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| Plantes invasives, toxiques, dangereuses pour les humains ou les animaux | |
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Libellule Admin
Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Plantes invasives, toxiques, dangereuses pour les humains ou les animaux Mer 18 Jan 2017 - 14:59 | |
| Voila quelques liens utiles et complémentaires sur les plantes toxiques http://www.centres-antipoison.net/http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Plante_toxiquehttp://www.planete.org/herbier/http://users.skynet.be/avroonen/index.htmltraduction ICIPlantes toxiques pour les animaux: qu'elles soient sauvages et des jardinshttp://lesraidsforum.chez-alice.fr/plantes/jardins-cd.htmLe site de l'Association déménage Retrouvez nous ici http://www.apsana.info/http://www.chatsdumonde.com/general/sante/prevention-entretien/les-plantes-toxiques.htmlICI Je voulais vous parler aussi de graves allergies causées par des plantes sauvages comme la Berce du Caucasesource http://www.saisons-vives.com/frontoffice/index.asp?id=608Berce du Caucase dans les Alpes Promue par Staline comme fourrage malgré sa toxicité, la berce du Caucase se propage dans le sud de la France, hors de contrôle. La belle caucasienne prend ses quartiers dans le sud de la France. Elle qui n'aimait que les territoires montagneux, humides et froids, la voilà qui parade et s'exhibe dans les communes d'Andon et de Valderoure, dans les Alpes-Maritimes. Au plus grand désarroi des scientifiques et de la population locale. La berce du Caucase, parfois appelée berce géante, ou encore Heracleum mantegazzianum de son nom scientifique, est une plante pouvant atteindre cinq mètres de haut, surmontée durant l'été d'une jolie inflorescence blanche. Résistante à des températures allant jusqu'à - 40 °C, et capable de croître de plusieurs centimètres par jour, elle fut d'abord importée de Géorgie comme plante ornementale dans les arborétums et les jardins durant le 19e siècle. Puis une espèce voisine, Heracleum sosnowskyi, connut son heure de gloire sous Staline, qui imposa sa culture de Saint-Pétersbourg jusqu'en Sibérie, afin d'obtenir un fourrage riche en protéines avec des rendements records. Un bien mauvais calcul Car non seulement ces deux espèces de berces géantes ont une fâcheuse tendance à envahir les zones où elles se sentent à l'aise, puis à capter toute la lumière du soleil grâce à leurs larges parasols, étouffant petit à petit les espèces indigènes plus courtes sur tige, mais elles produisent également une substance toxique qui provoque des brûlures particulièrement douloureuses. En effet, la sève de la berce du Caucase provoque des brûlures parfois très graves car, elle est photosensible : au contact du soleil, elle agit sur la peau comme un acide. Le simple contact d’une feuille peut déclencher la brûlure. Un jardinier distrait qui travaille sans gants peut ainsi être gravement brûlé, de même que les enfants qui utilisent parfois la tige creuse de la plante comme sarbacane ou pire, comme longue-vue. Le contact direct avec la sève est indolore, la brûlure ne commence qu’après minimum 15 minutes voire deux heures, la victime reste donc tranquillement au soleil, ne se rendant pas compte du danger. La peau affectée peut rester sensible aux rayons ultraviolets pendant des années. Pour l'heure, aucune lutte ne s'est avérée réellement efficace : ni le glyphosate répandu sur de larges surfaces, ni les coupes manuelles, ni les tracteurs rasant sans pitié des champs entiers. La découverte d'un nouveau foyer de berce du Caucase dans le sud de la France apparaît donc comme une très mauvaise nouvelle. D'autant que la belle pernicieuse s'étale déjà sur plus de 10 km le long d'un cours d'eau. Introduite par un colonel anglais venu s'installer dans la région il y a plus de 50 ans, la fleur a d'abord végété dans son jardin avant de se réveiller subitement il y a quelques années. Elle aurait profité de la rivière voisine comme moyen de transport pour s’installer sur d’autres habitats humides, ensoleillés et riches en azote. Sachant qu’une fleur produit entre 10 000 et 100 000 graines par été, et qu’une graine peut survivre jusqu’à trois jours dans l’eau (donc parcourir un bon nombre de kilomètres), puis attendre une situation favorable pour germer durant sept ans, on comprend vite toute la difficulté à contenir une telle envahisseuse. «Dès que nous avons réalisé l’ampleur des dégâts, nous avons alerté les pouvoirs publics et l’ONF, gestionnaire des principaux terrains concernés, afin de réagir au plus vite, explique Isabelle Mandon, responsable du programme «Plantes invasives» au Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles, en charge du dossier. Nous sommes en train de mettre au point une stratégie d’éradication avec un suivi sur plusieurs années. Mais il faut faire vite : les surfaces concernées sont déjà importantes.» D’après les études existantes, seul un quart des infestations comprises entre 100 et 1 000 hectares peut être éradiqué. A condition toutefois d’y consacrer d’importants moyens humains et financiers. L’Allemagne dépenserait ainsi 10 millions d’euros chaque année pour contrôler cette fleur ! «On peut éviter de payer des millions d’euros dans le futur en déboursant maintenant une somme bien moins importante. C’est le principe de la détection précoce. Une politique trop mal connue en France, qui gagnerait à se généraliser…», poursuit la botaniste. Stratégie nationale En réalité, il n’existe pour l’heure encore aucune politique nationale concernant ces espèces végétales envahissantes. Ainsi, d’autres foyers d’invasions de la berce géante ont été détectés en France, notamment dans le Nord des Alpes, mais chacun agit dans son coin : on encourage l’arrachage des pieds ici, la pulvérisation de glyphosate ailleurs, ou bien on installe des herbivores dans un pré infesté. Et on continue à vendre cette plante dans des jardineries et à transporter ses graines à travers les frontières. Toutefois, les choses pourraient bien évoluer prochainement, puisque le ministère de l’Agriculture vient de mettre sur pied une mission «plantes envahissantes» au sein du laboratoire national de protection des végétaux. «Notre objectif est de devenir l’interlocuteur unique face à ces invasions, et de définir une stratégie nationale avec des procédures claires qui permettent de détecter au plus tôt les nouvelles espèces invasives introduites, de les éradiquer rapidement, voire d’empêcher leur arrivée sur notre territoire», explique Guillaume Fried, en charge de cette toute première initiative. Mieux vaut tard… Source : d'après un article paru dans Libération.fr (Lise Barnéoud) Si la Berce du Caucase ne pose à l'heure actuelle pas de problème particulier en France, faut-il attendre pour agir ? http://www.tela-botanica.org/page:heracleum L'AmbroisieCartographies de présence de l'ambroisie à feuilles d'armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) en France métropolitaine. http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/air-exterieur/article/cartographies-de-presence-de-l-ambroisie-en-franceL'ambroisie (Ambrosia artemisiifolia) peut être confondue avec d'autres plantes sans danger a chacun de ses stades de développement. http://www.ambroisie.info/pages/reconn.htm http://www.ambroisie.info/docs/ambrosia_fra.pdf http://conservatoire-botanique-fc.org/ambroisie2/ambroisie/ambrosia_artemisiifolia.php http://nature.jardin.free.fr/1109/ambrosia_artemisiifolia.html http://www.fredon-corse.com/standalone/2/1C13aiww0ZT5gq253rWsQuTn.pdf http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-4066-synthese La Pariétaire appellée à Nice la gamba rousetta (jambe rouge) il y en a partout même dans les jardins privés en ville ou les rues et routes de la région source http://fr.wikipedia.org/wiki/Pari%C3%A9taire_officinaleLe pollen de pariétaire officinale peut induire des réactions allergiques croisées fortes avec les pollens de pariétaire de Judée, d'ortie et de cannabis... source http://recherche.pollens.fr/parietaire.htmlLes pollens de pariétaire devraient quant à eux gêner les allergiques des Bouches-du-Rhône et du Languedoc-Roussillon où le risque allergique pourra être ... source ICIAllergie à la pariétaire officinale Nom : Pariétaire officinale Nom scientifique : Parietaria officinalis Description : La pariétaire est une plante qui mesure entre 5 et 30 cm de haut. Sa tige est rougeâtre, souvent velue et porte des feuilles vert foncé couvertes de poils rugueux. Ses fleurs sont petites et verdâtres. Localisation : Originaire des pays méditerranéens, la pariétaire s'est largement répandue en Europe. C'est une herbe vivace qui pousse contre les vieux murs et les rochers, au bord des chemins. Pollinisation : Mai à octobre Allergologie : L'inhalation des pollens de pariétaire est responsable de rhinites, conjonctivites et asthmes sévères. Pour éviter ces pollens, il est souhaitable : - de ne pas se promener dans les champs en période de pollinisation, - de se laver les cheveux après une promenade pour éviter que le pollen ne se dépose sur l'oreiller, - d'opter pour l'air conditionné plutôt que pour l'ouverture des fenêtres. Réactions croisées : Ulmacées, Moracées, Cannabacées (cannabis, houblon, chanvre). Allergies aux pollens, bulletins allergo-pollinique hebdomadaire avec l'évaluation du risque allergique pour la semaine à venir, cartes de France des risques ... http://meteo.orange.fr/pollens/parietaire.html http://phythoterapie.forumactif.be/t5-plantes-alimentaires-toxiques
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Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: Plantes invasives, toxiques, dangereuses pour les humains ou les animaux Mer 18 Jan 2017 - 21:24 | |
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Dernière édition par Libellule le Jeu 11 Juil 2019 - 0:24, édité 2 fois |
| | | Libellule Admin
Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: Plantes invasives, toxiques, dangereuses pour les humains ou les animaux Mar 28 Mar 2017 - 15:40 | |
| Actualités du site Inventaire National du Patrimoine Naturel source https://inpn.mnhn.fr/actualites/sommaire-actualites2 février 2017 - Etat de conservation des habitats des eaux dormantes Des indicateurs pour évaluer l'état de conservation des eaux dormantes d'intérêt communautaire à l'échelle des sites Natura 2000. 6 février 2017 - Mise en ligne des données « ongulés » ONCFS-FNC-FDC De nouvelles données de l’ONCFS et des fédérations de chasseurs viennent compléter l’INPN avec 30 nouveaux jeux de données transmis. 8 février 2017 - Forte baisse des observations de certaines espèces de passereaux cet hiver Les experts du Comité d’Estimation des Populations d’Oiseaux nous alertent sur une très forte baisse des observations de certaines espèces de passereaux cet hiver 2016/2017. 9 février 2017 - Relations entre les espèces et leurs habitats La base de données sur les liens Espèces/Habitats est lancée avec déjà 2 500 espèces renseignées ! 9 février 2017 - L'Outre-mer à l'honneur avec des centaines de nouvelles illustrations sur l'INPN et INPN Espèces ! Avec cette mise à jour, des centaines de nouvelles espèces sont à découvrir sur votre application mobile INPN Espèces. 15 février 2017 - Naturae, la nouvelle revue du Muséum pour la connaissance et la conservation de la biodiversité et de la géodiversité française Ce mercredi 15 février, Naturae, la nouvelle revue du Service des Publications scientifiques du MNHN est lancée. Découvrez vite les premiers articles ! 22 février 2017 - Mise en ligne des données de l’enquête Lichens d’Auvergne-Rhône-Alpes Les données de l’enquête Lichens d’Auvergne-Rhône-Alpes rejoignent l’INPN. 7 mars 2017 - Mise à jour des contenus des Listes rouges mondiale et européenne sur l'INPN L’INPN diffuse les évaluations disponibles dans la Liste rouge des espèces menacées au niveau mondial et européen pour plus de 13 000 espèces françaises évaluées par l'UICN. 16 mars 2017 - Les données faune de Clicnat alimentent l’INPN Plus d’un million de données sur la Picardie issues de Clicnat, base de données naturalistes picarde gérée par Picardie Nature, alimente l’INPN. 28 mars 2017 - Parution de la stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes Le 23 mars 2017, le Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la Mer a diffusé la stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes (SNEEE). |
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Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: Plantes invasives, toxiques, dangereuses pour les humains ou les animaux Mar 2 Mai 2017 - 15:08 | |
| source https://www.santenatureinnovation.com/muguet-arreter-delire/#commentMuguet : arrêter le délire 01/05/2017« Le muguet, un porte-bonheur très toxique » (France-Info)1 « Attention pour votre 1er mai, le muguet peut être dangereux pour les enfants » (Le Monde – Huffington Post)2 « Le muguet, joli, mais toxique ! » (Le Parisien)3 « Sous ses airs gais et printaniers, le discret brin de muguet du 1er mai cache un redoutable meurtrier.» (France 5)4 « Charles IX a causé la mort de nombre de ses sujets en leur offrant du muguet ? Affamés après la sanglante Saint-Barthélemy, ils avaient cru bon de s’en servir pour épaissir leur maigre soupe… » (Le Parisien)5 Les médias étaient déchaînés ce matin de 1er mai.Haro sur le muguet ! Vous pensiez que cette fleur à la blancheur virginale, symbole de pureté et d’innocence, au parfum délicat, était un cadeau de la Nature pour célébrer le retour du printemps et des journées ensoleillées ? « Naïfs ! Malheureux ! Imbéciles ! », crient radios et journaux… « Vous risquez d’intoxiquer vos enfants !6 Les personnes âgées !7 Vos animaux domestiques !8 » C’est fini. La magie est brisée… Pourrai-je un jour regarder à nouveau ce frêle brin du muguet, trempant dans un pot de yaourt « La Laitière » rempli d’eau par un de mes enfants attentionné, sans que ne clignote dans mon esprit un voyant rouge : « Attention, danger !! » ?
Oui, bien sûr.
Car l’essentiel des propos sur le muguet racontés dans ces médias relève des « fake news » pures et simples.
Les « fake news » sont ces fausses informations dont l’unique but est de vous faire peur pour vous faire cliquer sur leur article, et ainsi « générer du trafic » créant du revenu publicitaire supplémentaire pour les sites d’informations.Le muguet est innocentContrairement à ce qui est raconté un peu partout, vous ne risquez rien à acheter du muguet. Strictement parlant, le muguet est une plante qui peut être qualifiée de toxique. Mais vous risquez beaucoup plus à priver votre foyer de cette exquise tradition qui apporte un baume floral et printanier bienvenu dans nos intérieurs trop souvent pollués par les détergents, les vernis, peintures et autres perturbateurs endocriniens. Vos enfants risquent beaucoup plus pour leur santé si vous les privez d’aller jouer dans le jardin, les parcs et les forêts où pousse le muguet. On vous raconte que votre enfant risque l’intoxication s’il boit l’eau du pot où aura trempé le muguet, ou s’il mange des clochettes. C’est faux. Il faudrait qu’il mange le brin entier, avec les feuilles, pour avoir mal à l’estomac, vomir, et peut-être avoir le cœur qui se mettrait à battre un peu la chamade. Et le problème passerait de toutes façons spontanément. Pour en mourir, il faudrait que vos enfants se mettent à brouter du muguet, ce qui est extrêmement improbable vue la texture filandreuse bien pire que celle des haricots verts et du céleri. 90 % des « intoxications au muguet n’entraînent aucun symptômeLe Parisien annonce avec des trémolos que : « En ce 1er mai, les centres antipoison s’attendent d’ailleurs à être un brin dépassés par les appels liés au muguet. » Et il est vrai que, statistiquement, on sait que 200 à 300 appels sont faits aux centres antipoisons chaque année en lien avec le muguet. Mais ce que le journaliste oublie soigneusement de préciser, c’est que 95 % de ces appels déboucheront sur des conseils apaisants du type : « Mais non Madame, ne vous inquiétez pas… Votre enfant (ou votre belle-mère) a avalé une clochette blanche mais il ne va rien lui arriver… Ne croyez pas ce qui est raconté dans les journaux… » Parmi les cas d’intoxication réelle, très minoritaires (environ 8 cas chaque mois de mai), 90 % sont des cas d’intoxication… asymptomatique, ce qui signifie sans signe extérieur observable ni ressenti par le patient !!! C’est ce qui ressort de la dernière étude sérieuse réalisée sur ce sujet, publiée en avril 1999 par le CHU de Lille9. Pourquoi les journalistes omettent-ils ce point essentiel ? Parce que cela risquerait de rassurer les lecteurs au sujet des dangers du muguet, et des plantes en général. Ils éteindraient leur radio et, plutôt que d’écouter les publicités, partiraient dans la nature cueillir du muguet. Le problème des fake news sur InternetDe plus en plus de sites d’informations exploitent une image de sérieux héritée du 20e siècle, à l’époque où il s’agissait de journaux, imprimés uniquement sur papier, et réalisés par des journalistes de l’ancienne école. Vous ne pouviez entrer dans la profession de journaliste sans connaître votre sujet et être capable de vérifier vos sources et croiser les informations. Tout n’était pas parfait, bien sûr, et on relevait déjà à l’époque de nombreux biais dans les informations. Néanmoins, aujourd’hui, Internet a transformé cela en une foire d’empoigne. Ne vous laissez pas faire. Fuyez les articles sensationnalistes, conspirationnistes, les titres racoleurs de plus en plus nombreux. Ils vous présentent de prétendus terribles dangers imminents. Ils dénoncent des fraudes immenses. Mais c’est la version moderne, pour adultes, du « grand méchant loup » toujours prêt à ressurgir pour dévorer les petits enfants. Ces informations alarmistes désignent, plus souvent qu’à leur tour, les remèdes naturels, les médecines alternatives, des naturopathes. Ce sont des proies faciles car rien n’est plus simple que de raconter que telle plante ou produit naturel est un tueur caché, et que le patient se serait « tellement mieux porté » s’il avait sagement avalé des pilules chimiques. C’est ce que n’hésite pas à faire le site « Allo Docteur » qui est dans la désinformation, la « fake news » caractérisée quand il affirme que le muguet est un « redoutable meurtrier »10, à ne « jamais laisser à portée des enfants ». On est dans le délire. Mais soyez sûr que, chez les Dupuis aujourd’hui, chacun des enfants ira cueillir lui-même, sans gants en caoutchouc ni masque à gaz, un brin de muguet dans le jardin. Nous ne leur ferons aucune mise en garde lorsqu’ils humeront le parfum capiteux des clochettes blanches. Nous ne les alerterons pas lorsqu’ils l’emballeront dans une feuille de papier coloriée à leur façon, pour l’offrir à leur Maman. Je vous tiendrai au courant des suites… D’ici là, les journalistes peuvent retenir leur souffle ! A votre santé ! JM Dupuis Sources : (voir les liens sur le site) Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie. La Lettre Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions). Service courrier : Sercogest, 44 avenue de la Marne, 59290 Wasquehal - France
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Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: Plantes invasives, toxiques, dangereuses pour les humains ou les animaux Sam 10 Juin 2017 - 16:32 | |
| Je viens de recevoir de nouvelles recommandations pour se protéger de la Berce du Caucase source https://www.castelneuviens.fr/info/vigilance-attention-a-cette-plante/ VIGILANCE – ATTENTION A CETTE PLANTE Jardiniers et promeneurs, attention !! Cette plante est dangereuse !!! LA BERCE DU CAUCASE Cette plante pousse aussi au bord des routes et chemins.. Marcheurs et randonneurs prudence J´ai l´impression que c´est de la mauvaise herbe qui pousse un peu partout chez nous mais quand on voit les photos jointes ça fait peur. (voir sur le site) Je prends quelques minutes pour vous raconter une petite mésaventure qui m’est arrivé samedi dernier. Voici … J’ai décidé de faire un petit nettoyage du fond de notre arrière cour plus précisément, les herbes qui envahissaient notre terrain du long de notre clôture. Sans me rendre compte de rien et l’ignorance de la toxicité de cette plante, j’ai malheureusement été en contact avec la berce du Caucase . Aucun symptôme le jour même, le dimanche après-midi, on aurait dit que mes jambes avaient pris un gros coup de soleil. C’était très plausible puisque j’avais des shorts.. il faisait très chaud. Le lendemain de grosses rougeurs sont apparues. Puis le mardi, mes jambes étaient tellement enflées que j’ai dû me rendre aux urgences de l’hôpital. C’est alors que l’infirmière aux urgences m’informa de la toxicité de cette plante et c’est pourquoi je vous écris aujourd’hui à titre préventif. Si vous avez des herbes qui ressemblent à celles-ci SVP faites attention. La sève peut causer de graves brûlures. La sève réagit avec la lumière du soleil (rayon UV) pour finalement brûler la peau.évitez tout contact direct avec la peau. Ne pas mettre au composte Ne pas laissez les animaux domestiques en approcher..peux rendre aveugle. Il y a eu des cas ou un chien a perdu le museau ! Au cas où vous soupçonnez un contact avec sa sève. Nettoyer au plus tôt avec de l’eau et du savon. Évitez de frotter les yeux. Couvrir les régions affectées des rayons UV. Sur le site vous trouverez aussi la carte de l'extansion de la berce de caucase Expansion de la berce du Caucase en Europe La berce du Caucase produit une toxine photo toxique appelée xanthotoxine (photo toxique signifie qu’elle réagit si on l’expose à la lumière). Cette toxine, présente dans la sève, provoque des inflammations et des brûlures de la peau. Si l’on n’expose pas à la lumière la zone infectée pendant plusieurs jours, la réaction ne se déclenche pas. La sève est incolore avec une odeur très caractéristique due à la furanocoumarine. Les cloques provoquées peuvent atteindre la taille d’une pomme de terre. Les séquelles de la photo toxicité de la sève de la berce du Caucase n’apparaissent qu’après plusieurs heures et peuvent persister durant des années. En cas de contact de la peau avec de la sève, il faut éliminer la sève le plus rapidement possible, en prenant soin de ne pas étendre la surface de la zone touchée : enlever la sève de la peau avec un papier absorbant sans frotter, puis laver au savon, et rincer abondamment à l’eau l’endroit atteint. Ensuite, il faut éviter l’exposition de la zone touchée à la lumière durant plus de 48 h, le temps de la disparition de l’effet photo sensibilisateur. Si les yeux sont atteints, les rincer abondamment à l’eau claire puis porter des lunettes de soleil pour réduire leur exposition à la lumière et consulter un médecin immédiatement. En cas de contact important, ou si un enfant est atteint, consulter sans tarder un médecin ou le centre antipoison pour tout conseil approprié. L’éradication de la berce du Caucase nécessite le port d’un équipement approprié permettant d’éviter tout contact de la peau, des mains et des yeux avec sa sève (salopette imperméable à la sève, gants en plastique à manches longues, lunettes de sécurité contre les projections de sève dans les yeux). Cet article a été envoyé par mail à castelneuviens.fr@laposte.fr par PAUL https://fr.wikipedia.org/wiki/Berce source ICILes dangers de la grande berce du Caucase Par Eric de La Chesnais Mis à jour le 25/11/2016Depuis quelques années, la grande berce du Caucase se répand en France comme une traînée de poudre. Pire: cette envahisseuse venue de l'Est provoque de graves brûlures de la peau. Si vous la cultivez dans votre jardin pour ses indéniables qualités ornementales, sachez que la grande berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) est un poison pour la nature et pour l'homme. Depuis quelques années, cette envahisseuse venue de l'Est prolifère de façon inquiétante en France colonisant le bas-côté des routes, les prairies, les terrains vagues mais aussi les jardins publics. Capable de résister à des températures de -40°C et de croître, en été, de plusieurs centimètres par jour pour atteindre jusqu'à 4 mètres de hauteur, cette ombellifère - la plus grande d'Europe- fut d'abord importée de Géorgie au XIXe siècle. Puis, en dépit, de ses maigres qualités nutritives, Staline, impressionné par ses rendements records, la fit cultiver comme fourrage, provoquant son expansion sur tout le territoire de l'ex-URSS. «La croissance et l'ampleur prise par la grande berce entraîne la disparition de certaines espèces végétales indigènes», déplore Aymeric Watterlot, botaniste en Picardie et spécialiste de cette plante hors nomes. «Comme elle forme généralement des populations denses, elle occulte la lumière empêchant ainsi les plantes voisines de se développer». Cloques brunâtresNon contente d'être une redoutable compétitrice, la grande berce provoque, si on a le malheur de la toucher, de graves irritations de la peau qui, sous l'effet du soleil, peuvent se transformer en cloques brunâtres aussi impressionnantes que douloureuses. «C'est une substance contenue dans la sève qui donne ces allergies que l'on soigne comme une brûlure conventionnelle en les lavant à l'eau froide avec du savon et en évitant, à tout prix, de les exposer au soleil», poursuit Aymeric Watterlot. Au début de l'automne, même si la floraison est désormais passée, - elle intervient entre juin et septembre -, «la grande berce du Caucase reste dangereuse y compris à l'état végétatif», prévient ce spécialiste. Jardiniers, randonneurs, chasseurs et cueilleurs de champignons sont donc prévenus. Sur son site Internet, https://www.picardie.fr/IMG/pdf/berce_du_caucase.pdfAymeric Watterlot explique comme s'en prémunir: • Ne pas toucher tiges et feuilles sans s'être muni de gants. • Enlevez-la rapidement, surtout si elle se trouve à proximité d'une aire de jeux pour enfants. Ces derniers risquent en effet d'utiliser ses longues tiges creuses comme sarbacane ou pour construire des cabanes. • Évitez le contact avec la sève en vous méfiant des projections de gouttelettes qui peuvent imprégner les vêtements. Bien laver ces derniers tout comme les outils qui ont servi à couper et arracher les plantes. Un cantonnier de Picardie a été contaminé par le manche de la bêche avec laquelle il avait éliminé la plante. Le botaniste donne également de précieux conseils pour l'éradiquer: • Coupez la plante dans la partie supérieure de sa racine (10-15 cm sous la surface). Un seul sujet peut produire plusieurs dizaines de milliers de graines. Pour être efficace, la fauche doit être répétée sur plusieurs années. • Évitez la lutte chimique car la berce du Caucase résiste à la plupart des désherbants autorisés en jardinage. • Éliminez par incinération et non par compostage ou par dépôts de déchets de jardin. Attention enfin à ne pas la confondre avec la berce commune (Heracleum sphondylium) qui est une espèce indigène. Plus petite, cette dernière se distingue par le fait que son inflorescence ou ombelle compte moins de 35 rayons contre plus de 50 pour la Berce du Caucase. source http://sain-et-naturel.com/berce-du-caucase-plante-toucher.htmlBerce du Caucase : Si vous voyez cette plante, vous ne devez surtout pas la toucher!La Berce du Caucase est une plante qu’on retrouve souvent aux bords des rivières. Elle peut atteindre jusqu’à 4 mètres de haut. Depuis quelques années, elle se répand en France comme une traînée de poudre, colonisant le bas-côté des routes, les prairies, les terrains vagues mais aussi les jardins publics et privés. Pire: en plus de menacer l’équilibre des écosystèmes, cette envahisseuse venue de l’Est provoque de graves brûlures de la peau. Bien qu’elle semble inoffensive avec ses petites fleurs blanches peut causer de terribles douleurs aux humains, plus particulièrement aux enfants. Elle est très présente dans l’est du Canada ainsi que dans l’ouest, mais surtout dans l’est de la France. La Berce du Caucase produit une toxine photoxique, ce qui veut dire qu’elle réagit si on l’expose à la lumière. Lorsqu’on se retrouve avec de la sève de cette plante sur nos mains, la région exposée au soleil provoquera des inflammations ainsi que des brûlures sur la peau. Si on n’expose la partie affectée par la sève à la lumière, rien ne se produira. Il est important d’éliminer la sève le plus vite possible avec un papier essuie-tout ou une serviette sans frotter! Puis il faut laver avec du savon et rincer abondamment avec de l’eau. Par la suite, il faut éviter d’exposer la région atteinte au soleil pendant au moins 2 jours. Le temps que l’effet quitte la peau. Si jamais vos yeux sont atteint, il faut rincer avec beaucoup d’eau et mettre des lunettes de soleil le plus rapidement possible et appeler un médecin. ICIhttps://www.consoglobe.com/evitez-berce-du-caucase-cghttp://pee.cbnpmp.fr/especes/berce-caucase source http://www.brulures.be/index.php/berce-du-caucase/frLa berce du Caucase en WallonieLa berce du Caucase est une espèce d'origine ornementale qui a été plantée pour ses vertus esthétiques et mellifères. Elle se disperse dans l'environnement et envahit les bords de route, les berges de rivière, les lisières forestières et les prairies gérées de manière extensive depuis une vingtaine d'année. Elle y forme des populations très denses qui prennent le pas sur la flore indigène. Cette ombellifère géante peut en outre occasionner de graves brûlures lors d'un contact avec la peau. Un plan de lutte a été mis en place depuis 2012 pour tenter d'enrayer sa progression en Wallonie. Pour plus d'info, cliquez ici. ICILa berce du CaucaseA l'état adulte, elle est géante et mesure de 1,5 à 4 mètres de hauteur. Ses feuilles sont profondément découpées et peuvent mesurer environ 50 cm à 1 m de diamètre. Sa tige est robuste, creuse et cannelée. En floraison (juillet – septembre), ses ombelles blanches ont un diamètre variant entre 20 et 50 cm. ATTENTION à ne pas la confondre avec une autre espèce très courante de Berce qui est indigène : la berce commune. Elle se distingue par moins de 35 rayons à l’ombelle contre plus de 50 pour la Berce du Caucase. La berce du Caucase est actuellement en pleine prolifération en Région bruxelloise, notamment le ring de Bruxelles après avoir été aperçue au littoral, en Région wallonne et dans les Fourons. Elle colonise des milieux sauvages : le long des talus de chemin de fer, des autoroutes ou des fossés, dans les terrains vagues, mais aussi dans les prairies, les lisières, les prés, sur les berges des cours d'eau, en zones fraîches et humides, etc... SymptômesToute la plante contient des substances toxiques qui sont activées par la lumière solaire et rendent la peau très sensible à l'action du soleil. Après un contact avec le suc de la plante et sous l’effet de l’exposition au soleil, des lésions de la peau se développent en quelques jours. La peau devient rouge, gonflée, et des grandes cloques mettent un à deux jours à apparaître. Les lésions ont l'aspect d'une brûlure qui peut être grave voire exceptionnellement mortelle. Après guérison, des taches brunes peuvent persister plusieurs mois: on parle d'hyperpigmentation résiduelle. En cas de contact de la peau avec de la sève -éliminer la sève le plus rapidement possible, en prenant soin de ne pas étendre la surface de la zone touchée: enlever la sève de la peau avec un papier absorbant sans frotter, puis laver au savon, et rincer abondamment à l'eau l'endroit atteint. -changer de vêtements s'ils ont été imprégnés par le suc de la plante, même si la peau paraît normale. -éviter l'exposition de la zone touchée à la lumière durant plus de 48 h, le temps de la disparition de l'effet de photosensibilisation. -éviter toute exposition au soleil pendant une semaine environ -si les yeux sont atteints, les rincer abondamment à l'eau claire puis porter des lunettes de soleil pour réduire leur exposition à la lumière et penser à consulter un médecin -en cas de contact important (si la peau devient rouge ou gonflée) consulter un médecin -si un enfant est atteint, consulter sans tarder un médecin ou le centre anti-poison pour tout conseil approprié. Comment éviter les problèmes ?Ne touchez pas la plante et avertissez les enfants. En particulier les enfants courent un risque lors de l’usage des tiges creuses comme flûte, sarbacane ou longue-vue. Ce n’est pas un jouet ! Si vous remarquez la berce du Caucase dans la proximité d’un terrain de jeu, il faut sans tarder le signaler aux autorités de la commune. L'éradication de la berce du Caucase nécessite le port d'un équipement approprié permettant d'éviter tout contact de la peau, des mains et des yeux avec sa sève (salopette imperméable à la sève, gants en plastique à manches longues, lunettes de sécurité contre les projections de sève dans les yeux). Á retenir:-évitez tout contact avec la berce du Caucase -en cas de contact, rincez immédiatement avec de l'eau froide et évitez le soleil pendant une semaine -portez des vêtements qui couvrent le cou, les bras et les jambes -ne mangez jamais de berce du Caucase -en cas de lésions sur la peau, contactez votre médecin de famille Source: Jardin botanique national de Belgique ICIICI
Dernière édition par Libellule le Mer 20 Sep 2023 - 18:17, édité 1 fois |
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Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: Plantes invasives, toxiques, dangereuses pour les humains ou les animaux Ven 22 Fév 2019 - 18:59 | |
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Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: Plantes invasives, toxiques, dangereuses pour les humains ou les animaux Jeu 11 Juil 2019 - 0:30 | |
| source http://www.zegreenweb.com/sinformer/dix-plantes-a-ne-pas-prendre-a-la-legere,49062Dix plantes à ne pas prendre à la légère (voir leurs photos sur le lien) Parfois utilisées pour leurs vertus médicinales, elles peuvent aussi être mortelles et doivent être manipulées avec précaution. Tour d’horizon de dix végétaux plus dangereux qu’on pourrait le croire. L’aconit Les propriétés toxiques de cette plante originaire des régions montagneuses de l’hémisphère nord sont connues depuis bien longtemps. Les Aïnous, une ethnie arrivée au Japon aux environs de l’an 1300 avant Jésus-Christ, utilisaient l’aconit pour fabriquer des flèches empoisonnées servant pour la chasse et la guerre. Son ingestion par l’Homme est mortelle. L’aconit contient des neurotoxines qui entraînent des complications gastro-intestinales et une paralysie du cœur et des poumons. L’hellébore Provenant d’Europe et de l’ouest de l’Asie, l’hellébore se retrouve dans beaucoup de jardins particuliers du fait de ses qualités décoratives. Il convient tout de même de la manier avec prudence, cette plante contient des glucosides qui agissent sur l’activité cardiaque et les artères. Elle était auparavant utilisée pour provoquer les avortements. La cigüe Plante massivement présente en Europe, la cigüe contient plusieurs alcaloïdes toxiques qui provoquent des troubles nerveux et respiratoires et une paralysie du diaphragme. Même si l’ensemble de la cigüe est vénéneuse, les racines sont moins toxiques que les feuilles et la tige, et les fruits sont mortels s’ils sont cueillis avant leur maturité. Cette plante qui dégage une odeur désagréable est parfois prescrite comme analgésique, antispasmodique ou comme anaphrodisiaque. La belladone La belladone est peu répandue en France et les cultures artificielles servent l’industrie pharmaceutique. Présente en Allemagne, en Angleterre et aux Etats-unis, cette plante vivace de la famille des solanacées et pouvant atteindre un mètre de hauteur contient trois alcaloïdes, l’hyoscyamine, l’atropine et la scopolamine, des molécules toxiques qui ingérées à forte dose sont mortelles pour l’Homme. La datura La datura est l’une des solanacées les plus vénéneuses qui renferme les mêmes alcaloïdes que la belladone. Quelques grammes de ses feuilles provoquent chez l’Homme adulte des délires, des convulsions et une paralysie des membres qui entraînent la mort. Consommée à faible dose, la datura provoque entre autres des vertiges, des migraines et des troubles visuels. Cette plante est toutefois utilisée par la médecine pour soigner l’hystérie, l’épilepsie ou encore les tremblements dus à la maladie de parkinson. La jusquiame Déjà connue des Babyloniens et des Egyptiens, cette plante provoque un assoupissement et des hallucinations terrifiantes. Comme la belladone et la datura, elle contient des alcaloïdes qui expliquent sa place au tableau A des substances toxiques (qui mesure la toxicité des produits chimiques selon le code de la santé publique). La jusquiame est utilisée pour soigner entre autres les tremblements, les névroses et les convulsions. La brugmansia Surnommé « trompette des anges », la brugmansia peut mesurer jusqu’à 50 centimètres de large et 35 centimètres de long au niveau des ouvertures. L’ingestion de cette plante qui contient des niveaux élevés de scopolamine et d’atropine, deux alcaloïdes, est mortelle pour l’Homme. Originaire d’Amérique du sud, la brugmansia peut afficher des fleurs blanches, jaunes, oranges ou même roses. Actaea pachypoda Présente dans le nord-est des Etats-unis, l’actae pachypoda est cancérigène et, du fait de son effet sédatif sur les muscles cardiaques, elle entraîne une mort rapide. Aussi appelée « doll’s eyes » (yeux de poupées) par les anglo-saxons, cette plante donne naissance à un fruit minuscule, d’un centimètre de diamètre environ, au milieu duquel figure un point noir faisant penser à un œil. Bien que l’ensemble d’actae pachypoda soit toxique, c’est ce fruit qui concentre le plus de toxines et qui est d’autant plus dangereux que son goût est sucré. L’asclépiade de Curaçao Cette plante vivace originaire des régions tropicales d’Amérique du sud produit un latex blanc toxique autrefois utilisé pour la fabrication de flèches empoisonnées. Elle contient des alcaloïdes mortels s’ils sont ingérés à forte dose. L’asclépiade de Curaçao doit son nom au dieu grec de la médecine Asclépios. Elle est d’ailleurs toujours utilisée à des fins médicinales en Afrique du sud, le latex blanc lorsqu’il est déblayé devenant un sirop vermifuge. Ses feuilles ont en outre des vertus cicatrisantes. Le ricin commun Cultivé pour l’ornement dans le monde entier et produisant une huile répandue dans l’industrie alimentaire et cosmétique, le ricin commun est mortel pour l’Homme s’il est ingéré en grande quantité. Venant d’Afrique de l’est et d’Inde, il est l’une des plantes les plus toxiques. Une seule de ses graines est suffisante pour provoquer la mort d’un homme par déshydratation et ce, de façon irréversible. |
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| Sujet: Re: Plantes invasives, toxiques, dangereuses pour les humains ou les animaux Jeu 11 Juil 2019 - 0:32 | |
| source http://museum.gov.ns.ca/poison/defaultfr.asp?section=species&id=88DIEFFENBACHIA (DIEFFENBACHIA) Le dieffenbachia est une espèce tropicale de la famille des aracées. Il s’agit d’une plante d’intérieur ornementale très répandue en Nouvelle-Écosse, notamment parce qu’elle tolère bien la faible luminosité et la chaleur sèche. Comme les autres espèces de la famille des aracées, le dieffenbachia contient des cristaux d’oxalate. En cas d’ingestion, les feuilles peuvent donc provoquer des brûlures, un gonflement de la bouche et de la gorge, ainsi qu’une suffocation accompagnée d’une perte temporaire de la parole. Heureusement, la simple manipulation de cette plante ne comporte aucun danger. Le dieffenbachia est toxique à la fois pour les animaux et les humains. ENDROIT OÙ L'ON RETROUVE LA PLANTE TOXIQUE La toxine est avant tout concentrée dans les feuilles. TYPE DE TOXINE L’oxalate de calcium, composé dérivé de l'acide oxalique, de même que des enzymes qui déclenchent la libération d'anticorps appelés histamines dans le sang des personnes qui consomment les feuilles. Les oxalates sont des cristaux en forme d'aiguilles. Une fois dans la bouche et avalés, ils peuvent percer la bouche, la gorge et le tube digestif, causant pour le moins un malaise intense. SCÉNARIO TYPE DE CONTACT AVEC LA PLANTE TOXIQUE Ce sont les bébés, les tout petits enfants et les animaux domestiques qui sont les principales victimes de ce type d'empoisonnement, parce qu'ils sont attirés par les fleurs et les feuilles voyantes et peuvent les croquer. Si les gouets sont tenus loin des bouches curieuses, ils ne présentent pas d'autres risques, car il n'y a aucun danger à les manipuler. SYMPTÔMES Même à petites doses, les oxalates peuvent provoquer une intense sensation de brûlure dans la bouche et dans la gorge, des enflures et des étouffements. À fortes doses cependant, les oxalates peuvent provoquer de sérieux troubles digestifs, des difficultés respiratoires et, si la dose est suffisamment élevée, des convulsions, le coma et la mort. Il est possible de se rétablir après un grave empoisonnement aux oxalates, mais la victime peut souffrir de lésions permanentes au foie et aux reins. INFORMATION SUR LE TYPE DE TOXINE Oxalates Les oxalates sont les sels instables de l’acide oxalique. En cas d’ingestion, ils se décomposent et produisent un acide hautement toxique. Le goût sûr de l’oseille (Rumex), de la petite oseille (Oxalis), et même de la rhubarbe, provient de la présence de cet acide. Certaines plantes peuvent contenir différents montants de sels de potassium et de calcium, ce qui les rend toxiques, notamment en ce qui concerne les espèces de sarrasin et d’ansérine. source http://plantes-toxiques.skynetblogs.be/archive/2009/05/14/dieffenbachia-ou-dieffenbachee.htmlDieffenbachia ou Dieffenbachée, plante des sourds-muets Nom : Cannes des muets, plante des sourds-muets Origine: Forêts tropicales humides du Brésil et de la Colombie. Toxicité : Plante très toxique par simple contact, surtout pour les jeunes enfants. Les chats sont les plus exposés. La sève attaque les muqueuses, elle est dangereuse en cas de frottements dans les yeux et peut provoquer des œdèmes, des ulcérations des lèvres,. Cette plante porte aussi le nom de plante des sourds-muets car elle a un effets paralysants sur le larynx et sur la langue. Il faut toujours se laver les mains après avoir manipulé cette plante. http://nature.jardin.free.fr/vivace/nmauric_Dieffenbachia.htm |
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| Sujet: Re: Plantes invasives, toxiques, dangereuses pour les humains ou les animaux Mar 21 Fév 2023 - 14:51 | |
| source https://www.jardiland.com/conseils-idees/plantes-interieur-toxiques-a-connaitre#l-aloe-vera-et-autres-succulentes21 plantes d'intérieur les plus toxiques à connaitreModifié le 24/01/2023 Une plante d'intérieur , c'est de la lumière dans le décor et de la douceur dans le quotidien. Mais, si vous avez ou recevez des enfants régulièrement ou encore si la maisonnée est peuplée de petits compagnons à quatre pattes, on ne peut ignorer que certaines d'entre elles – plante verte comme plante fleurie – s'avèrent toxiques à des degrés divers. Vous préfèrerez peut-être vous en priver et choisir parmi les nombreuses plantes non toxiques pour l'homme ou l'animal qui sont à votre disposition. Ou vous déciderez d'en profiter tout en les mettant hors de portée des publics à risque. Voici une liste (non exhaustive) des principales plantes et familles de plantes toxiques d'intérieur mais également quelques suggestions d'alternatives. L'Aloe vera et autres succulentes Alors que le gel qu'elle produit au centre de ses feuilles est utilisé en cosmétique, en dermatologie et parfois en complément alimentaire, cette belle succulente est pourtant à manipuler avec précaution. Concernant l'utilisation du gel à des fins de bien-être, vous vous tournerez bien sûr vers des produits certifiés. Mais vous serez également vigilant si l'Aloe vera orne votre intérieur. En effet, le latex présent juste en-dessous de la “peau” de la feuille est lui toxique. Au contact, il pourra être irritant. À l'ingestion, il provoquera des crampes intestinales et aura un effet fortement laxatif. On retrouvera les mêmes risques chez plusieurs succulentes comme l'agave ou l'arbre de Jade par exemple. Des alternatives ? Si les succulentes vous font craquer avec leur feuillage charnu, leur silhouette originale et leur beau nuancier de vert, Haworthia sera un choix sûr. Ses rosettes dodues, souvent maculées de pointillés blancs, sont très décoratives. Elle est parfaite en plante d'intérieur dont elle supportera l'éventuel manque de lumière et les atmosphères tempérées. Envie d'en savoir plus ? Découvrez notre article sur les succulentes. La famille des Ficus Que vous l'ayez choisi elastica (le caoutchouc), benjamina (le figuier pleureur) ou encore lyrata (le figuier lyre), le Ficus s'avère toxique pour l'humain comme pour l'animal. Mâcher ses feuilles et éventuellement les ingérer provoquera des vomissements et des diarrhées, et des désagréments parfois plus sévères chez le chat plus particulièrement. Il vous faudra vous priver de ses beaux feuillages aussi divers qu'esthétiques et ce sera le cas d'autres plantes aux feuilles exceptionnellement ornementales comme le croton ou le caladium tous deux extrêmement irritants. Des alternatives ? Outre ses qualités esthétiques et sa facilité d'entretien, vous avez choisi le Ficus pour ses belles dimensions et ses formes arbustives. Mais bien d'autres grandes plantes d'intérieur répondent à ce critère tout en étant non toxiques pour les humains et les animaux, pour le chat en particulier. Optez sans hésiter pour la grande famille des palmiers. En intérieur, le kentia par exemple atteindra allègrement 3 m de haut et ses grandes palmes habilleront l'espace avec vigueur et élégance. Envie d'en savoir plus, découvrez notre article sur le kentia et nos conseils pour bien choisir son palmier d'intérieur. Amaryllis et pléthore de bulbes à fleurs On aime les voir pointer le bout de leurs fleurs en toute saison. On en “force” même quelques-uns en intérieur pour qu'ils viennent réveiller l'hiver. Crocus, jacinthes, narcisses, tulipes, autant de bulbes à fleurs qui viennent rejoindre une amaryllis d'intérieur aussi élégante qu'exubérante ! Mais attention, mâchouiller ou ingérer le bulbe provoquera bien des désagréments à nos amis à poils, avec nausée, diarrhée et vomissements. Des alternatives ? Si vous êtes irrémédiablement attiré par ce type de végétaux, les petites dimensions d'un crocus ou d'une jacinthe, par exemple, lui permettront de se glisser facilement dans une mini serre d'intérieur. Choisissez des modèles esthétiques, de petites boîtes de verre et de bois qui apporteront une touche originale et décorative à votre intérieur. Envie d'en savoir plus ? Découvrez nos conseils pour planter les bulbes à fleurs mais également notre article sur 18 mini plantes d'intérieur pour une déco tendance. Philodendron, Monstera et Compagnie Elles sont les reines des grimpantes d'intérieur et non pas leurs pareilles pour habiller un mur, une rampe, un paravent. J'ai nommé les Philodendron et Monstera aux lianes vigoureuses et feuillage ultra graphique ou encore le Pothos ou Scindapsus et ses élégantes feuilles en forme de cœur. Mais leur beauté ne peut éclipser les risques pris au contact de la sève de ces plantes toxiques d'intérieur. Celle-ci provoquera en effet des irritations cutanées et des gonflements oculaires. Quant à une éventuelle ingestion, ce sera alors la bouche et la gorge qui seront fortement irrités avec la survenue d'hypersalivation, de vomissements et parfois d'atteinte plus sévère de l'estomac. Des alternatives ? Il existe bien évidemment dans votre jardinerie LA plante grimpante d'intérieur non toxique pour les lapins, les chats et tous vos petits compagnons. Et pourquoi ne pas vous laisser surprendre par Hoya carnosa et sa “fleur de porcelaine”. Vous profiterez non seulement de feuilles aux allures très diverses selon la variété, mais en plus, les lianes, pouvant atteindre 3 m, abriteront de mars à novembre des inflorescences cireuses, d'une rare délicatesse. L'Azalée des fleuristes Cousine de l'azalée du Japon et de l'azalée de Chine, Azalea indica se cultive, elle, à l'intérieur dès lors que les températures descendent en-dessous de 10°C. Cette plante fleurie de bien plus petite taille que ces congénères vient illuminer le foyer de sa floraison hivernale généreuse. Malheureusement tout chez elle est toxique. Tige, feuilles et fleurs, une fois mâchées ou pire ingérées entraineront une série de troubles digestifs, neurologiques et cardiaques. Elle fait donc partie de plantes à placer hors d’atteinte des tout-petits et des animaux de compagnie. Des alternatives ? Elles peuvent être un peu difficiles à trouver car nombre de plantes d'intérieur fleuries présentent un risque, surtout pour les animaux. Ce sera le cas du bégonia, des cyclamens ou encore du lis de la paix, mais vous ne perdrez pas au change en installant dans votre foyer toute une collection d'orchidées. Vous en trouverez de toutes sortes, aux silhouettes diverses et aux coloris très variés. Envie d'en savoir plus ? Découvrez notre article sur les orchidées et nos conseils pour l'entretien d'une orchidée en pot d'intérieur. Des pommes pas toujours d'amour Ce petit bijou d'esthétisme est à manipuler avec précaution. Car si le pommier d'amour doit son nom commun aux magnifiques fruits jaunes, orange puis rouges, qui ornent son feuillage vert profond tout au long de l'automne et parfois en hiver, cette fructification n'est pas sans risque. Fièvre, irritation, gastroentérite et conséquences parfois plus sévères attendent ceux qui s'aventureraient à croquer dans ces grosses baies. Leur ressemblance avec des tomates cerises en font un piège redoutable surtout pour les enfants à l'instar d'autres plantes fruitières décoratives non comestibles comme le piment d'ornement (Capsicum annum) par exemple. Des alternatives ? Nous avons vu quelles plantes ne pas mettre dans une chambre d'enfant ou dans tous les endroits qui lui sont accessibles mais fort heureusement si vous voulez faire entrer la nature dans l'univers de votre enfant, il existe de jolies plantes d'intérieur non toxiques pour bébé. Apportez de la couleur avec un ravisant Saintpaulia, une violette du Cap d'une grande douceur esthétique ou une cascade de chlorophytum, une plante araignée joyeuse et aérienne. Fêtes et plantes toxiques d'intérieur Enfin, pour terminer parlons festivités. Les fêtes annuelles et tout particulièrement celles de fin d'année amènent leur lot de décorations végétales et autres plantes de circonstance. Mais se cachent parmi celles-ci quelques végétaux peu recommandables. Exit le houx et le gui en couronne, le lierre en centre de table, le poinsettia, plante de Noël par excellence. Tous seront à des degrés divers nocifs pour vos compagnons poilus ou ailés. Des alternatives ? Fort heureusement, d'autres plantes vertes ou fleuries d'intérieur non toxiques pour les chats, les chiens ou les oiseaux pourront participer à la décoration de votre intérieur pour ses fêtes. Ainsi, le bien-nommé cactus de Noël (Schlumbergera) sera la plante grasse à privilégier pour rejoindre un bord de fenêtre enguirlandée. Certes il n'est pas recommandé de grignoter celle-ci mais les désagréments seront peu sérieux, une belle nausée tout au plus... Vous voulez prendre soin au mieux de vos compagnons à poils et à plumes. Vous vous devez de veiller à la sécurité des enfants curieux et intrépides. Pas de souci, le monde végétal est si vaste que vous pourrez sans peine inviter tout un tas de plantes non toxiques dans votre intérieur sans que les uns et les autres ne soient mis en danger. Et vous profiterez tous de la présence revigorante de la nature au plus près ! |
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| Sujet: Re: Plantes invasives, toxiques, dangereuses pour les humains ou les animaux Sam 10 Juin 2023 - 20:45 | |
| source https://www.jardinsdefrance.org/la-cuscute-un-vampire-a-prendre-au-serieux/La cuscute, un vampire à prendre au sérieux Georges Sallé Les cuscutes appartiennent à la famille des Convolvulacées et regroupent 100 à 150 espèces. Ce sont des plantes annuelles, parasites qui se développent aux dépens de plantes hôtes. Dépourvues de feuilles et de chlorophylle, elles forment des tiges filamenteuses volubiles, jaunes, oranges ou rouges (Fig. 1) qui dépendent entièrement de l’hôte pour leur nutrition : ce sont des holoparasites (voir l’article de Gérard Guillot). Le transfert de l’eau et des substances nutritives depuis l’hôte s’effectue via un organe d’absorption particulier, le suçoir ou haustorium. De plus, ces parasites se fixent sur les parties aériennes des plantes attaquées. On parle de parasite épiphyte. En France, les cuscutes peuvent détruire entièrement les champs de luzerne, qui est une des plantes hôtes privilégiées. Mais elles s’attaquent également à la carotte, à la pomme de terre, à la betterave sucrière, à l’aubergine, à la tomate, à la vigne et au thym. Des arbres (acacia, olivier…) et des plantes ornementales (chrysanthème, dahlia, pétunia) peuvent aussi souffrir de la présence de ce parasite. Certaines adventices présentes dans les cultures (renouée, ortie, ombellifères en général, matricaire) peuvent également être parasitées et ainsi servir de relais pour entretenir la présence des cuscutes dans les champs. Compte tenu des dégâts importants qu’elles peuvent causer dans les cultures et de la recrudescence observée en France, il convient d’être vigilant et d’éviter à tout prix leur apparition dans les champs. CYCLE BIOLOGIQUE DE LA CUSCUTE La figure 2 résume le cycle biologique de la cuscute. Les graines de cuscute sont brunes et de petite taille (1 à 3 mm). Elles sont produites en grand nombre, 2 500 à 3 000 graines par tige, et recouvertes par un tégument lignifié coriace, brunâtre, présentant de nombreuses anfractuosités (Fig. 3). Elles sont disséminées par les semences contaminées, les eaux de ruissellement, le bétail, le fumier et le matériel agricole. Leur pouvoir germinatif demeure intact pendant plusieurs années. Après altération du tégument dans le sol et quelques heures d’imbibition, la graine germe, sans hôte, en émettant une pseudo-radicule qui s’allonge, se renfle et se couvre de papilles. Simultanément, la jeune tige émerge et forme un crochet caractéristique. La pseudo-radicule se nécrose rapidement, tandis que la tige explore les environs par des mouvements de circumnutation, à la recherche d’un hôte potentiel. Si elle n’en rencontre pas, la plantule dégénère rapidement (cinq à dix jours). En revanche, si elle atteint une tige hôte, elle l’entoure en formant deux ou trois spires (Fig. 4) et envoie plusieurs suçoirs en direction des tissus conducteurs de l’hôte, tandis que la partie inférieure du jeune plant se dessèche. La plante n’a alors plus aucun contact avec le sol. L’extrémité de la tige s’allonge très rapidement, de façon rectiligne, jusqu’à ce qu’elle entre en contact à nouveau avec une autre tige hôte. Ainsi, une seule graine donne un individu qui est capable, en une saison, de couvrir plusieurs mètres carrés de fins filaments jaune orangé, communément appelés « filets de Dieu » ou « cheveux du diable » et de former une « plaque de cuscute ». Après sept à huit semaines, la cuscute fleurit (Fig. 5) puis produit de nombreux fruits et graines. Des études ont montré que les cellules des suçoirs se dirigent vers les éléments conducteurs de la tige hôte pour établir une continuité xylémienne et une contiguïté phloémienne permettant d’assurer l’alimentation en eau, en sels minéraux et en substances carbonées du parasite. MÉTHODES DE LUTTE Classiquement, la lutte contre la cuscute peut faire appel à des méthodes préventives, visant à réduire l’infection, et à des méthodes curatives, consistant à éliminer le parasite installé. La cuscute est répertoriée dans la liste des organismes nuisibles aux végétaux (arrêté du 31 juillet 2000). « Sa lutte n’est pas obligatoire sur tout le territoire et de façon permanente », mais elle peut être rendue obligatoire par arrêté préfectoral, comme dans certaines communes de l’Aube en juillet 2014. Avant toute culture de plantes sensibles, notamment pour la production de graines (luzerne ou lin, par exemple), il faut utiliser des graines certifiées « décuscutées ». Pour obtenir de telles graines, le tri magnétique est très fiable1. C’est ainsi qu’en France, il y a quelques décennies, on avait réussi à empêcher l’extension de la cuscute en n’utilisant que des graines certifiées. Compte tenu de la petitesse de ses graines, un soin particulier doit être apporté à la propreté des outils de travail utilisés, y compris les bottes des agriculteurs et les pneus des tracteurs s’ils sont passés auparavant dans un champ contaminé. La dynamique du stock de graines de cuscute dans le sol est une donnée capitale. Pour un champ parasité donné, chaque année, les cuscutes produisent d’énormes quantités de graines qui enrichissent le stock initial. Cette production grainière varie en fonction des conditions climatiques et endogènes, de la date de semis ainsi que de la sensibilité de la culture et des adventices vis-à-vis du parasite. Ce stock de graines diminue par dégénérescence des germinations naturelles qui ne rencontrent pas d’hôte et par consommation par les herbivores. Ainsi, si l’on sème des céréales, qui ne sont pas des hôtes naturels de la cuscute, l’enrichissement du sol en graines de cuscute sera nul. La cuscute est la seule plante parasite que l’on peut maîtriser par une rotation culturale en deux à trois années. Cependant, il faut être très vigilant vis-à-vis des adventices qui peuvent, eux, être des hôtes et ainsi alimenter le stock de graines du parasite dans le sol. En matière de lutte curative, une fois que la cuscute est fixée sur un hôte, il est très difficile de s’en débarrasser sans détruire l’hôte. Généralement, lorsque l’agriculteur note la présence de « plaques de cuscute » dans un champ, il n’a plus d’autre choix que de détruire l’ensemble hôte-parasite par un brûlage thermique ou par un traitement chimique (glyphosate, diquat, pendiméthaline…)2. Cette destruction doit être impérativement pratiquée avant la fructification du parasite. La parcelle doit être ensuite régulièrement suivie pour prévenir tout redémarrage de l’infestation parasitaire. Après destruction de la culture, il convient d’enfouir profondément les résidus afin que les graines de cuscute ne puissent pas remonter à la surface puis germer. Les suçoirs de la cuscute sont de véritables ponts physiologiques qui, non seulement permettent la circulation du flux de nutriments de l’hôte vers le parasite, mais assurent également le transfert de virus depuis un hôte virosé vers un hôte sain3. En 2014, J. Westwood et al. ont montré l’existence d’un autre flux, bidirectionnel, de molécules impliquées dans la synthèse des protéines. Pour les auteurs, la cuscute pourrait ainsi agir sur les synthèses protéiques de l’hôte en diminuant, par exemple, les réactions de défense. À long terme, l’existence d’un tel dialogue entre l’hôte et la cuscute pourrait permettre la sélection de variétés d’hôtes résistantes à la cuscute. En attendant l’aboutissement de ces recherches, l’ensemble du monde agricole (agriculteurs, techniciens et vulgarisateurs) devra redoubler de vigilance et signaler toute nouvelle attaque de cuscute aux autorités départementales et régionales. 1 et 3 Voir l’encadré de Julien Bouffartigue ci-dessous. 2 Le glyphosate est autorisé pour les professionnels (hors JEVI pro, conformément à la loi Labbé) et amateurs, mais sera interdit pour les amateurs à partir du 1er janvier 2019). Le diquat est autorisé pour les professionnels (hors JEVI pro, conformément à la loi Labbé). Il est autorisé pour les amateurs (présent dans une spécialité en mélange avec glyphosate) mais sera interdit à partir du 1er janvier 2019. La pendiméthaline est autorisée pour les professionnels (hors JEVI pro, conformément à la loi Labbé) et amateurs mais sera interdite pour les amateurs à partir du 1er janvier 2019. Site de référence : https://ephy.anses.fr/ QUAND LA CUSCUTE PREND SOIN DE SON HÔTE Les cuscutes sont des plantes parasites qui se connectent au système vasculaire de leur hôte pour y pomper des nutriments et de l’eau. Elles peuvent transférer des virus des plantes parasitées contaminées vers les plantes parasitées saines. C’est la raison pour laquelle les graines de cuscutes sont impitoyablement chassées des lots de semences commerciales. La question se pose de savoir si la cuscute peut transférer d’autres molécules ou signaux de plante à plante. Dans une étude publiée en 2017-1, une équipe de chercheurs sino-germanique a montré qu’une attaque d’insecte (chenille) sur une plante augmente les protéines de défense non seulement dans la plante attaquée mais aussi dans la plante non attaquée mais connectée par la cuscute. Ce signal n’est pas aérien, contrairement à ce qui existe quelquefois. Il s’agit bien d’un signal chimique, transmis par la cuscute, rapidement et à longue distance (supérieure à un mètre). Ce signal est très conservé car il se transmet d’une espèce attaquée vers une autre espèce. Il implique l’acide jasmonique, une hormone végétale bien connue dans le déclenchement des réactions de défense de la plante. Ainsi, la cuscute qui vit aux dépends de son hôte peut lui rendre service en augmentant sa résistance aux insectes herbivores. Ce service est-il gratuit ou permet-il à la cuscute de maintenir en forme son garde-manger ? Noëlle Dorion Comité de rédaction de Jardins de France -1 Hettenhausen et al. (2017) ------------------------------------------------------------------------------ LA CUSCUTE ET LA LUZERNE La luzerne est une espèce à certification obligatoire dont les lots, avant d’être commercialisés, sont obligatoirement contrôlés et analysés pour un certain nombre de critères de qualité. Parmi ceux-ci, la présence de cuscute fait l’objet d’une attention particulière. Les normes pour la certification sont de zéro semence de cuscute dans un échantillon de 100 g de semences de luzerne (50 000 semences) ou au maximum d’une semence de cuscute dans 300 grammes (150 000 semences), ce qui représente un risque de 50 semences de cuscute à l’hectare. Les semences de base sont contrôlées sur un kilo, soit 500 000 semences. Cette certification assure l’utilisateur d’une présence minimale, bien inférieure à celle d’une autoproduction de semences. L’industrie semencière a beaucoup investi pour développer des processus d’élimination de ces semences particulièrement indésirables. Elle continue à développer de nouvelles techniques pour garantir une qualité optimale des lots de semences, avec le développement des trieurs optiques par exemple. La certification apporte également des assurances à l’utilisateur par rapport à ses propres responsabilités. En effet, la pollution d’une parcelle par de la cuscute peut constituer un motif de dénonciation de bail pour défaut d’entretien. La longévité des graines dans le sol impose à chaque acteur de la filière, du producteur à l’utilisateur, une grande vigilance afin de limiter la dissémination de cette espèce particulièrement invasive et susceptible de transmettre des virus. Julien Bouffartigue, Gnis --------------------------------------------------------------- À LIRE Sallé G. et Aber M. 1986 – Les phanérogames parasites : biologie et méthodes de lutte. Bull. Soc. Bot. Fr., Lett. Bot., 133, 236-248. Sallé G., Tuquet C. et Raynal-Roques A. 1998 – Biologie des phanérogames parasites, C. R. Soc. Biol., 192, 9-36. Kim G., Le Blanc M.L., Wafula E.K., de Pamphilis G.W. and Westwood J.H. 2014 – Genomic-Scale Exchange of mRNA Between a Parasitic Plant and its Host. Science, 345, 808-811. Joël Lechappé : ICIEn vidéo : ICI------------------------------------------------------------------
Dernière édition par Libellule le Mer 20 Sep 2023 - 18:19, édité 2 fois |
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