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 Alertes diverses

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MessageSujet: Alertes diverses   Alertes diverses EmptyMer 4 Déc 2019 - 18:20

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source https://www.20minutes.fr/planete/2660743-20191127-var-escargot-originaire-amerique-sud-menace-biodiversite
Var : Un escargot originaire d’Amérique du Sud menace la biodiversité
BIODIVERSITE Un escargot lampullaire menace la biodiversité depuis que sa présence a été détectée dans une retenue d’eau à Fréjus, dans le Var

Adrien Max Twitter
Publié le 27/11/19 à 12h05

La présence d’un escargot ampullaire, originaire d’Amérique du Sud, a été détectée dans une retenue d’eau dans le Var.
Sa présence inquiète puisque à cause de sa rapide prolifération, il menace la biodiversité locale.
Des mesures ont déjà été prises, une vidange de la retenue est prévue en mars.
Un escargot menace la biodiversité varoise. L’ampullaire, un escargot originaire d’Amérique du Sud, a été détecté dans une retenue d’eau sur la commune de Fréjus, dans le Var. Sa présence est scrutée de très près puisqu’il se reproduit très rapidement. Sa présence a notamment très fortement impacté les rizicultures de la région du delta de l’Ebre en Espagne. 20 Minutes vous explique tout sur cette petite bête.

D’où vient cet escargot ?
L’ampullaire est un escargot originaire d’Amérique du Sud, il s’agit d’un escargot aquatique qui apprécie donc les zones humides. « Cet animal est très apprécié des aquariophiles, il est notamment utilisé pour nettoyer les aquariums parce qu’il mange la végétation. Il ne peut pas se reproduire dans les aquariums, mais il grossit. Et c’est dans ces cas-là que les aquariophiles s’en débarrassent parfois », explique Fabrice Figuet-Albin qui travaille au sein de la Communauté d’agglomération Var Estérel Méditerranée (CAVEM). Leur première suspicion serait qu’un aquariophile, voulant se débarrasser de l’animal, l’ait libéré dans la retenue.

Comment et ou sa présence a été détectée ?
Sa présence a été détectée en juin 2018 dans une retenue d’eau en amont du barrage Saint-Esprit, un barrage à ralentissement dynamique conçu pour ralentir les crues sur la commune de Fréjus, dans le Var. « Ce sont les pêcheurs à qui nous avions concédé le droit de pêche qui ont repéré des œufs et ont prévenu les services de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf) de Provence-Alpes-Côte d’Azur », explique Fabrice Figuet-Albin. Si l’animal est très difficile à repérer, ses œufs de couleurs rose vif sont facilement visibles, c’est ce qui a alerté les pêcheurs. Des analyses ont ensuite confirmé sa présence en juillet 2018.

Quelle menace pour la biodiversité ?
Cet escargot est une espèce invasive en milieu humide. « Son caractère polyphage et sa capacité à se reproduire rapidement en fait un genre particulièrement invasif. Libéré dans l’environnement, il peut occasionner d’importants dégâts sur les cultures irriguées comme la riziculture et les milieux naturels, notamment sur la végétation aquatique et rivulaire des zones humides », préviennent les services de la préfecture.

C’est surtout sa capacité à pondre des dizaines d’œufs sur des tiges de végétation, avant de tomber dans l’eau, qui font redouter des conséquences importantes sur la biodiversité. « Il consomme tous les végétaux ce qui détruit l’écosystème pour les autres animaux présents sur la retenue qui perdent à la fois leur habitat et leur nourriture », explique Fabrice Figuet-Albin.

Sa présence dans le delta de l’Ebre en Espagne a notamment eu de graves conséquences sur les rizicultures, et devant l’importance du phénomène, les autorités ne sont pas parvenues à éradiquer sa présence.

Quelles mesures pour limiter sa présence ?
Le caractère même de la retenue d’eau devrait permettre de limiter sa prolifération. « Il s’agit d’une retenue fermée, il n’y a donc pas de communication avec d’autres cours ou retenue d’eau. Même en aval, nous atteignons très rapidement la mer et cet escargot n’apprécie pas l’eau salée », avance Fabrice Figuet-Albin. Deux agents ont néanmoins récupéré des milliers d’œufs tout au long de la période de ponte, du printemps à l’automne, afin de limiter sa propagation.

« Toujours dans le but d’éviter la propagation de l’Ampullaire, la ville de Fréjus a pris un arrêté municipal interdisant l’accès au site. La retenue a été intégralement balisée et un affichage a été installé sur son pourtour pour informer les riverains et les usagers », explique la préfecture. Elle appelle à la plus grande prudence, il ne faut surtout pas s’approcher de la retenue d’eau. Un simple œuf collé sous sa chaussure pourrait contaminer d’autres plans d’eau.

Surtout, une vidange de la retenue d’eau est programmée pour le début du printemps prochain. « Il s’agit d’une solution basique, dès lors que l’on enlève l’eau l’escargot ne peut plus vivre. Nous avons obtenu l’autorisation préfectorale à la fin du mois d’octobre pour la vidange qui devrait débuter au mois de mars. Nous ne voulons pas le faire en hiver puisque les tortues cistudes présentes dans la retenue pourraient être déboussolées. Alors qu’au printemps, nous pouvons les déplacer vers un autre endroit », détaille Fabrice Figuet-Albin. Cette solution avait permis d’éradiquer la présence de l’escargot en Suisse.

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MessageSujet: Re: Alertes diverses   Alertes diverses EmptyJeu 24 Aoû 2023 - 13:50

Les renseignements sur la tique et la maladie de Lyme sont sur mon autre banque de données
https://elementaire.forumactif.com/t1-tiques-et-maladie-de-lyme

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MessageSujet: Re: Alertes diverses   Alertes diverses EmptyJeu 7 Déc 2023 - 16:23

source https://draaf.grand-est.agriculture.gouv.fr/scarabee-japonais-popillia-japonica-a2634.html

Alertes diverses 3230579087  Alertes diverses 3230579087 Scarabée japonais - Popillia japonica  Alertes diverses 3230579087  Alertes diverses 3230579087
Publié le 14/06/2022


Le scarabée japonais (Popillia japonica) est un organisme nuisible classé parmi les organismes de quarantaine prioritaires par la réglementation européenne sur la santé des végétaux (règlement (UE) 2019/1702) car sa présence peut représenter une menace économique, environnementale ou sociale importante pour le territoire de l’Union européenne.

Il n’a pas encore été détecté en France mais est présent en Italie et au sud de la Suisse.

L’insecte est qualifié d’auto-stoppeur car il se déplace sur de grandes distances grâce aux transports (camions, trains, ...).
Les larves peuvent quant à elles être transportées par la terre entourant les racines des végétaux destinés à être remis en culture.

Ce scarabée est également très polyphage, c’est-à-dire qu’il se nourrit de très nombreuses plantes hôtes : maïs, soja, vigne, rosiers, fraisiers, arbres feuillus, ...
Les larves font quant à elles beaucoup de dégâts sur les surfaces herbagères (prairies de graminées, gazons, golf, ...).

L’insecte peut être confondu avec d’autres coléoptères présents en France, notamment avec le hanneton des jardins ou hanneton horticole.
Toutefois, il est facilement reconnaissable par la présence de touffes de soies blanches sur le pourtour de l’abdomen.
Sa taille va de 8 à 10mm.

Les fiches ci-dessous vous permettent d’accéder à un descriptif complet de cet insecte : (voir sur le lien en début de ce message)

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source https://agriculture.gouv.fr/le-scarabee-japonais-une-menace-pour-les-plantes

05 juillet 2022 Info +
Le scarabée japonais, une menace pour les plantes

Le scarabée japonais (Popillia japonica) s'attaque à 300 espèces de plantes alimentaires, forestières ou encore ornementales parmi lesquelles la vigne, les gazons.
Présent aux frontières de la France, il pourrait arriver prochainement sur le territoire.
Empêcher son établissement en France par une détection précoce permettra de prendre des mesures de lutte appropriées.

Voici toutes les informations à son sujet.

Comment l’identifier ?
Les insectes adultes mesurent environ 10-12 mm de long.
Le scarabée japonais peut être confondu avec d’autres coléoptères présents en France et notamment certains hannetons.

Malgré une coloration assez similaire (tête et thorax vert métallique, élytres – ailes – brun métallique cuivré teintées de vert aux extrémités), le scarabée japonais peut être différencié des espèces proches par la présence de 5 touffes latérales de soies blanches et 2 touffes sur le dernier segment abdominal.

Comment se nourrit-il ?
Cet insecte polyphage (se nourrit de plusieurs espèces végétales) dévore le feuillage des végétaux, et sa larve leurs racines.

Comment cet insecte se propage-t-il ?
Popillia japonica est qualifié d’auto-stoppeur car il peut se déplacer facilement sur de grandes distances sur n’importe quel support notamment sur des moyens de transports (camions, trains, voitures, etc.)

Où le scarabée japonais est-il présent dans le monde ?
Originaire d’Asie, il s’est établi d’abord aux Etats-Unis puis en Europe.
Il est présent depuis 2014 en Italie et 2017 en Suisse.
Ce petit coléoptère extrêmement dangereux pour les végétaux étend progressivement son aire de répartition : rien ne s’oppose à son établissement en France car c’est un insecte qui se déplace facilement, et les conditions de température et de précipitation lui sont favorables.

Que faire et qui contacter en présence de l’insecte ?
Les adultes peuvent être facilement détectés à l’œil nu et capturés à la main.

Si l’on reconnaît cet insecte ou si l’on a un doute sur son identification, il faut le capturer et s’adresser rapidement à votre direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF), en envoyant une photo, en précisant le lieu de l’observation et la plante concernée.

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Quelles actions sont menées pour enrayer sa propagation ?
L’éradication n’est possible qu’au début de l’invasion.
Les experts du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire estiment qu’empêcher sa dissémination une fois établi sur le territoire risque d’être long, avec une faible chance de succès.

La stratégie consiste donc à détecter sa présence de façon précoce, notamment à l’aide de pièges équipés de leurres mixtes (combinaison de phéromones sexuelles et d'attractifs floraux).
Ces pièges sont disposés par les services de l’État dans des endroits stratégiques ciblés, comme le long de la frontière française avec les pays où l’insecte est présent et à proximité des points d’entrée clés, tels que les ports ou les aéroports, ainsi que des réseaux de transport.

Dès le premier insecte détecté, il faut délimiter une zone infestée qui fera l’objet d’une surveillance renforcée et de l’utilisation combinée de plusieurs moyens de lutte, adaptés selon les disponibilités et les autorisations d’utilisation.
Cela peut inclure la lutte biologique, des méthodes physiques, du piégeage de masse, des mesures culturales, ou en dernier recours, quand cela est possible, l’utilisation de produits phytopharmaceutiques de synthèse.

Une sensibilisation indispensable

Chacun peut aussi agir à son niveau par la vigilance qu’il apporte lors de ses achats de végétaux ou lors de trocs de plantes et au quotidien dans la surveillance visuelle des plantes de nos jardins.

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source ICI sur France info

Cinq questions sur le scarabée japonais, considéré comme une menace sérieuse pour l'agriculture
Plus de 400 espèces végétales sont menacées par l'invasion redoutée de ce scarabée qui sévit déjà en Suisse et en Italie.
Publié le 13/06/2022

Il est beau mais menaçant.
Le scarabée japonais, cet insecte ravageur qui se nourrit de feuilles et de racines, approche de l'Hexagone, alerte l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), lundi 13 juin.
Parce qu'il présente une menace pour l'agriculture, l'Anses recommande une surveillance accrue du coléoptère. Franceinfo répond à cinq questions sur cet ennemi des jardins et des exploitations agricoles.

1 Quel est cet insecte ?
Le Popillia japonica est un scarabée aux ailes brun cuivré et au corps vert métallique, venu du Japon.
Il peut facilement être confondu avec d'autres coléoptères déjà présents en France, comme le hanneton des jardins.
Mais le Popillia japonica possède "des rangées de soies blanches sous l'abdomen" qui le caractérisent, décrit l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) dans sa fiche signalétique.
Il mesure en moyenne 10 mm de long et 6 mm de large.

Cet insecte passe de l'état de larve à celui de scarabée en une année en général.
Sous les climats froids, comme dans le nord des Etats-Unis, sa durée de vie est de deux ans.
Il passe la majorité de celle-ci sous forme immature, d'œuf, puis de larve.
Une fois adulte, le scarabée japonais est actif de juin à septembre.

2 Dans quelles zones est-il actuellement signalé ?
Au début du XXe siècle, le scarabée japonais a migré aux Etats-Unis, colonisant la côte Atlantique avant de se disséminer vers l'ouest.
Puis il est arrivé en Europe où il a été repéré pour la première fois en Italie en 2014, dans les régions du Piémont et de la Lombardie, puis en Suisse en juin 2017, à la frontière italienne, dans le canton du Tessin, précise l'Anses dans un rapport publié en mai 2022 (PDF).
Depuis, le foyer s'est étendu, obligeant les autorités suisses et italiennes à passer à une stratégie d'enrayement sur une zone plus vaste et non plus sur des zones délimitées.

Bien qu'il n'ait pas encore été détecté en France, "il n'y a aucune raison qu'il n'entre pas sur le territoire", affirme Christine Tayeh, coordinatrice scientifique au sein de l'unité Expertise sur les risques biologiques du laboratoire de la santé des végétaux de l'Anses.

Les probabilités de le voir débarquer sont donc "hautes" avec une "incertitude faible".
Car l'insecte "se déplace facilement" et "les conditions de température et de précipitation lui sont favorables", souligne l'experte.
Adulte, l'insecte peut voler.
Mais il peut aussi "avoir un comportement autostoppeur, c'est-à-dire qu'il peut être transporté sur n'importe quel support, pas uniquement sur les plantes dont il se nourrit", prévient l'Anses.

3 Quelles plantes sont menacées ?
Ce scarabée n'aura aucune difficulté à trouver de quoi se nourrir dans l'Hexagone, qui abrite une centaine d'espèces parmi les quelque 400 végétaux qu'il peut consommer.
A l'état de larve, le scarabée s'alimente des racines des plantes hôtes.
Une fois adulte, il grignote les feuilles entre les nervures, leur donnant un aspect de dentelle.
En grignotant les feuilles, le coléoptère réduit leur surface, "ce qui diminue la capacité de photosynthèse des plantes et donc potentiellement leur rendement", souligne l'Anses.

Le scarabée japonais peut aussi s'attaquer aux fruits et aux fleurs.
Les agriculteurs et les arboriculteurs sont concernés par cette possible invasion, car le scarabée attaque des plantes cultivées à des fins alimentaires comme les pruniers, les pommiers, la vigne, le maïs, le soja, les haricots ou encore les asperges.
Il se nourrit aussi sur les plantes ornementales comme les rosiers, des espèces sauvages comme la ronce ou les trèfles, ou encore des espèces forestières, comme l'érable plane ou le peuplier noir.

4 Pourquoi l'Anses appelle-t-elle à la vigilance ?
S'il est impossible de l'empêcher d'entrer en France, il est nécessaire de l'éradiquer avant qu'il ne colonise le territoire.
L'Anses estime à 10 kilomètres par an la vitesse de propagation du scarabée japonais.
D'où son alerte lancée en début de semaine et sa recommandation de sensibiliser les particuliers et les professionnels des filières concernées.

"Nous pensons qu'il y a une chance d'éradiquer le scarabée japonais dès le début de l'invasion."
Christine Tayeh, scientifique
extrait du communiqué de l'Anses

Pour cela, l'Anses juge nécessaire de déployer des moyens de surveillance "dynamiques" afin de détecter de façon précoce l'insecte et de lutter tant que la population est encore "faible et isolée".
"Les éradications qui ont réussi dans l'Oregon et en Californie se sont faites dans ce contexte", précise Christine Tayeh.
"Si de telles actions ne sont pas déployées dans les plus brefs délais après la détection du scarabée japonais, empêcher sa dissémination une fois qu'il se sera établi sur le territoire risque d'être long et d'avoir une faible chance de succès", met en garde l'Anses.

5 Comment piéger ces scarabées ?
L'Anses détaille un mode opératoire qui consiste à délimiter la zone infestée et à y déposer des pièges "dans des endroits stratégiques, comme le long de la frontière française avec les pays où l'insecte est présent et à proximité des points d'entrée clés, tels que les ports ou les aéroports, ainsi que des réseaux de transport", détaille l'agence.
Ces pièges contiennent des leurres mixtes, soit une combinaison de phéromones sexuelles et d'attractifs floraux.

Aux pièges s'ajoutent l'utilisation de produits phytopharmaceutiques de synthèse et la lutte biologique.
L'Anses recommande aussi de réduire l'irrigation en période de ponte et de labourer les sols à l'automne pour réduire les dégâts associés aux adultes et la survie des larves.
L'Inrae invite toute personne ayant vu un scarabée japonais à le photographier et à le signaler sur son site.
https://ephytia.inrae.fr/fr/C/27015/Agiir-Signaler-un-Scarabee-japonais

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MessageSujet: Re: Alertes diverses   Alertes diverses EmptyMar 20 Fév 2024 - 18:41

Connaissiez vous ces Sabots de Vénus??

source ICI sur france3 régions

Les Sabots de Vénus arrivent en plein hiver sur les plages de la Côte d'Azur
Le sabot de Vénus ou “papillon de mer” à découvrir sur les plages de la Côte d'Azur.
Écrit par Aline Métais
Publié le 06/02/2024 à 06h05
Mis à jour le 06/02/2024 à 07h13


Depuis quelques jours, les "Sabots de Vénus" sont de retour sur les plages des Alpes-Maritimes.
Une arrivée précoce et en nombre.
Cet étrange mollusque transparent intrigue les internautes sur les réseaux sociaux.
Explications.

Comme de la dentelle de cristal posée sur des rochers du Cap d'Antibes ou les galets de Villeneuve-Loubet.

Un vestige de corps céleste ?
Ou un objet magique ?
Il s'agit en fait des "Sabots de Vénus" qui laissent autant leurs empreintes sur les plages que sur les réseaux sociaux.

Sur Facebook, le 31 janvier, Marie-Christine s'étonne : "aujourd’hui, c’est le premier matin que je vois les Sabots de Vénus (...)  ils disparaissent au bout de quelques heures si on les enlève de la plage.
Je trouve cela très joli et marrant."

Autre publication, dès le 27 janvier sur le Cap d'Antibes, Yacine s'interroge : "Je suis dans le Cap d'Antibes et nous avons vu cette chose magnifique, savez-vous ce que c’est ?"

Mais s'agit-il d'une arrivée précoce, liée au réchauffement de la Méditerranée ?

Dans la laisse de mer
L'année dernière, les "Sabots de Vénus" étaient arrivés en nombre au mois de mai.
Normalement, on rencontre ce gastéropode (même famille que les escargots) près des côtes de l'océan Atlantique ou de la Méditerranée au printemps.
Il est transporté par les courants et supporte des températures variant de 13 à 27 °C.
Ce qui pourrait expliquer son arrivée dans une eau actuellement à 15 degrés maximum en Méditerranée.

Son échouage intervient souvent après de fortes rafales en mer.
Ces glaçons sculptés dans des formes étranges se retrouvent alors dans la laisse de mer.

Du macroplancton gélatineux en forme de "papillon de mer"
La description scientifique se trouve sur le site Doris (Données d'Observations pour la Reconnaissance et l'Identification de la faune et la flore Subaquatique.)

Son petit nom latin est "Cymbulia peronii",  il fait partie du macroplancton gélatineux.
À l'âge adulte, il peut atteindre 6 cm de longueur.
Son pied est surmonté de deux extensions en forme d'ailes, qui lui permettent de se déplacer, sans pour autant pouvoir lutter contre les courants marins.
D'où son surnom de "papillon de mer."

À l'avant, la bouche est munie de deux tentacules ciliés à rôle sensoriel.
L'animal renferme une petite masse viscérale de couleur orangée.
Comme de nombreux organismes planctoniques, il est translucide et possède une teinte plus ou moins bleutée.
Sa transparence constitue une forme de camouflage en milieu marin.

Et sur les réseaux sociaux, chaque année, la question se pose : de quoi s'agit-il ?

Une coquille transparente avec 5 crêtes dentelées
Au stade larvaire, on note la présence d'une coquille.
Au cours du développement, elle laisse place à une structure cartilagineuse transparente.
Celle-ci présente cinq crêtes dentelées qui lui donnent l'allure d'un sabot.
C'est cette partie de l'animal, cette coquille perdue, que l'on appelle "Sabot de Vénus".

Une coquille, qui contrairement à sa cousine, la méduse, n'est pas urticante !

Il faut un peu de chance pour croiser les restes fragiles et cristallins de ce petit mollusque marin, échoué sur les rivages...
Habituellement à une période plus chaude de l'année.

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