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 JARDINER en évitant de s'empoisonner

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MessageSujet: Re: JARDINER en évitant de s'empoisonner   JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 EmptyDim 7 Juil 2019 - 23:05

JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 110221115349554327692008

Voila un lien ou j'ai trouvé des renseignements intéressants
source http://www.adalia.be/
Nos informations sur les pesticides !

Le but de cette page n’est pas de déclencher une sinistrose, mais d’attirer l’attention sur l’utilisation de certains produits, ceux-ci sont souvent marqués d’un cigle qui n’est d’ailleurs pas moins alarmant

Par tradition, dans les journaux ou des « on dit », les pesticides sont tantôt présentés comme des incontournables dans la gestion de nos espaces verts tantôt comme dangereux pour la santé.

Faire la différence entre une information exacte et une légende n’est pas toujours facile.

Ces pages ont pour objectif de présenter ce qui, selon l'ASBL Adalia, semble important à connaître au sujet des pesticides. Pour se tenir au courant de toute l'actualité concernant ces produits dangereux, consultez notre Blog "sans pesticides".
http://www.sanspesticides.be/

Par « Nos infos sur les pesticides », il faut entendre « compilation de données » de référence pour l'ASBL Adalia. Nos sources pour la rédaction de ces lignes sont diverses et nous avons dus faire des choix. Les origines de nos sources sont citées en bas de page comme références.

Qu’est ce qu’un pesticide ?
Les définitions du terme pesticide :
La définition selon les textes de lois* : Il convient d’entendre par « pesticide » l’en­semble des produits phytopharmaceutiques et des biocides. Un produit phytopharmaceutique (PPP) est également appelé « produit de protec­tion des plantes » ou « produit phytosanitaire ». Il s’agit d’un produit d’origine naturelle ou élaboré chimiquement qui est utilisé pour lutter contre les maladies et les ravageurs des végétaux ou encore pour éliminer les végétaux ou les organismes indésirables

Notre définition se base sur l’étymologie du mot « pesticide » : « Pest » en anglais désigne un organisme nuisible, le suffixe « cide », qui vient du latin, veut dire tuer. Ce terme générique est employé pour désigner des produits (le plus souvent de synthèse) chimiques ayant la capacité de tuer des organismes vivants considérés indésirables. On répertorie parmi les pesticides, les herbicides pour se débarrasser de certaines plantes, les insecticides pour tuer les insectes, les fongicides pour lutter contre certains champignons, etc,…

Nous vous proposons nos liens utiles pour en savoir plus sur
Les pesticides
Où trouver les produits alternatifs aux pesticides
Les associations actives dans la protection de l’environnement
Les coccinelles et les insectes en général
La réglementation
Des liens utiles pour les professionnels liés aux métiers de gestion d’espaces verts,

Pour des infos sur les pesticides
Le site de l'association Inter Environnement Wallonie sur les pesticides dans la maison et le jardin www.sante-environnement.be

Le site du Pesticides Action Network Belgium. Le PAN est un réseau de plus de 600 Organisations Non Gouvernementales, d'institutions et d'individus dans plus de 60 pays qui luttent contre l'utilisation irrationnelle des pesticides chimiques dangereux www.pan-europe.info

Zonderisgezonder Site Flamand sur les risques des pesticides sur la santé et l’environnement. Un questionnaire sur vos pratiques et conditions de traitement vous donne un aperçu des impacts de ce traitement sur la santé et l’environnement  www.zonderisgezonder.be

Site français très actif en matière de limitation des pesticides et des OGM , le Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures MDGRF en collaboration avec l'Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides ( ACAP ),
Site d'espace environnement, très interactif qui parcourt la maison et le jardin avec les dangers pour la santé. http://www.sante-habitat.be/

Où trouver les produits alternatifs aux pesticides
Adavalue, le site de la société qui vend les produits issus de la ferme d'élevage de coccinelles. Elle vend en ligne les insectes utiles dans la lutte contre les ravageurs (pucerons, limaces, mouches blanche etc…). Vous retrouverez tous les produits sur http://www.adaliasquare.com

Le site d'un grossiste en produits pour la pollinisation et la lutte biologique, la société Biobest www.biobest.be

La liste des jardineries qui distribuent des produits alternatifs aux pesticides (attention toutes n’ont pas tous les produits, si vous souhaitez un produit spécifique, téléphonez leur avant de vous y rendre (format pdf)

Pour des infos sur des associations actives dans la protection de l’environnement
Le site du Réseau IDée (Information et Diffusion en éducation à l'environnement www.reseau-idee.be

Le site du réseau d’écoconsommation où comment devenir un bon écoconsommateur responsable www.ecoconso.be

Le site des Centre Régionaux d'Initiation à l'Environnement (CRIE) www.crie.be

Le site de l'association des Amis de la Terre comprend notamment un thème et des fiches pratiques sur les insectes  www.amisdelaterre.be

Le site d’une association locale Agir pour la Diversité & la Nature qui prône la biodiversité et qui a pour objet le renforcement du maillage écologique dans la région de Theux. www.adnature.be

Le site de la Fédération des associations d'environnement en Région Wallonne Inter-environnement Wallonie www.iewonline.be

Le site de Natagora, Association de protection de la nature active à Bruxelles et en Wallonie  www.natagora.be

Le site de la campagne citoyenne pour un développement durable et équitable au niveau communal initiée par 10 associations « Ça passe par ma commune » www.capasseparmacommune.be

le site de l'asbl Cercle des Naturaliste de Belgique, CNB, qui regroupent des naturalistes amateurs et professionnels et qui œuvrent pour la préservation des espèces et des équilibres naturels. http://www.cercles-naturalistes.be/

Le site de l'asbl « Le début des haricots », qui a pour but principal de contribuer à recréer le lien entre les consommateurs et les agriculteurs locaux.  www.haricots.org

Pour des infos sur les coccinelles et les insectes en général
Le centre Micropolis en France, La cité des Insectes www.micropolis-cite-des-insectes.tm.fr

Le site d'une école française qui fait l'élevage de coccinelles www.ac-grenoble.fr/ecole/peyrins/coccinelles

Le site de l’Office pour les insectes et leur environnement, OPIE, www.inra.fr/internet/Hebergement/OPIE-Insectes/pa.htm

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Dernière édition par Libellule le Mer 31 Juil 2019 - 17:38, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: JARDINER en évitant de s'empoisonner   JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 EmptyDim 7 Juil 2019 - 23:10

Like a Star @ heaven source http://raffa.grandmenage.info/category/Perdu__
Tentative d'organisation de ce blog
Par Raffa le 24/04/2006, 09:00

14/08/08. Ce blog personnel, mais également collectif, va bien au delà du ménage écologique (le "grand ménage" est une démarche globale ;) ). Après 3 ans, il est donc devenu un joyeux fourre-tout de plus de 300 articles et plus de 10 000 commentaires dans des thématiques très variées et souvent croisées. Difficile de s'y retrouver, difficile à classer.

Les principaux thèmes sont repris dans le sommaire suivant, tous les articles n'y sont pas encore classés. Vous pouvez aussi lire l'intégralité du blog dans l'ordre de publication à partir des archives, ou butiner ça et là à l'aide des mots clés (ou tags). N'hésitez pas non plus à utiliser le  moteur de recherche au besoin.

Ecologie pratique, éco-consommation, simplicité

Révolutionner son mode de vie en douceur : plus écolo, plus sain, plus économique !
◾Le grand ménage dans la maison (guide d'entretien écologique)
◾Le grand ménage dans l'armoire de la salle de bain
◾Le grand ménage dans l'armoire à pharmacie et conseils de santé
◾Le grand ménage dans la cuisine
◾Le grand ménage au jardin
◾Le grand ménage.. partout ailleurs
(consommation éco-éthique et simplicité : vêtements, cadeaux, cafetière, sacs furoshikis, recyclage et bricolage...)

Informations, réflexions, questionnements, débats

Nouvelles de la terre et de l'homme, agriculture, biodiversité, économie, géopolitique, démocratie, sciences...
◾Planète en danger
◾Un autre monde ?
◾Le Grand Ménage TV
◾Vie du blog

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Autres conseils écolo pour le jardin :
Like a Star @ heaven http://www.jardiner-autrement.fr/3-guerir/privilegier-les-methodes-alternatives

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MessageSujet: Re: JARDINER en évitant de s'empoisonner   JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 EmptyDim 7 Juil 2019 - 23:14

Like a Star @ heaven source http://plandejardin-jardinbiologique.com/index.html
Les plantes couvre-sols:
Pour réduire les espaces de pelouse, il faut planter des couvre-sols, beaucoup de ces plantes tapissantes et rampantes se développent sans arrosage ni engrais et même dans des sols ingrats. Suivez ces qulque conseils pour les installer en massif et les cultiver.
Au jardin biologique les plantes couvre-sols sont intéressantes, elles permettent d'économiser l'eau. Ces plantes tapissantes se contentent de peu. Habituées à vivre dans les sols caillouteux, dans peu de terre ou à l'ombre. Elles sont une bonne alternative au gazon. Poussant au ras du sol, elles pourront avantageusement remplacer une pelouse sur une forte pente par exemple.

Quand planter les couvre-sols:
Il faudra tout d'abord préparer minutieusement le terrain en le labourant. Il faudra profiter de cette façon culturale pour bien extirper toutes les mauvaises herbes et surtout les racines des adventices vivaces.
   La meilleure période des plantations c'est le printemps, les plantes se développeront rapidement prenant le dessus des mauvaises herbes s’ils en lèvent. L'inconvénient c'est qu'il faudra les arroser.
   En automne il est possible de les planter mais les mauvaises herbes au début du printemps suivant auront tôt fait de prendre le dessus.

Densité de plantation:
5 à 6 plants au m2 sont suffisants, mais pour former rapidement un tapis dense de plantes, vous pouvez planter jusqu'à 9 plants au m2.
Entretien des plantes couvre-sols:
Au départ des désherbages fréquents sont nécessaires. Arrosez abondamment les jeunes plantations pour qu'elles colonisent très vite le terrain, plus tard elles se passeront d'arrosage.

Variétés de plantes couvre-sols (voir sur le site)

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MessageSujet: Re: JARDINER en évitant de s'empoisonner   JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 EmptyDim 7 Juil 2019 - 23:15

I love you  I love you  I love you Formidable expérience d'un ancien instituteur  I love you  I love you  I love you

Like a Star @ heaven source http://gxardeneto.chez-alice.fr/fr/akcepto.php
Présentation de l'association

L'association « Petit Jardin des Écoliers », créée en 1996 depuis l'association intitulée « Les Jardins Associatifs » dont le siège est situé à La Chapelle de l'If en Languenan.

L'objectif principal de cette association est le suivant :
L'éducation à l'environnement en direction des enfants, des adolescents, des enseignants et de toute personne intéressée par la connaissance et la protection de l'environnement.

Plus concrètement, ce projet d'éducation à l'environnement se traduit par la mise en place de « talus pédagogiques » dans les écoles en collaboration avec les municipalités, avec une place toute privilégiée donnée à l'arbre et à la pratique de semis semi-direct dans les « petits » et « méga » systèmes, techniques développées dans la brochure « Petit Jardin des Écoliers » d'E. Rolland (brochure éditée par le Conseil Général des Côtes d'Armor à 50000 exemplaires et distribuée dans toutes les écoles privées ou publiques du département par le biais du Centre Départemental de Documentation Pédagogique). Déjà, plusieurs écoles possèdent leur talus pédagogique, source d'observations, de pratiques et de travaux pédagogiques interdisciplinaires (Français, mathématiques, sciences, arts plastiques, histoire, éducation à la citoyenneté...).

Au-delà de cet objectif principal, d'autres sous-objectifs essentiels sont visés :
La découverte de la nature à la porte de l'école ;

L'observation de la vie : différentes formes de vie, besoins des organismes, cycles des saisons, vie et mort des organismes... ;

L'acquisition d'une sensibilité esthétique ;

L'éducation de la main, prolongement du cerveau ;

La sensibilité à l'environnement et à sa protection ;

L'écocitoyenneté : jardiniers aujourd'hui, citoyens demain.

Pourquoi cette association ?
La place de l'éducation à l'environnement dans les programmes, sans être absente, est peu importante. L'information est le plus souvent fragmentée, disciplinaire, parfois déconnectée du terrain, sans perception globale. Ainsi, l'organisation actuelle favorise l'acquisition de connaissances atomisées, fragmentées et inertes, ce qui conduit à l'acquisition de connaissances décousues sur l'environnement.

Les formations en éducation à l'environnement pour les enseignants est faite dans le meilleur des cas :
Soit au niveau du primaire dans les activités d'éveil ;
Soit au sein des programmes dans le cadre des thèmes transversaux (collèges) ;
Soit dans le cadre de Projets d'Action Éducatives (PAE) autour de l'environnement.

Or, actuellement les enseignants (instituteurs ou professeurs de collèges) sont peu formés pour aborder les problèmes d'environnement avec leurs élèves et les actions sont le plus souvent laissées à l'initiative des enseignants les plus motivés ou les plus compétents. La place de l'éducation à l'environnement dans les contenus de formation dans les IUFM est faible et la demande de stage de formation est réelle de la part des enseignants, sans traduction vraiment concrète ou durable de la part des organismes officiels de formation des maîtres (stage de formation continue).

Nous pensons que l'action, en profondeur et inscrite dans la durée, proposée par l'association « Petit Jardin des Écoliers » en partenariat avec l'Éducation Nationale, et les soutiens affirmés des municipalités, du Conseil Général, et autres collectivités locales, de la DDA, de l'ONF et des diverses associations (COEUR, Maison de la Rance, Mordus de la Pomme..) peuvent et doivent contribuer à une réelle éducation des futurs citoyens de notre département et de notre pays tout entier.

Nous espérons de tout coeur que la traduction et la diffusion de ce document en espéranto permettra à notre objectif de dépasser nos frontières et sensibiliser les enseignants étrangers au problème de l'éducation à l'environnement.

Bonne navigation sur notre site !
et... découvrez notre blog ainsi que nos vidéos.

http://gxardeneto.chez-alice.fr/fr/libreto-1.php

https://www.dailymotion.com/video/xxnhtn_kleine-schulergarten-1-4_lifestyle

source http://lepetitjardin22.canalblog.com/
FABRIQUER DES ETIQUETTES GRATUITES POUR VOS SEMIS
http://lepetitjardin22.canalblog.com/archives/2012/02/28/23630170.html

ARROSOIRS ECONOMIQUES POUR LE JARDIN AVEC DES BOUTEILLES EN PLASTIQUE
http://lepetitjardin22.canalblog.com/archives/2010/05/28/18038009.html

que faire avec des bouteilles en plastique
http://gxardeneto.chez-alice.fr/fr/libreto-2.php#akvumo

http://gxardeneto.chez-alice.fr/fr/kulturilo-1.php

http://gxardeneto.chez-alice.fr/fr/jxurnalo/Journal.html

forum
http://lepetitjardin22.xooit.fr/index.php

https://www.dailymotion.com/video/x6pmmo_l-accelerateur-de-croissance_lifestyle

JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 2844475160

http://petit-jardin-ecolier.org/fr/akcepto.php

comment récupérer les graines de tomates
http://lepetitjardin22.canalblog.com/archives/2013/09/05/27963193.html

COMMENT RECUPERER DE JEUNES ARBUSTES DANS LA NATURE
http://lepetitjardin22.canalblog.com/archives/2010/05/15/17899125.html

FABRIQUER DES ETIQUETTES GRATUITES POUR VOS SEMIS
http://lepetitjardin22.canalblog.com/tag/bouteilles

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MessageSujet: Re: JARDINER en évitant de s'empoisonner   JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 EmptyDim 7 Juil 2019 - 23:16

Fabrication de purins

Voir aussi ce dossier
https://libellule.superforum.fr/t2160-purins-infusions-et-decoctions-diverses

JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 1832579565 source  http://jardinjal.free.fr/jardinagebio/fabrication-purins.pdf
-Info. JAL - réunion mensuelle du 11/05/05
Ci-dessous un extrait du site Internet des éditions de Terran, avec quelques ajouts de JAL (en vert dans le texte)

Les purins végétaux
Les purins sont généralement des stimulants de l’activité de la plante, par leur action bio stimulante, bactéricide, fongicide ou encore insecticide, en fonction du purin réalisé. Certains purins auraient également une action herbicide (cf. livre de Maria Thun en biodynamie) : le purin d’une espèce végétale donnée (chardons, herbe envahissante,…) pulvérisé sur la zone à traiter, empêcherait le développement de cette même espèce végétale… Expérimentation en cours dans quelques jardins JAL…à suivre…

Comme la plupart des « traitements bio », les purins (Le terme «purin» est ancien et franchement mal connoté. Essayons d’employer le terme moins malodorant d’«extrait fermenté») doivent être utilisés le plus souvent en préventif. Ils agissent en stimulant les défenses naturelles des plantes qui deviennent plus résistantes aux attaques des insectes et champignons parasites.

Les purins sont donc recommandés lors de tout « stress » de la plante (transplantation, changement brutal de climat, taille…). Leur fabrication nécessitant plusieurs jours, il vaut donc mieux en avoir d’avance d’autant plus qu’ils peuvent se conserver plusieurs semaines (voir jusqu’à 6 mois). Sinon, utiliser décoction ou macération (prêt en 24 heures), mais effets tout de mêmes différents …
Voici comment réaliser les principaux purins végétaux:

(Fabrication à effectuer quand la température est comprise entre 15 et 25°C )
1/ Purin d’ortie:
Dans un récipient non métallique, mettez environ 1 kilo de feuilles d’orties. Couvrez d’eau (de préférence d’eau de pluie). (Placer le tout dans un sac style « pomme de terre » ou « oranges » afin de pouvoir lester le tout, avec un caillou par exemple, et ainsi permettre une immersion totale) Au bout de quelques jours, la fermentation commence, remuez tous les jours avec un bâton, tant que des bulles remontent à la surface, la fermentation est en cours, tout va bien. Sitôt qu’il n’y a plus de bulles, filtrez votre macération et conservez dans des bidons étanches bien remplis, dans un local frais et noir. Utilisez en
arrosage tous les 15 jours dilué à 10% ou en pulvérisation (soignez la filtration) dilué à 5%

2/ Purin de consoude:
Même fabrication. La consoude est très riche en potasse et sera utilisée de la même manière  que l’ortie pour stimuler la croissance des légumes, notamment.
La consoude est de plus une plante comestible : jeunes feuilles en salade, ou hachées, feuilles en beignets (goût de poisson –« sole végétale »-)… On peut également l’utiliser en engrais, hachée au pied des plants. Elle attirera alors également escargots et limaces qui se détourneront des plants à protéger…
Par contre, cette plante ne se multiplie pas par semis (ou difficilement). Le mieux est de s’en procurer chez un autre jardinier (éclat de racine, boutures) car elle coûte cher dans le commerce.

Cf livre de la collection « le compagnon végétal » : « la consoude » , « les grands classiques de la cuisine végétale »…

3/ Purin de fougère:
Même fabrication, employez la fougère aigle. Le purin de fougère est un insecticide puissant qui permet de détruire le puceron lanigère (que la plupart des insecticides chimiques n’arrivent pas à contrôler). Utilisez en pulvérisation dilué à 10%. C’est un des rares à utiliser en « curatif ».
La fougère est également très intéressante à utiliser en paillage (fraîche ou sèche) : elle attire mais empoisonne les limaces (contient des molécules similaires à celles utilisées dans les granules anti-limaces). Le purin de fougère peut également être utilisé à cet effet et il serait encore plus efficace si l’on ajoute quelques marrons d’inde écrasés lors de la fabrication.

4/ Purins de tanaisie, absinthe, pyrèthre, aurone. Feuilles de rhubarbe
Toutes les plantes de la famille des armoises et des chrysanthèmes contiennent une proportion variable de pyréthrine, un insecticide naturel, vous pouvez les utiliser ensemble ou séparées, même fabrication que l’ortie, pulvérisation diluée à 10%.
Traiter soir ou matin car la pyréthrine est dégradée par la lumière

5/ Décoction de prêle: (prèle des champs)
La prêle contient une forte proportion de silice, constituant de la paroi des cellules végétales.
La silice est assez dure à extraire et nécessite une décoction. Faites macérer un kilo de prêle dans 10 litres d’eau pendant 24 heures, portez à ébullition et faire bouillir 20 à 30 minutes.
Laissez refroidir, filtrez. La décoction se conserve une dizaine de jours. Utilisez dilué à 20%, en préventif, contre la plupart des maladies cryptogamiques: cloque du pécher, tavelure, rouille, mildiou, Oidium.

Remarque: vous pouvez associer tous ces purins avec du cuivre ou du soufre, n’utilisez alors que 10% de la dose conseillée sur l’emballage. Si vous aérez correctement votre macération en brassant énergiquement tous les jours plusieurs minutes, l’odeur de putréfaction doit être évitée. Pour diminuer encore l’odeur, vous pouvez ajouter une bonne brassée de feuilles de valériane ou des herbes aromatiques à vos purins.
Quantité d’autres purins peuvent être réalisés…citons le purin de Rue, répulsif…
Citons le livre paru actuellement sur les préparations végétales: «Purin d’orties et Cie», par JPaul Collaert, Eric Petiot et Bernard Bertrand aux éditions de Terran. Vous-y trouverez une foule de conseils sur le matériel et les plantes. 25 plantes sauvages ou cultivées ont été
étudiées par ces trois passionnés du jardin au naturel. »
(Editions de Terran – 31160 SENGOUAGNET – 05.61.88.81.08)

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MessageSujet: Re: JARDINER en évitant de s'empoisonner   JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 EmptyDim 7 Juil 2019 - 23:16

Encore quelques conseils  importants trouvés sur ce site indispensable
http://nature.jardin.free.fr/
http://nature.jardin.free.fr/cadre3b.html

source http://nature.jardin.free.fr/cadre4b.html
Sujets généraux :
•Gestes techniques : bouturage, division, greffe, marcottage.
•La botanique.
•Le glossaire.
•Le lexique étymologique.
•Plantations réglementations en France & les Droits de l'Arbre.
•Le débroussaillement un devoir, une obligation.
•Les zones de rusticité.
•Bois de chauffage, unités de mesure, coefficient de conversion.
•Un mur orienté au nord.
•Palette chromatique avec les noms des couleurs

La santé et les plantes :
•Le jardinage et le tétanos.
•Les plantes et les allergies.
•Les plantes toxiques.
•Les baies et les fruits comestibles.
•Les salades et herbes sauvages.
•Les végétaux et les dermatoses professionnelles - INRS 2006.
   (fiche d'allergologie-dermatologie professionnelle - Médecine du Travail)


Aide au choix de plantes :
•Remplacer un gazon.
•Les haies.
•Les arbres.
•Les conifères.
•Les plantes bulbeuses ou rhizomateuses.
•Les plantes grimpantes.
•Les plantes aromatiques

•Les plantes d'appartement.
•Les plantes aquatiques (bassins, berges ou lagunage).
•Les graminées.  
•Les plantes mellifères et pollinifères visitées par les abeilles
•Les plantes nectarifères visitées par les papillons.
•Les plantes purificatrices.
•Les plantes invasives en Belgique.

 Certains chapitres sont bien individualisés :
•Les Bambous
•Les Bromeliacées.
•Les Ceanothes.
•Les Cactus et succulentes.
•Les Orchidées.
•Les Palmiers.
•Les Rhododendrons.
•Les Rosiers.
•Les bonsaïs centenaires Happo-en garden - Tokyo (Diaporama).

Les Fiches :
En passant par la liste ou par le moteur, la fiche de chaque plante vous donnera des indications de base telles le nom commun, le nom latin, la famille, accompagné d'une ou deux photos, et également :
catégorie : annuel, aquatique, arbre, arbuste, bulbe, succulente, vivace...
port : érigé, rampant, grimpant ou autre...
feuillage : caduc ou persistant ou semi-persistant, coulur, forme.
floraison : la période habituelle, les différentes couleurs, nectarifère ou pollinifère, visitée par les abeilles, les papillons ou les oiseaux.
couleur : les différentes couleurs de l'espèce.
fruits : description et précisions s'ils sont comestibles ou toxiques.
croissance : vitesse de croissance.
hauteur : pour un sujet adulte, non taillé, placé dans des conditions adéquates.
multiplication : Les différentes techniques de reproduction pour cette plante
sol : le sol adéquat
emplacement : soleil ou mi-ombre ou ombre
zone : c'est la zone de rusticité, sa résistance au froid. Pour connaître les zones de rusticité, consulter la carte
origine : c'est le ou les pays d'où ils ou elles sont originaires.
entretien :  ce qu'il faut faire à quel moment et comment y procéder.
maladies et parasites :  maladies cryptogamiques, ravageurs, insectes hôtes.

NB : permet de vous faire part de nos impressions ou de nos remarques, l'origine du nom botanique de l'espèce et du nom spécifique.
Propriétés & utilisations :

Toutes les informations concernant les propriétés médicinales et les utilisations à travers le temps et suivant les coutumes des différentes civilisations sont simplement données pour une meilleure connaissance des plantes et ne sauraient tenir lieu de prescription médicale !.

Les notions de toxicité ne peuvent être considérées comme exhaustives, les réactions individuelles ne devant pas être sous-estimées.
Autres espèces : les espèces ou variétés proches avec leurs différences par rapport à celle décrite au-dessus.

JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 262171387



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MessageSujet: Re: JARDINER en évitant de s'empoisonner   JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 EmptyDim 7 Juil 2019 - 23:16

JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 2228177561 J'aime beaucoup ce blog avec une belle approche du sujet  JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 2228177561

source http://jardin-alternatif.over-blog.com/
Les pratiques alternatives pour un jardin écologique
Pour notre projet de communication de BTS travaux paysagers nous avons décidé de partager notre travail à tous ceux qui recherchent à aménager une jardin alternatif...

Méthodes alternatives au jardin potager
Publié le 12 mars 2008 par Gaby

Les règles d’or des cultures associées :
1) Le jardin est toujours vert.
Comme dans la nature, dans les potagers de cultures associées, toutes les surfaces sont vertes. Le solest ainsi toujours bien occupé par les racines et reste meuble, On y parvient en faisant se succéder les cultures –engrais vert et légumes- sans interruption.

2) Le travail du sol est adapté
Pour les semis ou les plantations, le sol n’est travaillé qu’à la profondeur nécessaire. Ainsi l’alimentation des plantes en eau provenant des couches profondes n’est pas interrompue et on n’a presque pas besoin d’arroser.

3) Le potager n’est pas bêché.
La terre n’est ameublie en profondeur qu’une fois par an avec un outil à dent (type grelinette). Le meilleur moment : après la dernière récolte à l’automne et avant de semer la moutarde.

4) Rien que l’engrais verts, du compost en surface et du compost mûr.
Le fumier n’est pas utilisé tel quel ; dans le cas où il serait nécessaire, il est d’abord composté ; faute de quoi il attire les ravageurs. Un potager de cultures associer n’a normalement pas besoin de fertilisant animal et les engrais chimiques en sont totalement exclus.

5) Pas d’engrais de complément.
Le sol des potagers de cultures associées est très fertilisé et riche en substances nutritives, et l’on n’a pas besoin de mettre de l’engrais au printemps. On peut semer immédiatement.

6) Semer et planter est possible partout.
Les besoins des légumes qui supportent mal des fertilisants organiques « jeunes », comme les carottes et les oignons, sont satisfaits par le sol pratiquée depuis longtemps. Quant aux variétés de choux ayant un grand appétit, elles trouve,t elles aussi partout une table très copieuse.

7) Compostage.
Au cours des premières années certains légumes très gourmands comme les choux, les concombres, les tomates ou les céleris, de légers manques en substances nutritives peuvent parfois apparaître. Pendant cette période d’adaptation, du compost mûr doit être disponible ; il sera mis dans les rangs de légumes et dans les trous de plantation. On apportera également du compost mûr dans les rangs fertilisant, mais cette fois en surface.

Les associations de cultures
Ail
Favorables: Fraisiers,Tomates,Carottes, Pommes de terre, betteraves, salades, concombres.
Défavorable:Choux, Pois, Haricots.

Carottes
Favorables: Ail , Echalottes, Laitue, oignons, poireaux, Radis,Tomates,haricots, pois.
Les odeurs fortes de ces plantes repoussent les mouches de la carotte.
Défavorables: Betteraves

Choux
Favorables: Thym, laitues, oignons tomates, cornichons, sauge, romarin menthe,betterav, céleri, conconbres, pommes de terre.
Ces plantes éloignent les divers parasites et mouches des choux.
Défavorable: Ail, échalotes, fraisiers,poireaux, radis, chicorée.

Fraisiers
Favorables: ail oignons, laitues, poireaux, haricots. Plantez quelques gousses d'ail et d'oignon sur la planche de fraisiers vous pouvez aussi y planter quelques salades entre les espaces libres. Ceci éloigne parasites et maladies du fraisier
Défavorable: Choux.

Haricots
Favorables: Cornichons , laitues, radis , oeillets d'Inde, pomme de terre, carotte, tomates, céleri, chou, concombres
Défavorable:Ail, échalotes, oignons, betteraves.

Haricots rames
Favorables: Pois de senteur. Les pois de senteur attirent les insectes pollinisateurs vous aurez ainsi un meilleur rendement.
Défavorable:Ail, échalotes, oignons, betteraves.

Mâche
Favorables: Poireaux.
Semez la mâche à coté de mes rangs de poireaux.

Persil
Favorables: Poireaux, radis, tomates, asperges.
Défavorable:Choux, Haricots, Pois céleti , laitues.

Pesticides, engrais chimiques et autres, un autre air...
Les produits chimiques furent utilisé en après guerre pour répondre aux famines. La production de concombre en arrêtant les pesticides fait augmenter la production de 25% !

Dans le monde entier de petites propriétés produisent une alimentation variées avec plus de taux de production au mètre carré… Effectivement être dans une optique de production diversifié permet de s’entrecroiser les besoins, d’éviter les déchets, fournir une alimentation varié depuis un seul et unique lieu. Ainsi se crée une rétroprojection d’un milieu biodiversifié comparé à une culture intensive non respectueuse  de l’environnement sans logique avec les autres éléments qui les entourent…

Le jardin a certainement été la première forme et le premier lieu de domestication du végétal. L’horticulture a précédé l’agriculture, il fallait premièrement nourrir. Un sédentaire prenait soin de l’eau qu’il consommait ; à une époque il y avait trois fois plus d’amateurs qui cultivaient leur parcelles de jardin que de professionnels…

Il ne suffit pas de remplacer un produit chimique par un dit « naturel » pour que tous soit bon ; il se peut très bien qu’ils ne soient pas bénéfique pour l’écosystème. Les jardiniers ont avec le temps été dépendant aux produits artificiels sans obtenir de meilleurs résultats mais une fois colonisé par cette dépendance il est désormais dur de faire demis tour…

" Les méthodes alternatives ne sont tout fois pas forcément adéquates à toutes les situations "

La bouillie bordellaise (semi Bio) est mauvaise pour la culture du tabac, Le guano fiente de mouettes qui sont naturel brûles l’humus et endommage l’activité du sol.

Avant de nourrir les plantes il y a le sol, eau et minéraux que les plantes puiseront à leur tour qu’il faut donc préserver…

" Pesticides ou l’amour de la nature à la française
Nous avons beau dos d’accuser les agriculteurs de polluer les nappes phréatiques. Certes, l’usage surdosé de produits phytosanitaires est fréquent.
Mais ce serait oublier un peu trop vite que les jardiniers amateurs sont à l’origine de 7% du tonnage total annuel, dispersant quelques 8000 tonnes de produits chimiques 3ème consommateur au monde de pesticides et le 1er en Europe (30% des quantités totales utilisées). dans leurs petits coins de "nature".
D’ailleurs, l’usage de pesticides semblent être une tradition française particulièrement bien ancrée : la France, avec 76.100 tonnes de matières actives commercialisées en 2004, est le premier consommateur Européen de pesticides.

Or, ces substances se retrouvent rapidement dans les rivières, les nappes et jusque dans les villes. Elles sont dispersées dans les jardins publics (ex. le site de mesure des Halles au coeur de Paris a relevé 8 herbicides, 4 insecticides et 7 fongicides), mais également transportées par voie des airs - de récentes études indiquant qu’elles pouvaient parcourir 10 km dans l’atmosphère et retomber en plein milieu urbain !
Les conséquences sont dramatiques pour les écosystèmes, notre santé... et notre portefeuille."

Sur Naturavox
https://www.naturavox.fr/?id_article=2530

Les pièges à insectes
Piège à limaces : Les limaces sont arrêtées par les barrières de sel, de cendre de bois, de créosote, d’aiguilles de pin ou de sciure. Elles ne dapassent pas non plus les anneaux de 10-12cm de haut, découpés dans des bouteilles en plastique. Elles sont également attirées par la bière mais l’odeur est désagréable

Bandes pièges : Des bandes en carton ondulé autour d’un tronc d’arbre simule les écorces qui s’exfolient et attirent de nombreux insectes qui n’iront pas ailleur ; veiller à les illiminer en retirant coccinelles et autres auxiliaires…

Anneaux de glue : Les prédateurs montent à l’assaut des arbres, les anneaux de glu sont précieux pour empêcher les ravageurs d’y grimper. Ces anneaux sont spécialement efficaces contre les fourmis et donc les pucerons, les perce-oreilles et le cheimatobie femelle.

Pièges à guêpes : Les guêpes spnt très utiles au printemps car elles chassent d’autres insectes en grand nombre, cependant il faut les piégéer quand les fruits arrivent à maturité…  Mettre de la confiture et de l’eau dans une bouteille avec un trou les permettant de s’échapper mais pas d’y réchapper. Attention à ne pas mettre de miel qui attiretait les abeilles..

Le piège moquette : La mouche du chou dépose ses peufs à même le sol, au niveau de départ des racines de ce légume. Pour prtoèger les jeunes plants il faut ajuster la moquette autour des pieds ce qui empêchera les nymphes et autres parasites à ressortir du sol. Tenthrède du groseiller, ver des framboisiers ou cécidomye des poirettes seront, ainsi, également écartés.

Un bout de moquette sur l’herbe la nuit accueillera des parasites, au matin retournés le morceau pour que ces parasites soit mangés par les oiseaux.

Une liste de plantes accueillant insectes et oiseaux et une liste d'association de culture :
[url=jardin-alternatif.over-blog.com/]jardin-alternatif.over-blog.com/[/url]

" Plus il y a d'insectes auxiliaires moins il y a de nuisibles"
" les gros « organismes » que nous aimons vivent sur les petits que  nous ne voyons pas "

Les repoussoirs à parasites
Alterner les rangs de culture afin que les maladies ne se propagent plus, implanter des espèces aux dates de cultures différentes pour que le sol soit toujours planter sans pour autant oublier de faire les rotations de cultures…

Les plantes compagnes : Les associations de plantes sont moins vulnérables aux ravageurs que les monocultures. On peut également faire appel à des plantes comme les herbes aromatiques pour masquer l’odeur des plantes cultivées :

Œillet d’inde (camoufle d’autres plantes, empoisonne les ravageurs comme le puceron, empêche les aleurodes et sont toxiques pour les nématodes. Morelle noire avec la pomme de terre intoxique les doryphores. Les plantes composées sont aussi précieuses tout en étant jolies. L’ortie et l’ail peuvent contribuer à empêcher les attaques des champignons et des  bactéries sur les plantes voisines.

Les plantes sacrifiées : sont des plantes cultivées pour attirer les ravageurs et les détourner des plantations principales. Ce peut être les mêmes plantes que l’on cherche à protéger.

Les groseilliers détournent les oiseaux des cassissiers aux fruits plus rares. Les feuilles de plantes en fin de vie mises en périphérie du potager attirent les limaces; quelques salades excentrées serviront de réserves aux limaces trouvées dans votre potager afin d'y être hors de portée, etc. Les méthodes alternatives sont parfois simples, inventives et innatendues...

Une méthode originale consiste à mettre en collimasson les plantes du potager en alternant les espèces. Ainsi les limaces s'attarderait sur certaine parties du colimaçon sans dévaster toute une rangée de salade, par exemples.    

La vie du sol à entretenir
Comme dans la nature il est important de ne pas arracher les plantes après la récolte ou la floraison. Leurs racines resteront dans le sol et contribueront à augmenter l’humus.

Les verres de terre creusent des galeries laissant s’y croître les racines, participent à la fragmentation du couvert végétal, mélangent les terres et minéraux créant de parfaits engrais ; ils ont un rôle décisif dans le fonctionnement naturel du sol et garantissent une fertilité durable. La population de vers est normalement proportionnelle à celle des nombreux micro organismes avec lesquels ils collaborent et que nous ne pouvont pas contrôler visuellement. Ainsi lorsque dans le sol nous contrôlons la présence de lombrics, il est facile, par déduction, d’être assuré de l’existence de la microfaune et de la microflore qui leur sont associées.

L’utilisation d’engrais chimiques pour les cultures sont directement assimilables par les végétaux perturbant le fonctionnement du sol en nourrissant directement les plantes sans respecter les étapes microbiennes de décomposition et d’assimilation des matières organiques, ainsi le sol est court-circuité, il devient progressivement un simple socle, un support artificiel permettant à la plante de s’ancrer… Une matière organique apporté en surface de façon permanente se décomposant couche par couche ce qui relance et stimule les couches microbiennes.

Le travail du sol
Chaque printemps, une nouvelle terre
Afin que les légumes trouvent tout ce dont ils ont besoin, on a recours, dans les potagers de cultures associées, à une méthode simple, déjà évoquée : là où l’année précédente il y avait des rangs fertilisants. Les légumes, quant à eux, pousseront sur les anciens rangs fertilisants et trouveront ainsi un sol fertile ne comportant aucune trace de leurs « camarades ». Ils seront très vivante. Avec une telle méthode, le sol ne s’épuise pas.

Le travail du sol en automne
Lorsque les dernières récoltes sont terminées et qu’un nouveau semis ne se justifie plus, même dans les climats les plus favorables, les rangs libérés ne doivent pas pour autant rester vides. On ne bêche plus car cette pratique est aujourd’hui déconseillée : Le bêchage à l’automne enterre la couche superficielle vivante en profondeur et ramène la couche morte en surface. Lorsqu’un rang de libère, il suffit d’ameublir le sol en profondeur sans le retourner, avec un outil à dents du type grelinette.

Rappel de deux des règles d'or pour un jardin alternatif:
Le travail du sol est adapté:
Pour les semis ou les plantations, le sol n’est travaillé qu’à la profondeur nécéssaire. Ainsi l’alimentation des plantes en eau provenant des couches profondes n’est pas interrompue et on n’a presque pas besoin d’arroser.

Le potager n’est pas bêché:
La terre n’est ameublie en profondeur qu’une fois par an avec un outil à dent (type grelinette). Le meilleur moment : après la dernière récolte à l’automne et avant de semer la moutarde.

Petites techniques au potager :
Les rotations de culture, l’entretien des parcelles dans le respect de la faune et de la flore, une implantation simple et raisonnée des espèces permettent de produire toute végétation en respectant l’environnement.

Ainsi comme pour tout autre mode de culture certaines restent plus raisonnées tout en gardant l’optique qu’il est possible de nourrir toute la planète, qu’il est possible de respecter notre prochain grâces à des gestes qui sont mis en place au fil des années en lien avec la conscience mondiale des problèmes environnementaux…

LES ADVENTICES
Comme précisé dans une partie précédente, les couvres sols permettent simplement de recouvrir un sol en évitant la pousse d'adventices dans les interstices...

D'autres méthodes simples: Paillages, Bois Raméal Fragmentés, eau de pomme de terre.

En mulchant avec du compost de surface, le sol récupère des substances nutritives que les plantes lui ont prises. De plus le sol est recouvert de matières organiques qui le protègent contre le dessèchement. Le développement des mauvaises herbes est également ralenti. La couche de mulch ne doit pas dépasser 3 centimètres.

La capucine: on les sème au pied des arbres fruitiers contre les ravageurs...

Ecorces: broyées, elles peuvent être utilisées pour recouvrir les pieds des rosiers, des arbuste et des plantes d'agrément. Elles ne conviennent pas pour le potager en raison de leur forte teneur en tanins.

Feuilles et branchages: les branchages doivent être préalablement coupés.
Orties: Une indésirable désirable en plus qu'en purin ou en soupe, elles peuvent être utilisées en mulch. Elles doivent être utilisés avant la floraison pour ne pas se transformer ensuite en mauvaises herbes.

 Paille (vrac) : le premier réflexe serait de penser que le premier risque est l’envol de brindilles mais en veillant à bien plaquer la paille au sol sans la décompresser totalement (si elle était conditionnée en paille auparavant) elle reste bien en place. Ensuite, la dégradation de la paille demande en phase terminale de l’azote entrant en concurrence avec la plante à ce moment.  

ASTUCE : avant de tondre, éparpillez de la paille sur votre pelouse. En passant la tondeuse, vous récupérez cette paille recoupée avec votre herbe. La paille assurera la non-compaction de l’herbe qui ainsi ne pourrira pas et l’herbe en se dégradant apportera l’azote nécessaire à la dégradation de la paille !!!

Tontes de gazon et d'herbe: avant de les épandre, on les laissera sécher quelques heures pour éviter qu'elles ne pourrissent...  
Le gazon coupé est un excellent engrais, et gratuit de surcroît, car l’herbe contient une grande proportion d’azote qui retourne au sol en se décomposant.

LES RANGS D’EPINARDS
Les épinards font leur travail comme engrais vert et comme première source de mulch. Pour cela ils sont coupés lorsqu’ils sont hauts et on peut les laisser pourrir sur place. Les racines des épinards sont tendres et après quelques jours on n’en voit plus trace ; elles fournissent l’alimentation de départ des organismes du sol. Les feuilles, encore plus tendres, de par leur teneur en saponine et en mucus, ont rapidement une action fertilsante. En outre , les épinards protègent les jeunes plants contre le vent et le froid et font de l’ombre lorsque les premiers rayons agressifs du soleil de printemps touchent les légumes. ?

CHEMINS DE TREFLE ENTRE LES RANGS DE LEGUMES
Les travaux journaliers au potager font qu’on doit passer entre les rangs. Ceres, les rangs peuvent être utilisés comme chemins de passage lorsqu’on y met régulièrement du compost de surface. Mais ils s’avèrent assez étroits, surtout pour l’arrosage et la récolte. Une solution très pratique est le chemin de trèfle. Il offre de la place, laisse le sol libre, contrairement aux planches  ou aux dalles, et reste praticable en cas de pluie. Durant la saison de jardinage, un chemin de trèfle fournit en outre de la verdure pour le compost de surface, ses racines ameublissent la terre et, avec sa couleur vert vif, il est joli. Au printemps suivant, il sera supprimé et un chemin identique sera semé 20 centimètres plus loin.

PLANTES CONCURENTES
Les plantes peuvent être concurrentes  pour la lumière (tournesol-haricots) ou pour le puisage des minéraux du sol grâce à leurs racines… C’est pourquoi il est important d’aménager le jardin partagé intelligemment …

Ainsi certaines plantes ne peuvent  pas être associées :
-     Carotte / fenouil

-     Tomate/ pommede terre/ choux/ fenouil

-     Pomme de terre /concombre (ou plantes de la même famille)

-     Chou-fleur/fraise

-     Tournesol/haricots ou pomme de terre

-     Famille des oignons-ails-échalottes/légumineuses (fève, haricot, poits)

Publié dans Méthodes alternatives
http://jardin-alternatif.over-blog.com/tag/methodes%20alternatives/

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Méthodes alternatives au jardin paysagé
Des espaces diversifiés Un atout pour la faune consiste à mettre dans un même jardin des espaces herbeux, des marais, des zones boisée ou encore d’arbustes variés augmentant les frontières entre les strates végétales et entres strates animales. Des champs...
http://jardin-alternatif.over-blog.com/article-17578386.html

Opter pour des alternatives raisonnées...
Guide d’implantation de l’herbicyclage Généralités sur la tonte : On estime que 30% des ménages français en sont équipés, pour un travail effectif de 30 heures par an. Faites le calcul vous-mêmes : si on considère que l’on doit passer la tondeuse pendant...
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La fertilisation naturelle
Pourquoi fertiliser son sol ? Beaucoup de jardiniers pensent que ne « rien mettre » dans leur jardin est bien faire. Même s’ils évitent les déséquilibres causés par les engrais chimiques ils peuvent en provoquer d’autres, comme la baisse en humus et l’appauvrissement...
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La gestion de l'eau en aménagements paysagers
Gestion durable de l’eau de pluie Dans les jardins et les espaces verts. L’eau : besoin vital se faisant une ressource de plus en plus rare pour nos jardins… Comment la préserver tout en la mettant à profit de nos aménagements paysagers ruraux et urbains...
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La bio rétention et les techniques d'aménagement
La bio rétention Rôle : Son rôle est de diminuer la quantité et la vitesse de ruissellement des pluies d’orages en intégrant des aménagements venant à l’encontre du parcours de l’eau. Ainsi dans une démarche écologique, grâce à des techniques de déviation,...
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Autres informations pour un jardin alternatif.
Novaflore pour un fleurissement raisonné " Dans un contexte qui voit émerger de nouveaux modes de gestion des espaces verts, la société Nova-Flore vous apporte conseils et savoir-faire. Spécialiste des techniques alternatives dans les domaines du fleurissement...
http://jardin-alternatif.over-blog.com/article-18129637.html

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MessageSujet: Re: JARDINER en évitant de s'empoisonner   JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 EmptyDim 7 Juil 2019 - 23:21

source http://passionpotager.canalblog.com/
Je suis née dans un potager, j'ai aimé et j'y suis restée - Dès mon plus jeune âge, mes parents qui avaient 8 enfants, m'ont donné le goût du potager.Nous habitions dans un cadre superbe avec un grand jardin, entouré de murs et d'eau, propice au jardinage

http://passionpotager.canalblog.com/albums/1___tomates_2013_mes_46_varietes/index.html

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sunny source http://www.le-jardin-de-jenny.fr/
Je suis heureuse de vous accueillir sur mon blog jardin consacré à ma passion : le jardinage.
Je jardine pour le plaisir, pour nourrir ma famille, pour nous soigner (plantes médicinales) mais aussi pour des raisons économiques (nous n’achetons que très peu de nourritures) et pour des raisons liées à l’environnement et à la santé.
En effet je jardine bio, jamais un produit chimique n’entre dans mon jardin !
Pour en savoir plus sur mon jardin et ma passion.
http://www.le-jardin-de-jenny.fr/un-jardin-pour-le-plaisir-et-la-sante

http://www.le-jardin-de-jenny.fr/55-conseils-pour-reussir-votre-culture-de-tomates.html

http://www.le-jardin-de-jenny.fr/47-erreurs-a-ne-pas-faire-dans-la-culture-de-tomates.html

http://www.le-jardin-de-jenny.fr/recettes-de-cuisine

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Like a Star @ heaven L'officine du jardin bio
Engrais et traitements antiparasitaires au jardin bio
http://lofficinedujardinbio.blogspot.fr/

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source http://lepotagerfacile.free.fr/accueil.htm
Je m'appelle Édouard, j'ai 23 ans, je suis technicien spécialisé en agriculture.
Très jeune déjà j'ai commencé à travailler un petit coin de terre pour y semer du maïs, des radis et de la salade.
Grâce à mes grands-parents et des voisins, j'ai appris les bases du jardinage, découvert des techniques de travail et ainsi développer mon savoir faire au potager.
Depuis des années, j'ai agrandi le potager, implanté de nouveaux légumes et mis en place de nouvelles techniques de jardinage.

Le Potager
Ce potager est localisé dans l'Ouest de la France, plus précisément en Vendée.
La surface du potager est d'environ 450 m², divisée en trois "sites". Sur ces 450m², 350 m² sont consacrés aux légumes et 100 m² à du maïs grain et du blé (destinés aux poules).
De plus, une petite surface ( 12 m² ) est dédiée à une culture sans aucun travail du sol. Sur ces 12 m², on y retrouve des choux, du poireau, de la salade, des tomates ; un mini potager cultivé autrement !

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Beaucoup de choses intéressantes à lire
http://dindiu.canalblog.com/

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https://www.lepotiblog.com/
le Potiblog partage les techniques de jardinage bio et les astuces que vous pourrez utiliser et continue à vous informer des enjeux d'actualités liés au jardin.

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source https://www.comment-economiser.fr/pascal-poot-ce-francais-qui-cultive-legumes-sans-eau.html
Pascal Poot : Ce Français Qui Cultive Ses Légumes SANS EAU !

Pascal Poot n'est pas un paysan comme les autres.
Lui, il a un p'tit truc magique : il sait faire pousser des légumes sans leur donner une seule goutte d'eau !
Et pour ça, il a un secret ! Et son secret c'est : "faire exprès de ne rien faire".
On savait qu'on pouvait faire pousser de beaux légumes sans pesticides.
Mais faire pousser des légumes sans les arroser, c'est une autre histoire !
Et c'est pourtant ce que fait Pascal Poot depuis maintenant de nombreuses saisons.
Sécheresse, canicule... Peu importe !
Ses légumes poussent quand même.
Tomates, pommes de terre...
Tout pousse sans arrosage.
Même les ingénieurs agronomes n'en reviennent pas.

Explications :
Une culture naturelle sans eau et sans produits chimiques
Sur ses 3 hectares de terre près de Béziers, il applique sa propre technique, à l'ancienne.
Il a éliminé tout ce qui n'est pas naturel, n'utilise pas de pesticides ou de produits chimiques, ni de systèmes d'irrigation compliqués.
Autrement dit, Pascal Poot cultive comme le faisaient les paysans du temps de nos grands-parents.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça marche !

Son secret ?
Ne rien faire !
Il livre son astuce vieille comme le monde pour faire pousser ses légumes : "Depuis 30 ans, j’ai commencé à faire de la sélection moi-même et à faire en sorte que les plantes apprennent à résister par elles-mêmes aux maladies.
Et ça marche." Résultat, ses semis sont particulièrement bien adaptés à son terroir. Du coup, ses légumes sont très peu exigeants en soins, résistent bien aux maladies et sont peu gourmands en eau.
Grâce à cette technique, il n'a plus besoin d'arroser. Les alertes canicules s'enchaînent...
Peu importe : Pascal Poot ne donne pas une goutte d'eau à ses semences.
Il se contente de les planter et de venir faire sa récolte trois mois plus tard.
"Je fais exprès de ne rien faire du tout. Je ne fais jamais rien", explique-t-il.
Et pourtant ses légumes sont superbes et d'après ce qu'on dit, super bons !
Ça fait envie, n'est-ce pas ?

Regardez ce reportage incroyable réalisé par France 2 sur le sujet :
https://www.comment-economiser.fr/pascal-poot-ce-francais-qui-cultive-legumes-sans-eau.html

Et malgré son succès, Pascal Poot reste modeste. Pour lui, tout le mérite revient à la nature !
Une belle histoire qui pourrait bien inspirer de nombreux jardiniers.

N'hésitez pas à visiter son site Internet où vous pouvez acheter ses graines paysannes et en savoir plus sur sa méthode.
https://www.lepotagerdesante.com/

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MessageSujet: Re: JARDINER en évitant de s'empoisonner   JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 EmptyDim 7 Juil 2019 - 23:26

source http://gardenbreizh.org/forum/viewtopic-3534-4-quelle-zone.html
(26/11/2006 22:24) Quelle zone?
bonjour, intriguée par les zones indiquées sur ce forum, j'ai parcourus les messages sur ce sujet ainsi que l'article sur le site, mais je ne comprends pas très bien (par exemple, à chaque fois les zones sont indiquées avec une lettre alors que dans l'article non) est-ce que quelqu'un connaitrait la zone pour la banlieue parisienne proche (nord est)? Et cela correspond bien aux plantes que l'on peut laisser dehors toute l'année? Et aussi, d'après ce que j'ai compris, c'est seulement pour la pleine terre, les plantes en pots étant encore plus sensibles?
Si quelqu'un à une réponse...
Merci et bonne soirée!!
Céline
***
Bonjour tsetse, voici un petit article que j'ai écrit pour l'association à laquelle je participe. J'espère que tes questions trouveront une réponse. A plus sur le forum.
http://altitudetropicale.forums-actifs.com
Stéphane

Celsius Celsius
zone 1 - de -45°c zone 7 -18 à -12°c
zone 2 -45 à -40°c zone 8 -12 à -7°c
zone 3 -40 à -34°c zone 9 -7 à -1°c
zone 4 -34 à -29°c zone 10 -1 à +4°c
zone 5 -29 à -23°c zone 11 + de +4°c
zone 6 -23 à -18°c
***
La rusticité, qu’est ce que c’est ?
Il convient d’abord de définir la rusticité et le gel. Le gel est un abaissement de la température e l’air en dessous de 0°C. La rusticité est la faculté des plantes à supporter parfaitement, un peu ou pas du tout cet abaissement de température.
Certaines plantes tropicales ne supportent pas que les températures descendent en dessous de 10 ou 12°C et meurent rapidement sans qu’il y ait eu gel au sens strict du terme ; tandis que d’autres supportent des températures de -40°C . Cela ne veut pas dire que les plantes qui supportent de telles températures soient capables de pousser sous les tropiques. Le Trachycarpus , un palmier résistant à plus de -20°C pousse mal en climat tropical par exemple et faire pousser correctement un lupin ou un delphinium sous un climat méditerranéen relève de l’exploit ; ce sont pourtant deux espèces parfaitement rustiques .
Quoi qu’il en soit, pour chaque espèce décrite dans ce site, une zone de rusticité est citée, cela permet de savoir où elle est susceptible de pousser sans trop de risque d’être détruite par le froid.

Comment ces zones sont-elles définies ?
La répartition des différentes zones est faite en fonction des températures minimales moyennes rencontrées dans une région , pendant les années exceptionnellement froides , les thermomètres pourront donc afficher des températures légèrement inférieures à celles données dans le tableau , de plus , comme nous allons le voir plus loin , d’autres facteurs entre en ligne de compte dans le phénomène des gelées , il faut donc relativiser cette information qui vous donne simplement une idée sur la possibilité d’acclimatation d’une plante dans votre jardin .
Bien sur, une plante dont on dit qu’elle est rustique en zone 9, est susceptible de pousser en zone 10 ou 11 et elle pourra être essayée en zone 8 en réunissant un maximum de conditions favorables à sa culture.
Pour les Etats Unis seulement , une carte tenant compte de la durée de la période de végétation , des précipitations et de leur répartition , du froid , de la chaleur , et de l’humidité a été réalisé, ce qui est bien plus logique mais n’a pas été fait pour le reste du monde .

Le froid qui fait du bien
Tous les jardiniers ont pesté contre la vague de froid qui un jour a fait mourir leur laurier rose ou leur palmier préféré et pourtant le froid, certaines plantes ne peuvent pas s’en passer. La vernalisation, c’est le nom que l’on donne à ce besoin de froid qu’ont certaines plantes pour pouvoir fleurir. Le phénomène est bien connu et il est même reproduit artificiellement par certains horticulteurs afin d’obtenir des tulipes fleuries au mois de décembre par exemple.

Les gelées
On distingue deux types de gelées :
Les gelées d’hiver ou gelées noires
Elles sont dues à l’arrivée de masse d’air froid, c’est souvent l’arrivée brutale de ces masses d’air qui cause les dégâts les plus graves, c’est-à-dire la formation de cristaux de glace à l’intérieur de la cellule même ce qui entraîne sa mort. Si le froid arrive de manière progressive, la plante se mettra petit à petit en repos végétatif (C’est ce qu’on appelle la dormance) et le froid aura alors beaucoup moins d’incidence. Dans ce cas là, les cellules se vident partiellement de leur eau et les cristaux de glace se forment à ce moment là dans les méats intercellulaires (Espace entre les cellules). Les tissus de la plante résistent à cette perte en eau et supportent la présence des cristaux dans les méats. Au dégel, l’eau est réabsorbée par les cellules. Un dégel trop rapide entraînera également des dégâts. Une brusque augmentation de la température n’est pas souhaitable, il faudra donc éviter les expositions plein sud et est pour les plantes trop gélives.

Les gelées de printemps ou gelées blanches
Les gelées blanches sont des refroidissements nocturnes dangereux car ils se produisent souvent quand la végétation a déjà démarré. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dans ce phénomène :
L’absence de nuages. Les pertes de chaleur par rayonnement sont maximales car non retenues par la couche de nuages, un couvert végétal assez dense pourra jouer le même rôle.

Le vent est une arme à double tranchant ; si le jardin concerné se trouve dans une cuvette où l’air froid plus lourd que l’air chaud, va stagner, le vent servira à évacuer l’air froid indésirable. La ventilation est d’ailleurs une technique de lutte contre le gel dans les cultures situées dans les vallons. Ailleurs il sera un inconvénient ; le sol se refroidissant moins vite que l’air , aura tendance à réchauffer l’air qui se trouve à son contact ; le vent lui chassera cet air chaud pour le remplacer par de l’air froid . L’installation de haies brises vents orientées en fonction des vents dominants réduira considérablement les effets néfastes du vent .
• Un sol tassé et nu réduira les effets du gel en permettant à la chaleur emmagasinée dans les couches profondes de remonter . Les paillages et le travail du sol sont à éviter en hiver .

L’humidité du sol favorise la remontée de la chaleur des couches profondes , elle devient un facteur agravant des gelées en présence de vent qui provoque alors l’évaporation de l’eau et consomme de la chaleur donc abaisse la température . Un bon drainage du sol est souvent préférable .

• L’humidité de l’air . On entend souvent dire qu’une humidité atmosphérique importante accentue les effets du gel ; l’aspersion d’eau sur les plantes constitue bel et bien une méthode de lutte contre le froid ( 1 gramme d’eau libère 80 calories en se congelant ) . Cette technique est employée dans les vergers par exemple , son principe est de commencer l’aspersion dès que la température descend en dessous de 0°C et de n’arrêter que quand la glace commence à fondre . La glace maintient alors la température de la plante à 0°C et empêche donc le gel .

Cette méthode parfaitement inapplicable dans un jardin d’agrément a également deux autres défauts .
1. Elle gorge le sol d’eau ce qui , on l’a vu , n’est pas forcément souhaitable et peut entrainer des problèmes d’asphixie racinaires .
3.
4. Elle maintient la température de la plante à 0°C jusqu’à ce que la glace ait complètement fondu or la durée du froid est un facteur déterminant particulièrement chez les plantes dont la rusticité est de quelques degrés autour de zéro pour lesquelles on aura tout intérêt à ce que la température ne reste pas trop longtemps autour de cette valeur là .

L’humidité de l’air n’est de toute façon pas une donnée que l’on peut maitriser , il n’y a donc rien à faire pour intervenir à part peut-être pour certaines succulentes . L’Agave utahensis par exemple est une plante qui a une bonne résistance au froid ( Autour de -20°C environ ) en conditions désertiques , mais elle pourtant bien difficilement acclimatables dans des régions aux hivers pluvieux . La mise en place d’un abri pour la protéger de l’eau ( Précipitations et condensation de l’eau sur le feuiilage ) peut être une solution pour la cultiver.

• L’exposition . Comme nous l’avons vu précédemment , l’air froid plus lourd que l’air chaud , s’accumule dans les vallons , ces endroits sont parfois appelés les creux à gel . Quand le choix est possible , on plantera de préférence les plantes gélives à flanc de coteau .
Durée du froid et réchauffement diurne . Une plante ne meurt pas en quelques secondes quand la température passe admettons de -4 à -5°C . Une pointe de une heure à -5°C avec un réchauffement à +10°C le jour n’aura absolument pas les même conséquences que deux ou trois heures -5°C avec un réchauffement diurne à 0°C ; il est évident que dans le premier cas la plante s’en sortira beaucoup mieux .
• Période de plantation . Si l’automne constitue une période propice aux plantations de bon nombre de plantes , le printemps reste préférable pour la plantation des espèces ayant une faible rusticité afin qu’elles aient le temps de s’implanter et s’habituer progressivement à leurs nouvelles conditions .

Suite sur le lien
http://gardenbreizh.org/forum/viewtopic-3534-4-quelle-zone.html

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MessageSujet: Re: JARDINER en évitant de s'empoisonner   JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 EmptyDim 7 Juil 2019 - 23:26

JARDINER en évitant de s'empoisonner - Page 2 4035768151 http://potagerdurable.com/
source http://potagerdurable.com/savez-vous-si-vos-legumes-sont-bien-associes
Savez-vous si vos légumes s’entendent bien ensemble ?
On entend souvent dire “le poireau préfère les fraises” ou bien “la carotte et l’oignon se protègent de leur mouche”. C’est ce qu’on appelle les associations de légumes.

Il existe beaucoup d’associations connues et ce n’est pas facile de s’y retrouver dans des listes qui peuvent être longues de plusieurs pages.

Quelles sont les meilleures associations ? Quelles sont celles qu’il faut éviter absolument ?
Dans cet article, je vais vous montrer de façon simple et claire comment faire pour que vous puissiez bien appliquer les associations au potager.

C’est le 2ème article de la série sur l’organisation de l’espace au potager. Le 1er article vous montrait comment placer les légumes sur le plan du potager.

En tenant compte des associations, vous réglez les 3 problèmes suivants :
Les insectes nuisibles pour un légume A sont repoussés par les odeurs (des tiges ou des racines) d’un légume B.
Par exemple, la présence d’oignons éloigne la mouche de la carotte et en plus, cette dernière éloigne aussi la mouche de l’oignon !
Les risques de maladies d’un légume sont assez diminués.
Par exemple, l’ail planté au milieu des fraisiers empêche la pourriture grise de s’installer.
La concurrence de certains légumes entre eux est évitée.
Par exemple, les petits pois et les poireaux ne se supportent pas. Alors que courge, maïs et haricot grimpant s’entraident pour grandir en harmonie.
Les associations qu’il faut éviter absolument

Toutes les conditions vous semblent remplies pour qu’un légume se développe et pourtant il pousse mal ? C’est peut-être parce qu’il ne supporte pas un autre légume qui pousse à côté de lui.

Voici la liste des légumes qui se détestent vraiment :
Toute la famille des pois, haricots et fèves ne supporte pas la famille des oignons, échalotes, ail et poireaux.
Les tomates et les courgettes n’aiment pas les concombres.
Les épinards produisent une substance qui gêne les betteraves et les bettes.
Les salades ne supportent pas le persil ni le céleri.
Et pour finir, voici des légumes qui ne s’aiment pas eux-mêmes !
Pas de haricots nains à côté des haricots à rames.
Eloigner les différentes variétés de choux.
Eviter d’accoler plusieurs rangs de carottes (ou de trop les serrer sur le rang).
Les associations les plus bénéfiques

Parmi toutes les possibilités, j’ai retenu pour vous les meilleures associations, celles qui produisent un effet visible sur la production des légumes :
Par son odeur, le céleri ou la tomate protègent le chou de la piéride, un papillon blanc ;
en retour, le chou protège le céleri de la rouille, par son système racinaire.
L’oignon (ou l’échalote, l’ail, le poireau) repousse la mouche de la carotte ;
de même, la carotte repousse la mouche de l’oignon (ou l’échalote, l’ail, le poireau).
La laitue évite que les radis, navets et choux-raves aient leurs feuilles trouées par les altises.
L’oeillet d’inde et le basilic chassent les nématodes des tomates.
Le cerfeuil repousse les limaces qui mangent les salades.
Les pucerons des haricots sont éloignés par la sarriette.
L’ail évite aux fraisiers de pourrir.
Et en pratique, comment fait-on ?

Les légumes qui ne sont pas copains doivent être tenus à une distance d’au moins 1 m 50.

Les légumes qui ont de bonnes affinités peuvent être cultivés :
Les tomates sont protégées des ravageurs grâce aux oeillets d’inde
Sur des lignes ou des carrés accolés : par exemple, une ligne de carottes et une ligne d’oignons, ou bien une ligne de laitues et une ligne de radis.
Sur le même rang en alternance : un choux, un céleri, etc… ou bien une salade, un plant de cerfeuil…
Plantés devant/derrière : par exemple, un pied de basilic devant chaque pied de tomate.

En conclusion
En mélangeant les variétés de légumes qui sont compatibles, nous imitons la nature et donnons à chaque plante les meilleures conditions pour bien pousser, et sans utiliser aucun produit chimique !

En plus, tout cela se crée dans une harmonie de couleurs et de parfums vivants.

Dans le dernier article de cette série, je vous parlerai de quelque chose que beaucoup de potagistes trouvent compliqué à pratiquer : la rotation des cultures au potager.

Comme d’habitude sur le blog PotagerDurable, nous allons décortiquer et simplifier tout cela, pour arriver à une méthode facile. Et applicable tout de suite sans se faire de noeuds au cerveau !

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