https://www.comptoir-des-graines.fr/fr/fruits-exotiques-c-223.html Les photos des fruits sont sur le lien ci dessous
source
http://mapage.noos.fr/revesdelagon/Jungle.htmFRUITS EXOTIQUES ET TROPICAUXCertains fruits abondants dans les autres continents sont rares et mal connus chez nous : les kiwis si courants en Nouvelle-Zélande, et les cerises de terre si prolifiques dans le sud de l'Afrique sont un petit luxe ailleurs.
On peut en voir cependant de plus en plus sur les marchés.
Certes, les fruits exotiques sont souvent chers en dehors de leur pays d'origine car ils s'abîment vite et les frais de transport sont élevés.
Cependant, n'ayez pas peur d'expérimenter ces fruits peu familiers, même en petites quantités, dans une salade de fruits par exemple : ils vous apporteront le parfum inestimable des pays lointains, des saveurs nouvelles ainsi que des apports nutritionnels non négligeables.
Noix de coco : la noix de coco est une grosse noix entouré d'une peau coriace et épaisse de couleur sombre, elle-même entourée d'une couche fibreuse.
Les fruits ayant terminé leur croissance contiennent un liquide d'abord limpide puis trouble que l'on appelle lait de coco.
Ce lait de coco est récupéré avant la maturité du fruit.
On peut également consommer les noix de coco à maturité, fraîches.
C'est alors la partie solidifiée de l'abumen, que l'on appelle coprah, que l'on consomme.
Le cocotier est un des palmiers les plus connus, très certainement parce qu'il est très fortement associé dans l'imaginaire collectif à de grandes plages paradisiaques de sable fin.
Il est vrai que ce palmier, originaire des îles du Pacifique (Mélanésie), s'est répandu dans la plupart des régions tropicales.
C'est aussi le palmier qui donne les noix de coco, qui sont les grosses noix comestibles recouvertes d'une couche fibreuse, que l'on trouve sur les étals de fruits exotiques.
Le cocotier est un palmier purement tropical, qui a besoin d'une température annuelle moyenne d'au moins 20°C pour correctement croître et fructifier.
C'est un palmier qui requiert également une hygrométrie forte et régulière.
En zone tropicale, c'est un bel arbre d'ornement, mais il faut faire attention à la chute des noix de coco!
Le cocotier prospère dans des sols sableux et salés.
Le cocotier porte à la fois des fleurs mâles et femelles.
Il existe deux groupes de cocotiers, qui sont soit auto fertiles, soit qui nécessitent une pollinisation croisée.
La carambole a été introduite d'Inde par Bernier en 1764.
Il s'agit d'un fruit côtelé, d'un goût aigrelet, peu répandu, contrairement à la papaye, banane etc.
Il vient de l'espagnol "carambolo". Au Brésil, avec ce fruit on en fait du punch, alors que dans l'île on le sert en salade de fruits, en confiture, ou en pâte de fruits. Le fruit du carambolier, la carambole, est jaune, et possède de 5 à 6 côtes, ce qui lui donne l'aspect d'une étoile lorsqu'il est tranché.
La chair est croquante est juteuse, et renferme des petites graines brunes.
Le fruit se récolte lorsque la couleur de son épiderme passe du vert au jaune-vert.
Il faut compter environ une cinquantaine de jours entre la floraison et la récolte.
Les figues de Barbarie : Les figues de Barbarie sont des fruits arrondis ou pyriformes, de couleur pourpre plus ou moins foncée, ou parfois jaunâtre avec des nuances de rouge.
Ces fruits contiennent une pulpe juteuse et sucrée, rouge ou jaune, qui contient de nombreuses petites graines.
Les figues de Barbarie sont riches en vitamine C.
Beaucoup de variétés de figues de Barbarie sont épineuses ; il faut retirer ces aiguillons, ou la peau du fruit, avant de le consommer.
C'est un fruit que l'on mange généralement frais.
Opuntia ficus-indica est un cactus à longue durée de vie et à grand développement, originaire du Mexique et du sud-ouest des Etats-Unis.
Il peut atteindre 5 m de hauteur.
La floraison de ce cactus est jaune, et les fruits, pyriformes et de couleur généralement pourpre plus ou moins foncé à maturité, sont comestibles.
Les dattes : Les dattes sont parmi les fruits les plus anciens que l'on connaisse et poussent sur de grands palmiers dattiers.
Elles ne nous paraissent guère exotiques et, pourtant, il suffit de goûter des dattes fraîches pour faire toute la différence avec les dattes de dessert, demi-sèches, vendues en boîtes.
Elles nous viennent d'Afrique du Nord, Israël, Iran, etc.
Fraîches ou sèches, elles ont une forte teneur en sucre et leur valeur calorique est triple de celle de la banane, soit 306 aux 3 1/2 oz (100 g).
Elles contiennent du calcium, du chlore et du potassium et sont un tonique de l'énergie musculaire.
Pour la cuisson (gâteaux, pains briochés, chutneys, etc.), utilisez les dattes compressées en bloc.
Pour manger tel quel ou faire des fruits farcis (à la pâte d'amande, aux noix, au fromage à la crème, au bacon), employez si possible des dattes fraîches.
Grenadille : Le fruit de Passiflora edulis est celui que l'on trouve communément sur les marchés sous le nom de fruit de la passion.
Selon la variété, les fruits sont jaunes (voir Passiflora edulis var. flavicarpa) ou violets.
Les fruits jaunes sont généralement transformés en jus tandis que les fruits violets sont plutôt consommés frais.
C'est un fruit originaire du Brésil, de la taille d'un oeuf, que l'on cultive aujourd'hui dans tous les pays du monde.
Sa fine peau violette vire au brun et se frippe lorsque le fruit mûrit.
Il renferme une pulpe jaune pleine de graines minuscules. 3 1/2 oz (100 g) de ce fruit contiennent autant de vitamine A que 1/2 tasse (12 cl) de lait de vache et autant de vitamine C que le citron, pour une valeur calorique faible : 46 aux 3 1/2 oz (100 g).
Sa saveur est très délicate. La grenadille jaune est plus grosse, a une peau plus épaisse et une pulpe blanchâtre.
Ouvrez le fruit frais comme un oeuf à la coque et mangez-le à la petite cuillère.
Vous pouvez aussi utiliser la pulpe dans des sorbets, des salades de fruits, en préparer des crèmes glacées, des boissons, des bavarois.
Il faut toujours la passer au chinois pour éliminer les graines.
La pulpe en conserve convient très bien à ces préparations.
On trouve également du jus en boîte ou en bouteille.
Le plus gros des fruits de la famille du fruit de la passion est la grenadille géante de couleur jaune-vert.
Mesurant jusqu'à 25 cm de long, ses côtés semblent carrés, il a une peau épaisse et des graines dures et plates.
Il est nettement moins parfumé.
Les grenades Le petit grenadier pousse dans tous les climats méditerranéens.
De la taille d'une grosse pomme, son fruit rouge a une peau dure de couleur rouge et jaune, et l'extrémité opposée à la tige a la forme d'une couronne révélant d'anciennes étamines.
À l'intérieur du fruit, les capsules roses translucides contiennent chacune une graine noire.
La valeur calorique de la grenade est faible (32 pour 3 1/2 oz - 100 g).
Elle est riche en phosphore mais contient peu de vitamines.
Coupez le fruit en deux dans la longueur et prenez la chair à la petite cuillère.
Crachez les graines trop dures.
Pour extraire le jus, pressez le fruit coupé en deux à l'aide d'un presse-agrumes.
C'est le jus qui est utilisé en cuisine en raison de l'abondance des cloisons et des graines.
Il se marie parfaitement avec les volailles et le porc.
Les graines de grenade sont très décoratives ; utilisez-les pour les desserts et les salades : l'effet sera encore plus spectaculaire sur un fond blanc.
La véritable grenadine est en réalité du sirop de grenade.
On l'utilise dans la préparation de boissons et de cocktails.
Les kakis : Le kaki est le fruit d'un arbre à feuilles caduques cultivé dans toutes les régions méditerranéennes et subtropicales.
Atteignant sa maturité à la fin de l'automne et en hiver, il ressemble à une grosse tomate orange à la peau cireuse et il est coiffé d'un calice important.
Le kaki est un fruit d'une valeur calorique moyenne qui contient de la vitamine C.
Il a des propriétés légèrement laxatives.
Il faut attendre que le fruit soit bien moelleux avant de le consommer : coupez le, chapeau et mangez la pulpe à la cuillère en ajoutant éventuellement de la crème.
Les kiwis : La Nouvelle-Zélande est la principale productrice de ce fruit ovale d'environ 4 po (10 cm) de long, à la peau duveteuse et brunâtre.
Les kiwis se conservent bien au froid, ce qui permet d'en trouver hiver comme été.
On les appelle aussi actiffidia.
Certains départements français ont mis sur pied la culture du kiwi qui semble prendre un peu d'extension ces dernières années.
Une fois ôtée la peau fine qui l'entoure, le fruit laisse apparaître une chair épaisse et succulente d'un vert lumineux, avec de minuscules pépins noirs élégamment disposés au centre.
L'aspect spectaculaire du kiwi en fait une excellente garniture et on l'utilise pour décorer aussi bien des plats de volaille que des desserts.
Sa saveur est très délicate.
On trouve également des kiwis en conserve : attention, le contenu de la boîte révèle beaucoup plus une purée que des fruits entiers ou en morceaux.
Il faut noter que le kiwi est un fruit extrêmement riche en vitamine C (il en contient cinq fois plus que le citron), contient du calcium, du phosphore et du fer. Toutes ces propriétés en font un fruit à ne pas négliger.
Les litchis : Le litchi, ou letchi, est un fruit originaire de Chine, cultivé aujourd'hui en Inde et en Afrique du Sud.
Le fruit est rond, plus petit qu'une prune (on l'appelle également prune chinoise) et a une peau rugueuse et friable, rougeâtre lorsqu'on le cueille, qui vire plus tard au brun.
Le fruit pelé présente une chair translucide, d'un blanc un peu gris, entourant un gros noyau brun et luisant, à la saveur et au parfum délicieux.
Le litchi est riche en vitamine C et en potassium.
On trouve des litchis principalement en hiver ; ils se conservent au réfrigérateur pendant 3 mois.
Ils sont très agréables avec des plats aigre-doux à la chinoise et dans des salades de fruits.
Mais vous pouvez aussi les déguster nature.
Les litchis en conserve dénoyautés sont très courants mais leur parfum est un peu atténué.
On trouve aussi des litchis déshydratés dans les épiceries exotiques.
Les mangues : La mangue, cultivée en Inde depuis fort longtemps, l'est aussi maintenant dans de nombreux pays tropicaux.
On trouve ce fruit sur le marché du milieu de l'hiver jusqu'à l'automne.
La peau de ce fruit oval et légèrement aplati peut être de couleurs diverses - vert, jaune ou rouge moucheté.
Il en existe de nombreuses variétés et le poids d'une mangue peut varier de 2 oz à 6 1/2 lb (50 g à 3 kg) !
C'est le fruit le plus riche en vitamine A.
Elle contient également de la vitamine C, A, BI, B2, PP et du fer en quantité notable.
Sa chair orange vif entoure un gros noyau plat.
Le prix est en général un facteur de qualité : une bonne mangue a une saveur exquise qui rappelle à la fois celle de l'ananas et de l'abricot.
Une mangue mûre doit être moelleuse de toutes parts.
Elle se mange glacée, nature ou avec de la crème glacée à la vanille.
Manger une mangue peut se révéler une opération compliquée : le meilleur moyen est de pratiquer des entailles verticales de chaque côté du noyau, de peler les trois morceaux ainsi obenus, puis de retirer autant de pulpe que possible autour du noyau.
Les mangues peuvent être utilisées pour confectionner des mousses, des crèmes glacées, des sorbets.
Vous pouvez aussi les faire sauter et les servir avec des blancs de poulet.
On trouve des mangues en tranches ou du nectar de mangue en boîtes.
L’arbre à pain : le fruit peut être de formes différentes selon les variétés : arrondi, sphérique, ovale, voire piriforme.
Sa taille varie également, et les plus gros fruits peuvent atteindre environ 45cm de longueur.
La peau du fruit présente des rugosités qui ont une disposition assez régulière en hexagones ou en pentagones mêlés de triangles.
Cette peau est de couleur verte avant maturité, tournant généralement au jaune à maturité.
On notera que, selon les variétés, certains arbres à pain donnent des fruits avec ou sans noyaux.
Dans les Antilles Françaises, on appelle les variétés avec noyaux des châtaigniers-pays, et on consomme le noyau comme une châtaigne.
Les variétés sans noyaux sont elles généralement appelées arbres à pain.
Le fruit de l'arbre à pain est traditionnellement bouilli, ou alors coupé en tranches épaisses que l'on fait cuire sur un feu de charbons, ou un dans un four.
On ne garde que l'intérieur du fruit, qui est alors blanc, tendre comme de la mie de pain frais, d'une saveur peu différente de celle du pain de froment, avec un arrière-goût d'artichaut.
La variété à noyau est probablement originaire de Nouvelle-Guinée et de l'archipel indo-malaysien, ces arbres pouvant atteindre 25m de hauteur.
Les feuilles persistantes et profondément lobées, sont également de grandes dimensions, puisqu'elles peuvent atteindre jusqu'à 90cm de longueur.
Les fleurs de l'arbre à pain sont minuscules, regroupées sur des inflorescences mâles et femelles séparées.
Les fruits sont de taille et de forme variables, avec une peau rugueuse, et peuvent atteindre 45cm de longueur.
L'arbre à pain est un arbre spécifiquement tropical, et ne prospèrera pas là où les températures descendent en dessous de 15°C.
Selon les variétés, l'arbre à pain s'adapte à une large gamme de sols plus ou moins drainants.
Le fruit de l'arbre à pain est la nourriture de base de certains pays tropicaux où on le mange comme légume.
Produit par un arbre très haut, le fruit est d'une forme arrondie, mesurant jusqu'à 20 cm de diamètre, recouvert d'une peau rugueuse et un peu cireuse, de couleur vert jaunâtre ou brune.
La pulpe d'un blanc jaunâtre entoure un seul noyau central ; les variétés les meilleures sont celles qui n'ont pas de pépins.
Le fruit se compose essentiellement de fécule et se fait généralement rôtir ; l'odeur ressemble à celle du pain en cours de cuisson.
La pulpe est parfois mise en conserve.
Les anones : chérimole, corossol appartiennant tous à la famille des anonacées et sont originaires des tropiques américains, bien qu'ils soient aujourd'hui cultivés ailleurs aussi.
Le meilleur, la chérimole, que l'on appelle aussi fraise du paradis, est de la taille d'une grosse pomme et a une peau d'un gris verdâtre marquée d'écailles plus sombres, comme une pomme de pin.
La chair fait penser à une crème renversée parfumée un peu grumeleuse et renferme des rangées bien nettes de pépins aplatis.
Consommez la chair crue à la cuillère ou faites-en des crèmes glacées.
Le corossol a la forme d'un coeur mal formé.
C'est le plus gros de tous les anones - son poids peut atteindre de 3 à 4 kg. Le nom de coeur de boeuf qui lui est donné évoque sa forme et son apparence.
La goyave : originaire des régions tropicales d'Amérique, peut atteindre la taille d'une pomme ; sa forme est celle d'une prune ou d'une poire et sa peau peut être rose, crème, jaune ou verte.
La couleur de la pulpe, elle aussi, peut varier, mais elle est juteuse et très aromatique et contient de nombreux pépins au centre.
On peut les peler et les manger crues (vous pouvez manger les pépins), mais, le plus souvent, on en fait des confitures.
Vous pouvez employer des goyaves en conserve (qui sont souvent roses) pour faire des sorbets.
Le mangoustan : est un fruit violet tirant sur le brun, un peu plus gros qu'une balle de golf aplati au sommet et à la base ; le mangoustan se distingue à son calice saillant qui reste attaché à la tige, et par son oeil dur de l'autre côté.
Son écorce coriace renferme une chair blanche divisée en 5 à 7 quartiers.
Pelez le fruit à l'aide d'un couteau-scie et mangez les quartiers un à un, ou retirez le chapeau et mangez la chair à la petite cuillère.
La papaye : ce fruit qui pousse sur un grand arbre est originaire d'Amérique tropicale.
Les papayes contiennent un enzyme appelé papaïne qui est utilisé pour attendrir la viande.
Les papayes varient de par leur taille et leur forme et sont comparables aux melons.
Certaines variétés restent vertes lorsqu'elles sont mûres, mais la plupart sont jaunes ou orange.
Leur chair, rose ou orange, est succulente et entoure une cavité remplie de pépins noirs que l'on jette.
Mangez la chair crue avec un filet de lime ou faites-en un jus de fruit pour le petit déjeuner.
Saupoudrée de sucre et arrosée de jus de citron, la papaye se marie très bien avec le jambon cru ; ajoutez-la à une salade de fruits ou faites-en des confitures. Les fruits verts ou pas encore mûrs peuvent se préparer comme des courges ou être confits au vinaigre.
Vous pouvez aussi acheter des morceaux de papaye en conserve et du jus de papaye.
Le tamarillo : est cultivé en NouvelleZélande et au Kenya, entre autres, et pousse sur un petit arbre.
Ce fruit rouge ovoïde à la peau coriace renferme une chair orange acidulée.
Vous pouvez le manger cru ou cuit, en faire des desserts ou des chutneys.
Le longani, tout comme le letchis a été introduit par Cossigny à la même époque.
L'arbre a un feuillage dense qui peut atteindre une dizaine de mètres.
Ses fruits sont disposés en grappes et d'une taille légèrement supérieure qu'une cerise.
Le longane est un fruit sphérique, d'environ 2 cm de diamètre et qui possède une peau fine et relativement cassante, de couleur brun-rouge à brun-jaune.
La peau est également recouverte de fines protubérances régulières, un peu à la manière du litchi, quoique nettement moins marquées.
La chair est translucide et sucrée, et contient un noyau unique de couleur brun-foncé.
Ce fruit est généralement consommé frais de la même manière que le litchi.
De plus, c'est un fruit pour lequel la mise en conserve est relativement aisée.
Il peut également rentrer dans la composition de jus de fruits et de liqueurs.
L'orange : fut introduite du Sud-Est asiatique à l'Ile de France (Maurice) par Matelief en 1606 et à une date inconnue à Bourbon.
Il en est de même pour les autres agrumes (pamplemousse, clémentine, citron, bigarrade, combava, mandarine.
Originaire de la frontière entre la Chine et le Vietnam, l’orange douce (Citrus sinensis) est importée par Colomb à Haïti en 1493.
De là, elle gagne le reste des Antilles au cours du 16 ème siècle.
Sa distribution actuelle concerne toutes les zones tropicales et sub-tropicales du globe.
Cet arbre aux épines grêles flexibles déploie sa couronne arrondie jusqu’à 6 à 15 m de haut.
Il possède des feuilles alternes elliptiques à ovées, pointues au sommet.
Sa fleur blanche odorante donne naissance à un fruit rond dont la peau contient de petites glandes à huile essentielle.
D’abord verte, cette peau prend une coloration vert jaune à maturité (en zone tropicale) ou orange vif (dans les zones où la maturation a lieu en période froide). La pulpe très sucrée s’apprécie telle quelle et en jus bien frais.
Les fruits entiers confits ou les quartiers d’oranges glacés au sucre ravissent les yeux et le palais.
Délicieux aussi, la crème à l’orange et le gâteau créole !
Les adultes apprécieront le sirop d’orange dans leur punch, le planteur ou le ‘brûlot de rhum à l’orange’.
Son écorce entre dans la préparation du vin d’orange et du shrubb, liqueur traditionnelle de fin d’année.
L’oranger sure (Citrus aurantium) ou oranger ‘grosse peau’ se distingue par ses feuilles au pétiole largement ailé et son fruit un peu aplati, à la peau épaisse orange vif et au centre creux.
Sa pulpe est si acide et amère qu’elle est immangeable telle quelle.
Elle s’apprécie en confiture et marmelade.
On l’utilise en remplacement du citron pour nettoyer le poisson ou acidifier certains plats (viande et poisson).
Très parfumée, sa peau aromatise avantageusement les liqueurs.
Le tamarin : Le tamarin est répandu partout sous les tropiques, son nom vient de l'arabe tamar hindi (datte de l'Inde) qui provient de croyances antiques.
Il est le fruit d'un grand arbre, le tamarinier.
Ses gousses sont une friandise très prisée dans de nombreux pays ou tous, grands et petits, en sucent la pulpe.
Dans certains cas, on enrobe la pulpe dans du sucre pour la rendre plus attractive.
On utilise aussi cette pulpe diluée dans de l'eau avec du sucre et, selon les régions, des épices pour obtenir toute une gamme de boissons très rafraîchissantes (Antilles, Pays arabes, Afrique…).
Mais sa pulpe est utilisée dans la majorité des cas avec des plats salés.
C'est une source de saveur acide (comme le vinaigre chez nous).
En Inde, il est à la base de nombreux Chutney, et accompagne curry et purées de légumes…
Il est aussi le principal élément de la sauce Worcestershire. Il est commercialisé sous de nombreuses formes :
Gousses entières ou pulpe compactée (pure ou avec les graines), séchée, concentrée...
Le tamarinier ne fournit pas que de la pulpe, toutes ses parties peuvent être utilisées :
Les feuilles qui sont acidulées, sont consommées dans le sud-est asiatique, et au Zimbabwe.
Au laos, on utilise les jeunes feuilles des somnités dans des soupes aux poissons ou crustacés.
Les feuilles de tamarin donne un goût acide semblable à l'oseille en France.
Les fleurs dans les salades et les jeunes cosses vertes et aigres comme légume de saison avec du riz, poisson, viande en Inde. Les cosses matures et entières sont grillées aux Bahamas.
Même les dures graines peuvent être utilisées comme alimentation de secours : grillées (substitut de café, Thaïlande), bouillies ou réduites en farine, mais surtout comme source industrielle de pectine.
Le tamarinier est aussi un arbre d'ornement, il a aussi un bois dur qui est apprécié en menuiserie.
Le jaques serait originaire de l'Asie méridionale et Joseph Hubert en reçut quelques plants.
Le jaquier porte d'énormes fruits dont la peau est cloutée brun rouge.
Sa pulpe est extrêmement parfumée à maturité et de consistance visqueuse et contient des noyaux qui sont comme des gousses.
Le Jacquier, originaire d'inde est un fruit énorme (jusqu'à 18 kg) cultivés sur l'île de la réunion depuis 1825.
Très commun, il est même naturalisé sur zone de basse altitude du Sud-Est de l'île (on en retrouve par exemple dans la forêt de bois de couleur de Mare Longue).
La production de fruits est étalée sur l'année, dans des zones chaudes et humides de basses altitudes.
Il en existe plusieurs variétés, qui différent par la chair du fruit.
Certaines sont molles et collantes (Jacques " Miel ") ou d'autres ont un texture proche de l'ananas.
Toutes possèdent des arômes puissants et envoutants.
A la réunion, le Jacques est également consommé avant parfait maturité.
Dans ce cas, le Jacques est " battu", c'est à dire haché et utilisé en tant que légume.
Son bois est également utilisé en ébénisterie (bois de couleur jaune).
Corossol : Découvert en 1739 dans la forêt Péruvienne, le Corossol est le fruit de l’anone dont la culture est très répandue en Afrique et au Brésil.
Le Corossolier peut atteindre 5 à 6 mètres de hauteur.
Celui-ci se reproduit par graines. Sa floraison a lieu pratiquement toute l’année avec une pointe pendant les mois de Juillet, Août Septembre et Octobre.
Le corossol se reconnaît par sa forme plus large que haute et ressemblant à un cœur.
Il est vert à maturité et couvert de petites pointes molles, irrégulièrement coniques et recourbées .
Son poids est en général compris entre 250 à 500 grammes mais peut atteindre 2 kilogrammes de plus.
Sa pulpe blanche tire vers le rosé et même parfois au rouge.
Celle-ci est acidulée ou sucrée et contient dans sa masse de nombreuses graines noires ou brunes foncées aplaties.
Le corossolier est originaire des Antilles, introduit en Guadeloupe et en Martinique au 17° siècle.
Banane Petite Naine : Les bananes "Cavendish" ou "Petite Naine" sont des bananes comestibles encore très répandues dans le monde.
Les fruits sont calibre plus petit que les autres bananes dessert.
Cette banane a une peau relativement fine, qui la rend peu apte au transport.
Quant à la saveur de cette banane, elle est généralement jugée meilleure que celle des autres bananes 'Cavendish'.
Egalement appelée banane 'Petite Naine' ou 'Basrai', est un cultivar de Musa acuminata de type banane dessert du groupe AAA.
C'est un bananier de taille réduite, mesurant environ 1,50 m à 2 m de hauteur.
La cerise de Cayenne est originaire du sud du Brésil et du nord de l'Argentine.
Comme il n'y a guère que le Brésil qui la cultive vraiment on l'appelle à tord ici : cerise du Brésil, alors que celle du Brésil (la véritable) a l'aspect extérieur d'un goyavier.
La cerise de Cayenne est un tout petit fruit côtelé qu'on trouve encore à l'heure actuelle dans les vieilles cours.
Sa date d'introduction dans l'île est incertaine, mais il est sûr que c'est avant 1825.
Le cerisier de Cayenne est un arbuste. Ses feuilles sont petites, vert foncé, et couleur lie de vin quand elles sont jeunes.
Ses fleurs sont crèmes ou plutôt blanches et sont disposées en grappes.
Celles-ci naissent à la base de jeunes rameaux.
Le fruit est une baie globuleuse, aplatie aux pôles, avec 8 côtes saillantes caractéristiques.
Il a environ 5 cm de diamètre. Sa peau de couleur rouge vif et très mince.
Sa pulpe est molle et fondante à saveur épicée, acidulée et juteuse.
Soit on l’aime, soit on ne l’aime pas.
Car tout est question de goût, mais je connais plusieurs personnes qui ne font que goûter, mais sans plus.
Le fruit contient généralement une graine ronde, blanche et parfois dure.
L’ananas : Originaire du Paraguay et des bassins du Parana, l’ananas migre vers le nord avec les Indiens puis gagne l’Amérique centrale et la Caraïbe.
Colomb le découvre en Guadeloupe en 1493.
Le succès du fruit est tel que sa distribution devient mondiale à la fin du 17 ème siècle.
Cette plante herbacée pérenne de 50 à 150 cm de haut porte de longues feuilles étroites, pointues et rigides, disposées en rosette.
Une inflorescence d’environ 200 petites fleurs bleu-pourpre apparaît au cœur de la plante.
Chacune donne naissance à un petit fruit.
L’ensemble constitue l’ananas surmonté d’une couronne de feuilles.
Plusieurs cultivars se rencontrent aux Antilles françaises.
Le ‘Cayenne lisse‘, fruit de conserve mondialement connu, est natif du Venezuela. Introduit et multiplié à Cayenne en 1820, il en portera le nom.
La plante, sans épine, porte un fruit cylindrique de 2 kg à 4 kg à la peau orange à maturité.
Sa chair jaune pâle à or est juteuse, à la fois sucrée et acide. ‘L’ananas bouteille’, cultivar local guadeloupéen, a une forme allongée et conique.
A maturité, la couleur de sa peau n’est pas uniforme : jaune en bas et verte en haut.
Sa chair est ferme, très parfumée et sucrée.
Le ‘Queen Victoria’, au fruit épineux d’environ 1 kg, possède une chair jaune or fondante, juteuse et très sucrée.
Cultivé à la Réunion, à Maurice et en Australie, il s’implante peu à peu aux Antilles.
L’avocat : Originaire des régions d'altitude d'Amérique Centrale, l'avocat se cultive déjà 8000 ans avant JC.
Lors de la découverte du Nouveau Monde, son aire de culture s'étend du Nord du Mexique au Pérou.
Les Espagnols le propagent aux Antilles au milieu du 17ème siècle.
Son nom provient de l’aztèque ahuacatl (ce qui signifie testicules) qui devint ahuacate (et aguacate) en espagnol puis avocat.
Il existe 3 grandes races d’avocat (mexicaine, antillaise et guatémaltèque) qui se déclinent en de nombreuses variétés.
La race antillaise, originaire de Colombie, a la particularité d’être tropicale et de donner des fruits peu gras.
Cet arbre de 5 à 15 m de haut possède une écorce lisse et cendrée.
Son bois tendre et cassant porte des branches épaisses aux feuilles entières vert foncé brillant, coriaces et acuminées.
Les fleurs, groupées au sein de panicules, sont petites et jaunâtres.
Aux fleurs, succèdent les fruits aux formes et couleurs variables selon les variétés.
Certains sont ovoïdes, en forme de poire, ovales ou même allongés !
La couleur de la peau varie de verte à jaunâtre voire rougeâtre, violette ou noirâtre.
A l’intérieur, un noyau sphérique ou conique se partage la place avec la pulpe.
Celle-ci, crémeuse car riche en matière grasse, prend une teinte jaune-verdâtre à maturité.
Sa saveur douce et agréable conquiert tous les palais.
En entrée, elle se déguste à la cuillère, assaisonnée ou non d’une vinaigrette.
Aux Antilles, elle agrémente et colore les salades et s’apprécie aussi avec les cri biches (écrevisses).
On y prépare aussi le fameux ‘féroce de morue’, mélange d’avocat, de farine de manioc et de morue.
La chair de l’avocat possède une valeur nutritive élevée, non seulement par sa teneur exceptionnelle en matière grasse de bonne qualité (5 à 30%) mais aussi en protéines, minéraux et vitamines (A, B, C, D, E et K).
Elle est recommandée aux personnes anémiées et aux enfants en croissance.
La décoction de feuilles aurait de nombreuses vertus médicinales.
Caimite : Originaire des Grandes Antilles, le caïmitier a conquis les Petites Antilles puis l'Amérique tropicale.
Son nom provient de celui donné par les Indiens Taïmos.
Ce bel arbre, au port érigé de 6 à 30 m de haut, contient un latex blanc qui lui confère des propriétés médicinales.
Il a la particularité d'avoir des feuilles vert brillante dessus et brun doré duveteuse dessous.
Il se cultive à la fois pour sa valeur ornementale et pour son fruit qui se cueille car il ne tombe pas.
Le fruit globuleux a la peau épaisse verte ou pourpre selon les variétés.
Une fois coupé en deux, on découvre une pulpe gélatineuse soit blanchâtre soit pourpre.
En son centre, 4 à 10 graines brunes aplaties apparaissent dans une loge étoilée.
La chair sucrée, douce sans acidité, s'apprécie à complète maturité sinon elle laisse un latex astringent autour des lèvres.
Le fruit se prépare aussi en confiture.
Pois doux : Originaire de l’Amérique Centrale et des Antilles, le pois doux (Inga laurina) est un arbre de forêt étalant sa couronne en forme de parasol jusque 15 m de haut. Il sert d’ombrage aux cultures de café ou borde les allées et rues d’Amérique Centrale et du Sud.
Ses feuilles sont composées de 2 paires de grands folioles elliptiques.
Ses fleurs, blanches et très belles, se regroupent dans de longues inflorescences de 10 à 15 cm de long rappelant un goupillon.
Elles donnent naissance à des gousses plates de couleur vert foncé qui ne s’ouvrent pas à maturité.
Elles contiennent 6 à 10 graines noires qui ont la particularité de pouvoir germer dans la gousse.
Les enfants apprécient beaucoup la pulpe blanche et sucrée qui entourent les graines.
Pour l’atteindre, ils ouvrent la gousse sur sa longueur.
Deux autres espèces à pulpe comestible sont également présentes aux Antilles : le pois doux gris (Inga ingoïdes) à gousses pubescentes de couleur marron et le pois doux à grandes gousses (de 40 à 60 cm de long).
Pomme cythère : Native de Mélanésie et de Polynésie, la pomme cythère est très commune en Asie du Sud-Est.
Elle arrive aux Antilles et en Amérique tropicale au 18ème siècle.
Ce bel arbre ornemental à croissance rapide peut atteindre 20 m de haut.
Les feuilles, composées et alternes, luisent d’un beau vert devenant jaune or en saison sèche avant de tomber.
Apparaissent alors les petites fleurs blanches groupées en panicule d’environ 30 cm.
Elles donnent naissance à des grappes de fruits ovales à long pédoncule.
Ils ont une peau verte devenant jaune à maturité.
A l’intérieur, un noyau fibreux et hérissé d’épine adhère à la pulpe juteuse.
En Asie, le fruit vert croquant et aigrelet, se conserve dans le vinaigre ou sert de condiment.
Aux Antilles, on en fait un jus vert populaire au goût herbacé.
Le fruit à peine mûr se cuit avec du sucre puis se conserve tel quel dans son sirop ou en confiture.
Le fruit jaune, mou et de saveur musquée, s’apprécie frais.
En Asie, les jeunes feuilles, acides, se mangent en légume.
Quenette : Natif d’une zone allant de la Colombie jusqu’en Guyane, le quénettier atteint les Antilles au début du 19 ème siècle.
Cet arbre majestueux au large tronc droit atteint parfois 25 m de haut.
Ses feuilles elliptiques sont alternes mais composées de 4 folioles opposés deux à deux.
Ses fleurs blanchâtres et parfumées se regroupent en panicules terminales.
Le fruit, rond ou un peu allongé, ressemble à un petit citron vert.
Sa peau lisse, fine et coriace reste verte à maturité mais devient brillante.
La pulpe adhère plus ou moins à un gros noyau.
Elle est fine, gélatineuse, juteuse, translucide et de couleur rose saumon.
Le genre ‘Melicoccus’ vient de ‘meli’ signifiant miel en grec et ‘kokkos’, graine.
Les enfants se régalent de sa pulpe sucrée un peu acidulée.
Son fruit, pelé et cuit à l’eau donne un délicieux jus à boire bien froid. Le fruit entier, mis à cuire longuement dans du sucre, permet la préparation d’un sirop servi avec du rhum. Le noyau contient une amande à griller.
Pomme surette : Probablement natif d’une zone allant du sud de la Chine à l’Afghanistan, de Malaisie et du Queensland, le jujubier est introduit aux Antilles au 19 ème siècle.
Ce petit arbre ornemental de maximum 10 m de haut possède un tronc court aux branches étalées et épineuses, et aux rameaux en zigzag.
Les feuilles alternes, simples et ovales sont lisses, vertes dessus et tomenteuses blanchâtres dessous.
Ses petites fleurs verdâtres naissent en bouquet à l’aisselle des feuilles.
L’aspect du fruit et sa saveur varie selon les variétés.
Aux Antilles, où il est devenu très commun, il ressemble à une petite pomme.
Sa peau lisse et résistante, verte d’abord, devient jaune orangé puis brunâtre.
La chair blanche est craquante, acidulée à douce, devenant farineuse à complète maturité.
Elle se consomme fraîche ou écrasée avec de l’eau en jus rafraîchissant.
Le punch de macération se révèle exquis.
En Inde, ce fruit très apprécié se conserve séché ou confit.