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| Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre | |
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Libellule Admin
Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre Ven 4 Juil 2014 - 22:57 | |
| J'ai commencé le compostage en 2005 lorsqu'un coin du jardin s'est libéré, chaque automne, ça me faisait mal au coeur de jeter les feuilles de mon gros ginkgo. Depuis que les deux composteurs sont installés, j'y mets les épluchures de légumes et de fruits, y compris d'agrumes, les feuilles de mon arbre, les cendres de la cheminée, et les déchets du jardin sans maladie. Chaque printemps j'ai un beau compost que je répands dans le jardin, mais je ne cultive que des fleurs et quelques herbes aromatiques. Ils mesurent 70cm x70cm sur 90cm de haut,. La première année ça sentait mauvais, parce que je ne mettais que les épluchures et les restes de légumes et de fruits, le compost restait trop humide et il y avait une grosse prolifération de drosophiles . J'ai acheté des livres et aussi regardé les conseils sur le net, et depuis que l'alterne avec de la terre et de la paille, je n'ai plus ce désagrément. J'y mets aussi tous les déchets du jardin, sauf les plantes malades, la mauvaise terre que j'enlève des pots et depuis qu'un jardinaute belge a dit qu'il mettait depuis des années les écorces d'oranges et de citrons, je les rajoute aussi coupés en petits morceaux, d'autant que je les achète bio. Pour que la décomposition aille plus vite il faut tout couper en petits morceaux et remuer le mélange très souvent. Pour mon usage, je trouve plus pratique d'avoir deux composteurs, car il m'est difficile d'ouvrir les trappes à la base. Si on a la place, ça vaut vraiment le coup de libérer un petit coin du jardin car rien ne se perd, on a toujours du compost disponible et c'est un très bon dopant pour les plantes du jardin ou en pots. On peut aussi fabriquer un composteur avec des palettes ou quelques planches, ou simplement réserver un endroit ou on rajoute les déchets au fur et à mesure, c'est même plus pratique pour les retourner. Le principal c'est que les déchets soient à même la terre, pour que les vers puissent monter et faire leur travail. Au jardin, je l'étale tel quel aux pieds des plantes avant de griffer le sol. Pour les pots, je ne l'utilise jamais pur, je le mélange aux différents terreaux que j'achète, sauf pour les cactus. Par contre, pour les plantes en pots, les vers de terre sont plutôt néfastes alors il faut tamiser le compost assez fin pour pouvoir les récupérer et les remettre dans le circuit. Beaucoup de résidences ayant un petit coin disponible ont mis des composteurs à la disposition des habitants, ça devient un endroit convivial ou tout le monde se retrouve pour favoriser le recyclage, c'est tellement bête de jeter ce qui peut être recyclé. A l'avenir ça va se généraliser, ça permet de réduire les déchets et la facture des municipalités. Alors vive les composteurs. Avec un très petit jardin ce n'est pas évident de libérer de la place, mais il existe aussi des lombricomposteurs d'appartement ou de balcon http://www.verslaterre.fr/source http://www.eco-bio.info/compost.htmlCompost ménager A la suite du chapitre sur les Oua Terre, voici une présentation du compost ménager. Pour moi, le compost ménager additionné au compost des oua terre me replace dans un cycle : si je consomme des produits alimentaires traités par la chimie, je retrouverai immanquablement ces même résidus dans mon jardin et au potager... Avantages du compostage ménager individuel Faire son compost ménager soi-même présente de nombreux avantages : 1. Pour l'environnement Tout d'abord, cela permet de réduire la production d'ordures ménagères nécessitant un traitement collectif. Moins de volumes de déchets, moins de camions poubelle sur les routes, moins de déchets incinérés ou mis en décharge...Si les ménages français avaient le réflexe de composter les tontes d'herbes, les déchets de cuisine et les feuilles mortes, la quantité totale de déchets serait réduite de 20% 2. Pour son jardin Faire son compost ménager, c'est aussi produire soi-même un amendement naturel et l'utiliser directement dans son jardin, ce qui procure une vraie satisfaction personnelle. Vous prenez conscience du cycle de vie des aliments et de la transformation utile de leurs déchets. Le compostage permet de produire un amendement de qualité pour votre terre. Il renforce le stock d'humus dans le sol et améliore sa fertilité. Résultat : il favorise la vie du sol. Quels éléments et aliments peuvent être valorisés par compostage ? Pratiquement tous les déchets organiques produits par une famille, y compris les effluents issus d'un toilette à compost (voir plus haut) : - déchets de repas : épluchures, coquilles d'oeufs, marc de café, filtres en papier, pain, laitages, croûtes de fromages, restes de viande, fanes de légumes, fruits et légumes abîmés... - déchets de jardin : tontes de gazon, feuilles mortes, fleurs fanées, mauvaises herbes... - déchets de maison : mouchoirs en papier,essuie-tout, cendres de bois, sciures,copeaux, papier journal, plantes d'intérieur - déchets plus difficiles à composter : les déchets très ligneux : tailles, branches, les os, les noyaux, les trognons de chou, certaines mauvaises herbes Où composter ? J'ai réalisé à moindre coût un silo à compost très simple dans mon jardin à l'aide de quatre palettes trouvées dans la rue, attachées ensemble avec du fil électrique ou du fil de fer. On peut disposer le silo à un endroit où le sol sera creusé sur 10 centimètres. En ce qui concerne les volumes que cela représente, il est bon de savoir que les micro-organismes qui travaillent pour vous dans le tas de compost consomment des matières pour leur métabolisme, et au final, le tas sera réduit au bout d'un an à environ 1/3 de son volume initial. Pour le lombricompostage, que j'explore actuellement, cela peut même descendre à 15% Comment dois je faire en pratique ? Le mieux est de télécharger un livret de 20 pages, édité gratuitement par l'ADEME, en cliquant dessus : https://www.ademe.fr/particuliers-eco-citoyensCe livret, qui vous prendra quelques minutes à télécharger, est très bien fait. Il vous expliquera comment réaliser votre compost individuel et comment l'utiliser ensuite. Le site de l'ADEME propose d'autres livrets techniques sur les énergies renouvelables et la gestion des déchets. Exemple: Le chauffe eau solaire individuel, chauffage au bois : bien le comprendre pour mieux en profiter naturellement...etc Pour consulter et/ou télécharger ces livrets, rendez vous sur le site de l'ADEME https://www.ademe.fr/Je viens de trouver à l'instant (30 juillet 2019) cette réflexion plus qu'objective mais, comme un des intervenants, je n'ai qu'une petite allée tout autour de la maison, car j'habite en ville. Le sujet est polémique, à vous de vous faire une idée. source http://www.lecompost.info/bacLes bacs à compost, inutiles et polluants 15 octobre 2013Aller + loin, Polémiques Qui n’a pas remarqué ces bacs à compost qui fleurissent au fond de nos jardins ? Ils sont pourtant de plus en plus nombreux à pousser, tels des champignons après une journée printanière pluvieuse. Est-ce rassurant pour autant ? C’est ce que nous allons voir… La technique qui a tout saboté On ne le répètera jamais assez, le compost ne date pas de l’invention du bac à compost. Le compost est une technique vieille comme l’humain, voire même d’avant. Cependant on entend dire ça et là que le renouveau serait apparu avec la mise en vente de « bac » sans les années 1990. On nous annonce même que ça serait la seule technique pour composter ses déchets de cuisine (restes de midi, trognon de pomme), son herbe de tonte ou encore les branchages que donne le tilleul. Seule technique ?? Non, surement pas. C’est la technique qu’on nous vend comme la plus adéquat et la plus répandue pour composter. Mais ces bacs cachent autre chose : la misère de la propriété terrienne. Jadis, le compostage en tas, sauvage et anarchique étaient répandus à hauteur de 80% de la population. On est loin des 20% d’aujourd’hui. Pourquoi en sommes-nous si loin ? Car on nous interdit nombre d’alternative bien plus intéressantes. Plastique je t’aime, bois traité aussi Je ne sais pas comment est-ce qu’on arrive, sans rougir, à vendre tant de bac en plastique. Le compostage se veut un droit de l’homme, quelque chose que l’on fait depuis la nuit des temps et cela instinctivement. Comment tant de bêtises pour arriver à l’utilisation de plastique polluant à l’extraction des matières premières, à la fabrication et au transport (puis au recyclage…). C’est quand même fou, vous ne trouvez pas ? Fou de devoir dépendre de plastique ou de bois traité qui ont fait 500km voir bien plus. Renseignez vous, mes petits, sur tous ces bacs écolos et faites moi un rapport honnête et sincère de la situation. polluant à l’extraction des matières premières, à la fabrication et au transport (puis au recyclage…) La complexité en plus Le pire, dans l’installation des bacs et leur « utilisation » c’est la complexité qui en découle. Nous trouvons et nous alarmons la population quant à toutes ces règles, intelligentes certes dans quelques cas isolés, mais néanmoins contraignantes et qui poussent nombre de citoyen à arrêter le compostage. Cette complexité tue le renouveau de la terre. Il y a beaucoup trop de règles, de contraintes et de lois alors qu’on ne fait que composter. Un bac à un volume prédéfini, une certaine aération, un accès limité aux animaux sauvages… Un bac ? que dis-je… souvent c’est 3 ou 4 bacs qu’on voit alignés. Et puis faire un compost en bac, ça pose une norme et une règle intrinsèque : « Le compostage se fait en bac donc on ne peut pas composter sans bac ». Quelle tristesse ! Redonnons de l’air à nos déchets, c’est 100% prouvé que ça retourne à la terre. Cette complexité tue le renouveau de la terre La honte du jardin Faire un jardin, c’est s’occuper de la terre pour qu’elle nous donne fruits et légumes. J’entends souvent les gens qui refusent d’y incorporer des produits chimiques et dévastateurs. C’est très bien ! Mais alors pourquoi gâcher tout ce beau travail par un bac à compost en plastique ? Le potager n’en a pas besoin. Il a besoin de petites zones de compostage en tas. Rien de plus. Le conseil : incorporer les déchets à la terre Nous avons reçu des témoignages de personnes qui n’aiment pas la vue des déchets dans leur potager. J’avoue que voir trôner une peau de banane n’est pas glorieux. La solution est de saisir fourche-bêche et d’incorporer les déchets à la terre. Un petit tas de terre par dessus les déchets et hop, le tour est joué. Les petits animaux (taupes, sangliers…), champignons, de bactéries et vers de terres, tout la faune environnante se chargera de recycler tout ce qu’on leur donne à la perfection . On appelle cela la « respiration de la terre ». De quoi s’intéresser au compost en tas…
Dernière édition par Libellule le Dim 5 Nov 2023 - 15:12, édité 26 fois |
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Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre Ven 4 Juil 2014 - 23:00 | |
| source https://fr.wikipedia.org/wiki/Compostage_(biologie)Compostage (biologie) Le compostage est un processus biologique aérobie de conversion et de valorisation des matières organiques (sous-produits de l'élevage, biomasse, déchets organiques d'origine ménager, etc.) en un produit stabilisé, hygiénique, semblable à un terreau, riche en composés humiques et minéraux, le compost1. Le compostage peut être réalisé dans des composteurs à l'échelle d'un foyer, de quelques foyers ; à une plus grande échelle il est possible de le pratiquer sur des parcelles de terres agricoles pour convertir les fumiers, ou encore dans des plate-formes pour convertir les déchets ménagers et les chutes de biomasse. Le compostage peut être un moyen de traiter tout ou partie des biodéchets des villes, notamment dans les pays en développement2. Processus Le compostage est une opération durant laquelle des déchets organiques sont dégradés dans des conditions contrôlées, en présence de l'oxygène de l'air et d'humidité (eau), par l'action conjuguée des bactéries, champignons, micro-organismes et macro-organismes. Le produit est transformé en humus riche en éléments nutritifs, qui peut être intégré au sol afin de l'enrichir3,4. Différence compost et humus Le compost résulte d'un processus de transformation, ayant pour origine l'humain, alors que l'humus résulte d'une transformation naturelle. En revanche, l'humus partage avec le compost beaucoup de propriétés, notamment la capacité à retenir l'eau et les nutriments. Matières compostables Tous types de sous-produits et de déchets organiques peuvent être compostés (plus ou moins bien) : déchets de cuisine, sous-produits de jardin, déchets de maison5, mais aussi certains déchets et sous-produits de l'industrie agroalimentaire, les boues d'épuration, des fumiers ou des effluents d'élevage, des digestats de méthanisation. Phases Plusieurs phases se succèdent dans le processus de compostage. Lorsque les quantités de matière mises en œuvre sont importantes, le changement de température du tas permet de suivre l'évolution du compostage, et le suivi de la température du compost permet de distinguer plusieurs phases5. Cette température relativement élevée est recherchée en élevage pour briser le cycle de reproduction des organismes vivants au détriment de la santé du bétail. La première conduit les matières à l'état de compost frais ; c'est une dégradation aérobie intense. La seconde phase est une dégradation moins soutenue, elle va transformer le compost frais en un compost mûr, riche en humus. Si le tas est de petite taille, la chaleur produite par les micro-organismes, impliqués dans le compostage, est facilement évacuée et la température varie peu. Dégradation Plages de température (20 à 70 °C} selon l'activité biologique dans le compost. Pendant la phase de dégradation, la température augmente car il y a une forte activité biologique6. Les composés les plus dégradables tels les sucres, les acides aminés libres et l'amidon sont d'abord consommés7. La décomposition de la matière organique fraîche se fait sous l'action de bactéries et champignons, dont l'activité fait augmenter la température jusqu'à 50 à 70 °C. La température monte rapidement à 40 à 45 °C à la suite de la respiration de micro-organismes mésophiles aérobies. La respiration élève ensuite progressivement la température jusqu'à 60 à 70 °C, ce qui conduit au remplacement des micro-organismes mésophiles par des thermophiles et des thermo-tolérants. La phase de dégradation voit la masse du compost diminuer par minéralisation de la matière organique en CO2, et par des pertes d'eau importantes par évaporation. La dégradation est souvent appelée « fermentation » (par exemple dans la règlementation française8) ; mais cette appellation n'est pas scientifiquement correcte, car les fermentations au sens strict se déroulent en milieu anaérobie. Maturation Pendant la phase de maturation, la température diminue6. Après la phase dégradative, la quantité de matière facilement utilisable par la microflore s'est déjà raréfiée. On assiste alors à la disparition des micro-organismes thermophiles au profit d'espèces plus communes et de nouvelles espèces mésophiles. Au fur et à mesure la température décroît, et ce pendant une longue période de mûrissement, pour se stabiliser au niveau de la température ambiante. Le compost entre dans une phase de maturation constructive, pendant laquelle apparaissent lentement des éléments précurseurs de l'humus7. La transition entre chacune des phases citées précédemment résulte d'une évolution continue. Il n'y a pas de frontière marquée entre les espèces mésophiles et thermophiles. Chaque espèce possède une gamme de températures vitales avec un optimum au milieu. Décomposeurs du compost - les micro-organismes, - les macro-organismes9. Micro-organismes Différents micro-organismes influent sur le processus : Bactéries de tailles et de formes variables, souvent filamenteuses, elles sont présentes dans les déchets organiques dès le début du processus. Elles restent actives durant tout le compostage et particulièrement à haute température.10 On compte 5 à 7 milliards de bactéries dans une poignée de compost 11 . Champignons ils agissent sur les matières qui résistent aux bactéries. Mais ils ne survivent pas au-delà de 50 °C. On les retrouve donc surtout en périphérie du compost où la température est plus fraiche. Ils sont les seuls à pouvoir travailler dans le compost plus sec. Actinomycétes ils agissent plus tardivement que les bactéries et champignons, et se multiplient moins rapidement. Ils sont spécialisés sur les structures plus résistantes, comme la cellulose, l'hémicellulose, et la lignine (qui sont les constituants du bois). Algues, virus, protozoaires. Macro-organismes Vers de compost et lombricompostage Les vers du compost agissent au début du processus sur des éléments peu décomposés, après la phase thermophile. Il s'agit surtout de l'espèce Eisenia foetida, espèce épigée et non de lombrics (espèce endogée). Ces vers rouges intègrent un mélange de débris organiques et leurs excréments constituent un milieu idéal pour les activités microbiologiques du compost qui conduisent à l'élaboration du compost mûr. Insectes, acariens. Gastéropodes, myriapodes, cloportes. Souris, campagnols, mulots ou musaraignes12 : en l'absence de grille de fond dans le composteur, ou si le couvercle reste ouvert. Apparence et qualité La maturation du compost peut être identifiée par : le composte... - le compost mûr ressemble à du terreau : il en a la couleur sombre, la texture légère ; on n'y reconnait plus les déchets qui ont servi à le constituer. Son odeur est normalement agréable, relativement douce (odeur d'humus, de sous-bois). - un compost immature est brun clair ou verdâtre : l'odeur est souvent celle du chou, de la pomme de terre ou de l'oignon, et cette odeur peut parfois être très forte. Il contient encore des bouts de feuilles, de morceaux d'épluchures, car il n'a pas été entièrement dégradé. Si le compost immature semble stagner dans son état, il est important de le re-mélanger afin d'en accélérer le processus de compostage, si besoin il est nécessaire de l'humidifier, tout en le mélangeant à la fourche légère. En effet, ce sont les macro-organismes (principalement les vers de compost) qui terminent la maturation. Si leur milieu de vie devient trop sec, ils l'abandonnent ou dépérissent13. Il est important que le compost soit mûr pour l'utiliser, car un compost immature ne peut être utilisé qu'au pied d'arbres adultes mais surtout pas sur le potager, jeunes arbres ou arbustes, il risquerait de « brûler » les jeunes plantes13. Variations de la composition La composition finale d'un compost dépend de plusieurs paramètres, dont les déchets qui ont servi à le fabriquer, la conduite du processus de compostage, la maturité du compost. En 2006, l'audit de 100 plates-formes de compostage en France métropolitaine a été réalisé sur commande de l'ADEME14. Les résultats d'analyses montrent les compositions moyennes suivantes pour les paramètres agronomiques : (voir tableaux sur le lien) Norme de qualité Selon les pays et les époques, des normes plus ou moins strictes existent pour garantir que le compost commercialisé ne pose pas de problèmes sanitaires, toxicologiques ou écotoxicologiques, c'est-à-dire qu'il n'ait pas été produit avec des substances contenant des polluants non-biodégradables et non biodégradés en quantité excessive. En France, deux normes concernant le compost existent : la NF U44-095 pour les composts contenant des boues d'épuration17, et la NF U44-051 pour les autres composts18. Elles sont rendues d'application obligatoire depuis 200419,20, et sont donc consultables gratuitement. L'une et l'autre précisent notamment une liste fermée de matières autorisées dans la fabrication du compost, les analyses qui doivent être réalisées sur le compost, et les limites maximales de composants comme les éléments traces métalliques, les composés traces organiques, les inertes et les micro-organismes. Un Eco-label européen existe pour les composts, sous la catégorie Soils improvers and growing media21 (amendements et supports de culture). Pour FNE, la norme NF U44-051 en vigueur pour le compost français n'offre pas de garanties d'innocuité et protège mal les sols et l'environnement, car trop laxiste et en raison de l'absence de tri des biodéchets à la source[réf. nécessaire]. Les déchets mal triés et compostés peuvent contenir des métaux, des médicaments, des résidus de pesticides, des cendres riches en métaux lourds, PCB, dioxines, etc. Par exemple, en France, le cadmium (puissant toxique rénal) est autorisé jusqu'à 3 mg/kg, alors que la plupart des autres pays le limitent à 0,7 à 1,5 mg/kg de matière sèche, et alors qu'en Europe, on en trouve 0,5 mg/kg en moyenne dans le compost. Une étude de la Commission européenne publiée en 2010 alerte sur le fait qu'utiliser un tel compost durant 25 ans conduirait à polluer au-delà des seuils tolérables les sols en 50 ans. Pour le cuivre et le mercure, cette période ne serait que de 25 ans. De même, la France autorise-t-elle 2 % de verre et métaux, 1,1 % de plastiques, soit jusqu'à 5 kg de verre/métaux et 2,7 kg de plastiques par mètre cube. Ces produits peuvent notamment affecter les vers de terre et contaminer les plantes cultivées. Compostage domestique Le compostage domestique est réalisé simplement en tas, ou dans des composteurs. Il permet de transformer la plupart des déchets biodégradables des ménages, soit environ 30 % des déchets domestiques22 : déchets alimentaires (coquilles d’œufs ou de fruits à coque broyés), épluchures, déchets de jardinage (tontes de pelouse, feuilles, branches fines, paille), papier, carton et bois (non traités). Néanmoins, il est déconseillé de mettre au compost des déchets de plantes toxiques comme le thuya ou l'if ; de même, les plantes malades seront brûlées pour éviter la propagation des éléments pathogènes. Dans la mesure où les déchets d'origine animale (viande, poisson, etc.) peuvent attirer des animaux, certains évitent d'en incorporer au compost. Les proportions des différentes matières incorporées doivent permettre de maintenir un milieu aérobie pour le compostage. Ainsi, un équilibre est à trouver entre matières sèches et structurantes (bois, feuilles) et matières humides ayant tendance à se tasser (épluchures). Afin d'assurer un processus de compostage de qualité, il convient de brasser (à l'aide d'une fourche par exemple) régulièrement son tas de compost de façon à y introduire de l'oxygène. Le brassage permet également d'éviter certaines nuisances (odeurs, nuisibles) Compostage collectif Des équipements de compostage collectifs peuvent être mis en place à l'échelle d'une résidence ou d'un quartier. Ces initiatives nécessitent l'adhésion des ménages concernés, et permettent de réduire les déchets à traiter par la collectivité, de créer du lien social et de produire du compost qui sera utilisable par les particuliers ou pour les plantations communautaires. De telles actions peuvent être mises en place aussi bien en milieu urbain (exemple de la communauté d'agglomération Chambéry métropole) qu'en milieu rural (communauté de communes du canton de Monestier-de-Clermont)5. Le compostage progresse en milieu urbain. A Paris, les apports des participants au compostage collectif de proximité (1% des foyers parisiens en 2019) sont estimés à 30 kg/habitant/an23,24. Le 9 avril 2018 un arrêté ministériel règlemente la situation juridique des composteurs de proximité25. Selon Zéro Waste France, ce nouveau texte permet que ces sites soient exemptés d'agrément sanitaire, une personne responsable doit être par ailleurs désignée pour contrôler la bonne gestion du composteur26. Compostage organisé La ville de Paris a mis en place un plan d'action sur la valorisation des déchets organiques dans le cadre de la stratégie « Zéro déchet » pour la période 2016-202027. Le plan prévoit une stratégie de développement de compostage individuel et organisé. Les objectifs sont de 500 sites de compostage domestique dans l'habitat collectif d'ici 2020, et de 400 sites de compostage domestique dans les équipements publics d'ici 2020. À Nantes, un autre projet de collecte des déchets organiques en vue d'un compostage est organisé par l'association la Tricyclerie28. La collecte se faisant en tricycle à remorque. Compostage professionnel Il est possible de composter des effluents d'élevage agricole (fumier, fientes, crottin), seuls ou en mélange avec des matières végétales broyées. Le compost obtenu peut être commercialisé s'il répond aux contraintes de la norme NF U44-05120. Sur les plateformes de compostage qui traitent des quantités importantes de déchets, les principales matières organiques utilisées sont : des déchets verts broyés provenant de la taille des végétaux, des boues d'épuration urbaines ou industrielles (boues de papeteries, d'industries agro-alimentaires par exemple), et la fraction fermentescible des ordures ménagères, triée à la source ou séparée des ordures ménagères « brutes » par tri mécano-biologique. D'autres déchets biodégradables d'origines diverses peuvent entrer en compostage : digestats de méthanisation, rafles de raisin, poussières végétales, etc. Tous ces déchets ne sont pas forcément intégrés dans la fabrication du compost ; la « recette » utilisée dépend des possibilités d'approvisionnement locales, des choix de l'exploitant du site, ou des contraintes réglementaires. Par exemple, en France la norme NF U44-09517 précise une liste fermée d'effluents industriels pouvant servir à la fabrication de compost normalisé, et la norme NF U44-051 n'autorise, pour chaque type d'amendement organique produit, qu'une liste fermée de matières premières. Sur une plateforme de compostage, les différentes étapes mises en œuvre sont : - le mélange des différents constituants du compost ; - la phase de dégradation (aussi appelée « fermentation »), pendant laquelle le mélange est aéré. L'aération peut se faire par retournement du tas, ou bien au moyen de dispositifs statiques, par exemple des rails d'aération sous le compost par lesquels est insufflé de l'air dans le mélange. Cette phase peut durer de 3 à 12 semaines, et voit la température du tas augmenter rapidement puis diminuer progressivement ; - la phase de maturation, pendant laquelle le compost est stocké en tas, en étant peu ou pas aéré ; - une étape de criblage, éventuellement située entre la « fermentation » et la maturation, permet de séparer une fraction fine (le compost) d'une fraction grossière (le refus de criblage), réintégrée en début de compostage. En France : installation classée pour la protection de l'environnement Articles connexes : Installation classée pour la protection de l'environnement et Autorisation environnementale unique. Selon la législation française, les installations de compostage de déchets non dangereux ou de matière végétale, ayant, le cas échéant, subi une étape de méthanisation sont des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE). En effet, ce type d'installation est concerné par la rubrique no 2780 de la nomenclature des installations classées, qui est divisée en trois sous-catégories29 : - Rubrique 2780-1 (« compostage de matière végétale ou déchets végétaux, d'effluents d'élevage, de matières stercoraires ») : les installations ayant une quantité de matière traitées supérieure ou égale à 75 tonnes par jour sont soumises à autorisation préfectorale ; les installations ayant une quantité de matière traitées comprise entre 30 et 75 tonnes par jour sont soumises à enregistrement ; les installations ayant une quantité de matière traitées comprise entre 3 et 30 tonnes par jour doivent être déclarées ; - Rubrique 2780-2 (« compostage de fraction fermentescible de déchets triés à la source ou sur site, de boues de station d'épuration des eaux urbaines, de papeteries, d'industries agroalimentaires, seuls ou en mélange avec des déchets admis dans une installation relevant de la rubrique no 2780-1 ») : les installations ayant une quantité de matière traitées supérieure ou égale à 75 tonnes par jour sont soumises à autorisation préfectorale ; les installations ayant une quantité de matière traitées comprise entre 20 et 75 tonnes par jour sont soumises à enregistrement ; les installations ayant une quantité de matière traitées comprise entre 2 et 20 tonnes par jour doivent être déclarées ; - Rubrique 2780-3 (« compostage d'autres déchets ») : les installations ayant une quantité de matière traitées supérieure ou égale à 75 tonnes par jour sont soumises à autorisation préfectorale ; les installations ayant une quantité de matière traitées inférieures à 75 tonnes par jour sont soumises à enregistrement. Les autorisations ou les enregistrements sont délivrées sous la forme d'arrêtés préfectoraux afin d'imposer aux exploitants le respect d'un certain nombre de prescriptions techniques afin de limiter leur impacts environnementaux, notamment celles d'un arrêté ministériel daté du 22 avril 200830 ou celles d'un arrêté ministériel daté du 20 avril 201231. Afin de limiter leur impacts environnementaux, les exploitants des installations soumises à déclaration doivent quant à eux respecter les prescriptions techniques d'un arrêté ministériel daté du 12 juillet 201132. L'instruction des demandes d'autorisation et d'enregistrement ainsi que le contrôle du respect des prescriptions techniques par les exploitants sont réalisés par l'inspection des installations classées33. Rendement Production 3 kg de déchets compostables produisent environ 1 kg de compost6. Volume La réduction de volume du tas suit les mêmes proportions, puisqu'au final il aura perdu les 2/3 du volume initial3. Cette perte de volume commence dès les premiers jours suivant la mise en tas. Elle est à attribuer au compactage sous le propre poids du compost et à la perte de structure de la matière. La transformation de la matière carbonée sous forme de CO2 volatil et l'évaporation de l'eau constituent les autres causes de perte de volume34. Composition idéale Formation du compost (principes) : Brun + Vert + Eau + Air + Macro-organismes + Micro-organismes = Compost. La réussite du compost nécessite la présence de deux types de déchets fermentescibles : - les déchets carbonés ou déchets secs ; - les déchets azotés ou les déchets humides. Il est important de mélanger les déchets pour un compost de qualité. En principe, il faudra introduire 20 à 30 fois plus de carbone que d'azote6. Attention, cette proportion correspond aux éléments chimiques, pas à la quantité de déchets ! En pratique il faut mélanger une à deux parts de matières azotées pour une part de matière carbonée35. Les chaînes carbonées sont utilisées par les organismes comme source d'énergie et produire du CO2 et de la chaleur. Pour leur croissance, ils utilisent les composants azotés du compost pour la synthèse protéique36. Durée Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ? Facteurs influençant le temps de transformation Le procédé de compostage et sa durée varient selon plusieurs facteurs comme : - la température, - l'humidité, - la teneur en oxygène, - la taille des particules, - le rapport carbone/azote des résidus, - le mélange, - le retournement nécessaire. Niveau de décomposition recherché Plus ces facteurs font l'objet de contrôles rigoureux, plus le procédé est rapide. La durée du procédé varie selon le niveau de décomposition désiré pour le produit fini37. Durée du processus Un produit immature n'exige qu'un mois de préparation tandis qu'un compost mature peut exiger de six mois à un an de séchage. Toutefois, une méthode existe et qui permet d'obtenir un compost prêt à la culture de courges ou de tomates, mais d'aspect grossier, en moins d'un mois : le compost Berkeley38. À l'inverse, si la composition n'est pas optimale, si le compostage est mal suivi, les tas de détritus organiques dégagent une odeur nauséabonde et mettent au mieux deux ou trois ans pour donner une matière utilisable39. Mélange et aération Il est important d’aérer et d'homogénéiser le compost, pour en favoriser la décomposition ou en empêcher le pourrissement ; cette opération peut être réalisée au moyen d'une fourche ou de tiges aératrices dédiées à cet usage. Activation du compostage Le mélange et l'aération sont des paramètres essentiels de la dynamique du compostage. L'urine se révèle aussi un bon activateur des micro-organismes du compost pour sa teneur en azote, lorsqu'il fait défaut. Le contrôle de la température du tas par un thermomètre de couche permet d'observer l’évolution de la température au cœur du compost. La température permet de confirmer l’activité qui y règne3. Si la température est trop élevée, il est utile d'aérer le compost. À l’inverse, si elle est trop basse, il est utile de rajouter de la matière organique fraîche (épluchures de légumes, herbe tondue…) et si nécessaire de l’activateur de compost afin de redynamiser l’activité des bactéries. Utilisations Le compost peut être utilisé en agriculture, notamment en grandes cultures, maraîchage et sur prairies40. Son usage améliore la structure des sols (amendement du sol par apport de matière organique), et apporte des quantités non négligeables d'éléments fertilisants (azote, phosphore, potasse notamment). Une partie importante de l'azote contenu dans les composts est sous forme organique : intégré au sein de molécules complexes, il est rendu disponible pour les plantes de manière progressive. L'utilisation de compost augmente également la biodiversité de la pédofaune[réf. nécessaire]. Au jardin, il sert à fertiliser les plates-bandes, les arbres fruitiers et le potager. Il peut également être utilisé comme terreau pour les plantes en pot et pour faire du nitrate de potassium (salpêtre). Il peut être extrait pour y multiplier les micro-organismes et les transporter ainsi dans un liquide. Le but étant alors de pulvériser sur les parties foliaires des cultures et créer une concurrence et une prédation contre les maladies (cryptogamiques ou bactériennes) par action préventive ou curative. Le jus de compost peut aussi être arrosé sur les cultures, permettant alors la diminution de la fréquence et des quantités de compost solide nécessaires sur les cultures de plusieurs hectares de SAU. Les micro-organismes transportés dans le sol vont entre autres aider à dégrader la matière organique présente dans le sol et digérer les éventuelles pollutions. Article détaillé : Biogaz. Le compostage peut aussi être utilisé pour produire du chauffage et du biogaz (méthane), produit d'un processus créé suite à la fermentation de la matière organique. En moyenne avec 1 tonne de déchets organiques, il est possible de produire entre 100 et 300 m3 de biogaz. Usage en jardin et maturité Compost de 3 à 6 mois : paillis Étendu au pied des arbustes, le compost maintient l’humidité, il favorise la vie biologique du sol et le protège des mauvaises herbes (par manque de lumière). C'est la solution la plus efficace pour éviter d'utiliser des désherbants chimiques22. Compost de 7 à 8 mois : mulching Épandu sur le sol à l’automne, le compost est enfoui au printemps après maturité. Compost de 10 à 12 mois : amendement À maturité, il est utilisé en apport organique (massifs, rempotage).
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| Sujet: Re: Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre Dim 27 Nov 2016 - 22:14 | |
| source http://www.compostage.info/index.phpDéfinitionLe compostage est "un processus par lequel des matériaux biodégradables sont mis ensemble pour être convertis en un amendement humifère stabilisé, grâce au travail d'organismes biologiques vivants sous conditions contrôlées". Le compostage est un processus naturel ! Les dizaines d'espèces de micro-organismes et de petits animalcules se développent par millions sur les déchets organiques en se nourrissant de sucres, de protéines, de cellulose et d'autres constituants des matières organiques. Le but des méthodes de compostage est d'optimiser les techniques afin que les différentes vagues de micro-organismes se développent dans des conditions favorables et dans des délais raisonnables. Le compostage c'est facile, l'exemple vient de la nature !Depuis la nuit des temps, les feuilles tombent, les animaux défèquent, les arbres meurent. Le sol de nos forêts n'est pourtant pas recouvert de déchets organiques. La couverture d'humus ne fait généralement pas plus de 20 centimètres d'épaisseur. Et pourtant, les feuilles tombent depuis des millions d'années... Quand de la matière organique tombe sur le sol, c'est une véritable armée de micro-organismes qui se met au travail. En quelques années, quelques mois ou quelques jours, cette matière est revalorisée. Tous ces composants sont remis à la disposition des végétaux. La forêt ne connait pas le concept des immondices. L'homme quant à lui fait depuis des siècles des tas de fumiers. Mais si on ne s'en occupe pas, si la composition n'est pas optimale, ces tas de détritus organiques dégagent une odeur nauséabonde et mettent au mieux deux ou trois ans pour donner une matière utilisable. C'est en cherchant des solutions aux quantités de plus en plus importantes de déchets organiques que nous produisons et en observant les mécanismes de notre Mère-Nature que de nouvelles techniques de compostage se sont développées. Pour en arriver maintenant à des techniques qui produisent en quelques mois du compost d'excellente qualité qui ne sent pas mauvais. Mes compétences de formateur de guides composteurs et ma passion pour l'informatique sont ici réunis. Dans ce site Web, j'ai essayé, en utilisant un vocabulaire simple, de regrouper un panel d'informations relatives aux différentes techniques de compostage. Je ne prétends pas avoir écrit "la Web-Bible du compostage"; l'expérience peut, seule, vous assurer la réussite d'un bon compost. Bonne lecture...
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| Sujet: Re: Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre Dim 27 Nov 2016 - 22:16 | |
| source https://le-composteur.fr/Un composteur, pour quoi faire ?Avoir un composteur chez soi, ce n’est pas qu’une question de tendance! Il s’agit d’un geste qui accompagne une prise de conscience sur l’état de notre planète ainsi qu’une volonté d’être écoresponsable. Le premier geste étant de trier ses déchets pour permettre d’en recycler une partie, le second étant de produire le moins de déchets possible, et même de les valoriser, nous sommes là pour vous encourager dans votre initiative 0 déchet, 100% bénéfices. Et ce geste, TOUT LE MONDE PEUT LE FAIRE, que vous viviez en appartement, en maison, en studio, en caravane, en château ou que sais-je! Par où commencer ? Le compostage s’inscrit dans une démarche écologique plus générale ayant pour but de réduire au maximum ses déchets ou de les valoriser selon leur nature. Il s’agit de transformer ses déchets organiques en humus, c’est-à-dire le résultat de la décomposition plus ou moins avancée de ses déchets organiques, qui est particulièrement riche et fertile. Il ne s’agit pas de faire un tas de déchets organiques variés que l’on laisserait à l’abandon et qui dégagerait une odeur somme toute désagréable pour ne pas dire insupportable (ça, c’est du fumier!), mais bien de reproduire le processus naturel que l’on peut observer dans les sous-bois. Tout commencera par vos habitudes de consommation : dès que vous le pouvez, essayer d’acheter des produits avec le moins possible d’emballage, car ceux-ci sont inutiles. Vous pouvez venir avec vos bocaux ou autre contenants pour acheter en vrac les différentes matières premières dont vous aurez besoin pour cuisiner. Car oui, cuisiner et consommer moins de produits industrialisés vous permettra de réduire vos déchets, et de manger mieux par la même occasion. La prochaine étape est d’installer un composteur chez vous, pour réduire au maximum vos déchets ménagers et transformer vos déchets organiques nourriture de qualité pour vos plantes… et c’est là que nous intervenons! Pour vous donner des conseils sur le composteur à choisir, vous accompagner dans la fabrication de votre propre composteur, vous dire quoi mettre dans votre composteur, pour entretenir votre composteur, pour vous expliquer comment fonctionne le compostage, éventuellement comment l’accélérer et comment utiliser le produit final obtenu de votre compost. Pourquoi avoir un composteur? Les avantages de composter sont simples et très terre à terre. Premièrement, vous faites un geste pour la planète en réduisant vos déchets: au lieu de passer dans des usines très polluantes qui vont les brûler indifféremment et remplir l’atmosphère d’une fumée nauséabonde, vous laisser vos déchets se décomposer eux-mêmes. Deuxièmement, le contenu de vos poubelle diminuera de 30 à 50% selon les cas! Troisièmement, les déchets dans un composteur ne fermentent pas comme dans un sac poubelle en plastique. Ils ne dégagent d’ailleurs aucune odeur désagréable s’il est bien fait! composteur Quatrièmement, il n’y a pas meilleur engrais que le compost que vous produirez! Vos plantes chéries seront contentes. Quel composteur choisir ? Sachez d’abord que n’importe qui peut composter! Vous pouvez même initier vos enfants, c’est un projet familial qui ressert les liens et qui a une grande valeur pédagogique. Quel que soit votre lieu de vie, vous trouverez un composteur adapté à l’espace dont vous disposez ainsi qu’à vos besoins. Il existe en effet de petits composteurs types bac à compost, comme des composteurs grande capacité, des composteurs pas chers comme des composteurs sophistiqués, des composteurs individuels, mais aussi des composteurs collectifs. Vous pourrez également choisir un composteur d’appartement ou un composteur pour balcon, ou à l’inverse un composteur de jardin. Ou même opter pour le lombricomposteur (ou vermicompost) qui fait intervenir volontairement nos amis invertébrés dans le processus de décomposition. Vous aurez également la possibilité de choisir la matière : composteur en bois, en plastique ou en métal: à vous de voir ! Vous pouvez même fabriquer vous-même votre composteur, sans trop d’effort! Que mettre dans son composteur ? La réponse à cette question est un peu plus complexe qu’il n’y paraît dans la mesure où il est préférable de ne pas utiliser son composteur comme simple poubelle à déchets organiques. Il y a quelques règles d’or à respecter, et nous vous donnerons davantage de détail sur ce que vous pouvez mettre ou non, dans quelle quantité et dans quelles conditions sur notre page dédiée à l’entretien de votre composteur. Toutefois, pour simplifier, la règle générale est la suivante : Quelques règles que nous allons vous apprendre seront à suivre puis deviendront des automatismes. https://le-composteur.fr/generalites-sur-le-compost/https://le-composteur.fr/bien-faire-votre-compost/https://le-composteur.fr/comparatif-acheter-lombricomposteur/https://le-composteur.fr/tout-pour-fabriquer-votre-lombricomposteur/ source https://le-composteur.fr/comment-accelerer-le-compostage/Vous êtes peut-êtes pressés ou inquiets en constatant que vos compost ne se fait pas immédiatement : peut-on vraiment accélérer le compostage, qui est un processus naturel? Si oui, comment? Nous vous donnons quelques astuces: Première chose à savoir, le compost se forme, au mieux, en quatre à cinq mois. Il est difficile de compresser ce délais! 1) Suivez scrupuleusement les règles d’or pour accélérer le compostage Hé oui, on se répète, mais avant de vouloir accélérer le compostage, il faut le faire dans des conditions optimales pour qu’il ne ralentisse pas! Les règles d’or, dans les grandes lignes, vous rappellent que vous ne pouvez pas mettre n’importe quoi dans votre composteur, et qu’il faut respecter un équilibre selon la nature des déchets. Vérifiez régulièrement le taux d’humidité et rectifiez-le au besoin dès que vous repérez une odeur suspecte (le compost ne doit pas sentir mauvais!) De la même manière, brassez-le régulièrement pour bien aérer le tas. L’oxygène est nécessaire pour un processus de compostage inodore et pour la survie des organismes décomposeurs. 2) Choisissez votre période pour commencer votre compostage printemps compost Commencer un compostage en hiver, ça n’a rien de choquant. En revanche, si c’est pour obtenir un compost plus rapidement, ce n’est pas judicieux. En hiver, les micro-organismes sont moins nombreux et moins voraces et la première étape de décomposition sera plus lente. Mieux vaut attendre la fin de l’hiver, le printemps, pour entamer son compost. Attention toutefois à avoir passé les dernières gelées, ou à bien protéger votre composteur des éventuels aléas climatiques. 3) Plus le compost est grand, plus le compostage est accéléré. Plus votre compost est volumineux, plus il sera accéléré. Pourquoi ? Parce que vous rajoutez de la matière qui attirera davantage de petits décomposeurs! Et non, le quantité de compost et de décomposeurs ne sont pas proportionnels mais bien exponentiels. 4) Ayez deux composteurs! Une dernière astuce est d’avoir deux composteurs, mais cela demande de l’investissement supplémentaire. Il s’agit d’avoir un composteur pour chaque phase de compostage. Un premier composteur pour mettre les déchets nouveaux, un second pour la phase de maturation. Il faudra, pour cela, transférer la matière de la couche inférieure du premier composteur vers le second composteur. 5) Utilisez des activateurs de compost. Vous trouverez des activateurs de compost dans le commerce, mais aussi dans la nature! Ajoutez du compost déjà mûr au moment de démarrer votre compostage. Cela le fera démarrer plus rapidement car vous lui apporterez d’emblée les micro-organismes si utiles à la décomposition et la maturation, mais aussi de l’azote et des oligo-éléments. A défaut, préparer une mixture nourrissante avec de la levure de bière, du sucre et de l’eau. Avec environ 2L d’eau et 20g de sucre pour un composteur d’intérieur, mélangez jusqu’à obtenir une pâte. Dès que vous ajouterez des nouvelles matières au compost, ajoutez y de l’ortie (pas encore en fleur) et/ ou de la consoude. Elles sont très efficaces pour activer le compost. Enfin, les coquilles d’œufs broyées favoriseront le développement des vers.
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| Sujet: Re: Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre Dim 27 Nov 2016 - 22:17 | |
| source http://www.terrevivante.org/435-faire-son-compost.htmFAIRE SON COMPOST Le compost est la clé de voûte de la fertilité du sol. En recyclant les déchets verts du jardin et ceux de la cuisine, il restitue au sol les éléments dont les plantes ont besoin. Un compost bien mené fournira un humus nutritif et performant qui allègera les terres lourdes et donnera du corps aux terres légères. Avec du compost longuement mûri, vous n’aurez besoin d’aucun autre engrais, ni de terreau de magasin. D’ailleurs, attention au fumier “frais” ! Il cause, ce qu’on sait rarement, de nombreuses maladies et des pullulations de limaces. Quel matériel ? Le compostage peut être mené dans un composteur (ou silo à compost), bien adapté aux petits jardins et aux petits volumes de déchets, ou bien tout simplement en tas, ce qui correspond mieux aux grands jardins. Ce tas devra plutôt se situer à l’ombre, pour éviter le dessèchement. De tout un peu - Les matières “brunes” : feuilles mortes, brindilles sèches, branches broyées, copeaux de bois et sciure, écorce, paille… Sèches et dures, elles sont riches en lignine et en cellulose, substances carbonées qui fournissent le plus d’humus stable. Utilisées seules, elles se décomposent lentement car elles manquent d’eau et d’azote. - Les matières “vertes” : déchets de cuisine et tontes de gazon fraîches. À l’inverse des matières brunes, elles sont humides, molles et contiennent beaucoup de substances rapidement fermentescibles. Elles sont riches en sels minéraux et en azote, mais leur rendement en humus est faible. Pour obtenir un bon dosage carbone/azote et maintenir une bonne aération du compost, il faut donc à peu près moitié matières vertes, moitié matières brunes. Réduire les déchets en petits morceaux permet un mélange plus aisé, une réduction des volumes et surtout une attaque plus rapide par les micro-organismes décomposeurs. Le compost sera plus facile à récupérer en fin de décomposition et ne nécessitera pas d’être tamisé. Conseil pratique : au fur et à mesure de vos tailles ou râtissages, en particulier à l’automne, constituez, à côté de votre silo à compost, un tas de matières brunes : coupes d’arbres et de haies, broyats, brindilles sèches, feuilles mortes… Lorsque vous verserez vos déchets de cuisine, vous pourrez aussitôt les recouvrir de ces matières brunes. Sinon, à certaines époques, notamment en hiver, vous risquez de manquer de ces précieuses matières brunes. Aérez et remuez ! Aérer et remuer est essentiel, car les micro-organismes décomposeurs ont besoin d’oxygène. Sans cela, il se produit une fermentation anaérobie, putride, malodorante, qui donne un “ersatz” de compost peu fertile. S’il y a trop de matières vertes, elles se tassent en fermentant, ce qui diminue l’aération. Les mélanger à des matières brunes assez grossières permet de maintenir une porosité suffisante dans le tas. Sinon, vous devrez compenser le tassement en remuant très souvent, voire en retournant le tas plusieurs fois… À chaque apport, mélangez les nouveaux déchets avec l’apport précédent et avec le compost qui commence à se former en dessous. Ainsi, vous ensemencez les déchets nouveaux avec les micro-organismes et les petits animaux décomposeurs, ce qui accélère leur décomposition. Arrosez si nécessaire Au toucher, vérifiez régulièrement que la masse est suffisamment humide pour permettre une bonne décomposition. Arrosez ou ajoutez des déchets humides si c’est sec. Attention aux excès d’humidité qui favorisent la fermentation anaérobie, source d’odeurs et de prolifération de moucherons. Pour éviter le dessèchement, installez le tas à l’ombre, ou posez un couvercle ou une bâche non étanche en été. Quand utiliser votre compost ? - Attendez que votre compost soit mûr, c’est-à-dire noirâtre, grumeleux et sans odeur. On n’y reconnaît plus les matériaux d’origine et les vers rouges ne sont plus très nombreux. On l’obtient au bout de six mois environ, parfois plus vite en silo. C’est celui-là que vous devez privilégier pour la plupart de vos plantes. C'est celui que l'on voit au bas du silo dans le dessin à droite. - Le compost demi-mûr se reconnaît à ses vers rouges, qui y sont extrêmement nombreux. On le distingue vers le milieu, sur le dessin de droite. Son cycle de décomposition n’est pas complètement achevé. Certaines plantes gourmandes, comme les courges et les tomates, apprécient ce type de compost. L’expérience du Centre Terre vivante « Nous épandons ce compost directement sur la terre après le passage de la grelinette, à l’automne, explique Pascal Aspe, le chef jardinier du centre Terre vivante. Ici, en altitude, nous laissons le sol à nu car c’est le gel qui se charge de casser les mottes argileuses. Ailleurs, on paillerait ou on mettrait des engrais verts. Nous, il nous suffit de laisser le compost en surface, sans l’enfouir. Les vers de terre s’en chargent ! Comme dans une forêt, où la litière de feuilles se décompose pour nourrir le sol. Au printemps, le compost a quasiment disparu et la terre s’est enrichie. »
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| Sujet: Re: Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre Mer 21 Nov 2018 - 14:56 | |
| source http://rue89.nouvelobs.com/rue89-planete/2012/12/30/vos-8-conseils-un-debutant-qui-veut-faire-son-compost-238119C’est « l’or noir du jardinier », la substance magique qui multiplie les roses sur le balcon ou redonne vigueur à l’arbuste souffreteux au fond du jardin. Le compost, cette terre brune résidu de la décomposition des déchets, fait des miracles. Le préparer soi-même permet de réduire drastiquement la quantité de déchets produite, une source possible d’économies alors que les communes sont de plus en plus nombreuses à faire payer le ramassage des poubelles en fonction du poids des ordures déposées. Comme vous serez sans doute nombreux à vous y mettre en 2013, j’ai demandé à un échantillon de riverains jardiniers quels sont les conseils qu’on peut donner à un débutant. 1Un tas ou des bacs, choisissez votre camp Si vous avez un jardin assez grand et que votre voisin n’est pas une ordure, vous pouvez choisir de former un tas dans un coin pour y déposer les déchets. Sa taille doit assez importante (en gros, un mètre de coté pour un mètre de hauteur) pour qu’« il y ait une bonne fermentation, avec une chaleur importante au centre du tas », explique François Couplan, spécialiste des plantes comestibles et médicinales.
« Deux tas d’âges différents assurent une continuité d’utilisation », ajoute-t-il. Côté forme, les amateurs de géométrie dans l’espace examineront les possibilités pour leur « andain ».
Le recouvrir de paille permet de le protéger du froid, mais dans les régions chaudes, vous pouvez opter pour un toit ou un couvert végétal afin d’éviter le dessèchement, comme l’apôtre de la décroissance Pierre Rabhi dans son mas de Beaulieu. « Le plus pratique serait d’avoir trois bacs »
L’autre solution, c’est un composteur, acheté ou bricolé. Hydrangéa59, devenu « guide composteur » après un court stage dans un lycée horticole, raconte : « Le plus pratique serait d’avoir trois bacs (mais il faut de la place) : un pour le stockage de matières brunes, un pour le compost et le troisième pour le retournement ! Sinon, la technique consiste à “démouler” le contenu du bac, à le mélanger, puis à le reverser dedans. » Jean Desmaison, le Nicolas le jardinier de Rue89, a longtemps utilisé un composteur en plastique fourni par la commune. Ce dernier avait un couvercle, mais pas de fond – « posé sur la terre, les vers de terre viennent rapidement le coloniser » – et une ouverture large en bas pour récupérer la précieuse substance. Choisissez une taille adaptée à la quantité de déchets produits pendant six mois, temps nécessaire à la formation du compost : « Un mètre cube est généralement largement suffisant pour donner à manger aux plantes en pot ou aux parterres de fleurs, mais ce ne sera pas assez pour un jardin de légumes. » Sous ses grands composteurs, Pierre Rabhi pose un grillage assez serré, afin d’empêcher les souris et autres mulots de s’installer au chaud et de dévorer les précieux vers. 2 Ce que vous pouvez y mettre Que mettre dans son compost ? Il y a sans doute autant de réponses à cette question que de pratiquants, et le sujet sème la discorde dans bien des couples. La riveraine Maviesansmoi – qui se fait aider par des lombrics, comme on le verra – fait l’inventaire suivant : « Je mets dedans : les déchets du balcon (feuilles, terre, branchages), les coquilles d’œufs, tous les déchets de fruits et légumes (même les agrumes, l’ail et l’oignon), sauf la rhubarbe. Je mets aussi les vieux Sopalins, le thé, le marc de café et les graines de tout – comme ça y a des surprises qui poussent, j’ai eu des tomates tout l’automne, et j’en ai offert des plants à toute la famille. Je mets aussi quelques cartons. » De son côté, LouZou précise : « Je mets peu de matières issues de viande ou poisson pour éviter les asticots, et de la cellulose sous forme de papier kraft ou Sopalin. » 3 Ce que vous ne devez pas y mettre Là encore, les avis divergent. Pour Jean Desmaison, on peut mettre « à peu près tout d’origine végétale » dans son compost, sauf « les branches, les os, les coquilles d’huîtres », mais à condition d’alterner « avec de l’herbe coupée ou mieux, un peu de paille, pour aérer ». Le site Compostage.info est plus exhaustif sur les interdits, histoire d’éviter les impairs : tissus synthétiques (Nylon, Lycra...) ; plastiques, métaux, verres ; gros bois, charpentes ; bois exotiques ; couches ; litières d’animaux ; sacs d’aspirateurs ; terre, sable. A propos des coquillages, Bamboomagics fait cependant remarquer que, réduits en poudre ou en miettes, les coquillages apporteront des sels minéraux précieux pour votre compost. Jean Desmaison me signale aussi qu’un de ses voisins s’est offert un broyeur électrique afin de réduire les branches d’arbres en morceaux et les ajouter à son mélange. On le verra, y mettre trop d’herbe peut nuire à votre tambouille. LouZou préfère ainsi « mulcher » ce qui sort de sa tondeuse : les brins sont coupés en petits morceaux, et répartis sur le gazon, ce qui assure sa fertilisation. Autre solution : prévoir une étape de séchage, le fanage. 4 C’est une question d’équilibre Inutile de connaître en détail la chimie à l’œuvre lors du compostage (Compostage.info décrit bien les quatre phases du processus), mais comprendre un peu ce qui se passe au cœur de vos déchets peut aider. Dans « Le Manuel des jardins agroécologiques » (éd. Actes sud), Pierre Rabhi rappelle ainsi que les matériaux à composter ont des compositions chimiques bien différentes.
Ils peuvent êtres riches en azote (dont le symbole chimique est N), comme « les tontes de pelouse, les algues ou les déchets de cuisine ». Ou bien renfermer beaucoup de carbone (C), comme « la sciure, la paille ou les feuilles d’arbre ».Compostage.info donne un petit truc pour distinguer les deux : Les déchets « bruns, durs et secs » sont pleins de carbone Les déchets « verts, mous et mouillés » sont pleins d’azote C’est important : le rapport entre les quantités de carbone et d’azote (pour faire chic, dites « le rapport C/N ») fait la qualité du compost. Trop d’azote ou trop de carbone, et le compost en pâtit Trop d’azote (par exemple, parce que vous aurez versé trop d’herbe tondue), et « les bactéries n’auront pas assez de carbone pour le digérer, une partie sera perdue par volatilisation d’ammoniac », décrit Pierre Rabhi. En clair, ça va fouetter. Trop de carbone, et le compostage prendra plus de temps pour une quantité de produits moindre. Selon sa composition, il n’est pas forcément nécessaire d’ajouter de l’eau à votre mixture. Mais surveillez tout de même son humidité, et « arrosez un peu si besoin pendant les périodes chaudes », conseille Jean Desmaison. Au final, c’est seulement avec la pratique que vous trouverez les bons dosages et pourrez laissez la nature travailler en toute sérénité. 5 Les lombrics sont vos amis A lire vos témoignages, le « vermicompost » ou « lombricompost » est à la mode. Le principe : installés au cœur des déchets, des vers de terre les engloutissent à grande vitesse – par exemple, ils adorent la cellulose contenue dans le carton des dévidoirs de papier toilette. Les bestioles laissent à leur place des excréments, qui feront des miracles une fois répandus sur les plantations. Ce n’est plus (ou plus seulement) une réaction de fermentation qui est à l’oeuvre, mais le bon vieux processus de digestion. Avantage pour les urbains : on peut installer une « vermicompostière », au volume réduit, à l’intérieur d’un appartement. Il existe une grande variété de modèles, mais on peut aussi bricoler la sienne. « J’ai demandé deux bacs au poissonnier, en polystyrène, sur lesquels j’ai percé des trous », raconte ainsi Maviesansmoi. Dès qu’un étage est plein, on en ajoute un, et les vers remontent naturellement vers ces nouveaux déchets. Le site La fabrique à vers propose des engins à acheter ou à monter soi-même. Un robinet placé au pied de l’édifice permet de récupérer aussi les liquides, utilisés là encore pour la fertilisation. Une installation pas forcément bienvenue dans la cuisine Problème soulevé par Hydrangéa59 : « Il faut que ta moitié accepte de laisser rentrer ce truc dans la maison – je l’ai mis dans la cave, mais pas plus près pour le moment, j’ai peur. » Si la vue d’un ver se tortillant sur le carrelage vous répugne, mieux vaut s’abstenir. Dans Le blog des poulets bicyclettes, Nico tire le bilan (très positif) de cinq ans d’expérience de « lombricompostage » et donne beaucoup de conseils, notamment sur le menu à servir à vos nouveaux amis gluants. Un tel composteur ne produit pas d’odeurs, affirment beaucoup de témoins. Une insistance suspecte : il semblerait que, mal utilisée, la chose refoule pas mal du goulot. Autre problème soulevé : les mouches et moucherons, mais des solutions douces existent pour les chasser. Pour plus d’infos, Maviesansmoi recommande le forum du site Vers la terre. Elle a un bac depuis dix-huit mois sur son balcon, a acheté 500 grammes environ de vers de terre pour les mettre au boulot : « Je les appelle mes petits chéris ! » 6 Ajoutez des produits dopants Laissez la nature travailler, c’est bien, mais il n’est pas interdit non plus de lui donner un coup de main. C’est ce que fait LouZou : « En cas de mauvais rapport carbone-azote et de mauvais mélange, j’utilise parfois la poudre Piocher, activateur de compost utilisé par la communauté urbaine de Lorient depuis plus de dix ans. L’ortie facilite la montée en température, et je mets des poignées de cendre de bois pour gêner les limaces et insectes indésirables. » 7 Mettez les mains dedans Pour Maviesansmoi, « la bonne idée, ce sont les gants Mapa pour touiller le compost tous les deux ou trois jours, et récupérer le compost qui s’est formé au fond du bac, deux ou trois mois après le démarrage ». Selon elle, c’est « une expérience de malade » : « Les plantes sont ravies (j’ai eu vingt roses au lieu des deux fleurs qui poussent habituellement), plein de tomates “surprises” et dès que je suis triste, je mets les mains dans le compost, je touille... Et je me sens reliée à la matière. » Les manœuvres de retournement et de mélange du compost semblent poser davantage de problèmes à d’autres riverains moins tactiles. LouZou va ainsi laisser tomber son bac et opter pour une tranchée au fond du jardin, avec deux tas plus faciles à manipuler. Reste qu’il est nécessaire de mélanger le compost à intervalles réguliers, afin de réactiver les réactions chimiques : l’oxygène est nécessaire à la dégradation des matières organiques, expliquerait un ingénieur agronome, qui vous rappellerait que les fermentations aérobies dégagent peu de substances odorantes, les anaérobies sont très désagréables. Le temps de préparation varie, mais un compost « mûr » se reconnaît, selon Compostage.info, à sa couleur sombre et à sa bonne odeur de sous-bois. 8 Trouvez votre propre recette Si les conseils peuvent aider, l’essentiel n’est pas de suivre à la lettre un manuel universel du compostage. A en croire vos témoignages, c’est à chacun de trouver sa voie, et c’est ce qui rend l’exercice si intéressant et si personnel. Ce que confirme Aifvé : « Entre la théorie, qui permet d’avoir un compost mature en six mois (en gros) et ma pratique quotidienne, il y a un gouffre. Je verse dans le bac en cours TOUT ce qui peut se décomposer plus ou moins rapidemment, que cela vienne de la maison ou du jardin (evidemment pas de plastiques, ni de journaux dits à papier glacé de verre de ferraille...) et je retourne aussi régulièrement que possible grâce à l’invention d’un Quimpérois : un long ressort à poignée [le Brass’compost, ndlr]. Dans les faits, cela revient au même, le processus est juste beaucoup plus long : deux ou trois ans par bac, mais j’en ai plein en rotation. Je ne sors plus les poubelles qu’une semaine sur deux et j’ai résolu le problème des déchets verts, mais cela a aussi changé notre consommation : la litière du chat est désormais 100% compostable. » Pour les partisans du moindre effort, notons quand même la solution adoptée par Jean Desmaison : « Mon voisin m’apporte autant de fumier de vache que je veux pour mon jardin, et j’ai du fumier de poules lapins et canards à profusion pour les plantes d’agrément. » Et vous, il est comment, votre compost ? N’hésitez pas à poster dans les commentaires vos propres conseils, et à critiquer ceux qui sont listés ici.
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| Sujet: Re: Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre Jeu 27 Juin 2019 - 14:27 | |
| source https://www.permaculturedesign.fr/comment-faire-son-compost-maison/Comment faire son compost maison ?Posté par Permaculture Design | jeudi 16 septembre 2021 Comment faire son compost maison ? Ça y est ! Vous avez décidé de vous lancer dans le recyclage de vos déchets de cuisine et de jardin grâce au compostage. Mais vous ne savez pas comment vous y prendre, quelle méthode choisir, comment réussir. D’ailleurs, est-ce possible de faire du compost en ville ? Rassurez-vous, d’abord ce n’est pas sorcier ! Et puis, différentes méthodes existent pour vous permettre de faire du compost en toutes circonstances. Dans cet article, découvrez 3 façons de faire votre compost maison. Comment faire du compost maison ? La méthode traditionnelle. Pour qui ? Le compostage en tas est l’une des manières les plus classiques de faire son compost. Il est tout à fait adapté aux propriétaires d’un jardin, petit ou grand.
Le principe Il s’agit de rassembler vos déchets en tas, et de laisser la vie du sol dégrader les matières organiques. Bactéries, champignons, vers de terre, etc. sont d’excellents décomposeurs : ils se nourrissent de vos déchets, et les digèrent sous forme de compost.
Exemple de composteurs de jardin en bois et en plastique pour faire un compost en tas. (photo sur le site)
Pour que la magie opère, vous avez besoin d’organiser votre tas. Bac en bois ou en plastique, bac fait maison, plateforme de compostage à l’air libre, le choix de votre composteur de jardin dépend de vos besoins et de votre contexte.
Que mettre dans le compost ? Comment faire un bon compost ? Pour que le processus s’active, vous devez vous assurer de l’équilibre des matières apportées à votre tas, soit, grosso modo :
50 % de matières carbonées, brunes ou sèches : branchages, tailles de haies, feuilles mortes, tiges et fleurs fanées, carton brun sans encre, sans colle. Petit conseil au passage : pensez à broyer les branchages avant de les incorporer au compost pour faciliter leur décomposition et leur brassage. 50 % de matières azotées, vertes ou fraîches : déchets de cuisine (même les agrumes, l’ail et l’oignon), marc de café, restes de thé, tontes de gazon. Ce à quoi, vous pouvez ajouter vos coquilles d’œufs broyées, et autres petits restes de viande et de poisson.
Exemple de matières organiques pour le compost : un mélange de « déchets » verts et humides plutôt azotés et de « déchets » bruns et secs plutôt carbonés. (photo sur le site)
Ces proportions ne sont pas strictes mais globalement, vous veillerez quand même à ne pas mettre plus de matières vertes que de matières brunes dans votre mélange.
Si l’une des catégories de matières doit être en excès par rapport à l’autre, il vaut mieux que cela soit la catégorie des matières brunes carbonées qui peuvent composer sans problème jusqu’à ⅔ du mélange à composter pour ⅓ de matières vertes azotées !
L’ortie et la consoude sont de bons activateurs de compost. N’hésitez pas à les ajouter dans votre recette.
Ça, c’est la base du compost. Mais faire un bon compost tient aussi dans le soin apporté à votre tas.
Comment entretenir son compost ? Faire un compost, ce n’est pas juste entasser des déchets verts dans un coin du jardin, et attendre que le temps fasse son effet. Un suivi tout au long de l’année est nécessaire pour vérifier que les conditions favorisant la décomposition sont toujours réunies. Votre attention devrait donc se porter sur : - L’humidité : le tas ne doit pas être trop sec, ni trop humide. Pour cela une couverture végétale est la bienvenue (paille, branchages, carton) ainsi qu’un arrosage en période sèche selon les besoins.
- L’oxygène : il est indispensable à une bonne décomposition des matières. D’où la nécessité d’aérer le tas de temps en temps. Un aérateur de compost ou brass compost est d’ailleurs bien utile pour réaliser la manipulation, notamment dans les composteurs en bacs. Il s’agit d’un outil en forme de grosse vis à faire tourner à l’intérieur du tas.
Résultats Après environ 8 mois de décomposition, vous obtenez un compost mûr. Il a une douce odeur de sous-bois, et une couleur brun foncé. Il est alors idéal pour nourrir et pailler le sol.
Après plusieurs mois de décomposition par les vers du compost notamment, on obtient un compost mûr bien noir à l’odeur de sous bois, idéal pour enrichir un sol potager par exemple !
Si on attend que le compost mûrisse davantage, il est alors moins riche en azote, et devient un excellent terreau pour faire vos semis. Il demande un simple tamisage pour éliminer les éléments les plus grossiers.Faire du compost : la solution du lombricomposteur Pour qui ? Vous vous demandez comment faire du compost alors que vous vivez en appartement ? Ne cherchez plus, et adoptez un lombricomposteur, aussi appelé vermicomposteur.
Le principe Le système fonctionne grâce à l’action de vers qui se nourrissent de matières organiques et les digèrent sous forme de compost. 2 espèces de vers retiennent particulièrement notre attention pour ce travail : le ver tigré (Eisenia foetidia) et le ver rouge de Californie (E isenia andrei) . Leur atout : ces vers peuvent manger jusqu’à 1⁄3 de leur poids en déchets chaque jour. Concrètement, le lombricomposteur est un ensemble de bacs percés sur le fond, superposés, et munis d’un couvercle.
Exemple de lombricomposteur disponible dans le commerce, compact et pratique. On peut aussi le fabriquer soi-même avec des matériaux de récup pour ceux qui ne voudraient pas l’acheter.
Au démarrage, il accueille les vers dans une litière que l’on peut fabriquer soi-même. Pour cela, mélangez un peu de compost mûr ou du terreau de rempotage, et du carton humide déchiqueté en petits morceaux. Avec un premier apport de déchets de cuisine, et une couverture en carton humide, les vers sont prêts pour une période d’acclimatation qui dure environ 1 mois. Pendant cette phase, modérez vos apports et augmentez-les progressivement.
Que mettre dans le lombricompost ? Les vers apprécient les épluchures de fruits et de légumes, le marc de café, les restes de thé, ainsi que des coquilles d’œufs broyées. Ils ont besoin aussi de matières carbonées : carton brun sans encre, boîte d’œuf.
Préférez les nourrir de tout petits morceaux, cela leur facilite le travail.
Certains aliments sont par contre à proscrire : restes de viande, de poisson, de fromage, les agrumes, l’ail, l’oignon et l’échalote.
Comment entretenir votre lombricompost ? Les bonnes conditions Le lombricomposteur doit être placé à l’abri à une température entre 15 et 25 °C pour que les vers soient actifs. En dessous de 5 °C et au-dessus de 30 °C, c’est risqué pour eux, car ils ne supportent pas le gel ni les fortes chaleurs. Placez donc vos bacs de préférence à l’intérieur. Autre élément important : l’humidité. Le compost ne doit pas être trop sec, ni trop humide.
La rotation des bacs Quand votre 1er bac est rempli, ajoutez-en un 2e par-dessus. Quand les vers auront terminé de digérer les aliments du 1er bac, ils viendront manger ceux du 2e.
Récupérer le compost sans les vers Pour récupérer un compost exempt de vers, il suffit d’exposer l’étage du dessus du lombricomposteur à la lumière du jour et de le remuer doucement.
Votre compost est mûr et vous souhaitez en disposer ? Comment faire pour que les vers restent dans le bac à composter ? Il vous suffit de déplacer le bac de compost mûr pour le déposer au-dessus du bac en cours de décomposition. En le laissant un peu à la lumière, et en remuant doucement, les vers vont descendre dans le bac du dessous. S’il en reste quelques-uns, ce n’est pas un souci.
Résultats Avec le lombricomposteur, vous obtenez un compost mûr en 6 mois environ. Ce compost est idéal pour fertiliser vos plantes en pots ou jardinières. Mais ce n’est pas tout ! Tout au long du processus, vous récupérez du thé ou jus de compost à utiliser comme engrais lors de l’arrosage de vos plantes. Pour cela, il faut absolument diluer ce jus à hauteur d’1 volume de jus pour 10 volumes d’eau. Vos plantes vous diront merci.Compost maison : l’alternative du bokashi Pour qui ? L’idée d’avoir un lombricomposteur dans votre cuisine ne vous réjouit pas ? Le bokashi, cette méthode de compostage japonaise, est une bonne alternative pour recycler vos déchets en milieu urbain, si vous disposez quand même d’un petit jardin (ou d’amis propriétaires de jardin).
Le principe Contrairement au compostage traditionnel et au lombricompostage qui fonctionnent grâce à la dégradation des déchets en milieux aérobie, le bokashi, lui, fonctionne par fermentation, en milieu anaérobie (sans oxygène). Un activateur de fermentation à base de son de blé, de mélisse et de micro-organismes efficaces est utilisé pour assurer le processus.
La transformation des déchets se fait dans un contenant hermétique muni d’un robinet. On peut l’acheter ou le fabriquer soi-même.
Ensuite, la méthode est simple : Au démarrage, saupoudrez au fond du contenant une couche d’activateur. Versez vos déchets. Ajouter à nouveau une couche d’activateur. Pressez les déchets pour enlever l’air. Refermez le bokashi.
Que mettre dans le compost ? Remplissage du seau de compost bokashi avec des déchets de cuisine coupés en petits morceaux.
Le bokashi va vous séduire pour la diversité des déchets qu’il peut accueillir. En plus des déchets de cuisine habituels tels que les épluchures, le marc de café, les coquilles d’œufs, il transforme aussi les restes de poisson, viande et fromage. Pensez à les couper en petits morceaux avant de les mettre dans votre bokashi.
Comment entretenir le compost ? Le bokashi fonctionnant sans air, il faut être vigilant à ne pas ouvrir le seau trop souvent. L’idéal est de collecter ses déchets de la journée dans un récipient, et de les ajouter au bokashi une fois par jour. Tous les deux jours, vous récupérez le jus de fermentation pour ne pas qu’il s’accumule dans le contenant, au risque de nuire au processus. Quand le seau est plein, on le laisse fermenter pendant 15 jours. C’est pourquoi, pour pouvoir continuer le compostage pendant cette période, les utilisateurs du bokashi acquiert un 2e contenant.
Résultats Avec le bokashi, on obtient un compost très différent des composts habituels.
Ici, les matières ne sont pas dégradées. Elles ont donc le même aspect que lorsque vous les avez déposées dans le bokashi. Cependant, elles ont bien été transformées.
Après au moins 15 jours de fermentation, le contenu du seau bokashi va ici être enterré dans une jardinière dans laquelle on pourra ensuite, après quelques semaines d’attente, planter directement.
L’utilisation de votre bokashi n’est donc pas la même : Soit vous avez un tas de compost au jardin, et dans ce cas vous y ajoutez le contenu de votre seau à bokashi. Soit vous l’enterrez. Soit vous laissez les matières fermentées revenir à un PH plus neutre avant de les intégrer comme engrais au jardin. Pour cela, il faut creuser une fosse et laisser les matières à l’air libre perdre leur acidité pendant quelques semaines. Le jus de fermentation est quant à lui utilisable dès récupération pour l’arrosage des plantes. Diluez-le à hauteur d’une cuillère à café pour 0,5 L d’eau. Si vous en avez trop, vous pouvez aussi le verser dans vos canalisations. Ce jus est très efficace pour les nettoyer !Comment faire un compost ? Aller plus loinLe compost est une pratique au cœur de la permaculture. https://www.permaculturedesign.fr/comment-faire-un-jardin-en-permaculture/Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter nos autres articles sur le sujet : Compost et compostage le guide complet https://www.permaculturedesign.fr/compost-compostage-guide-complet/Composteurs de jardin, notre guide d’achat https://www.permaculturedesign.fr/composteur-de-jardin-guide-achat-bac-compost-poubelle/
Dernière édition par Libellule le Mer 8 Fév 2023 - 16:35, édité 15 fois |
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| Sujet: Re: Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre Mer 31 Juil 2019 - 18:34 | |
| source http://www.cfaitmaison.com/divers/compost.htmlLe compost Produire du compost "maison" permet d'avoir gratuitement à disposition un amendement pour son jardin en compostant les déchets de sa cuisine et de son jardin principalement. Par ce geste écologique, vous valoriserez vos déchets biodégradables de cuisine et vous bénéficierez d'un riche terreau gratuit pour le jardinage biologique sans engrais chimique, pour votre potager, vos plantes d'intérieur et d'extérieur etc... mais aussi vous réduirez le volume des déchets et ordures ménagères à évacuer et vos dépenses pour la fourniture de sacs poubelles. composteur de jardin Le compost (différent du fumier) est obtenu par fermentation des déchets organiques en présence d'oxygène, il s'agit d'une décomposition de produits organiques de déchets ménagers sous l'action conjuguée de micro-organismes présents dans la nature : vers de terre, champignons microscopiques... C'est un amendement organique naturel d'origine végétale qui se présente comme un terreau fin. Grâce au compost, vous disposerez chez vous d'un humus de bonne qualité nécessaire au bon développement des plantes d'intérieur, du jardin et du potager. Ce compost va être incorporé à la terre du jardin pour améliorer la fertilité du sol et compenser les éléments du sol qui ont servi à la croissance des végétaux et la baisse du niveau de la terre qui se tasse dans le jardin. De préférence, optez pour un endroit discret d'un à 2 m², à mi-ombre, avec un accès facile pour une brouette. Vous pouvez réserver un endroit dans votre jardin pour entassez vos déchets et créer un tas de compost. Mais un simple tas, souvent visible, est exposé aux intempéries et au soleil et peut attirer par ses déchets de cuisine, les animaux familiers et sauvages. Un composteur est préférable. Réaliser un silo à compost dans un coin de son jardin est très simple. La formation de compost est plus rapide dans un composteur, à l'abri du soleil direct et des intempéries. Si vous avez des volumes importants à traiter, vous pouvez mettre en place plusieurs composteurs. Certaines municipalités en France fournissent ou proposent à bas prix des composteurs aux habitants de leur commune qui en font la demande. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie. Pour faire circuler l'air dans le compost, soulevez-le de temps en temps à l'aide d'une fourche pour aérer les détritus et éviter le pourrissement du tas. Le contenu du composteur ne doit pas être sec, pour ne pas bloquer la fermentation. Il ne doit pas non plus être détrempé, car trop d'humidité empêche l'aération et freine la fermentation. Diversifiez les déchets en alternant les couches de déchets humides comme les épluchures de fruits et légumes ou le gazon et les couches de déchets secs comme les feuilles, la paille, les tailles de jardin broyées. Récupérez le compost mûr 8 à 12 mois plus tard. Il se trouve à la base du tas de compost, recouvert par les couches de déchets en cours de décomposition. Le compost prêt à utiliser dégage une odeur de terre de forêt. Que mettre dans le compost ? Vous pouvez placer dans le compost :les restes et épluchures de fruits et légumes, les fruits et légumes abîmés, les restes de pain, les coquilles d'oeufs, les tailles de jardin après broyage, le fumier de cheval, les sachets de thé, le marc de café avec le filtre, la paille, les cendres, la sciures et les copeaux de bois les coques de noix, noisettes, cacahuètes, les mouchoirs en papier, les essuie tout, les tontes de gazon, les boîtes à oeufs en carton, découpées en morceaux, le papier journal, découpé en morceaux, le carton ondulé et du carton coupés en morceaux, les sacs d'aspirateur, les fleurs fanées, la vieille terre des pots de plantes, les mauvaises herbes non montées à graines... A ne pas composter Evitez mettre dans votre compost :les végétaux malades, les déchets de viande, de poisson, les os et les produits laitiers, les déjections d'animaux domestiques (chien, chat), les matières non organiques ou toxiques (plastique, métaux, verres...), les mauvaises herbes montées à graines... Vous trouverez beaucoup d'informations sur le compost, sa fabrication, ses utilisations et ses avantages sur les sites suivants qui traitent de façon détaillée du sujet. www.eco-bio.info/compost.htmlhttp://ademe.typepad.fr/files/guide_ademe_compostage_domestique.pdfwww.ideal79.fr...Guide%20compostage-CG.pdf http://bioenergies...faire-son-compost.pdfhttp://raffa.over-blog.com/article-561057.htmlhttp://users.swing.be/ecotopie/composts.htmlhttp://environnement.wallonie.be/.../guide_compostage.pdfwww.univers-nature.com/.../fabrication-compost.htmlwww.compost.org/frenchoverview.htmlwww.compostage.info/index.phpwww.pansernature.org/Compostage.htmLe lombricompostage Voir également la fabrication de lombricompost, un compost réalisé en intérieur ou en extérieur grâce à des lombrics (vers). Vous en apprendrez davantage sur le vermicompostage ou lombricompostage, avec des conseils pour faire son lombricompost et fabriquer un lombricomposteur "maison". http://www.cfaitmaison.com/divers/lombricompost.htmlBibliographie Téléchargez gratuitement l'ouvrage : "Tout sur le compost" de Lili Michaud : www.aryanalibris.com...Michaud-Lili-Tout-sur-le-compostet le document "Composter au jardin, c'est facile !" de "jardiniers de France" : www.aryanalibris.com...Composter-au-jardin-c-est-facile "Compost engrais et traitements bio" de Victor Renaud : www.aryanalibris.com...Renaud-Victor-Compost-engrais-et-traitements-bio
Dernière édition par Libellule le Dim 23 Juil 2023 - 14:43, édité 12 fois |
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| Sujet: Re: Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre Mer 31 Juil 2019 - 18:37 | |
| source https://potagerdurable.com/comment-demarrer-un-petit-tas-de-compost-sans-composteurComment démarrer un petit tas de compost sans composteur321 COMMENTAIRES En ce moment, c’est l’été et donc la pleine saison des fruits et des légumes. Ca fait aussi beaucoup d’épluchures qui partent à la poubelle. Pour celles et ceux qui ne produisent pas encore leur compost “fait maison“, c’est l’occasion de démarrer ! Je vous propose d’essayer une manière toute simple, sans que ça vous coûte un sou. Je ne reviendrai pas sur les bénéfices du compost “maison”, mais je dirai juste ceci : > Le compost “maison” est plus vivant que le compost du commerce, qui a été stérilisé. >La terre de mon potager est plus grumeleuse et moins collante depuis que j’y mets du compost “maison”. Deux cagettes et un récipient Récupérez deux cagettes en bois, au marché ou chez votre marchand de fruits et légumes. En général, elles sont empilées à l’arrière du magasin en attendant de partir à la poubelle. L’une au moins de ces deux cagettes doit avoir un fond avec des espaces entre les lamelles de bois. Ces cagettes vont servir de composteur. Trouvez une boite plastique ou un récipient qui va rester à la cuisine. Vous y mettrez toutes les épluchures de la journée. L’installation des cagettes Choisissez un endroit dans un coin du jardin qui soit à l’ombre. Posez par terre la cagette qui a le fond aéré. Cela permettra aux organismes du sol de remonter pour assurer la décomposition de vos épluchures. Posez la deuxième cagette comme un couvercle sur la première. Pour que le couvercle reste en place, lestez le tout avec un objet lourd (une grosse pierre par exemple). Quels sont les déchets de cuisine que vous pouvez composter Pour cette petite expérience de compostage que vous allez faire, ne mettez que des déchets végétaux. Ce sont toutes les épluchures des fruits et des légumes, et à la limite quelques restes de légumes cuits. Comme les cagettes ne sont pas fermées comme un vrai composteur, vous ne devrez y mettre aucun déchet de viande. Ca pourrait attirer les chats. Tous les soirs, vous pourrez jeter le contenu de votre récipient dans la cagette au jardin. Une astuce importante pour un bon compostage Pour que le compost se fabrique plus vite et soit bien équilibré, il doit être composé : > pour moitié de matière “verte” : ce sont vos déchets de cuisine, > pour moitié de matière “brune” : feuilles mortes, paille, herbes sèches. Donc à chaque fois que vous jetez les déchets de cuisine, pensez à rajouter au même moment quelques poignées de matière végétale “brune”. C’est encore mieux si vous mélangez avec un bâton tout ce qui est contenu dans la cagette. Comme ça, les petites bêtes qui vivent dans le compost en formation iront coloniser plus vite les nouveaux déchets. Ce n’est qu’un début Si vous n’êtes pas habitué(e) à faire du compost, cela vous demandera un petit effort tous les jours pour trier les épluchures et les porter au jardin. Je vous demande d’essayer pendant 30 jours, c’est la durée nécessaire pour mettre en place une nouvelle habitude. Si au bout des 30 jours, cette habitude vous convient bien, alors vous serez prêt(e) à investir dans un vrai composteur. Vous pourrez à ce moment là passer à la vitesse supérieure et composter plus de restes de repas, les litières de vos animaux domestiques, les tontes de votre pelouse, les mauvaises herbes que vous avez arrachées, etc… Ça serait bien que chacun(e) d’entre vous qui va démarrer un petit tas de compost avec ce système laisse un commentaire ci-dessous. Ca permettra j’en suis sûr, de motiver tous ceux qui n’osent pas encore se lancer dans le compostage “maison”. Tous les dimanches matin, recevez mes conseils de saison dans votre boîte mail Parce que ce n'est pas facile de réussir son potager naturel à tous les coups, je prépare pour vous chaque semaine : > un article pratique où je vous apprends une nouvelle technique de culture que vous pourrez appliquer chez vous, >ou une vidéo qui vous montre ce qui pousse maintenant dans mon potager (y compris les ratages et les leçons à en tirer).
Dernière édition par Libellule le Dim 23 Juil 2023 - 14:44, édité 6 fois |
| | | Libellule Admin
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| Sujet: Re: Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre Mer 31 Juil 2019 - 18:37 | |
| source https://www.rustica.fr/articles-jardin/faire-son-compost,2552.htmlComment faire son compost : astuces, emplacement Le 25 sept. 2014 Le jardin produit quantité de résidus : feuilles mortes, déchets de tonte et de taille. Les allers-retours à la déchetterie pour s'en débarrasser ne contribuent guère au respect de l'environnement ! Transformez les déchets en compost. Et vous obtiendrez un engrais et un amendement de qualité. Nos différents compost: fonctionnement, utilisation, avantages et inconvénients. Les Jérômes source https://www.youtube.com/watch?v=1fg3ID11OnQLe compost est un amendement idéal pour nos cultures, il existe beaucoup de façons d'en produire, à partir de nombreux types de déchets organiques. Petit tour de nos méthodes… Pour le carton au compost, notamment vermicompot, il faut éviter ceux imprimés avec de l'encre de couleur. 00:00 | Salut 00:41 | Un compost, c'est quoi ? 03:13 | Compost en bac 07:38 | Vermicompost (lombricomposteur) 13:11 | Compost à fumier 14:21 | Compost toilettes sèches 17:00 | Compost en tas 18:18 | Compost de surface 19:33 | Compost des étangs et canaux 19:50 | Anecdotes et réflexions sur le compost
Dernière édition par Libellule le Mar 26 Sep 2023 - 17:51, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre | |
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| | | | Compost, utilisation des feuilles, lombricompost , vers de terre | |
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