous ne disposez pas de jardin, vous pouvez opter pour le lombricompostage.
Cette pratique consiste à élever dans des bacs fermés des vers de terre qui décomposent les déchets organiques que vous y placez (avec quelques restrictions).
Le lombricompostage nécessite d’acheter des vers avec son bac, ou d’en prélever dans un autre lombricomposteur, pour démarrer son compost. De taille réduite, ce dispositif est bien adapté aux habitats urbains.
Vous pouvez aussi choisir d’utiliser un composteur collectif dans l’immeuble ou dans votre quartier

Y a-t-il un emplacement idéal à privilégier pour son composteur ?

A.G. : Oui, je dirais même que l’emplacement est crucial. Le composteur doit être en contact avec le sol pour que la faune puisse accéder au compost.
Préférez un endroit ombragé afin qu’il ne sèche pas trop rapidement.
Mieux vaut le placer relativement proche de sa cuisine pour être facile d’accès, mais pas trop près pour éviter les éventuels moucherons.

Concernant le lombricompost, il est important de l’installer dans un endroit protégé de la pluie et du soleil, comme de la chaleur et du froid excessifs.
Il peut tout à fait être installé dans la cuisine… si le voisinage avec les vers ne vous dérange pas.
C’est complètement fermé, ils n’en sortent donc jamais.
Sinon, une cave ou un garage constituent un lieu parfait, car la température y est quasiment constante, et il y fait sombre.
Les vers, animaux du sol, n’aiment pas la lumière.

À quelle fréquence déposer ses biodéchets dans son composteur ?

A.G. : On peut déposer ses biodéchets tous les jours dans son composteur, mais cela devient vite fastidieux.
Une fois par semaine, c’est un minimum, et plus souvent lorsque les températures grimpent ou en fonction de votre production de biodéchets. Dans l’intervalle, pour les stocker, je recommande d’utiliser un bio-seau dans sa cuisine, c’est-à-dire un petit bac dédié d’une capacité de 5 à 10 litres.
Un couvercle est essentiel pour éviter que les moucherons ne s’installent, car les mouches sont attirées par l’humidité et pondent sur les déchets s’ils sont accessibles.
Il est acceptable que les épluchures commencent à moisir, cela fait partie du processus de compostage.
Néanmoins, il faut éviter que l’eau des épluchures remplace l’air au fond du seau seau, car cela peut provoquer un dégagement de méthane engendrant des odeurs désagréables.
Pour l’éviter, je conseille de disposer au fond du bio-seau des matériaux absorbants comme des rouleaux de papier toilette ou de sopalin déchirés, des boîtes d’œufs découpées, des copeaux de bois secs ou des feuilles mortes.
Cette matière « brune » doit être ajoutée à chaque apport de biodéchets dans le compost afin d’absorber l’humidité et aider le compost à rester bien aéré.

Peut-on mettre tous, vraiment tous, ses déchets organiques dans son composteur ?

A.G. : Vous pouvez mettre toutes les épluchures de légumes et fruits à composter.
Contrairement à une idée reçue, les agrumes se compostent sans problème dans un composteur classique.
Ils sont à éviter dans le lombricompost, tout comme les oignons : les vers ne les apprécient pas du tout.

En ce qui concerne les protéines animales, comme les restes de viande et de poisson, ainsi que les croûtes de fromage, mieux vaut les éviter dans un composteur domestique quand on démarre la démarche.
Leur décomposition peut générer des odeurs et ils peuvent être porteurs de germes pathogènes.
Dans un grand jardin, c’est possible, mais il faut accepter la présence potentielle de rongeurs.

Certaines personnes redoutent les mauvaises odeurs émanant du compost. Que leur conseillez-vous ?

A.G. : Bien équilibré, un compost sent la litière du sous-bois, c’est une odeur plutôt agréable.
Les mauvaises odeurs apparaissent lorsqu’il y a un dégagement de méthane, c’est-à-dire lorsque le compost n’est pas assez aéré et que certains déchets se décomposent en anaérobie, sans apport d’oxygène.
Il faut aussi s’assurer qu’il ne contient pas trop d’humidité en ajoutant de la matière sèche.
De la même manière, si vous trouvez qu’il y a trop de moucherons dans votre compost, vous pouvez le recouvrir de matière brune entre deux apports de biodéchets.
Elle va absorber l’humidité et éviter que les mouches continuent de venir y pondre.
Le secret, c’est de bien équilibrer les apports et de bien aérer le compost.

Enfin, pour conclure, est-ce utile d’utiliser un activateur de compost pour accélérer le processus de dégradation ?

A.G. : Non, absolument pas.
La première récolte de compost se fait entre huit et douze mois après le démarrage du compost, en respectant le cycle de décomposition naturel.
Le succès du compostage réside dans l’équilibre entre les déchets humides (épluchures, marc de café, etc.) et les matériaux secs (feuilles mortes, papier ou carton brun, etc.)
Il est important de découper les matériaux en petits morceaux pour favoriser leur décomposition.
Le compost a besoin d’air, d’eau, de carbone et d’azote pour bien fonctionner… et c’est tout !

En conclusion, je recommanderais à celles et ceux qui hésitent encore à se lancer de participer à l’événement Tous au Compost, organisé par le Réseau Compost Citoyen.
Il se déroule au printemps dans toute la France, et constitue une excellente occasion d’aller à la rencontre de citoyens qui pratiquent le compostage près de chez soi pour les interroger sur leur expérience !

Le saviez-vous ?
L’Union des Acteurs du Compostage (UAC) a mis en ligne une carte des points de collecte de biodéchets disponibles sur le territoire : il suffit de rentrer son adresse pour trouver le plus proche de chez soi.

source ICI sur mon jardin ma maison

Compostage : ce geste qu’il faut arrêter dès qu’il fait froid
PAR LEÏLA ZITOUNI
10 JAN 2024

Comment conserver le compost l’hiver ?
Lorsque le froid pointe le bout de son nez, les jardiniers se précipitent pour hiverner leurs plantes, pailler leur potager ou encore conserver leurs outils au chaud.
Toutefois, il ne faut pas négliger votre composteur, qui lui aussi a besoin d’attention !
Songez donc à surélever votre bac (sur une palette, par exemple), pour qu’il ne soit pas en contact direct avec le sol froid, ce qui évitera qu’il ne gèle.
Si l’aération régulière du compost est très importante, cette action doit toutefois être stoppée pendant la saison hivernale.
En effet, la chaleur va se concentrer au centre du compost et, en remuant les matières, vous mélangerez les couches froides, qui vont tuer les organismes encore présents et actifs dans les couches chaudes.

Comment couvrir le compost ?
Les mois hivernaux, la décomposition du compost va être considérablement ralentie, car celle-ci nécessite de la chaleur pour s’effectuer correctement.
Pour éviter de vous retrouver avec un tas complètement gelé et à l’arrêt, protégez votre compost avec du paillage.
Couvrez-le d’une couche de paille, de feuilles mortes, d’un voile d’hivernage ou d’une toile de jute pour l’isoler du froid et permettre au processus de continuer, même au ralenti.
Cela va aussi empêcher que, lors des premiers redoux, une forte odeur de pourriture ne s’échappe de votre bac.

Adapter le compostage au froid : les bonnes pratiques
En hiver, il faut adapter votre façon de composter, mais pas arrêter de l’alimenter !
Privilégiez l’apport de déchets à la décomposition éclair, comme des légumes ou des épluchures de fruit.
Hachez en petits morceaux toutes les matières, pour accélérer le processus.
Bannissez les déchets trop mous ou trop liquides, qui risquent de geler.
Enfin, n’oubliez pas d’ajouter régulièrement des matières absorbantes, comme du carton déchiqueté ou du papier, pour diminuer le taux d’humidité et prévenir l’apparition de gel.

source ICI sur mon jardin ma maison

Le pire endroit pour votre futur bac à compost obligatoire au jardin
PAR ELÉONORE BOUNHIOL
17 DÉC 2023
MIS À JOUR LE 18 DÉCEMBRE 2023

Compost obligatoire le 1er janvier 2024 : ce qu’il faut savoir
Dès le début de l’année 2024, le tri des biodéchets deviendra obligatoire pour tous les Français, à la maison comme en entreprise.
Cette mesure, préconisée par une directive européenne inscrite dans la loi du 10 février 2020 sur la lutte contre le gaspillage et l’économie circulaire, vise à réduire les émissions de Co2 liée à l’incinération des déchets, en plus de fournir les agriculteurs et les espaces vers en engrais organique.

Mais comment va être adoptée cette nouvelle habitude ?
En réalité, il appartient à chaque collectivité d’organiser la collecte séparée des biodéchets, avec par exemple l’installation de composteurs collectifs, de poubelles dédiées ou la mise en place de collectes spécifiques.
Toutefois, avant d’aller justement déposer vos déchets, il faudra les trier à la maison.
Pour ce faire, rien de mieux que d’installer (ou de fabriquer) un bac à compost ou une aire de compostage à la maison.
Vous pourrez même réutiliser votre propre compost au jardin !

Toutefois, pour qu’il remplisse son rôle au mieux, il faut bien choisir où l’installer…

Où placer un composteur dans un jardin ou sur une terrasse ?
L’emplacement de votre composteur au jardin est crucial pour optimiser son efficacité et l’intégrer de façon harmonieuse dans votre espace.

Voici quelques considérations à prendre en compte avant de déterminer sa place :
L’exposition au soleil : optez pour un emplacement partiellement ombragé, idéalement sous un arbre à feuillage léger.
Cela va permettre de maintenir une température équilibrée dans le composteur, en évitant que le contenu ne sèche trop.

La distance par rapport à la maison : assurez-vous que le composteur reste accessible facilement depuis l’intérieur de la maison, notamment pour y déposer les déchets organiques alimentaires…
Mais ne le placez pas trop pèrs de l’habitation non plus, pour éviter les problèmes d’odeurs.

La surface de pose : placez le composteur directement sur le sol, en éludant les surfaces imperméables, pour favoriser le drainage naturel de l’humidité et permettre aux micro-organismes du sol de contribuer au processus de compostage.

La protection contre les vents forts : si votre jardin est exposé aux vents forts, installez le composteur dans un endroit abrité, pour prévenir le dessèchement rapide du compost et maintenir un environnement propice à la décomposition organique.

L’accès facile à l’eau : assurez-vous également que l’emplacement choisi pour votre compost permette un accès facile à l’eau.
En cas de besoin, vous pourrez ainsi humidifier le compost pour maintenir un niveau d’humidité optimal.

Les pires endroits pour un bac à compost en extérieur
Il existe surtout des endroits où il est largement déconseillé d’installer son composteur en extérieur, et pour des raisons bien précises : soit l’emplacement va diffuser des odeurs peu ragoûtantes dans votre habitation et les coins les plus utilisés de votre jardin, soit celui-ci va complètement ruiner l’efficacité du compostage.

Par exemple, ne placez pas votre bac à compost :
Sous les arbres à racines invasives : évitez de placer votre composteur sous des arbres aux racines invasives, car celles-ci peuvent perturber le processus de compostage et endommager le bac.

À proximité immédiate de la maison : éloignez le composteur de la maison pour éviter tout problème d’odeur.
Un emplacement à une distance raisonnable préservera le confort de votre espace de vie.
Dans le même registre, ne placez pas votre bac près du salon de jardin, de la piscine ou des endroits fréquemment utilisés du jardin…

Sur une surface imperméable : ne posez le bac à compost sur une surface imperméable !
Assurez-vous qu’il repose plutôt sur le sol directement pour permettre le drainage adéquat de l’humidité.

En plein soleil : placer le composteur en plein soleil peut entraîner un séchage excessif du contenu.
Optez pour un endroit partiellement ombragé pour maintenir l’humidité nécessaire au processus de compostage.

Dans des zones de fort vent : les vents forts peuvent perturber le compostage en asséchant rapidement le mélange.
Choisissez un endroit protégé des vents dominants.

En prenant en compte ces recommandations, vous maximiserez l’efficacité de votre bac à compost tout en contribuant activement à la réduction des déchets organiques, conformément à la nouvelle réglementation !

source ICI sur deavita

COMMENT SAVOIR SI LE COMPOST EST PRÊT À ÊTRE UTILISÉ ?
QUAND VIDER LE COMPOSTEUR ?
PAR AMÉLIE LAFON
PUBLIÉ FÉV 6, 2024

Votre composteur est déjà plein et vous n’avez pas de place pour des déchets organiques supplémentaires ?
Peut-on le vider ?
Comment savoir si le compost est prêt à être utilisé ?
Est-ce l’odeur, la texture, ou la couleur sont les signes qui montrent sa maturité ?
Allez-y, découvrons comment obtenir un bon tas d’humus qui répond aux besoins des végétaux du jardin.

Quelle est la durée moyenne du compostage ?
Entretenir un bac à compost au fond de son jardin ou bien sur le balcon est une idée économique et écologique de transformer la matière organique en engrais naturel et riche en nutriments.
Mais combien de temps cela prend-il ?

La durée du processus peut varier considérablement en fonction de plusieurs facteurs, tels que la nature des matériaux, la taille des particules, les conditions climatiques, l’humidité, l’aération et la gestion du tas de compost.
En général, il faut entre quelques mois à plus d’un an.

En ce qui concerne le compostage domestique, s’il est bien géré et dans des conditions optimales, l’humus peut être prêt en 3 à 6 mois.
Sinon, vous devez être patient et attendre jusqu’à 12 à 18 mois.

Comment savoir si le compost est prêt ?
Il est important de surveiller votre tas de compost régulièrement et de rechercher les signes qui indiquent qu’il est mûr.
Bien entendu, il ne faut pas voir de pelures de fruits ou de coquilles d’œufs à l’intérieur.
Mais l’absence de déchets non décomposés est un facteur évident.
Voici les autres éléments à prendre en compte :

Couleur du compost
La couleur du compost prêt à l’emploi ne doit pas être verte, jaune ou grise, car ces couleurs peuvent indiquer qu’il est inachevé, déséquilibré ou contaminé par des champignons ou des bactéries indésirables.
Au contraire, il doit être brun foncé, comme de la terre ordinaire ou du terreau.

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Quelle est la texture idéale ?
Le compost doit avoir une texture proche de celle du terreau : homogène, moelleux et friable et comme déjà noté — sans morceaux apparents. Alors, si vous constatez qu’il est collant ou visqueux, il faut réguler l’humidité et lui donner encore quelques semaines pour bien mûrir.

Odeur du mélange mûr
Qu’on le veuille ou non, l’odeur peut être un excellent indicateur de la qualité du compost.
Vous pouvez même déterminer la présence de certains micro-organismes à l’intérieur, mais vous devez être très expérimenté pour le faire.
Le plus important est d’éviter les mauvaises odeurs en régulant la proportion entre l’azote et le carbone (matière verte : matière brune).
De cette manière, vous obtiendrez rapidement un mélange avec une odeur agréable de terre de forêt.

L’équilibre de la température
La température devrait se rapprocher de la température ambiante.
Cela signifie que l’activité microbienne a diminué et la plupart des matières organiques ont été décomposées.

⇒ Vous pouvez maintenant faire défiler la page vers le haut et voir la première photo de l’article.
Vous pouvez distinguer clairement les différentes couches du composteur.
Celle du bas a une couleur plus foncée, une texture homogène et un bon niveau d’humidité.
Il est parfait pour être utilisé dans le jardin.

Comment accélérer le processus ?
Pour accélérer le processus, il faut penser aux micro-organismes présents dans le mélange qui sont responsables de la biodégradation.
J’ai testé leur travail en laboratoire et je les ai observés de près au microscope.
Je peux donc confirmer qu’ils ont des besoins spécifiques.

Pour stimuler leur activité, suivez ces conseils :
Contrôler l’humidité : elle doit être de 45 à 60 %.
Alors, s’il pleut trop, il faut le couvrir, ou s’il fait chaud et sec, il faut l’arroser.

Brasser le compost : faites-le deux fois par mois pour améliorer la circulation de l’air et de la chaleur

Protéger le compost du froid : le mélange doit être maintenu à une température élevée entre 32°C et 60°C pour stimuler l’activité des micro-organismes.

Coupez les déchets : réduisez la taille des déchets en petits morceaux pour faciliter la tâche des animaux.

Ajouter des activateurs de compost : les déchets organiques peuvent être enrichis avec des éléments qui favorisent la croissance des bactéries. Il s’agit de plantes comme l’ortie, la consoude, ou la fougère, ou de produits comme le fumier, le compost mûr ou le marc de café.

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source ICI sur agrapresse

3 méthodes efficaces pour bien stocker votre compost : l’importance de bien le conserver !
12 février 2024
par Catherine

Le compostage est une pratique écologique et économique qui permet de transformer les déchets organiques en un amendement fertile pour le sol.

Une fois que le compost atteint sa maturité, il est temps de l’utiliser ou de le stocker correctement pour préserver ses qualités nutritives et faciliter son utilisation ultérieure.
Dans cet article, nous vous proposons trois méthodes pour non seulement conserver votre compost mûr, mais aussi l’améliorer.

Méthode n°1 : Utiliser des bacs ou des contenants hermétiques pour protéger votre compost des intempéries et des nuisibles
Pour bien stocker votre compost mûr, il est essentiel de choisir un récipient adapté. Les bacs ou contenants hermétiques sont idéaux car ils préviennent :
La prolifération d’insectes et autres nuisibles attirés par l’odeur du compost
L’humidification excessive due aux intempéries (pluie, neige)
La dispersion du compost par le vent
Il est conseillé d’utiliser des contenants en plastique recyclable, en bois non traité ou en métal galvanisé.
Assurez-vous également que le bac dispose d’un couvercle étanche pour éviter les mauvaises odeurs et les infiltrations d’eau.

Méthode n°2 : Stocker le compost en tas à l’abri des intempéries et des animaux
Si vous avez une grande quantité de compost mûr, la méthode du tas peut être plus adaptée.
Voici quelques conseils pour bien stocker votre compost en tas :

Choisissez un emplacement à l’abri des intempéries (sous un auvent, un arbre ou un abri de jardin) pour éviter que le compost ne soit trop humide ou trop sec
Mettez en place une barrière physique (grillage, muret, planches de bois) autour du tas pour éviter les intrusions d’animaux et maintenir le compost en place
Couvrez le tas avec une bâche résistante aux UV afin de protéger le compost des éléments extérieurs tout en permettant l’évaporation de l’excès d’humidité

Méthode n°3 : Bonifier son compost mûr en y ajoutant des ingrédients supplémentaires pour enrichir sa composition
Pour améliorer la qualité de votre compost mûr et augmenter ses apports nutritifs, vous pouvez y ajouter certains ingrédients :
Des algues marines séchées, riches en oligo-éléments et minéraux, qui favorisent la croissance des plantes
Des coquilles d’œufs broyées, sources de calcium, qui aident à équilibrer le pH du sol et renforcer les parois cellulaires des plantes
De la poudre de corne torréfiée, riche en azote, qui stimule la croissance végétale et améliore la structure du sol
En suivant ces conseils, vous pourrez non seulement conserver votre compost mûr dans les meilleures conditions, mais aussi l’enrichir pour obtenir un amendement encore plus performant.
Ainsi, vous contribuerez à créer un environnement propice au développement de vos plantes tout en réduisant votre empreinte écologique.

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source ICI sur deavita

COMPOSTEUR OUVERT OU FERMÉ : LES ERREURS À ÉVITER AVEC LE COMPOST
PAR SCARLETT NAKOVA
PUBLIÉ FÉV 12, 2024

Le compostage consiste à recycler les déchets pour produire un amendement naturel du sol, à savoir le compost.
Le processus contrôlé de biodégradation de la matière organique en présence d’air est l’un des processus les plus importants pour la réalisation d’un bon compost.
Composteur ouvert ou fermé est l’une des questions les plus fréquemment posées ?
Suivez le guide !

Quel est le rôle d’un compost ?
Le compost est un engrais composé de déchets alimentaires, qui sont le plus souvent des déchets alimentaires ou animaux.
Une fois décomposé par des micro-organismes tels que des bactéries et des champignons, mélangé et mis en tas, le matériau produit un engrais 100 % naturel bénéfique pour le sol.
Grâce à sa composition, le compost nourrit les plantes du jardin et les rend plus résistantes aux maladies fongiques.
Plus il y a d’éléments compostés, plus le compostage est réussi et bénéfique pour les cultures !

L’engrais naturel améliore la capacité du sol à retenir l’eau et les nutriments.
Le produit final est obtenu grâce à la digestion prolongée de la matière organique dans un environnement aérobie, la couleur du succès devenant brune ou noire.
Il ne doit être ni trop humide ni trop sec.

Composteur ouvert ou fermé : Oui ou non ?
Le composteur classique se présente le plus souvent sous la forme d’un conteneur en bois ouvert sur le dessus et les côtés, qu’il est donc fortement recommandé d’aérer.
Les conteneurs fermés sont à éviter, car les matières organiques provoquent des odeurs désagréables et des processus anaérobies.
Comment faire un tas de compost au jardin en quelques étapes faciles ?
L’oxygène est l’un des éléments les plus essentiels à la vie des micro-organismes qui se transforment en matière organique.
Sans une aération régulière et adéquate, il faudra beaucoup plus de temps pour décomposer les éléments et le résultat ne sera pas celui escompté.

Il est fortement recommandé d’avoir un arbuste ou un sureau à proximité pour le maintenir humide pendant la saison.
Veillez à ce que la base du compost soit en contact direct avec le sol afin que les organismes tels que les vers de pluie puissent y pénétrer sans problème.
Faut-il protéger le compost de la pluie ?
Par temps de pluie, ne couvrez pas le compost afin que la pluie puisse maintenir un bon niveau d’humidité.
Pour créer un équilibre et un bon équilibre lors de la fabrication du compost, essayez d’ajouter de la paille et de la carde pour équilibrer l’azote.

Comment aérer le compost ?
Selon les estimations, l’air devrait occuper 50 % du volume du tas de compost.
Il est recommandé de le remuer aussi souvent que possible chaque mois pour maintenir les bactéries dans des conditions aérobies.
Comment utiliser le jus de compost ?
Elles produisent une grande quantité de chaleur en se décomposant.
Lors de l’aération et de l’ouverture du compost, il est conseillé de maintenir une température d’environ 70 °C.
Le premier mélange n’est effectué que 2 à 4 semaines après l’accumulation des déchets, ce qui permet de préserver l’efficacité des bactéries et de maintenir la température.

À lire également : Quel engrais ne jamais mettre pour l’hortensia ? Culture et entretien
ICI

Est-ce que le compost va devenir obligatoire ?
À partir du 1ᵉʳ janvier 2024, les particuliers devront trier leurs épluchures alimentaires et leurs déchets de jardin.
Cette décision découle de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre les gaspillages et à l’économie circulaire (loi AGEC).
Les ménages ne seront pas obligés d’avoir un composteur, et s’il n’y a pas de composteur à la maison, les personnes devront apporter les substances à un composteur municipal.

« La loi AGEC rend obligatoire le tri à la source des bioédéchets pour les collectivités afin que ceux-ci soient valorisés.
Chaque collectivité est libre de définir l’organisation qui lui convient le mieux : collecte en porte à porte ou en point d’apport volontaire, proposition de composteurs individuels pour ceux qui le souhaitent, mise en place de composteurs de quartiers ou en pied d’immeuble.
Les solutions de tri sont multiples, souvent mixtes, et dépendent de chaque territoire, de sa typologie et du schéma de gestion des déchets de la collectivité en charge de ce service public.
Votre collectivité doit vous informer des modalités de mise en œuvre de la collecte de tri. »

« Il n’y aura pas d’obligation de compostage en 2024, mais plutôt une obligation pour les collectivités territoriales de mettre en place le tri à la source et la valorisation des biodéchets »

À lire également : Pourquoi donner du thym aux poules ? 3 bienfaits incroyables
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Depuis quelques temps ces nouvelles explications circulent sur le net.
Utilisable bien sur pour ceux qui ont un jardin.

source https://www.youtube.com/watch?v=niDH9Wus3yU
Pourquoi je préfère composter directement en place
Antoine le Potagiste
104 k abonnés

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https://www.youtube.com/watch?v=x1rZuqKp4e0
PIM 2015 Composter, c'est polluer - Konrad Schreiber
244 318 vues 1 janv. 2016
Ou pourquoi le compost industriel pourrait polluer beaucoup si l'on oublie de nourrir d'abord le sol en matière fraîche et le couvrir .
Et que faire au jardin ?
Le compost domestique est-il concerné aussi ?
Extrait d'une conférence le 30 août 2015, dans le cadre de Paysage in Marciac.

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