Encore
source
http://www.consoglobe.com/lutte-biologique-auxiliaires-cgLutte biologique : 18 animaux pour lutter contre les ravageurs au jardinTout jardinier a dû faire face à un moment donné à des animaux ravageurs. Au jardin bio, pas question de lutter contre eux à grands coups de produits chimiques. On va plutôt privilégier des méthodes naturelles, et particulièrement la lutte biologique. Celle-ci s’accompagne de l’action d’autres animaux.
18 auxiliaires qui participent à la lutte biologique et la vie du jardin
Personne n’est ravi de faire face à une invasion de pucerons ou d’avoir à lutter contre les limaces dans son potager. La tentation de faire appel aux grands moyens, à savoir pulvériser des produits toxiques pour éradiquer l’espèce dans un périmètre acceptable pour nos cultures, est grande. Cette méthode est toutefois très contestable, d’autant qu’existent diverses astuces pour un jardin naturel. Si on veut conserver un jardin bio, et cultiver des légumes, par exemple, on pourra notamment utiliser des produits moins toxiques pour les sols comme le purin.
On peut également considérer que la majorité des êtres vivants du jardin ont leur place dans ce microcosme. Les traitements chimiques vont à l’encontre de cet équilibre, car ils perturbent l’intégralité de l’écosystème. Le résultat, paradoxal, est que le jardinier va devoir traiter plus souvent son jardin et donc appauvrir encore l’écosystème. Pour lutter contre les ravageurs, on préférera donc aider la lutte biologique naturelle.
Vivre en harmonie avec les animaux au jardin
Une première méthode consiste à introduire des mâles stériles de l’espèce qu’on souhaite combattre. On en lâche un nombre conséquent de manière à ce que les femelles puissent moins se reproduire. Sous une serre cette méthode est particulièrement efficace. Cette méthode n’est hélas toutefois pas destinée aux particuliers, mais plutôt utilisée pour faire disparaître une population dangereuse, comme des moustiques.
Plus à la portée du jardinier que vous êtes, on peut également utiliser des animaux d’une autre espèce pour combattre un certain type d’insectes. Les auxiliaires, comme on les appelle, s’installent naturellement au jardin, mais on peut participer activement à leur arrivée.
Pour cela on va favoriser l’apparition de certains animaux par des plantes par exemple, des nichoirs ou en construisant un hôtel à insectes, ou même en introduisant des espèces de manière un peu artificielle dans le jardin avant de voir l’équilibre se faire naturellement.
La plupart du temps, ces animaux auxiliaires sont des insectes entomophages, des acariens entomophages ou des parasites.
http://www.consoglobe.com/hotel-a-insectes-lutte-biologique-cgTous les animaux ne sont pas des prédateurs et il ne faut pas introduire que ces derniers au jardin. D’autres espèces vont participer à la préservation de la flore. On distinguera donc bien trois sortes d’auxiliaires, que nous présentons dans le reste de l’article :
les décomposeurs, qui transforment les déchets végétaux et animaux en humus ;
les pollinisateurs, qui favorisent la reproduction des plantes en transportant le pollen ;
les prédateurs, qui mangent les ravageurs.
Voici donc 18 animaux auxiliaires très utiles au jardin.1. La chrysope dans la lutte biologiquePrédateur – La chrysope commune (Chrysopa perla), que l’on appelle également « demoiselle aux yeux d’or » (Chrysoperla carnea) a un rôle très important à jouer en matière de lutte contre les pucerons. C’est essentiellement la larve qui nous intéresse ici, car elle est carnivore et se nourrit de pucerons.
Les femelles pondent des oeufs dès le début d’année, à la fin de l’hiver. Chaque larve va manger quelques centaines de pucerons avant d’atteindre l’état adulte. L’adulte passe ensuite l’hiver dans des coins tranquilles de bâtiments non chauffés.
2. La coccinelle contre les puceronsPrédateur – C’est un fait assez connu : la coccinelle est un des ennemis jurés des pucerons, chacune d’entre elles en mangeant plusieurs dizaines par jour. Les larves vont jusqu’à à manger 150, tandis que les adultes en mangent en général presque une centaine. Elles sont actives durant le printemps et l’été.
Pour attirer les coccinelles au jardin, rien ne vaut la tanaisie, puisqu’elles adorent y pondre leurs oeufs. Vous pouvez aussi planter l’achillée
3. Les abeilles aident le jardin bioPollinisateur – L’abeille est un auxiliaire, mais son action porte sur la pollinisation, essentielle au jardin bio. Les abeilles sauvages vont s’installer dans des trous, qu’ils soient dans des arbres ou des roches. Il est également possible d’installer des ruches. Chaque essaim est une société.
4. Les guêpes dans la lutte biologiquePrédateur et pollinisateur – Le rôle des guêpes n’est pas de polliniser même si elles le font de manière occasionnelle donc vous pouvez planter des plantes mellifères pour les attirer : fenouil, oeillets d’Inde, menthe ou encore camomille. Hormis l’action de pollinisation, elles viennent tuer un bon nombre d’insectes. Certaines guêpes, plus petites que les autres, pondent leurs oeufs dans les chenilles et les pucerons.
5. Les vers de terre participent à la vie du jardin naturelDécomposeur – Ces animaux ne sont pas très ragoûtants mais ils ont une utilité que peu soupçonnent. En matière d’aération du sol, ils sont les plus forts, grâce aux galeries qu’ils creusent partout. Les vers de terre se nourrissent des restes de végétaux et leurs déjections forment l’humus. S’il y a beaucoup de vers de terre, on a donc un sol de qualité. Pour les attirer à un endroit, mettez un peu de vinaigre contre une bordure. A l’inverse, pour éviter de les blesser travaillez aux heures chaudes quand ils se cachent en profondeur où la température est plus fraîche.
6. Les libellules dans la lutte biologiquePrédateur – Malgré leur allure frêle, les libellules sont de redoutables prédateurs. Elles dévorent un nombre considérable d’insectes et de petits animaux comme les vers, les mites, les papillons ou les cochenilles. La méthode la plus efficace pour les attirer est bien entendu de créer une mare naturelle au jardin.
7. Les oiseaux participent à la lutte biologiquePrédateur – Le jardinier craint parfois les oiseaux car ils ont tendance à grignoter les graines en même temps que les insectes et les vers. Pour qu’ils continuent de fréquenter le jardin mais touchent moins aux graines, plantez des arbustes à baies comme le sureau, qui combleront cette partie de leur alimentation. L’oiseau reste un chasseur intéressant pour le jardin ; des espèces comme le rouge-gorge sont particulièrement friands de limaces et de larves en tous genres.
8. Les bombyles dans la lutte biologiquePrédateur et pollinisateur – Les bombyles cohabitent mal avec les abeilles et les guêpes, puisqu’ils ont tendance à tuer les larves. Ce sont pourtant de redoutables chasseurs de pucerons, qu’on peut attirer avec certaines fleurs, comme la plante mellifère Limnanthes douglasii.
9. Les lézards dans la lutte biologiquePrédateur – Vous ne trouverez pas de lézards dans toutes les régions mais dans les zones plus chaudes, on pourra compter sur eux pour s’installer sur les murailles et attaquer mouches, chenilles et grillons.
10. Le hérisson pour une lutte biologique très piquantePrédateur – Le hérisson est en partie menacé en France à cause de la circulation routière, mais il reste un chasseur redoutable pour réguler les populations d’araignées, d’escargots, de vers, ainsi que pour terminer les carcasses d’animaux. Si vous le voyez au jardin, ne le chassez pas.
11. Les crapauds dans la lutte biologiquePrédateur – On aimerait vous dire que le crapaud peut se transformer en jardinier charmant mais, à défaut, il fera un festin des limaces. Evitez-donc de le chasser si vous le voyez et laissez-le faire son travail avant qu’il ne reparte repus.
12. Perce-oreilles et lutte biologiquePrédateur – Le perce-oreille est un chasseur de petits insectes. Il aime les acariens, mais également les pucerons et un peu tout ce qui traîne : comme le hérisson, il fera un festin de ce qui passe autour. Les jardiniers ne l’aiment pas toujours car il s’attaque aussi aux plantules, ayant un régime partiellement végétarien. Il sera par contre très utile au verger.
13. La syrphe participe à la lutte biologiquePrédateur et pollinisateur – Les syrphes font partie des butineurs mais ce sont les larves qui vont nous intéresser le plus au jardin bio. Si quelques espèces sont végétariennes ou nécrophiles, une majeure partie des larves de syrphes vont se délecter des pucerons et même les tuer sans les manger. On attire les syrphes avec le fenouil, le persil, le cerfeuil ou encore la carotte et le céleri.
14. La chauve-souris est une bonne chasseusePrédateur – Si, comme Batman, vous avez peur des chauve-souris, vous pourriez changer d’avis avec cette information : elles sont de véritables atouts contre les moustiques. Elles peuvent en avaler 600 par heure et mangent des milliers d’insectes par nuit. Les chauves-souris seront naturellement attirées par votre habitat s’il y a un nombre conséquent d’insectes autour de chez vous. Elles pourront également être tentées de rester s’il y a un abri ouvert et étroit ou des trous dans les arbres. On peut envisager de construire un nichoir dédié en bois.
15. Epeire et lutte biologique : ne chassez pas toutes les araignées !Prédateur – Le mot « épeire » regroupe en réalité plusieurs araignées, qui vont réguler les populations de plusieurs ravageurs, qu’elles consomment vivants. Elles tissent des toiles, dans les feuillages, qui serviront essentiellement à capturer les insectes volants. Pour les attirer, rien ne valent des herbes hautes et des buissons.
16. Les papillons font aussi partie de la lutte biologiquePollinisateur – Les papillons font partie des pollinisateurs. Ils sont attirés par les pétales des fleurs, colorés pour la journée et blancs pour la nuit, ainsi que par leur odeur. Les papillons butinent de manière à se nourrir de nectar et leurs corps se couvrent de pollen qu’ils distribuent ensuite de manière involontaire.
17. Carabe et lutte biologiquePrédateur – Le carabe se reconnaît à son corps allongé et des reflets métalliques bleus, dorés ou de couleur pourpre. Cet auxiliaire court aussi bien sur le sol que dans les herbes, généralement la nuit, et se nourrit de limaces, d’escargots, ainsi que de vers et d’insectes variés. Comme les syrphes, les carabes tuent un grand nombre de proies sans forcément les manger.
18. Staphylin et lutte biologiquePrédateur et décomposeur – Le staphylin est carnivore adulte et à l’état de larve, se nourrissant de restes de matière organique et également d’acariens, d’asticots, de mouches, de limaces ou encore de cochenilles.
source
http://www.consoglobe.com/comment-faire-de-votre-balcon-un-concentre-de-biodiversite-cg?plusloin=trueComment faire de votre balcon un concentré de biodiversitéQue l’on soit citadin ou que l’on vive à la campagne, nous avons tous les moyens de contribuer au moins un tout petit peu à la protection de notre environnement. Eh oui, même en ville, vous pouvez faire de votre balcon un petit coin de paradis pour la biodiversité !
En ville, les espèces végétales et animales font face à de nombreuses menaces : perte d’habitats naturels, éclairage urbain, pollution atmosphérique et bien sûr, l’utilisation intensive de pesticides et herbicides. D’ailleurs, la France est le pays le plus consommateur de pesticides en Europe
Et si votre balcon venait à la rescousse la biodiversité ?
La bonne nouvelle est que chacun, à son échelle, peut aider à contrebalancer le phénomène, voire inverser la tendance en recréant des conditions idéales pour la faune et la flore.
Cela commence donc par créer un milieu diversifié pour offrir une multiplicité d’habitats à de multiples espèce.
Variez ainsi le paysage en aménageant votre balcon à l’aide de :
-jardinières suspendues qui contiendront les plantes qui ont besoin de beaucoup de lumière (marguerites, sauges des près, mauves musquées, coquelicots…)
-jardinières surmontées d’une treille en bois pour les grimpants (lierre commun, clématites, chèvrefeuille, houblon, vigne…)
-jardinières aromatiques
-jardinières pour cultiver vos légumes
Aménagez également des zones ensoleillées et des zones d’ombre car chaque espèce a des besoins différents
Des plantes pour attirer les pollinisateurs
Les papillons, les abeilles, les bourdons, etc. ont un rôle primordial pour l’environnement. Ce sont eux qui, par le biais de la pollinisation, assurent la fécondation des plantes.
Pour attirer les précieux insectes pollinisateurs, il faut leur fournir de quoi manger.
Veillez à planter sur votre balcon des plantes nectarifères, véritables garde-manger pour pollinisateurs. Les plantes à faible développement sont tout indiquées en ville, puisque l’espace y est en général réduit.
Les plantes aromatiques par exemple conviennent très bien : thym, serpolet, lavande, menthe, marjolaine, romarin, sauge et même les arbres fruitiers nains.
Il est important d’offrir une certaine variété de plantes et de fleurs car toutes ne peuvent être butinées par les mêmes insectes. En effet, la morphologie de la fleur est déterminante pour que l’insecte puisse y puiser le précieux nectar. Les fleurs en forme de tube par exemple attireront des papillons comme le morosphinx car celui-ci est doté d’une grande trompe, plus grande que son corps !
Les papillons avec leurs grandes ailes préfèrent les fleurs à large corolle qui leur seront plus accessibles.
La bourrache, parce qu’elle est très riche en nectar, attirera fortement les abeilles. Également, les plantes florifères comme la campanule à feuille ronde, la scabieuse colombaire aux fleurs lilas ou le buphtalme à feuille de saule offriront une longue période de floraison de mars à septembre et seront donc très appréciées des abeilles sauvages.
En France, on compte entre 450 et 500 espèces indigènes : des plantes odorantes, grimpantes, aromatiques, annuelles ou bisannuelles, de toutes tailles et toutes couleurs. Celles-ci sont à privilégier dans vos choix car elles procurent une nourriture adaptée aux insectes qui viendront vous rendre visite.
Favoriser la lutte biologique
Comme vu plus haut, c’est l’utilisation intensive d’intrants chimiques qui est, en grande partie, responsable du déclin de la biodiversité. Pourtant, il est tout à fait possible de prendre soin de ses plantes de manière tout à fait naturelle. Et ce sont les insectes qui vont vous y aider.
La lutte biologique fait ainsi appel à la nature, c’est-à-dire à des animaux, pour prévenir ou réduire les dégâts causés par les ravageurs. Ainsi, pour éradiquer un ravageur, on cherche à introduire son prédateur naturel, qui devient alors l’auxiliaire du jardinier, comme les coccinelles, les guêpes, les carabes, les syrphes et toutes sortes d’araignées.
La lutte biologique est un moyen de favoriser l’équilibre de l’écosystème car elle favorise la diversité.
Installez des abris, gîtes, nids et nichoirs
Ces petites installations sont destinés aux insectes, oiseaux et chauve-souris afin qu’ils puissent se protéger durant l’hiver, nidifier ou déposer leurs larves.
Les gîtes ou hôtels à insectes : ils permettent aux insectes de passer l’hiver au chaud. Disposez les dans un coin abrité de votre balcon afin d’inciter les coccinelles, les guêpes et abeilles sauvages ou autres chrysopes sauvages à venir y séjourner.
Un abri en osier invitera les moineaux, mésanges ou troglodyte à venir y construire leur nid.
Placez des nichoirs en hauteur sous l’avancée du toit
Quelques silhouettes anticollision éviteront aux oiseaux de percuter les fenêtres ou les grandes baies vitrées.
La LPO vous guide dans l’aménagement de votre balcon
La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), est l’une des premières associations de défense des oiseaux en France. Parmi ses divers actions et programmes, la Ligue invite les citadins à faire de leur balcon un « Refuge LPO ».
Pour ce faire, elle a élaboré un coffret contenant 1 livret technique pour bien aménager son balcon et apprendre à reconnaître les oiseaux, 1 abri pour passereaux en osier, 1 planche d’autocollants « La nature en ville », des étiquettes de semis, 5 sachets de graines (4 plantes aromatiques ; 1 potagère) à planter en jardinière et 1 an d’abonnement à l’espace « Mon espace Refuge » sur le site de la LPO.
https://www.reperes-paysans.org/_ressources/user-files/Brochure_alternatives_pesticides.pdfhttp://www.nord-nature.org/fiches/fiche_j7_lutte_biologique.htmhttps://www.gammvert.fr/conseils/conseils-de-jardinage/lutte-biologique-utiliser-les-insectes-auxiliaires