NICE et PACA

source https://www.nicematin.com/vie-locale/quels-hopitaux-de-nice-vont-disparaitre-au-profit-du-mega-hopital-prevu-dans-la-plaine-du-var-882851

Quels hôpitaux de Nice vont disparaître au profit du "méga hôpital" prévu dans la plaine du Var?
La rédaction  
Publié le 01/11/2023

QUESTION DE FABRICE
Quels hôpitaux de Nice vont disparaître pour laisser place au méga hôpital dans la plaine du Var?
Bonjour Fabrice,

Merci pour votre question.
C'est une annonce qui n'est pas passée inaperçue.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a évoqué mardi 31 octobre la construction d'un méga hôpital à Nice.
Un projet à 500 millions d'euros, qui doit voir le jour en 2032.

Cependant, cette construction ne sera pas sans conséquences pour les autres hôpitaux.
En effet, l'objectif est de tout centraliser dans ce seul et unique endroit.

Ainsi, plusieurs hôpitaux de la métropole vont être détruits.
Parmi eux, l’hôpital L’Archet, le Centre Antoine-Lacassagne et l’hôpital de Cimiez.

La raison?
Les établissements actuels ne seraient "plus adaptés, plus dimensionnés pour prendre en charge les patients lorsque l’on connaît l’évolution démographique, le vieillissement de la population, et donc les besoins grandissants", a confié le maire de Nice.

Ce projet pharaonique fait déjà réagir
Le projet fait par ailleurs fait tousser la CGT CHU de Nice.
"Certes, on avait déjà entendu une possibilité de projet sur la 202.
Mais rien d’aussi affirmatif que ce qui est paru dans les colonnes de Nice-Matin.
Apprendre par voie de presse une décision aussi importante, c’est un manque de respect", a indiqué le secrétaire général Stéphane Gauberti, après avoir lu les déclarations du maire de Nice, également président du conseil de surveillance du CHU.

"Pourquoi aller sur la 202?", s’interroge le représentant syndical, qui reconnaît: "il peut y avoir un besoin de soins dans ce secteur, nous ne nous opposons pas à cette idée.
Mais il n’est pas envisageable que les seuls pôles de santé publics soient situés aux extrémités de Nice: à l’est et à l’ouest!
Au milieu, il n’y aura plus rien!
Nous avons déjà perdu St-Roch comme hôpital de ville qui aurait été bien utile lors de la Covid…"

La rédaction vous souhaite une belle journée.

source ICI sur Le Figaro

À Nice, l’annonce surprise de Christian Estrosi d’un méga hôpital à 500 millions d’euros d’ici 2031
Par Lucas Hélin
Publié le 02/11/2023
mis à jour le 03/11/2023

Le maire de Nice envisage de regrouper trois établissements de santé dans la plaine du Var, à l’ouest de la ville.
Un projet d’envergure qui interroge quant à son financement.

Le maire de Nice, Christian Estrosi (Horizons), a choisi un jour férié et le quotidien régional Nice-Matin pour annoncer un projet d’envergure et qui a, encore une fois, surpris son monde au-delà du bord de la baie des Anges.
D’ici 2031-2032, le premier magistrat de la capitale azuréenne envisage un méga hôpital dans la plaine du Var, dans l’ouest de la cité, qui regroupera trois établissements, à savoir l’hôpital L’Archet, celui de Cimiez et le centre Antoine-Lacassagne, spécialisé dans la lutte contre le cancer.

Le coût d’un tel chantier est estimé entre 500 et 600 millions d’euros par l’édile.
«Ces établissements ne sont plus adaptés, plus dimensionnés pour prendre en charge les patients lorsque l’on connaît l’évolution démographique, le vieillissement de la population et donc les besoins grandissants», a justifié Christian Estrosi dans les colonnes de Nice-Matin en ce 1er novembre.

Ce futur pôle de santé géant est imaginé sur le boulevard du Mercantour à la place des logements sociaux du site d’Adoma Nicéa (géré par le principal bailleur social de la ville, Côte d’Azur Habitat), récemment identifié par la fondation Abbé-Pierre comme étant le quartier le plus pauvre de France.
Christian Estrosi juge cet endroit de quatre hectares «adéquat» pour construire un ensemble de 125.000 m2.
Des solutions de relogement seront étudiées.
«Il fallait progresser sur les différents équilibres urbanistiques, cette zone est très bien desservie», défend-il.
Cette idée, Christian Estrosi a indiqué l’avoir en tête depuis ses premiers pas en tant que maire de Nice, en 2008.
«Mais il a fallu le temps que chaque partie s’accorde, c’est chose faite», affirme-t-il toujours dans le quotidien régional.

«Étonnement»
Le son de cloche n’est pas tout à fait le même du côté du centre Antoine-Lacassagne et la fondation Lenval pour l’enfance, qui se sont fendus d’un communiqué commun, jeudi après-midi.
S’ils reconnaissent que «le principe d’un tel regroupement sur un même site a déjà été évoqué», ils expliquent que cela «n’a pas donné lieu à un travail préparatoire et de réflexion autour d’un programme commun».
«C’est donc avec beaucoup d’étonnement que nous avons appris dans la presse les modalités de ce projet, présenté comme décidé et accepté, ainsi que son calendrier, alors même que son financement demeure à date encore très incertain», ajoutent-ils.

Les syndicats ont également réagi, tous étonnés d’avoir appris avec autant de précisions le projet dans le journal.
La CGT est, elle, montée au créneau en se montrant opposée au déménagement de l’établissement de Cimiez et en s’inquiétant d’une absence d’offres de soins dans le centre-ville niçois si cela se concrétisait.
L’autre hôpital de Nice, Pasteur - toujours dans la finalisation de ses travaux - se situe à l’est.
Force ouvrière, de son côté, s’est montrée plus prudente mais loin d’être opposée à ce projet, et cela malgré des interrogations nombreuses sur la pertinence géographique du site choisi.

C’est surtout Éric Ciotti, le député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes et dont l’inimité avec Christian Estrosi fait rage, qui s’est montré le plus virulent - comme à son habitude - contre cette annonce.
Invité de BFM Nice Côte d’Azur, jeudi matin, le président des Républicains y voit une nouvelle «annonce de communication» qu’il a qualifiée de «non préparée, non réfléchie et non financée».

L’élu niçois va jusqu’à y voir «un vent de panique qui traverse les couloirs de la mairie», en lien avec les dernières polémiques et qui ressemblerait donc à une «diversion».
«La mairie donne l’impression d’être un navire sans capitaine, sans cap et qui prend l’eau de toute part», a-t-il renchéri.
Selon lui, même le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, n’était pas au courant.
La chef de file des Verts, Juliette Chesnel-Leroux, le rejoindrait presque.
«C’est clairement un contre-feu politique dans le contexte actuel où ils enchaînent les problèmes, dénonce-t-elle.
Ce n’est pas un besoin mais il faut regarder ailleurs en parlant d’un grand projet.»

Montage financier en cours
Christian Estrosi, qui ne cesse de se dire habitué à ce genre d’attaques lors d’annonces importantes, ne veut pas dévier sur ce terrain politique et veut voir loin.
Il le jure dans Nice-Matin: «Le gouvernement et l’Agence régionale de santé ont validé le principe» et l’État se serait même engagé à financer ce projet à hauteur de 50 millions d’euros - information non confirmée à ce stade par le ministère.
Ce dossier aurait été vu avec le précédent ministre, François Braun, apprend-on.
Il n’empêche, l’édile reste loin du compte et des 500 à 600 millions d’euros.
Pour y parvenir, il compte sur la valeur immobilière des anciens sites pour régler la note du futur établissement.

L’évaluation du prix de ces biens et ces parcelles seraient en cours, tout comme l’ensemble du montage financier.
Et s’il manque une rallonge, le maire s’engage à remonter au créneau auprès du gouvernement, comme il l’a déjà fait.
«Je n’hésiterai pas», promet celui qui se voit donc encore à la tête de Nice dans quelques années.
Les premiers appels d’offres, eux, seront lancés dès 2024, une fois le cahier des charges finalisé.
L’édile et président de la métropole de Nice, optimiste, compte mettre en place une convention de partenariat tripartite entre les établissements.

Le directeur du CHU de Nice, Rodolphe Bourret, voit derrière cette ambition «une opportunité historique».
«Le CHU de Nice a bien conscience des enjeux financiers de ce projet et c’est pour cette raison que nous mettons actuellement tout en œuvre en vue de redresser rapidement notre trajectoire financière», indique l’institution dans un communiqué.
Lundi, Christian Estrosi recevra les directeurs du centre Antoine-Lacassagne et de Lenval.
Et tous les acteurs devraient se retrouver autour du ministre de la Santé pour «faire le point sur l’avancée du dossier», font savoir les équipes de la municipalité de Nice.

source ICI sur france3 régions

À Nice, un "méga" hôpital bientôt construit à la place de la résidence sociale "la plus pauvre de France"
Publié le 05/11/2023

À Nice, la construction d'un hôpital estimé à plus de 500 millions d'euros est prévue dans la plaine du Var.
Le site choisi est celui d'une résidence considérée par la Fondation Abbé Pierre comme étant le quartier le plus pauvre de France.

C'est sur le site du quartier prioritaire le plus pauvre de France - selon la fondation Abbé Pierre - que doit sortir de terre ces toutes prochaines années un hôpital de plus de 120.000 mètres carrés.

Un bâtiment flambant neuf dans la plaine du Var, à l'ouest de Nice, entre les stades de l'Allianz Riviera et des Arboras prévu pour 2032 et qui coûterait au bas mot 500 millions d'euros d'après le quotidien Nice Matin qui a révélé ce projet immobilier.

L’hôpital L’Archet, le centre Antoine-Lacassagne et l’hôpital de Cimiez devraient être détruits pour se voir regroupés au sein d'un seul et même lieu.
Des activités de la Fondation Lenval sont aussi concernées.

Beaucoup d'étonnement de la part des syndicats
Dans une publication sur le site de Lenval datée du 2 novembre, alors que "le Centre Antoine Lacassagne et la Fondation Lenval ont pris connaissance des annonces faites par le Maire de Nice, Président du Conseil de Surveillance du CHU", on reconnait que "le principe d’un tel regroupement sur un même site a effectivement déjà été évoqué, avec l’Agence Régionale de Santé et les collectivités locales".

Toutefois, ce communiqué insiste sur le fait que "ce projet n’a pas encore donné lieu à un travail préparatoire et de réflexion autour d’un programme commun" et sur l'étonnement suscité dans les rangs des professionnels de santé concernés.

La mairie assure que le projet a été bordé pour la première fois en 2008. Pour Rudy Salles, ancien adjoint au maire de Nice et député, "nous ne sommes pas dans la construction d'un hôpital de quartier".

"Nous sommes dans la construction d'un hôpital du CHU - il y a deux CHU dans la région, Nice et Marseille, et Nice doit être à la hauteur des ambitions et des besoins de la population" a commenté Rudy Salles au micro de France 3 Côte d'Azur cette semaine.

Du côté des syndicats du CHU - le centre hospitalier universitaire -, on rejoint l'avis de certains personnels du Centre Antoine Lacassagne et de la Fondation Lenval.

"Pour nous, les problèmes sont ailleurs.
Avoir des locaux propres et neufs, mais être en sous-effectif, ça ne règle aucun problème" considère Benoît Duhamel, le Secrétaire général CGT de l'hôpital L'Archet.

Pascal Carboni, lui secrétaire général adjoint FO du CHU de Nice, pointe un problème d'accessibilité alors que cet axe en bordure du Var se trouve à proximité de l'Allianz Riviera et d'importants commerces, ce qui génère régulièrement des problèmes de circulation routière, notamment lors d'évènements organisés dans l'antre de l'OGC Nice.

Un quartier parmi les plus pauvres de France ?
Dans ce quartier, les habitants ne l'entendent pas tout à fait de cette oreille.
La résidence Nicéa est considérée par la fondation Abbé Pierre comme étant la plus pauvre de France.

Avec un taux de pauvreté de 81 %, le quartier "Résidence Sociale Nicéa" à Nice est le plus pauvre des quartiers prioritaires de France.

Fondation Abbé Pierre
Etude "Le mal-logement sur le territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur"

Ici, où vivent quelque 2000 personnes.
"On n'est pas au courant de cette décision-là, elles vont partir où ?" s'inquiète déjà un riverain devant la caméra de France 3.

L'étude de la fondation dédiée au "mal-logement sur le territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur" explique que "d’après l’Observatoire des inégalités, environ 170 000 habitants vivent" dans les
quartiers prioritaires de la ville azuréenne, "soit près d’un tiers de la population de la métropole".

Et cette "pauvreté métropolitaine" de se concentrer "au sein des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV)".

L'appel d'offres doit être lancé dès janvier 2024.

Ce restaurant est à recommander car j'y mange plusieurs fois par mois depuis plus de 10 ans, même après plusieurs propriétaires.

L'équipe récente est accueillante et chaleureuse, le chef essaye dans la mesure du possible de se fournir avec des légumes et fruits du coin, choisis en premier de la viande française, fait aussi toutes ses sauces et desserts.
C'est une bonne cantine de quartier, ou l'on peut y manger beaucoup de spécialités niçoises comme les tripes, les gnocchis et merda des can, l'aïoli etc
Libellule

source https://www.restaurant-la-ratapignata-nice.fr/

La Ratapignata
Bienvenue au restaurant La Ratapignata, situé dans le quartier du Ray à Nice Nord.
La Ratapignata n'est pas une spécialité locale mais c'est le mot Niçois qui désigne la chauve-souris.
Ce petit animal représente la résistance et est depuis longtemps un des symboles associés au peuple Nissart.
Nous proposons une cuisine Niçoise, ainsi que de bistrot traditionnelle Française.
Le parking Henri Sappia se situe à proximité de notre restaurant et facilite ainsi son accès.

Cuisine locale
SPÉCIALITÉS NISSARDES
Nous sommes convaincus que la qualité des ingrédients est primordiale pour offrir une cuisine de qualité, c'est pourquoi nous utilisons uniquement des produits frais et le plus possible de saison pour la préparation de nos plats.
Notre menu propose une variété de choix allant des classiques de la cuisine française aux spécialités niçoises.
Venez nous rendre visite au restaurant La Ratapignata à Nice !

PLATS TYPIQUES
Les saveurs du Sud
Si vous cherchez un restaurant à Nice pour découvrir les spécialités du comté, La Ratapignata est l'endroit idéal.
Ce bistrot vous plongera dans une ambiance authentique avec son cadre chaleureux et convivial.
Vous pourrez y déguster des plats typiques de la région accompagnés d'une sélection de vins locaux.
Les spécialités de la maison raviront vos papilles et vous feront découvrir les saveurs de Nice.
Que vous soyez seul, en couple ou en groupe, venez passer un moment unique à La Ratapignata à Nice.

Nous avons mangé plusieurs fois chez Olive et Artichaut et nous avons apprécié leur cuisine.
https://oliveartichaut.com/

Nous avons hâte de tester cet autre table
source ICI sur actu.fr

Ce restaurant est le meilleur de Nice : il n'a ouvert qu'en fin d'année dernière
De la gastronomie saine et durable : Julien et Laetitia sont à la tête de la Maison Joia, une épicerie fine devenue table gastronomique depuis octobre 2023 à Nice.
Et ça marche !
Par Cyril Bottollier-Lemallaz
Publié le 16 Mar 24

Le site de réservation en ligne de restaurants, The Fork, établit désormais un classement tous les mois des meilleurs établissements.
A Nice (Alpes-Maritimes), Maison Joia est considéré comme le meilleur de la ville… et même l’un des meilleurs de France !

Classé 93e dans le top 100 français en février, il a bondi à la 49e place en mars 2024, devenant le meilleur de toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Actu Nice est allé rencontrer Laetitia et Julien Pilati dans leur local de la rue Verdi.

Une épicerie fine avant le restaurant
Laetitia, d’origine bretonne, a ouvert Maison Joia en mai 2021.
C’était alors une épicerie fine, avec des « produits locaux et accessibles », que les clients peuvent déguster sur place.
Son concept fonctionne bien : elle ouvre également une boutique dans la rue Pastorelli.

La cheffe d’entreprise doit se résoudre à affronter des problèmes de personnel : « Le commerce était bon économiquement, mais pas commercialement ». Julien, avec qui elle s’est mariée en août 2023, lui vient en aide.

La table gastronomique rencontre directement un succès
Cuisinier de métier, passionné pourtant désabusé, il enfile une nouvelle fois le tablier.
« Je ne voulais surtout pas retourner là-dedans, j’avais perdu la foi », explique-t-il, après avoir travaillé auprès de moult chefs étoilés.

Mais, par amour, alors qu’il s’était reconverti dans le conseil aux entreprises, voilà le défi lancé : et si, en plus de l’épicerie, ils ouvraient une table gastronomique ?

L’essai démarré au début de l’automne est très concluant.
« Les gens ont été réceptifs au bout de 15 jours ou trois semaines », se souviennent-ils.
D’abord des étrangers qui ont fait la promotion de la table aux Niçois, puis certains d’entre eux, devenus fidèles, reviennent avec d’autres personnes à chaque fois, jure le couple.

Des menus très chics et français
Surtout, leur menu des réveillons de Noël et du Nouvel An ont fait un carton et mis un coup de projecteur sur leur vitrine.
« On a eu des clients qui venaient du monde entier », soufflent-ils.

Faut-il dire, aussi, que la carte n’avait rien à envier aux palaces étoilés niçois : filet de boeuf Wellington ; homard rôti à la sarriette, risotto d’épeautre à la coriandre et voile de comté ; du caviar d’Aquitaine…

Le tout avec des produits de saison et français.
« Quand j’ai voyagé à l’étranger, c’était ma mission : faire découvrir la culture française », se souvient Laetitia, spécialisée dans l’événementiel.

Raconter leur histoire
Le couple est seul à travailler : elle en salle, lui en cuisine. Ensemble, leur esprit de partage des bonnes choses, d’une « gastronomie saine et durable », locale, conviviale, transpire dans la petite salle qui va être entièrement repensée dans les jours à venir.
Ainsi, dans la Maison Joia, Laetitia affirme ses valeurs, mis dans l’assiette par son mari d’origine champenoise.

Nous avons encore quelques bonnes tables à tester

source ICI sur actu.fr

Nice. Le mythique restaurant Geppetto a fermé : mais qui sont les remplaçants ?
Depuis le 6 février 2024, le restaurant Geppetto est devenu La Taverna du 9.
Les repreneurs prennent leurs marques dans cette institution qu'il faut continuer de faire vivre.
Par Manon Reinhardt
Publié le 29 Fév 24

« Non, Geppetto c’est fini, maintenant c’est La Taverna du 9, madame ! »
Le téléphone sonne déjà alors qu’il n’est que 10h et la réponse est généralement la même.
Car au bout du fil, les clients s’attendent à entendre Alex Ricci, alias Geppetto, devenu restaurateur emblématique à Nice (Alpes-Maritimes).

Mais depuis le 6 février 2024, Geppetto a laissé place à La Taverna du 9 après sa fermeture surprise.
On a rencontré les repreneurs, quatre associés, qui souhaitent faire perdurer l’âme trattoria de l’établissement, en imposant leur identité.

Des restaurateurs expérimentés
Jean-Louis Bosch l’avait toujours dit : « Je ne passerai jamais derrière Geppetto ».
Pourtant, avec son épouse, Françoise, et ses associés, Luca et Gwendoline Iorio de Marco, ils se sont tous les quatre lancés dans l’aventure.

« Nous sommes de très bons amis d’Alex.
On a vendu notre affaire sur Cagnes-sur-Mer en juillet 2023. On a su que Geppetto était en vente.
À 76 ans, il a assez bossé et ça s’est fait naturellement. Il était très content que ce soit nous qui reprenions », explique Jean-Louis, qui est aussi le chef en cuisine.

Les deux couples connaissent bien le métier. Ils sont restaurateurs depuis 33 ans.
En 1991, ils acquièrent la Bergerie d’Eze puis rachètent, 15 ans plus tard, la Ville de Sienne, un restaurant dans le Vieux-Nice.
Avant de migrer vers Cagnes-sur-Mer. D’abord, à l’Instant et en 2016, le Cararocca, en bord de mer.

Tables, chaises, banquettes, tout est resté
Dans l’ancien Geppetto, presque rien n’a changé.
Un coup de peinture, le lustre central n’est plus le même.
Tables, chaises, banquettes, luminaires, tout est resté.
La décoration a été « allégée ».
Mais Alex n’est plus là et une nouvelle ère a commencé.

La cuisine est toujours italienne. La Taverna du 9, c’est aussi des plats méditerranéens « qui nous représentent ».
Du risotto aux pérugines et sa burrata, la fameuse souris d’agneau, le tartare de bœuf en passant par les raviolis daube, « car on est quand même Niçois d’adoption », rappelle fièrement le nouveau cuisto.

La cuisine de la Taverna est basée sur celle d'Alex.
Les vins sont restés les mêmes, on a gardé l'un des cuisiniers qui est mon second.
On voulait garder l'esprit trattoria.
Jean-Louis Bosch
L'un des associés de La Taverna du 9

« On nous raccroche au nez »
Le changement se fait (surtout) ressentir au niveau sonore.
« C’est sûr que l’ambiance est plus calme qu’avec Alex », rigole Jean-Louis.
« C’était un spectacle. Beaucoup de gens venaient pour le voir, pour se montrer et non pas pour manger », confie l’un des repreneurs.

Geppetto était connu pour son extravagance, son accueil folklorique et sa générosité.
D’ailleurs, une question nous vient spontanément : ce n’est pas trop dur de passer après lui ?

On pensait que ça se ferait naturellement, que les gens viendraient essayer mais c'est un peu compliqué.
Parfois, au téléphone on dit "la Taverna du 9" et les gens nous raccrochent au nez.
Mais ce n'est pas grave, c'est le jeu.

Jean-Louis Bosch
L'un des associés de La Taverna du 9
Il raconte des « premiers midis » difficiles.
Mais Jean-Louis en est persuadé, « le temps fera son temps.
Vous avez toujours les inconditionnels qui veulent venir manger chez Alex.
Mais on leur dit qu’ils ne le retrouveront pas ».

Avec Alex, une amitié de longue date
Avec l’ancien propriétaire, ils décrivent « une amitié sincère » de très longue date.
« J’ai demandé la main de ma femme chez Alex », rembobine Jean-Louis.

Des amis de longues dates qui tiennent à garder l’âme de l’établissement.
Mais en mettant leur patte.
« Notre place, on l’a déjà faite. Des clients nous suivent depuis des années », assure le restaurateur.
Trois semaines après l’ouverture, « on est très contents ».

Les réservations affluent et La Taverna du 9 affiche complet quasiment tous les midis.
Une formule pour le déjeuner est proposée : entrée, plat ou plat, dessert pour 19 euros.
Des prix raisonnables en plein centre de Nice.

Sans les carbonaras…
« On a pas mal de clients d’Alex qui réservent et qui reviennent », se réjouit l’associé.
Tous les quatre cherchaient un « restaurant du midi », pour finir leur carrière.
Ici, « on ne se prend pas la tête ».

Les clients habitués ne peuvent toutefois plus déguster les célèbres pâtes à la carbonara que Geppetto proposait.
« On les a enlevées de la carte d’un commun accord. »
Des fidèles s’en sont d’ailleurs récemment étonnés puis sont repartis en boudant.

Signe que certains y étaient très attachés.
Peut-être, reviendront-elles un jour ?
La porte ne semble pas fermée…

9 rue Chauvain, 06000 Nice. Ouvert de midi à 14h du lundi au samedi et de 19h à 21h30 le vendredi et samedi.

Beaucoup de quartiers de Nice sont en train de se refaire une beauté.

source ICI sur actu.fr

"On ne voit pas ça tous les jours" : À Nice, la destruction d'Acropolis fait réagir
La démolition d'Acropolis a débuté depuis ce lundi 28 août 2023, laissant les passants captivés par les coups de pelle.
La coulée verte saison 2 longera bientôt le boulevard Risso.
Par Manon Reinhardt
Publié le 1 Sep 23

Après le TNN, c’est désormais Acropolis qui est grignoté par les énormes engins de travaux publics.
Depuis ce début de semaine, sa démolition a démarré dans le cadre du projet de la prolongation de la coulée verte jusqu’au Palais des expositions, à l’est de Nice (Alpes-Maritimes).

Sur place, les passants sont nombreux à s’arrêter pour regarder la spectaculaire destruction de ce bâtiment qui avait été construit en 1984 et rénové en 2010.

« On regarde en tant que spectateurs »
Jean-François est propriétaire d’un appartement sur le boulevard Risso.
Avec son épouse, ils viennent ici chaque été pour trouver leurs nouveaux locataires.

« Ma première réaction c’est de dire qu’il va y avoir du bruit et de la poussière pendant les travaux, c’est incontournable », souffle-t-il.
« Mais ce que je me dis aussi, c’est que mon appartement va prendre beaucoup de valeurs ! »
On s'est arrêté, on a tout de suite pris des photos car on ne voit pas ça tous les jours !
On regarde en tant spectateurs puisque c'est un spectacle.
Ce matin, ils étaient en combinaison blanche tout en haut, ils devaient désamianter !
Jean-François
Riverain

Après le TNN, au tour d’Acropolis
Lundi, ils ont tous les deux été interpellés par les façades du palais des Congrès : elles sont désormais éventrées, victimes de ces broyeurs à deux mâchoires mécaniques.

Si pour Jean-François, ce projet est « un moins pour un plus » pour le quartier, le Parisien d’origine reste saisi par la force de la démolition.

Reste tout de même quelques inquiétudes : « Beaucoup se posent des questions sur la circulation et le stationnement.
Le parking en face du palais des expositions est maintenant condamné, il était très utile ».

Quoi qu’il en soit, ce riverain est presque ébahi devant « ce beau chantier ».
Un chantier qui laissera ensuite place à la prolongation de la promenade du Paillon.
Elle s’arrêtait auparavant devant le Théâtre national de Nice, mais lui aussi a été démoli il y a déjà plusieurs mois, comme le calendrier le prévoyait.

« Cela va embellir le quartier »
Il faut dire que ce dossier a toujours été défendu becs et ongles par la municipalité, malgré les polémiques, multiples rebondissements et les demandes de retrait par l’opposition politique.
Terminée, la coulée verte offrira 20 hectares de verdure, dont 8 supplémentaires avec cet agrandissement, en plein centre-ville.

Un vaste projet qui devrait permettre la plantation de 1500 arbres et la réduction de la température jusqu’à 3 degrés, d’après la mairie.

Pour les hôteliers autour, pour l’instant, les travaux n’entrainent pas une baisse de la fréquentation.
« Je ne pense que l’on perdra beaucoup de clients car il y avait de moins en moins de congrès.
Cela va embellir le quartier », confie Cindy, réceptionniste d’Aparthotel Adagio.

Coût de l’opération : 10 millions d’euros
En poste ici depuis 7 ans, elle voit son environnement changer du tout au tout.
« J’ai surtout hâte de voir ce que ça va donner, ce sera plus agréable et plus joli. »
Le coût de déconstruction est évalué à 10 millions d’euros.

Lors d’un point organisé par Christian Estrosi en juillet dernier, les travaux de végétalisation seront entrepris en même temps que la démolition de l’édifice.

Le côté Sud avec la montée de la Bourgada devrait être livré en juin 2024, le côté Nord avec l’esplanade De Lattre de Tassigny, en novembre 2024.



source ICI

VIDEO. La destruction d'Acropolis de Nice a débuté : il était une fois le Palais des Congrès
Écrit par Laurent Meney
Publié le 02/03/2023

La chose est éminemment symbolique.
Ce jeudi matin, des cordistes ont extrait une à une les lettres formant le nom Acropolis.
Viendra ensuite la démolition totale de ce centre de congrès de Nice, ce qui devrait prendre environ 18 mois.

Voilà, c'est fini ! Les travaux de destruction d'Acropolis à Nice ont officiellement démarré ce jeudi 2 mars.
La décision avait été prise lors d'un conseil municipal de 2020 de prolonger la Promenade du Paillon avec la destruction du Théâtre National de Nice et de l'Acropolis

Un chantier qui a symboliquement débuté par le déboulonnage des lettres sur le fronton du palais.

Certains l’avaient surnommé le Paquebot
Car sa longueur, 300 mètres, faisait une référence à la longueur d’un navire.
Il date des années 80 et peu souhaite évoquer, à Nice, son histoire.
"Trop contemporain" au goût des historiens que nous avons contactés.

On doit l’édifice aux architectes Baptiste, Bernasconi et Buzzi.

C’est une volonté éminemment politique à l’époque, construire un bâtiment qui deviendra dès 1985, sous l’ère Jacques Médecin, maire de l’époque, le Palais des Congrès.
Comme son nom l’indique, la vocation des lieux sera d’attirer là une clientèle d’affaires et de congrès internationaux.

Son histoire sera ensuite mouvementée puisque, cédé en 2007 à un groupe privé, il va subir de lourds travaux entre 2010 et 2012.
Avant d’être revendu en 2017.

L’Acropolis accueillera dans son histoire des concerts géants grâce à ses près de 2500 places avec sa scène de 1200 m2.

L’endroit abritait un bowling, une cinémathèque et un restaurant.
Mais aussi 50 salles de réunions, 4 auditoriums et une terrasse de 2000 mètres carrés.

Plus proche de nous, le lieu va faire parler de lui à l’occasion de la retransmission du procès de Nice.

Le maire de Nice, Christian Estrosi n’a jamais caché son souhait de faire disparaître l’Acropolis dans le but de laisser place au prolongement de la Promenade du Paillon.

Paradoxe, le site officiel d'Acropolis vante les mérites des lieux en expliquant les importants travaux réalisés en 2019, 300 000 € investis dans tous les espaces en vue d’installer le wifi.

source ICI sur france3 regions

VIDÉO. Le palais des expositions Acropolis Nice, presque entièrement démoli
Écrit par France Montagne
Publié le 14/03/2024

Le palais des expositions - Nice Acropolis vit ses dernières heures. De lui, bientôt, il ne restera plus qu’un souvenir dans la mémoire de ceux qui l'ont connu. L'espace libéré devrait permettre de prolonger la promenade du Paillon de 8 hectares. D'ici là, le chantier de démolition bat, encore, son plein.

Débuté le 28 août dernier, la démolition du "palais des expositions Nice-Acropolis" avance à grands pas.

Du bâtiment, en lui-même, il ne reste plus que 20 à 30% à démolir.
Igor Manus, directeur de travaux Demcy.
13 mars 2023.

Chaque jour, 9 énormes engins, de 120 tonnes chacun et dont le bras s'étant à 37 mètres de hauteur, font tomber des tonnes de gravats.

Évacuation des déchets
Sur ce chantier, ce sont quelque 46 000 tonnes de béton qu'il faut déblayer. Un peu moins de la moitié a déjà été évacuée.

Aujourd’hui alors, le plus gros du chantier est consacré à l'évacuation de ces déchets.

Par jour, ce sont entre 300 et 500 tonnes qui sont évacuées par camions. Pour limiter le nombre de rotations des camions qui les évacuent. Néanmoins, les techniciens en comptent jusqu'à une trentaine par jour.

Cette machine sert à diminuer le volume du béton pour optimiser les rotations et grâce à son aimant de séparer acier et béton.
Sonia de Spiegeleir, cheffe de projet déconstruction et infrastructure Métropole Nice Côte d'Azur

Revalorisation des déchets
Près de 90% des déchets, de ce chantier, sont revalorisés. Le caoutchouc qui entoure les câbles est revendu. Tout comme le cuivre. 2 500 tonnes d'acier ont également été triées et prétraitées sur place.

Calendrier respecté
En juin, la déconstruction devrait être achevée. La seconde phase, de ce chantier, débutera avec le dégagement et la mise à nu des voûtes du paillon et du tunnel Lyauteau. La livraison du projet final est programmée d'ici à la fin 2025.

Ce seront alors, 8 hectares, supplémentaires, qui feront partie intégrante de la coulée verte pour un total de 20 hectares de verdure en plein cœur de ville.
ICI

Ce quartier est en plein chambardement

source ICI sur nice presse

À Nice, le chantier du “super commissariat unique en Europe” achève sa première année : on fait le point
Grégoire Aubron
07/12/2023

Il serait, fin 2025 ou tout début 2026, l’une des “fiertés de Nice”.

Après avoir bataillé sur ce dossier depuis 2009, au gré des changements de gouvernements, Christian Estrosi aura bientôt son “super commissariat”.
Dans le détail, un “hôtel des polices mutualisé” de 50.000 m², accueillant derrière une façade historique — l’ancien hôpital Saint-Roch datant des années 1850, en coeur de ville — un immeuble ultra moderne, réunissant 2.000 agents des forces de l’ordre.

Dans ce projet à 200 millions d’euros passés, largement financés par l’Etat, policiers nationaux et municipaux bosseront côte à côte, avec le Renseignement et la protection des frontières notamment.

Un “centre d’hypervision” high tech supervisera caméras de vidéoprotection (on en trouve 4.000 dans la capitale maralpine), bornes SOS et capteurs divers (nuisances sonores, pollution…)

La structure globale remplacera notamment le commissariat Foch, dans un état largement dégradé, et le grand QG de la police municipale, quartier de la Libération, qui sera vendu par la mairie.

Relire > Nice : comment le patrimoine est préservé au coeur du méga-chantier de l’hôpital Saint-Roch
https://nicepresse.com/nice-comment-le-patrimoine-est-preserve-au-coeur-du-mega-chantier-de-lhopital-saint-roch/

Les ouvriers sont à pied d’oeuvre depuis janvier dernier. D’après la Métropole, sept sous-traitants sur dix sont des locaux.
Mais où en est l’immense chantier ?
Un point de situation était organisé sur place par Christian Estrosi et le sous-préfet spécialement mobilisé, Luc Ankri, jeudi 7 décembre.

Les travaux de “déconstruction” (les éléments sont réemployés ailleurs à 90%) des bâtiments non-conservés, lancés en avril dernier, “sont bientôt terminés”.
La façade historique a été préservée, la croix catholique du fronton, qui subsistera, restaurée.

Ce qui est fini ?
Le désamiantage, le curage, la démolition d’une fraction des parties intérieures.

En juin dernier, nous évoquions les désagréments du chantier, qui inquiétaient certains commerces, un café tout proche notamment, à cause de la poussière.
À ce sujet, la Métropole assure qu’elle a mis en place des mesures d’accompagnement “précises et ciblées” : “On effectue des visites hebdomadaires en recueillant les doléances et on réajuste au plus près des besoins”.

Livraison finale : “Après avoir réalisé les parties les plus difficiles, nous n’avons pas un seul jour de retard sur le calendrier.
Cet Hôtel des Polices sera prêt en novembre-décembre 2025” promet le président de Nice-Côte d’Azur, Christian Estrosi.

Coût du projet : 220 M€ hors travaux de voirie, dont 172 M€ de l’état dans le cadre du plan de relance et 28 M€ pour le Centre d’Hypervision Urbain (financé par la Ville)

Les prochaines étapes
Décembre 2023 : finalisation des travaux de démolition
Premier semestre 2024 : poursuite des travaux de renforcement de sol
A partir du 2ème semestre 2024 : travaux de reconstruction (fondations et gros œuvre)
A partir du 2ème semestre 2025 : travaux d’aménagement intérieur
Décembre 2025 : inauguration de l’Hôtel des Polices et de la place Marshall