Liens divers sur les arbres et arbustes

Platanes rue Ernest Lairolle à Nice, à l'entrée du nouveau jardin du Ray.

source https://jardinierparesseux.com/2021/06/16/ces-arbres-et-arbustes-qui-drageonnent-trop/
Ces arbres et arbustes qui drageonnent trop!
Par Larry Hodgson

PAR JARDINIER PARESSEUX
16 JUIN 2021
33 COMMENTAIRES

Non, drageonner n’a rien à voir avec les dragons, ces bêtes fabuleuses ailées qui exhalent des flammes.
C’est plutôt un terme horticole qui désigne «produire des rejets au sol».
Comme pour la poule et ses poussins (Sempervivum spp.), cette populaire plante succulente de nos jardins, le plant mère s’entoure de bébés.
Parfois, ils paraissent à partir des racines, parfois à partir de rhizomes ou de stolons; ils peuvent être près du plant mère ou à une bonne distance : même à plus d’un mètre dans certains cas.

Dans nos jardins, la capacité de drageonner est surtout reliée aux plantes herbacées, notamment les vivaces.
Elle est plus rare chez les arbustes, encore beaucoup plus rare chez les arbres et presque inconnue chez les conifères, qui ont tendance à pousser à partir d’une souche unique.

Mais il y a des exceptions : surtout chez les arbustes, mais certains arbres aussi drageonnent passablement.

Certains ne produisent que quelques drageons ou encore, ils restent près du plant mère.
Et parfois ces végétaux drageonnent seulement sous certaines conditions, notamment quand on sarcle ou retourne le sol à leur base, quand le plant mère est endommagé ou quand le sol est sablonneux.
Mais d’autres partent à la découverte de nos terrains et semblent même vouloir les conquérir.
Et cela peut présenter un problème pour le jardiner qui veut garder un certain contrôle sur son territoire.

On peut tourner ce désavantage en avantage dans les zones sujettes à l’érosion, car les arbres et arbustes drageonnants créent une masse complexe de rhizomes ou de stolons et de racines qui retient bien le sol. Le jardinier paresseux profitera aussi de leur tendance à vagabonder pour les laisser remplir des espaces vides de son terrain.
Un seul arbuste qui couvre une vaste superficie: c’est une excellente économie à faire!
Aussi, on peut facilement déterrer les drageons en trop et les replanter ailleurs, ce qui vous donnera beaucoup de matériel pour vos plantations futures!

Mais peu importe où l’on plante ces végétaux voyageurs, et même si l’on apprécie leur capacité à proliférer, il faut aussi savoir les arrêter.

Ils n’iront pas loin, s’ils sont entourés d’une terrasse ou coincés entre le mur de la maison et une allée, par exemple.
Et les villes les plantent, avec un contrôle total, dans les terre-pleins.

On peut aussi les planter à l’intérieur d’une barrière, comme un gros pot ou seau de plastique dont le fond a été enlevé (nécessaire pour permettre un drainage adéquat).

Ou on peut installer une barrière anti-rhizomes, aussi appelée barrière à bambous («bamboo rhizome barrier» en anglais), genre de membrane plastique semi-rigide de hauteur variable (60 cm à 2 m) qu’on peut insérer dans le sol tout autour de la plantation.
Ce produit semble largement disponible en Europe, mais je ne connais qu’une source au Canada: Canada’s Bamboo World, sinon, parfois, chez Amazon.ca.

Notez que les jardineries nous avisent rarement de la tendance de certains arbres et arbustes à drageonner excessivement.
Il peut donc être utile de faire quelques recherches avant de faire vos emplettes horticoles.

Liste des arbustes et arbres portés à drageonner
Voici quelques arbustes et arbres de climat tempéré qui tendent à drageonner, du moins sous certaines conditions.
Les espèces les plus envahissantes sont identifiées d’un astérisque (*).

Ailante glanduleux* (Ailanthus altissima) zones de rusticité 6b-9
Amandier nain de Russie* (Prunus tenella) zones de rusticité 2-8
Amélanchier du Canada (Amelanchier canadensis) zones de rusticité 4-8
Amélanchier stolonifère (Amelanchier stolonifera) zones de rusticité 3-8
Aralie du Japon* (Aralia elata) zones de rusticité 5b-9
Aralie épineuse ou d’Amérique* (Aralia spinosa) zones de rusticité 6-9
Argousier ou faux nerprun* (Hippophae rhamnoides) zones de rusticité 2b-8
Aronie (Aronia spp.) zones de rusticité 4-8
Aulne tendre (Alnus serrulata) zones de rusticité 4-9
Aulne glutineux, aulne noir (Alnus glutinosa) zones de rusticité 3-7
Azalée-chèvrefeuille (Rhododendron periclymenoides) zones de rusticité 5-9
Bambou sacré (Nandina domestica) zones de rusticité 6-9
Bouleau nain américain (Betula pumila) zones de rusticité 2-6
Caragana argenté (Halimodendron halodendron) zones de rusticité 3-8
Cerisier à grappes (Prunus virginiana) zones de rusticité 2b-7
Cerisier arbustif (Prunus × kerrasis) zones 2-8
Cerisier de Pennsylvanie* (Prunus pennsylvanica) zones de rusticité 2-7
Cerisier des sables* (Prunus pumila, syn. P. besseyi) zones de rusticité 2-6
Cerisier tomenteux*, cerisier de Nankin ou ragouminier (Prunus tomentosa) zones 3-7
Chalef argenté* (Elaeagnuscommutata) zones de rusticité 1b-6
Chalef d’automne* (Elaeagnus umbellata) zones de rusticité 5-9
Chalef piquant (Elaeagnus pungens) zones de rusticité 7-9
Clèthre à feuilles d’aulne (Clethra alnifolia) zones de rusticité 4-9
Cognassier du Japon (Chaenomeles japonica) zones de rusticité 5b-9
Comptonie voyageuse* (Comptonia peregrina) zones de rusticité 2-6
Cornouiller à grappes (Cornus racemosa) zones de rusticité 2-8
Cornouiller blanc* (Cornus alba) zones de rusticité 2-7
Cornouiller sanguin* (Cornus sanguinea) zones de rusticité 3-7
Cornouiller stolonifère* (Cornus sericea, syn. C. stolonifera) zones de rusticité 2-7
Diervillée (Diervillea spp.) zones de rusticité 3, 4 ou 5 (selon l’espèce) à 7
Framboisier* (Rubus idaeus) zones de rusticité 3-8
Gadelier odorant, groseillier doré (Ribes odoratum) zones de rusticité 2-8
Hamamélis printanier (Hamamelis vernalis) zones de rusticité 5b-8
Hêtre américain (Fagus grandifolia) zones de rusticité 3-9
Houx glabre (Ilex glabra) zones de rusticité 5b-9
Houx verticillé (Ilex verticillata) zones de rusticité 3b-9
Hydrangée arborescente* (Hydrangea arborescens) zones de rusticité 3-9
Lilas commun* (Syringa vulgaris) zones de rusticité 2b-7
Mahonia à feuilles de houx (Mahonia aquifolia) zones de rusticité 5-8
Mahonia rampant* (Mahonia repens) zones de rusticité 5-8
Marronnier à petites fleurs (Aesculus parviflora) zones de rusticité 4-8
Myrique baumier (Myrica gale) zones de rusticité 1-9
Myrique de Pennsylvanie (Myrica pensylvanica, maintenant Morella pensylvanica) zones de rusticité 4-7
Nerprun cathartique (Rhamnus cathartica) zones de rusticité 2-8
Noisetier à long bec (Corylus cornuta) zones de rusticité 2-8
Noisetier commun* (Corylus avellana) zones de rusticité 4-8
Noisetier d’Amérique (Corylusamericana) zones de rusticité 3 à 9
Olivier de Bohème (Elaeagnus angustifolia) zones de rusticité 2b-7
Pachystima de Canby (Paxistima canbyi) zones de rusticité 4b-7
Peuplier baumier* (Populus balsamifera) zones de rusticité 1-6
Peuplier blanc* (Populus alba) zones de rusticité 3-8
Peuplier de Lombardie* (Populus nigra ‘Italica’) zones de rusticité 3-10
Peuplier faux-tremble* (Populus tremuloides) zones de rusticité 1-9
Peuplier tremble* (Populus tremula) zones de rusticité 1-9
Pommier (Malus domestica) zones de rusticité 3-8
Prunier cultivé (Prunus domestica) zones 4-9
Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia) zones de rusticité 4b-8
Robinier hispide* ou acacia rose (Robinia hispida) zones de rusticité 4a-8
Ronce* (Rubus spp.) zones de rusticité 3-9
Ronce tibétaine (Rubus thibetanus) zones de rusticité 4b-9
Rosier rugueux* (certains cultivars) (Rosa rugosa) zones de rusticité 3-7
Rosier sauvage (plusieurs espèces de Rosa) zones de rusticité variables selon l’espèce
Saule marsault (Salix caprea) zones de rusticité 4b-8
Shepherdie argenté* (Shepherdia argentea) zones de rusticité 2-9
Sorbaria à feuilles de sorbier* (Sorbaria sorbifolia) zones de rusticité 2-8
Spirée à feuilles larges (Spiraea alba latifolia, syn. S. latifolia) zones de rusticité 2b-7
Spirée de Billard (Spiraea × billardii) zones de rusticité 5-7
Staphylie à trois folioles (Staphylea trifolia) zones de rusticité 4-8
Ronce odorante* (Rubus odoratus) zones de rusticité 3-8
Stéphanandra incisé (Neillia incisa, syn. Stephanandra incisa) zones de rusticité 5-7
Sumac aromatique (Rhus aromatica) zones de rusticité 3-9
Sumac vinaigrier* (Rhus typhina et R. glabra) zones de rusticité 3-8
Sureau du Canada (Sambucus canadensis) zones de rusticité 3-9
Sureau noir (Sambucus nigra) zones de rusticité 5-8
Symphorine (Symphoricarpos) zones de rusticité 3 ou 4-7
Viorne à feuilles d’érable (Viburnum acerifolium) zones de rusticité 3-8
Viorne dentée (Viburnum dentatum) zones de rusticité 2-8
Xanthorhiza* (Xanthorhiza simplicissima) zones de rusticité 4-9
Billet adapté d’un article paru dans ce blogue le 13 juin 2015

À PROPOS JARDINIER PARESSEUX
Journaliste et blogueur horticole, auteur de plus de 60 livres de jardinage, conférencier très en demande et jardinier passionné, le jardinier paresseux, Larry Hodgson, vit et jardine à Québec.
Le blogue le jardinier paresseux offre plus de 2 000 billets aux amateurs de jardinage, toujours dans le but de démystifier le jardinage et le rendre plus facile aux participants.
Si vous avez une question sur le jardinage, entrez-la dans Recherche: la réponse s’y trouve probablement déjà.
https://jardinierparesseux.com/

source https://jardinierparesseux.com/2021/08/19/netranglez-pas-votre-arbre/
N’étranglez pas votre arbre
Par Larry Hodgson

PAR JARDINIER PARESSEUX
19 AOÛT 2021
14 COMMENTAIRES

Un dommage que les arboriculteurs voient beaucoup trop souvent chez les arbres est l’étranglement.
Quelqu’un a placé un tuteur lors de la plantation et l’a laissé trop longtemps.
Ou a fixé un hamac ou une corde à linge entre deux arbres avec de la corde et elle s’enfonce maintenant dans l’écorce.

Il faut comprendre que le tronc d’un arbre augmente en diamètre au cours de sa vie.
Ses branches aussi s’épaississent.
Si une corde, un fil métallique ou même une attache prétendument conçue pour ne pas serrer le tronc y reste trop longtemps, il s’enfoncera dans l’écorce et éventuellement coupera la circulation de sève, provoquant la mort de la partie supérieure de l’arbre.
D’ailleurs, bien avant la mort de l’arbre, l’attache laissera une marque permanente dans l’écorce.

Que faire?
D’abord, on ne fixe pas un arbre à un tuteur pendant très longtemps.
Normalement, un an est le maximum de temps qu’il devrait y rester.
Si vous avez une bonne raison pour le laisser plus longtemps, changez au moins l’attache de place annuellement et ne serrez pas trop.
D’ailleurs, même un arbre tuteuré doit pouvoir bouger au vent: toute attache devrait donc être fixée de façon plutôt lâche.

Si vous voulez fixer quelque chose au tronc en permanence, entourer le tronc d’une attache n’est jamais la bonne méthode.
Une vis, une vis à œilleton, un crochet à vis, etc. enfoncé dans le tronc ne causera pas un tort majeur à l’arbre: il pourra continuer de pousser normalement.
C’est l’équivalent d’un perçage corporel chez un humain.

Cela vous paraît suspect?
Allez dans un jardin botanique ou un arboretum et regardez comment on y fixe les étiquettes d’identification : on les visse dans le tronc.
Si les botanistes le font, vous pouvez le faire aussi.

Mais l’important demeure de ne jamais encercler un tronc d’arbre d’une corde, d’un fil métallique ou d’une attache quelconque pendant trop longtemps.
Plus de temps que cela risque de créer des dommages et pourra même éventuellement l’étrangler.

À PROPOS JARDINIER PARESSEUX
Journaliste et blogueur horticole, auteur de plus de 60 livres de jardinage, conférencier très en demande et jardinier passionné, le jardinier paresseux, Larry Hodgson, vit et jardine à Québec.
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source https://jardinierparesseux.com/2021/11/09/un-arbre-blesse-guerit-pas-vraiment/
Un arbre blessé ne guérit pas vraiment
Par Larry Hodgson

PAR JARDINIER PARESSEUX
9 NOVEMBRE 2021
31 COMMENTAIRES

Quand un arbre souffre d’une blessure quelconque, habituellement la plaie se recouvre d’écorce fraîche et on le croit alors guéri.
Après tout, quand un être humain se blesse, de nouvelles cellules se forment qui remplacent les cellules mortes et la récupération est totale.

Mais ce n’est pas le cas chez les arbres.
La blessure se referme, c’est vrai, mais sous cette nouvelle couche d’écorce, les cellules endommagées meurent et ne sont pas remplacées.
À la place, quand tout va bien, les cellules autour de la blessure émettent des produits chimiques, produits conçus pour prévenir la pourriture, et de nouvelles cellules recouvrent la blessure.

La plaie n’est pas guérie, toutefois: elle est tout simplement isolée.
On appelle cela le «compartimentage»: l’arbre «isole» les cellules mortes sujettes aux infestations.
Mais cette blessure demeurera un point faible pour le reste de la vie de l’arbre et il y aura toujours un risque d’infestation (notamment par la pourriture), même des décennies plus tard.
Les arbres creux sont tout simplement des arbres où le compartimentage n’a pas pleinement réussi.

Qu’est-ce que cela change dans la vie d’un propriétaire d’arbre?
Tout simplement qu’il vaut mieux tailler les arbres le moins possible.
Et que s’il faut supprimer une branche (et cela arrive), mieux vaut le faire quand la branche est jeune, car la blessure sera plus petite et le compartimentage se fera alors plus rapidement et plus efficacement.

Coupez la branche juste au-delà du bourrelet à sa base pour un recouvrement rapide. Ill.: Claire Tourigny, tirée du livre Les 1500 trucs du jardinier paresseux

Aussi, s’il vous faut couper une branche, faites-le juste au-delà du bourrelet (collet) à sa base: c’est là que se trouve la plus grande concentration de cellules isolantes et si l’on coupe à cet endroit, la blessure se recouvrira plus rapidement.

Ne laissez pas de chicot, toutefois: l’arbre aura beaucoup de difficulté à le recouvrir de cellules fraîches et alors, le passage sera grand ouvert aux insectes et aux maladies.

Et ne peignez pas non plus la plaie avec de la peinture ou de la pâte d’émondage.
On pensait autrefois que ce type de produit suranné aidait à protéger le bois de la pourriture, mais nous savons maintenant qu’il fait exactement le contraire et encourage le développement de la pourriture.
Si une branche s’arrache, coupez de façon à égaliser la plaie et à laisser une surface aussi petite et aussi lisse que possible, mais ne mettez rien sur la lésion. Faites plutôt confiance à dame Nature: elle sait quoi faire !

Évitez surtout les soi-disant émondeurs qui offrent de raccourcir toutes les branches de votre arbre.
Ils laissent des chicots sur toutes les branches et donc votre arbre dépérira peu à peu après leur passage.
Ce sont des charlatans qui ne connaissent pas les arbres.
Préférez un arboriculteur certifié pour ce genre de travail: il perdra son permis s’il est pris à faire un gâchis semblable.
S’il vous faut absolument engager un élagueur moins formé, demandez-lui au moins ce qu’il connaît du compartimentage!

À PROPOS JARDINIER PARESSEUX
Journaliste et blogueur horticole, auteur de plus de 60 livres de jardinage, conférencier très en demande et jardinier passionné, le jardinier paresseux, Larry Hodgson, vit et jardine à Québec.
Le blogue le jardinier paresseux offre plus de 2 000 billets aux amateurs de jardinage, toujours dans le but de démystifier le jardinage et le rendre plus facile aux participants.
Si vous avez une question sur le jardinage, entrez-la dans Recherche: la réponse s’y trouve probablement déjà.
https://jardinierparesseux.com/

Superbe Pin parasol, au bas de l'avenue Cernuschi, à Nice.

source https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/

ICI

Les arbres à tailler impérativement avant juillet 2023
PAR ELÉONORE BOUNHIOL
23 JUIN 2023  MIS À JOUR LE 29 JUIN 2023

1/9Le châtaignier
Taillez légèrement, sans toucher au feuillage, votre châtaignier avant juillet pour une belle frondaison colorée en juillet.
Le mois de juin 2023 touche à sa fin, et il est grand temps de tailler ces arbres et ces arbustes avant qu’il ne soit trop tard. Le guide.

La taille est une étape essentielle pour un jardin luxuriant et en bonne santé toute l’année.
Elle stimule la croissance des plantes, encourage la floraison et diminue le risque pour vos végétaux de développer des maladies.
Toutefois, une bonne coupe ne s’effectue pas n’importe quand !
Et la période idéale varie selon les espèces.
Au mois de juin, il est l’heure de tailler ces 9 variétés d’arbres et d’arbustes.

Comment bien tailler un arbre ?
Il existe plusieurs types de coupes, selon la nature et les besoins de chaque plante.
On parle de taille de formation pour donner une forme à un buisson, ou de taille de nettoyage pour rafraîchir une plante fatiguée.
La taille de fructification sert quant à elle à encourager la production de fruits chez les arbres fruitiers.
Enfin, la taille de floraison permet à un arbuste de développer de nouveaux bourgeons plus facilement.

Aussi, pour une taille optimale, il faut connaître et appliquer quelques principes de bases :
Tailler à la bonne période : certains arbres préfèrent une taille au début du printemps, avant la floraison, quand il est plus judicieux d’effectuer une coupe sur d’autres variétés à la fin de l’été. Renseignez-vous avant de dégainer le sécateur.

Utiliser des outils adéquats et désinfectés : votre sécateur ou votre pince doit être aiguisée, et désinfectée soigneusement, pour éviter de transmettre des maladies à vos plantes.

Couper en biseau à 45°, environ 0,5 cm au-dessus d’un bourgeon, et jamais au ras du tronc.

Ôter les branches sèches, les feuilles mortes, les fleurs fanées… Et les tiges qui pourraient gêner la croissance de votre plante

Ne pas trop tailler : une taille trop sévère peut nuire sérieusement à la vigueur de certaines espèces.

Peut-on tailler en été ?
Bien que la taille annuelle de nombreuses plantes s’effectue au printemps, il n’est pas interdit de s’occuper de certaines variétés en été, et notamment au mois de juin.
En revanche, il faut éviter une taille trop franche pendant la saison chaude : elle risquerait de fragiliser vos plantations.
Contentez-vous d’un « nettoyage » sommaire, en retirant le bois mort, les rameaux chétifs, les fleurs fanées et les feuilles jaunes.
Il faut par ailleurs se retenir de couper ou d’élaguer des plantes en pleine floraison.

Découvrez dans notre diaporama plus haut les arbres et les arbustes à tailler en juin. (sur le site)

Les arbustes qu’il ne faut pas tailler en juin
Certains arbustes ne doivent pas être taillés après le printemps !
C’est le cas, par exemple, du rosier ou des hortensias, à rafraîchir plutôt au mois de mars.
Ne taillez pas non plus la pivoine en juin : la variété arbustive se coupe entre la fin de l’hiver et le printemps, et la pivoine herbacée, en automne.
Pour les dahlias, les hibiscus et les arbres à pépins, privilégiez une taille hivernale.



Ces arbres qu’il faut à tout prix éviter de tailler en juillet 2023
PAR JULIE MARTIN  30 JUIN 2023
ICI

source ICI
Les arbres à tailler en Juillet pour transformer votre jardin en oasis de paix
La taille des arbres est une étape cruciale pour un jardin luxuriant et en bonne santé tout au long de l'année
Harry 3 juillet 2023

Prenez les devants face aux fortes chaleurs estivales en vous occupant de votre jardin dès maintenant.
Elle stimule la croissance des plantes, encourage la floraison et réduit le risque que vos végétaux développent des maladies.
Cependant, une bonne coupe ne s’effectue pas n’importe quand !
Et la période idéale varie selon les espèces.

Quand tailler les arbres ?
Non, la taille ne s’effectue pas uniquement en automne ou au printemps.
Par exemple, il est crucial de prioriser la taille de certains arbres avant fin juin.
En effet, tailler ses verdures pendant la belle saison possède de nombreux avantages.
En plus de favoriser la croissance et la floraison de certaines plantes, la taille estivale contribue aussi à l’aspect esthétique de votre jardin.
Alors que le printemps laisse place aux journées plus chaudes, il est encore temps de préparer leur jardin pour la saison estivale.

Juillet : le mois idéal pour certains arbres
Certains arbres sont à tailler impérativement avant juillet et surtout pas en plein été, pour favoriser leur bonne santé et leur croissance.
L’heure est donc venue de tailler ces variétés d’arbres et d’arbustes.
Mais comment bien tailler un arbre ?
Il existe plusieurs types de coupes, selon la nature et les besoins de chaque plante.
On parle de taille de formation pour donner une forme précise à l’arbre, mais la méthode va dépendre du type d’arbre en question.

Les arbres à tailler en juillet
Le cerisier : C’est le moment de faire une taille légère pour assurer la santé et la vigueur de votre cerisier tout en améliorant son esthétique.

Le pommier : Une taille en juillet permet de contrôler la croissance de l’arbre et d’encourager une meilleure production fruitière l’année suivante.
Pour maximiser les chances de réussite, mai est le mois idéal pour planter des arbres fruitiers comme les pommiers.
En effet, les pommiers sont des arbres fruitiers faciles à cultiver, ce qui en fait un choix populaire parmi les jardiniers.

Le noyer : La taille d’été permet d’éviter que l’arbre ne produise trop de fruits, ce qui pourrait l’affaiblir.

Comment bien tailler un arbre en juillet ?
Tout d’abord, assurez-vous d’avoir les bons outils : un sécateur bien affûté pour les petites branches et une scie pour celles qui sont plus grosses.
Pour les arbres plus grands, vous aurez peut-être besoin d’une perche élagueuse.

N’oubliez pas que la règle d’or est de toujours faire des coupes propres, nettes et à l’endroit approprié.
Commencez toujours par éliminer les branches mortes ou malades.
Puis, taillez les branches qui se croisent pour éviter qu’elles s’entremêlent et gênent la croissance de l’arbre.
Enfin, faites une coupe juste au-dessus d’un bourgeon ou d’une branche latérale.

Attention à la chaleur
Il est important de noter que la taille doit être effectuée tôt le matin ou tard le soir, lorsque les températures sont plus fraîches.
La forte chaleur peut stresser l’arbre et rendre la cicatrisation plus difficile.

Même si cela semble être une tâche complexe, avec les bonnes informations et un peu de patience, la taille de vos arbres en juillet peut être une expérience gratifiante.
Non seulement elle contribue à la santé de vos arbres, mais elle participe aussi à l’embellissement de votre espace vert.
Alors, n’hésitez pas à sortir vos outils et à passer un moment dans votre jardin cet été !

source http://arrosoirs-secateurs.com/Arbustes-en-juillet-aout
Arbustes, arbres et grimpantes : travaux en juillet-août
Le dicton du mois
« Si le début de juillet est pluvieux, tout le mois sera douteux. »
« Si août est beau, c’est signe que l’hiver sera bon. »

Les travaux du mois
TAILLER
arbustes à floraison printanière ayant fleuri fin juin : à faire très vite en juillet. C’est le cas des Seringats, Hydrangea petiolaris, Jasminum humile, Escallonia…
les Clématites, hybrides à grandes fleurs, à floraison estivale.

Cela peut paraître étonnant mais il est conseillé de tailler assez sévèrement (enlever au moins les 2/3 de la hauteur) aussitôt après la fin de la floraison de fin de printemps ou de début d’été.

Pourquoi ?
- pour obliger la Clématite à se ramifier,
- pour lui redonner de la vigueur,
- pour la "déboussoler".

Dans « sa petite tête », elle va croire que l’on est en fin d’hiver et si c’est une Clématite remontante, elle va refleurir abondamment en fin d’été.

Vous n’êtes pas kamikaze ?
Alors faites un essai sur la moitié des branches.
Mais sachez que vous ne ferez pas mourir une Clématite en la taillant.
Votre Clématite n’a qu’une branche ? C’est une raison supplémentaire pour la tailler.

-les Buis, si vous êtes partisan d’une seule taille annuelle.
En fait il y a deux écoles : une taille en été ou bien (c’est la plus conseillée et c’est ma préférence) deux tailles par an (une en avril-mai, l’autre en septembre-octobre).
-les haies d’Osier vivant : depuis la taille de printemps, de longues pousses sont apparues, cachant la structure de la haie.
On rabattra à 2 ou 3 yeux maximum des branches charpentières.
On peut intervenir plusieurs fois dans la saison.
L’intérêt est de découvrir les croisillons qui forment la structure de l’ouvrage (haie, cabane…)

-les arbustes au feuillage coloré : le feuillage de printemps vieillit et perd son coloris pour prendre des tons moins intenses.
Il s’agit d’une taille légère au sécateur qui concerne :
- les arbustes à feuillage panaché (Cornus alba ‘Argenteomarginata’, Eleagnus pungens ‘Maculata’, Fusain panaché…),
- les arbustes à feuillage doré (Choisya ternata ‘Sundance’, Sambucus nigra ‘Aurea’, Physocarpus opulifolius ‘Dart’s Gold’…),
- les arbustes à feuillage pourpre (Noisetier, Sureau…),

Ne pas oublier de tailler au ras du sol les rameaux à feuillage vert uni des arbustes à feuillage panaché (Eleagnus pungens ‘Maculata’…),
le Photinia x fraseri ‘Red Robin’ : une nouvelle repousse de feuilles rouges en septembre est ainsi provoquée,
les haies d’Ifs et Thuyas,
les haies de Charme et Hêtre : elles seront taillées en début et fin d’été.

SUPPRIMER les fleurs fanées des Buddleia davidii (Arbre à papillons), de l’Hibiscus syriacus (Hibiscus de Syrie… qui ne provient pas de Syrie mais d’Asie).

BOUTURER
- les Clématites : les tailles d’été incitent évidemment à faire des boutures,
- les arbustes semi-aoûtés (bois tendre) : Hydrangea, Lilas, Spirée, Deutzia, Buis, Rosiers, Kolkwitzia, etc.
La période est excellente car la température ambiante apporte une chaleur de fond propice à l’enracinement.
A condition de faire impérativement ces boutures à mi-ombre (pas de soleil direct).

Désherber et griffer la terre autour des pieds des arbustes récemment plantés.
Arroser et PAILLER.

ARROSER :
- les arbustes plantés en bacs. Ils sont beaucoup plus sensibles à la sécheresse,
- les arbustes à floraison hivernale ou automnale (Camelia sasanqua, arbustes de terre de bruyère…)
En cas de sécheresse prolongée, la floraison peut être compromise,

- le compost : si celui-ci se dessèche, le phénomène de fermentation s’arrête.
- les arbustes nouvellement plantés. Attention aux Hydrangeas, ils sont les premiers à souffrir en cas de sécheresse.

En cas d’attaques d’araignées rouges sur certains arbustes (If, Thuya…) pensez à doucher la plante avant de faire des pulvérisations de produits chimiques.

CONTINUER
- de supprimer :
les pousses vertes des arbustes à feuillage panaché,
les rejets sur les troncs des arbres tiges et de la Glycine en arbre.
- de vérifier les liens des troncs des arbres haubanés.
- d’arroser copieusement une fois par semaine les arbustes plantés au printemps.
Il ne sert à rien d’arroser tous les jours (c’est même néfaste).
Il vaut mieux arroser moins souvent mais copieusement.

La bêtise du mois
Laisser la terre nue. C’est un non-sens, principalement à cette période.
Tout est bon pour la recouvrir notamment le compost-maison même à moitié décomposé, les tontes de gazon aérées pour former du foin, etc.

Que faire en juillet pour les arbres, arbustes et rosiers ?
https://www.rustica.fr/calendrier-travaux/que-faire-juillet-pour-arbres-arbustes-rosiers,2873.html

Taille des arbustes : quand et comment ?
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-325-taille-arbustes.html

C’est le moment : voici les 5 arbres à tailler en Juillet
juin 24, 2023
https://aiga-france.fr/tailler-arbre-juillet/

Calendrier des tailles des arbres et arbustes du jardin
https://bricoleurpro.ouest-france.fr/dossier-1115-calendrier-tailles-arbres-arbustes-jardin.html

Arbustes : quand les tailler ?
Le 10 mai 2021 par Xavier Gerbeaud
https://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/fp_arbustes_calendrier_taille.php3

source https://deavita.fr/design-exterieur/jardin-amenagement/arbuste-persistant-et-resistant-au-gel-plantes-hiver-594852/

ARBUSTE PERSISTANT ET RÉSISTANT AU GEL : 4 PLANTES QUI VONT ÉGAYER LE JARDIN EN HIVER
PAR CLAIRE XAVIER
PUBLIÉ NOV 14, 2023

En hiver, le jardin est un endroit triste qui manque de verdure et qui a donc l’air morose et mélancolique.
Comme lui redonner la verdure ?
À l’aide de quelques plantes envoûtantes qui gardent leurs feuilles tout au long de l’année !
Alors, voyons quel arbuste persistant et résistant au gel planter pour avoir un extérieur plein de vie pendant la saison froide.

Arbuste persistant et résistant au gel : Les 4 plantes à avoir absolument au jardin cette année
Si vous cherchez à embellir votre jardin en hiver, vous êtes certainement tombé au bon endroit. Aujourd’hui, la rédaction passe en revue l’arbuste à feuillage persistant et résistant au gel en vous dévoilant le 4 plantes que vous devez absolument planter au jardin. Focus !

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Viorne de David (Viburnum davidii)
Besoin d’un arbuste à fleurs blanches et à feuillage persistant ? La viorne de David en constitue un excellent choix. Outre sa floraison blanche au printemps, la plante donne aussi des fruits bleu turquoise qui persistent bien en hiver. Facile à entretenir et très résistante au gel, le viburnum demande pourtant beaucoup d’eau et il a une croissance lente.

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Quand et où planter ?
La viorne de David profite de deux périodes de plantation au cours de l’année : de septembre à novembre et en mars-avril. La première est d’ailleurs à privilégier, n’hésitez pas donc à vous y lancer dès demain ! Plantez dans une terre ordinaire, fraîche et légèrement acide, ajoutez-y un peu de terre de bruyère. Pour avoir un arbuste à port compact et buissonnant, il est conseillé de préférer les situations ensoleillées puisque l’ombre fait ramper la plante. Bien que le viburnum supporte des températures jusqu’à -20°C, il importe de le protéger des vents froids en hiver.

Comment planter ?
Pour planter le viburnum davidii en pleine terre, vous ne devez que suivre quelques étapes simples. La première, c’est bien sûr la réalisation du trou et la disposition de la terre de bruyère au fond. Ensuite, vous devez ameublir et nettoyer le sol en supprimant les cailloux et les adventices. L’étape suivante consiste à combiner la terre de jardin avec du terreau et d’en disposer une couche au fond du trou avant d’installer la motte au centre. Enfin, rebouchez, tassez et arrosez copieusement.

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Genévrier (Juniperus)
Persistant, facile d’entretien et très rustique, le genévrier fait également partie des plantes résistantes aux maladies et aux parasites. Ce petit conifère très décoratif s’adapte à tous les jardins, à toutes les régions de France et offre plusieurs variétés parmi lesquelles choisir.

Quand et où planter ?
Le genévrier s’installe en pleine terre en automne, avant l’arrivée des premières gelées. Il apprécie le plein soleil, mais la mi-ombre lui convient aussi. En règle générale, l’arbuste préfère la terre drainée, sablonneuse et caillouteuse. Pourtant, ces exigences peuvent varier en fonction des différentes espèces et variétés. Par exemple, le Juniperus communis pousse dans un sol calcaire et sec tandis que le Juniperus horizontalis les craignent. Il importe donc de bien vous informer sur l’espèce que vous souhaitez acheter.

Comment planter ?
Préparer une bassine d’eau à température ambiante et faites-y plonger le contenant pendant une heure afin de bien hydrater la motte. Désherbez et bêchez le sol avant de faire un trou d’un mètre en tous sens. Ajoutez du sable en cas d’une terre argileuse. Ensuite, enfilez des gants, car certains genévriers ont des aiguilles. Dépotez et installez la plante avant de reboucher et de tasser autour de son pied. Arrosez. Faites des apports d’eau réguliers jusqu’aux premiers signes de reprise et continuez les deux premières années.

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Azalée (Rhododendron)
Arbuste persistant et résistant au gel, l’azalée offre une floraison spectaculaire d’avril au juin. Clarifions tout d’abord que c’est azalée du Japon qui est persistant alors que celle de Chine est munie d’un feuillage caduc. Nous vous recommandons de privilégier les azalées persistantes suivantes : Amoenum qui tolère jusqu’à -15°C, Kirin et Silver Queen qui supportent jusqu’à -12°C.

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Où et quand planter ?
Bonne nouvelle : c’est la période idéale pour planter vos rhododendrons. La plantation se déroule généralement de l’automne au printemps, soit entre septembre et début mai, toujours hors gel. Les azalées poussent le mieux dans un sol acide, humifère et bien drainé. Les terres calcaires et lourds sont à proscrire. L’azalée du Japon se plaît à la mi-ombre et elle peut supporter une température maximale de 25°C. En d’autres termes, il vaut mieux éviter de la planter dans les régions chaudes et sèches.

Comment planter ?
Commencez par creuser un trou plus large que profond. Ensuite, mélangez de la terre de bruyère à la terre du jardin. Installez l’azalée au centre et rebouchez légèrement, la plante n’a pas besoin d’être enterrée profondément. Arrosez copieusement.

Attention : Le rhododendron est une plante toxique qui contient les substances dites grayanotoxines. L’ingestion des feuilles ou des fleurs de l’azalée provoque des symptômes d’empoisonnement comme hypotension, fibrillation auriculaire, bradycardie, vertiges, nausées et vomissement.

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Photinia Red Robin
Le photinia Red Robin est probablement l’arbuste persistant pour haie le plus cultivé ! Et pour cause. Grâce aux couleurs rouges flamboyantes de son feuillage, le photinia est un must au jardin, peu importe la saison.

Où et quand planter ?
Bien que le photinia puisse être planté tout au long de l’année, la période propice se situe à l’automne. Côté emplacement, installez la plante au soleil ou à la mi-ombre, mais à l’abri du vent. Le photinia apprécie le sol bien drainé, léger et riche en humus.

Comment planter ?
Il convient tout d’abord de souligner qu’il faut respecter une distance minimale d’un mètre entre les sujets et que le trou de plantation doit être proportionnel au volume du contenant. Nettoyez le terrain, creusez le trou et faites un apport de 500 gr de compost mûr. En cas de sol argileux, ajoutez du sable. Hydratez la motte, plantez et arrosez copieusement.

Fait intéressant : Comme mentionné plus haut, cet arbuste persistant rouge est réputé notamment pour cette couleur flamboyante qui apparaît au printemps et en automne. Ce sont les jeunes pousses qui se déclinent en rouge avant de virer au vert foncé quand elles deviennent plus âgées. Pourtant, elles adoptent une nouvelle fois le rouge avant de tomber.

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