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http://www.reponsesbio.com/2018/03/18/lait-de-jument-plus-vieux-remedes-de-lhumanite/Le lait de jument, un des plus vieux remèdes de l’humanité
18 mars 2018Totalement remplacé par le lait de vache, il a pourtant été consommé pendant des millénaires pour ses bienfaits incomparables, notamment par les Mongols qui en tiraient leur robustesse légendaire.
En Chine aussi, de très anciens textes nous parlent de l’utilisation thérapeutique du « koumis », une boisson fermentée à base de lait de jument issue d’une tradition ouïgour, ayant fait la force mythique de puissants nomades, de Gengis Khan à Attila.
Même les Grecs et les Egyptiens le consommaient pour se préserver des infections et prendre soin de leur peau, quant aux Russes ils s’en servaient pour soigner la tuberculose.
Mais c’est bien plus tard, avec le concours des recherches actuelles en micronutrition, que l’on commencera à comprendre pourquoi et comment le lait de jument peut être un complément à si large spectre.
SommaireUne composition très proche du lait maternel
Petit comparatif des principaux laits animaux
Une cure de santé au sens large
Et le cancer ?
La cure de lait de jument
Eviter le piège de l’industrialisation
En pratiqueL’humain et le cheval étant tout deux des animaux mono-gastriques, contrairement à la vache, à la chèvre ou à la brebis, il existe des corrélations tout à fait surprenantes entre leurs laits.
C’est pourquoi, de tout le règne animal les laits de jument ou même d’ânesse sont les seules véritables alternatives en substitution au lait maternel.
Saviez-vous par exemple qu’avant la seconde guerre mondiale, les maternités disposaient de lait de jument ?
Cela vous semble surprenant ?
C’est que vous ne connaissez pas encore toutes ses particularités…
Une composition très proche du lait maternelPauvre en caséine, il est infiniment plus digeste que le lait de vache, rendant ses nutriments plus assimilables et plus efficaces.
Il est aussi beaucoup moins allergène, grâce à son très faible taux de bêta-lactoglobuline.
Pour le reste, la richesse de ses apports nutritionnels pour l’humain n’a d’égal que le lait maternel, avec :
→ vitamine A, favorisant la production d’immunoglobines, renforçant le système immunitaire et la vue,
→ vitamine C, antioxydante et participant à lutter contre les infections bactériennes et virales,
→ vitamine D, indispensable à la minéralisation osseuse,
→ vitamine E, favorisant la réponse immunitaire et antioxydante,
→ vitamine B2, régulant de la croissance des globules rouges tout en soutenant le système immunitaire,
→ vitamine B5, indispensable à la formation d’anticorps qui aideront à minimiser les effets toxiques des antibiotiques tout en améliorant la cicatrisation,
→ vitamine B6, couramment utilisée pour traiter les troubles articulaires, cardiaques et nerveux, et jouant un rôle prépondérant dans l’assimilation du magnésium et des protéines,
→ vitamine B12, utile à la synthèse des protéines ainsi qu’à la formation des globules rouges,
→ calcium ionique, parfaitement assimilable contrairement au calcium de vache, dans un ratio idéalement équilibré avec le phosphore,
→ potassium, participant à la formation des muscles, à la motricité comme à l’équilibre de la température interne,
→ magnésium, la nourriture privilégiée du système nerveux,
→ lactoferrine, participant entre autre à l’assimilation du fer,
→ fer, agent anti-infectieux oxygénant les globules rouges,
→ zinc, profitant à la synthèse des protéines, aux systèmes nerveux et immunitaire, mais aussi au bon fonctionnement de la prostate,
→ cuivre, reminéralisant les os et contribuant à la santé du cartilage, mais intervenant aussi dans l’oxydation du glucose pour la protection du myocarde,
→ acides gras mono-insaturés, contribuant à la diminution du cholestérol LDL,
→ ainsi que de nombreuses enzymes, que nous allons décortiquer plus en détail dans un moment…
On observe une autre similitude tout à fait frappante entre le lait de jument et le lait maternel.
En effet pour les veaux le lait est constamment disponible, la nature ayant pourvu les mamelles des vaches d’une réserve située juste sous les acini, appelée « citerne du pis ».
Mais l’anatomie de la jument, comme celle de la femme, est très différente, le lait se trouvant en permanence dans la glande mammaire et jamais pré-disponible à la mamelle.
Le lait ne jaillira que sous l’action d’une hormone connue sous le nom d’ocytocine, sécrétée lorsque la mère se trouve dans de bonnes conditions, son petit à proximité, dans un environnement serein où règnent bien-être et confiance.
Ce qui explique d’ailleurs l’immense délicatesse nécessaire à l’obtention du lait de jument, et l’une des raisons rendant son industrialisation totalement hors de propos.
Par ailleurs, contrairement au lait de la vache, celui de la jument s’appauvrit radicalement lorsque l’animal reçoit des rations alimentaires concentrées, tandis que lorsqu’elle pâture et s’alimente avec du fourrage frais son lait retrouve toute sa richesse en oméga 3.
Petit comparatif des principaux laits animauxDans la plupart des laits animaux, qu’ils soient de chèvre, de vache, de brebis, d’ânesse, d’humain, ou même de chamelle, on retrouve à peu de choses près toujours les mêmes composants, à savoir :
→ de l’eau,
→ des protéines,
→ du lactose,
→ des matières grasses,
→ des sels minéraux,
→ et des vitamines.
Ce sont donc évidemment les variations de proportions qui rendent chaque lait parfaitement adapté à son espèce, assurant non seulement le développement physique et cérébral du nouveau-né, mais aussi ses défenses immunitaires.
Ainsi on pourrait facilement en déduire qu’au-delà des apparences, bien plus que l’apport particulier de chacun des nutriments, c’est leur interaction qui fait toute la différence.
Voici quelques chiffres permettant d’en apprécier sommairement les variations.
Pour 100g de lait maternel :Protéines 1g
Lipides 4,4g
Lactose 6,9g
Pour 100g de lait de jument :Protéines 2g
Lipides 1,3g
Lactose 6,3g
Pour 100g de lait de vache :Protéines 3,2g
Lipides 3,4g
Lactose 4,7g
Pour 100g de lait de chèvre :Protéines 3,8g
Lipides 4,1g
Lactose 4,4g
Pour 100g de lait de brebis :Protéines 5,2g
Lipides 6,2g
Lactose 4,2g
Comme on peut le constater la teneur en protéines du lait de jument est comprise entre 20 et 30%, à peine plus élevée que dans le lait maternel, ce qui est tout à fait acceptable pour l’organisme d’un nourrisson, contrairement au lait de vache cela va sans dire.
Autre similitude avec le lait humain, le lait de jument contient essentiellement des acides gras polyinsaturés, par ailleurs il apporte huit fois plus de vitamine C que le lait de vache.
Une cure de santé au sens largeSi le lait de jument est connu pour fortifier l’organisme, remplacer le lait maternel et mettre les personnes âgées à l’abri des infections virales, voyons plus globalement pour quoi il est indiqué et dans quelles sphères il intervient.
Le système immunitaireEn plus des vitamines et minéraux vus plus haut, les nutriments présents dans le lait de jument renforçant et soutenant les défenses naturelles de l’organisme sont :
→ la lactoferrine qui, nous l’avons dit, participe à l’assimilation du fer, mais est aussi antioxydante, immunostimulante et anti-inflammatoire,
→ le lysozyme, une enzyme à l’action anti-microbienne, anti-bactérienne et anti-inflammatoire,
→ les protéines de lactosérum,
→ les immunoglobulines A, G et M, améliorant la réponse immunitaires à différents niveaux,
→ des acides aminés tels que la lysine, la sérine, l’acide aspartique et l’histidine, fondamentaux dans les processus de production d’anticorps,
→ et les peptides bioactifs, qui agissent non seulement sur la sphère immunitaire, mais aussi artérielle et nerveuse.
La sphère intestinale et digestiveProbiotique par essence, le lait de jument favorise la prolifération d’une flore intestinale saine, tout en inhibant la croissance des bactéries pathogènes, il sera donc plus qu’indiqué d’en faire une cure après un traitement de médicaments de synthèse ou une alimentation industrielle prolongée, contrariant, voire détruisant l’équilibre de la flore intestinale.
Il aidera aussi à rétablir un transit optimal en cas de diarrhée ou de constipation, et plus largement il participe activement à combattre :
→ l’ulcère,
→ la cirrhose,
→ les entéralgies chroniques,
→ les affections du pancréas ou de la vésicule biliaire,
→ comme les inflammations intestinales.
Quant aux personnes souffrant d’intolérance au lactose, non seulement elles peuvent consommer du lait de jument, mais en plus il est fort probable qu’elles voient leurs symptômes s’améliorer le temps d’une simple cure grâce à la présence de lactase, une enzyme permettant de digérer et métaboliser le lactose.
Il s’avère souverain contre le syndrome du côlon irritable qui aura lui aussi toutes les chances d’être apaisé, mais avec une série de cures cette fois, par le biais de peptides bioactifs et d’acides gras polyinsaturés ayant des propriétés anti-inflammatoires agissant en synergie avec le reste des vitamines et minéraux.
La sphère nerveuseLe tryptophane et la tyrosine, précurseurs de la sérotonine et présents dans le lait de jument, favorisent la joie de vivre et le bien-être, en agissant plus ou moins directement sur :
→ la régulation de l’appétit,
→ le sommeil,
→ la libido,
→ l’humeur,
→ ainsi que, comme nous venons de l’observer, sur le système nerveux.
Sans oublier les peptides bioactifs, étant eux aussi utiles pour lutter contre :
→ les troubles de l’humeur,
→ le stress,
→ l’insomnie,
→ l’anxiété,
→ et même les épisodes dépressifs.
La sphère sanguineL’anémie, plus répandue qu’on ne pourrait le croire, touche fréquemment les femmes enceintes, celles ayant des règles abondantes, mais aussi les végétariens.
Elle peut s’avérer plus ou moins grave si le trouble n’est pas rapidement résolu, ouvrant la voie à :
→ un affaiblissement général,
→ la défaillance de l’hématopoïétique du foie,
→ l’hypertrophie de la rate,
→ ainsi qu’une avalanche d’autres problèmes.
Or le fer contenu dans le lait de jument, mais également la lactoferrine, les vitamines B3, B5 et la vitamine E, permettent non seulement de s’en prémunir efficacement sans s’intoxiquer avec des formules synthétiques ou chimiques, mais aussi de combler les carences plus importantes… à condition, toutefois, de mener une cure soutenue d’au moins deux mois.
Et bien sûr, la sphère dermatologiqueRésultante de son action positive dans tant de domaines, le lait de jument agit à moyen et long termes sur :
→ le psoriasis,
→ la peau atopique,
→ l’eczéma,
→ les allergies cutanées,
→ les irritations et démangeaisons,
→ et l’acné.
D’une manière plus générale il participera largement à traiter des affections entêtantes chez les plus fragiles, comme les enfants et les nouveaux-nés, mais aussi ceux dont le système immunitaire est déficient, avec par exemple de très bon résultats en cas de :
→ coqueluche,
→ tuberculose,
→ asthme,
→ bronchite,
→ grippe intestinale chez l’enfant,
→ manque d’appétit,
→ migraine,
→ infections rhinopharyngées,
→ rhumes,
→ aphtes,
→ fatigue,
→ allergies,
→ sénescence…
Et le cancer ?Dans la mesure où l’interaction complexe de ses composants renforce l’homéostasie originelle, beaucoup commencent à dire que le lait de jument serait un anti-cancer.
Bien que pouvant indéniablement faire partie des alternatives proposées par les médecines naturelles, et que des études cliniques montrent une meilleure récupération après des traitements chimiothérapiques, il n’est absolument pas prouvé qu’il ait un rôle direct sur la régression des tumeurs.
Cependant tant que le régime alimentaire accompagnant la cure ainsi que les autres remèdes naturels ne seront pas pris en considération dans le processus de guérison, il sera difficile de se prononcer.
On peut aussi se demander quels seraient les résultats d’une monodiète de lait de jument, et en quelle mesure elle pourrait nous conférer une santé de bébé.
Mais concernant les personnes suivant une chimiothérapie, une cure de lait de jument améliorera à coup sûr les effets secondaires tels que :
→ nausées,
→ perte d’appétit,
→ immunodépression,
→ fatigue,
→ et dépression.
La cure de lait de jumentPour conserver toutes ses propriétés organoleptiques, le lait de jument se trouve sous forme lyophilisée, ce qui n’a rien à voir avec la pasteurisation du lait de vache se trouvant vidé des plus utiles de ses nutriments.
Il est à consommer de préférence sous forme de cure pour fortifier l’organisme et soutenir les facultés naturelles de régénération, en cas de traitements lourds ou à l’occasion des changements de saison.
Pour une complémentation thérapeutique, on peut prendre 4 gélules par jour avec un grand verre d’eau, et jusqu’à 6 en cas d’urgences.
Qui plus est, il peut constituer la base de l’alimentation du nourrisson pour remplacer le lait maternel, lorsqu’il est reconstitué dans de l’eau tiède.
Totalement bénéfique, sans aucun effet secondaire, il est à noter que malgré sa faible teneur en caséine, le lait de jument est tout de même déconseillé aux allergiques ou intolérants.
Comment éviter le piège de l’industrialisation de l’élevage des juments ?Au cœur de 100 hectares de prairies et de bois
La consommation de lait ayant atteint une telle amplitude, il serait ridicule de choisir de remplacer la production laitière agroalimentaire par du lait de jument.
De toute façon, comme je l’ai dit, le lait de jument ne se récolte pas aussi facilement, et le bien-être des animaux s’avère tout bonnement indispensable à l’obtention d’un lait de qualité.
C’est pourquoi le comité de sélection de Réponses Bio a choisi un producteur de lait de jument bio, mais surtout élevant ses chevaux en totale liberté au milieu de 100 hectares de prairies et de bois.
Les nourrissant exclusivement d’herbe fraîche et de foin produits par ces amoureux des chevaux, et certifiés biologiques.
Les juments y sont choyées, vivant en parfaite harmonie avec les humains, qui en retour respectent leur sensibilité et les aident à élever leurs poulains.
Pour le comprendre il suffit de savoir que l’accouplement se fait spontanément et en liberté, et que le lait des juments est prioritairement destiné à leur progéniture.
La traite ne commence que 10 semaines après la naissance des poulains, sans jamais dépasser 5 semaines, afin de ne pas épuiser les juments.
Avec une traite manuelle réalisée à l’aide d’un simple pot trayeur par des personnes ayant établi une relation de confiance et de complicité avec les animaux, en présence des poulains du début à la fin du processus.
Et une fois la traite finie, vers 16 heures, le troupeau repart sereinement vers ses tendres pâturages.
Une qualité exceptionnelle que seul un élevage à échelle humaine puisse offrir, d’une petite vingtaine de chevaux seulement, évoluant dans un paradis de verdure au cœur du Parc Naturel Régional des Grands Causses, en Aveyron.
Jean-Baptiste Loin
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