Cultiver les pommes de terre

source ICI sur ouest france

Voici sept variétés de pommes de terre et nos conseils pour les cultiver
Les pommes de terre font partie des incontournables au potager, plutôt faciles à cultiver. Charlotte, Amandine, Chérie…
« Terre de Jardins » a sélectionné sept variétés à cultiver, à choisir surtout selon la manière dont vous souhaitez les manger !
Ouest-France
Marie LE GOAZIOU pour Terre de Jardins.
Publié le 12/04/2024

Cultiver des pommes de terre dans son potager, c’est un peu la base !
Mais quelle variété choisir ?
Tout dépend de l’usage que vous souhaitez en faire : pour déguster des pommes de terre nouvelles, vous choisirez des précoces, mais pour les stocker, vous prendrez des tardives.
Pour les cuire à la vapeur, privilégiez les chars fermes, et les chairs farineuses pour faire de la purée…
Voici une sélection de variétés par Terre de Jardins qui raviront vos papilles en toutes circonstances (et des conseils pour les cultiver) !


Cultiver des pommes de terre dans son potager, c’est un peu la base !
Mais quelle variété choisir ?
Tout dépend de l’usage que vous souhaitez en faire : pour déguster des pommes de terre nouvelles, vous choisirez des précoces, mais pour les stocker, vous prendrez des tardives.
Pour les cuire à la vapeur, privilégiez les chars fermes, et les chairs farineuses pour faire de la purée…
Voici une sélection de variétés par Terre de Jardins qui raviront vos papilles en toutes circonstances (et des conseils pour les cultiver) !

Lire aussi sur le site: Comment la pomme de terre est devenue la reine du potager

1. La Charlotte
La pomme de terre Charlotte tient bien à la cuisson.
Oblongue, sa peau est jaune, de la même couleur que sa chair ferme.
Elle tient bien à la cuisson.
Cette variété semi-précoce (récoltée trois à quatre mois après plantation), à la floraison violacée, est très productive, résistante au mildiou, mais sensible à la galle verruqueuse et aux nématodes.

2. La Bintje
Très productive et polyvalente, c’est la variété la plus consommée en France et en Belgique.
D’un calibre relativement gros, elle a une forme ovale arrondie.
Sa chair, légèrement farineuse, est jaune, tout comme sa peau.
La Bintje est sensible au mildiou et à certains virus.

3. L’Amandine
Cette variété précoce, à chair ferme, est de forme plutôt allongée.
Elle est idéale pour une cuisson à l’eau ou à la vapeur, et se déguste aussi mijotée ou rissolée.
Plantez les tubercules de mi-mars à mai selon le climat et récoltez 80 à 90 jours après la plantation.
Elle peut se récolter en primeur, avant maturité.
Dans ce cas, plantez dès février-mars sous abri et récoltez 70 jours après la plantation.

4. La Chérie
Variété à la peau rose foncé et à la chair jaune très pâle, précoce à demi-précoce, la Chérie se récolte 85 jours après la plantation en primeur.
Sinon, on la ramasse au bout de 115 jours, ce qui permet de la conserver plus longtemps.
Sa chair est fine et fondante, elle a un petit goût de châtaigne, légèrement sucré.

5. La Stemster (ou Prospère)
Cette variété tardive à la peau rouge rosée et à la chair jaune pâle reste ferme à la cuisson.
Elle est idéale si vous débutez car elle s’adapte aux conditions climatiques, dont la sécheresse, et se conserve longtemps.
Elle résiste aussi au mildiou et ne demande aucun traitement spécifique.
La Prospère donne une récolte abondante, 1,2 kg en moyenne par pied, 110 à 140 jours après la plantation.

6. La Vitelotte
Sa peau très foncée camoufle une chair violette qui colore les plats.
Avec sa texture farineuse, la Vitelotte est idéale pour faire de la purée, mais aussi des chips et des frites car elle absorbe peu de graisses.
Elle est peu productive et a besoin de quatre à cinq mois pour se développer.
C’est pourquoi il faut la planter en avril, juste après les dernières gelées.

7. La Bonnotte
Bien qu’originaire de Barfleur en Normandie, cette pomme de terre a élu domicile sur l’île de Noirmoutier dans l’entre-deux-guerres.
Cette variété de petit calibre, ronde, à chair ferme et tendre, est réputée pour son goût inimitable, salé et iodé.
Fragile, elle exige d’être récoltée manuellement.
Comme sa production à grande échelle n’est pas rentable, elle est délaissée au moment de la mécanisation de l’agriculture dans les années 1960.
Elle n’est cultivée plus que dans quelques jardins de l’île.
Elle est réintroduite dans les années 1990 grâce aux recherches effectuées par l’Inra de Brest et est aujourd’hui l’une des espèces les plus onéreuses.
Plantée aux alentours de la Chandeleur, en février, la précieuse pomme de terre est « cueillie » avant maturité début mai.