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 Les Thés et le Roïboss

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MessageSujet: Les Thés et le Roïboss   Les Thés et le Roïboss EmptyDim 22 Mar 2009 - 22:29

Les Thés et le Roïboss 889353133

Bonjour
Ayant bu beaucoup de thé, et maintenant du Roïboss, j'ai trouvé logique d'y consacrer un dossier, et je vous conseille de préférer des produits cultivés biologiquement.

Recettes avec du thé, voir ce post
https://libellule.superforum.fr/t2622-les-thes-recettes-de-cuisine#16813

Les Thés et le Roïboss 1244986449   source http://www.vert-tiges.com/content/21-origine-the
L'histoire du thé et ses origines
Avec des mots simples, nous vous invitons à tout savoir sur le thé.
Ses origines, sa préparation…
Découvrez un univers riche et fascinant et toutes les réponses que vous attendiez!

1. Histoire du thé
Selon la légende, près de 3 000 ans avant notre ère, l'empereur Shen Nung faisait bouillir de l'eau pour se désaltérer.
Le vent agita les branches de l’arbuste près duquel il se tenait.
Quelque feuilles de ce théier sauvage s’envolèrent, trouvant refuge dans le récipient.
Ainsi mélangées à l’eau, elles lui donnèrent ce parfum que nous connaissons, à la grande joie de l’empereur.
On rencontre des légendes comme celle-ci en Inde, au Japon, mais il semble que c’est bien en Chine que l’habitude de boire le thé a vu le jour.
Sous la dynastie des Tang (618-907), le thé devient l’objet d’un rite raffiné.
Il est encensé par les poètes et principalement consommé en poudre, avec du sel et un peu d’eau.

Sous les Song (960-1279), on le bat en mousse avec une fine tige de bambou, et le thé devient l’objet de véritables cérémonies.
Ce n’est que sous les Ming (1368-1644), enfin, que le thé commence à être consommé en infusion.
Au Japon, le thé apparaît au VIIe siècle pour devenir au XVe siècle un véritable art de vivre, associé à la philosophie Zen.
Si Marco Polo avait mentionné l’existence du thé dès le XIII siècle, c’est au XVIIe siècle avec le développement des échanges commerciaux que l’Europe découvre le thé.
Dabord réservé à l’aristocratie, le thé se diffuse progressivement dans toutes les couches de la population.
Au début du XIXe siècle, la croissance de la consommation du thé en occident et les prix élevés imposés par les chinois incitent les anglais à développer des plantations en Inde et à Ceylan.
Le thé est ensuite implanté dans d’autres régions du monde, Afrique noire ou plus récemment Amérique du sud.

2. Le théier
Le théier, ou Camélia Sinensis, appartient comme son nom l’indique à la famille des camélias.
Il peut atteindre 10 à 15 mètres, mais il est le plus souvent entretenu et taillé en arbuste afin de faciliter la cueillette de ses feuilles.
Plantés en rangs serrés, la visite d’une exploitation de théiers rappelle curieusement nos vignes de France.
Le théier apprécie particulièrement les climats chauds et humides et vit une quarantaine d’années.
Il faut cinq ans pour qu’un jeune théier puisse être exploité.
Photo théier
Sur chaque tige se forme un bourgeon entouré de feuilles.
Plus un thé sera riche en bourgeons, plus sa qualité sera haute et l’infusion fine.
Élever, tailler et assembler les théiers est tout un art que cherchent à maîtriser les maîtres thés.

3. Les types de thé
Le thé noir
C’est le thé le plus répandu en occident.
Les feuilles de thés sont déposées sur des claies ou durant 20 heures environ les feuilles flétrissent pour perdre la moitié de leur eau.
Les feuilles sont ensuite roulées (en machine ou à la main selon la qualité de fabrication), procédé qui brise les cellules de la feuille et déclenche la fermentation enzymique.
Le temps de cette fermentation est très variable, fonction de la région de la qualité des feuilles de thés et du produit recherché.
Le thé est ensuite porté à haute température pour stopper la fermentation.
Le thé peut être ensuite haché.
On obtiendra un thé fort, que l’on retrouvera généralement dans les sachets individuels.
Les meilleurs thés seront conservés en feuilles, parfois triées ou assemblées en mélange, comme on compose un vin.
Les thés noirs les plus réputés sont certainement les Darjeeling.
Les plus connus sont les Ceylan, Keemoun, Assam…
Les thés noirs sont d’une richesse et d’une variété exceptionnelle.
Ils sont notamment très fréquemment utilisés dans la composition des thés parfumés. (Nos thés noirs)

Le thé vert
Très désaltérant, le thé vert se consomme toute la journée.
C’est le thé le plus consommé en Asie, les japonais le consomment d’ailleurs de manière presque exclusive.
Le thé vert est un thé non fermenté.
Dès le départ, on porte les feuilles de thé à haute température pour tuer les enzymes responsables de la fermentation.
Les feuilles de thé sont ensuite roulées en fines tiges, en boules ou en torsades, selon la région et le type de thé vert recherché.
Certains thés verts sont parfumés (thé au jasmin, le plus connu).
C’est un thé frais, vif, pauvre en théine et riche en vitamine.
Il possède des vertus drainantes reconnues, idéales pour accompagner un régime.
Les grands thés verts sont parmi les plus chers du monde. (Nos thés verts)

Les thé Oolongs
Spécialité de Chine et de Formose, les Oolong sont des thés semi-fermentés.
On bloque la fermentation à un moment précis en portant les feuilles à haute température, tuant les enzymes responsables de la fermentation.
Selon les régions, cette opération sera effectuée plus ou moins tardivement.
On aura ainsi des Oolong très peu fermentés (30%) aux saveurs très végétales, ou plus fermentés (60%) qui feront ressortir des arômes plus fruités.
Les Oolongs se caractérisent par un parfum de châtaigne grillée plus ou moins prononcé.
Ce sont des thés très ronds en bouche et parfaitement associés à un idéal de bien-être.
Pauvres en théine, on peut les consommer en soirée sans trouble du sommeil. (Nos thés oolong)

Le thé fumé
Le thé fumé est un thé noir constitué de feuilles âgées et puissantes.
Les feuilles sont légèrement grillées puis disposées sur des claies au dessus d’un feu de bois, le plus souvent des racines de pin.
Ainsi préparé, le thé prend progressivement le goût de la fumée.
Plus le thé restera longtemps sur les claies, plus son parfum sera fumé.
Les plus fumés sont les Tarry, des thés puissants mais subtils. (Nos thés fumés)

Le thé blanc
Il est composé de bourgeons et des premières feuilles de la jeune branche de thé.
D’une fabrication délicate, la qualité du thé blanc est principalement fonction de la qualité du flétrissage.
Pour éviter que les feuilles ne noircissent ou rougissent, on laisse les feuilles flétrir environ 50 heures avant de les sécher.
Ce thé très rare est d’une grande finesse. (Nos thés blancs)

Le thé jaune
Les thés jaunes sont des thés très rares dont la fermentation est aussi courte que celle d'un thé vert, mais répétée plusieurs fois.
Ils se présentent toujours en feuilles entières.
Composé presque exclusivement de bourgeons, le thé jaune est d'une immense finesse végétale. (Notre thé jaune)

Les thés parfumés
Le thé au jasmin est l’ancêtre des thés parfumés.
Traditionnellement, on déposait la nuit sur un lit de thé noir des fleurs de jasmin qui s’ouvrant à l’obscurité exhalaient leurs senteurs en parfumant les feuilles. Le procédé pouvait être reproduit plusieurs fois pour obtenir la saveur recherchée.
Cette méthode n’est plus que rarement utilisée.
On préfère aujourd’hui utiliser des essences de fleurs et de fruits pour parfumer les thés.
On peut parfumer les thés à chaud pour un parfum plus violent, ou à froid pour des senteurs plus subtiles.
Les thés VERT-TIGES sont parfumés à froid, car c’est avant tout la finesse des parfums que recherchent les amateurs.
Les thés parfumés les plus connus sont les Jasmins et les Earl-Grey, parfumés à la bergamotte. (Nos thés parfumés)

Le thé rouge
Le fameux thé rouge, boisson nationale d’Afrique du Sud, ne provient pas d’un théier, mais d’une plante locale nommée Rooibos.
Son infusion assez douce est très appréciée.
Riche en vitamine, pauvre en théine, le Rooibos est une boisson que l’on peut apprécier toute la journée. (Nos Rooibos nature et parfumés)

4. La cueillette du thé
Les exploitations visant des qualités très inférieures ont pris le parti de mécaniser la récolte.
Dans la plupart des exploitations produisant un thé de qualité, la cueillette s’effectue à la main.
La récolte s’effectue au printemps, en été et à l’autonome.
La première récolte, riche en bourgeons, donne des thés vifs et frais.
Ce sont les plus délicats, mais également assez souvent les plus chers.
La récolte d’été donne un thé plus fruité et plus charpenté, il exalte les saveurs de fruits et de fleurs.
La dernière récolte de l’année donne un thé charpenté, très boisé.
C’est un thé de moindre qualité, mais qui convient souvent fort bien pour des assemblages simples.

A l’extrémité de chaque tige se forme un petit bourgeon enroulé sur lui-même, ce que les chinois nomment le "Pekoe".
La qualité de la cueillette est déterminée par le nombre de feuilles que l'on prend à la suite du bourgeon, plus on en prend moins la cueillette est fine.
Des hommes et des femmes arpentent les rangs de théiers, le dos chargé de grosses panières qu’ils remplissent de jeunes pousses en progressant entre les arbustes.
Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?

5. La qualité du thé
Ah… Le fameux « Orange Pekoe », le meilleur des thés à l’orange…
Et non, l’appellation Orange Pekoe ne désigne pas un thé à l’orange, mais un thé en feuille entière avec présence de très jeunes feuilles (le Pekoe), dont l’appellation « Orange » doit probablement son origine à un hommage rendu à la famille royale de Hollande, les Oranje Nassau.
Les grades du thé se répartissent en deux grandes familles : les OP (Orange Pekoe, feuilles entières) et les BOP (Broken Orange Pekoe, feuilles brisées ou broyées).
De ces deux appellations de base, toute une déclinaison, parfois fantaisiste, vient se construire pour préciser la qualité du thé.
D’une manière générale, la longueur de l’appellation sera un gage de qualité.
Mais un SFTGFOP 1 ne vous garantit pas un thé forcément exceptionnel, simplement une sélection de feuilles et de bourgeons de très grande qualité.
Ajoutons à cela les appellations propres aux Darjeeling, les « Flush ».
Beaucoup moins fantaisiste, elles désignent les saisons de cueillette qui donnent des caractères très différents au thé.

Un First flush désigne une récolte de printemps (la plus fine et la plus végétal), un second flush une récolte d’été ( la plus parfumée et la plus fruitée) et un Third flush une récolte d’automne (la plus corsée et la moins fine).
Il existe également des thés de Darjeeling qualifiés de « In between ».
Ils désignent des thés récoltés entre le printemps et l’été.

6. Les grades du thé
Pour briller en société !

Les grades de OP
FOP : Pekoe + 2 feuilles
GFOP : Golden Flowery Orange Pekoe
TGFOP : Tippy Golden Flowery Orange Pekoe
TGFOP 1 :Tippy Golden Flowery Orange Pekoe One
FTGFOP : Finest Tippy Golden Flowery Orange Pekoe
FTGFOP1 : Finest Tippy Golden Flowery Orange Pekoe One
SFTGFOP : Special Finest Tippy Golden Flowery Orange Pekoe
SFTGFOP 1 : Special Finest Tippy Golden Flowery Orange Pekoe One (Ouf !) Les grades de BOP
BOP1 : Broken Orange Pekoe
FBOP : Flowery Broken Orange Pekoe
GBOP : Golden Broken Orange Pekoe
GFBOP : Golden Flowery Broken Orange Pekoe
TGBOP : Tippy Golden Broken Orange Pekoe

7. Boire le thé
Respirer !
Le premier contact avec le thé se fait par l'olfaction directe.
Sentez les feuilles encore sèches, trouvez les parfums qui s’en dégagent.
Réitérez l’opération quand le thé est infusé.
N’hésitez pas à forcer votre respiration, seules 10% des molécules odorantes parviennent au cerveau.
Respirez de façon vive et brève, sans retenue !
Goûter !
Au niveau du goût, cinq sensations sont possibles : l'acidité, l'amertume, le sucré, le salé et l'iodé, chacune d'elle étant située à un endroit de la bouche.
De la combinaison de ces sensations naîtra le parfum complexe de votre thé.
Essayez de les identifier.
Apprécier !
Au moment de déglutir s’effectue la rétro-olfaction.
Une expiration par le nez qui entraîne un appel d'air dans la bouche.
Nous percevons alors 100% des molécules odorantes.
C’est l’instant où la richesse aromatique de votre thé est la plus facilement perceptible.

Quelques conseils
Toujours penser à utiliser une eau de qualité pour préparer votre thé.
Une eau de source, ou une très bonne eau courante, est nécessaire pour apprécier tous les parfums du thé.
Votre eau ne doit pas être bouillante : elle aurait tendance à cuire les feuilles de thé qui ne diffuseraient pas tous leurs parfums.
Attendez quelques secondes avant de verser votre eau sur les feuilles.

8. Les cérémonies du thé
Cérémonie japonaise
Le Chanoyu constitue la cérémonie la plus stricte et la plus codifiée dans l’art de la dégustation du thé.
Dans un pavillon de bois (le pavillon des thés), décoré de fleurs de saison et de rouleaux peints, se réunissent les invités à l’appel du maître de cérémonie. L’impression dominante doit être la simplicité et la quiétude.
Des friandises à base de haricots sont disposées sur la table.
En silence, les instruments de la cérémonie sont nettoyés avec un linge de soie immaculé, le Fukusa.
Durant ce temps, dans une théière en fonte posée sur un brasero, bout une eau tout juste puisée.

Solennellement, le maître de cérémonie verse un peu d’eau dans le bol afin de le nettoyer.
Le bol est ensuite essuyé à l’aide d’un linge neuf.
Lentement, à l’aide d’une cuillère en bambou, le maître mesure la juste quantité de poudre de thé (le matcha) qui sera utilisé pour la cérémonie.
Il dépose le thé au fond du bol, puis y verse l’eau bouillante.
D’un geste rapide, il fouette le mélange jusqu’à obtention d’une fine mousse couleur de jade.
L’un après l’autre, les convives boivent le thé, le maître renouvelant la préparation autant de fois que nécessaire.
Cette stricte cérémonie dure 40 minutes environ.
Lors d’un Kaiseki, repas traditionnel japonais, elle peut durer jusqu’à 4 heures. (Notre matcha de cérémonie)

Chine : Le Gongfu Cha
Cérémonie chinoise d’inspiration taoïste, le Gongfu Cha utilise un service composé d’une petite théière et de toutes petites tasses.
On y déguste généralement du Oolong, dont les feuilles sont déposées en grande quantité au fond d’une théière en terre.
Trois infusions successives sont préparées, à l’aide des mêmes feuilles de thé, les parfums s’affinant au fur et à mesure du déroulement de la cérémonie.
Cette cérémonie d’apparence moins codifiée que le Chanoyu japonais connaît de nombreuses variantes, en Chine ou en Corée.
Cependant, elle s’accorde aux grands principes taoïstes, dont la discipline de chaque instant échappe aux non initiés.

Le Zhong
Le Zhong est une tasse sans anse munie d’un couvercle, posée sur une soucoupe.
Généralement utilisée pour les thés verts à larges feuilles, on y place le thé que l’on couvre d’eau chaude.
La première eau est jetée au bout de quelques minutes d’infusion, puis l’on replonge les feuilles dans l’eau chaude.
Pour consommer le thé, on replace le couvercle qui empêche les feuilles de s’échapper alors que l’on porte le Zhong à sa bouche.
Zhong de thé chinois
Les feuilles servent à plusieurs infusions.

Russie
Le Samovar est une immense bouilloire qui maintient l’eau chaude en permanence.
Anciennement dotée d’un foyer de braises, elle est aujourd’hui le plus souvent électrique.
Au dessus du Samovar se trouve une théière pleine contenant un thé assez fort.
Toute la journée, on sert ce thé que l’on allonge avec un peu d’eau chaude tirée de la bouilloire via un robinet.
Encore aujourd’hui, le Samovar constitue un véritable symbole d’hospitalité en Russie, et un art de vivre autour du thé.

Mauritanie
La Mauritanie incarne tout l’art du thé à la menthe, très apprécié en Afrique.
On le déguste en trois fois, de petits verres d'un thé vert de chine plutôt fort, à la menthe et assez sucré.
Lors de la cérémonie on s'applique à le faire mousser le plus possible, en versant le thé d'un verre à l'autre plusieurs fois tout en le levant très haut dans les airs.
Le même thé sert pour les trois dégustations successives.
A l’instar du Gongfu Cha chinois, le même thé est réinfusé trois fois.
Le premier verre est assez fort, le deuxième est équilibré, le troisième se révèle assez doux.

9. Chiffres clef
Quelques chiffres autour du thé
On consomme aujourd’hui plus de 10 000 tasses de thé à la seconde dans le monde.
C’est la boisson la plus consommée après l’eau.
Les Irlandais sont les plus gros consommateurs de thé en Europe, avec plus de 3kg par an et par habitant.
Avec 250 g par an et par habitant, la France est loin derrière, mais l’engouement autour du thé est tel aujourd’hui que l’écart se resserre rapidement.
L’Inde est le premier producteur mondial de thé.
Ce gigantesque pays d’un milliard d’habitants produit 35% de la production mondiale, loin devant la Chine (20%).
Le Kenya et le Sri lanka représentent chacun 10% de la production mondiale de thé.

Il existe plus de 2500 thés dans le monde, soit plus que de vins.
Cette richesse doit vous inciter à composer votre « cave à thé ». 3 thés, 5 thés, 10 thés ou d’avantage, chacun vous charmera au bon moment.
Vous serez heureux de proposer à vos amis des thés variés qui éveilleront leur curiosité et sauront les séduire.

Les Thés et le Roïboss 1601050158586491713875581  Les Thés et le Roïboss 1601050158586491713875582


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MessageSujet: Re: Les Thés et le Roïboss   Les Thés et le Roïboss EmptyJeu 4 Fév 2016 - 14:10

Les Thés et le Roïboss 1244986449  source http://www.tisane.org/the_origine.htm
Le Thé, boisson millénaire
Au travers de ce site, vous allez découvrir le thé, boisson ancestrale née il y a plusieurs millénaires dans les lointaines contrées d’Asie.
Introduite dans le Nouveau Monde à l’aube du XVIIème siècle, cette boisson, aujourd’hui mondialement consommée, compte chaque jour de nouveaux adeptes.

Après l’eau, le thé est la boisson la plus universelle, préparée différemment selon les origines, les coutumes et les religions.
On en produit ainsi, chaque année 2.700.000 tonnes environ.
1200 milliards de tasses de thé sont bues par an, soit 36 000 à la seconde, ce qui correspond à une consommation annuelle moyenne de 600 grammes par habitant.

Boisson nationale dans certains pays, boisson d’exception dans d’autres, partout boisson recherchée pour ses qualités de fraîcheur, son goût, son infinie diversité et ses bienfaits.

La légende et l’histoire du Thé
Boissons de consommation courante de nos jours, le thé est probablement apparu il y a 5000 ans environ.

De nombreuses légendes entourent le mystère de son origine.
La plus ancienne remonte à 2737 av. J.C. en Chine.

L’Empereur SHEN NONG (le divin moissonneur), dernier des trois Empereurs mythiques, toujours soucieux du bien-être et de la santé de ses sujets, leur ordonne de faire systématiquement bouillir l’eau avant de la consommer.

Par une journée de grande chaleur, l’Empereur, assis à l’ombre d’un arbuste, fait bouillir de l’eau pour se désaltérer puis s‘assoupit.
Pendant son sommeil, quelques feuilles de ce petit arbre tombent dans la jarre.
A son réveil, SHEN NONG, qui trouve cette infusion délicieuse, décide de développer les jardins de thés et incite ses sujets à faire du thé leur boisson favorite.
Ainsi naquit le thé devenu une boisson très appréciée en Asie.

C’est au VIIème siècle que les premières exportations de thé débutent de Chine vers le Tibet.
Mais il ne devient l’objet d’un commerce florissant en Asie qu’à partir du Xème siècle.

Cité par Marco Polo (1254-1323) dans son livre « Les Merveilles du Monde », le thé ne fait son apparition en Occident qu’en 1606, grâce à la Compagnie Hollandaise des Indes Orientales.

Il devient très vite la boisson préférée des Anglais et la demande des marchés européens ne cesse de croître.
Les premières boutiques spécialisées s’ouvrent à Londres ; le thé fait son entrée à la Cour Royale d’Angleterre sous le règne de Charles II.

Le thé est également lié à de nombreux faits historiques.
 Guerre d’indépendance aux U.S.A. avec la fameuse « BOSTON TEA PARTY » en Décembre 1773.

 Guerre de l’opium en Chine au XIXème siècle.

 Suprématie maritime de l’Angleterre au XIXème siècle, renforcée par le transport du thé par mer, sur les fameux « TEA CLIPPERS », voiliers de plus en plus rapides et objets de vive concurrence entre les différentes compagnies maritimes de l’époque, jusqu’à l’apparition des bateaux à vapeur.

Un peu de botanique et de nutrition
Le théier est un arbre à feuille persistante (thea sinensis) de l’ordre des guttifères, famille des ternstroemiacées (théacées) genre camellia.

Au départ, une seule espèce était cultivée, portant le nom de camellia sinensis ; puis, on distingue deux variétés principales : sinensis et assamica.

Le théier se plaît dans des régions au climat chaud et humide, avec une bonne alternance de soleil et de pluies régulières, de préférence bien réparties au cours de l’année.

Ainsi, il est cultivé dans des régions situées entre le 42ème degré de latitude nord et le 31ème degré au sud, en plaine ou jusqu’à 3000 mètres d’altitude.

Suivant les conditions climatiques, l’arbuste commencera à produire au bout de 3 à 5 ans et sera facilement centenaire.

Les premiers travaux scientifiques sur la composition du thé remontent au XIXème siècle et ont permis d’isoler trois composants majeurs :
LA THEINE (même alcaloïde que la caféine),
L’EAU.
LES TANINS,

A ces composants chimiques peuvent correspondre un certain nombre de propriétés.
C’est ainsi que :
Sans calorie ni sodium, le thé est souvent conseillé pour accompagner un régime sans sel.
Tout comme le vin, le thé est riche en tannins ; sa faible teneur de théine stimule sans énerver.
Par ailleurs, le thé contient de la catéchine, principal constituant de la théobromine, de la théophylline et est reconnu comme étant un diurétique très efficace
Le thé est riche vitamines A, B I, B2, C, E, P et PP, en calcium, potassium, cuivre, zinc et surtout fluor, qui contribuent au bon équilibre du corps et à sa défense.
Produit issu de la terre, le thé est une boisson au succès planétaire grâce à ses saveurs variées, à son faible coût et à sa simplicité de préparation, bien sûr, mais aussi à ses vertus mises en évidence avec de plus en plus de précision au fil des siècles par médecins, chercheurs ou scientifiques.

Le rapport de la FA.O. (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture / Rome, 1992), les études concluantes menées sur le thé vert puis sur le thé noir, le caractère naturel de cette boisson sont aujourd’hui auto d’arguments bénéfiques s’ajoutant simple plaisir d’une bonne tasse de thé.

Les grandes origines du thé,
Les principaux pays producteurs


On distingue 4 grands pays producteurs :
La Chine
Pays de grande tradition de thé et, historiquement, le plus ancien producteur et exportateur.
La plupart des régions du sud de la Chine produisent du thé; les principales en sont :
YUNNAN : situé au sud-ouest du pays, ces thés ont une flaveur chaude, rappelant celle de la châtaigne.
ANHUI : situé à la hauteur de Shanghai, c'est l'une des principales régions productrices de thés.
FUJIAN : Au sud-est de la Chine, face à Taiwan, grande région productrice de multiples thés verts, de wulongs, de thés au jasmin et du fameux souchong, qui, une fois fumé au bois d'épicéas, devient le LAPSANG SOUCHONG fumé.
ZHEJIANG : Région productrice essentiellement de thés verts.
GUANGXI : Située au sud, le long de la frontière avec le Vietnam, on y trouve surtout le thé noir utilisé pour la fabrication des thés parfumés.
HUNAN, SICHUAN et HUBEI : Régions connues plus particulièrement pour la confection des briques de thé, ainsi que pour le célèbre thé jaune "Yin Zhen"
GUANDONG : région productrice de Oolongs et de quelques thés de Chine aromatisés.

L’Inde
Les premiers jardins datent du début du XIXème siècle ; très rapidement l'Inde est devenue le premier producteur mondial.

On dénombre une dizaine de régions productrices dont trois principales :
ASSAM : région de plaines situées au nord-est de l'Inde, les thés offrent une liqueur forte, riche, vivifiante, pleine de flaveurs.
DARJEELING : Région située au nord-est de l'Inde, sur les flancs de l'Himalaya, elle offre des thés aux bouquets exquis.
NILGIRI : Région située sur les montagnes du sud du pays, dont les thés offrent une flaveur délicate.
D'autres régions telles que le Cachar, l'Orissa, le Kangra, le Dooars, le Terai, l'Arunachal Pradesh etc... produisent également du thé.

L’Ile de Ceylan « Sri Lanka »
Le développement de la culture du thé date de 1825.

On distingue 4 districts principaux :
DIMBULA : le plus important par sa production et son nombre de jardins, ces thés ont une flaveur fine et une couleur dorée.
NUWARA ELIYA : Offre des thés délicats célèbres pour leur limpidité, leur couleur brillante et leur flaveur prononcée.
UVA : Situé au sud-est des hauts plateaux, ce district produit des thés de très grande qualité, à la flaveur très fine.
KANDY : très proche du NUWARA ELIYA, plus au nord de l'île, le district situé en altitude donne des thés très fins.

Le Kenya
Avec son sol particulièrement riche, le Kenya a entrepris la culture du thé en 1925 ; bénéficiant de l'influence anglaise, sa progression spectaculaire, en quantité et en qualité, en a fait pour la première fois en 1996, le premier exportateur mondial, place regagnée depuis par Ceylan.

On distingue deux districts principaux :
KERICHO et LIMURU où les récoltes sont essentiellement axées sur des thés noirs à feuille brisée.

Ces quatre pays représentent environ les 2/3 de la production mondiale, mais ils n'ont pu faire face à l'accroissement de la demande mondiale ; c'est ainsi que d'autres pays se sont tournés vers la production de thé :

LA CORÉE ET LE JAPON, pays de grande tradition du thé et de céramiques pour le thé, d'où les fameuses cérémonies du thé.
Le thé fabriqué au Japon est principalement le thé vert non fermenté.
La feuille du thé vert japonais ne subit pas le traitement d’oxydation.
Dès la cueillette des feuilles, elles seront passées à la vapeur.
Ce traitement donne au thé vert japonais sa couleur unique d’un intense vert-clair.
C’est aussi ce qui lui donne son arôme et ses riches saveurs de fraîcheur.

Sur 47 préfectures au Japon, Shizuoka, Kagoshima et Mie sont les trois premières régions de culture du thé au Japon.
Plus de 40% du thé au Japon est cultivé dans le Shizuoka (près du Mont Fuji, entre Tokyo et Kyoto). Près de 20% du thé au Japon est cultivé au sud de l’île de Kyushu (Kagoshima).
Les anciennes capitales de Nara et Kyoto sont des régions de thé historiquement intéressant où l’histoire du Bouddhisme se mêle avec l’histoire du chado, ou « la voie du thé » au Japon.

Les thés les plus connus au Japon sont le Matcha (thé vert en poudre), Sencha, Gyokuro, Hojicha, et Genmaicha.

L'INDONÉSIE, (Java et Sumatra) où les essais de culture datent de 1838 et les premières exportations de 1878.

L'ÎLE DE FORMOSE (TAIWAN) fameuse pour ses Oolongs très variés.

En ASIE : au Vietnam dont les quantités produites progressent de façon spectaculaire ; en Malaisie, au Laos, etc...

En AFRIQUE : LE BURUNDI - LE CAMEROUN - LE MOZAMBIQUE - LE MALAWI - L'OUGANDA - LE RWANDA - LA TANZANIE.

L'AMÉRIQUE DU SUD avec L'ARGENTINE, LE BRÉSIL, LE PÉROU.

L'OCÉANIE, avec L'AUSTRALIE et LA PAPOUASIE.

Autour de la Mer Noire : L'IRAN, LA TURQUIE, LA GÉORGIE, L'AZERBAÏDJAN, LA RUSSIE.

Autour de l'INDE : LE NÉPAL, LE SIKKIM, LE BHOUTAN, LE BANGLADESH, LE PAKISTAN et, plus insolite, aux U.S.A..... aux AÇORES et en ITALIE !

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MessageSujet: Re: Les Thés et le Roïboss   Les Thés et le Roïboss EmptyJeu 4 Fév 2016 - 17:55

Les Thés et le Roïboss 1244986449  source http://www.lautrethe.com/histoire-the-origine-the.htm
HISTOIRE DU THÉ : L'ORIGINE DU THÉ
Le thé est apparu il y a environ 5000 ans en Chine.

La légende raconte que c'est par pur hasard que l'empereur Shen Nong, qui avait pour habitude de faire bouillir son eau pour la purifier, découvrit le thé...
En effet, ce jour-là, il fit bouillir son eau sous un arbuste, il s'assoupit et pendant son sommeil, quelques feuilles de l'arbuste tombèrent dans l'eau.
A son réveil, l'empereur trouva cette boisson délicieuse et décida de développer des jardins de cet arbuste, le théier.
Il incita ses sujets à faire du thé leur boisson favorite... et ce fut un succès !

Consommé bien au-delà des frontières de la Chine, le thé est devenu la deuxième boisson la plus consommée au monde après l'eau !
Il se boit près de 1200 milliards de tasses de thé par an, soit environ 36 000 tasses à chaque seconde !

HISTOIRE DU THÉ : LE DÉVELOPPEMENT DU THÉ EN EUROPE
Histoire du thé : le développement du thé en Europe
Né en Chine, le thé se développa d'abord en Asie. Tout comme le café, il fut introduit en Europe par les Néerlandais.

En 1606, un navire hollandais de la Dutch Esat Company embarqua à Java quelques caisses de thé échangées contre des caisses de sauge.
L'histoire ne dit pas si les Hollandais achetèrent alors des thés fermentés ou si le thé fermenta naturellement au cours du voyage, toujours est-il qu'il fut d'abord connu en Europe sous forme de thé noir.

En 1653, les premières caisses arrivèrent en Angleterre où l'usage de la boisson se répandit rapidement, porté par la vogue du café.
La reine Anne Stuart le consomma pour la première fois au petit déjeuner.
Anne, duchesse de Bedford (1788-1861) fut la première à inviter ses amis pour une petite collation lors de l'après-midi autour d'une tasse de thé accompagnée de petits gâteaux, de sandwiches et de pâtisseries.
Elle imita alors une habitude des salons français, qui d'ailleurs disparut en France avant d'être réintroduite à nouveau à la fin du XIXème siècle... par imitation de la tradition britannique !
La pratique éminemment sociale de l'afternoon tea se répandit alors dans toutes les couches de la population et se formalisa au XIXème siècle en five o'clock tea.

Le thé devint au cours des XVIIème et XVIIIème siècles un enjeu économique majeur, objet d'une lutte acharnée entre Anglais (puis Britanniques) et Hollandais. La Compagnie des Indes Orientales, fondée en 1599 par la reine Elisabeth, eut le monopole du commerce du thé jusqu'en 1834.

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MessageSujet: Re: Les Thés et le Roïboss   Les Thés et le Roïboss EmptyMar 23 Mai 2017 - 0:17

Les Thés et le Roïboss 1244986449 source https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/nos-sachets-de-the-contiennent-jusqu-a-17-pesticides-et-plusieurs-traces-de-metaux-selon-60-millions-de-consommateurs_2456426.html

Valentine Pasquesoone
France Télévisions
Mis à jour le 07/11/2017 | 20:48  publié le 07/11/2017 | 20:03

Nos sachets de thé contiennent jusqu'à 17 pesticides et plusieurs traces de métaux, selon "60 millions de consommateurs"
Le magazine a étudié 26 marques de thés noirs et verts, commercialisées en France.
Toutes, même les thés bio, contiennent des traces de pesticides et de métaux potentiellement nocifs pour la santé.

C'est l'une des boissons les plus populaires en France, et la deuxième boisson la plus consommée au monde, selon le magazine 60 millions de consommateurs. Deux Français sur trois en consomment régulièrement.
Mais le thé, dont la consommation a fortement augmenté en vingt ans dans l'Hexagone et dont les vertus sont souvent encensées, est-il si bénéfique pour la santé ?

Malgré ses bienfaits potentiels contre le cancer, un article de 60 millions de consommateurs révèle que de nombreux sachets de thé commercialisés en France contiennent des résidus de pesticides, de métaux et de toxines – potentiellement cancérogènes.

Franceinfo revient sur les principales conclusions de cette enquête, qui cible également des thés bio.

Jusqu'à 17 pesticides, même dans les thés bio
Dans son article, le magazine rappelle que les feuilles de thé ne sont nettoyées ni au cours de leurs récoltes, ni lors de leurs préparations.
Une réalité qui favoriserait ainsi la possible présence de pesticides sur les feuilles.
60 millions de consommateurs ne s'est pas trompé : sur les 26 marques de thé passées au crible – 16 thés noirs et 10 thés verts à la menthe – toutes, sans exception, contiennent des pesticides.

Neuf marques de thé sur 26 affichent des "traces à peine quantifiables" de pesticides, précise à franceinfo Patricia Chairopoulos, journaliste à 60 millions de consommateurs et auteure de l'article avec les ingénieurs Farid Bensaïd et Laetitia Flottes de Pouzols.
Quatre marques présentent cependant des résultats "très insuffisants" : ils contiennent des traces de pesticides dépassant les limites réglementaires, ou affichent un nombre important de résidus de pesticides, explique la journaliste.
Des thés noirs Dammann Frères comptent ainsi jusqu'à 17 traces de pesticides différentes, selon 60 millions de consommateurs.

Deux types de pesticides reviennent le plus souvent dans les échantillons étudiés par le magazine.
Il s'agit du folpet, un fongicide, et de l'anthraquinone, un répulsif pour oiseaux, précise Patricia Chairopoulos pour franceinfo.
Et les thés bio ne sont pas épargnés : selon l'article, le thé Marque Repère Bio Village contient de l'anthraquinone "en quantité près de quatre fois supérieure à la limite autorisée".

Il y a des marques de thé noir très répandues qui sont très mal notées.
On compte toujours au moins un pesticide, même dans les bio.
Patricia Chairopoulos, journaliste à "60 millions de consommateurs" à franceinfo

Globalement, les thés bio et les thés verts s'en sortent tout de même mieux.
Le thé vert "le plus pollué" contient ainsi "seulement" 10 traces de pesticides différentes, précise l'article.
Les thés noirs bio comptent en moyenne 3,4 fois moins de résidus que les thés noirs classiques, et les thés verts bio affichent des quantités de pesticides 2,2 fois inférieures aux autres.
Mais aucun thé bio étudié n'est parfaitement épargné, prévient 60 millions de consommateurs.

Des traces de métaux nocifs, comme le mercure ou l'arsenic
Comme pour les pesticides, tous les thés observés "contiennent des résidus de métaux, dont plusieurs sont reconnus nocifs pour la santé", poursuit le magazine. L'article cite notamment l'arsenic, le cadmium et le mercure.
Des traces de ce métal ont ainsi été retrouvées dans la moitié des thés verts étudiés.
Il est cependant quasiment absent des thés noirs.

Parmi les métaux cités, l'aluminium est celui qui est retrouvé "en plus grande quantité".
Sa présence atteint 1,19 g/kg parmi les thés noirs, et 1,43 g/kg pour les thés verts.
"Ils ne sont pas jugés comme dangereux", tempère Patricia Chairopoulos. "
Ce sont plutôt des marqueurs de la pollution.
Ces métaux viennent du sol, de l'eau", explique la journaliste.

Le potentiel danger des toxines naturelles
60 millions de consommateurs alerte enfin sur la présence d'alcaloïdes pyrrolizidiniques, des toxines que des plantes produisent naturellement.
Plusieurs de ces toxines sont "reconnues cancérogènes", alerte le magazine.
Or, "aucune réglementation française ou européenne ne les encadre", prévient-il.

Si six thés noirs présentent très peu de traces de toxines, une marque très connue, Lipton, affiche un "très mauvais résultat" en la matière, selon 60 millions de consommateurs.
Cette forte présence de toxines dans le thé noir serait liée, d'après le magazine, "à l'absence de tri de mauvaises herbes lors de la récolte".

Globalement, "les thés verts s'en sortent mieux sur tous les critères", conclut Patricia Chairopoulos.
Et pour les thés noirs ? "Nous sommes sur des pollutions infimes, mais le problème, c'est que le thé se consomme tous les jours, et pendant des années, poursuit-elle.
C'est une éventuelle pollution et contamination chronique."

Franceinfo est partenaire de la consultation "Agissons ensemble pour l'environnement" avec Make.org.

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MessageSujet: Re: Les Thés et le Roïboss   Les Thés et le Roïboss EmptyMer 4 Déc 2019 - 17:53

Du thé oui mais pas n'importe lequel

Du thé infusé aux pesticides ? - Tout compte fait
28 janv. 2019
source https://www.youtube.com/watch?v=QgIj_EhAyO8

Souvent présenté comme l'allié de la santé par excellence et consommé par deux Français sur trois, le thé serait-il contaminé, comme l’ont montré deux études récentes ?
À l'origine de ce problème, l'usage important de pesticides en Inde, en Chine ou au Sri Lanka, où la majorité du thé vert et noir est produit et où, la plupart du temps, les feuilles ne sont pas lavées pour préserver la saveur.
Comment cette filière peut-elle produire dans de telles conditions ?
Ces pesticides présents dans cette boisson dont on raffole sont-ils mauvais pour notre santé ?
Et quel thé faut-il choisir pour être sûr d'échapper aux pesticides ?

Les Thés et le Roïboss 3209990655

Dessous la vidéo, vous trouverez les commentaires souvent avisés de consommateurs.

Les Thés et le Roïboss 3209990655


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MessageSujet: Re: Les Thés et le Roïboss   Les Thés et le Roïboss EmptyMar 17 Déc 2019 - 19:48

Les Thés et le Roïboss 1705231212366491715055517

Encore quelques liens et renseignements
Les Thés et le Roïboss 1244986449  source http://www.ikonet.com/fr/alimentation/aliment/info/index/the
Thé

Camellia sinensis, Théacées
Feuilles séchées du théier, arbre touffu à feuillage persistant qui peut atteindre 10 m de haut à l'état sauvage, mais que l'on taille à des proportions plus modestes (1,5 m) pour en faciliter la cueillette.
Le théier serait originaire d'une région comprenant le Tibet, l'ouest de la Chine et le nord de l'Inde.
L'origine exacte de la culture du thé demeure incertaine, on croit qu'il aurait été découvert par un empereur chinois il y a plus de 4 500 ans.
On tire des feuilles du théier une boisson d'origine très ancienne et qui est plus populaire mondialement que le café; le thé est la boisson la plus consommée après l'eau.
L'origine de la découverte de cette boisson se confond avec les débuts de la civilisation chinoise et donne lieu à plusieurs légendes.
La plus connue la situe en l'année 2374 av. J.-C.; le souverain régnant, Chen-nung , aurait mis de l'eau à bouillir pour se désaltérer et ce, à l'ombre d'un arbuste.
Sous l'effet d'un vent léger, quelques feuilles sèches tombèrent dans l'eau chaude.
Goûtant l'eau, il fut étonné par la saveur et l'arôme qu'elle avait acquis.
En Chine, le thé ne devint une boisson populaire que vers le vie siècle.
Auparavant, on le mâchait, puis vers l'an mille, des feuilles sèches moulues étaient délayées dans l'eau bouillante.
Le Japon fit aussi du thé sa boisson rituelle.
La culture du thé se répandit à Java et à d'autres régions tropicales et subtropicales.
Le thé fut introduit en Europe au xviie siècle par les Hollandais.
Les Français et les Anglais en prirent connaissance.
En Angleterre, le thé devint une véritable institution et au xviiie siècle, toutes les classes de la société arrêtaient leurs activités deux fois par jour pour prendre le thé.

En Amérique du Nord, la forte immigration anglaise et irlandaise rendit le thé fort populaire jusqu'en 1773, année où eut lieu ce que l'on nomma le «Boston Tea Party», lorsque des colons en colère contre les taxes imposées par la métropole prirent d'assaut des navires chargés de thé et balancèrent sa cargaison à la mer.

L'Angleterre demeure encore aujourd'hui le plus grand pays consommateur de thé; il est aussi particulièrement populaire dans les pays anglo-saxons en général, dont l'Australie et la Nouvelle-Zélande ainsi que dans le monde arabe, grand amateur du thé sucré à la menthe, et en Russie.
Les plus grands pays producteurs sont notamment l'Inde, la Chine, Sri Lanka, le Kenya, l'Indonésie, la Turquie et la Russie.

Les feuilles persistantes et vert brillant du théier sont charnues, légèrement poilues, de forme elliptique et partiellement dentelées; elles sont parsemées de glandes huileuses contenant une huile essentielle.
Les meilleurs thés sont produits à de hautes altitudes, là où le plant pousse lentement et dans un climat plus frais.
Une fois l'an naissent de petites fleurs blanches semblables aux camélias et faiblement parfumées, vendues à fort prix.
Le théier produit des feuilles de thé pendant presque cent ans.

On regroupe les théiers en trois variétés principales, originaires respectivement de Chine, d'Indochine et d'Inde; ces variétés ont donné naissance à un nombre incalculable de sous-variétés.

La cueillette des feuilles de thé dans les plantations appelées jardins peut avoir lieu jusqu'à 20 ou 30 fois par année et s'effectue traditionnellement à la main; elle est de plus en plus remplacée par une cueillette mécanique cependant.
On ne récolte que les jeunes feuilles à l'extrémité des branches.
Les meilleurs thés proviennent du bourgeon et des deux feuilles qui le suivent; on cueille aussi la troisième, la quatrième et parfois la cinquième feuille, ce qui donne des thés moins fins.
Le bourgeon terminal est appelé «pekoe», terme dérivé du chinois pa ko signifiant «duvet blanc», car il est recouvert d'un mince duvet sur sa face inférieure quand il commence à se dérouler pour former une feuille.
Le terme «pekoe» ne désigne donc pas une variété de thé mais bien la partie d'où il provient.
Les feuilles de thé subissent divers traitements préalables à la consommation.
Selon le procédé utilisé, on obtient du thé noir (fermenté), du thé oolong (semi-fermenté) et du thé vert (non fermenté).

La préparation du thé noir comporte cinq étapes, soit le flétrissage, le roulage, la fermentation humide, la dessiccation et le triage.
Le flétrissage vise à enlever l'excès d'humidité des feuilles par évaporation, afin qu'elles perdent leur fermeté et leur rigidité.
Le roulage sert surtout à détruire les membranes intérieures des feuilles, ce qui agit sur la composition du thé en permettant la libération et le mélange des composants afin de permettre la fermentation.
La fermentation dans un milieu humide a pour but de développer l'arôme du thé noir et de lui donner sa couleur cuivrée; sa durée dépend des résultats recherchés.
La dessiccation a pour but principal de mettre un terme à la fermentation et de retirer l'humidité; le triage permet de séparer les feuilles selon leur qualité.
Sri Lanka, l'Inde et la Chine fournissent les principaux thés noirs.
Les thés des Indes particulièrement parfumés comprennent le darjeeling, très fruité.

Le thé oolong provient de Taiwan; il n'est qu'à demi fermenté.
Il est à mi-chemin entre le thé noir et le thé vert quant à ses caractéristiques.
La saveur de ses feuilles de couleur brun-vert est plus riche que celle du thé vert mais plus délicate que celle du thé noir.
Le thé oolong produit durant l'été est le plus réputé.

Le thé vert est produit sans fermentation, il est chauffé quelques minutes à la vapeur afin que ses enzymes soient inactivés pour prévenir la décoloration et la fermentation, puis il est roulé et desséché comme le thé noir.
On le torréfie dès qu'il est cueilli.
Le thé vert est plus astringent que le thé noir, car ses tannins sont moins oxydés.
Longtemps le plus consommé, il a maintenant perdu sa suprématie au profit du thé noir, qui accapare plus de 98 % de la production mondiale.
Le thé vert est particulièrement estimé en Chine, au Japon et dans les pays musulmans.

Outre ces trois catégories de thé, il existe du thé parfumé, du thé soluble et du thé décaféiné.

Le thé parfumé est composé de feuilles aromatisées aux épices, aux écorces d'orange, à la bergamote ou aux fleurs (jasmin, gardénia, rose, lotus, cannelle, menthe, etc.).
Ainsi, le thé earl grey est parfumé à l'essence de bergamote.

Le thé soluble est obtenu par infusion du thé, puis par évaporation de l'eau par séchage, ce qui donne une poudre de thé.
Ce procédé, très populaire aux États-Unis depuis la seconde moitié du xxe siècle, existe depuis beaucoup plus longtemps, en particulier au Japon.

Le thé décaféiné ou déthéiné est un thé dont une partie de la caféine (appelée aussi théine) a été enlevée à la suite d'un traitement afin que son effet soit moindre.
La teneur en caféine du thé décaféiné est cependant très variable et il n'est pas rare qu'elle soit presque aussi élevée que celle du thé ordinaire.

Utilisation
Comme avec le café, on peut se servir du thé pour aromatiser certains aliments, particulièrement les sorbets et les pâtisseries.
Des pruneaux et autres fruits secs trempés dans du thé froid acquièrent une saveur très agréable.
Le thé vert sert à aromatiser les nouilles soba.

Le thé a en outre de multiples emplois non culinaires, tels les soins de la peau et des cheveux, le polissage de la verrerie, des miroirs et des planchers vernis.

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MessageSujet: Re: Les Thés et le Roïboss   Les Thés et le Roïboss EmptyLun 6 Jan 2020 - 15:24

Quelques extraits des explications très fournies que vous trouverez sur les  sites suivants
Les Thés et le Roïboss 1244986449  source  http://www.puerh.fr/article/aux_origines_du_the.htm
Quel est l'origine du thé?
D'où vient cet arbre mystérieux qui aujourd'hui pousse dans plus de 50 pays à travers le monde?
Comment l'a on découvert, et quand l'homme a-t-il commencé à en boire les feuilles?
Telles sont les questions que depuis plusieurs milliers d'années de nombreux amateurs de thé se posent...
Des légendes antiques aux premiers écrits sur le thé, en passant par les théiers multi-millénaires du Yunnan, je vous propose un voyage dans le temps en quête des théiers originels.

Mythes et légendes à propos de l'origine du thé ...
Shennong, l'empereur des 5 graines...
Un mythe très courant en Chine est d'attribuer la découverte du thé à Shennong (神农).
Aussi appelé "empereur des 5 graines", ou encore "le fermier saint" c'est un des personnages clefs de la mythologie chinoise qui aurait vécu entre 2737 et 2697 avant JC.
C'est à Shennong qu'on prête l'invention de l'agriculture, de la houe, de l'araire et de l'art de planter et cultiver les 5 aliments de base (d'où son nom d'empereur des 5 graines).

Mais c'est aussi Shennong qui serait à l'origine de la médecine chinoise, en goûtant et analysant sur lui un nombre considérable de plantes, dont les 360 répertoriées dans le "Shennong bencaojing" (神农本草经), le premier traité de médecine chinoise.
Probablement écrits entre 300 et 200 avant JC, ce traité serait la transcription du savoir de Shennong, transmis oralement pendant plus de 2000 ans.
Goûtant ainsi toutes sortes de plantes à longueur de journée, Shennong, qui pouvait parfois ingurgiter plusieurs dizaines de plantes toxiques dans une seule journée était régulièrement sérieusement intoxiqué.

On raconte qu'un jour de l'année 2737 avant JC, Shennong après avoir ingurgité un bon nombre de plantes toxiques, aurait infusé des feuilles et petites branches de thé, ou selon d'autres versions aurait mâché quelques feuilles de thé fraîches.
C'est ainsi qu'il aurait découvert les vertus désintoxiquantes du thé, et que ce dernier serait rentré dans la médecine chinoise.

Une autre version de la légende attribue cette découverte au hasard.
Selon cette dernière, l'empereur des 5 graines buvait tranquillement à l'ombre d'un arbre un bol d'eau qu'il venait de faire bouillir.
Soudain une feuille d'un théier avoisinant, transportée par le vent, vint tomber accidentellement dans sa tasse, changeant instantanément la couleur de l'eau contenue dans cette dernière.
Shennong qui en but une gorgée aurait alors été frappé par l'arôme incroyable qui s'en serait dégagé.

Des premiers écrits sur le thé à l'histoire officielle du thé chinois
L'origine du thé est une question qui a depuis toujours interpellé bon nombre de penseurs et figures de la culture du thé à commencer par Lu Yu (陆羽), que les chinois ont élevé au stade de Dieu du thé.

Le Classique du thé, premier écrit concernant le thé il y'a plus de 1200 ans
Lu Yu, qui a vécu en Chine il y'a plus de 1000 ans a probablement eux plus que quiconque une influence sur ce que le thé thé est devenu dans ce pays et dans dans le monde.
Si il n'a pas découvert à proprement parler le thé il a, en écrivant le premier ouvrage précis et complet sur la culture du thé de l'époque, largement initié la rapide diffusion de la pratique du thé en Chine, et l'entrée du thé dans le quotidiens des Chinois.
Cet ouvrage écris en l'an 780, le célèbre Classique du thé, qui fait un point le plus exhaustif que possible sur ce que l'on connaît en ce temps de la culture du thé, se veut didactique et enseigne tant la manière de cultiver les théier que l'art de préparer au mieux une tasse de thé.

Le premier chapitre de cette bible du thé, s'intitule notamment "rechercher l'origine du thé".
On y apprend de la plume de Lu Yu que le thé est une plante originaire du sud de la Chine dont la taille varie de 60cm à près de 4m selon sa localisation.
Lu Yu précise que dans l'est du Sichuan ou l'ouest de Hubei, il existe une variété d'arbres gigantesques, dont deux personnes à bras tendus sont nécessaires à en enlacer le tronc et dont on est contraint de grimper aux branches pour en atteindre les feuilles.

De l'arbre sauvage au théier sculpté par la main de l'homme, une lente domestication
Ces écrits anciens sont aussi très instructifs quand à la manière dont l'homme aura progressivement domestiqué le théier, originellement sauvage, pour en faire ce que l'on connaît aujourd'hui.
Le théier fut notamment longtemps considéré par les anciens comme une espèce botanique particulière et impossible à transplanter, ne pouvant dès lors que être cultivé à partir de graines.
C'est de ce caractère que l'on attribue au théier que provient la coutume ancienne d'offrir du thé lors du mariage, symbolisant ainsi la loyauté entre le futur couple.

L'homme dépassa cependant progressivement cette croyance ancienne, qui comme l'écrivait déjà Chen Shi Jiao dans Guang Yuan Shi "était de toute évidence basées sur des oui dire", et, afin d'éviter les mutations provoquées par la reproduction naturelle du théier, il acquis progressivement la maîtrise du clonage.
Si le bouturage du thé, particulièrement sensible, est très récent et se pratique généralement depuis à peine un siècle, une méthode plus ancienne fut pratiquée bien avant: le marcottage.

Une des branche du théier était alors progressivement contrainte à se courber jusqu'à atteindre le sol à une certaine distance de l'arbre dont elle était issus. Après un certain temps durant lequel la branche ayant pénétrée dans le sol a commencé à former des racines, le lien avec l'arbre original est coupé, et un nouvel arbre commence à pousser à l'endroit ou la branche a été sectionnée.
Mais la maîtrise du théier ne se limite pas à sa reproduction, et c'est par plusieurs milliers d'année d'expérience et de savoirs empiriques, concernant notamment la taille, l'environnement et la sélection des espèces, que l'homme aura progressivement sculpté cet arbre sauvage pour obtenir les thés de qualité supérieure que l'on peut parfois boire aujourd'hui.
En observant les théiers les plus anciens qui ont survécu jusqu'à nous, notamment dans le Yunnan où ce trouve la plus belle concentrations de théiers millénaires, on est en mesure de peser ce long travail de domestication du théier par l'homme.

Je ne parle bien entendu pas des mutations liés aux pratiques agricoles modernes, sélection accrue des cultivar et clonages à grande échelle, transformation de pans entier de foret en cultures intensives, usages d'engrais et de pesticides chimiques ou pseudo-naturels, mais bien de pratiques remontant plusieurs milliers d'années en arrière et dont le théier d'aujourd'hui découle.
Il suffit d'observer un théier sauvage, d'en toucher les feuilles, d'en boire le thé pour se rendre compte du chemin qui a été parcourus par rapport à des arbres domestiqués, même il y'a 1000 ans de celà.
Par chance un certains nombre de théiers anciens ont dans le Yunnan perdurés jusqu'à aujourd'hui, et nous permettant de goûter à ces arômes d'un autre temps.

Il s'agit tout d'abord de théiers sauvages que l'on trouve encore dans certaines forets reculés du Yunnan, notamment dans les régions de Pu'Er et Lincang. Théiers à l'état originel, il s'agit souvent d'arbres majestueux de plus de 10 mètres de haut et parfois âgés de plusieurs milliers d'années qui poussent naturellement au coeur des forets.
Le thé qu'ils produisent est unique, que ce soit par ses arômes, son caractère ou l'énergie qui s'en dégage.
Ayant poussé sans intervention de l'homme on en rencontre un certain nombre de sous-variétés selon les régions, produisant des arômes distincts.
On y trouve cependant en général quelques permanences, en particulier lorsqu'ils sont jeunes une grande fraîcheur et des touches d'agrumes pouvant rappeler le citron ou le pamplemousse, et une évolution particulière dans le temps, se développant en quelque chose de beaucoup plus profond, âpre, parfois presque fumé.

Je vous propose pour illustrer cela de déguster un thé particulier composé de bourgeons de théier sauvages de l'année.
Outre être issu de théier sauvages ce thé est doublement atypique, non seulement car c'est un pur bourgeon, et ne contient donc pas de feuilles plus développées, mais aussi et surtout car il n'a pas été façonné comme un puerh traditionnel et dont les bourgeons, à la manière d'un thé blanc, ont donc étés délicatement séchés de sorte à conserver leur aspect et rester au plus proche de ce que l'on trouve sur l'arbre.

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MessageSujet: Re: Les Thés et le Roïboss   Les Thés et le Roïboss EmptyLun 14 Juin 2021 - 15:56

Les Thés et le Roïboss 1244986449  source http://www.palaisdesthes.com/fr/the-a-z/comprendre-the/histoire-du-the

L'histoire du thé
Légendes du thé
Tout commence en 2737 avant notre ère, en Chine. Selon la légende, alors que l'empereur Shen Nung faisait bouillir de l'eau à l'abri d'un arbre pour se désaltérer, une légère brise agita les branches et détacha quelques feuilles. Elles se mêlèrent à l'eau et lui donnèrent une couleur et un parfum délicat. L'empereur y goûta, s'en délecta et en repris. L'arbre était un théier sauvage : le thé était né.

En Inde, une autre légende, cette fois, raconte que le prince Dharma, troisième fils du roi Kosjuwo, fut touché par la grâce et décida de quitter son pays pour aller prêcher en Chine les préceptes de Bouddha.

Pour se rendre plus digne d'une telle mission, il fit vœu de ne pas dormir pendant les neuf années de son périple. Vers la fin de la troisième année pourtant, il fut pris de somnolence et allait succomber au sommeil lorsque, cueillant par hasard quelques feuilles d'un théier sauvage, il les mordit machinalement. Les vertus tonifiantes du thé firent aussitôt leur effet : Dharma se ragaillardit et puisa dans ces feuilles la force de rester éveillé pour les six dernières années de son apostolat.

Légendes du thé
Au Japon, l'histoire serait un peu différente : au bout des trois années, Bodhi-Dharma, épuisé, finit par s'endormir pendant ses dévotions. A son réveil, furieux de sa faiblesse et accablé par sa faute, il se coupa les paupières et les jeta à terre. Quelques années plus tard, repassant au même endroit, il constata qu'elles avaient donné naissance à un arbuste qu'il n'avait jamais vu auparavant. Il en goûta les feuilles et s'aperçut qu'elles avaient la propriété de tenir les yeux ouverts. Il en parla autour de lui et on prit l'habitude de cultiver le thé aux endroits où il était passé.

Quelle que soit la légende, il semble que les arbustes soient originaires de Chine, probablement de la région située aux confins de la Birmanie, du Nord-Viêt-Nam et du Yunnan, et que l'habitude de consommer cette boisson se soit d'abord développée parmi les Chinois.

Traditions du thé
Sous la dynastie chinoise des Tang (618-907), le thé évolue vers un usage plus populaire, dépassant le cadre de la pharmacopée, pour devenir un élément raffiné du quotidien.

Les maisons de thé font leur apparition et pour la première fois le thé est source d'inspiration artistique : peintres, potiers et poètes créent autour de lui un univers sophistiqué, chargé de symbolique. L'un d'entre eux, Lu Yu (723-804) rédige le premier traité sur le thé, Cha Jing ou Classique du Thé, ouvrage poétique dans lequel il décrit la nature de la plante et codifie le mode de préparation et de dégustation de la boisson. « On trouve, écrit-il, dans le service du thé le même ordre et la même harmonie que ceux qui règnent en toute chose. »

Le thé existe alors sous la forme de briques compressées, que l'on fait rôtir avant de les réduire en poudre et de les mêler à l'eau bouillante. Certains ingrédients y sont ajoutés : sel, épices, beurre rance… C'est toujours ainsi que le thé est consommé au Tibet.

Traditions du thé
Sous la dynastie des Song (960-1279) naît une deuxième école, qui annonce par la poésie de ses cérémonies et l'importance accordée au respect des règles de préparation, celle du Cha No Yu japonais. Les thés consommés sont de plus en plus raffinés et la céramique prend une place déterminante dans l'univers qui entoure le thé. Les feuilles sont pulvérisées à l'aide d'une meule pour obtenir une poudre très fine, à laquelle de l'eau frémissante est ajoutée. Le mélange est ensuite battu en mousse à l'aide d'un fouet en bambou. En marge de ce rite, réservé à la cour, se développe une consommation plus large, touchant d'autres milieux sociaux. Les premiers thés en vrac font leur apparition : ils plus sont faciles à produire en grandes quantités et peuvent ainsi satisfaire une demande populaire croissante.

Sous les Ming (1368-1644), un décret impérial stoppe la fabrication de thé compressé et le thé commence à être consommé sous sa forme actuelle : en infusion dans un récipient. Cette nouvelle façon de boire le thé a une influence sur les objets et accessoires utilisés pour sa préparation : c'est le début des services en terre et en porcelaine. La bouilloire remplace les bouteilles à thé de l'époque Tang et la théière devient l'ustensile idéal pour le faire infuser. Le thé se démocratise et va trouver un nouvel essor économique avec l'exportation.

Au Japon, le thé fait son apparition dès le VIIe siècle. A plusieurs reprises, des moines bouddhistes ramènent de Chine des graines de théier et tentent d'en établir la culture dans le pays. Il faut attendre le XVe siècle pour que le thé se diffuse dans l'archipel. Sen No Rikyû (1522-1591) est le premier grand maître de thé : avec lui, le thé devient religion, art et philosophie. Ceux-ci s'expriment à travers une cérémonie complexe et extrêmement codifiée dont l'idéal est de révéler la grandeur que comportent les plus petits actes de la vie quotidienne. « Le thé n'est rien d'autre que ceci, écrit-il, faire chauffer l'eau, préparer le thé et le boire convenablement. »

L'Europe découvre le thé
Dès le Xe siècle, le thé constitue pour la Chine un produit d'exportation de première importance : d'abord vers les pays asiatiques puis, à partir du XVIIe siècle, vers l'Europe.

En 1606, les premières caisses de thé arrivent à Amsterdam, en Hollande : c'est la première cargaison de thé connue et enregistrée dans un port occidental. La Compagnie des Indes Orientales, compagnie hollandaise, entretient à cette époque des relations régulières avec l'Extrême-Orient et conservera, malgré la fondation en 1615 de l'East India Company, son concurrent britannique, le monopole sur le négoce du thé jusqu'à la fin des années 1660. En 1657, Thomas Garraway, tenancier d'un coffee-house à Londres, introduit le thé dans sa boutique et fait paraître dans le journal de l'époque cette publicité : « Cette excellente boisson, approuvée par tous les médecins chinois, que les Chinois appellent Tcha d'autres nations Tay alias Tee est en vente à la Sultaness Mead près du Royal Exchange à Londres. »

Si sa propagation rencontre au début une forte opposition - on disait que son usage faisait perdre aux hommes leur stature et leur amabilité, aux femmes leur beauté - le thé devient cependant très vite l'objet d'un commerce important. Réservé d'abord aux princes, il est ensuite très apprécié de tous les beaux-esprits qui fréquentent les coffee-houses bientôt baptisés « maisons de thé ».
Cromwell, peu avant de mourir, impose sur le thé une taxe substantielle, et le produit fait rapidement l'objet d'une contrebande active. Au XVIIIe siècle, son prix redevient plus abordable et le thé est sacré boisson nationale.

En France l'introduction du thé soulève de nombreuses controverses, dès 1650, dans les milieux médicaux. Il acquiert pourtant un degré de popularité très haut. Dans une de ses lettres, Madame de Sévigné mentionne que Madame de la Sablière est la première à mettre du thé dans son lait. Racine est un fidèle adepte du thé, de même que le Cardinal Mazarin qui en prend pour soigner sa goutte.

Le thé à la conquête du monde
Les émigrants anglais et hollandais emportent avec eux le thé vers le nouveau monde, où il va jouer un rôle déterminant dans l'histoire des Etats-Unis. Ce produit est soumis à de lourdes taxes et, en 1773, les colons de Boston décident d'en boycotter les importations. Le 16 décembre, ils jettent à la mer la cargaison d'un bateau ancré dans le port : c'est la Boston tea party qui entraîne des représailles de la part des autorités anglaises contre les habitants du Massachusetts, déclenchant ainsi les mécanismes qui mèneront à la Guerre d'Indépendance.

Le thé est aussi à l'origine de luttes beaucoup plus pacifiques : celles des Tea clippers, voiliers légers utilisés pour le transport du thé. Au XIXe siècle, l'accroissement énorme de la consommation avive la concurrence entre les armateurs : de véritables courses de vitesses ont lieu sur les grandes routes maritimes de l'Orient.

Les Chinois, alors seuls producteurs, imposent leurs règles : prix prohibitifs, accès limité au port de Canton, refus d'échanger le thé contre les textiles anglais. Pour contrer cette pression commerciale, les Anglais décident d'introduire de façon illicite l'opium en Chine, afin de créer une dépendance - et donc une monnaie d'échange - chez leur partenaire commercial. C'est le début de la Guerre de l'opium qui s'achèvera par l'annexion de Hong Kong par les Anglais en 1842.

Le thé à la conquête du monde
Au XIXe siècle, la Chine ne suffit plus à satisfaire une consommation occidentale toujours croissante et les Anglais commencent vers 1830 à développer la culture du thé dans d'autres pays. Des plantations sont créées en Inde en 1834 et le thé est introduit à Ceylan en 1857. Les plantations cingalaises n'ont au départ qu'une valeur expérimentale, mais, en 1869, après la destruction totale des plantations de café, ravagées par un parasite, le thé devient la principale richesse de l'île.
Le thé est également implanté dans d'autres pays d'Asie qui deviennent d'importants producteurs, dans des pays d'Afrique Noire anglophone ; et, plus récemment, sur l'île de la Réunion et en Argentine.

Aujourd'hui, le thé est la première boisson mondiale après l'eau, il s'en consomme environ 15 000 tasses à la seconde.

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MessageSujet: Re: Les Thés et le Roïboss   Les Thés et le Roïboss EmptyJeu 19 Aoû 2021 - 14:55

Les Thés et le Roïboss 1244986449   source http://laroute.duthe.free.fr/rubrique/histoire/histoire-the.htm
Le thé, une boisson très populaire
A l’origine, le thé était utilisé et consommé pour ses propriétés médicinales. Il devînt très rapidement une boisson agréable et un élément indispensable dans l’alimentation.

Le thé parvînt aux frontières du Japon au VIIIè siècle de notre ère et fut très populaire, surtout sous le règne de l’empereur Saga (786-842).

Dans la Chine du VIIIè siècle, sous la dynastie des Tang, le thé est également une boisson très appréciée et à la mode dans les cercles de la cour.
A cette époque, les feuilles de thé étaient écrasées puis pressées dans des moules et séchées à la chaleur d’un combustible.
Progressivement, l'habitude de boire du thé se répandit rapidement dans toutes les classes de la population puisqu'elle fut bientôt reprise par les Tartares, les Turcs et les nomades tibétains qui vivaient au nord et à l'ouest des frontières chinoises.
L’influence du thé continua sous la dynastie des Song et surtout durant le règne de l’empereur Hui Tsung (1101-1124).  
Avec l’occupation mongole (1279-1368), le thé perdit de sa popularité, pour renaître ensuite jusqu’au XVIIè siècle, avec la dynastie des Ming (1368-1644). Durant ce siècle, le thé était préparé en infusion et les chinois connaissaient déjà le thé noir et le thé vert.

La conquête de l'Europe : le temps des colonies
En Europe, le thé était une boisson décrite fréquemment par de nombreux voyageurs occidentaux, de retour sur le continent.
Au XVIIè siècle, les feuilles de thé sont enfin introduites en Europe et très certainement sous l’initiative de quelques missionnaires jésuites.

L’importation du thé en Occident débuta avec la Hollande.
La Compagnie des Indes Hollandaises conserva l’exclusivité du commerce du thé jusqu’à la fin des années 1660, période à laquelle l’Angleterre chargea la Compagnie des Indes Orientales du négoce du thé avec la Chine.

C’est ainsi que la France découvrit le thé en même temps que l’Angleterre.
Mais les anglais furent les plus enthousiastes.
Pour se donner une idée, certains textes précisent que la consommation de thé était passée de 65 kilogrammes en 1699 à plus de 2 millions de kilogrammes en 1769 !
Cette forte consommation, si caractéristique du peuple anglais, ne cessa de croître depuis le XVIIè siècle.

La route du thé était bien longue. De leur province d’origine, les caisses remplies de thé voyageaient jusqu’au port de Canton, avant d’être chargées sur les bateaux occidentaux.
Au départ, la ville de Canton était la seule ville autorisée à recevoir des étrangers.

La mise en place du commerce moderne au XIXè siècle

Au XIXè siècle, de grands voiliers appelés « clippers », affrétés à l’origine pour le commerce de l’opium, furent mis à disposition pour le commerce du thé.
A cette même époque, le thé était devenue une boisson très appréciée dans le nord de l’Europe : notamment en Russie, grand consommateur de thé au début des années 1880 et surtout en Angleterre, la ville de Londres se situant en première position sur le marché.
Le commerce et la négoce se mirent dès lors en place afin de satisfaire des demandes de plus en plus nombreuses en Europe et outre-atlantique, la ville de New York venant se placer en deuxième position après Londres.

Le XXè siècle et le développement des plantations
Si jusqu’au XIXè siècle le thé consommé en Europe ne provenait que de Chine, progressivement, la culture se répandit très vite au-delà du pays.
Elle fut entreprise en Inde, en Malaisie et à Ceylan mais également en Guyane, en Martinique, en Sicile, en Egypte ou encore sur les flancs de l’Himalaya.

Depuis le milieu du XXè siècle, le thé n’a pas cessé de se propager partout dans le monde.
Aujourd’hui, il est possible de trouver des plantations en Afrique, en Océanie (Australie, Papouasie et Nouvelle-Guinée) et même en Amérique (Argentine et Brésil).

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MessageSujet: Re: Les Thés et le Roïboss   Les Thés et le Roïboss EmptyJeu 19 Aoû 2021 - 14:55

Les Thés et le Roïboss 1244986449   source http://www.auparadisduthe.com/blog/the-angleterre-histoire/
BRÈVE HISTOIRE DU THÉ EN ANGLETERRE
Publié le 16 juin 2014 par Guillaume Devaux
Avant l’introduction du thé en Grande-Bretagne, les Anglais prenaient seulement deux repas : petit déjeuner et dîner, et le dîner servi à la fin de la journée est composé d’un repas très copieux. Seuls les gens de classe moyenne et de la haute société pouvaient s’offrir un autre dîner à midi, en guise de troisième repas.

Au XVIIe siècle, après son introduction en Europe, le thé devient très populaire en France, notamment au sein de l’aristocratie française. La marquise de la Sablière a ajouté du lait à la consommation de thé, et les Anglais ont aimé et adopté cette pratique.

En 1600, la Compagnie britannique des Indes orientales, avec l’autorisation de la reine Elizabeth I, établit des routes et des relations commerciales avec l’Orient concernant divers produits, dont le thé, mais pour des raisons politiques, le commerce du thé n’a commencé que vers la fin des années 1670.

Le mariage de du roi Charles II avec Catherine de Bragance a permis à l’Angleterre d’utiliser les ports de toutes les colonies du Portugal, afin d’avoir le monopole du commerce du thé. En effet, la dot de Catherine de Bragance comprenait des colonies du Portugal et des autorisations permettant aux Anglais d’utiliser les ports situés dans les colonies portugaises pour le commerce du thé. Ce mariage a également propulsé le thé au rang de boisson de choix au sein de la haute société anglaise, prenant la place de la bière en tant que boisson nationale.

Le roi Charles II donna un pouvoir étendu à la Compagnie britannique des Indes orientales afin de monopoliser le commerce du thé et d’établir des bases militaires sur les régions de commerce. Au XVIIe siècle, des centaines de cafés londoniens proposent du thé dans leurs services. La reine Anne choisit le thé comme boisson au petit déjeuner.

La deuxième moitié de la période victorienne, connue comme la révolution industrielle, a favorisé la notoriété du thé au sein de la masse populaire britannique. La légende raconte qu’Anna Maria Stanhope, duchesse de Bedford, est créditée comme étant à l’origine du thé de l’après-midi, pour pallier ses angoisses qui se produisent vers quatre heures de l’après-midi. Quand elle vivait dans le château de Belvoir, la duchesse invitait ses amis à prendre le thé accompagné de viennoiseries, à cinq heures de l’après-midi. Quand elle fut de retour en Angleterre, elle continua cette pratique en invitant ses amis londoniens, pratique qui fut rapidement reprise par d’autres classes aisées anglaises.

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