Lutte (la plus naturelle possible) contre maladies et ravageurs

source https://lesnuisibles.com/comment-se-debarrasser-des-punaises-des-bois-dans-le-jardin/
Comment se débarrasser des punaises des bois dans le jardin naturellement sans faire usage des produits chimiques ou toxiques ?
Quels sont les bons produits pour ce faire ?
Comment utiliser toutes ces astuces et sont-elles vraiment efficaces ?

Voici un article qui vous dit tout sur le problème des punaises dans le jardin.

source ICI sur agrapresse

Quel est cet ingrédient de votre placard qui est un insecticide ultra-efficace ?
14 février 2024 par Livio
Savez-vous que l’ingrédient magique qui se cache peut-être déjà dans votre cuisine est en réalité un redoutable insecticide naturel ?

l s’agit tout simplement de l’huile de colza.
Ce produit est non seulement écologique, mais aussi économique et efficace pour protéger vos plantes des ravageurs.
Dans cet article, nous vous montrons comment utiliser cette arme secrète pour prendre soin de votre jardin.

Comment fonctionne l’huile de colza comme insecticide ?
L’huile de colza agit principalement par asphyxie sur les insectes. En effet, lorsqu’elle est appliquée sur les plantes, elle recouvre la surface des feuilles et forme une fine couche qui empêche les parasites de respirer.
Ainsi, les insectes présents sur la plante sont rapidement éliminés.

Voici quelques-uns des ravageurs que l’huile de colza peut aider à combattre :
Pucerons
Araignées rouges
Cochenilles
Thrips
Mouches blanches

Note : L’utilisation répétée d’huile de colza peut également avoir un effet préventif en décourageant les insectes de s’installer sur vos plantes.

Préparation et application de l’insecticide à base d’huile de colza
La préparation de cet insecticide maison est un jeu d’enfant.

Voici la recette :
Mélangez 1 litre d’eau avec 10 ml (environ 2 cuillères à café) d’huile de colza dans un pulvérisateur.
Ajoutez 5 ml (1 cuillère à café) de savon liquide neutre pour aider le mélange à adhérer aux feuilles.
Secouez bien le mélange avant chaque utilisation.
Pour appliquer l’insecticide, pulvérisez-le généreusement sur l’ensemble des feuilles, en insistant particulièrement sur la face inférieure où se cachent souvent les insectes.
Il est préférable d’effectuer ce traitement en fin de journée, lorsque le soleil est moins intense, pour éviter de brûler les plantes.
Répétez l’application tous les 7 à 10 jours, ou après une pluie importante.

Quelques conseils supplémentaires pour optimiser l’utilisation de l’huile de colza

Voici quelques astuces pour tirer le meilleur parti de cet insecticide naturel :
- Vérifiez régulièrement l’état de vos plantes et n’hésitez pas à traiter dès l’apparition des premiers insectes.

- Alternez l’huile de colza avec d’autres méthodes de lutte biologique pour éviter une résistance des parasites.

- Pensez à rincer soigneusement le pulvérisateur après chaque utilisation pour éviter que l’huile ne s’accumule et ne réduise son efficacité.

En résumé, l’huile de colza est un allié précieux pour lutter contre les insectes nuisibles dans votre jardin.
Facile à préparer et à appliquer, elle offre une alternative écologique et économique aux insecticides chimiques.
Alors, n’hésitez plus et testez cette solution naturelle pour protéger vos plantes des ravageurs !

source ICI sur deavita

PIÈGE À VERS BLANCS : ASTUCES SIMPLES POUR ÉLIMINER LES RAVAGEURS DU POTAGER ET DE LA PELOUSE
PAR AMÉLIE LAFON
PUBLIÉ MAR 5, 2024

Des taches sèches sur votre pelouse, des graines et des légumes mangés, des fleurs fanées…
Que se passe-t-il avec votre paradis vert ?
La raison est souvent cachée sous le sol et l’une des causes les plus courantes à cette période de l’année est la présence des larves du hanneton.
Voici donc, sans plus tarder, comment fabriquer un piège à vers blancs.

Comment faire un piège à vers blancs ?
Les gros vers blancs, tels que les larves de hanneton ICI
peuvent être nuisibles pour les pelouses et les jardins, car ils se nourrissent des racines des plantes.
Ils peuvent également manger les bulbes de fleurs et les légumes-racines.
Ce n’est pas ce que vous voulez, n’est-ce pas ?
Prenez donc des mesures immédiates pour nettoyer votre jardin avant que les nouvelles pousses n’apparaissent.
Il sera alors plus difficile de les contrôler.

Il y a plusieurs façons de le faire : en utilisant des pesticides naturels ICI
des plantes répulsives ou en fabriquant des pièges. Aujourd’hui, nous nous concentrerons sur la dernière méthode.

À lire également : Comment tuer les vers blancs dans la pelouse ? 5 remèdes efficaces de grand-mère ICI

Utilisez leur aliment préféré
Nous utilisons de la nourriture pour attirer les souris dans un piège.
Pourquoi ne pas utiliser la même technique pour les parasites du jardin qui endommagent vos plantes ?
Dans ce cas précis, les pommes et les pommes de terre sont le meilleur choix.

Comment les utiliser ?
C’est très simple.
Il suffit de couper quelques fruits ou légumes en deux et de les placer autour de l’endroit où vous remarquez la présence de larves.
Placez-les avec la partie coupée vers le bas.
Le lendemain, vérifiez l’endroit.
S’il y a des larves de hannetons dans le jardin ICI
elles se nourriront de la chair de la pomme ou de la pomme de terre.

À lire également : Que mettre au pied des iris ? Quelles sont ses 7 meilleures associations ? Lesquelles éviter ? ICI

À lire également : Pourquoi j’ai des gros vers blancs dans mon compost ? Larves de cétoine ou de hanneton ? ICI

Attrapez les vers blancs à l’aide de l’eau savonneuse
Choisissez un endroit dans votre jardin ou votre pelouse où vous soupçonnez la présence de vers blancs.
Creusez un trou suffisamment grand pour enfouir un petit seau (de la taille d’un pot de fleurs).
Comptez une profondeur d’environ 10 à 15 centimètres.
Ensuite, placez le seau dans le trou de manière à ce que le bord supérieur soit au niveau du sol.
Assurez-vous qu’il est stable et qu’il n’y a pas d’espace entre le seau et la terre.

Maintenant, remplissez-le avec de l’eau savonneuse.
Le mélange aidera à tuer les vers blancs qui tombent dedans.
Enfin, activez une lampe de poche et placez-la au-dessus du seau.
Les vers blancs sont attirés par la lumière et peuvent être plus enclins à tomber dans le piège.
Laissez le piège en place pendant la nuit ou durant quelques jours.
Les vers blancs qui se trouvent dans la zone tomberont dans le seau en essayant de s’en échapper ou d’y entrer.

Article connexe : Quelles plantes contre les vers blancs ?  Top 5 des variétés répulsives ! ICI

Piège à phéromones : Tuto vidéo sur le lien

Voici une autre méthode similaire pour attraper les bestioles, mais cette fois-ci à l’aide de phéromones et d’un équipement spécial.
Vous pouvez en utiliser un ou plusieurs.
Si vous n’en prenez qu’une, vous pouvez la déplacer tous les deux jours dans une zone différente du jardin pour surveiller et contrôler les vers blancs de manière plus complète.

À lire également : Est-ce que l’eau de javel tue les vers blancs ? Dites adieu aux invités indésirables ICI

Sur le lien ci dessous, vous trouverez plusieurs vidéos pour reconnaitre cet animal.

source https://www.mariefrance.fr/jardinage/quoi-ver-noir-menace-jardins-printemps-2024-1018455.html

C’est quoi ce “ver noir” qui menace vos jardins ce printemps 2024 ?
PAR MARIE H.
PUBLIÉ LE 19 AVR 2024

Ce ver noir menace les jardins français.
Voici ce que l’on sait de cette nouvelle espèce invasive découverte en 2022.

EN BREF
En 2022, les scientifiques ont découvert Humbertium covidum, un ver plat originaire d'Asie, en France.
Ce ver, surnommé en hommage aux victimes du Covid, menace la biodiversité des sols européens par son absence d'ennemis naturels.
Pour lutter contre cette espèce invasive, les citoyens sont invités à aider à sa cartographie en envoyant des photos via l'application INPN espèces ou par mail.

L’être humain est loin de connaître chaque recoin de la planète Terre et toutes les bêtes qui la peuplent.
Chaque année, environ 16 000 nouvelles espèces sont ainsi découvertes par les scientifiques, ce qui représente environ deux nouvelles espèces classées par heure.

Riche année que l’année 2022 pour les passionnés de vermécologie (l’étude des vers, en particulier des vers de terre).
Bien que présents en France depuis plusieurs années, ce n’est que très récemment que les scientifiques ont mis la main sur Humbertium covidum (à vos souhaits), un ver plat avec une tête large en « forme de marteau ».

HUMBERTIUM COVIDUM, UN VER EN « FORME DE MARTEAU » VENU D’ASIE
Alors que, comme pour un célèbre requin, les chercheurs auraient pu appeler l’insecte pas plus grand qu’une phalange et noir brillant « vers-marteau », ils ont choisi de rendre hommage aux victimes du Covid.
En effet, leurs travaux ont débuté au tout début de la pandémie en 2020.

Originaire d’Asie, comme le fameux virus, Humbertium covidum s’est doucement établi en France, car, selon ceux qui l’ont étudié de très près, « ses ennemis naturels sont absents » et qu’il trouve « une nourriture abondante » sur notre territoire.
D’ailleurs, c’est peut-être dans votre jardin qu’en ce début de printemps, le ver aux faux airs de trace de métal liquide est en train de se régaler.

LE VER NOIR EST DEVENU LA BÊTE NOIRE DES JARDINIERS
Pourquoi faut-il se méfier d’Humbertium covidum alors que finalement, on ne sait pas encore grand-chose le concernant ?
La réponse est presque dans la question.
Ce ver ne fait pas partie de l’environnement européen, il peut ainsi déséquilibrer la biodiversité de nos sols et l’affaiblir.

Du reste, cette espèce exotique peut même impacter directement les activités humaines.
« Altérer la biodiversité a un coût écologique, et même, un coût économique.
Par exemple, on peut calculer que les espèces envahissantes diminuent les productions agricoles.
Le coût des espèces exotiques envahissantes en France est énorme, de l’ordre de centaines de millions d’euros par an », expliquent les chercheurs.

QUE FAIRE QUAND LE VER EST AU POTAGER ?
« C’est l’humanité qui est responsable, et en particulier le phénomène moderne de mondialisation, par lequel on fait circuler des marchandises à un rythme effréné dans toutes les directions », détaillent-ils à propos de son grand voyage depuis l’Asie.
Pour l’heure, grâce aux données des particuliers, l’équipe de recherche a pu établir la présence de cette nouvelle espèce dans les Pyrénées-Atlantiques. Humbertium covidum se plaît dans des régions où le climat est « doux » et « toujours humide ».

Si jamais vous tombez sur lui, sachez qu’il est plutôt compliqué à déloger.
Pour apporter votre petite pierre à l’édifice, vous pouvez aider les scientifiques à cartographier cet intrus.
Jean-Lou Justin, chercheur à l’origine de la découverte, donne quelques conseils sur son site internet pour aider la recherche.

Vous pouvez lui envoyer des photographies de l’animal via l’application INPN espèces (disponible sur Android et iPhone) ou par mail à justine@mnhn.fr.