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| H = PEAU : corps, soleil et massages | |
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Libellule Admin
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| Sujet: Re: H = PEAU : corps, soleil et massages Ven 24 Mar 2017 - 18:59 | |
| source https://www.lettre-beaute-au-naturel.com/Miel : ce qu’il apporte à votre peau Par Julien Kaibeck/5 avril 2015Nous en avons presque tous dans notre placard, mais pas forcément pour un usage beauté. Pourtant, le miel est une pure merveille pour la peau. Avec un bon miel, vous pouvez réhydrater durablement la peau, mais aussi la réparer et favoriser sa cicatrisation. Je vous invite à découvrir comment… Le miel : un merveilleux atout dermocosmétiqueLes propriétés cosmétiques du miel sont dues à sa composition unique. En général, le miel contient : -17 à 18 % d’eau -8 à 80 % de sucres, dont la majorité sont des sucres simples (glucose et fructose) -Moins de 5 % d’autres substances telles que des lipides, des protides, des protéines, des éléments minéraux (fer, potassium, cuivre, calcium, phosphore, magnésium…), de nombreuses vitamines (A, B1, B2, C…) des enzymes, des acides aminés et plusieurs facteurs antibiotiques naturels. En raison de sa texture collante, on l’utilisera surtout en masque hydratant, en cataplasme, ou comme ingrédient humectant dans un baume à masser ou dans une crème. Il est aussi un excellent dispersant pour les huiles essentielles lorsqu’on veut les diluer dans l’eau d’un bain. Un peu d’histoire…Vous ne serez pas les premiers à soigner votre peau avec du miel. Le miel est récolté et utilisé par les hommes depuis la nuit des temps pour ses propriétés médicinales. Les Egyptiens l’utilisaient déjà comme un fluide d’embaumement et un pansement pour les blessures et les plaies. Sur ce dernier point, ils avaient sans doute raison. Les propriétés cicatrisantes du miel sont en effet aujourd’hui scientifiquement reconnues. En Angleterre et en Belgique, quelques centres hospitaliers l’utilisent pour le soin infirmier des plaies et des ulcères. Ses bienfaits contre la toux sont aussi appréciés, dans une moindre mesure. Miel cicatrisant ?Oui. On peut ici faire référence aux travaux du Pr Descottes, ancien chef de service en chirurgie au CHU de Limoges et créateur de l’AFA (association francophone d’apithérapie). Selon ses études, le miel possède trois grands effets – effet antiseptique, anti-inflammatoire et cicatrisant – qui contribuent à la cicatrisation d’une plaie, même importante. Ces effets agissent ensemble dans la plaie, ce qui mène à une cicatrisation rapide et efficace. Incroyable : ce professeur a démontré que le miel était deux fois plus cicatrisant que les pansements qui étaient habituellement utilisés, et que dans 90 % des cas, les plaies se refermaient « de façon spectaculaire ». Miel assainissantBeaucoup de gens attribuent aussi au miel des propriétés antiseptiques, mais cela n’a été démontré qu’en laboratoire (in vitro) et non sur l’homme. À vrai dire, l’activité thérapeutique d’un miel dépend de chaque miel et de la plante dont il est issu. Petite astuce, plus un miel est foncé et pur, plus il semblerait puissant contre les bactéries. Plus il est aromatique (produit à partir de plantes contenant des huiles essentielles), plus il est actif. C’est par exemple le cas du désormais populaire miel de manuka, originaire de Nouvelle Zélande (le manuka est une plante aromatique de là-bas). Ce miel bénéficie d’études attestant de son pouvoir bactéricide sur le staphylocoque doré et sur helicobacter pylori entre autres. Mes astuces à base de mielJe tiens à vous donner quelques exemples d’applications thérapeutiques pour les bobos : Petits bobos et coups : Un miel de myrte, de manuka ou de lavande, certifié bio si possible, peut réparer rapidement la peau après une petite blessure ou un coup. On l’applique en couche épaisse sur le bobo lavé au savon puis rincé. On couvre avec une gaze et/ou un pansement. Mal de gorge : Dans 1 cuillerée à café de miel de bonne qualité, on peut ajouter 1 goutte d’huile essentielle de thym linalol, de tea-tree ou de ravintsara. On touille et on avale lentement ensuite pour apaiser la gorge irritée ou rouge. À faire dès 6 ans seulement et maximum 5 fois par jour. Coup de froid : Pour un grog maison, on mélange 1 cuillerée à café de miel à 2 gouttes d’huile essentielle de thym ou de myrte dans un mug. On y ajoute quelques gouttes de jus de citron. On verse l’eau frémissante sur le mélange et on touille. La boisson réconforte vite et bien en cas de refroidissement. Et comment l’utiliser en cosmétique ?En cosmétique, le miel est considéré comme un bon humectant, capable d’hydrater superficiellement la peau. Il est très doux et bien toléré par tous en masque ou comme ingrédient à ajouter à une formule réparatrice ou apaisante. Quelques astuces beauté au miel :-Masque au miel : Le plus simple consiste à mélanger 1 cuillerée à soupe de miel semi-liquide avec 1 cuillerée à café d’eau florale (eau de bleuet, eau de fleur d’oranger, hydrolat de lavande… etc.). On applique la préparation fluide au pinceau sur le visage propre, on laisse agir 15 minutes et on rince à l’eau. -Bain au miel et huiles essentielles : Le miel est un magnifique dispersant pour les huiles essentielles dans l’eau du bain. Pour rappel, ne jamais ajouter d’huiles essentielles pures dans l’eau d’un bain. L’idéal consiste à mélanger dans un bol 3 cuillerées à soupe de miel liquide avec 10 à 15 gouttes d’huiles essentielles relaxantes et bien tolérées (lavande vraie, lavandin, petit grain bigarade…). On jette la préparation dans l’eau chaude du bain pour émulsionner et obtenir un bain aromatique traitant. -Soins assouplissants au miel : Le miel est un merveilleux ingrédient dans les baumes à lèvres et les savons, car il rend la peau plus douce. Attention cependant, beaucoup de marques dites « au miel » le mélangent avec des substances synthétiques et des conservateurs douteux. On trouve heureusement de bons produits au miel auprès de petits producteurs locaux, comme ceux du réseau de la Slow Cosmétique ici. J’achète quel miel ?Ce qui compte vraiment, c’est l’origine du miel (quelles fleurs ont été butinées), et le travail de l’apiculteur (traitements des abeilles non agressif). Un miel non bio est parfois meilleur qu’un miel bio, tout dépend. Pour bien acheter : vérifiez la provenance du miel sur le pot et le travail de l’apiculteur si possible plutôt que le label bio. Privilégiez le miel local, à base de plantes locales et donc non issu de mélanges de miel UE ou non UE. C’est obligatoirement écrit sur l’étiquette. Pour la cosmétique, privilégiez un miel liquide ou semi-liquide car il sera plus facile à utiliser. Julien Kaibeck Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.
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| Sujet: Re: H = PEAU : corps, soleil et massages Ven 24 Mar 2017 - 19:20 | |
| source http://www.sante-corps-esprit.com/soleil-remede/#respondUn remède éblouissant vieux de 4,57 milliards d’années 14 juillet 2016Laquelle de ces deux recommandations officielles a causé le plus de morts au début du 21ème siècle : – « Mangez moins gras » – « Ne vous exposez pas au soleil » Justifiez votre réponse. Vous avez 3 heures. Voilà un sujet sur lequel plancheront probablement les étudiants en médecine dans une cinquantaine d’années, vers 2070. C’est sans doute le temps qu’il faudra pour que nos autorités sanitaires s’excusent platement de ces deux conseils épouvantables, répétés sur tous les tons depuis 40 ans. Comme vous le savez, diaboliser les aliments « trop gras » a détourné les gens des aliments les plus sains qui existent (œuf, poissons gras, noix, huiles d’olive/colza, avocat, etc.) et contribué à déclencher l’épidémie actuelle d’obésité et de diabète. Mais ce qu’on sait moins, c’est que le discours officiel sur le soleil a fait au moins autant de mal. Eviter le soleil est aussi dangereux que fumerDes chercheurs viennent de le prouver par a + b : les femmes qui évitent de s’exposer au soleil vivent moins longtemps que les autres ! [1] Cette étude, publiée en avril 2016 dans le Journal of Internal Medicine, montre que les bains de soleil réduisent nettement le risque de mourir d’une maladie cardio-vasculaire (infarctus, accident vasculaire cérébral, etc.). Encore plus fort : les chercheurs ont observé que les fumeuses qui s’exposent le plus au soleil ont la même espérance de vie que les non-fumeuses qui évitent le soleil. Traduction : éviter le soleil est aussi dangereux que fumer !! Ce n’est pas une étude isolée. D’autres recherches récentes montrent que le soleil a aussi de puissants effets anti-cancers. C’est statistiquement démontré : les personnes qui s’exposent régulièrement au soleil ont moins de risque de contracter les cancers les plus répandus : du sein, de la prostate et cancer colorectal. [2] Et si vous déclenchez un cancer, fuir le soleil peut avoir des conséquences tragiques. Une revue d’étude portant sur 4 440 femmes atteintes de cancer du sein l’a montré : celles qui avaient un taux insuffisant de vitamine D, la « vitamine du soleil », avaient deux fois plus de risque de mourir que celles qui avaient un taux élevé. [3] Et le cancer de la peau, alors ??Quelle erreur tragique de s’être focalisé sur le seul cancer de la peau ! D’abord parce que vous avez 80 fois plus de chances de mourir d’une maladie cardio-vasculaire que d’un cancer de la peau. [4] Ce seul chiffre montre que les bienfaits du soleil l’emporteront toujours sur ses dangers, même si vous vous exposez de manière irresponsable – ce qu’il ne faut pas faire, évidemment (je vous dirai plus loin comment profiter des rayonnements en toute sécurité). [5] Plus important encore : il faut savoir que le cancer de la peau le plus dangereux, le mélanome, est plus rare chez les personnes qui s’exposent au soleil régulièrement. C’est un fait : ceux qui passent leur journée dans des bureaux ont plus de mélanomes que ceux qui travaillent en extérieur (agriculteurs, ouvriers en bâtiment, etc.). [6] De même, ceux qui vivent dans des régions moins ensoleillées sont généralement davantage victimes de mélanome. C’est le cas par exemple de la Californie du Nord, qui connaît 25 % de cas de mélanome en plus par rapport à la Californie du Sud, baignée de soleil. [7] En réalité, ce que vous devez éviter à tout prix, ce sont les coups de soleil. Mais si vous vous exposez de façon raisonnable, le soleil est un des médicaments les plus précieux au monde, pour votre santé et votre longévité. Et le pire, c’est que cela fait au moins 2 000 ans qu’on le sait ! Le soleil, guérisseur universel depuis l’AntiquitéAucune civilisation traditionnelle n’a fait du soleil un meurtrier en puissance, comme nous le faisons aujourd’hui. Au contraire, le soleil a toujours été considéré comme un remède universel. Les Grecs parlaient d’heliosis, pour thérapie par le soleil. La tradition yogique avait même forgé un terme spécifique pour désigner les vertus thérapeutiques des bains de soleil : Atapa Snana. Et si vous regardez bien, les dieux du soleil dans l’Antiquité sont souvent des dieux dotés de pouvoirs guérisseurs. Plus près de nous, à la fin du 19ème siècle, la thérapie par le soleil faisait des merveilles lorsque les antibiotiques n’existaient pas. On s’est empressé de l’oublier… mais on en retrouve encore des traces dans le sud de la France. Anecdote personnelle sur la thérapie du soleilQuand j’étais enfant, je passais l’été chez mes grands-parents à Banyuls-sur-Mer, un paisible village de de la Méditerranée, situé à quelques kilomètres de la frontière espagnole. Nous allions nous baigner en famille à la « plage du sana ». Je n’ai compris que plus tard d’où lui venait ce surnom : cette plage avait appartenu à un « sanatorium » (clinique pour tuberculeux). Le sanatorium de Banyuls avait été créé en 1875 pour soigner les enfants « débiles, scrofuleux et lymphatiques », selon les termes médicaux de l’époque. C’était en pleine révolution industrielle. Beaucoup d’enfants souffraient de pollution, de malnutrition et de carence en vitamine D (la vitamine du soleil). Résultat : ils étaient nombreux à être victimes de rachitisme ou « scrofule », une atteinte tuberculeuse sur la peau. Les sanatoriums apportaient une bonne alimentation, du bon air et de l’activité physique. Mais le pilier de la guérison était… le soleil. Et cela marchait ! En fouillant dans les archives, j’ai retrouvé un document officiel de 1899 présentant les résultats impressionnants du sanatorium de Banyuls : 59,72 % de guérison complète (admirez la précision !) et 23,61 % d’amélioration ! [8] Voyez ce qu’on pouvait réaliser, sans le moindre médicament ! L’héliothérapie redécouverte… dans la viande des grisons !Mais c’est grâce à deux médecins suisses, au tout début du 20ème siècle que le traitement par le soleil s’est généralisé comme une traînée de poudre. Tout est parti d’une intuition du Dr Oskar Bernhard, au moment où il désespérait de réussir à soigner la plaie d’un de ses patients : « Il me vint soudain l’idée d’utiliser la grande chaleur du soleil et de l’air, puisque le paysan des montagnes grisonnes, depuis la nuit des temps, expose des bouts de viande fraîche à l’air sec et les conserve ainsi en tant qu’aliment délicieux et plein d’énergie, bien connu sous le nom de « viande séchée des Grisons ». Je décidai d’essayer également sur du tissu vivant cette action antiseptique et desséchante du soleil et de l’air. » [9] Et… il réussit ! La plaie de son patient guérit, et c’est ainsi qu’est née « l’héliothérapie » (thérapie par le soleil). Dans la foulée, son confrère le Dr Auguste Rollier, créait en 1903 la « clinique du soleil » pour soigner la tuberculose osseuse. Cette technique s’est rapidement répandue. En France, pas moins de 250 sanatoriums ont été créés dans la première moitié du 20ème siècle en France, dont beaucoup au bord de la Méditerranée. Voici en quoi consistait la thérapie principale (des bains de soleils !) : C’est une image qui doit faire frémir nos autorités de santé actuelles ! Et pourtant, ce sont nos ancêtres qui avaient raison : jusqu’à l’arrivée salvatrice des antibiotiques, l’héliothérapie était l’un des meilleurs traitements possibles ! Cela ne fait plus de doute aujourd’hui, maintenant que les chercheurs ont redécouvert scientifiquement la puissance thérapeutique du soleil contre de très nombreuses maladies : cancer, crise cardiaque, ostéoporose, infections, dépression, insomnie, maladies de peau… c’est bien LE guérisseur universel ! Et son élixir miracle, c’est d’abord la précieuse vitamine D : L’incroyable puissance de la vitamine du soleilLa vitamine D n’a rien d’une vitamine « ordinaire ». C’est une quasi-hormone qui agit sur plus de 200 gènes différents, avec des effets thérapeutiques spectaculaires. Je ne peux pas vous détailler ici tous ses bienfaits, mais sachez que : – La vitamine D est indispensable à la santé de vos os : c’est l’une des raisons pour laquelle les Scandinaves ont plus de fractures que tous les autres peuples, malgré leur grande consommation de produits laitiers ; – La vitamine D protège contre le cancer (comme je l’ai indiqué au début de cette lettre) ; – La vitamine D soutient la santé du cerveau : elle réduit le risque de dépression, d’Alzheimer et ralentit la progression de Parkinson ; [10] – La vitamine D renforce votre système immunitaire et vous protège des infections comme la grippe ; [11] – Et bien sûr, la vitamine D protège votre cœur contre le risque d’infarctus. [12] N’est-il pas dramatique de savoir que plus de 8 Français sur 10 sont carencés en vitamine D… simplement parce qu’ils ne s’exposent pas suffisamment au soleil ? Car le soleil est le seul moyen naturel de fabriquer cette vitamine en quantité suffisante. Même si votre alimentation est irréprochable, vous serez forcément carencé si vous évitez le soleil ! La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de remédier rapidement à une carence avec un bon complément alimentaire de vitamine D (4 000 UI par jour). La mauvaise, c’est que cela ne vous suffira pas à profiter de tous les bienfaits du soleil, qui ne s’arrêtent pas à la vitamine D, loin de là ! Le soleil réchauffe votre cœur… et soigne votre tensionCar un autre effet spectaculaire du soleil est de baisser naturellement votre tension. Des chercheurs de l’Université d’Edinburgh l’ont montré dans une étude récente : des patients exposés à des rayons ultraviolets (UV) pendant 20 minutes ont vu leur pression sanguine chuter et leur rythme cardiaque augmenter, avec des effets qui ont duré près d’une heure. [13] Cela confirme les travaux de chercheurs de l’INSERM, qui avaient montré que l’hypertension artérielle était plus fréquente en hiver qu’en été. [14] A quoi est dû ce prodige ? A une simple réaction chimique au contact du soleil sur votre peau : du monoxyde d’azote est libéré dans vos vaisseaux sanguins, ce qui a pour effet de les dilater… et de réduire la pression artérielle. Le soleil est donc doublement bon pour le cœur : via la vitamine D et via le monoxyde d’azote qu’il permet de libérer ! Quand on sait que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde occidental, on mesure la catastrophe sanitaire des recommandations visant à éviter le soleil ! Et ce n’est pas tout : Somnifère et antidépresseur naturelLa lumière du soleil est aussi le grand chef d’orchestre de nos rythmes biologiques, façonnés par l’alternance du jour et de la nuit. La lumière régule notamment la production de la mélatonine, surnommée « l’hormone du sommeil ». Quand la lumière est intense, votre cerveau cesse de produire de la mélatonine, pour vous maintenir éveillé, alerte. Quand le soleil se couche, la mélatonine augmente pour vous préparer au sommeil. Voilà pourquoi vous dormez mieux et plus profondément après une journée à l’extérieur plutôt qu’enfermé dans un bureau. Capter la lumière du soleil est aussi l’un des meilleurs antidépresseurs qui existe. Dans plusieurs essais cliniques, la luminothérapie fait au moins aussi bien que les médicaments antidépresseurs (qui ont, eux, de sérieux effets indésirables). [15] Et on commence à comprendre pourquoi. En fait, la lumière du soleil influence directement la production par notre cerveau de la « sérotonine », une hormone responsable de notre humeur. [16] Voilà pourquoi vous êtes plus morose et vous avez moins d’énergie en hiver : parce que votre cerveau, privé de soleil, produit moins de sérotonine ! [17] Comment profiter de votre bonne étoileAlors, comment profiter des bienfaits du soleil sans ses dangers ? Eh bien en le « consommant » de manière raisonnable, comme tout remède. Pour fabriquer naturellement la dose de vitamine D dont vous avez besoin, il suffit de vous exposer au soleil en maillot de bain 10 à 20 minutes par jour, entre 11h et 16h. Attention : cela ne marchera pas si vous mettez de la crème solaire, qui bloque les UV bénéfiques. Et cela ne marche pas non plus, hélas, de novembre à mars, même si vous passez des heures tout nu au soleil. Car à cette période, en Europe, le rayonnement du soleil est insuffisant pour vous permettre de produire la vitamine D. Voilà pourquoi il est si important de profiter des moments ensoleillés pour s’exposer quelques minutes, sans crème solaire. Mais il faut savoir s’arrêter à temps, évidemment ! Le critère le plus fiable pour savoir quand se protéger, c’est le rougissement de la peau. Il faut se mettre à l’ombre avant qu’il ne commence à apparaître. C’est d’ailleurs un défaut supplémentaire des crèmes solaires (en plus de bloquer la vitamine D) : elles vous incitent à prolonger votre bain de soleil au-delà de ce qui est raisonnable pour votre corps. Mieux vaut profiter naturellement du soleil et se fier à ses sensations : quand vous avez trop chaud, que vous commencez à transpirer ou rougir, c’est qu’il est grand temps de vous mettre à l’ombre ! Et voilà comment illuminer votre santé avec la thérapie soleil ! Bonne santé, Xavier Bazin PS : n’hésitez pas à transférer cette lettre autour de vous, il est crucial de rétablir la vérité sur les bienfaits du soleil ! C’est pour moi un véritable enjeu de santé public, et j’espère vraiment que vous serez très nombreux à partager ces informations. Sources (sur le site, car ils sont trop longs et déforment le forum) Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.
Dernière édition par Libellule le Sam 23 Sep 2023 - 16:33, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: H = PEAU : corps, soleil et massages Ven 24 Mar 2017 - 21:13 | |
| source http://amelioretasante.com/usages-du-cafe-dans-les-traitements-de-beaute/Les usages du café dans les traitements de beautéDe nombreuses voix s’élèvent contre cette boisson si populaire dans le monde entier. Certaines disent que le café est bon pour la santé, d’autres que non. Cependant, dans le cas d’un usage local et externe, personne ne doute de ses bons effets. C’est d’ailleurs pour cela qu’on l’utilise dans l’esthétique féminin et qu’il fait partie intégrante des traitements, des crèmes et des lotions. Découvrez ici les bienfaits du café pour la beauté. Propriétés du caféC’est l’une des boissons les plus consommées au monde : prétexte pour se retrouver entre amis, pour discuter après le diner, excellent allié pour de se réveiller le matin ou lors d’une baisse d’énergie au travail. Le café contient de nombreuses propriétés bénéfiques pour notre corps. Sa haute teneur en caféine brûle les graisses, ce qui réduit les kilos, la taille et élimine la cellulite. Pour l’usage externe, le café est un exfoliant naturel et très efficace, car ses grains moulus stimulent le renouvellement cellulaire. Il produit un effet anti-inflammatoire qui calme la peau quand elle est irritée et rougie. Il possède des propriétés astringentes qui éliminent les mauvaises odeurs et permet également un nettoyage profond. C’est aussi un antioxydant naturel qui protège la peau des effets nocifs des radicaux libres, qui génèrent un vieillissement prématuré. Certains affirment que l’on doit consommer trois tasses de café par jour (environ 500 mg de caféine), pour stimuler la concentration, l’attention, l’apprentissage et la mémoire. On dit également qu’il combat la dépression, évite la somnolence et apporte énergie et sensation de bonheur. Dans l’industrie de l’esthétique, le café est utilisé pour améliorer l’apparence, surtout féminine. Certains produits ou traitements de beauté ont comme ingrédients principaux des graines de café, qui servent à réaffirmer, réduire et définir les courbes. Dans certains centres d’esthétisme, on propose la « caféthérapie », qui revitalise la peau à l’aide d’un peeling blanchissant en utilisant un masque facial à base de café. Il permet de faire un grand nettoyage, une dermabrasion, une exfoliation etc. Le résultat est une peau plus fraiche, hydratée, jeune et douce. Café et celluliteLa plupart des traitements qui ont comme composant principal le café s’utilisent pour traiter un problème qui affecte la grande partie (pour ne pas dire toutes) des femmes du monde. Le café a des propriétés uniques pour éliminer la « peau d’orange » si détestée. Grâce à la caféine qu’il contient, il peut facilement rompre les cellules de graisses qui s’accumulent dans la peau, ainsi que réactiver la circulation, augmenter les niveaux de molécules « brûleuses de graisses », avoir un excellent effet lipolitique etc. C’est pour toutes ces raisons que le café est l’anti-cellulitique par excellence. Beaucoup de gels réducteurs qui s’achètent en magasin contiennent du café dans leurs ingrédients. Cependant, il faut souligner que la caféine seule ne fait pas de miracles. D’autres facteurs ont un impact sur les courbes du corps : la constance, les compromis, les exercices, une bonne alimentation et 2 litres d’eau par jour. Si vous ne voulez pas acheter ces produits, vous pouvez fabriquer facilement et rapidement un anti-cellulitique au café à la maison. Prenez les restes de café et appliquez les sur les cuisses, les fesses, l’abdomen, les bras etc. C’est à dire sur ces zones où vous avez de la cellulite. Massez toujours avec des mouvements circulaires ascendants pour activer la circulation et vous enlèverez petit à petit ces petits puits si désagréables. Une autre option est de moudre les grains et de les appliquer avec un peu d’eau, de couvrir avec du film étirable pendant quelques minutes, puis de rincer. Le café élimine les cernesMises à part les propriétés mentionnées ci-dessus, il a été vérifié que le café donne de bons résultats dans le traitement des cernes et des tâches noires sous les yeux. Il est un allié parfait pour la beauté. La raison de son efficacité est la même que pour la cellulite : il active la circulation sanguine. Les cernes apparaissent sur le visage justement parce que le sang ne peut circuler librement, à cause d’un manque de sommeil, d’une trop grosse consommation de boissons alcoolisées, d’une mauvaise alimentation, d’un excès de travail etc. La caféine vous servira pour décongestionner la zone. Vous pouvez préparer des compresses de café et les appliquer sous vos yeux (ou sur les yeux fermés), pendant quelques minutes. Profitez-en pour vous reposer un peu, pour prendre un bain chaud, pour écouter de la musique réconfortante etc. Sur le marché, il existe plusieurs produits anti-cernes qui ont pour élément principal le café. Le café comme exfoliant corporelL’application du café moulu sur le corps sert à éliminer les cellules mortes, à l’aide de différents types de « peelings ». Il est utilisé autant comme masque facial que comme masque corporel. Ces masques sont très simples à réaliser : il faut faire des massages circulaires sur la peau pour la rendre plus douce, brillante et propre. Une bonne recette de masque maison au café se fabrique en mélangeant deux cuillerées de yaourt nature, une cuillerée de sucre roux et une cuillerée de café moulu. Appliquez de manière ascendante et circulaire sur la peau, laissez agir entre 15 et 20 minutes et retirez à l’eau tiède. Ensuite, n’oubliez pas d’humidifier avec n’importe quelle crème que vous aimez : nutritive, hydratante, fait maison ou pas. Vous savez à présent qu’il ne faut pas jeter le café à la poubelle quand vous avez terminé de le filtrer. Profitez de ses bienfaits pour réduire la cellulite et les cernes, pour éliminer les peaux, pour exfolier le visage et donc pour soigner votre apparence.
Dernière édition par Libellule le Sam 23 Sep 2023 - 16:35, édité 8 fois |
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| Sujet: Re: H = PEAU : corps, soleil et massages Mar 28 Mar 2017 - 14:50 | |
| source https://www.santenatureinnovation.com/verrues-un-nombre-incroyable-de-solutions/Verrues : un nombre incroyable de solutions 26/02/2014Le deuxième des travaux d’Hercule fut de tuer l’Hydre de Lerne. C’était un monstre dont chaque tête repoussait en double lorsqu’elle était tranchée. Après avoir tranché plusieurs têtes de l’Hydre, Hercule se retrouva débordé par les nouvelles têtes qui surgissaient. Il appela son neveu Iolaos à la rescousse. A l’aide de ballots de paille enflammés, celui-ci parvint à cautériser les moignons des cous de l’Hydre pendant qu’Hercule tranchait les têtes restantes. Hercule put venir à bout de l’Hydre mais il fut puni : l’exploit fut compté comme nul parce qu’il avait bénéficié de l’aide d’Iolaos. Comme Hercule, les dermatologues ne font pas dans la finesse : ils brûlent les verrues avec de l’azote liquide à -196°C ou alors les découpent au laser. Puis ils vous renvoient chez vous, endolori, souvent incapable de marcher. Ces méthodes laissent des petites quantités de cellules infectées qui vont se multiplier et reformer des verrues, comme les têtes de l’Hydre de Lerne. Heureusement, le nombre de traitements naturels qui existent et qui font cet office contre les verrues est incroyable. Je vais en faire une liste, mais je suis sûr que de nombreux lecteurs de SNI en connaîtront d’autres. Merci, donc, de les ajouter en commentaire de ce message. Ces remèdes pourront vous paraître bénins (aubergine, citron, pomme de terre) par rapport à l’azote liquide. La plupart sont en réalité bien plus puissants qu’on ne l’imagine. C’est pourquoi il est important d’appliquer les préparations sur la verrue elle-même en évitant si possible de toucher la peau autour. Cela peut provoquer irritations, démangeaisons, brûlures, etc. AubergineMes enfants en découpent un petit morceau dans la chair fraîche, de la taille de leur verrue, qu’ils fixent le soir avant de se coucher avec un bout de sparadrap. Le lendemain matin, la verrue a un peu noirci. Ils recommencent quelques jours la manœuvre jusqu’à ce que la verrue meure complètement et se détache. Cela paraît miraculeux, complètement indolore, et n’implique aucun produit chimique. Pas de risque non plus de tacher les draps du lit avec un petit bout d’aubergine. C’est le produit non toxique et sans danger par excellence, et c’est à se demander comment il est si efficace ! Une variante, plus connue, de ce traitement est d’utiliser le petit chapeau vert de l’aubergine, cette partie qui la relie au plant. Il vous suffit de glisser un petit couteau bien aiguisé sous le chapeau pour le détacher du reste de l’aubergine. Puis, en tenant le chapeau par la tige, frottez votre verrue pendant une demi-minute. Recommencez l’opération 4 jours de suite. Si, après quelques jours, le chapeau vert devient tout sec et rabougri, n’hésitez pas à le jeter et à en utiliser un autre plus frais [1]. Ail/oignonAppliquez un cataplasme d’ail pilé sur la verrue. Utilisez un pansement pour maintenir le cataplasme en place. Renouvelez l’opération tous les jours jusqu’à disparition de la verrue [2]. Aloe VeraProcurez-vous du gel d’Aloe vera fraîchement récolté que vous appliquerez directement sur la verrue. On appelle « gel » la chair translucide que l’on obtient en épluchant les feuilles d’un Aloe vera de 3 ans. A ce stade de maturité, les feuilles mesurent environ 50 cm [2]. Chélidoine, « l’herbe à verrues »Les herboristes compétents cueillent la chélidoine lorsqu’elle est en pleine floraison (fin du printemps ou été selon les climats). La chélidoine est alors gorgée de son fameux suc jaune, à l’odeur nauséabonde mais aux vertus miraculeuses. On la trouve à l’état sauvage dans les pays tempérés en dessous de 1000 m, dans les taillis, les haies, les vieux murs ombragés, les endroits humides et non entretenus. Si vous vous sentez une âme d’herboriste, apprenez à identifier la chélidoine grâce à la planche d’herboriste qui se trouve dans les références, en bas de cette lettre. Les racines sont ensuite finement hachées, puis mises à macérer au frais dans du vinaigre de cidre, pendant une semaine et demi. La préparation ainsi obtenue doit être appliquée 3 fois par jour sur la verrue avec un pinceau. On laisse ensuite sécher. Il est inutile de panser la verrue. Répétez l’opération le temps que la verrue disparaisse. La mixture se conservera longtemps au frais [2]. Certains ont obtenu des résultats satisfaisants avec de la teinture-mère de chélidoine, disponible en pharmacie. CitronChoisissez un citron bio, récupérez-en l’écorce, hachez-la et laissez-la macérer pendant 2 jours dans du vinaigre blanc. Avant le coucher, déposez quelques morceaux d’écorce de citron macéré sur la verrue. Puis faites-vous un pansement pour maintenir l’écorce en place sur votre verrue. Au lever, retirez le pansement puis lavez et séchez la verrue. Imbibez du coton avec de la teinture-mère de thuya. Appliquez le coton sur la verrue et faites-vous un pansement de manière à ce que le coton tienne toute la journée [2]. Recommencez ces deux étapes le temps que la verrue disparaisse. La teinture-mère de thuya est obtenue par macération à l’abri de la lumière dans 10 volumes d’alcool, de rameaux printaniers de thuya occidentalis – un arbre qui pousse principalement au Canada. Ce remède ancestral a des propriétés thérapeutiques étendues : verrues, troubles digestifs, bronchite, etc. [3]. Pomme de terreDécoupez un petit morceau de pomme de terre crue. Appliquez-le contre la verrue quelques minutes matin et soir de manière à humecter la verrue. Répétez l’opération avec un nouveau morceau jusqu’à disparition de la verrue. Ce remède est efficace grâce à la fécule dans la pomme de terre qui contient un principe actif contre les verrues [2] [4]. SauleAu Moyen-Âge déjà, on utilisait l’écorce de saule blanc pour soigner les verrues [5]. Essayez d’appliquer de la feuille de saule 3 fois par jour sur la verrue (protégez la peau saine autour) [6]. Couenne de lardIl faut frotter les verrues consciencieusement chaque jour avec un bout de couenne de lard. Entre les séances, on conservera la couenne dans du papier aluminium, bien à part, pour éviter que quelqu’un ne la mange ! On raconte que l’efficacité de ce remède tient au fait que les verrues sont attirées par une autre peau (la couenne est la peau du cochon). Le remède est simple et sans douleur. La méthode du Petit PoucetCeux qui ont essayé tous les remèdes en vain peuvent essayer une autre forme de « thérapie ». Je n’offre bien sûr aucune garantie de succès ; tout ce que je peux vous dire, c’est que cela a fonctionné chez des personnes qui croient fortement au pouvoir de l’inconscient. Munissez vous d’un bout de ruban. Faites autant de nœuds sur le ruban que vous avez de verrues. Le nœud est une manière de symboliser votre problème. Puis partez en promenade, de préférence dans la forêt et jetez votre ruban dans la nature à un endroit où vous êtes sûr de ne pas revenir. Laissez votre inconscient faire le reste du travail. Si vous connaissez un remède naturel que je n’ai pas mentionné ici, je vous invite à le partager avec tous nos lecteurs en laissant un commentaire ci-dessous. Je reviendrai régulièrement dans Santé Nature Innovation sur des remèdes naturels applicables facilement pour tous les maux du quotidien. C’est à la fois très pratique et très amusant. A votre santé, Jean-Marc Dupuis Référence : Planche d’herboriste : Comment reconnaître la Chélidoine ICI Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie. La Lettre Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions). Service courrier : Sercogest, 44 avenue de la Marne, 59290 Wasquehal - France PS: je ne suis pas arrivée à retrouver les sources des annotations.
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| Sujet: Re: H = PEAU : corps, soleil et massages Mer 29 Mar 2017 - 16:49 | |
| source https://www.lettre-beaute-au-naturel.com/Vêtements trop serrés : les conséquences Par Manon Lambesc/28 mai 2016Pour expliquer la montée dramatique des allergies et de différents cancers, on a d’abord suspecté des substances dans l’eau et l’alimentation. Puis on s’est intéressé aux cosmétiques, puisqu’on se tartine la peau, la chevelure, voire les muqueuses, avec des produits où le marketing a de beaucoup précédé le sérieux scientifique. Mais on ne s’est pas intéressé au vêtements malheureusement. Depuis quelques années, l’alarme a été donnée et des dizaines de substances qui étaient employées à doses significatives (triclosan par exemple), ont été réduites, voire bannies, de nos déodorants, dentifrices et autres crèmes solaires. Néanmoins, la vigilance reste de mise encore pour les produits cosmétiques issus de l’industrie. L’idéal étant de réaliser soi-même ses recettes ou de réaliser ses achats auprès de marques bio bénéficiant du label Slow Cosmétique. Mais bizarrement, ces mêmes substances sont toujours présentes dans les tissus de nos vêtements, au contact constant de notre peau. Il est temps de s’y intéresser sérieusement, d’autant plus que nos vêtements peuvent être imprégnés de bien d’autres substances plus dangereuses encore. La peau, voie d’entrée idéale pour les produits chimiquesPendant longtemps, la peau a été considérée comme une barrière très efficace, totalement imperméable. On pensait que les agressions chimiques ne passaient que par les appareils respiratoire, digestif, et accessoirement sexuel. Puis on s’est aperçu que la peau laissait passer les substances grasses, qui savaient se dissoudre dans le sébum de surface, puis s’introduire dans l’hypoderme. On a établi une liste (forcément incomplète) de solvants qui pénètrent facilement, et qui du coup peuvent introduire des substances préalablement intégrées. On y trouve les éthers de glycol, les hydrocarbures aromatiques (dont l’omniprésent benzène), les cétones, les hydrocarbures chlorés (tétrachloéthylène, etc…) et bien d’autres substances que nous retrouverons imprégnées dans nos vêtements. Des applications médicales intéressantesLa capacité de notre peau à absorber des substances dans le bon solvant a permis de révolutionner certains traitements avec l’arrivée des patchs, ces feuilles adhésives qu’on applique sur la peau et qui diffusent une substance de manière très précise, dans la dose et dans le temps. Contraceptifs, antalgiques, alcaloïdes, hormones diverses, les patchs constituent un véritable eldorado médical. Malheureusement, certains tissus de vêtements peuvent aussi jouer ce rôle de patch, sans que celui qui les porte ne s’aperçoive immédiatement des conséquences funestes. La tragique affaire du bisphénolC’est pour expliquer la présence de bisphénol dans les organismes que des recherches sur la peau ont été entreprises. En effet, les mesures de bisphénol chez des individus testés ne correspondaient pas à ce qu’ils auraient pu ingérer par leur consommation courante d’eau et de nourriture. En revanche, un grand nombre d’objets manipulés chaque jour, comme les tickets de caisse, cartes de crédit et emballages divers, contiennent jusqu’à 1/1000 de BPA, ce qui est loin d’être négligeable. Les recherches de Daniel Zalko, à l’INRA de Toulouse, ont permis de constater que 65 % du bisphénol parvient à forcer le passage sur des disques de peau de porc, et 45 % sur des disques de peau humaine. Ainsi donc, il faut se méfier de tous ces papiers thermiques, mais aussi savoir que la peau absorbe “malgré elle” des substances largement indésirables. Pas de mécanisme de défenseNos organismes ont été conçus dès l’embryon pour éliminer des substances nocives qui pénètrent par le tube digestif. Ces substances sont alors transportées par le sang veineux jusque dans le foie, où le processus de détoxication joue à plein. Mais ce qui n’était pas prévu, c’est que notre mode de vie fasse pénétrer ces substances par les muqueuses, et surtout par l’épiderme. Dans ce cas, elles sont entraînées par le sang veineux directement vers le cœur, et à partir de là dans tout l’organisme sans aucune épuration. C’est ainsi que nos tissus chargés en lipides, comme l’encéphale (cerveau) ou le conjonctif des seins, se chargent en substances liposolubles intégrées à ces solvants omniprésents dans notre environnement. Les vêtements trop serrés sont les piresLes vêtements trop serrés provoquent des frottements qui impliquent une inflammation, une multiplication accélérée des cellules de la peau, et une moindre cohésion des cellules épidermiques. Les solvants s’introduisent alors dans notre corps “comme dans du beurre”, mais aussi les métaux lourds, les bactéries, les poussières… Le Dr Elisabeth Vaughan, de Caroline du Sud, a fait tout un travail d’observation sur des centaines de femmes, pour arriver à cette conclusion : il existe un lien mesurable entre le port d’un soutien-gorge et la présence de nodules dans les seins. Nodules bénins qui disparaissent spontanément lorsque les femmes concernées délaissent cet accessoire. Selon ces travaux, corroborés par d’autres chercheurs, il existe trois facteurs principaux qui agissent pour provoquer ces kystes mammaires. L’effet garrot qui comprime les tissus et donc gêne la bonne circulation lymphatique au niveau de la poitrine. Or, ce drainage permanent est essentiel pour évacuer les toxines ou les diverses substances irritantes qui ont tendance à s’accumuler dans le tissu mammaire. Le frottement de la peau, soit avec des renforts rigides, soit avec des textiles mal supportés ou carrément toxiques : frottement, inflammation, souffrance cellulaire, acidité tissulaire : le terrain est mûr pour l’apparition de kystes. L’action biochimique due aux substances imprégnant le soutien-gorge. Il s’agit d’un contact permanent, très serré, avec un tissu généralement lavé tous les jours et plus ou moins bien rincé. Ces substances auront d’autant plus de facilité à passer via l’épiderme que les seins sont lavés, puis enduits de déodorants ou de crèmes qui constituent un pont idéal pour leur passage. Un autre chercheur, Sidney Singer, a réalisé entre autres une étude aux îles Fidji, où deux populations de femmes ethniquement homogènes se côtoient : les “traditionnelles”, qui en restent au sari asiatique, et les “modernes”, qui ont adopté le port du soutien-gorge. Il s’avère qu’à conditions d’alimentation et à environnement égal, les “modernes” sont nettement plus sujettes aux kystes mammaires, et par voie de conséquence aux tumeurs du sein. On peut estimer que ces “modernes”, en plus du port du soutien-gorge, fument sans doute davantage, utilisent force cosmétiques, portent des vêtements en matière synthétique… Mais c’est bien au niveau des seins que se joue l’impact délétère. Gare à vos chaussuresSachons également que la plante des pieds, zone de sudation exacerbée, est également une zone d’absorption de tous les produits chimiques qui imprègnent chaussettes et souliers. N’oublions pas qu’un des moyens expéditifs de se séparer d’un fâcheux, en Afrique, est de lui enduire le cuir de ses chaussures avec l’alcaloïde disponible au village… Le résultat est atteint en moins de trente jours. C’était la durée à attendre, au temps des cours de la Renaissance, pour un résultat identique chez celles et ceux à qui l’on avait offert des gants également imprégnés d’arsenic ou d’antimoine… Plus récemment, la mode “unisexe” des slips réduits à une maigre lanière immiscée dans une intimité malmenée, j’ai nommé le string, a fait beaucoup pour la prospérité des gynécologues et autres proctologues : nos muqueuses ne sont pas faites pour un tel effort et un tel débordement chimique et bactérien. Mais si des toxines peuvent pénétrer à travers l’épiderme, il en est de même de substances naturelles bienfaisantes. Il existe une très ancienne tradition en médecine ayurvédique (médecine traditionnelle indienne) qui consiste à porter des vêtements traités avec certaines plantes et remèdes, et qui permettent d’obtenir un effet relaxant mais aussi de soigner certaines affections : problèmes de peau bien sûr, mais aussi problèmes articulaires, douleurs diverses. Des lignes de vêtements existent aujourd’hui dans certains réseaux de distribution. Je ne peux donc que vous conseiller d’opter pour des vêtements qui vous laissent « de la marge ». A toutes les morphologies correspondent des vêtements qui n’emprisonnent pas votre corps. Ce sujet pourrait faire l’objet d’une prochaine lettre si vous le souhaitez. Bien entendu, de nouveaux vêtements doivent être lavés avec une lessive BIO ou faite maison avant d’être portés et je vous recommande de choisir des qualités simples et des marques en lesquelles vous avez confiance et dont vous connaissez la provenance. Amicalement, Manon Lambesc
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| Sujet: Re: H = PEAU : corps, soleil et massages Mer 29 Mar 2017 - 16:49 | |
| Cette info n'est pas des plus réjouissantes et m'a d'autant plus interpellé, que j'ai acheté dernièrement, des sous vêtements Uniqlo . source ICI24/03/2017 Fabienne Loiseau Vêtements anti-odeur, chauffants, hydratants… Que cachent-ils ?De nombreux textiles innovants incorporent des biocides, des nanoparticules ou des perfluorés. Avec quel impact sur la santé et l’environnement ? os vêtements font plus que vous habiller. Il suffit de faire un tour dans les rayons pour s’en apercevoir : désormais, la chaussette se la joue « anti-odeur », « anti-friction », « respirante »… L’industrie textile travaille d’arrache-pied pour mettre au point des innovations censées apporter toujours plus de confort au consommateur. Les amateurs de sport au grand air connaissent depuis longtemps le Gore-Tex, un tissu qui protège de la pluie et du vent tout en laissant la transpiration s’échapper. Petit à petit, ces innovations, longtemps réservées au haut de gamme, se sont démocratisées. Désormais, sous-vêtements, tee-shirts, parkas, doudounes vantent leurs capacités à vous faire oublier l’humidité, le froid, la chaleur… et votre transpiration. Du zinc pyrithione pour lutter contre les odeurs Même la grande distribution s’y met. Carrefour et Auchan proposent des chaussettes « anti-odeur » grâce au traitement Sanitized Actifresh à base de zinc pyrithione, un biocide qui empêche l’apparition et la prolifération des micro-organismes à l’origine des odeurs. « Ce traitement est autorisé par le label Oeko-Tex (Confiance Textile) qui garantit l’innocuité des produits finis, souligne Carrefour. Un test sous contrôle dermatologique nous a permis de vérifier sa bonne tolérance. » Kindy a opté, de son côté, pour la substance Aegis, à base de chlorure de dimethyloctadecyl [3-(trimethoxysilyl) propyl] ammonium. « Ce traitement est reconnu pour ne provoquer aucune migration vers la peau, ni rejet dans l’environnement dans les proportions définies comme acceptables par l’Union européenne », affirme le fabricant qui l’a d’ailleurs choisi parce qu’il répond, lui aussi, aux critères du label Oeko-Tex. En juillet 2014, l’Association de recherche clinique en allergologie et asthmologie (Arcaa) se montrait beaucoup moins affirmative. Dans le cadre d’un référentiel sur l’anti-acarien Allerban, elle estimait qu’« il est difficile d’envisager sans étude prolongée que cet ammonium quaternaire n’induise pas de modification sensible du microbiote [cutané] sur le long terme ». Des nanoparticules d’argent chez Uniqlo Plus gênant encore, toujours pour lutter contre les mauvaises odeurs, la marque japonaise Uniqlo recourt à l’argent sous forme de nanoparticules dans sa gamme de tee-shirts Airism. Si elle indique bien la présence d’argent, elle n’affiche pas la mention [nano], contrairement à ce qu’impose la réglementation européenne. Une omission d’autant plus scandaleuse que ces nanoparticules sont actuellement dans le collimateur des autorités sanitaires. De par leur taille infinitésimale, elles posent question quant à leur migration dans l’organisme à travers les pores de la peau ou par inhalation, leur dispersion et accumulation dans l’environnement… Selon Éric Gaffet, chercheur spécialiste des nanomatériaux (Institut Jean-Lamour), « à partir d’une certaine concentration, les nanoparticules d’argent peuvent tuer les bactéries indispensables au fonctionnement des stations des traitement des eaux. On sait aussi qu’elles sont néfastes pour la reproduction des espèces aquatiques. Mais leur toxicité et leur dispersion dans l’environnement dépendent du procédé utilisé pour la fabrication des textiles ». Une information incomplèteLes fabricants sont tenus d’indiquer la composition de leurs vêtements ainsi que le pourcentage des différentes fibres textiles qui les compose. Ils doivent également indiquer le nom des biocides qu’ils utilisent. En revanche, lorsqu’ils ont recours à des technologies spécifiques, rien ne leur impose de préciser les molécules utilisées, même si elles sont sous forme de nano, sauf s’il s’agit de biocides. Un effet insuffisant, selon Decathlon Uniqlo se veut rassurant : « Les textiles traités avec cette substance ne relarguent pas de nanoargent à un niveau significatif, même dans des conditions de lavage difficiles. » Mais les textiles finissent par s’user, se déchirer, être jetés… Dans un rapport de 2015, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande de « limiter l’usage des nanoparticules d’argent (production, transformation, utilisation) aux applications dont l’utilité est clairement démontrée et pour lesquelles la balance des bénéfices pour la santé humaine au regard des risques pour l’environnement est positive ». Se pose enfin la question de l’efficacité de ces produits. Decathlon a préféré renoncer aux antibactériens depuis 2012, estimant que « l’effet sur les odeurs n’était que partiel et insuffisant pour satisfaire une majorité de [ses] clients ». Des microcapsules de parfum dans des slips ! Pour lutter contre les mauvaises odeurs, la marque Le Slip français a intégré dans le tissu de son « Slip qui sent bon » des microcapsules de parfum qui libèrent leur contenu grâce au phénomène de friction avec la peau. Mais l’effet est éphémère : « Jusqu’à 15 ou 20 lavages en respectant les indications », précise la marque. Même technique pour les chaussettes hydratantes de Carrefour et même inconvénient : « L’effet s’arrête quand toutes les microcapsules ont été ouvertes. » Pour aider à hydrater la peau, Damart a lancé fin 2016 des sous-vêtements “New sensitive” qui promettent « + 21 % d’hydratation de l’épiderme après quatre heures ». « Nous maintenons l’hydratation de la peau en travaillant sur des fibres capables de réguler l’humidité de la peau », explique Michel Caillibotte, responsable recherche et développement de la marque. Les tests auraient montré un réel bénéfice. La société utilise également pour ses produits Thermolactyl “bioactifs” des particules céramiques très fines afin de réduire les variations de température ressenties. « Ces micro ou nanoparticules sont emprisonnées au cœur de la fibre, précise Damart, et ne sont donc pas flottantes. Nous veillons à éviter tout risque de contamination transcutanée. » Les très fines particules sont décidément un véritable Graal pour les fabricants, qui les utilisent aussi pour rendre leurs tissus déperlants, c’est-à-dire résistants à l’eau et aux taches. Lafuma renonce aux traitements déperlants au PTFE Derrière les diverses marques (Teflon, Nano-glide, etc.) se cache le polytétrafuoroéthylène (PTFE), un composé perfluoré (PFC) dont la nocivité pour l’environnement a été largement dénoncée ces dernières années, notamment via la campagne Detox lancée par Greenpeace à l’encontre des industriels du textile. « La molécule est appliquée sous forme de nano-matériaux autour de chaque fil, ce qui permet au tissu de conserver ses qualités de respirabilité, explique Patricia Mouy, représentante de Teflon en France. Dès 2013, nous avons remplacé la molécule C8 [chaîne de carbone] par la molécule C6, une chaîne plus courte totalement inerte. Elle ne peut pas migrer à travers la peau, ni provoquer de rejets dans l’environnement. » C’est ce que semble également croire Oeko-Tex qui certifie des produits avec du téflon. Lafuma, la marque de vêtements de sport et randonnée, a pourtant décidé d’éliminer totalement les composés perfluorés de ses produits d’ici 2020. « Les traitements déperlants C6 et C8 sont des PFC extrêmement volatils, qui ne se dégradent pas facilement dans l’environnement, détaille Lafuma. Le temps, l’air, etc. ne suffiront pas à éliminer ces substances, elles perdureront tout comme un sac plastique pourrait perdurer dans la nature. Elles peuvent s’immiscer dans la chaîne alimentaire. Le C6, qui a moins d’éléments “carbone” que le C8, aura un impact moindre. Mais il reste un PFC. » Le label Oeko-Tex, un alibi facile ? Lafuma s’est donc penché sur la question. C’est loin d’être toujours le cas. Nombre de ces vêtements hydrofuges ou traités aux biocides arborent le logo “Oeko-Tex” malgré les incertitudes. Les marques se reposeraient-elles un peu trop sur ce label ? Souvent, elles ne savent pas répondre aux questions précises sur les techniques utilisées et renvoient vers leurs fournisseurs. On découvre ainsi sur l’étiquette des chaussettes polaires Rywan, vendues chez Decathlon, une photo de trois ours polaires accolée au logo Teflon et à son slogan : « Advanced care for a better planet » (« solution avancée pour une meilleure planète »). Tout ça pour des « pieds confortablement au chaud et au sec ». On marche sur la tête. QUE CACHENT CES VÊTEMENTS INNOVANTS ?-Biocide aux nanoparticules d'argent chez uniqlo -Composés perfluorés chez cyrillus -Biocide zinc pyrithione et composés perfluorés chez carrefour -Biocide au microparticules d'argent chez carrefour ******************************************************source ICIPublié le 05/03/2015 Exposition aux nanoparticules d’argent : mise à jour des connaissancesLes nanoparticules d’argent sont employées dans différentes applications industrielles, notamment les secteurs de l’alimentation (additifs, emballages alimentaires, revêtements internes de réfrigérateurs), du textile (vêtements et literie) et des produits cosmétiques et d’hygiène (brosses à dents, fers à lisser les cheveux, sprays désinfectants, etc.). Elles sont principalement utilisées pour leurs propriétés antibactériennes et antifongiques. Toutefois, il reste très difficile d’avoir un inventaire référençant tous les produits contenant des nanoparticules d’argent en France et dans le monde. L’Anses a été saisie en 2011 afin de mettre à jour les connaissances sur l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux liés à l’exposition aux nanoparticules d’argent. Dans l’avis qu’elle publie ce jour, l’Agence souligne les efforts de recherche sur les effets sanitaires et environnementaux potentiels des nanoparticules d’argent mais relève que ceux-ci demeurent cependant insuffisants pour permettre une évaluation des risques sanitaires. Néanmoins, s’appuyant sur les conclusions de son avis d’avril 2014 relatif aux risques liés aux nanomatériaux manufacturés, l’Anses recommande de limiter la mise sur le marché de produits contenant des nanoparticules d’argentaux applications dont l’utilité est clairement démontrée. Les nanoparticules d’argent sous forme agrégée, agglomérée ou encore colloïdale, sont utilisées dans un grand nombre d’applications industrielles, notamment dans les secteurs de l’alimentation (additifs, emballages alimentaires, revêtements internes de réfrigérateurs, etc.), du textiles (vêtements, literie) ou encore des produits cosmétiques et d’hygiène (brosses à dents, fers à lisser les cheveux, sprays désinfectants, etc.). L’intégration de ces nanoparticules d’argent dans des articles commercialisés est supposée répondre principalement à des finalités antibactériennes et antifongiques et des questions sont régulièrement posées sur leur impact sur la santé, ainsi que sur la conséquence éventuelle de leur dispersion dans l’environnement. Faisant suite à deux rapports publiés en 2009 et 2010 sur ce sujet, respectivement par l’Anses et son homologue allemande (BfR), l’Agence avait été saisie en 2011 afin de mettre à jour les connaissances sur l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux liés à l’exposition aux nanoparticules d’argent, en prenant en compte les nombreux articles scientifiques publiés sur l’évaluation de la toxicité des nanoparticules d’argent depuis 2010. L’expertise qu’elle publie ce jour intègre de nouvelles connaissances sur l’ensemble des voies d’exposition aux nanoparticules d’argent, ainsi que sur leur activité antibactérienne et la résistance potentielle des bactéries à ces nanoparticules. L’Agence souligne que les travaux de recherche en toxicologie récemment publiés sont souvent contradictoires, rendant encore difficile à ce jour l’estimation de la dangerosité des nanoparticules d’argent. Il est de fait impossible, aujourd’hui, de statuer, par exemple, sur leur caractère reprotoxique, génotoxique ou neurotoxique. Les études d’écotoxicité, de plus en en plus nombreuses, montrent quant à elles des effets biologiques sur tous les organismes aquatiques et terrestres étudiés (mortalité, inhibition de croissance, génotoxicité, reprotoxicité, etc.). Les recommandations de l’AgenceL’expertise de l’Agence réalisée sur les nanoparticules d’argent illustre les nombreuses difficultés déjà rencontrées lors de son évaluation des risques liés aux nanomatériaux. Ainsi, elle rappelle les recommandations émises dans son avis du 15 avril 2014 relatif à l’évaluation des risques liés aux nanomatériaux - enjeux et mise à jour des connaissances, qui appelaient à un renforcement du cadre réglementaire des nanomatériaux manufacturés, afin de mieux caractériser chaque substance et ses usages, en prenant en compte l’ensemble du cycle de vie des produits. Concernant les nanoparticules d’argent en particulier, l’Anses recommande : d’encourager les travaux de recherche dans les domaines de la caractérisation physico-chimique, l’évaluation de l’exposition, de la toxicologie et de l’écotoxicologie, de l’évaluation de l’efficacité antibactérienne et de la résistance bactérienne de renforcer la traçabilité des données et l’information des consommateurs sur les produits contenant des nanoparticules d’argent. L’Agence souligne que cette traçabilité ne peut être atteinte par la seule voie de la déclaration obligatoire dans la base R-Nano. L’Agence rappelle par ailleurs que l’argent ne figure pas dans la liste des minéraux pouvant être utilisés pour la fabrication des compléments alimentaires, qu’il soit sous forme nanoparticulaire ou non. Compte tenu de la présence de nano-argent dans des compléments alimentaires distribués notamment par le biais du commerce en ligne, l’Agence recommande alors de renforcer l’information des consommateurs et le contrôle de la distribution de ces produits qui contiendraient des nanoparticules d’argent. Enfin, l’Anses recommande que l’usage des nanoparticules d’argent (production, transformation, utilisation) soit limité aux applications dont l’utilité est clairement démontrée et pour lesquelles la balance des bénéfices pour la santé humaine au regard des risques pour l’environnement est positive. EN SAVOIR PLUSAVIS et rapport de l’Anses relatif à à l’expertise concernant la mise à jour des connaissances sur l'évaluation des risques sanitaires et environnementaux liés à l’exposition aux nanoparticules d’argent RAPPORT d'analyse bibliographique de l'Anses : Analyse bibliographique comparée de rapports d’expertise sur les risques liés à l’exposition aux nanoparticules d’argent ******************************************************Je viens de trouver ce dossier très intéressant sur le même sujet.source https://louvesolitaire15.wordpress.com/2012/07/20/les-fringues-qui-tuent-la-synthese-de-lasef/Les fringues qui tuent : la synthèse de l’ASEF Publié le 20 juillet 2012Écrit par J. Maherou, S. Norest & L.Ferrer http://www.asef-asso.fr/mon-bien-etre/dressing/1382-les-fringues-qui-tuent-la-synthese-de-l-asef Depuis plusieurs années, l’industrie textile fait appel à certaines molécules chimiques potentiellement toxiques pour l’homme. Ces dernières entrent dans les procédés de fabrication, les teintures, les motifs décoratifs…et sont utilisées pour certaines de leurs caractéristiques telles que l’effet infroissable, imperméable ou encore anti-odeur. Quels sont ces substances qui envahissent nos vêtements et quels sont les risques pour notre santé ? L’ASEF fait le point sur ces vêtements à risques. Substances chimiques dans les vêtements : quels impacts pour ma santé ?Les éthoxylates de nonylphénolSelon un rapport[1] de Greenpeace du 23 août 2011, 14 marques de vêtements proposent à la vente des articles qui contiennent des traces d’éthoxylates de nonylphénol (NPE), une substance qui, une fois rejetée dans l’environnement, devient très toxique. Sur 78 échantillons de vêtements analysés, 52 ont présenté des traces de NPE. Ces 52 échantillons ont été fabriqués dans 17 pays dont la Chine, le Vietnam, en Malaisie et aux Philippines et proviennent des lignes de production de 14 grandes marques: Abercombie & Fitch, Adidas, Calvin Klein, Converse, G-Star RAW, H&M, Kappa, Lacoste, Li Ning, Nike, Puma, Ralph Lauren, Uniqlo and Youngor. Les NPE sont des produits chimiques fréquemment utilisés comme détergents dans de nombreux processus industriels et dans la production de textiles naturels et synthétiques. Déversés dans les égouts lors de leur fabrication et du lavage des vêtements, ils se décomposent en nonylphénol (NP), un sous-produit très toxique. Bioaccumulable et relativement persistant, le NP s’accumule au sein des organismes vivants, menaçant ainsi leur fertilité, leur système de reproduction et leur croissance, même à faible concentration. Considéré comme perturbateur endocrinien, il peut également être néfaste pour la santé humaine. En raison de leur toxicité pour l’environnement, les NPE et le NP sont interdits en Europe depuis 2005 dans les vêtements à une concentration supérieure à 0,1% en masse. Le formaldéhydeLe formaldéhyde, un composé organique volatil (COV) est souvent présent dans les vêtements synthétiques, car il confère aux tissus leurs propriétés : infroissable, résistant et hydrofuge. Les effets du formaldéhyde sur la santé sont maintenant bien connus. Le formaldéhyde étant un gaz très volatil, il peut facilement entrer en contact avec les yeux ou le nez et engendre des irritations oculaires et des voies respiratoires. Il est également possible que de faibles expositions au formaldéhyde puissent accroître, à long terme, le risque de développer des pathologies asthmatiques et des sensibilisations allergiques[2]… Des effets loin d’être négligeables car ils peuvent, à terme conduire au développement cancer. En 2004, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a d’ailleurs classé le formaldéhyde dans le groupe 1 « substance cancérogène avérée pour l’homme » pour les cancers du nasopharynx par inhalation. Le formaldéhyde présent dans les vêtements est également irritant pour la peau et peut alors déclencher des réactions allergiques, eczéma et dermites de contact (inflammation de la peau) principalement. Outre les vêtements, on retrouve ce polluant dans les oreillers, les draps, les rideaux, les meubles, ou encore certains produits cosmétiques. Concernant la réglementation, au Japon, un vêtement au contact de la peau ne peut pas être commercialisé au-delà de 75 ppm de formaldéhyde et de 20 ppm pour les vêtements pour bébés. En France, les vêtements pour bébés entrant en contact avec la peau ne doivent pas contenir plus de 20 ppm de formaldéhyde. Les textiles en contact direct avec la peau ne doivent pas contenir plus de 100 ppm et ceux qui ne sont pas en contact direct avec la peau peuvent contenir jusqu’à 400 ppm. L’Allemagne, quant à elle, prévoit une obligation d’étiquetage pour les vêtements entrant en contact avec la peau et libérant plus de 1500 ppm de formaldéhyde, qui doivent porter l’inscription « contient du formaldéhyde. Nous vous recommandons de laver ce vêtement avant de le porter pour éviter toute irritation de la peau » Composés perfluorésLes vêtements peuvent contenir des composés perfluorés (PFC) telles que les fibres téflon qui, comme le formaldéhyde, donnent aux pantalons, jupes et autres vêtements leurs qualités infroissables et imperméables. Considérés comme perturbateurs endocriniens, les PFC interfèrent avec le fonctionnement de la glande thyroïde et imitent les œstrogènes. L’exposition in vitro à ces composés, qui s’accumulent dans l’organisme pourrait entrainer des petits poids à la naissance. Ils seraient également responsables de retards développementaux, de changements comportementaux, de développement anormal des glandes mammaires, ainsi que de la réduction du niveau de testostérone. Une étude publiée en 2012 a montré que l’exposition in vitro à l’un de ces composés perfluorés, l’acide perfluorooctanoïque (PFOA) favorise le surpoids des femmes à l’âge de 20 ans. En savoir plus sur cette étude… http://www.asef-asso.fr/mon-enfant/nos-syntheses/1116-le-pfoa-favoriserait-le-surpoidsUne autre étude[3] a démontré que l’exposition à ce même composé, ainsi qu’au perfluoro-octane sulfonate (PFOS) pourrait diminue l’efficacité de la vaccination pédiatrique contre la diphtérie et le ténanos. Ces composés sont également utilisés comme traitements anti-tâches et imperméabilisants pour tapis, moquettes et meubles, ainsi que comme revêtements antiadhésifs pour ustensiles de cuisine. Attention donc aux vêtements portant la mention « sans repassage » qui peut traduire la présence de formaldéhyde ou de produits perfluorés. Retardateurs de flammeLes retardateurs de flamme sont des substances chimiques ajoutées aux matériaux lors de la fabrication afin de réduire le risque d’incendie. En fait, ils améliorent tout simplement la résistance au feu des produits. Ils sont présents dans différents équipements électroniques (téléviseur, ordinateurs), les matelas, les tissus, les meubles mais aussi dans les vêtements de protection et les pyjamas… Ils résistent aux lavages et perturbent, entre autres, le développement neurologique et la fertilité. Les retardateurs de flamme les plus utilisés sont les polybromodiphényles éthers (PBDE). Il s’agit de composés bromés, connus pour leurs effets nocifs pour la santé. Suspectés d’être des perturbateurs endocriniens, ils seraient également responsables de troubles de développement du système nerveux (autisme, hyperactivité, déficit d’attention, trouble de comportement…). Plusieurs études[4],[5] ont montré l’action de ces retardateurs de flamme bromés sur les hormones thyroïdiennes. Ces hormones sont essentielles au fonctionnement du système nerveux chez l’adulte et favorisent son développement chez le fœtus et le nourrisson. C’est pourquoi, même une exposition in utero peut affecter le neuro développement des enfants… Cela a été mis en évidence par une étude[6] publiée en 2009. http://www.asef-asso.fr/mon-enfant/nos-syntheses/409-etude-toxicite-des-retardateurs-de-flammes-sur-le-neurodeveloppementLes chercheurs ont analysé les taux d’exposition prénatale aux retardateurs de flammes (PBDE) en mesurant la concentration dans le sang du cordon ombilical à la naissance. Ils ont ensuite suivi le développement neurologique des enfants entre 1 et 4 ans puis à l’âge de 6 ans. Les enfants présentant à la naissance les concentrations en PBDE les plus élevées avaient les résultats les plus bas aux tests de développement physique et mental réalisés entre 1 et 6 ans. Ces effets sur le développement étaient particulièrement remarquables à l’âge de 4 ans, où les résultats des tests de QI et de niveau verbal ont été réduits de 5,5 à 8 points pour ceux qui avaient eu la plus forte exposition prénatale. ColorantsLes vêtements contiennent très souvent une multitude de colorants pouvant provoquer des réactions cutanées allergiques (dermatite de contact), des dommages au foie et aux reins, voire des cancers. Les colorants azoïques sont particulièrement dangereux car ils représentent un risque élevé de cancer tant pour les personnes travaillant à la teinture des fibres textiles que, via la transpiration, pour les personnes portant les vêtements. Depuis la fin des années 1960, les fabricants européens ont progressivement abandonné la fabrication des colorants azoïques dangereux compte tenu de leur caractère cancérigène avéré. La réglementation européenne les a proscrits en 2002. Mais ce n’est pas le cas tous les autres pays. Du fait de leur très bon rapport coût-efficacité, ces colorants continuent d’être régulièrement utilisés dans la fabrication de vêtements dans de nombreux pays. CotonEnfin, le coton lui-même serait dangereux à cause des résidus de pesticides et des traitements divers (sa culture absorbe 25 % des pesticides dans le monde), sans compter les ajouts ultérieurs et multiples de produits chimiques lors de sa transformation. Selon l’OMS, 1,5 millions de travailleurs du coton seraient victimes chaque année d’intoxications graves du fait de cette utilisation et près de 30 000 en meurent. Les cibles idéales… Les enfants En janvier 2009, l’Institut national de la Consommation (INC) a mené une étude[7] sur la composition des vêtements pour enfants. Au total, 40 T-shirts pour enfants ont été testés et 9 comportaient un taux de phtalates supérieur à la nouvelle réglementation européenne Reach, en vigueur depuis fin 2008, soit plus de 0,1% sur l’ensemble du vêtement. Ces T-shirts avaient été achetés dans des enseignes diverses, telles que Gap, Okaïdi, Auchan, La Halle, Babou, Kiabi et Gemo. Les phtalates, utilisés par les fabricants pour assouplir les plastiques, sont souvent présents sur les dessins, inscriptions et décorations collés sur les vêtements. Ils peuvent provoqués des irritations cutanés et des effets plus graves encore lorsque les vêtements sont portés à la bouche. Les phtalates sont des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’ils entravent le développement des organes sexuels. Une récente étude[8] http://www.asef-asso.fr/problematiques-emergentes/perturbateurs-endocriniens/1220-etude-les-phtalates-responsables-de-la-baisse-de-fertilite-chez-les-hommesa d’ailleurs montré que l’exposition des testicules de l’homme adulte aux phtalates, entraîne une inhibition de la production de la testostérone et seraient responsables de la réduction des testicules chez l’adulte. Les expériences ont été menées sur des testicules d’adultes humains exposés in vitro au MEHP (Mono(Ethylhexyl)-phtalate), le métabolite actif du DEHP (di- (2 éthylhexyl) phtalate). Les chercheurs ont ainsi constaté que ces composants réduisent de 30 % la production de testostérone par rapport à des testicules non exposés. Cependant, les petites filles sont elles aussi concernées par les effets des phtalates. Une étude[9] de 2010 et menée auprès de 1 100 petites filles âgées entre 6 et 8 ans, a montré que les phtalates seraient responsables de puberté précoce. Certaines études les impliquent également dans l’apparition du cancer. En effet, une étude[10] de 2010, en analysant des échantillons d’urine de 221 femmes mexicaines, a permis de constater que les taux de phtalates étaient plus élevés chez les femmes atteintes d’un cancer du sein que chez le groupe témoin. L’étude de l’INC a également montré un taux élevé de résidus chimiques alcalins, potentiellement irritants. En effet, pour obtenir des T-shirts d’un blanc immaculé, les industriels de la filière textile utilisent des produits à forte teneur alcaline. L’INC a donc recommandé aux parents de laver systématiquement les vêtements pour enfants avant usage afin d’éviter les risques d’irritation liés à ces résidus chimiques. En revanche, les phtalates, eux ne disparaissent pas au lavage… Les sportifs Les maillots de l’Euro 2012Seulement trois jours avant le coup d’envoi de l’Euro 2012, le Bureau Européen des associations de consommateurs (BEUC) basé à Bruxelles a révélé que les maillots officiels des équipes qualifiées pour l’Euro 2012 contenaient des produits toxiques. Après avoir testé neuf maillots officiels de l’Euro 2012 vendus aux supporters, tous se sont avérés contenir des niveaux inquiétants de produits chimiques tels que plomb, nickel ou des composés chimiques anti-odeur : les composés organostanniques. Le plomb, a été retrouvé dans six des neuf maillots testés. Ont ainsi été concernés les équipes d’Espagne, l’Allemagne, l’Ukraine, la Russie, la France et Italie. Cela est d’autant plus inquiétant que dans les maillots de l’Espagne et de l’Allemagne, le plomb dépasse le niveau légal pour les produits destinés aux enfants. Inhalé ou ingéré, le plomb peut entrainer des problèmes de fertilité, des avortements spontanés ou des atteintes du système nerveux. Ce métal lourd est particulièrement nocif pour les femmes enceintes et les enfants. La présence de plomb pose également un problème pour l’environnement, car, lors de lavages en machine des maillots, l’eau peut-être contaminée. Le nickel, un autre métal retrouvé dans ces maillots, est utilisé comme mordant pour textile, c’est-à dire qu’il lie la fibre textile et le colorant. A fortes doses, le nickel peut présenter des risques pour la santé. L’absorption de nickel augmente le risque de développer un cancer des poumons, du larynx et de la prostate. Elle peut induire nausées, vomissements et vertiges après une exposition au gaz, troubles de la respiration ou encore problèmes cardiaques. Quant aux maillots du pays d’accueil, la Pologne, ils contenaient un composé d’organo-étain – utilisé pour éviter les odeurs de sueur – dans des doses plus élevées que la limite légale. Ces composés sont généralement utilisés comme agents catalytiques, stabilisants industriels en plastique, revêtements de verre, pesticides ou encore comme biocides pour peintures antisalissure sur les navires. Il est également utilisé dans les textiles pour ces propriétés bactéricides et acaricides. Dans l’environnement, les organoétains sont toxiques pour les animaux aquatiques, et en particulier pour les algues et les mollusques. Chez l’homme, une intoxication par ces composés peut entrainer des effets sur le système nerveux et provoquer ainsi des maux de tête, des vertiges, des troubles sensoriels auxquels peut s’ajouter une encéphalopathie. Le BEUC à également indiqué que le nonylphénol a été retrouvé dans des maillots en Espagne et en Italie. Consultez notre article pour en savoir plus ! http://www.asef-asso.fr/mon-bien-etre/dressing/1320-l-euro-2012-a-du-plomb-dans-le-maillotDes vêtements aux nanoparticulesL’industrie textile recourt parfois aux nanotechnologies pour améliorer ses produits (propriétés thermiques, antiplis) et leur résistance à l’eau, au feu ou à l’abrasion. C’est le cas des vêtements de sport dont des nanoparticules métalliques, d’argent notamment, sont intégrées aux fibres afin de donner des propriétés bactéricides au tissu et de lutter contre les mauvaises odeurs. Ces nanoparticules d’argent sont également présentes aujourd’hui dans de nombreux produits (électroménager, pansements, sous-vêtements…). La présence de ces nanoparticules dans les vêtements présentent à la fois des risques pour la santé, mais aussi pour l’environnement. Lors du lavage des vêtements contenant des nanoparticules, ces dernières sont libérées dans l’environnement et entrainent des effets néfastes sur les écosystèmes. Selon l’avis[11] de l’Anses du 15 mars 2010, qui a étudié le cas des chaussettes anti-odeur, pour l’environnement, la dispersion de nanoparticules attendue est qualifiée d’importante. L’Anses estime qu’une chaussette libère environ 144 milligrammes de nanoparticules lors d’un lavage. En considérant qu’un Français sur dix utilise des chaussettes anti-transpiration et qu’il achète 10 paires par an, leur lavage entraînerait le relarguage annuel de 18 tonnes de nanoargent dans les milieux aquatiques ! Or, les nanoparticules présentent par rapport à leur masse une surface énorme, ce qui augmente leur capacité d’interactions avec les organismes vivants. Même, s’il n’est pas aujourd’hui mesurable le risque pour l’environnement, en particulier pour les compartiments aquatiques devrait faire l’objet d’une attention particulière. En ce qui concerne les effets sur la santé, ils sont encore peu connus mais on sait que les nanoparticules ont des niveaux d’interaction et de pénétration plus importantes que leurs homologues macro. Néanmoins, aucune étude n’a encore démontré que les nanoparticules présentent dans les vêtements peuvent pénétrer dans la peau. Les nanoparticules sont notamment susceptibles d’altérer les cellules voire de les détruire et peuvent entrainer des lésions dans l’ADN, conduisant éventuellement à des mutations ou des allergies[12]. Par prévention, il est préférable pour les sportifs de ne pas utiliser de vêtements anti-transpirant, d’autant plus que transpirer permet de réguler la température corporelle. C’est donc un phénomène naturel indispensable pour le bon fonctionnement de notre organisme. Pour se protéger des vêtements toxiques, il est recommandé de toujours nettoyer les vêtements neufs avant utilisation et de privilégier les fibres naturelles avec des labels écologiques « sans solvant » ou « Oeko-Tex ». Evitez également les vêtements portant des motifs en plastique ou trop colorés dont leur fabrication a forcément nécessité l’utilisation de nombreux produits chimiques. Références bibliographiques : [1] Greenpeace, Dirty Laundry 2 : Hung Out to Dry, Août 2011. [2] INRS, Le point des connaissances sur le formaldéhyde, janvier 2008 [3] Grandjean P, Andersen EW. « Serum Vaccine Antibody Concentrations in Children Exposed to Perfluorinated Compounds. JAMA January 25, 2012, Vol. 307, No. 4, pp. 391-397 [4] Ibhazehiebo K, Iwasaki T, Kimura-Kuroda J, Miyazaki W, Shimokawa N, Koibuchi N., Disruption of thyroid hormone receptor-mediated transcription and thyroid hormone-induced, Environ Health Perspect. 2011 Feb;119(2):168-75. [5] Ibhazehiebo K, Iwasaki T, Okano-Uchida T, Shimokawa N, Ishizaki Y, Koibuchi N.Neurotoxicology. Suppression of thyroid hormone receptor-mediated transcription and disruption of thyroid hormone-induced cerebellar morphogenesis by the polybrominated biphenyl mixture, BP-6. Neurotoxicology. 2011 Aug;32(4):400-9. [6] Herbstman JB, Sjödin A, Kurzon M, Lederman SA, Jones RS, Rauh V, et al. 2010. Prenatal Exposure to PBDEs and Neurodevelopment. Environ Health Perspect :-. doi:10.1289/ehp.0901340 [7] 60 millions de consommateurs, des phthalates dans les vêtements pour enfants, février 2009. [8] Desdoits-Lethimonier C, Albert O, Le Bizec B, Perdu E, Zalko D, Courant F, Lesné L, Guillé F, Dejucq-Rainsford N, Jégou B., Human testis steroidogenesis is inhibited by phthalates, Hum Reprod. 2012 Mar 8 [9] Wolff MS, Teitelbaum SL, Pinney SM, Windham G, Liao L, Biro F, Kushi LH, Erdmann C, Hiatt RA, Rybak ME, Calafat AM; Breast Cancer and Environment Research Centers., Investigation of relationships between urinary biomarkers of phytoestrogens, phthalates, and phenols and pubertal stages in girls. Environ Health Perspect. 2010 Jul;118(7):1039-46. [10] López-Carrillo L, Hernández-Ramírez RU, Calafat AM, Torres-Sánchez L, Galván-Portillo M, Needham LL, Ruiz-Ramos R, Cebrián ME., Exposure to phthalates and breast cancer risk in northern Mexico. Environ Health Perspect. 2010 Apr;118(4):539-44. [11] Avis de l’Agence française de sécurité sanitaire, de l’environnement et du travail relatif à « Évaluation des risques liés aux nanomatériaux pour la population générale et dans l’environnement », 15 mars 2010. [12] Vega-Villa KR, Takemoto JK, Yanez, JA Remsberg CM, Forrest ML, Davies NM. Clinical toxicities of nanocarrier systems. Adv Frug Deliv Rev.(2008). ****************************************************Etat des connaissances relatif aux nanoparticules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc dans les produits cosmétiques en termes de pénétration cutanée, de génotoxicité et de cancérogenèse http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/af86f9684f0e2810a7cf1d5b0cefb0d5.pdf*****************************************************Comment éviter de se retrouver avec des nanoparticules dans les produits que vous utilisez ? http://www.matierevolution.org/spip.php?article3264*****************************************************
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| Sujet: Re: H = PEAU : corps, soleil et massages Lun 10 Avr 2017 - 21:38 | |
| Même sujet que mon message précédent source http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/stop-aux-nanos/pourquoi/988Pourquoi cette campagne ?Vous ne les verrez jamais et pourtant elles sont déjà partout: dans les cosmétiques, les crèmes solaires, l’alimentation, les textiles, les jouets, les dentifrices, les articles de sport, les pneus, les vitres, les peintures et peut être même déjà dans notre corps. Il s’agit des … nanoparticules ! Découvrez l'enquête inédite d'Agir pour l'Environnement ICIrévélant la présence de nanoparticules dans quatre produits de consommation courants (télécharger le rapport d'analyse] ICIEn une dizaine d’années, des substances aussi minuscules qu’extrêmement réactives, ont envahi notre quotidien : les nanoparticules de dioxyde de titane, de dioxyde de silice, nanotubes de carbone, nanoargent... Difficile de quantifier leur présence car la transparence est loin de régner dans ce domaine... La miniaturisation de ces particules leur confère des propriétés inquiétantes. C’est ce changement d’échelle qui leur permet de se disséminer et de s’accumuler partout, engendrant des risques nouveaux. Bien que leur toxicité pour la santé et l’environnement soit de mieux en mieux documentée, cela n’empêche pas qu’elles soient déjà commercialisées sans contrôle, sans traçabilité et sans évaluation préalable. L’éternel argument de la croissance économique évite de se poser la question centrale du bénéfice réel de cette technologie, comme de demander l’avis des citoyens. Les industriels, dopés par une science sans conscience, avec la complaisance des états, ont retenu la leçon des OGM : pour imposer les nanos, il faut les répandre le plus rapidement possible et à l’insu du consommateur… afin de rendre cette innovation irréversible ! Une course contre la montre est engagée. Refusons d’être les cobayes d’une technologie incontrôlable à laquelle nous sommes exposés tous les jours, en continu et sur le long terme. Un moratoire sur les nanoparticules dans les biens de consommation doit être adopté au plus vite afin de laisser le temps aux scientifiques d'évaluer leurs effets sanitaires et environnementaux et à la société de se prononcer sur l'opportunité (ou non) de les utiliser. SANTE EN DANGER !Dommages à l’ADN, retards de croissance, réactions d’hypersensibilité et d’allergie, inflammations chroniques, affaiblissement du système immunitaire, stress oxydatif, effets génotoxiques et cancérogènes, dérèglement du système immunitaire et du fonctionnement intestinal… Les effets toxiques des nanos sont de mieux en mieux documentés scientifiquement. Ces substances plus réactives et plus mobiles posent de nouvelles questions. Elles peuvent plus facilement s’immiscer dans l’organisme humain (organes, sang, cellules...). Elles peuvent pénétrer dans le corps par les voies respiratoires, digestives, cutanées. Plus la particule est petite, plus elle peut traverser les barrières physiologiques. Même les agences d’évaluation, rarement alarmistes, lancent l’alerte. Un avis de l’ANSES de mai 2014 recommande l’adoption de mesures de restriction d’usage pour les nanoparticules les plus répandues, voire l’interdiction totale de l’utilisation pour les applications grand public. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail recommande de « mettre en place sans attendre un encadrement réglementaire européen renforcé » et à «peser l’utilité » de leur mise sur le marché. L’Organisation mondiale de la santé recommande, dans un rapport de 2013, l’application du principe de précaution et attire l’attention sur la vulnérabilité des enfants. ENVIRONNEMENT CONTAMINE !L’environnement est également contaminé par ces particules instables et intraçables. La mise au rebut de produits comme les pneus, emballages divers et variés ou raquettes de tennis sont autant d’occasion d’épandre des nanotechnologies depuis les décharges et incinérateurs. En 2015, un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) attire l’attention sur la contamination des boues issues des stations d’épuration utilisées pour fertiliser les cultures agricoles. Comment gérer les risques de ces déchets puisque nul ne peut aujourd’hui identifier les produits qui contiennent des nanomatériaux ? On retrouve déjà des nanos dans les rivières et les océans. Les textiles contenant des nanoparticules d’argent pour leurs propriétés anti-bactériennes relarguent ces particules dans l’eau de lavage, disséminant ainsi des substances potentiellement nocives. On retrouve aussi des nanoparticules de dioxyde de titane issues des crèmes solaires dans la Méditerranée, où elles entraînent des effets préjudiciables sur le phytoplancton qui constitue la nourriture de base des animaux marins, avec des conséquences néfastes sur l’ensemble de l’écosystème. NANO, C'EST NON !Apparues pour la première fois dans le vocabulaire en 1974, les nanotechnologies sont des techniques permettant de manipuler la matière à l’échelle nanométrique, l’échelle des atomes et de l’ADN, soit au milliardième de mètre. Pour saisir cet infiniment petit, il suffit d’imaginer qu’une différence du même ordre existe entre la taille d’une orange et une nanoparticule et celle d’une orange et de … la Terre ! La taille des nanoparticules leur confère des propriétés nouvelles ou amplifie les propriétés existantes : résistance aux bactéries, transparence, fluidité, coloration, résistance mécanique… Le principe est simple: plus une particule est petite, plus elle est réactive. Avec un rapport surface/volume plus important, leur capacité d’interaction avec d’autres supports est plus grande. à titre d’exemple, un gramme de dioxyde de titane à l’état nano offre une surface d’interaction de 60 m² contre quelques cm² quand il est à l’état micro. LE SILENCE DES NANOSLes nanoparticules sont déjà bien présentes dans notre quotidien mais à notre insu. L’inventaire le plus fourni aujourd’hui provient d’une base de données danoise qui recense 2300 produits contenant des nanos. La France a mis en place le registre R-Nano en 2013. Mais ce registre est loin de permettre la transparence. Il est basé sur la déclaration des entreprises et ne vise qu’à quantifier les substances nanos produites ou importées en France. Ne s’intéressant qu’aux substances et non aux articles finis, il ne permet aucune traçabilité des produits. Et, cerise sur le gâteau, ce registre n’est, de toute façon, pas accessible au grand public ! Rassurons-nous, la contamination des nanos dans nos assiettes est … « accidentelle » !Les fabricants ont, en théorie, l’obligation d’étiqueter la présence des nanos dans l’alimentation depuis décembre 2014. Et pourtant, difficile de trouver un seul produit étiqueté en France ! En effet, ils profitent d’une définition suffisamment restrictive, floue et alambiquée de ce qu’est un produit alimentaire contenant des nanos, pour échapper à l’obligation d’étiquetage. L’absence d’étiquetage n’affecte pas seulement les consommateurs: nombre d’entreprises incorporent des nanos dans leur production sans même le savoir et la protection des travailleurs n’est à ce jour, pas garantie ! Dans ces conditions, comment assurer la traçabilité de cette technologie déjà présente dans notre quotidien ? Même les pouvoirs publics ne savent pas où sont les nanos! Comment retirer un produit du marché si on ne sait pas où il se trouve ? Comment étudier d’éventuelles corrélations entre exposition aux nanos et l’apparition de pathologies ? Les chercheurs indépendants qui pourraient être tentés d’étudier la toxicité des nanos ont aussi, bien du mal à savoir où et comment chercher! En somme, avec les nanos, nous sommes face à une technologie qui est déjà partout… et nulle part ! ICI vous trouverez La liste des produits contenant ou pouvant contenir des nanoparticules Les nanoparticules se sont introduites secrètement dans nos assiettes via certains additifs alimentaires. Leur présence superflue nous fait courir des dangers sanitaires et environnementaux graves. Refusons d’être les cobayes de cette technologie incontrôlée. Interpellons les industriels !
Dernière édition par Libellule le Sam 23 Sep 2023 - 16:50, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: H = PEAU : corps, soleil et massages Ven 14 Avr 2017 - 0:25 | |
| source http://www.reponsesbio.com/2017/07/06/solutions-saines-apprivoiser-soleil/#commentairesDes solutions saines pour apprivoiser le soleil 6 juillet 2017Fini les crèmes solaires intoxicantes, à bas les anti-moustiques aussi mauvais pour les humains que pour les insectes, vade retro les radicaux libres oxydant les cellules de la peau, au pas les rayons UV épuisant votre patrimoine bronzage…
Cet été mettez la nature dans votre poche avec 4 solutions indispensables à des vacances réussies.
Avant toute chose, à notre époque on ne se confronte plus brutalement au soleil, on s’y prépare, on l’apprivoise.
Pour cela, il conviendra de préférer les crudités aux viandes, d’éviter autant que possible les aliments puriniques, et s’intéresser tout particulièrement aux aliments riches en bêtacarotène, que l’on consommera, pour profiter de toutes leurs vitamines, sous forme de jus extraits à basse température, c’est à dire à l’aide d’un extracteur à rotation lente.Précaution numéro 1Préparez votre peau aux rayons du soleil avec le CurcumaLe curcuma fait partie de la pharmacopée ayurvédique et d’autres médecines traditionnelles asiatiques, où il est aussi bien utilisé pour : → favoriser la digestion, → augmenter la sécrétion biliaire, → apaiser les maux d’estomac, → faire passer les nausées, → stimuler l’appétit, → soulager les lourdeurs stomacales, → purifier l’organisme, → que pour prévenir le cancer. D’ailleurs des recherches récentes ont démontré sa capacité à : → régénérer le cerveau, → combattre la candidose, → protéger la sphère cardiovasculaire, → ou encore lutter contre la dépression. La curcumine, qu’il renferme bien évidemment en quantité astronomique, est un antioxydant hors-pair que l’on suggère aussi bien en cas de douleurs rhumatismales ou menstruelles, que d’ulcères. Une cure de curcuma à raison d’une cuillère à café tous les jours avant une exposition soutenue au soleil, peut se consommer comme une banale épice qui agrémentera avec finesse la saveur de vos plats, ou encore se boire en infusion chaude ou froide. Très riche en vitamine C et bêtacarotène il aidera progressivement la peau à retrouver santé et jeunesse. Il préviendra également très efficacement la formation de plaques de pigmentation cutanée, et protègera des effets néfastes du soleil. Qui plus est le curcuma est bien connu pour améliorer la circulation sanguine et stimuler la production de collagène, deux avantages allant également dans le sens du capital jeunesse de votre peau. En application cutanée, il sera fort utile aux peaux sensibles, mais pas uniquement, puisque ses propriétés antibactériennes, antifongiques et anti-inflammatoires participeront à faire disparaître aussi bien : → l’acné, → les points noirs, → l’eczéma, → le psoriasis, → les rougeurs, → les taches brunes, → que les rides et ridules. Pour ce faire il vous suffira de préparer un masque en mélangeant : ၑ 1 cuillère à soupe de poudre de curcuma ၑ 3 ou 4 cuillères à soupe d’eau ၑ pouvant être également agrémenté d’une cuillère à café de miel bio de thym. Lorsque vous obtenez une pâte légèrement fluide, appliquez-la sur votre visage préalablement nettoyé, pendant une vingtaine de minutes, puis rincez à l’eau fraîche. La peau est purifiée en profondeur, le teint immédiatement frais et lumineux. Les peaux très sèches pour lesquelles ce mélange ne sera pas parfaitement adapté, gagneront à remplacer l’eau par de l’huile de coco, et les peaux très grasses pourront remplacer l’eau par du yaourt. Attention : je vous conseille toutefois vivement d’appliquer ce masque le soir, car lorsqu’il est préparé avec ce véritable curcuma pur sans colorant ni conservateur et non ionisé, même après le rinçage, ce masque laisse pendant quelques heures une teinte orangée assez marquée. Par ailleurs, bien qu’il soit moins connu pour ces applications, le curcuma peut aussi être utilisé sous forme de cataplasmes en cas de : → plaie, → irritation cutanée, → mycose, → foulure, → entorse, → douleurs arthritiques… Précaution numéro 2Protégez-vous des rayons UV avec l’Huile de Karanjahuile de karanja protection solaire bioLes dangers des écrans solaires chimiques et nanoparticulaires ne sont hélas plus à démontrer. Et même les crèmes solaires « bio » prétendument sans danger pour la santé ou pour l’environnement, ne sont pas si inoffensives qu’on essaie de nous le faire croire… Malgré tout, à notre époque, une protection contre les UV lorsque l’été bat son plein est tout à fait indispensable. Cela pourrait faire l’objet d’un dossier à part entière tant il y a à dire sur ce sujet, mais je me contenterai pour l’heure de vous proposer une solution simple et peu onéreuse afin de pallier ce problème tout en évitant les allergies et empoisonnements. La meilleure solution mais également la plus simple, se basera sur l’huile de karanja également appelée pongamia, extraite des graines des fruits du Pongamia glabra, un arbre originaire d’Inde. De par sa teneur en pongamol et en karanjine, cette huile absorbe naturellement une partie des rayons ultraviolets, constituant ainsi un excellent filtre UV qui remplacera avantageusement et pour moins cher, toutes les crèmes solaires ultra toxiques qui ne feront d’ailleurs pas la moitié du travail de cette merveilleuse huile. Et malgré ce service déjà fort utile, l’huile de karanja traditionnellement utilisée en Ayurveda, servira également à soigner des problèmes dermatologiques aussi variés que : → les abcès, → les démangeaisons, → l’herpès, → et les plaies. Oui, mais comment vous repérer en terme d’indices de protection dont vous avez l’habitude ? C’est très simple, voici comment préparer un soin offrant une protection équivalant à un indice 20. Mélangez : ၑ 60% d’huile de karanja ၑ 25% d’huile de macadamia, d’avocat ou de jojoba ၑ 15% d’huile de coco ou d’olive A noter qu’une huile riche en vitamine E comme celle de chanvre par exemple, sera fort appréciable pour agrémenter ce mélange. Cette préparation vous protégera aussi bien des UVA, qui génèrent des rides, que des UVB, responsables des coups de soleil, ou que des facteurs aggravant le risque de cancer de la peau. De plus, la richesse en acides gras de l’huile de karanja lui confère une action émolliente dont toutes les peaux profiteront pour un effet adoucissant, hydratant et assouplissant. Mais vous pourrez également l’employer, en mélange avec une autre huile à hauteur de 80% maximum, pour nourrir, faire briller et protéger la couleur de vos cheveux, subissant eux aussi des agressions permanentes liées au soleil, au chlore des piscines, à la pollution urbaine, etc. Précaution numéro 3Embellissez et parfumez votre peau avec l’Huile AdmirableLorsque, le soir venu, votre peau abritée par ces deux premières précautions sera pleinement gorgée de l’énergie du soleil, cette huile sèche, délicate et raffinée à pénétration rapide, constituera un ultime geste de beauté. Vous l’appliquerez sur le visage, le cou et le buste, afin qu’elle soutienne et stimule la régénération nocturne de l’épiderme. Sa composition est tout simplement parfaite : ৩ L’huile d’argan biologique est sans doute l’une des plus polyvalentes, dans la mesure où elle est simultanément : → assouplissante, → apaisante, → réparatrice, → cicatrisante, → protectrice, → raffermissante, → et régénérante. Elle nourrira intensément la peau, facilitera, sublimera et prolongera le bronzage. ৩ L’huile de nigelle biologique, obtenue à partir des graines de cumin noir, contient entre autres : → du carotène, précurseur de la vitamine A, reconnu pour protéger les tissus cutanés, → des sels minéraux, → des vitamines, → mais aussi du sodium, → du fer, → du sélénium, → du phosphore, → ou encore du zinc, → et des oméga 3 et 6. En usage interne, elle est appréciée depuis fort longtemps dans tout l’Orient pour sa remarquable action immunostimulante. Remède ancestral des pharaons d’Egypte, elle constitue un des piliers de la médecine arabe traditionnelle, également mentionnée dans la Bible, et elle est tout aussi précieuse à la médecine ayurvédique. Redécouverte depuis peu en Occident grâce à des études prometteuses réalisées aux Etats-Unis et en Allemagne, elle y est enfin estimée à sa juste valeur. Sur le plan cosmétologique, on lui accorde de très intéressantes qualités : → calmantes, → régénérantes, → revitalisantes, → et anti-inflammatoires. ৩ L’huile de pépins de figue de Barbarie, issue de cactus sauvages du désert de Syrie, est rare et précieuse, et sa qualité incomparable. Grâce à sa richesse exceptionnelle en vitamine E, oméga 6 et stérols, elle agit efficacement contre le vieillissement cutané en protégeant la peau contre les radicaux libres. Tout particulièrement adaptée aux peaux matures ou abîmées, elle est à la fois : → cicatrisante, → régénérante, → anti-radicalaire, → raffermissante, → adoucissante, → et émolliente. ৩ L’huile essentielle de rose de Damas bio est une essence elle aussi très précieuse. Son parfum unique, puissant, aussi subtil qu’envoûtant, a la faculté d’harmoniser l’esprit et de tonifier le mental tout en apaisant les troubles émotionnels. En outre, elle prévient l’apparition des rides et atténue les rides existantes. Son effet aphrodisiaque, quant à lui, est déjà bien connu… A la fois riche et délicat, cet élixir n’en demeure pas moins providentiel en cas de : → coups de soleil, → irritations et inconfort, → dessèchement cutané, → brûlures… Un soin multiusages qui vous deviendra sans doute indispensable en toute saison, pour conserver une peau douce, ferme, satinée et délicatement parfumée. Précaution numéro 4Prémunissez-vous contre les moustiques avec Mousti’Picmoustipic huile anti-moustiques aux huiles essentielles bioLe moment du sommeil venu, il n’y a rien de plus désagréable que de se faire réveiller par l’entêtement d’un moustique vous tournant autour de l’oreille. Sans même parler du fait que les piqûres de moustiques peuvent provoquer des allergies et augmenter considérablement le risque de transmission sanguine de parasites et virus. Cependant, dans la mesure où ces indésirables possèdent des systèmes de reconnaissance spécifiques, il n’est absolument pas indispensable de s’empoisonner avec des pesticides pour s’en débarrasser, ni même de les tuer. Interprétant très clairement les messages olfactifs de certaines huiles essentielles agissant comme répulsifs, un mélange équilibré suffit amplement à les éloigner en toute sérénité. Composé d’ingrédients 100% naturels et biologiques, ce soin corporel enrobe dans une huile de sésame des huiles essentielles de : ৩ géranium rosat, riche en géraniol, molécule qui possède des propriétés répulsives importantes ৩ lavande fine, contenant elle aussi du géraniol et repoussant non seulement les moustiques mais aussi les araignées, les mouches, les altises, les puces, les poux, et même les mites ৩ menthe poivrée qui agit comme répulsif et permet d’éviter les piqûres de parasites en tous genres, y compris fourmis, chenilles, altises, mouches, moucherons, poux, mites et moustiques ৩ eucalyptus radié contenant quant à lui une bonne quantité de limonène, spécifiquement répulsif pour les moustiques. On l’appliquera en prévention sur l’ensemble des zones exposées, et l’on pourra renouveler l’application toutes les deux heures si nécessaire. Et même si vous avez oublié de vous enduire de cette préparation synergique en prévention, vous pourrez aussi l’utiliser en massage local afin de soulager les piqûres, puisqu’elle présente des propriétés : → calmante, → cicatrisante, → anti-infectieuse, → antalgique, → rafraîchissante, → antiprurigineuse, → bactéricide, → antiseptique, → et purifiante. Bien évidemment, sa forte teneur en huiles essentielles la rendra malheureusement incompatible avec les enfants de moins de six ans ainsi que les femmes enceintes ou allaitantes. ************************************************A PROPOS DE NOUS Réponses Bio est un magazine en ligne proposant une formule 100% santé naturelle, 100% pratique et 100% gratuite ! Profitez de deux lettres d'information par semaine animées par Jean-Baptiste Loin, des actus, des reportages vidéo et de nombreux guides numériques. Vous avez des questions ? Nous avons des réponses ! ************************************************
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Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: H = PEAU : corps, soleil et massages Sam 15 Avr 2017 - 9:56 | |
| source http://www.danger-sante.org/cosmetique-produit-beaute-maquillage/Les dangers des cosmétiques, produits de beauté, maquillage et produits pour le corps.Un cosmétique est une substance ou une préparation destinée à être mise en contact avec diverses parties superficielles du corps humain, notamment l’épiderme, les systèmes pileux et capillaires, les organes externes, les dents et les muqueuses, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, protéger, parfumer, maintenir en bon état le corps humain, de modifier son aspect ou d’en corriger l’odeur. Les cosmétiques sont des produits d’hygiène et d’embellissement. De manière plus générale, la cosmétique est l’ensemble des procédés et traitements destiné à embellir. Mais attention, certains composants que l’on trouvent dans les produits de beauté sont dangereux pour votre santé ! Ces composants dangereux se trouvent dans le maquillage, dans les shampoings, crèmes pour le corps, huiles pour le corps et le visage, les masques de beauté, les produits cosmétiques, produits pour se laver, parfums, démaquillant etc. Voici différents composants dangereux que l’on trouve dans les produits de beauté :Parabène : Conservateurs de cosmétiques tels que les crèmes, masques et d’aliments sous forme de methyl et propyl. On les emploie aussi pour l’industrie dans les huiles, matières grasses, cirages et colles. Sérieusement soupçonné d’être cancérigènes et allergènes. Les esters de l’acide para-hydroxybenzoïque (esters de méthyle, éthyle, propyle, butyle ou benzyle) ou parabens, sont utilisés comme conservateurs dans des aliments, des produits cosmétiques et dans 1096 spécialités pharmaceutiques. Le parabène présente une très faible toxicité générale et sont bien tolérés (des allergies peuvent tout de même survenir : urticaire, dermatite). Une étude récente suggère l’accumulation du parabène dans le tissu mammaire. L’accumulation potentielle du parabène dans le tissu mammaire pourrait être en une des causes d’augmentation du nombre de cancers du sein. Nous attendons les prochaines études indépendante sur le parabène. Propylène Glycol : Composé qui irrite la peau. Forme cosmétique de l’huile minérale utilisée dans les freins et les fluides hydrauliques ainsi que les antigels industriels. Ce puissant irritant de l’épiderme peut éventuellement causer des déformations du foie et des dommages sur les reins. Des études épidémiologiques révèlent un lien entre l’infertilité masculine et l’exposition professionnelle aux éthers de glycol. Une diminution de la fertilité a été également rapportée chez les femmes travaillant dans des secteurs exposés aux éthers de glycol : changements sur la durée ou sur la régularité des cycles menstruels, difficultés à concevoir un enfant, malformations congénitales, etc. Sodium Lauryl Sulfate (SLS) : Composé qui irrite la peau. Il est rapidement absorbé et retenu dans les yeux, le cerveau, le cœur et le foie ce qui peut avoir des effets agressifs à long terme. Le SLS peut retarder les guérisons, causer des cataractes chez les adultes et empêcher les yeux des enfants de se développer normalement. Sodium Laureth Sulfate (SLES) : Il est, paraît-il, légèrement moins irritant que le SLS, mais peut être plus asséchant. Formaldéhyde : Composant qui peut être cancérigène. Présent dans beaucoup de produits cosmétiques et des kits de manucure conventionnels. Mineral Oil : L’huile minérale forme un film gras sur la peau et neutralise l’hydratation mais piège aussi les toxines et les déchets, et ce composant peut boucher les pores de la peau. Petrolatum : Une graisse à base de pétrole employée en industrie comme composant de graisse. Le Petrolatum présente bien des propriétés potentiellement agressives identiques à celles de l’huile minérale. DEA (diethanolamine) : Certaines études ont démontrées que cette substances chimiques pouvait être lier au cancer du foie et des reins suite à une application sur la peau de souris. Composé présent dans les bains moussants, shampoings, savons liquides, lotions corporelles et beaucoup d’autres produits. TEA (triethanolamine) : Comme la DEA, la TEA est très présente dans les crèmes, lotions, shampoings et autres produits alors qu’elle peut être cancérigène. PEG (Polyéthylène Glycol) : Employé dans une très large variété de produits d’hygiène corporelle. AHA (Alpha Hydroxy Acid) : Peut Irriter la peau. Les produits d’hygiène contenant du AHA gomment non seulement les cellules mortes mais ils peuvent aussi endommager la barrière protectrice de l’épiderme. Alcool : Comme ingrédient de produits comestibles, l’alcool peut rendre les tissus humains plus vulnérables. Collagène : Une protéine fibreuse insoluble trop grande pour pénétrer dans la peau. Le collagène présent dans la plupart des produits de beauté est dérivé de peaux animales et de pieds de poulets hachés. Une autre liste des composants qui présentent un danger pour la santé que l’on peut trouver dans les parfums et dans produits de cosmétologie :Dibenzodioxines Polychlorées (PCDD) Dibenzofuranes Polychlorés (PCDF) Biphénylés Polychlorés (PCB) Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) Pentachlorophénol (PCP) Paraffines chlorées à chaîne courte (SCCP) Isomères de l’Hexachlorocyclohexane (HCH) Mercure et composés organiques mercuriels Cadmium Plomb et composés organiques du plomb Composés organoétains Nonylphénol / Ethoxylates de nonylphénol (NP/NPE) et substances assimilées Musk xylène Retardateurs de flamme au brome Les phtalates – Dibutylphtalate (DBP) et Diethylhexylphtalate (DEHP) Les autres muscs synthétiques nitrés et les muscs polycycliques Les autres phtalates Les autres éthoxylates d’alkylphénol Le bisphénol A Le PVC En 2002, un laboratoire à testé 72 produits de beauté de marque pour tester la présence de phtalates, une famille de produits chimiques liés à des troubles de naissance de l’appareil reproducteur masculin. Les 3/4 des produits testés ont révélés la présence de phtalates, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe. En septembre 2004, une loi pour interdire une liste de produits connus comme toxiques dans les cosmétiques est entrée en vigueur. Faites le test chez vous, prenez un gel douche, un shampooing, votre crème hydratante de marques courantes acheté en grande surface, ou même en pharmacie, et observez les composants en comparant avec les listes précédentes. Le danger est bien réel.. voir aussi http://www.danger-sante.org/category/produits-de-beaute/Produits de beauté Danger Santé > Produits de beauté Les dangers de certains produits de beauté (cosmétiques). Les risques pour votre peau et pour votre santé concernant certains produits comme par exemple du maquillage, des shampoings, des crèmes, des huiles, etc.
Dernière édition par Libellule le Sam 23 Sep 2023 - 16:52, édité 5 fois |
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Messages : 12743 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: H = PEAU : corps, soleil et massages Sam 15 Avr 2017 - 10:02 | |
| source http://www.davidsuzuki.org/fr/champs-dintervention/sante/enjeux-et-recherche/substances-toxiques/petrolatum/PétrolatumUtilisation dans les produits de beautéLe pétrolatum, une gelée d'huile minérale, est utilisé comme une barrière pour garder la peau humide dans de nombreux produits hydratants ainsi que dans les produits de soins capillaires qui lustrent les cheveux. Dangers pour la santé et l'environnement Un produit à base de pétrole comme le pétrolatum peut contenir des hydrocarbures poly-aromatiques (HAP). Des études suggèrent que l'exposition aux HAP - incluant les contacts avec la peau sur une longue période — est associée au cancer.(1) C'est ce qui a poussé l'Union européenne à classé pétrolatum comme agent cancérigène et à limiter son utilisation dans les cosmétiques.(2) Des irritations cutanées et des allergies peuvent également être causées par le HAP contenu dans le pétrolatum.(3) RéglementationA l'intérieur de l'Union européenne, le pétrolatum peut être utilisé dans les cosmétiques seulement « si l'historique complet du raffinage est connu et qu'il peut être établi que la substance à partir de laquelle il est produit n'est pas cancérigène ».(4) Il n'existe aucune restriction du même ordre au Canada. Le pétrolatum a aussi été retenu aux fins d'évaluation future dans le cadre du Plan de gestion des produits chimiques du gouvernement. Autres ingrédients apparentésL'huile minérale (« MINERAL OIL ») et le pétrole distillé (« PETROLEUM DISTILLATES ») sont des produits dérivés du pétrole, souvent utilisés dans les produits de beauté. Comme le pétrolatum, ces produits peuvent contenir des HAP. sources (1) U.S. Agency for Toxic Substances & Disease Registry, «Polycyclic Aromatic Hydrocarbons (PAHs)», ToxFAQs , septembre 1996, http://www.atsdr.cdc.gov/toxfaqs/tf.asp?id=121&tid=25.https://www.atsdr.cdc.gov/toxfaqs/tf.asp?id=121&tid=25(2) Commission européenne, Classification, Labelling and Packaging Regulation, Annex VI, Table 3.2 (Sep 2009), Reg. 1272/2008, http://ecb.jrc.ec.europa.eu/classification-labelling/.(3) Ulrich, G. et al., «Sensitaization to petrolatum: an unusual cause of false-positive drug patch-tests», Allergy 59, no. 9 (2004): 1006-9. (4) Commission européenne, Cosmetic Directive, Annex II, ref. 904.
Dernière édition par Libellule le Sam 23 Sep 2023 - 16:52, édité 4 fois |
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