Les moustiques et surtout le moustique tigre prolifèrent chaque année un peu plus, que ce soit sur la Côte d'Azur ou dans le reste de la France
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https://vigilance-moustiques.com/Vigilance Moustiques
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ÊTES-VOUS SÛR DE POUVOIR IDENTIFIER UN MOUSTIQUE TIGRE ?Vous pensez pouvoir identifier un moustique tigre à coup sûr ? N’en soyez pas si convaincu !
Ces dernières semaines, Vigilance-Moustiques a reçu de nombreuses déclarations de cas d’utilisateurs, qui, la plupart du temps sont persuadés d’avoir vu un moustique tigre dès lors que ce moustique en question possède des rayures. Or, plusieurs espèces de moustiques ou de moucherons piqueurs peuvent avoir des rayures. Il convient ainsi de bien savoir différencier un moustique tigre, potentiellement vecteur de maladies, d’un moustique commun.
C’est pour cette raison que Vigilance-Moustiques a décidé de vous donner quelques éléments clés pour mieux identifier Aedes Albopictus, plus connu sous le nom de moustique tigre.
Identifier un moustique tigre : un enjeu sanitaire
Cette identification est d’autant plus importante lorsqu’on sait que le moustique tigre peut être vecteur de maladies telles que la Dengue, le Zika ou encore le Chikungunya, et qu’il étend de plus en plus son territoire en France*. Début avril, l’IFOP a réalisé une étude pour Vigilance-Moustiques afin de déterminer les connaissances des français sur le moustique tigre dans les départements de métropole concernés par la vigilance rouge. Il en ressort que 43% des habitants de ces départements ne savent pas reconnaître un moustique tigre.
Voici un panel de quelques photos que nous avons reçues qui, sans être un moustique tigre, ont pu prêter à confusion en raison de la présence de rayures sur l’abdomen (suite et photos sur le site)
DÉPARTEMENTS À MOUSTIQUES DE 2014 À 2017A l’occasion du démarrage de la saison des moustiques 2018, Vigilance-moustiques a publié le palmarès des 10 départements pour lesquels nous avons reçu le plus grand nombre de déclarations de cas en 2017 :
Le département le plus mentionné en 2017 était donc la Haute Garonne, qui recueillait 9.9% de toutes les déclarations reçues. Venait ensuite la Gironde (6.5%), puis Paris (6.2%), l’Isère (5.4%), le Rhône (4.6%), les Bouches du Rhône ex aequo avec le Tarn (3.8%), l’Hérault (3.3%), les Pyrénées Orientales (2.7%) et enfin le Gard (2.4%).
Les départements à moustiques les plus souvent mentionnés
Ces dernières années, certains départements à moustiques ont été souvent mentionnés. Les plus récurrents dans le top 10 depuis 2014 sont les départements suivants :
La Haute Garonne, présente dans le top 10 en 2017, 2016, 2015 et 2014
Les Bouches du Rhône, présentes en 2017, 2016, 2015 et 2014
L’Hérault, présent en 2017, 2015, 2014
Le Gard, en 2017, 2016 et 2015
La Gironde en 2017, 2015, 2014
Paris, en 2017, 2015 et 2014
Le Rhône en 2017 et 2015
Les Pyrénées Orientales en 2017 et 2015
Les Alpes Maritimes en 2016 et 2014
Et enfin le Var en 2015 et 2014
Des départements en vigilance rouge
Il est intéressant de noter que tous ces départements les plus mentionnés sont en vigilance rouge, ce qui signifie que le moustique tigre est implanté et actif. Ils nécessitent donc une vigilance citoyenne particulière. C’est pour cela que nous vous encourageons à avoir le bon réflexe citoyen de signaler la présence du moustique tigre si vous en identifiez un, sur notre portail
www.vigilance-moustiques.com .Cela permet de contribuer à mettre en œuvre le plan de prévention et anti-dissémination des maladies véhiculées par le moustique tigre partout où cela s’avère nécessaire.
PLUS DE DÉPARTEMENT EN SIMPLE VEILLE SANITAIREIl n’y a plus de départements en simple veille sanitaire (couleur verte).
Tous les départements qui ne sont ni en vigilance orange ni en vigilance rouge passent en vigilance jaune, ce qui signifie qu’ils sont en veille entomologique, selon des modalités de veille modifiées.
Concrètement, cela signifie qu’un département en surveillance entomologique est confié à un organisme public chargé a minima de:
• traiter toutes les déclarations de cas de présence de moustique tigre reçus via signalement-moustiques.fr,
• réaliser les enquêtes entomologiques en cas de détection
• réaliser les éventuelles opérations de Lutte Anti-Vectorielle si nécessaire.
Au-delà de ce dispositif minimum, certains organismes chargés de cette surveillance rajoute au dispositif des pièges (nids pondoirs) disposés dans des endroits stratégiques et observent des nids naturels pour compléter le niveau d’information.
DENGUE: UN VIRUS DIFFICILE À ENDIGUERQu’est-ce que la Dengue ?
La dengue, parfois appelée « grippe tropicale » est un arbovirus qui se divise en 4 souches différentes (DEN1, DEN2, DEN3, DEN4) et qui se transmet à l’homme par le biais d’une piqûre de moustique de type Aedes (aedes Aegypti et aedes albopictus principalement).
La dengue dite « classique » se manifeste 2 à 7 jours après piqûre par l’apparition d’une forte fièvre, souvent accompagnée de forts maux de têtes, nausées, vomissements, douleurs musculaires et irruptions cutanées. Dans la plupart des cas, la dengue classique se guérit spontanément au bout de quelques jours.
Cependant, il arrive que la maladie évolue vers une forme plus sévère, voire mortelle. A l’apparition des complications de la dengue sévère, il est impératif d’agir au plus vite en hospitalisant immédiatement la personne contaminée.
L’infection par une des 4 souches permet à l’individu contaminé d’être immunisé contre celle-ci, mais pas contre les 3 restantes. Il est donc possible d’être plusieurs fois victime de la Dengue, une fois par souche. Une autre difficulté existe : une infection par une des souches favorise une évolution plus sévère des trois autres souches. Ainsi, une seconde infection de Dengue sera parfois plus grave car les anticorps aident la souche à se reproduire au lieu de l’éliminer.
A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement préventif ou curatif de la dengue. Certaines tentatives de mise en place de vaccin ont été effectuées récemment, mais n’ont pas abouti.
Quelles sont les options contre la dissémination de la dengue ?
Il existe différentes options pour que le moustique tigre ne soit plus un vecteur du virus de la Dengue:
Des scientifiques américains avaient ainsi proposé d’avoir recours au moustique génétiquement modifié. Ce projet s’effectue selon le procédé suivant : le patrimoine génétique du moustique mâle est modifié, le rendant dépendant à une substance de sorte que lorsqu’il s’accouple avec une femelle, les petits naissent dépendants à la même substance que leur géniteur et ne survivent donc pas à l’état naturel. Cependant, cette méthode s’est avérée peu efficace et coûteuse.
Une autre option était de lâcher des moustiques mâles stérilisés de différentes manières (modification génétique, irradiation, l’utilisation d’une bactérie stérilisante…) mais cette option soulève des inquiétudes concernant l’impact écologique : on ne connait pas totalement le rôle du moustique dans la biodiversité et il se peut que la diminution voire la disparition des populations de moustiques de type Aedes se fasse au profit d’une autre espèce peut-être plus invasive.
A ce sujet, Anna-Bella Failloux, directrice de recherche au département virologie de l’institut Pasteur met en garde les chercheurs contre ces expériences qui comportent des risques majeurs: « on veut diminuer la population d’une espèce, mais d’autres espèces vont prendre le dessus comme cela fut le cas à la Réunion dans les années 50. ».
Cette dernière propose une méthode alternative pour lutter contre la transmission des virus : « Dans l’unité Arbovirus et insectes vecteurs de l’Institut Pasteur, nous essayons de bloquer la transmission des virus par les moustiques en exacerbant leur système immunitaire. L’idée est de stimuler le système de défense des moustiques afin que les virus qu’ils abritent soient détruits dans leur organisme avant qu’ils ne piquent à nouveau ».
Quelle que soit la méthode choisie in fine, la recherche doit continuer car les épidémies de Dengue se renouvellent chaque année sur le globe, et la prévention reste le meilleur moyen à l’heure actuelle de s’en prémunir.
Sources : RFI, l’Express, MoustiqueSolution
voir aussi ces dossiers
https://vigilance-moustiques.com/reunion-touchee-epidemie-dengue/https://vigilance-moustiques.com/carte-du-moustique-tigre-2018/https://vigilance-moustiques.com/test-cage/**********************************************
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https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=guide_anti_moustiques_page1_doLe guide anti-moustique : tout savoir sur les piqûres de moustiques
Pourquoi le moustique nous pique-t-il ?
Pourquoi la piqûre de moustique gratte ?
Pourquoi gratter nous soulage ?
Qui se fait le plus piquer ?Boutons, rougeurs, démangeaisons… En été, les moustiques sont une véritable plaie pour les vacanciers. Si la plupart du temps ils sont inoffensifs, ils peuvent parfois être meurtriers. On considère qu’ils ont tué plus d’humains que tout autre insecte ou animal par la transmission de maladies comme la dengue ou la malaria. Chaque année, ils tuent près de trois millions de personnes dans le monde. Pourquoi nous piquent-ils ? Comment les en empêcher ? Comment soulager une piqûre ? Toutes les réponses avec PasseportSanté.
Vous venez de vous faire piquer ? Découvrez nos conseils anti moustique pour soigner une piqûre et éviter de se faire piquer.
Pourquoi le moustique nous pique-t-il ?Nourrir ses oeufs
Comme chez les guêpes et les abeilles, ce sont les femelles moustiques qui sont responsables des piqûres chez l’homme. Après l’accouplement, la femelle part à la chasse pour recueillir le sang des mammifères afin de trouver la source de protéines nécessaire pour nourrir ses œufs.
Quarante-huit heures après la prise de ce repas, les femelles fécondées déposent leurs œufs à la surface d’une eau stagnante (mares, ruisseaux, flaques…). L'eau est absolument nécessaire au développement des œufs du moustique : une terre humide ne suffira pas.Cette séquence « reproduction-piqûre-ponte » est répétée plusieurs fois au cours de la vie du moustique. La durée et la fréquence du cycle dépend de l’espèce mais on estime que le moustique commun reproduit ce cycle deux fois par semaine en été. Une piqûre suffit largement à couvrir les besoins en protéines des œufs : il est donc faux de penser qu’un moustique puisse être responsable de plusieurs piqûres le temps d’une nuit. La piqûre, le plus souvent nocturne (généralement à l’aube ou au crépuscule) et indolore, dure environ trois minutes si le moustique n’est pas dérangé.
Repérer sa proie
Inutile d’éteindre la lumière pour les éviter, le moustique repère sa cible grâce à son odorat. Il est d’abord capable de sentir la présence de dioxyde de carbone (émis par la respiration et la transpiration des êtres vivants) à plus de trente mètres de distance. Plus il se rapproche, plus il va détecter les odeurs humaines composées par les acides gras (sébum, acide butyrique), les acides lactiques ou autres relents ammoniaqués émis par la peau, comme l’haleine ou l’urine. Lorsqu’il se trouve tout proche de la peau de l’homme, il utilise des thermorécepteurs. Ces détecteurs de chaleur infrarouges vont lui permettre de trouver la veinule, plus chaude, à l’intérieur de laquelle il va puiser le sang nécessaire à sa ponte. Le système visuel, surtout sensible aux mouvements, est en fait très peu performant.
Pourquoi la piqûre de moustique gratte ?Comment se déroule une piqûre ?
Lorsque le moustique est en place, il enfonce ses stylets à travers la peau jusque dans la veinule de l’homme. Grâce à un premier canal, formé par l’hypopharynx, il injecte de la salive qui empêche le sang de coaguler dans sa trompe. Il peut ainsi aspirer tranquillement, grâce au deuxième canal, le sang resté fluide. La quantité de sang prélevée varie alors de 5 à 10 mm3. Lorsque le moustique a terminé son repas, il part comme il est venu : sans se préoccuper de ce qui se passe dans l’organisme humain.
Le système immunitaire en alerte
Le moustique n’a donc pas dispersé un anesthésiant dans l’organisme, comme on le dit souvent. Sa salive qui n’avait pour but que de stabiliser les plaquettes sanguines, va avoir un tout autre effet. Devant la présence de cette substance inconnue, notre système immunitaire se met en alerte et envoie des mastocytes en première ligne. Ces cellules ont la capacité de détecter des substances étrangères, et d’exploser à leur contact pour protéger l’organisme. En éclatant, elles libèrent massivement de l’histamine, qui provoque les rougeurs et les démangeaisons que l’on connaît. D’autres agents immunitaires sont ensuite attirés et font apparaître un petit bouton rouge. Il s’agit d’un gonflement de la peau rempli d’eau : il ne faut en aucun cas tenter de le percer, sous peine de risquer une infection.
Cela explique pourquoi les piqûres grattent généralement beaucoup plus au printemps qu'à la fin de l'été, où le corps s’est habitué progressivement à la salive du moustique.
Pourquoi gratter nous soulage ?On le répète souvent assez : il ne faut pas gratter ses piqûres de moustiques. Plus facile à dire qu’à faire… Mais pourquoi gratter fait-il autant de bien?
Deux types de capteurs
Pour comprendre ce phénomène, il faut observer ce qu’il se passe au niveau de la peau lors d’une piqûre. On sait que la peau possède de nombreux capteurs capables d’interpréter les stimulis extérieurs. Ces capteurs sont reliés à des fibres sensitives qui vont transmettre au cerveau l’information selon laquelle l’organisme est en danger : brûlure, coupure, pincement… Ce sont des informations d’alerte. Par exemple, lorsque la peau est brûlée, le cerveau induit la perception de la douleur pour alerter l’individu du danger qu’il encoure. Ici, dans le cas d’une piqûre du moustique, les fibres sensitives transmettent l’inflammation qu’elles ont détectée et le cerveau induit les démangeaisons.
Certaines fibres sensitives sont capables de percevoir de simples signaux de toucher, comme les caresses par exemple. Ces stimulis ne vont pas mettre en alerte le cerveau, mais ils sont tout de même porteurs d’une information dite de contact. L’information de contact et celle d’alerte vont circuler au sein du même réseau nerveux si elles sont localisées dans une région proche. Des interactions peuvent avoir lieu entre les deux, et une information peut en parasiter une autre.
Parasiter l'inflammation
Ainsi, lorsque nous grattons autour d’un bouton de moustique, l’information de contact est perçue par le cerveau et nous court-circuitons l’information d’alerte. Durant un court laps de temps, le cerveau ne reçoit plus le message de l’inflammation et les démangeaisons disparaissent. Cette atténuation de la perception douloureuse peut également s’illustrer lorsque l’on prend un coup et que l'on masse la zone blessée. Ce sont les mêmes mécanismes qui entrent en jeu.
Plus ça me gratte, plus je me gratte
Pour autant, il faut éviter le plus possible de succomber à la tentation. Gratter peut permettre aux bactéries de traverser la peau et causer des surinfections. Et plus on gratte, plus ça gratte ! Comment expliquer ce phénomène ?
En fait, l’action mécanique de gratter active des terminaisons nerveuses et va libérer des molécules d’histamine, qui vont à leur tour entraîner des démangeaisons. C’est un véritable cercle vicieux.
Qui se fait le plus piquer ?Contrairement à une idée reçue, les moustiques ne sont pas sensibles à la quantité de sucre dans le sang. Les « peaux sucrées » peuvent donc se rassurer ! En réalité, il existe deux raisons principales qui expliquent ce phénomène.
Comme nous l’avons vu, les démangeaisons sont dues à une réaction allergique à la salive du moustique. Certains organismes, pour des raisons que l’on ignore, ne la considèrent pas comme nocive et la réaction allergique passe pratiquement inaperçue. Ils auront alors l’impression d’être moins piqué que les autres !
Des odeurs corporelles favorites
Mais des recherches récentes montrent qu’il ne s’agit probablement pas de l’unique raison. Les moustiques sont attirés par les odeurs corporelles des organismes. Celles-ci sont liées aux phéromones que nous dégageons, et dont certaines sont plus attractives que d’autres. Cela peut être lié à la nourriture, la quantité de sueur, l’utilisation d’un parfum mais aussi de la composition bactérienne de notre peau.
C’est ce dernier point qui a retenu l’attention des chercheurs de l’université de Wageningen (Pays-Bas). Ils ont étudié 48 hommes pour tenter de savoir quelles odeurs et quelles populations bactériennes étaient préférées par les moustiques. Neuf d’entre eux ont été particulièrement piqués, alors que sept ont réussi à passer entre les mailles du filet. Chez les personnes les plus piquées, on retrouve souvent la même caractéristique : une grande quantité de bactéries. On retrouve chez eux des bactéries très attractives et émettrices de composés volatils puissants : Leptotrichia sp., Delfia sp. et Actinobacteria Gp3 sp.
En revanche, les porteurs de Variovorax sp. et Pseudomonas sp. sont très peu piqués…
Ajoutons également, que les femmes enceintes sont généralement piqués davantage en raison des hormones abondamment secrétées.
Adopter une bonne hygiène corporelle
Puisque les moustiques sont attirés par les odeurs corporelles (sébum, sueur), il convient d’adopter une bonne hygiène corporelle. Certains parfums peuvent attirer les femelles, d’autres les repousser, il n’y a donc pas de règle précise concernant les fragrances.
Exposer la peau au minimum
La manière dont on s’habille peut aussi faire la différence. Plus les vêtements sont longs et amples, moins la peau est exposée. On peut également envisager de porter des chaussettes. Mais ce conseil est souvent difficile à suivre à cause de la chaleur qui règne l’été. Souvenez-vous simplement qu’il faut privilégier les vêtements clairs, car les moustiques sont attirés par les couleurs foncés qui émettent plus de chaleur !
Eviter les endroits près d'eau stagnante
Les moustiques sont nombreux à proximité des endroits où ils peuvent pondre. Par conséquent, il faut chercher à éliminer l’eau stagnante (seaux, poubelles, pneus, récipients…), couvrir les réservoirs d'eau, évacuer l'eau des bâches…
Placer un ventilateur près de soi
Les piqûres sont moins nombreuses lors des journées très venteuses, car les moustiques ne peuvent pas lutter contre les flux d’air. Placer un ventilateur à petite vitesse sur le balcon ou dans la chambre, les empêchera d’entrer ou de se déplacer convenablement.
Se protéger surtout en fin de journée
Les moustiques sont les plus actifs en fin de journée. Evitez de vous trouver à l’extérieur sans protection lors de cette période.
Adopter la moustiquaire
Pour être sûr de dormir sans être réveillé par des bourdonnements de moustiques, une moustiquaire s’impose. Si elle est imprégnée d’insecticide, elle constitue une prévention de choix.
Utiliser un répulsif
Pour les vêtements, on peut utiliser des répulsifs à base de perméthrine. Ils résistent à plusieurs lavages du linge et se montrent très efficaces. Il faut toutefois avoir bien à l’esprit que la perméthrine est toxique pour le chat, et un certain nombre de batraciens.
Il existe des produits qu’on applique sur la peau et qui empêchent le moustique de s’approcher et de piquer : ce sont des répulsifs. Quatre molécules ont été unanimement reconnues par les autorités de santé pour leur pouvoir anti-moustique : le DEET (le plus connu), le KBR (ou picaridine), l’IR 35/35 (recommandé pour les femmes enceintes) et le citrodiol.
Ces agents bloquent les récepteurs olfactifs des moustiques. Comme ils sont puissants, il vaut mieux les réserver à certaines circonstances précises, c'est-à-dire là où il y a vraiment beaucoup de moustiques et là où il y a des risques de transmissions de maladies. Pour les autres circonstances, il suffit généralement de suivre un certain nombre de conseils pratiques.
La citronnelle, est-ce que ça marche ?
Si l’insecte évite en général cette plante, cela ne suffit pas à l’arrêter en cas de besoin de sang. Si on aime l’odeur de la citronnelle, on peut utiliser des bougies ou des essences, mais il faut savoir que l’impact est très faible.
En ce qui concerne les aérosols et diffuseurs d’insecticide, ils ne présentent un intérêt que lorsque la pièce est fermée. Ils peuvent présenter un risque pour la santé de l’homme (les enfants notamment) et contribuent à la résistance des moustiques aux insecticides : il faut donc les utiliser avec beaucoup de modération.
Attention aux pièges
Un rapport de la Société française de parasitologie a listé les anti-moustiques à éviter : « Il est fortement recommandé de ne pas utiliser les bracelets anti-insectes pour se protéger des moustiques, les appareils sonores à ultrasons, la vitamine B1, l’homéopathie, les raquettes électriques, les rubans, papiers et autres autocollants gluants sans insecticides. »
De même, des études universitaires ont démontré que les lampes à lumière bleue n’étaient pas efficaces : seuls 0,2 % des insectes piégés par ces lampes sont des moustiques. De plus, en tuant des insectes bénéfiques pour les écosystèmes, elles seraient néfastes pour l’environnement.
Aujourd'hui, l'ANSM (l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) tente de réguler ce marché et de contrôler les produits pour vérifier s'ils sont actifs contre les moustiques et s'ils ne sont pas toxiques pour l'homme.
Comment soulager une piqûre de moustique ?Le mal est fait : un petit bouton rouge est apparu et les démangeaisons redoublent d’intensité. Voici 6 conseils pour les soulager… Voici nos conseils pour soulager une piqûre de moustique.
Se laver au savon
Laver la région touchée à l'eau et au savon. Le savon de Marseille a un effet calmant (frotter à l'endroit de la piqûre).
Utiliser du bicarbonate de soude
L’utilisation du bicarbonate de soude (appelé aussi « petite vache ») est une possibilité intéressante. Mélanger du bicarbonate (3/4) avec de l’eau (1/4) et imbiber un tissu de cette solution. Appliquer alors le tissu sur la piqûre de moustique.
Les plantes médicinales
Les feuilles de plantes médicinales ou aromatiques soulagent lorsqu’on les frotte sur la zone piquée. Prendre une ou deux feuilles de plantain (mauvaise herbe courante), la malaxer entre les doigts (pour obtenir des sucs) et frotter généreusement sur la piqûre.
A utiliser aussi :
*feuilles de pissenlit,
*feuilles de menthe,
*rondelle d’oignon.
Appliquer une source de chaleur
Pour parasiter les démangeaisons, rien de tel que la chaleur ! Appliquer une source de chaleur au proche voisinage de l’endroit de la piqûre (tissu imbibé d’eau brûlante, lampe, tasse de café) pendant une quinzaine de secondes. A l’inverse, un glaçon peut s’avérer tout aussi efficace.
Les antihistaminiques
L’utilisation d’antihistaminiques est très efficace. Sous forme de crème, ils agissent en bloquants les effets de l’histamine et soulagent les démangeaisons les plus vives. Les effets des antihistaminiques (Benadryl, Réactine) commencent à se faire ressentir dans l’heure qui suit leur emploi.
Les corticostéroïdes
Les corticostéroïdes sont en général d’un grand confort et très efficaces contre les piqûres. Elles diminuent les conséquences de la réaction inflammatoire, c'est-à-dire à la fois les démangeaisons et le gonflement de l’œdème. L’application matin et soir permet de résorber la piqûre en deux ou trois jours. Seul hic : une ordonnance est parfois requise pour se procurer ces crèmes.
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source
http://www.reponsesbio.com/2018/06/20/faut-il-sinquieter-des-alertes-aux-moustiques/Faut-il s’inquiéter des alertes aux moustiques ?
20 juin 2018Depuis quelques années les media alertent la population européenne face aux dangers des moustiques tigres, une espèce tropicale ayant migré grâce à l’homme.
Certes, ils véhiculent des maladies graves que nous n’avons pas l’habitude de traiter en Occident, mais ce ne sont malheureusement pas les seuls.
Faut-il croire la presse grand public en tout point ? Faut-il s’inquiéter des alertes incessantes ? Et surtout, peut-on trouver une solution digne de ce nom au coin de la rue ?Selon les rapports de l’OMS les moustiques comme le moustique tigre, tueraient près d’un million de personnes par le biais des maladies qu’ils transportent.
Sur l’île de la Réunion le moustique tigre en particulier déclenche une véritable épidémie de Dengue, en touchant des milliers de personnes.
En métropole c’est naturellement les régions du sud qui sont les plus touchées, du pourtour méditerranéen jusqu’à la côte atlantique, mais aussi :
→ la région parisienne,
→ l’Aisne,
→ et le Rhin,
qui rencontrent des cas de moustiques tigre implantés et actifs.
Et en Espagne, le territoire est largement colonisé depuis des années.
La maladie de Dengue étant loin d’être bénigne, personne ne doit négliger le problème.
Mais c’est aussi l’occasion pour la presse grand public financée par des annonceurs pharmaceutiques et cosmétiques, de décrédibiliser les médecines naturelles afin d’encenser l’utilisation des « produits chimiques ».
Les anti-moustiques chimiques sont-ils sans danger pour l’humain ?Tout comme cela a été le cas avec les intrants chimiques pour obtenir des récoltes intensives, il apparaît maintenant normal à tout le monde d’employer des anti-moustiques chimiques pour éviter le pire.
Or, une fois de plus, ce n’est pas pour les moustiques que ces produits représentent le plus grand danger, mais pour les autres espèces animales, l’environnement, et bien évidemment l’être humain.
Inutile de décortiquer les ingrédients des innombrables marques mises sur le marché et autorisées par les autorités de santé, pour savoir qu’ils :
→ sont cancérigènes,
→ perturbent sérieusement le système endocrinien,
→ déstabilisent le système immunitaire,
→ provoquent des troubles neurologiques,
→ et menacent toute la biosphère en tuant d’autres insectes indispensables comme les abeilles…
Parmi les substances les plus inquiétantes présentes dans les insecticides familiaux, on compte :
→ l’esbiothrine,
→ la perméthrine,
→ la cyfluthrine,
→ la d-phénothrine,
→ la transfluthrine,
→ et la tétraméthrine,
Qu’il soient vendus en spray, bracelets ou diffuseurs, leur nocivité est certaine.
Ce qui n’empêche pas des sites d’information pro chimique, de critiquer ouvertement le manque d’efficacité des bracelets aux huiles essentielles vendus dans le rayon voisin du supermarché.
Et, je dois dire que je ne peux pas leur donner tort.
Les répulsifs anti-moustiques aux huiles essentielles sont-ils efficaces ?Je ne peux qu’abonder dans le sens de ceux critiquant l’efficacité des anti-moustiques aux huiles essentielles de supermarché, parce que c’est bien vrai, ils sont absolument inutiles.
Inutiles parce que les huiles essentielles qu’ils contiennent ont perdu la quasi totalité de leurs substances actives après avoir été chauffées ou refroidies à très haute, ou basse température, voire les deux.
Ainsi, il ne reste plus que l’emballage et le logo « naturel » à acheter, c’est à dire essentiellement une bonne quantité de plastique.
Les vraies huiles essentielles, elles, constituent un écran à la fois olfactif et cutané que les moustiques les plus kamikazes ne sauraient franchir sans s’évanouir.
Mais bien évidemment il ne suffit pas d’une goutte d’HE de lavande ou de citron avec un peu d’huile végétale choisie au hasard.
Cela requiert une connaissance subtile des essences de plantes et de leur interaction avec les moustiques.
Sans oublier que certains mélanges hasardeux seront très rapidement absorbés par la peau et n’offriront qu’une parade très éphémère.
En revanche, si vous choisissez bien votre protection, celle-ci ne se contentera pas de prévenir seulement les piqûres de moustiques, mais aussi celles des tiques et de la plupart des insectes colporteurs de maladies.
Les protections naturelles : mode d’emploiContrairement aux solutions chimiques continuant à vous empoissonner après la douche, une protection naturelle, même bien pensée, ne dure pas aussi longtemps, et c’est tout à fait normal.
Il conviendra donc de vaporiser les zones exposées toutes les deux ou trois heures en fonction du soleil et de votre propension à transpirer ou à ingurgiter des boissons ou aliments attirant les moustiques.
Cependant, vous pourrez en vaporiser sans complexe sur le visage – en évitant les zones sensibles comme les yeux et le contour de la bouche – et les cheveux, ainsi, bien entendu, que le reste du corps.
La solution que j’ai sélectionnée pour vous ne contient que des huiles essentielles et macérations de plantes extrêmement vitales et adaptées à la situation.
Vous y trouverez :
→ de l’hydrolat de Lavande officinale,
→ de la teinture mère de Calendula officinal,
→ et de l’HE d’Eucalyptus citronné,
→ de l’HE de rosat type Bourbon,
→ et de l’HE de Citronnelle de Java.
Qui plus est ce mélange sent vraiment bon, il rafraîchit, et au cas où vous auriez oublié de l’utiliser en prévention, il aidera aussi à soigner les piqûres.
Pour conclure, il paraît évident que ce moustique tropical au nom de félin s’étant adapté à nos climats tempérés est un fléau, mais finalement pas tellement plus que les tiques, les frelons asiatiques ou tous les autres nuisibles déroutés par l’industrialisation et ses conséquences désastreuses.
Raison de plus, malgré le danger, pour être prudent en prenant soin de ne pas cautionner le tout chimique et d’adapter ses habitudes.
En synergie avec des encens naturels anti-moustiques, vos soirées d’été n’en seront que plus parfumées.
Quelques gestes préventifs → Vider régulièrement les pots de fleur et coupelles de toutes les eaux stagnantes.
→ Pulvériser une solution naturelle anti-moustiques aux heures où ils piquent le plus, à savoir en fin d’après-midi et durant la nuit, jusqu’au petit matin.
→ Faire brûler des encens anti-moustiques quelques minutes avant de diner ou de vous installer à l’extérieur.
https://reponsesbio.shop/produit/encens-anti-insectes/ → Après une piqûre masser immédiatement avec des huiles essentielles appropriées, et rester attentif aux symptômes.
→ Ne pas hésiter à consulter un spécialiste pour diagnostic ou faire des prises de sang au moindre doute.
Jean-Baptiste Loin
Pour trouver le répulsif naturel anti-moustiques présenté dans cet article, rendez-vous sur cette page :
https://reponsesbio.shop/produit/spray-a-la-citronnelle-anti-moustiques/A PROPOS DE NOUS
Réponses Bio est un magazine en ligne proposant une formule 100% santé naturelle, 100% pratique et 100% gratuite ! Profitez de deux lettres d'information par semaine animées par Jean-Baptiste Loin, des actus, des reportages vidéo et de nombreux guides numériques. Vous avez des questions ? Nous avons des réponses !
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source
http://www.nicematin.com/sante/la-direction-de-la-sante-de-monaco-appelle-a-la-vigilance-sur-le-moustique-tigre-240728Publié le 24/06/2018 à 16:56
La direction de la Santé de Monaco appelle à la vigilance sur le moustique tigreDans un communiqué détaillé publié par le gouvernement princier, le direction de la Santé livre une série de conseils et de recommandations à suivre en cette période de prolifération de l'insecte.
Le moustique Aedes albopictus, communément appelé moustique tigre, est arrivé en 2004 à Menton et a depuis colonisé les Alpes-Maritimes et la principauté de Monaco. Ce moustique peut être le vecteur de maladies virales comme le Chikungunya, la Dengue et le Zika. Il faut donc s'en méfier. Voici comment.
COMMENT RECONNAÎT-ON UN MOUSTIQUE TIGRE?Le moustique tigre mesure moins d’un centimètre. Il est aisément reconnaissable par ses rayures noires et blanches sur le corps, ses pattes et ses ailes totalement noires. Enfin, le moustique tigre ayant une activité diurne, il faut s’en protéger durant la journée.
PRÉVENTION DES RISQUESAucune des maladies que peut véhiculer cet insecte (Chikungunya, Dengue et Zika) n’est transmissible directement de personne à personne. En revanche, si le moustique pique une personne infectée, il peut aspirer le virus et le transmettre à un sujet sain, à l’occasion d’une nouvelle piqûre.
La prévention de ces maladies à partir d’un cas importé (personne ayant séjourné en zone d’endémie et présentant la maladie à son retour) repose donc sur les recommandations suivantes:
- La démoustication des espaces publics et des chantiers;
- La réduction du nombre de moustiques par la suppression des eaux stagnantes sur les terrasses et dans les jardins (coupelles, pots, vases, rigoles, etc.);
- La répulsion des moustiques par des sprays cutanés adaptés ou des diffuseurs et spirales anti-moustiques;
- L’utilisation de moustiquaires de fenêtre et de lit.
SYMPTÔMES ÉVOCATEURSAu retour d’un voyage, il y a suspicion de Chikungunya ou de Dengue chez une personne présentant une fièvre supérieure à 38,5°C, d’apparition brutale; au moins un signe parmi les suivants: céphalées, arthralgies, myalgies, lombalgies ou douleur rétro-orbitaire.
Il y a suspicion de maladie à virus Zika en cas d’éruption cutanée à type d’exanthème (avec ou sans fièvre) et au moins deux signes parmi les suivants: hyperhémie conjonctivale, arthralgies, myalgies.
Une analyse de sang permet de confirmer le diagnostic.
CONDUITE À TENIR EN CAS DE DOUTEDans l’attente d’une consultation en urgence chez le médecin traitant ou au service des urgences du Centre hospitalier Princesse-Grace, il est fortement recommandé d’utiliser un répulsif cutané adapté à Aedes albopictus, pour le patient et son entourage proche.
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