Ile Maurice 2007

J'ai ramené 1,20 gigas de photos, alors le reportage n'est pas terminé.

L'hôtel se trouve dans une rue en cul de sac qui mène à la plage juste de l'autre côté de la route.
Il n'y a du monde que le dimanche car les Mauriciens viennent y passer la journée et aussi jouer aux boules, ils nous ont même invité.  
La plupart des hôtels donnent directement sur leur plage, il ne reste pratiquement plus de plages publiques, c'est pour ça qu'ils viennent tous sur les seules encore accessibles, mais ils ne se baignent guerre car le soleil tape vraiment très fort.

Nous avons eu des conseils de prévention même dans l'avion, mais ça n'empêche pas certains touristes de se brûler a plusieurs degrés et de repartir dans un mauvais état, c'est vraiment triste.

Le matin c'est génial car il y a plein de moineaux qui viennent voler les restes des petits déjeuner, mais il ne faut pas laisser sa table sans surveillance pendant qu'on va reremplir son assiette sinon bonjour l'hygiène.

Avec mon mari, on se relayaient pour  aller chercher les crêpes  dans l'appareil qui les maintient au chaud.

Lorsqu'on arrive pour les repas , les serveurs nous mettent la serviette sur les genoux  et font la navette en permanence pour ne pas laisser les tasses ou les verres vides, c'est un peu gênant.

Il y avait du pain de mie, du pain normal avec un grille pain à disposition, beurre, confitures, miel de Rodrigues, sucre complet parfumé à la cannelle........une merveille, ananas frais, petites bananes locales, yaourt, oeufs coque avec bacon grillé, jus frais d'ananas et d'orange; et même des haricots rouges  pour les Allemands.

Leur thé cultivé sur l'ile est délicieux, le plus courant est parfumé à la vanille et il se boit avec du lait froid.
A midi on chipotait lorsqu'on était à l'hôtel, mais les 2 jours ou on a fait des excursions, on a mangé dans des restos gastronomiques car compris dans le forfait.

Chaque soir il y a un thème différent pour chaque buffet, on  a eu  St Valentin, Chinois, Mauricien, végétarien , barbecue etc.. avec des aliments correspondants à chaque religion.

Il y a une dizaine de plats en entrée, avec poulpe, poisson frit, chayotte etc... mais tous les soirs il y a des petites tomates (assez fades) des carottes et du choux chinois râpés.  
On a mangé aussi des oeufs durs cuits dans de la sauce de soja, une merveille.

Je ne me rappelle pas de tout car il y avait vraiment beaucoup de choses, mais je garderai un souvenir indélébile de leur soupe chinoise,   j'en ai pris 3 assiettes et à chaque fois le chef me rouspétait car je revenais avec la même assiette ( ils veulent qu'on change à chaque fois)

Ensuite ils proposent 4 sortes de viandes (boeuf, poulet, porc, agneau) cuisinés différemment tous les soirs avec des épices , puis des légumes, du riz  des pâtes et des p d terre ( lorsqu'ils arrachent la canne à sucre, ils plantent les p d terre en attendant de replanter les nouvelles boutures de canne)

Après il vient le plus terrible... la tentation des desserts,  là je me rappelle de tout ce qu'il y avait  parce que j'ai  goutté à tout; chaque soir on avait 2 gros gâteaux style génoise avec fruits frais et crème genre pâtissière, un énorme puis d'amour avec peu de crème et beaucoup de chantilly (oui je sais ce n'est pas la vraie recette de Bourdaloue à Paris, mais comme je suis une folle de chantilly je me suis rééééééégalée)
Il y avait aussi de l'ananas frais, des petits gâteaux à la noix de coco, de la crème brûlée cuite dans un gros saladier qui est  tellement riche que la crème ne descend même pas de la cuillère.

On a pris 3 kg en 1 semaine.

Le soir de la st Valentin  toutes les tables étaient nappées de rouge avec une déco faite de paillettes d'or et on a eu droit à une rose rouge.
Pendant le repas et jusqu'à 23 h ,il y avait chaque soir un groupe ou un chanteur de jazz, il n'y a eu que des artistes de qualité.

Nous sommes tombés dans un hôtel familial, simple mais propre, et tout le monde est adorable de gentillesse que ce soit les jeunes serveurs, les filles de l'accueil, la direction, ou les femmes de chambre.

Dans un commerce du village j'ai vu qu'ils avaient mis une annonce car ils cherchent un jardinier, j'ai voulu me présenter mais mon mari n'a pas voulu revenir de vacances sans moi.

C'est à hurler de voir comme ils laissent les plantes avec des maladies, sans parler e la manière dont ils taillent les arbres, mais je pense qu'ils ont d'autres préoccupations beaucoup plus importantes.
Lles jeunes qui remuent chaque jour, la terre aux pieds des plantes, n'y connaissent rien de rien, et se débrouillent comme ils peuvent;

Bien sur je n'ai pas pu m'empêcher de parler jardinage mais ça n'a pas été avec les jardiniers mais avec le guitariste de l'hôtel qui a sympathisé avec nous.

Je suis revenue enchantée de ce séjour; je me suis fait copine avec un des chefs cuisinier et ses 2 petites aides; ils me demandaient chaque soir mon avis sur les plats car ils ont envie qu'on leur dise si c'est bon et qu'on leur raconte comment on cuisine chez nous.

La plupart des touristes font la navette  entre leur table et le buffet sans dire le moindre mot, et les cuistots se sentent un peu frustrés.

J'aurai aimé des étiquettes pour connaitre la composition des plats, mais le fait d'aller vers eux pour le leur demander, leur faisait énormément plaisir.

Comme je sais qu'ils n'ont pas les moyens de s'acheter des livres et que les bibliothèques n'existent pas à Maurice, j'ai proposé au chef de lui envoyer des livres de cuisine, il m'a fait un compliment que je ne suis pas prête d'oublier; il m'a dit que je le réconciliais avec l'humain car en 25 ans de carrière j'étais la première personne a l'avoir considéré comme un égal et lui proposer un cadeau.

Je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir fait une chose d'extraordinaire, je vais juste lui permettre de connaitre autre chose que la cuisine qu'il a appris, et aussi l'aider à supporter le fait qu'ils ne pourra peut être jamais partir de son ile car il n'en a pas les moyens.

Mais j'ai insisté pour qu'il continue à maintenir leurs coutumes et faire leur cuisine, ce serait dommage qu'ils perdent leur identité.

Je ne sais pas combien il peut gagner, mais je sais qu'un chauffeur de taxi gagne environ 150€ par mois, c'est vraiment pas grand chose.

Pour finir, je vous dirais juste  que les guides michelin ou routard conseillent  aux touristes qui partent à Maurice de marchander tout ce qu'ils achètent, mais on aurait eu honte de faire ça la bas.
Les Mauriciens travaillent tous même pour faire de petites choses, et on aurait eu honte de marchander une bouteille d'eau qu'ils vendent 30 cts d'€.
Le change est plus qu'intéressant pour les Européens pour 1€ on nous a donné 42 roupies (en 2007) alors c'est pas la peine d'essayer de profiter d'eux.

Enfin c'est comme ça que nous voyons les choses, mon mari et moi.

Renseignements dont j'ai perdu la source

Nature: Faune et flore

Citation :

  De par sa situation géographique isolée, Maurice a développé une flore et une faune assez uniques. En effet, sa flore est exubérante à l’image des arbres fleuris de fleurs à pétales rouge vifs qu’on appelle le « Pied fleur banané » (le Flamboyant), qui signifie l’arbre aux fleurs qui annoncent le nouvel an, puisqu’il ne fleurit que pendant les mois de décembre à Janvier. Sa faune est très connue des naturalistes du monde entier non seulement pour la célèbre espèce éteinte que fut le dodo, mais aussi pour toutes ces espèces d’insectes et d’oiseaux qu’on ne trouve qu’à Maurice.
   
 Faune :
 La Faune mauricienne comporte diverses espèces d’animaux dont très peu sont des espèces indigènes car la majorité des animaux à Maurice furent introduit par les colons hollandais au 18ème siècle. Ainsi on connaît le cerf de Java, les sangliers d’Asie et malheureusement aussi des rongeurs dévastateurs que furent les rats introduits à Maurice. Les espèces indigènes sont principalement des oiseaux comme la Crécerelle ou encore le Pigeon des Mares. Il y a aussi des mammifères protégés à Maurice comme une certaine variété de chauve-souris. Aussi, les petites îles appartenant au territoire mauricien comme l’île plate et l’île ronde furent décrétées sanctuaires naturels car des espèces d’insectes très rares y vivent.  
   
 Flore :
 La flore mauricienne se compose d’espèces de plantes et de fleurs très variées qui donnent un aspect luxuriant et généreux aux paysages de l’île. Le jardin de Pamplemousse, un vrai joyau laissé par le règne colonial français, cache un jardin d’Eden où on peut voir les variétés de palmiers les plus rares au monde ainsi qu’un fameux bassin de nénuphars dont les fleurs sont d’une taille géante et qui diffusent un parfum sucré et envoûtant.

Les oiseaux sont présents à chaque repas





moineau


tourterelle locale




https://www.trekkingmauritius.com/fr/observation-oiseaux/

http://daviddbphotos.canalblog.com/archives/2015/11/12/32914623.html

http://lesmouettes17.eklablog.fr/quelques-oiseaux-vus-a-l-ile-maurice-a130252876

https://voyagesexperiences.blogspot.com/2015/07/oiseaux-de-lile-maurice.html

Cherchez le lézard fluo




https://www.travel-iles.com/esprit-des-iles/le-gecko-diurne-orne-de-lile-maurice-une-espece-en-danger/

https://www.indian-ocean-times.com/Le-lezard-vert-de-Maurice-en-danger_a942.html

https://www.axel-photo-art.com/tag/lezard-ile-maurice/

https://www.indian-ocean-times.com/Maurice-Le-lezard-de-Madagascar-un-reptile-envahissant-et-qui-menace-dangereusement-l-ecosysteme-mauricien_a1508.html

Voila d'autres animaux que j'ai pu prendre en photo

une grenouille très très petite


des escargots énormes









Gros escargot: Achatine
Nom de famille : gastéropode, tantôt mâle tantôt femelle (hermaphrodite) et en plus il se déplace sur un seul pied...
http://www.naturetropicale.net/fauneAindex.html#achatine

Les chiens dorment tout le temps, ça doit venir de la chaleur .



Les immatriculations de voitures sont différentes de France



Lézard avec une tête préhistorique de près il fait vraiment peur.





https://hiveminer.com/Tags/gecko%2Cmauritius/Recent

https://www.flickr.com/photos/138265381@N08/44417667000/in/photostream/

source https://mauricianismes.wordpress.com/2010/12/12/cameleon/
Lézard arlequin ou agame (lézard de la famille des Agamidés). Calotes versicolor. Appelé “caméléon” à Maurice et à la Réunion, il ne s’agit pas d’un caméléon, lesquels font partie de la famille des Caméléonidés.

Le “caméléon” mauricien est un lézard rapide, agile, fréquemment arboricole pour chasser ou se protéger des prédateurs terrestres, et il possède des pattes griffues et une longue queue qu’il traîne derrière lui, cette dernière n’étant pas préhensile comme celle du vrai caméléon (lequel n’existe pas à Maurice). Selon France Staub, le Calotes versicolor est « arrivé de Java à l’île de la Réunion par mégarde avec des boutures de cannes » et il fut « introduit de cette île à l’île Maurice par Donald d’Emmerez de Charmoy en 1900, à des fins de contrôle biologique. » A la Réunion, où existe un véritable caméléon introduit de longue date depuis Madagascar (le caméléon panthère, ou Furcifer pardalis, connu localement sous le nom d’“endormi”), l’agame est appelé “caméléon”, et c’est vraisemblablement de l’île sœur qu’est venue cette appellation erronée.

“Une espèce invasive ou espèce envahissante est une espèce vivante exotique qui devient un agent de perturbation nuisible à la biodiversité autochtone des écosystèmes naturels ou semi-naturels parmi lesquels elle s’est établie. À Maurice la goyave de Chine, les corbeaux, le rat musqué, le chat domestique, les chiens (errants), la couleuvre, le lézard (House gecko), le caméléon et les fourmis rouges sont considérés, entre autres, comme des espèces invasives.” (Le Mauricien, 11 juillet 2009.)

“Ce fut l’ère du cynisme et des affairistes qui débuta. Et aussi du Brown Sugar, peu après l’épisode de sang de caméléon que s’injectaient dans les veines ceux qui voulaient oublier leur misère.” (L’Express, 8 octobre 2010.)

Le lézard arlequin mauricien a généralement un corps d’une teinte marron-gris, la gorge et la tête pouvant parfois se teinter d’une légère coloration rougeâtre. Il semblerait en revanche que dans d’autres parties du monde ce lézard présente des teintes plus vives, comme par exemple aux Maldives ou en Inde. Dans Le Règne animal, encyclopédie éditée par Gallimard, on trouve ceci à l’entrée Lézard arlequin (page 403) : « Ce lézard à longue queue est une espèce très commune dans le sud de l’Asie. On le rencontre dans les terres cultivées, les jardins ou en pleine nature. Ses couleurs sont variées, mais, à l’époque de la reproduction, les mâles ont toujours une zone rouge autour de la bouche et de la gorge — d’où leur surnom de suceurs de sang. Les lézards arlequins sont d’agiles grimpeurs. Ils chassent les insectes et les autres animaux en se tenant à l’affût puis en se jetant sur leur proie. »

Il paraît qu’à une époque certains à Maurice utilisaient le sang du “caméléon” comme d’une drogue que l’on s’injectait pour se shooter (voir la citation de L’Express ci-dessus). Je n’ai jamais su si cela tenait de la rumeur ou du canular ou bien si, vraiment, il se trouvait des gens pour se prodiguer régulièrement ce genre de “traitement” — traitement dont les effets n’ont jamais été décrits à ma connaissance. (On a beau être camé, imaginer qu’on puisse faire une chose pareille a de quoi vous glacer le sang.) Il paraît que pour satisfaire la demande certains s’étaient lancés dans le business consistant à chasser le caméléon, qu’on attrape en général par la queue…



https://sites.google.com/site/biothequedemaurice/animaux/vertebres/lezards/agame-arlequin

http://cv-reunion.eklablog.com/agame-arlequin-calotes-versicolor-a103709352

http://www.mi-aime-a-ou.com/faune_agame.php



source https://www.especesinvasives.re/spip.php?action=acceder_document&arg=181&cle=71038a8a13b6bde472d077a5ea99852640495921&file=pdf%2FFICHE_CALVER_VF.pdf
L’Agame arlequin
Calotes versicolor (Daudin, 1802)
Ordre : Squamata
Famille : Agamidae
Autres noms communs : Agame asiatique, Agame variable (Français) ; Caméléon (Créole Réunion) ; Bloodsucker (Anglais)

Remarque : ce taxon pourrait constituer un complexe de différentes espèces cryptiques
(« Calotes vericolor group »)
1,2
Région d’origine
Espèce originaire du sud-est de l’Asie3

Description sommaire
Agame de taille moyenne (Longueur max. : 40 cm).
La coloration est très variable : verte, gris-jaunâtre, marron ou noire. Une ligne plus claire parcoure généralement
chaque côté du dos. Sa crête dorsale écailleuse lui donne l’aspect d’un reptile préhistorique. La queue est très effilée.

Eléments d’écologie
Lézard diurne, terrestre et arboricole. Son régime alimentaire est principalement insectivore, mais il peut occasionnellement
se nourrir de petits vertébrés (lézards et serpents), de végétaux et plus rarement d’œufs d’oiseaux4,5,6.
C’est une espèce bien adaptée aux milieux urbanisés et secondaires, qui peut occuper de nombreux types d’environnements. Il affectionne particulièrement les milieux ouverts et les zones de lisière. À La Réunion, il occupe une large gamme d’habitats naturels :
milieux jardinés, cultures, friches secondaires, savanes, forêts indigènes de basses et moyennes altitudes, mais aussi
forêts de montagne7
. Les friches sèches et les savanes de basses altitudes abritent les plus fortes densités. Au Sri Lanka, c’est également dans les zones les plus sèches qu’il est le plus abondant8.

Durant la période de reproduction, il devient très territorial et les combats entre mâles sont fréquents. Il adopte plusieurs stratégies de reproduction en fonction des contraintes environnementales (variation du nombre et de la taille des œufs, rétention des œufs dans l’oviducte…) ce qui le rend particulièrement adaptable et prolifique9

Distribution et statut à La Réunion
À La Réunion, cet agame aurait été introduit depuis Java vers 1865, avec des boutures de canne à sucre3

Il est aujourd’hui présent tout autour de l’île, depuis le littoral jusqu’à plus de 2300 mètres d’altitude7 .

Impacts
Cet agame est largement considéré comme une espèce invasive. Il pourrait entrer en compétition et prédater des lézards
indigènes10,11 , mais aussi être responsable de la raréfaction des phasmes à La Réunion et à l’Ile Maurice12
. Selon A. Turpin (1996)6, à La Réunion il aurait pris la niche écologique des scinques indigènes et a probablement contribué à leur extinction.
Programmes de contrôle
Aucun programme de contrôle n’est en cours à La Réunion. Il est systématiquement éliminé sur l’île aux Aigrettes (Ile Maurice).
Réglementation
- Espèce protégée au Sri Lanka13
.
Autres lieux où l’espèce est envahissante
Introduit dans les Mascareignes (Maurice, Rodrigues et La Réunion), dans l’Archipel des Chagos, aux Seychelles, aux Maldives
(Océan Indien), à Adaman (Sud de l’Inde), à Singapoure (Asie de l’est), à Sumatra et aux Celebes (Indonésie), mais aussi à
Oman (Moyen Orient), au Kenya (AfriqueMombasa) et aux Etats-Unis (Floride)

En pleine terre, les plantes ont plus de chance que celles qui suivent

Tradescantia planté avec un Dieffenbachia, tous les deux mal en point



Plectranthus qui survit



Petite bouture de Crassula ovata



Et une bouture de bégonia qui essaye aussi de survivre planté avec un palmier

Il est dit dans le mémo historique, que la densité est de 590ha/ km2, mais en fait une grande partie de la population vit dans les villes du plateau central, à cause de la malaria, des cyclones , des maladies, qui se sont abattu sur les côtes.

La fraîcheur qui règne sur  ces hauteurs a contribué à cette évolution, ce qui fait que les côtes sont restées disponibles pour les promoteurs.

Si nous sommes partis à Tamarin c'est que le coin n'est pas abîmé comme dans certains autres endroits, l'hôtel ne s'est pas approprié la plage qui est restée publique, et il se trouve en plein village de pêcheurs, pour que les habitants puissent profiter directement des devises des touristes.
Mais ce n'est pas le cas de certains coins que nous avons traversé;

Pas loin de Tamarin il y a Casela Bird Park, ils sont pitoyables avec leur cages à oiseaux aux sols cimentés, et leurs quads qui esquintent tout; nous n'avons pas tenu à y aller malgré les conseils répétés de beaucoup de touristes de l'hôtel; nous ne sommes pas allés à Maurice pour faire mumuse en quad et détruire un coin superbe.

Je ne comprends pas que la plupart des touristes puisse partir la bas pour avoir ce genre de divertissement.
Il faut dire aussi que beaucoup s'ennuient vite....même chez eux!

Il leur faut des attractions en tout genre car les choses simples ne les intéressent plus, comme si ce n'était pas assez de tout détruire dans leur pays, ils vont détruire le reste de la planète.

Rien que d'en parler ça me met encore plus en rogne, mais il y a encore beaucoup de choses positives à raconter sur cette ile.

On continue avec les alentours de l'hotel  

Ficus étrangleur avec ses  racines aériennes











Les Ficus forment un genre dans la famille des Moraceae, représenté par des arbres, des arbustes ou des lianes
http://oer2go.org/mods/fr-wikipedia-static/content/a/ficus.html

https://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/12538078.2011.10516287

http://reunionweb.org/decouverte/nature/banian

cliquez ICI pour admirer de beaux arbres.



Le banian : un arbre hors du commun
Mis à jour : 24 mai 2018
https://www.voyage-maurice.fr/blog/le-banian-un-arbre-hors-du-commun

site à parcourir avec une mine de photos et renseignements
https://www.voyage-maurice.fr/faune-et-flore



https://www.promessedefleurs.com/conseil-plantes-jardin/blog/voyage-a-la-reunion-2eme-partie



source https://www.travel-iles.com/esprit-des-iles/le-banyan-arbre-sacre/
LE BANYAN, ARBRE SACRÉ
ESPRIT DES ÎLESMARDI 19 JANVIER 2016
Le banyan, plus communément appelé “pye la fouche” à Maurice, pousse un peu partout à travers l’île. Les plus grands et impressionnants spécimens deviennent parfois des lieux de culte. Cet arbre est en effet considéré sacré dans la religion hindoue.

Originaire d’Asie, le banyan fait sans doute partie des arbres les plus spectaculaires que l’on peut admirer à Maurice. Il n’est pas rare d’en apercevoir au bord des routes, au milieu des champs de canne, dans les bois, ou même poussant sur certaines ruines ou bâtiments.

Tous les enfants mauriciens ont un jour joué à « Tarzan » en se balançant sur ses lianes. Il est également un lieu de rencontre et de discussion privilégié dans certains villages de l’île. Sous ses branches, à l’abri de son gigantesque tronc et de ses nombreuses lianes, on converse à l’ombre, tranquillement, sans se presser… Il est un peu, dans ce contexte, l’équivalent national du baobab, l’« arbre à palabres » africain.

Aussi connu sous le nom de « pye la fouche » en kreol morisyen et « strangling tree » en anglais, il a la particularité de germer sur d’autres arbres, des bâtiments ou des ruines. Ses graines ne pouvant prendre racine directement dans le sol, elles ont en effet besoin d’un support solide. Une fois fixée, la jeune plante « envoie » alors ses racines vers le sol, avalant ou étranglant petit à petit l’arbre ou le bâtiment hôte.

Adulte, l’arbre étend son envergure grâce à ses lianes, qui sont en réalité des racines aériennes. Lorsqu’elles atteignent le sol, elles s’y implantent et servent de support aux énormes branches. Sur les plus vieux spécimens, les lianes-racines se mêlent au tronc principal, formant un énorme tronc indéfrichable. Le banyan peut vivre plusieurs centaines d’années.

Pour les hindous, le banyan est un arbre sacré. Il est d’ailleurs l’arbre national de l’Inde, et l’on dit qu’il sert de lieu de repos à Krishna. Il ne faut cependant pas le confondre avec le figuier des pagodes, un cousin du banyan (ils sont tous deux des Ficus) sous lequel médita Bouddha lorsqu’il atteignit l’éveil. Ses feuilles ou ses graines sont parfois utilisées dans la médecine ayurvédique traditionnelle.

Ainsi, certains des plus grands banyans mauriciens sont devenus des lieux de culte. On y construit parfois des autels où l’on prie et l’on fait des dévotions. L’un de ces arbres, situé à Piton, est considéré comme l’âme d’un « saint homme » qui vécut là autrefois. Aucun des habitants interrogés ne connaît cependant le nom de cet homme ou de détails sur sa vie. On lui impute la construction d’un petit autel en pierre qui fait aujourd’hui partie de son tronc, et où les villageois viennent régulièrement allumer une bougie et se recueillir.



source http://www.jardinbotaniquedenancy.eu/fileadmin/documents/cjbn/Plante_du_mois/Ficus_americana.pdf
Ficus americana, un ficus étrangleur
Les Ficus étrangleurs sont des plantes d’aspect assez sympathique et au demeurant plutôt jolies, faciles à cultiver et pas trop problématiques pour le jardinier. Mais les faits sont là : ce sont des criminelles.

Les Ficus étrangleurs ont pour la plupart des fruits comestibles (des figues), qu’affectionnent singes et oiseaux. Ils s’empressent de les avaler tout rond, et les rejettent sur une branche éloignée (vous aurez compris comment).

Les graines, protégées de la digestion, profitent de ce riche engrais pour former une pousse vigoureuse sur ladite branche, qui se développe bien en hauteur afin de profiter de la lumière proche ! Oui, me direz-vous, et alors ? Tant d’autres
épiphytes usent de cette malice. Mais voilà en quoi ce stratagème est bien pensé : pendant qu’un feuillage fourni se développe sur l’arbrisseau, une longue racine descend jusqu’à atteindre le sol.

A sa suite, une myriade d’autres enlacent le tronc de l’arbre, jusqu’à l’étrangler. Profitant des richesses apportées par les racines, le feuillage croît de plus belle, jusqu’à sur-cimer son hôte, c'est-à-dire que la cime de l’arbre étrangleur dépassera la houppe de
l’arbre support !

Ce dernier, ainsi privé d’eau et d’éléments minéraux par les racines, de lumière par le feuillage et comprimé par la constriction des racines grossissantes, finira par dépérir… Il formera un humus riche pour le Ficus lors de sa putréfaction, celui-ci ayant alors des racines assez solides pour assurer son soutien, tel un tronc creux et vide.

Notre plante du mois, le Ficus americana, dont les racines étrangleuses sont nettement apparentes est contrôlé par les jardiniers. Il n’a ainsi pas d’autre arbre à se mettre sous la racine, et s’étrangle tout seul, sans danger pour lui évidemment.

Dans votre promenade dans les serres, vous pourrez également croiser Ficus natalensis subsp. leprieurii au début de la serre tropicale, F. cyathistipula au fond de celle-ci, accompagné de F. ovata et d’autres étrangleurs comme Clusia ou Cecropia, appartenant pourtant à des familles différentes. La serre conservatoire contient aussi quelques beaux Ficus étrangleurs, tel le F. reflexa situé près du palmier triangle.

Enorme Manguier, et un ciel plus que menaçant





au premier plan un tronc de Manguier toujours debout

derrière à gauche un arbre du voyageur de son vrai nom: Ravenala madagascariensis



une superbe clôture de Croton

Argemona mexicana





https://fleurs-fruits-feuilles-de.com/feuille.php

https://fleurs-fruits-feuilles-de.com/argemona_mexicana.php

https://www.prota4u.org/database/protav8.asp?fr=1&g=pe&p=Argemone+mexicana+L.

http://www.ethnopharmacologia.org/recherche-dans-prelude/?plant_id=589

https://www.cabi.org/isc/datasheet/6878