source
http://www.rustica.fr/articles-jardin/recettes-traitements-naturels-pour-jardin,5228.htmlRecettes de traitements naturels pour le jardin
Les préparations végétales ou extraits végétaux agissent en stimulant les défenses naturelles des plantes. Ce ne sont ni des engrais, ni des traitements. C’est pourquoi on les qualifie de phytostimulants ou d’éliciteurs.
Le jardin est une mine d’or pour le jardinier attentif. De nombreuses plantes, poussant souvent spontanément, sont des aides précieuses pour prévenir à peu de frais les attaques des ravageurs et les maladies.
Désignés depuis peu par le sigle officiel de PNPP pour Préparations naturelles peu préoccupantes, les extraits végétaux, fermentés ou non, dont la célèbre macération d’ortie
http://www.rustica.fr/articles-jardin/preparer-purin-ortie,1872.html sont l’objet d’études de plus en plus poussées et sérieuses.
S’ils n’éradiquent pas complètement les ravageurs et les maladies, ils ont un effet répulsif et renforcent les défenses immunitaires des plantes. Ils agissent en complément du compost ou des engrais verts et favorisent la vie microbienne du sol.
http://www.rustica.fr/articles-jardin/sol-vivant,1298.htmlIls font donc partie des bonnes pratiques.
Ne nuisant pas à l’environnement, ils sont, pour le jardinier amateur, une alternative sans risque à l’utilisation de produits chimiques de synthèse.
http://www.rustica.fr/articles-jardin/jardin-bio-regenerer-jardin-epuise-par-produits-chimiques,3648.htmlLes décoctionsComment faire une décoctionhttp://www.rustica.fr/articles-jardin/traitement-bio-jardin-comment-preparer-decoction,5229.html-Décoction d'ail
http://www.rustica.fr/articles-jardin/traiter-bio-jardin-decoction-ail,5230.html-Décoction de sureau
http://www.rustica.fr/articles-jardin/traiter-bio-jardin-decoction-sureau,5231.htmlLes macérationsComment faire une macérationhttp://www.rustica.fr/articles-jardin/traitement-bio-jardin-comment-preparer-maceration,5232.html-Macération d'absinthe
http://www.rustica.fr/articles-jardin/traiter-bio-jardin-maceration-absinthe,5233.html-Macération de consoude
http://www.rustica.fr/articles-jardin/traiter-bio-jardin-maceration-consoude,5234.html-Macération de fougère
http://www.rustica.fr/articles-jardin/traiter-bio-jardin-maceration-fougeres,5235.html-Macération d'ortie
http://www.rustica.fr/articles-jardin/traiter-bio-jardin-maceration-ortie,5236.html-Macération de sauge
http://www.rustica.fr/articles-jardin/traiter-bio-jardin-maceration-sauge-officinale,5237.htmlLes infusions
Comment faire une infusion
http://www.rustica.fr/articles-jardin/traitement-bio-jardin-comment-preparer-infusion,5238.html-Infusion de mélisse
http://www.rustica.fr/articles-jardin/traiter-bio-jardin-infusion-melisse,5239.html-Infusion de menthe poivrée
http://www.rustica.fr/articles-jardin/traiter-bio-jardin-infusion-menthe-poivree,5240.html-Infusion de raifort
http://www.rustica.fr/articles-jardin/traiter-bio-jardin-infusion-raifort,5241.html-Infusion de sauge
http://www.rustica.fr/articles-jardin/traiter-bio-jardin-infusion-sauge,5242.htmlPar Jean-Marc MULLER
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http://www.rustica.fr/articles-jardin/traiter-enrichir-jardin-avec-plantes-8-remedes-naturels,2090.htmlTraiter et enrichir le jardin avec les plantes : 8 remèdes naturels
Absinthe, consoude, fougère, ortie, prêle, rue, tanaisie, sureau : ces huit végétaux ont une action répulsive ou préventive contre de nombreux champignons et parasites du jardin. Sachez les employer pour traiter naturellement le potager comme le jardin d'ornement
Un peu d’eau, quelques feuilles, et le tour est joué. Les purins, macérations et autres infusions s’utilisent plus ou moins dilués. Respectez scrupuleusement les doses, retraitez après une pluie et stoppez tout 2 ou 3 semaines avant de consommer les légumes.
L’absinthe contre la rouille
Nom latin : Artemisia absinthium.Action répulsive contre :
les vers des fruits (mineuse, carpocapse…)
les pucerons
la piéride du chou.
En infusion
Mettez une poignée de feuilles fraîches dans 1 l d’eau froide. Portez à ébullition et laissez infuser 15 min. Cueillez de préférence l’absinthe quand elle est en fleur ; elle est alors riche en matières actives.
Conservation : 2 ou 3 jours dans une bouteille en verre, dans le réfrigérateur.
Utilisation : diluée à 20 %.
Lutte préventive contre : la rouille du groseillier.
En purin
Faites macérer quelques jours 1 kg de plante fraîche dans 10 l d’eau.
Conservation : 3 mois dans un récipient en plastique fermé hermétiquement, à l’abri de la lumière et de la chaleur.
Utilisation : dilué à 5 % en pulvérisation foliaire.
La consoude en préventif
Nom latin : Symphytum.Lutte préventive contre :
• les aleurodes
• les pucerons
En infusion
Hachez huit grandes feuilles et faites-les chauffer dans 1 l d’eau jusqu’à ébullition. Puis laissez le liquide macérer pendant 20 minutes. Attendez douze heures avant d’utiliser le produit.
Conservation : 2 ou 3 jours au réfrigérateur.
Utilisation : la préparation se pulvérise pure, sans la diluer. Ce purin s’utilise aussi comme engrais vert.
La fougère chasse les taupins
Nom latin : Pteris aquilina et Dryopteris filix-mas.Lutte préventive contre :
• les larves de taupin
• le puceron lanigère des arbres fruitiers
• la cicadelle de la vigne
En purin
Faites macérer, durant cinq ou six jours, 1 kg de feuilles de fougère dans 10 l d’eau.
Conservation : les macérations ne se gardent pas.
Utilisation : il faut le diluer à 10 % avant de s’en servir.
Cas particulier : la lutte contre les taupins exige deux applications sur le sol, avant la plantation.L’ortie, un répulsif indispensable !
L’ortie
Nom latin : Urtica.Action répulsive contre :
• les pucerons
• la carpocapse des pommes
• les acariens.
En macération
Faites tremper 1 kg d’ortie dans 10 l d’eau pendant près de douze heures.
Conservation : trois mois dans un récipient en plastique fermé, placé à l’abri de la lumière comme de la chaleur.
Utilisation : après l’avoir filtrée, pulvérisez la macération pure.
Lutte préventive contre :
• les acariens.
En infusion Portez à ébullition un mélange de 800 g de feuilles et de racines d’ortie hachées dans 10 l d’eau. Passez le liquide.
Conservation : deux ou trois jours dans une bouteille en verre, dans le réfrigérateur.
Utilisation : diluée à 10 %.
La prêle prévient la tavelure
Nom latin : Equisetum arvense.Action répulsive contre :
• le ver du poireau ;
• les acariens
En purin
Faites macérer 100 g de prêle séchée dans 10 l d’eau jusqu’à fermentation.
Conservation : ce purin ne se garde pas plus de trois mois dans un récipient en plastique fermé hermétiquement, à l’abri de la lumière et de la chaleur.
Utilisation : dilué à 5 %, en pulvérisation. Traitez le matin de préférence.
Lutte préventive contre :
• la moniliose
• la tavelure
• la cloque du pêcher
• la rouille
En décoction
Laissez bouillir une heure 500 g de prêle séchée dans 5 l d’eau.
Conservation : cette décoction ne se garde pas plus de 24 heures.
Utilisation : diluée à 20 % à pulvériser en prévention au printemps, lorsque le temps est assez frais.
La rue éloigne chats et rongeurs
Nom latin : Ruta graveolens.Action répulsive contre :
• les chats ;
• les rongeurs ;
• les limaces ;
• les mouches.
En macération
Faites tremper, pendant dix jours, 800 g de tiges et de feuilles de rue fraîche dans 10 l d’eau. Attention, la plante peut provoquer des allergies ! Pensez à utiliser des gants pour la cueillir.
Conservation : la préparation ne se garde pas.
Utilisation : la macération se pulvérise diluée à 20 %.La tanaisie aide les SolanacéesLa tanaisie
D.R.Nom latin : Tanacetum vulgare.
Lutte préventive contre :
• le mildiou des pommes de terre
• la rouille des tomates.
En purin
Laissez macérer trois jours 300 g de plante séchée dans 10 l d’eau.
Conservation : le purin se garde trois mois dans un récipient fermé, à l’abri de la lumière et de la chaleur.
Utilisation : dilué à 5 % en pulvérisation foliaire.
Les pucerons craignent le sureau
Nom latin : Sambucus nigra.Action répulsive contre :
• les taupes
• les rongeurs
En purin
Faites macérer 1 kg de feuilles fraîches de sureau dans 10 l d’eau pendant 3 jours.
Conservation : 3 mois dans un récipient en plastique fermé hermétiquement, à l’abri de la lumière et de la chaleur.
Utilisation : non dilué, en arrosage.
Lutte préventive contre :
• les altises
• les pucerons
• les thrips
En décoction
Faites tremper, pendant 24 h, 1 kg de feuilles fraîches (de préférence les plus jeunes) dans 10 l d’eau, puis faites bouillir pendant 30 minutes.
Conservation : ne se garde pas.
Utilisation : non diluée, en pulvérisation.
Par Guylaine Goulfier
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http://www.rustica.fr/articles-jardin/sos-maladies-ravageurs-reconnaitre-traiter-naturellement,2113.htmlMes hostas sont à claire-voieFeuilles trouées et luisantes, vos hostas sont attaqués. Le temps d’une nuit, la surface foliaire dévorée est parfois impressionnante. Pas de doute : elles sont au goût des gastéropodes, trahis par leurs traces de bave. Pourtant, leurs feuilles ont l’air coriaces…
Pour voir les coupables à l’œuvre, vous devrez ressortir la nuit, ou du moins le soir, avec une lampe de poche car les limaces agissent à ce moment-là. Inutile de les chercher dans la journée : elles ont une capacité à se cacher déroutante.
Essayez d’attirer les limaces avec des pièges remplis de bière ou de simples planches sous lesquelles elles se réfugieront dans la journée. Coupez-les en deux avec un outil bien tranchant pour ne pas les faire souffrir.
Mes lauriers-palmes sont festonnésComme bien d’autres arbustes, ces plantes ont parfois leurs feuilles découpées sur les bords, comme poinçonnées régulièrement. Il reste très difficile de voir les dentellières à l’œuvre sauf à demeurer 24 h sur 24 en faction devant les plantes.
Les responsables sont les otiorhynques, des petits insectes brun noir discrets aux mœurs nocturnes. Leur appétit est raisonnable. Mais les femelles pondent sous les feuilles mortes de juin à septembre et si leurs larves blanches s’attaquent aux racines d’un jeune arbuste, il peut en mourir.
Il faut donc ramasser les feuilles mortes sous l’arbuste attaqué et les brûler. Binez aussi au pied pour détruire les larves.
Mes roses trémières sont tachéesLes feuilles des roses trémières sont souvent piquetées de minuscules taches jaune orangé. Plutôt jolies au début, ces taches peuvent confluer en plaques orangées, puis brunâtres, et les feuilles finissent par se dessécher et tomber. Dans les cas graves, les tiges sont attaquées.
Cette maladie, la rouille, due à un champignon, est appelée ainsi en raison de sa couleur.
Coupez les feuilles malades des roses trémières au fur et à mesure, mais, surtout, ne les laissez pas sur place. Ramassez-les et brûlez-les. En cas d’attaques virulentes, faites un ou deux traitements, uniquement sur les vivaces et les arbustes, en automne avec un produit à base de cuivre.
Mes concombres se couvrent de blancBien rares sont les Cucurbitacées (melons, concombres, courgettes et potirons) dont les feuilles ne se couvrent pas d’un feutrage blanc de plus en plus envahissant au cours de l’été. Les fruits ne sont pas attaqués, mais ils ne grandissent pas autant que prévu.
Cette maladie, l’oïdium, est commune.
Une bonne mesure préventive consiste à arroser à l’aide de tuyaux perforés posés au sol ou au goulot au pied des plantes plutôt que par aspersion. Un traitement avec un produit à base de soufre est utile (entre 15 et 28 °C) si les attaques débutent dès juillet. En septembre-octobre, cela n’a plus guère d’importance. En revanche, ramassez et détruisez les feuilles car le champignon s’y installe et y passe l’hiver. Achetez des variétés résistantes à l’oïdium.
Mon pêcher perd ses feuillesDifficile d’avoir un pêcher exempt de cette maladie qui enlaidit les feuilles, les recroqueville, les déforme, les boursoufle, les fait rougir et les rend dures et cassantes. Les jeunes feuilles sont attaquées dès leur sortie du bourgeon puis elles se nécrosent et tombent.
Cette maladie, la cloque, due à un champignon, affaiblit votre arbre et diminue sa production.
Durant l’automne, ramassez les feuilles mortes et brûlez-les. Pulvérisez un fongicide à base de cuivre à la chute des feuilles et au printemps juste avant que les bourgeons ne s’ouvrent. Ensuite, pulvérisez un produit à base de prêle plusieurs fois d’avril à juin, surtout si le temps est frais et humide (ensuite, le champignon devient moins actif : il n’aime pas la chaleur).
Mes pommes de terre sont dévoréesTantôt une curieuse bestiole bien rouge avec des points noirs dévore les feuilles des pommes de terre… tantôt c’est un coléoptère jaune rayé de stries noires. Des observations attentives vous permettraient de voir que l’une est la larve de l’autre et se transforme en adulte ailé après s’être enfoncée dans le sol.
Aucun doute, vous êtes face au redoutable doryphore. Originaire d’Amérique, cet insecte a décimé les pommes de terre en Europe au siècle dernier. Il n’est dangereux qu’en grand nombre ce qui n’est plus le cas.
Inutile de traiter : ramassez, puis détruisez les larves et surtout les premiers adultes dès que vous les apercevez (ils ont passé l’hiver dans la terre) ainsi que les pontes jaunes, plus difficiles à voir car situées sous les feuilles.
Mes poireaux se creusentLes feuilles de vos poireaux sont creusées de galeries. Elles rougissent et se fendent. Vous trouvez juste sous l’épiderme des asticots blancs de 5 mm ou plus profond, dans le cœur des légumes, des tonnelets bruns ovales de 3-4 mm (les pupes). Cela ne ressemble pas au ver du poireau qui est jaune clair et mesure plus de 1 cm.
Vous avez affaire à la mineuse du poireau, la larve d’une mouche grise de 3 mm difficile à voir quand elle pond en avril. Les jeunes poireaux peuvent même dépérir s’ils sont envahis d’asticots, les poireaux plus âgés (il y a une seconde génération en septembre) les supportent mieux.
Il n’y a aucun traitement… Il faut détruire les pieds atteints en les brûlant. Surtout ne les mettez pas dans le compost : les pupes s’y conservent très bien. En prévention, vous pouvez protéger vos jeunes plants avec un voile anti-insectes.
Mes boutons de rose blanchissentUne poussière blanche envahit peu à peu la base des boutons de roses. Ce n’est pas très joli et certaines fleurs tombent avant de s’épanouir. Les feuilles aussi peuvent être atteintes : elles se crispent.
L’oïdium ou blanc sévit partout et ce dès le début du printemps. Ce champignon attaque surtout les rosiers anciens qui grimpent par exemple sur un mur mal aéré.
Un traitement à base de soufre (liquide ou poudre) est efficace si la température atteint 15 °C mais ne dépasse pas 28 °C. Recommencez tous les 10 à 15 jours si besoin est.
Les plantes sont envahies de puceronsCes insectes vivent sur toutes sortes de plantes dont ils pompent la sève pour se nourrir. Leurs piqûres peuvent déformer les tissus et transmettre des virus.
La prolifération de ces indésirables est liée à un déséquilibre. Les insectes auxiliaires qui les détruisent comme les coccinelles sont absents en raison de traitements insecticides répétés par exemple.
Écrasez avec vos doigts les colonies denses. C’est facile : la plupart des pucerons sont dépourvus d’ailes. Pulvériser du savon noir liquide est aussi efficace. Essayez de rétablir un équilibre en vous procurant des larves de chrysopes, ou celles de coccinelles européennes (bannissez les autres), hélas plus fragiles.
Mes fleurs font grise mineVos potées étaient bien parties quand, soudain, en quelques jours, les fleurs ou les feuilles sèchent, puis pourrissent en formant un paquet. Un feutrage gris peu ragoûtant les couvre quand il pleut ou par temps humide.
C’est l’œuvre d’un champignon capable de s’attaquer à toutes sortes de plantes. Le botrytis, justement dénommé pourriture grise en français courant, se développe lorsque le temps est chaud et humide. Le champignon s’attaque aux plantes trop serrées et donc mal aérées.
Éliminez rapidement les parties atteintes (voire une plante entière si nécessaire), puis effectuez une pulvérisation de talc de Luzenac qui dessèche le mycélium du champignon.
Mes tomates brunissentLes feuilles de ces Solanacées se couvrent de taches un peu huileuses. Elles se dessèchent, tiges et pétioles brunissent, les fruits présentent des bosselures brunes et dures et ne mûrissent pas. Par temps humide, la maladie se propage rapidement.
Vous êtes victime d’une attaque de mildiou. Ce champignon se développe très vite entre 10 et 25 °C surtout par temps humide ou si on arrose par aspersion.
À la moindre tache, traitez avec un produit à la bouillie bordelaise et refaites-le tous les 8 à 15 jours par temps humide. Détruisez en fin de saison les pieds atteints. L’année suivante, traitez dès la plantation. Comme le mildiou attaque aussi les pommes de terre et se garde dans les tubercules laissés dans le sol, ne cultivez jamais de tomates après des pommes de terre malades.
Mes tomates ont le cul noirLes végétaux grossissent et mûrissent normalement, mais la partie opposée au pédoncule devient noire et dure. Cela n’empêche ni d’autres fleurs de s’épanouir, ni d’autres fruits de se former et les feuilles et tiges ont l’air saines.
Il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un accident physiologique, même si on parle parfois de la “maladie du cul noir” (à ne pas confondre avec l’alternariose, due à un champignon qui provoque des taches semblables, mais à partir du pédoncule et aussi sur les feuilles). Vos tomates souffrent d’arrosages irréguliers et d’un manque de calcium.
Arrosez régulièrement (au goulot au pied de préférence plutôt que par aspersion) et apportez des cendres de bois dans le sol au moment de la plantation.
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