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MessageSujet: Re: =HUILES   =HUILES - Page 2 EmptyJeu 13 Juil 2017 - 15:53

=HUILES - Page 2 2595565655


Dernière édition par Libellule le Mar 26 Sep 2023 - 17:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: =HUILES   =HUILES - Page 2 EmptyDim 24 Fév 2019 - 17:55

source https://www.neo-nutrition.net/huile-sante-preferee/
Mon huile santé préférée (et, non, ce n’est pas l’huile d’olive)
Par Eric Müller/19 juillet 2018

Chère lectrice,
Cher lecteur,

Huile d’olive…

Huile d’olive…

En santé naturelle, ils n’ont que ce mot à la bouche… huile d’olive.

Résultat, on en oublie d’autres huiles tout aussi INCROYABLES !

Aujourd’hui, je vais vous parler de ma favorite.

Non, je n’ai pas dit que l’huile d’olive était mauvaise pour la santé
L’huile d’olive restera un MIRACLE de la nature.

Elle possède un goût puissant dont je ne me lasse pas…

… des propriétés antioxydantes hors-du-commun qui vous aident à lutter contre les maladies inflammatoires et le vieillissement prématuré [1].

Pour rappel, l’huile d’olive, c’est :
73 % d’acides gras mono-insaturés
13,8 % d’acides gras saturés
9,7 % d’acides gras oméga-6 (polyinsaturés)
0,76 % d’acides gras oméga-3 (polyinsaturés)
75 % des apports journaliers recommandés en vitamine K
72 % des apports journaliers recommandés en vitamine E

L’huile d’olive est l’une des meilleures huiles pour les cuissons jusqu’à 180°C.

J’ai mon petit producteur à quelques kilomètres au sud des Baux-de-Provence. J’essaie d’y passer une fois par an pour faire le plein.

Si vous passiez chez moi, je vous préparerais des haricots verts à la vapeur, avec un filet de cette huile fruité vert, sel, poivre… un régal !

C’est le plat qui prouve qu’une alimentation santé peut-être goûteuse et facile à préparer.

Cette huile oubliée qui vous veut du bien
Vous commencez à me connaître chers lecteurs : je suis dans le camp des oubliés, des outsiders et des opprimés.

Dans la catégorie des huiles, celle qui est largement ignorée : c’est l’huile de noix (à base de noix de Grenoble).

L’huile de noix est à la fois excellente pour la santé, et incroyablement parfumée. Elle possède des arômes de croûte de pain et de biscuit.

C’est à mon avis la meilleure huile santé.

L’huile de noix est particulièrement riche en oméga-3
L’huile de noix contient surtout des graisses polyinsaturées – notamment des acides gras oméga-3 (contrairement à l’huile d’olive).

Voici un aperçu de la composition de l’huile de noix [2] :
Acides gras polyinsaturés
54 % linoléique (oméga-6)
15 % alpha-linoléique (oméga-3)
Acides gras monoinsaturés
23 % oléique (oméga-9)
Acides gras saturés
5 % palmitique
3 % stéarique

L’huile de noix contient aussi de la vitamine E, de la vitamine K1, des polyphénols (antioxydants) et des phytostérols (voir bienfaits ci-dessous).

Voici ce que l’huile de noix peut faire pour vous
L’huile de noix est indiquée pour protéger votre système nerveux et vos cellules cérébrales. C’est l’intérêt des acides gras. Elle est donc intéressante pour prévenir les troubles cognitifs et la maladie d’Alzheimer[2].

Les phytostérols de l’huile de noix sont intéressants pour la santé de vos vaisseaux sanguins. Ils ont pour effet de :
Contrôler votre cholestérol (contre l’athérosclérose)
Réduire votre taux de triglycérides dans le sang
Réduire les agrégations de plaquettes
Ceci prévient le durcissement de vos artères (artériosclérose), et les autres troubles cardiovasculaires (réduit le risque d’AVC).

Une huile traditionnelle de nos régions
Mon affection pour l’huile de noix remonte à mon enfance. J’ai passé beaucoup de temps chez ma tante, non loin de la Grande Chartreuse (au nord de Grenoble). Dans cette région, chaque famille possède au moins un noyer.

À l’automne, on ramasse les noix tombées pour les faire sécher.

Puis, durant l’hiver, toute la famille se réunit pour décortiquer les noix. C’est un moment très convivial.

Ensuite, on porte ses cerneaux de noix au moulin local pour les broyer, les presser et récupérer l’huile de noix.

Ensuite, la pâte de noix est transférée dans une sorte de marmite pour être chauffée à 50°C, 60°C. Cette étape intervient pour faire évaporer l’humidité restante. Cette température douce permet de préserver les propriétés des noix.

Enfin, la pâte de noix est pressée à froid pour récupérer l’huile vierge.

Une recette si simple et goûteuse qu’on croirait qu’elle est magique !
Les arômes de l’huile de noix sont tellement puissants qu’elle constitue une sauce salade à elle seule (pas besoin de vinaigre, ni de moutarde).

Si vous ne savez pas cuisiner, prenez une salade verte, versez un filet d’huile de noix, du sel, du poivre… et régalez-vous. C’est étonnamment bon pour une salade aussi simple.

Si vous n’avez pas une tante qui produit son huile de noix, vous devriez pouvoir trouver de l’huile vierge de noix en magasin.

Soyez préparé, elle n’est pas donnée. L’huile vierge de noix coûte entre 35 et 80€ le litre. Les noix de Grenoble sont coûteuses en soi. Et le travail nécessaire pour décortiquer les noix fait gonfler son prix.

Je vous déconseille d’essayer d’économiser en achetant de l’huile raffinée (qui n’a plus le goût, ni les propriétés de la noix), ou de l’huile pure (assemblage d’huile raffinée et d’huile vierge).

Mieux vaut acheter une petite bouteille d’huile vierge de noix. L’huile de noix étant très parfumée, vous n’êtes pas obligé d’en verser beaucoup à chaque fois.

Bien à vous,

Eric Müller

PS : L’huile de noix rancit facilement, notamment au contact de la lumière. Dans un placard sombre, elle se conservera jusqu’à 12 mois. Notez que l’huile de noix n’est PAS une huile de cuisson — elle risquerait de se dénaturer et de perdre ses propriétés.

Consulter les sources :
[1] The phenolic compounds of olive oil: structure, biological activity and beneficial effects on human healthMajor phenolic compounds in olive oil: metabolism and health effects.
[2] Passeport Santé, Fiche Huile de noix

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MessageSujet: Re: =HUILES   =HUILES - Page 2 EmptyDim 24 Fév 2019 - 17:59

source http://www.sante-corps-esprit.com/huiles-de-cuisine/#respond

Huile de cuisine : 6 graves erreurs à éviter (la n°4 est la pire)
6 juin 2016


Cela peut paraître difficile à croire, mais bien choisir votre huile de cuisine est un des gestes les plus importants que vous puissiez faire pour votre santé.

Si vous faites le bon choix, vous pouvez sans effort améliorer votre tour de taille et gagner des années de vie en bonne santé.

A l’inverse, plusieurs huiles répandues ou « à la mode » augmentent drastiquement votre risque de mourir foudroyé par un infarctus.

Ce n’est donc pas le moment de vous tromper, surtout que vous en avalez probablement tous les jours, en assaisonnement ou en cuisson.

Mais comment s’y retrouver, au milieu de tant d’informations contradictoires… et tant d’huiles différentes ?

Entre les huiles classiques – huile de tournesol, d’arachide, d’olive, de soja, de colza – les plus spécifiques – huile de lin, de pépin de raisin, de noix – et les franchement confidentielles – huile de perilla, de cameline, de son de riz ou de pépin de courge, il y a de quoi s’y perdre.

Heureusement, comme vous allez le voir, faire le bon choix est simple, moins coûteux qu’on ne le croit, et franchement délicieux.

Mais pour cela, il faut se défaire des 6 erreurs et contre-vérités qui empoisonnent nos cerveaux depuis les années 1970 :

Erreur n°1 : Se priver volontairement d’huile parce que ce serait « trop gras »
Vous auriez dû voir le visage abasourdi d’une bonne amie à moi lorsque, attablé à déjeuner, j’ai arrosé généreusement mes courgettes d’huile de colza.

« Comment fais-tu pour rester mince avec une telle habitude ?? »

Pour elle, les huiles végétales étaient très grasses, très caloriques. Et c’est incontestable :

– Les huiles sont composées à 99 % de graisses (lipides).

– Et les graisses sont très caloriques – pour être précis, un gramme de lipide est 2,25 fois plus calorique qu’un gramme de glucide (sucre) ou de protéine.

Mais cela ne veut pas dire qu’il faut éviter les graisses pour maigrir. C’est même une des erreurs nutritionnelles les plus malheureuses de ces 30 dernières années.

Car c’est le contraire qui est vrai : les graisses saines (huiles, avocats, noix, poissons gras) sont des atouts minceur car elles permettent d’arriver à satiété plus rapidement.

Vous serez « calé » plus facilement par des aliments riches en bonnes graisses que par des glucides comme le pain, les pâtes ou les pommes de terre.

Ainsi, les bonnes graisses vous permettent de manger moins de calories au total, sans que vous n’ayez besoin de vous restreindre.

On voit l’absurdité de la diabolisation du « gras » qui a eu lieu pendant des décennies. Heureusement, une prise de conscience est en train de se produire.

En 2013, la Suède a ouvert le bal. Après avoir passé en revu plus de 16 000 études scientifiques, son comité d’experts a reconnu que le meilleur régime contre l’obésité et le diabète était… un régime faible en glucides et non un régime faible en graisses. [1]

Voilà pourquoi il ne faut surtout pas lésiner sur les huiles de qualité, même si elles sont « grasses ».

Ne pas lésiner, cela signifie prendre chaque jour :

– Pour un homme : environ 4 cuillères à soupe d’huile

– Pour une femme : environ 3 cuillères à soupe d’huile

C’est la dose qui vous permet d’avoir une alimentation bien proportionnée, composé d’un peu plus de 15 % de matières grasses ajoutées. [2]

Mais attention à ne pas choisir n’importe quelle huile :

Erreur n°2 : Consommer les huiles végétales qui ruinent votre cœur – tournesol, maïs, pépin de raisin
Ces huiles sont à fuir à tout prix.


Aucun peuple sur terre n’en a fait une consommation traditionnelle. Il faut dire que leur méthode de production industrielle est tout sauf naturelle : ces huiles sont généralement extraites à haute température ou à l’aide de solvants pétro-chimiques.

Plus grave : elles regorgent d’omégas-6.

Les omégas-6 font partie, comme les omégas-3, des acides gras dits « essentiels », que notre organisme ne peut produire seul.

Ils ne sont pas mauvais en soi. Mais le problème est que notre alimentation moderne comporte beaucoup trop d’omégas-6 et insuffisamment d’omégas-3.

On estime que l’idéal santé se situe autour d’un ratio de 3 omégas-6 pour 1 oméga-3.

Mais depuis un demi-siècle, nous consommons en moyenne plus de 15 omégas-6 pour 1 seul oméga-3, soit un ratio de 15 pour 1 !

Ce déséquilibre a des conséquences désastreuses pour notre santé [3] :

– Il augmente drastiquement le risque d’infarctus : plusieurs études ont montré que la consommation d’huiles végétales riches en omégas-6 favorise les maladies cardiaques ; [4]

– Il accélère le vieillissement et favorise les maladies inflammatoires chroniques (arthrose, diabète, etc.). La raison est que l’excès d’omégas-6 dégrade les cellules de notre corps en les soumettant à un « stress oxydatif » qui les conduit à rouiller progressivement (comme un morceau de métal abandonné à l’air libre) ;

– Et comme si cela ne suffisait pas, l’excès d’omégas-6 est soupçonné de provoquer le cancer, et en particulier le cancer du sein. [5]

Voilà pourquoi vous devez veiller à respecter un bon l’équilibre entre omégas-6 et omégas-3 dans votre alimentation.

Or l’huile de tournesol a un ratio catastrophique de 71 pour 1. L’huile de maïs de 57 pour 1. L’huile de pépin de raisin, très à la mode, est l’une des pires, avec un ratio de 72 pour 1 !

Les consommer régulièrement, c’est se donner toutes les chances de se rendre malade.

Erreur n°3 : Se passer des fabuleux anti-oxydants de l’huile d’olive
L’huile d’olive est plus équilibrée, avec un ratio omégas-6 / oméga-3 de 11 pour 1.


Ce n’est pas encore l’idéal – d’autres huiles font beaucoup mieux, comme nous le verrons.

Mais il serait criminel de se priver totalement de cette huile traditionnelle, utilisée abondamment dans l’Egypte ancienne, l’antiquité romaine et bien sûr tout autour de la Méditerranée.

Car l’huile d’olive a d’impressionnants atouts santé dans sa manche.

Une étude récente réalisée sur 4 152 femmes a montré qu’un régime méditerranéen riche en huile d’olive extra-vierge diminue nettement le risque de cancer du sein par rapport à un régime pauvre en graisses. [6]

D’autres études ont montré que l’huile d’olive limite l’élévation du taux de glucose après le repas , et réduit le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) de 26 % . [7] [8]

Son secret ? Elle est particulièrement riche en polyphénols, ces substances bénéfiques que l’on trouve également dans les baies, le thé vert ou le vin rouge (tanin).

Or d’innombrables études ont montré que les polyphénols avaient des effets anti-oxydants, anti-inflammatoires et anti-cancer.

Voilà pourquoi il serait regrettable de se passer de l’huile d’olive.

Simplement, pour respecter un bon ratio oméga-6/oméga-3, l’idéal est de la mélanger avec une autre huile riche en omégas-3.

Comme la superbe huile de colza.

Erreur n°4 (la plus grave) : Se priver des incroyables omégas-3 de l’huile de colza
L’huile de colza est une huile gravement sous-utilisée en Europe.


C’est pourtant une huile traditionnelle, consommée depuis des centaines d’année en Asie. Elle fait partie du régime d’Okinawa, l’île japonaise où l’on trouve le plus grand nombre de centenaires au monde.

En France, la popularité de l’huile de colza a été tristement abîmée, au début des années 1970, lorsqu’une étude isolée (jamais confirmée depuis, bien au contraire) a rapporté des effets négatifs sur les rats.

Ironie du sort : c’est l’huile de tournesol qui est sortie gagnante de ce duel. Avec la publicité massive de l’industriel Unilever (qui fabrique également du liquide-vaisselle, de la lessive etc.), elle est même devenue l’huile la plus consommée par les Français… malgré ses effets dévastateurs pour la santé !

L’huile de colza, au contraire, a d’incroyables bienfaits pour le cœur.

La preuve la plus spectaculaire est venue d’une étude conduite par le docteur Michel de Lorgeril et publiée dans la plus prestigieuse revue médicale existante, The Lancet.

Les chercheurs ont recruté plus de 600 patients ayant déjà eu un accident cardiaque (infarctus). La moitié d’entre eux devait suivre les conseils habituellement donnés par les cardiologues à leurs patients (arrêt du tabac, exercice physique, etc…). L’autre devait adopter un régime « méditerranéen », enrichi en huile de colza.

En mars 1993, les premiers résultats sont tombés. Stupéfiants : on ne comptait pas moins de 20 décès dans le groupe « cardiologue », contre 8 seulement dans le régime « colza » ! [9]

Au total, les chercheurs estiment aujourd’hui que l’huile de colza réduit de 62 % le nombre d’accidents cardiaques et de 50 % le nombre d’infarctus du myocarde. Ce sont des résultats à peine croyables, 10 fois supérieurs au meilleur des médicaments.

Ils s’expliquent par la richesse de l’huile de colza en omégas-3.

Notez que l’huile de lin et, dans une moindre mesure, l’huile de noix et de soja comportent aussi beaucoup d’omégas-3.

Mais ces huiles sont moins bien équilibrées que l’huile de colza, qui a un ratio omégas-6 / omégas-3 parfait de 2 pour 1.

Erreur n°5 : Cuire les huiles de qualité à haute température
Toutes les huiles ne sont pas égales devant la cuisson.


Pour l’huile de lin, c’est simple : il ne faut jamais la cuire !

L’huile de colza est dans une situation intermédiaire. Contrairement à une idée reçue, elle peut être utilisée en cuisson, à température moyenne. Elle est stable au moins jusqu’à 160° (feu 6 sur une échelle de 1 à 9) mais déconseillée au-delà.

L’huile d’olive supporte mieux la chaleur. Elle est parfaitement stable jusqu’à 180 degrés (feu chaud, 7/9) mais commence à perdre ses propriétés à partir de 190 degrés. [10]

A plus haute température, c’est l’huile de coco qu’il faut privilégier : elle est quasiment inoxydable !

C’est une huile étonnante dont nous reparlerons. Utilisée traditionnellement en médecine ayurvédique, elle est de loin la meilleure huile pour la cuisson à haute température et contient des substances très prometteuses pour les malades d’Alzheimer.

Mais n’oubliez pas que les cuissons douces sont les meilleures pour la santé, l’idéal étant même celles à basses température (moins de 100°), par exemple à la vapeur ou à l’étouffée.

Erreur n°6 : Choisir des huiles raffinées et mal les conserver
En supermarché ou en boutique diététique, votre réflexe doit être simple : privilégiez les huiles vierges contre les huiles raffinées.


Les huiles raffinées sont obtenues par un procédé industriel qui supprime une partie des bons antioxydants (polyphénols, vitamine E), dégrade les omégas-3 et contribue à la formation de nouvelles molécules néfastes pour la santé.

Choisissez donc toujours des huiles extra vierges.

Elles sont fabriquées avec les procédés les plus naturels. Qui conservent toutes leurs propriétés santé… et leur saveur unique.

Certes, elles sont un peu plus chères, mais c’est un investissement de longue durée à mon avis indispensable – contracter une maladie du cœur est très coûteux…

Mais attention : parce qu’elles sont plus riches en vitamines et omégas-3, les huiles végétales non raffinées sont aussi plus fragiles.

Mises au contact de la chaleur, de l’air et de la lumière, elles ont tendance à s’oxyder, exactement comme une pomme croquée brunit à l’exposition de l’air.

C’est la raison pour laquelle il faut toujours acheter votre huile dans des bocaux opaques, et non transparents. Puis les conserver dans un placard, à l’abri de la lumière et à température ambiante (si possible ne dépassant pas 20°).

L’huile de colza étant plus fragile que l’huile d’olive, il vaut mieux la conserver au réfrigérateur après ouverture et la consommer dans les 3 mois qui suivent.

Notez que l’huile de lin est encore plus délicate et devient même toxique une fois oxydée. Elle doit donc impérativement être consommée dans les 3 semaines suivant l’ouverture (mais rassurez-vous, si elle rancit, vous le sentirez immédiatement au goût).

Mon utilisation personnelle des huiles de cuisine
Je raffole de l’huile de colza et de son petit goût de noisette.

J’en verse toujours sur mes légumes vapeur (brocolis, courgettes, fenouil, etc.) : non seulement cela leur donne un goût prodigieux, mais cela me permet de mieux absorber leurs vitamines « liposolubles » (= solubles dans la graisse).

Dans mes salades, je mélange généralement l’huile d’olive et de colza, moitié-moitié. J’obtiens ainsi une répartition quasi-idéale des acides gras essentiels (omégas 3, 6 et 9). Et cela me permet d’associer deux formes différentes de vitamine E, celle du colza et celle de l’olive.

Voilà comment j’atteins mes 4 cuillères à soupe d’huile par jour (enfin, je crois, car je ne calcule pas au millimètre).

Je n’utilise les autres huiles qu’occasionnellement. L’huile de coco pour la cuisson à haute température. Et, de temps en temps, pour diversifier l’assaisonnement : huile de lin, de noix, de noisette ou de macadamia. Chères, et pas idéalement équilibrées, ce sont des « huiles de fête » (les enfants adorent varier les plaisirs).

Quant aux autres huiles dont je n’ai pas parlé, comme l’huile de perilla, de chanvre ou de cameline, elles peuvent avoir des propriétés intéressantes mais ne valent à mon avis pas leur coût très élevé.

Privilégiez la simplicité, c’est ce qu’il y a de plus durable !

Bonne santé !

Xavier Bazin

PS : n’hésitez pas à transférer ce message autour de vous : ces erreurs sont si répandues !

Et si vous en voyez d’autres, ou si vous souhaitez apporter votre commentaire ou des précisions à cette lettre, rendez-vous en dessous de cet article pour les partager !

Sources sur le site.

Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

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MessageSujet: Re: =HUILES   =HUILES - Page 2 EmptyDim 24 Fév 2019 - 18:07

source http://www.reponsesbio.com/2017/06/25/la-meilleure-des-huiles-vient-du-chanvre/

La meilleure des huiles… vient du chanvre !
25 juin 2017


Il existe des huiles bonnes pour la santé, les défenses immunitaires, et d’autres pour l’équilibre intestinal, il y en a certaines que l’on mélange aux soins de beauté ou que l’on utilise pour les massages…

Eh bien celle issue du chènevis, la graine du chanvre, est d’une ingéniosité incomparable puisqu’elle permet tout cela en même temps, et bien plus encore.  


Personnellement je suis un grand adepte de l’huile d’olive, depuis longtemps j’en mets partout, tout le temps.

Je dois bien dire que je ne l’ai jamais regretté et qu’encore aujourd’hui elle me rend de grands services.

Cependant depuis que j’ai découvert l’huile de chanvre, il y a de nombreuses années, je ne cesse d’être émerveillé par ses innombrables vertus que je redécouvre un peu plus chaque jour.

Il y en a tant et elles sont si variées, que j’ai décidé d’en partager ses secrets avec vous.

Une huile de santé, de beauté et de vitalité
Du fait de sa très faible teneur en THC, moins d’une partie pour un million, l’huile de chanvre n’a, rappelons-le ici, strictement aucun effet psychoactif.

Il faudrait en consommer plus de vingt litres en moins d’une heure, pour ne ressentir qu’un léger étourdissement !

Ce qui est bien évidemment impossible.

En revanche, en plus d’apporter tous les tocophérols de la vitamine E :
→ alpha,

 → bêta,

 → delta,

 → et gamma

Offrant une protection remarquable contre :
→ les maladies cardiovasculaires et infarctus,

 → la formation de caillots sanguins,

 → l’apparition de radicaux libres,

 → la croissance des cellules cancéreuses,

 → ou encore la dégénérescence neuro-musculaire…

L’huile de chanvre est aussi et surtout la plus riche de toutes en acides gras essentiels, partagée entre les acides gras insaturés, poly-insaturés et mono-insaturés, dont :
→ l’acide palmitoléique et ses isomères,

 → l’acide oléique,

 → mais aussi l’acide linoléique ou ALA et ses isomères,

 → l’acide alpha-linolénique et ses isomères,

 → l’acide arachidonique,

 → et l’acide gondoïque.

Autrement dit des oméga 3 et 6 dans un parfait ratio que la nature n’a su atteindre avec aucune autre forme végétale.

Une occasion tout à fait unique de ne pas prendre de risque avec les huiles de poissons pouvant parfois s’avérer polluées.

Scientifiquement reconnues, l’importance et la rareté d’une consommation aussi équilibrée d’acides gras essentiels sont aujourd’hui de notoriété publique.

 → Des test cliniques effectués sur des patients souffrant de dermatites atopiques, étalés sur une période de quatre semaines, ont démontré une amélioration significative uniquement sur la base d’une consommation quotidienne d’huile de chanvre.

Cela principalement grâce à la perfection de cette proportion d’oméga 3 et 6 qui, pris séparément, ne donnent absolument pas les mêmes résultats.

 → D’autres analyses liées à ces mêmes tests ont montré quant à elles une baisse significative du niveau sanguin de cholestérol et de triglycérides.

Et ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d’autres, puisque dans les années 90, le Docteur Elia Jonas a fourni la preuve que l’huile de chanvre agissait à la fois sur :
→ l’asthme et les affections respiratoires du tractus supérieur et inférieur,

 → les maladies de la peau dont le vitiligo, le psoriasis, la dermatite, l’acné, le lupus, la rosacée, la couperose et les brûlures,

 → les pathologies gastro-entériques,

 → les troubles de l’appareil circulatoire, concernant aussi bien la pression sanguine que la vascularité,

 → les symptômes typiquement féminins comme les mammites chroniques, les kystes de poitrine, les kystes ovariens et les problèmes de menstruation,

 → les kystes en général,

 → l’ostéoporose et l’arthrite rhumatoïde,

 → les convulsions,

 → les polypes,

 → la sclérose en plaques,

 → les déficiences immunitaires,

 → l’ostéoporose,

 → les tumeurs bénignes comme malignes,

 → les déficits d’attention liés à une hyperactivité,

 → et même les troubles de l’élocution, l’autisme précoce, ou les désordres comportementaux.

En plus des tocophérols et acides gras essentiels que nous venons d’évoquer, les sitostérols, stérols de plantes, sont également présents, bien que dans une infime proportion, sous forme de cannabinoïdes comme le tetrahydrocannabidiol ou THC et le cannabidiol ou CBD.

Le CBD, sur lequel de nombreuses études fort prometteuses sont actuellement menées, n’est absolument pas psychoactif et affecte essentiellement le système des anandamides.

Ces anandamides, ou cannabinoïdes ingénieux, sont des molécules que l’organisme sait produire naturellement, mais en quantité parfois insuffisante pour résoudre certains problèmes liés aux pollutions modernes.

Les anandamides déterminent et facilitent entre autres choses :
→ les réactions physiologiques en cas d’alteration du système immunitaire,

 → ainsi que les fonctions psychologiques et cognitives à travers l’activation de certains neurorécepteurs récemment découverts.

Pour finir cet étonnant palmarès on citera également la teneur en:

 → carotènes, terpènes précurseurs de la vitamine A nécessaire aux mécanismes de la croissance ainsi qu’au bon fonctionnement de la vue,

 → et en différents minéraux dont le calcium, le magnésium, ou encore le potassium.

Notez bien que tout ce que nous venons d’observer n’est en soi que le résultat d’une alimentation quotidienne riche en huile de chanvre !

Imaginez maintenant le double bénéfice d’un usage complémentaire par voies externes, en massages cutanés et crâniens.

Utilisée de cette manière elle renforcera peau, ongles et cheveux tout en agissant en synergie avec sa consommation alimentaire.

On ajoutera tout de même que comme toute huile, celle du chanvre contient également des acides gras saturés, mais en petites quantités, ce qui contrairement aux idées reçues et au regard de nouvelles études relativement récentes, peut être une source de bienfaits pour lutter contre l’anémie ou la malnutrition.

Dans un monde où de plus en plus d’obèses sont en carences permanentes, cette huile est donc du pain béni.

Cependant n’oubliez pas que pour bénéficier de toutes les vertus que nous venons d’évoquer, il est indispensable de ne pas la chauffer et de se procurer une huile issue d’un authentique procédé de pression à froid.

L’huile de chanvre en synergie avec d’autres huiles
Bien qu’elle puisse volontiers remplacer toutes les huiles de table que vous avez l’habitude de consommer, il peut tout de même être intéressant de profiter de ses nombreux bienfaits en synergie avec ceux d’autres huiles.

Dans l’alimentation, aussi bien pour le mélange subtil des saveurs que pour la complémentarité nutritionnelle j’aurai tendance à vous conseiller avant tout de la mélanger, vous vous en doutez, à de l’huile d’olive de première pression à froid.

Ce qui n’empêche absolument pas de la marier à des huiles encore plus thérapeutiques comme l’huile de lin, dont certaines propriétés sont finalement relativement proches.

En soins de beauté, pour mieux lutter contre différentes maladies de la peau, la sécheresse cutanée ou la couperose, vous pouvez la mélanger à parts égales avec de l’huile de tamanu ou calophylle, et éventuellement quelques gouttes d’huile essentielle de camomille noble.

Mais bien entendu ces exemples sont loin d’être exhaustifs, puisqu’elle sera aussi très intéressante alliée aux huiles :
→ d’argan,

 → d’avocat,

 → d’abricot,

 → etc.

Mélanges qui seront bien évidemment à déconseiller aux peaux les plus grasses.

Bien choisir son huile de chanvre
Quoique redécouverte tardivement en Occident, étant donné qu’elle était déjà utilisée pour les mêmes vertus par les Chinois plusieurs milliers d’année avant notre ère, l’huile de chanvre est aujourd’hui proposée par de très nombreux fabricants et distributeurs.

Et comme de bien entendu, la choisir bio n’est pas suffisant.

C’était d’ailleurs déjà le cas bien avant la déperdition du label bio par les instances gouvernementales, souhaitant le généraliser en dénaturant éhontément sa charte pour en faire « profiter » l’ensemble du secteur agroalimentaire.

Pourquoi l’huile de chanvre bio n’est-elle pas nécessairement sûre ?

Eh bien parce qu’il ne suffit pas qu’un champ soit exempt ou pauvre en traitements phytosanitaires pour produire une huile de chanvre que vous pourrez consommer sans danger.

Effectivement, le chanvre a des propriétés telles qu’il est en mesure d’absorber une quantité très importante de métaux lourds, pesticides, fongicides, radiations, etc.

Si bien que l’on considère à raison cette plante comme le meilleur espoir de la terre pour assurer l’avenir de l’humanité.

Il est donc d’utilité publique de faire pousser du chanvre un peu partout tant ces pollutions ont envahi depuis longtemps les moindres parcelles de la planète.

Selon les très sérieuses et pertinentes études de Claude Bourguignon dont nous avons souvent parlé sur Réponses Bio, les champs traités depuis les années cinquante en France, et ailleurs, sont des sols morts condamnés à recracher pendant plus d’un siècle les horreurs que nous y avons nichées pour assurer la production en masse de tomates carrées et de blés transgéniques.

A moins que…
A moins que nous y fassions régulièrement pousser du chanvre pour assainir en un temps record les 51 milliards d’hectares cultivables, chimiquement traités de part le monde.

Et qu’à chaque fois nous destinions ce chanvre contaminé à une incinération strictement contrôlée.

Par conséquent, ce facteur n’étant bien évidemment pas encore pris en compte, se contenter d’acheter du chanvre bio ne met malheureusement pas à l’abri du pire.

Ce qui, et cela va sans dire, s’applique à tous les produits dérivés du chanvre, dont sa merveilleuse huile.    

Pour le moment il n’existe à ma connaissance qu’un seul producteur français, et même breton, commercialisant une huile de chanvre irréprochable.

Irréprochable parce que :
→ cultivée depuis près de vingt ans sur des sols étant dès le départ plus que bio,

 → et issue d’une technique d’extraction réinventée et très particulière permettant un véritable pressage à froid.

Deux raisons la rendant plus pure et biodisponible que toutes celles ayant été portées à ma connaissance.

Jean-Baptiste Loin

Pour vous procurer le plus beau fleuron de l’huile de chanvre et des dérivés de chanvre alimentaire, je vous donne rendez-vous sur cette pagehttps://www.lchanvre.com/boutique/huile-vierge-de-chanvre/

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A PROPOS DE NOUS
Réponses Bio est un magazine en ligne proposant une formule 100% santé naturelle, 100% pratique et 100% gratuite ! Profitez de deux lettres d'information par semaine animées par Jean-Baptiste Loin, des actus, des reportages vidéo et de nombreux guides numériques. Vous avez des questions ? Nous avons des réponses !

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MessageSujet: Re: =HUILES   =HUILES - Page 2 EmptyJeu 27 Fév 2020 - 17:21

Huile découverte récemment, et que j'ai adoré

source https://www.satoriz.fr/infos-produits/lhuile-de-cameline-bbelle-et-confidentielle/

L’huile de cameline – Belle et confidentielle

Lin bâtard. C’est l’un des “petits noms” dont est affublée la cameline, plante dont on ne parle, pour ainsi dire, jamais.
On retire pourtant de ses graines une huile bienfaitrice, d’une grande richesse en ­oméga-3.
Cerise sur la cuillère, la Dame pousse historiquement sous nos latitudes, où elle s’épanouit sans trop d’efforts.
Il est donc important de parler de la cameline. Alors parlons-en !

Pour bien en parler, il faut aller la voir.
Cela nous offre un joli prétexte pour reprendre rendez-vous avec Étienne Mabille, agriculteur que Sat’info a déjà rencontré à plusieurs reprises, pour causer petit épeautre de Haute-Provence, blé khorasan et “puce à l’oreille” (voir sur notre site, satoriz.fr).
Des années plus tard, les brebis d’Étienne Mabille demeurent “ni pucées, ni soumises”, et leur propriétaire toujours aussi disert et accueillant.

Étienne Mabille cultive de la cameline depuis une bonne dizaine d’années.
Sa variété se nomme Tofagne, du nom du lieu-dit où vit l’agriculteur, dans la région des Baronnies (Drôme), autant dire au milieu de nulle part.
Pour notre visite, on a patiemment attendu la période de floraison, qui dure une petite quinzaine de jours, au début de l’été.
La cameline fleurie a des airs de petit elfe à clochettes : en contempler les étendues mêlées de plants de lentilles et de coquelicots est un véritable enchantement.

Au début, Étienne Mabille semait cette brassicacée en guise de tuteur pour ses lentilles, justement.
C’est toujours ainsi qu’il procède, car c’est en mélange avec le fourrage et les légumineuses, en rotation avec le petit épeautre, que la cameline se plait le mieux.
En l’associant, on s’évite aussi quelques déconvenues…
En effet, si la culture de cameline est peu exigeante en eau et en nutriments, son semis est très délicat et sa récolte particulièrement aléatoire.
D’une année sur l’autre, la quantité de graines et leur teneur en huile varie du simple au double.
Pourquoi?
On n’en sait trop rien !
Agribiodrôme, l’association des agriculteurs bio de la Drôme, se penche sur la question depuis trois ans.
L’enjeu est important, car l’huile de cameline, plus riche en oméga-3 que celle de lin, est beaucoup moins fragile et particulièrement adaptée à nos sols.
Or, tant qu’elle est méconnue, elle demeure confidentielle et peu séduisante pour les agriculteurs.

Cultivée et consommée par les Celtes, la cameline est tombée en désuétude à la fin du XIXe siècle, remplacée par l’huile de lin.
Cette dernière est plus rentable et surtout plus à la mode.
De la cameline, on a pris la paille pour fabriquer des balais et des toits, utilisé son huile dans du savon et de la peinture.
Son tourteau a nourri les animaux et fertilisé les sols.
Une compagnie aérienne a même tenté de l’utiliser comme biocarburant…
C’était un peu avant que la DGCCRF ne la reconnaisse comme “aliment”, en 1998 !
En France, elle commence à réémerger.
Ailleurs, on lui préfère toujours le lin, plus productif et mieux connu des consommateurs.

Étienne Mabille cultive, récolte et trie sa cameline, mélangée à celle d’autres agriculteurs locaux.
Puis, il confie le tout à l’huilerie Emile Noël, qui presse les graines à froid pour obtenir de l’huile.
De la bouteille, l’huilerie peut remonter jusqu’à celles et ceux qui en sèment les graines, au plus près de chez elle.
Une culture 100% française véritablement différenciante qu’il est important d’encourager, en même temps que l’on prend soin de notre santé.

“Ça sent le chou, c’est hallucinant !”, s’exclame Étienne Mabille en pressant une graine entre le pouce et l’index.
“On aime ou on n’aime pas…
C’est super avec la patate, abominable avec la tomate”.
C’est dit. On ajoutera que c’est bien aussi avec l’artichaut, les œufs durs, et la plupart des légumes crus en général.
Son arôme “chou” est plus moins marqué, parfois plus proche de l’amande, voire de l’asperge.
C’est de toute façon à froid que l’on utilise cette huile à la robe jaune d’or : jamais de cuisson pour les huiles riches en omégas-3, qui s’en trouveraient dénaturées.
On préconise de toujours la consommer en association avec une huile de goût : olive ou sésame toasté, par exemple.
Il est recommandé de la conserver au réfrigérateur et de la consommer dans les 3 mois.

À la bonne vôtre !

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MessageSujet: Re: =HUILES   =HUILES - Page 2 EmptyJeu 29 Juil 2021 - 18:29

source https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=huile_de_palme_nu

Huile de palme
Léa Zubiria
Diététicienne Nutritionniste
26 mars 2021


L’huile de palme fait partie des corps gras les plus controversés.
En effet, cette huile pas comme les autres est extrêmement riche en acides gras saturés qui, consommés en excès, ont un impact négatif sur le système cardiovasculaire et la santé en général.
Largement utilisée par l’industrie agroalimentaire dans les produits transformés, l’huile de palme est également pointée du doigt pour son impact environnemental négatif.

Caractéristiques de l’huile de palme
Très riche en calories ;
Source d’acides gras saturés ;
Utilisation massive dans les produits transformés ;
Favorise la prise de poids ;
Impact négatif sur le système cardiovasculaire.

Valeurs nutritionnelles et caloriques de l’huile de palme
Comme toutes les huiles, l’huile de palme est composée de lipides à 100%.
Avec 900 kcal pour 100g, l’huile de palme est un ingrédient très riche qui doit être consommé avec beaucoup de modération.
Parmi les lipides contenus dans l’huile de palme, on retrouve majoritairement des acides gras saturés et mono-insaturés.
Il faut aussi souligner la richesse de l’huile de palme en vitamine K, alpha-tocophérol et en stérols végétaux.

Si l’huile de palme est relativement peu utilisée en cuisine, elle est massivement intégrée aux aliments transformés et aux préparations industrielles, d’où notre consommation importante et préoccupante.
En effet, cette huile a l’avantage d’être peu onéreuse et d’être solide à température ambiante, ce qui facilite son emploi et sa conservation.

Les bienfaits de l’huile de palme
L’huile de palme possède un profil nutrition atypique et est caractérisée par une grande teneur en acides gras saturés.
Il faut toutefois noter l’absence d’acides gras trans dans l’huile de palme, ce qui est un avantage pour la santé.
Malgré tout cela, il est important de garder à l’esprit que cette huile est à consommer avec modération et dans le cadre d’une alimentation diversifiée.

Un profil lipidique atypique
Plus de 85% des acides gras saturés retrouvés dans l’huile de palme sont de l’acide palmitique (16 pour 0).
Au niveau des gras mono-insaturés, l’acide oléique (18 pour 1) est l’acide gras en prédominance dans cette huile.
L’acide oléique est aussi retrouvé en très grande proportion dans l’huile d’olive.
Finalement, l’acide linoléique, un acide gras de la famille des oméga-6 représente l’acide gras polyinsaturé le plus prédominant dans l’huile de palme.

L’huile de palme est semi-solide à température ambiante de par son contenu élevé en acide gras saturés.
Effectivement, plus un corps gras contient des gras saturés, plus il sera solide à température pièce comme par exemple le beurre qui contient plus de 50% de gras saturés.
À noter que l’huile de palmiste contient 82% de gras saturés et elle ne sera pas traitée en détail dans cette fiche.

Absence de gras trans dans l’huile de palme  
L’huile de palme est naturellement sans gras trans.
Les gras trans ont eu une très mauvaise cote ces dernières années car il a été démontré que non seulement ceux-ci augmentaient les niveaux de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) mais ils diminuent également les taux de cholestérol HDL (« bon » cholestérol), bénéfiques à la santé cardiovasculaire.
La plupart des gras trans sont créés artificiellement par hydrogénation en industrie.
L’huile partiellement hydrogénée était utilisée dans de nombreux produits transformés depuis des décennies.

L’étiquetage obligatoire des gras trans dans les produits alimentaires a incité plusieurs industries alimentaires à modifier les corps gras utilisés dans leurs recettes.
C’est à ce moment que l’huile de palme est devenue populaire.
Tel que mentionné précédemment, l’huile de palme contient moins de gras saturés que le beurre et aucun gras trans.
Les gras saturés, au contraire des gras trans augmentent également les taux de cholestérol HDL.

Autres intérêts nutritionnels
L’huile de palme brute est appelée « red palm oil », en raison de sa couleur rouge liée à sa richesse en caroténoïdes (a-, ß-et ?-carotènes).
En effet, l’huile de palme contient entre 500 et 2000 mg/kg d’huile de caroténoïdes, tandis que les autres huiles végétales brutes en contiennent environ 100 mg/kg.
Cet atout de l’huile de palme a déjà été utilisé dans des pays d’Afrique notamment le Burkina Faso pour lutter contre les carences en vitamine A car les caroténoïdes en sont des précurseurs.
Il est à noter que ces pigments sont éliminés lors du raffinage.

Même si toutes les huiles végétales contiennent de la vitamine E, l’huile de palme a la particularité de contenir surtout des tocotriénols (jusqu’à 500 mg/kg d’huile brute) et des tocophérols, surtout sous forme alpha (150 à 200 mg/kg), ayant un pouvoir vitaminique E très élevé.
Le raffinage n’entraîne qu’une perte minime en vitamine E.
Les niveaux de tocophérols peuvent par contre diminuer jusqu’à 40% lors du chauffage.
Il a été démontré que les tocotriénols diminuaient la synthèse endogène de cholestérol.

L’huile de palme contient également d’autres phytonutriments comme des phytostérols (sitostérol, stigmastérol et campestérol) en quantités allant de 40 à 90 mg par 100 g et des acides phénoliques (p-coumarique, p-hydroxybenzoïque et férulique), qui ont des propriétés antioxydantes.

Le mot du nutritionniste
Environ 98% de la consommation d’huile de palme provient des produits transformés comme les chips, les pâtisseries, etc.
De toute façon, dans le cadre d’une alimentation équilibrée, ces aliments doivent être consommés avec beaucoup de modération.
Les huiles végétales riches en gras insaturés comme l’huile d’olive ou de colza sont de loin en avant en ce qui concerne les effets bénéfiques sur la santé.

Comment bien choisir l’huile de palme ?
L’huile de palme est une huile végétale extraite à partir des fruits du palmier à huile, originaire d’Afrique tropicale.
Tandis que l’huile de palme brute possède une jolie couleur rouge, l’huile de palme raffinée est de couleur dorée.
En France, on retrouve surtout l’huile de palme dans les aliments transformés et les produits industriels, cette huile étant très peu utilisée dans la cuisine maison.  

Carte d’identité de l’huile de palme
Famille : palmiers ;
Origine : Afrique ;
Saison : disponible toute l’année ;
Couleur : dorée à rouge ;
Saveur : neutre.

Point sur l’étiquetage alimentaire
Si un produit contient de l’huile végétale et que cette huile est une huile de noix de coco, de palme, de palmiste ou d'arachide ou du beurre de cacao, elle doit être désignée dans la liste d'ingrédients par son nom usuel.
Le terme générique « huile végétale » n'est pas acceptable.
En France, les règlements concernant l’étiquetage alimentaire des huiles de palme ont changé.
Effectivement, la déclaration nutritionnelle de l’huile de palme est obligatoire sur les denrées alimentaires préemballées depuis décembre 2016.

Les aliments sources d’huile de palme
Les principales sources d’huile de palme sont les biscuits, gâteaux, viennoiseries, pâtes à tarte, panures, plats cuisinés, craquelins, croustilles, frites, beignes, céréales, barres chocolatées ainsi que les pâtes à tartiner aux noisettes.

Comment préparer l’huile de palme
En Europe, l’huile de palme est très peu utilisée dans la cuisine maison.
On lui préfère généralement le beurre ou d’autres huiles végétales telles que l’huile d’olive ou de colza.
Pour certaines recettes, sa texture reste tout de même un avantage, à condition de savoir la choisir et l’utiliser correctement.

Comment utiliser l’huile de palme ?
Par son contenu élevé en acides gras saturés, l’huile de palme est une huile semi-fluide et offre une très bonne résistance à l’oxydation (= ne rancit pas rapidement) et aux traitements thermiques (= est stable en cuisson et en friture).
Dans certains pays d’Afrique, l’huile de palme est consommée brute et représente la principale source de corps gras dans le régime alimentaire.

Ce n’est pas le cas dans la plupart des autres pays où c’est l’huile de palme transformée qui est utilisée, et ce, dans des produits préparés.
Il convient donc de modérer son utilisation, sans toutefois chercher à l’exclure car elle permet de réduire le recours à l’hydrogénation partielle des matières grasses végétales et donc l’apparition d’acides gras trans.
On peut se procurer de l’huile de palme rouge dans les magasins de produits naturels et l’utiliser comme corps gras dans les différentes recettes.

Contre-indications et allergies à l’huile de palme
Si l’huile de palme a longtemps fait débat, on sait aujourd’hui que son impact sur la santé est globalement négatif.
C’est pourquoi on recommande de limiter sa consommation de produits transformés industriels au profit d’une cuisine maison et de saison.
Entre autres, une surconsommation d’huile de palme pourrait augmenter les taux de cholestérol et favoriser l’apparition de troubles cardiovasculaires.

Bonne ou mauvaise ?
Il n’y a aucun doute que la consommation d’huile de palme contribue aux apports en acides gras saturés et qu’une consommation excessive de gras saturés a été associée par le passé à l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires.
Plus précisément, l’acide palmitique, l’acide gras saturé retrouvé en grande majorité dans l’huile de palme est connu pour augmenter les concentrations de cholestérol LDL et HDL.
Par contre, une récente méta-analyse réalisée en 2010 a démontré qu’il n’y avait pas d’évidence significative pour conclure que les acides gras saturés étaient associés à un risque cardiovasculaire augmenté.

Seulement quelques études se sont intéressées directement à l’impact de la consommation de l’huile de palme sur le risque cardiovasculaire.
Elles suggèrent une augmentation du risque cardiovasculaire associé à la consommation d’huile de palme en cuisson.
De plus, un excès d’acides gras saturés n’est pas souhaitable car, en plus de son effet hypercholestérolémiant, il exercerait également un effet pro-inflammatoire, plus particulièrement chez les gens obèses.

Néanmoins, tel que démontré dans certaines études, d'un point de vue nutritionnel, l'acide palmitique de l'huile de palme peut être une alternative raisonnable à l’huile végétale partiellement hydrogénée contenant des acides gras trans.
Par contre, cet effet est tout de même moins favorable que celui exercé par une huile végétale contenant des acides gras insaturés comme l’huile de colza (canola) ou d’olive par exemple.

Histoire et anecdotes
Le palmier à huile est originaire des pays d'Afrique de l'Ouest.
Le palmier à huile est cultivé dans les zones tropicales humides.
La production est majoritairement assurée par deux pays, l’Indonésie et la Malaisie, qui totalisent 87% des approvisionnements.
L’Europe consomme 12% de la production mondiale d’huile de palme.
Ce sont les pays de l’Asie qui sont les plus grands consommateurs de cette huile.

L’huile de palme est principalement utilisée dans le domaine agroalimentaire (80%).
Jusqu’à 19% sont utilisées dans l’oléochimie pour les cosmétiques par exemple.
Finalement environ 1% est utilisé pour le biodiesel.
L’huile de palme est la plus souvent vendue et consommée raffinée, c’est-à-dire après avoir été décolorée et désodorisée.
Elle possède les coûts de production les moins élevés des huiles végétales.
Malheureusement, la culture du palmier à huile est souvent accompagnée d’une déforestation intense ayant des conséquences majeures sur le climat (production de CO2 provoquée par les feux de forêt) et sur la biodiversité (diminution des populations d’orangs-outans).

De plus en plus d’entreprises travaillent avec des associations comme Greenpeace pour mettre en place des systèmes de cultures durables tant sur le plan environnemental que social, selon des critères stricts.
Il existe maintenant des organismes tels que Table ronde sur l’huile de palme durable (RSPO) qui permettent à des entreprises d’obtenir une certification (CSPO) répondant à différents critères de développement durable.
Des compagnies comme Nestlé utilisent des huiles de palme certifiées à 100% depuis 2013.
La compagnie Unilever en a fait de même et s’engage à s’approvisionner en matières premières agricoles issues de l’agriculture durable dont l’huile de palme à 100% d’ici 2020.

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MessageSujet: Re: =HUILES   =HUILES - Page 2 EmptyJeu 29 Juil 2021 - 18:49

L’HUILE DE PALME, VRAIMENT MAUVAISE POUR LA SANTÉ?
Dernière mise à jour 14/08/12
https://www.planetesante.ch/Magazine/Alimentation-et-nutrition/Mieux-manger/L-huile-de-palme-vraiment-mauvaise-pour-la-sante

Huile de palme : conséquences santé, danger et alternatives
Article mis à jour le 24/10/22
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-nutrition/1331984-huile-de-palme-danger-sante-alternative/

=HUILES - Page 2 262171387



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MessageSujet: Re: =HUILES   =HUILES - Page 2 EmptyMar 7 Mar 2023 - 12:56

source https://www.mgc-prevention.fr/que-penser-de-lhuile-de-palme/

Que penser de l’huile de palme ?
Rédigé le 29 juillet 2014
par La rédaction
Mis à jour le 21 décembre 2022 par Sophie NIKLASZEWSKI


On entend régulièrement des critiques sur l’huile de palme.
Présente dans de nombreux produits alimentaires de notre quotidien, sa consommation serait néfaste pour notre santé et sa culture nuirait à notre environnement.
Mais qu’en est-il réellement ?
Quelques éléments de réponse pour se faire sa propre idée…

Qu’est-ce que l’huile de palme ?
L’huile de palme est issue du fruit du palmier à huile, cultivé dans les zones tropicales humides, principalement en Indonésie et en Malaisie.
Brute, elle possède une vive couleur rouge due à une forte teneur en carotène, ce qui lui vaut le nom de « red palm oil » en anglais.
En Europe, elle est consommée raffinée, c’est-à-dire décolorée et désodorisée.

Comment est-elle utilisée ?
L’huile de palme est utilisée dans différentes industries :

En agroalimentaire (80 % de la production).
Elle entre dans la composition de biscuits, pâtisseries, pâtes à tartiner, margarines, huiles de friture et tous types de préparations alimentaires.
En oléochimie (19 % de la production).
Elle est utilisée pour la fabrication de cosmétiques, bougies, produits pharmaceutiques, cuir, agrochimie, peinture, électronique…
Comme biodiesel (1 % de la production) en alternative au carburant pour moteur diesel.

Quel est le profil nutritionnel de l’huile de palme ?
Comme toutes les huiles, l’huile de palme est composée de quasiment 100 % de lipides (graisses), mais contrairement aux autres huiles végétales qui contiennent très peu d’acides gras saturés (11,5 % dans l’huile de tournesol, 7,6 % pour le colza, 15,1 % pour l’olive), l’huile de palme contient environ 50 % d’acides gras saturés dont l’acide palmique et l’acide oléique.
Or, il est aujourd’hui démontré que les acides gras saturés augmentent le cholestérol, ont un effet pro-inflammatoire et réduisent l’insulino-sensibilité à dose élevée (risque de diabète de type II).
De plus, ces deux acides gras ne sont pas « essentiels », c’est-à-dire non indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, contrairement aux acides gras essentiels comme les oméga 3 et 6.

C’est également en raison de sa forte teneur en acides gras saturés que l’huile de palme est dite « concrète », c’est-à-dire solide à température ambiante, alors que la grande majorité des huiles végétales sont liquides.
Concernant les vitamines, l’huile de palme est riche en vitamine E, même après raffinage.
Cette vitamine est antioxydante, joue un rôle protecteur de la santé cardiovasculaire et pourrait réduire le risque d’apparition de certains cancers.
En outre, l’huile de palme brute est également très riche en carotène (500 à 2000 mg/kg) par rapport aux autres huiles végétales (100mg/kg), mais il est éliminé lors du raffinage (décoloration et désodorisation).

Quel étiquetage pour l’huile de palme ?
La déclaration nutritionnelle est obligatoire sur les denrées alimentaires préemballées depuis le 13 décembre 2016.
Jusqu’à cette date, l’huile de palme pouvait être désignée dans la liste des ingrédients sous le terme « Huile [ou graisse ou matière grasse (MG)] végétale ».
L’étiquetage a cependant commencé à évoluer dès 2014 pour être plus précis.
A terme, la liste des ingrédients devra mentionner le type d’huile végétale, par exemple : huile de palme ou huile de tournesol.

Pourquoi l’huile de palme est-elle toujours utilisée malgré les polémiques ?
Bien que l’huile de palme soit aujourd’hui montrée du doigt pour son effet nocif sur la santé et l’écologie (problème de cohabitation avec les dernières zones importantes de biodiversité situées dans les zones tropicales humides, déforestation essentiellement en Asie et demain en Afrique), la forte teneur en acides gras saturés de l’huile de palme présente cependant un certain nombre d’avantages :

Pour l’alimentation et la santé :
Elle donne goût et texture aux produits alimentaires (onctuosité, croquant, croustillant),
Elle permet aux produits de mieux résister à l’oxydation, c’est-à-dire de ne pas rancir rapidement,
Elle permet de résister aux traitements thermiques car les acides gras saturés sont stables en cuisson et friture,
Elle permet d’offrir une alternative aux matières grasses hydrogénées comportant notamment des acides gras trans, qui seraient encore plus mauvais au niveau cardio-vasculaire.

Pour l’agriculture et le développement de certaines régions :
La culture du palmier à huile assure 39 % de la production mondiale en huile végétale en occupant seulement 7 % des surfaces agricoles en oléagineux et avec des coûts de production inférieurs de 20 % à ceux du soja par exemple.
De plus, elle représente une importante source de devises pour les économies locales productrices.

Des éléments pour relativiser…
Les Français ne consomment que 2 kg en moyenne d’huile de palme par personne et par an.
Cette faible consommation ne constitue pas réellement de problème nutritionnel aujourd’hui, mais s’inscrit dans un contexte d’excès des apports en lipides et surtout en acides gras saturés.
Ainsi, il est avant tout important de veiller à équilibrer son alimentation dans l’ensemble et de limiter la consommation de produits gras issus de l’industrie agro-alimentaire (gâteaux, biscuits, pâtes à tartiner..).
Les alternatives à l’huile de palme dans les technologies alimentaires ne sont pas satisfaisantes pour le moment, ni sur le plan de la texture, ni sur le plan nutritionnel.
Depuis 2008, il existe une initiative internationale délivrant une certification et favorisant la promotion d’une huile de palme durable.
Cette certification RSPO (Roubdtable on Sustainable Palm Oil) repose sur 8 principes et 39 critères.
Aujourd’hui, 10 % de la surface mondiale plantée est certifiée RSPO et des initiatives nationales se développent (Indonesian Sustainable Palm Oil, Malaysian Sustainable Palm Oil).
Même si le respect de l’ensemble d’une chaîne de production durable est difficile à mettre en place, « les consommateurs occidentaux ont la possibilité de tirer la filière vers le haut en exigeant des transformateurs le respect des normes existantes de durabilité, et en encourageant leur amélioration ».

Sources :
« L’huile de palme : aspects Nutritionnels, sociaux et environnementaux », Etat des lieux du Fond français pour l’alimentation et la santé, novembre 2012.


=HUILES - Page 2 262171387

source http://vivresanshuiledepalme.blogspot.com/
Vivre sans huile de palme J'ai tenu mon pari : ne plus consommer d'huile de palme et ses dérivés pendant un an (juillet 2011-juillet 2012).

=HUILES - Page 2 262171387

J'édite ce message pour rajouter une info qui parait intéressante
source https://www.geo.fr/environnement

et ICI

Un "Saint Graal" écologique : des chercheurs inventent une alternative à l’huile de palme
Des chercheurs écossais ont mis au point un produit qui serait meilleur pour l’environnement (et pour notre santé) que l’huile de palme.
Peu coûteux à produire, il pourrait un jour s’imposer comme une véritable alternative...
CHARLINE VERGNE
Publié le 20/09/2023

L’huile de palme est omniprésente dans notre quotidien.
Extraite de la pulpe des fruits du palmier à huile, cette huile végétale sert à fabriquer un grand nombre de produits alimentaires (biscuits, pâtes à tartiner, chocolats, glaces, pizzas...), mais aussi des produits de beauté et d’hygiène (rouges à lèvres, gels douche, déodorants, mousses à raser, dentifrices...).

Aujourd’hui, on estime que près de la moitié des produits alimentaires et cosmétiques vendus dans les rayons de nos supermarchés en contiennent. Peut-être plus étonnant encore, l’huile de palme sert aussi à faire du biocarburant.

Ces dernières années, l’huile de palme s’est retrouvée au cœur de nombreux débats.
Et pour cause, ses conséquences sur l’environnement sont multiples et loin d’être anecdotiques.

L’information qui nous parvient s’avère donc pleine de promesses.
Comme le relate la BBC, dans un article publié lundi 18 septembre, des chercheurs écossais pensent avoir mis au point un produit pouvant être l’alternative idéale à l’huile de palme.

Une alternative plus écologique et plus saine
EN IMAGES ENQUÊTE SUR LA DÉFORESTATION EN INDONÉSIE

Dans le détail, des experts en alimentation de l’université Queen Margaret (QMU) à Édimbourg disent être en mesure de proposer un nouvel ingrédient 100 % végétal et 70 % moins dommageable pour notre environnement.

Par ailleurs, cette alternative – qui a été baptisée PALM-ALT – serait également plus saine, car elle contiendrait 80 % de graisses saturées (et 30 % de calories) en moins.
Parmi les ingrédients, on ne retrouve pas d’huile de coco, d’arôme, de sucre, d’édulcorant, de conservateur ni un quelconque colorant.
Un sous-produit issu de l’industrie du lin a servi à sa préparation, ainsi que des fibres naturelles et de l’huile de colza.

Catriona Liddle, qui a participé à ce projet, a qualifié le produit obtenu – dont la consistance évoque celle de la mayonnaise – de "Saint Graal".
Et pour cause, le goût et la texture seraient exactement les mêmes que ceux de l’huile de palme !
Pour étayer ses propos, la scientifique a indiqué que le produit avait été soumis à un certain nombre de tests sensoriels.

Un produit peu coûteux à fabriquer
Dans Good Morning Scotland, une émission du radiodiffuseur britannique, Catriona Liddle a rappelé que, dans l’industrie alimentaire, "l’huile de palme [était] utilisée comme matière grasse".
Aussi, elle offre au produit un certain nombre de garanties, parmi lesquelles sa "texture" et une "bonne durée de conservation".
"Dans les produits de boulangerie, c’est un ingrédient presque irremplaçable, car il est très fonctionnel", a-t-elle ajouté.

Grâce au produit mis au point par l’équipe scientifique écossaise (l’obtention d’un brevet international est en cours), l’huile de palme pourrait devenir remplaçable.
Selon la BBC, des discussions devraient bientôt être enclenchées avec des fabricants potentiels.

L’un des points positifs (au-delà de toute considération environnementale) est que la réalisation dudit produit serait peu coûteuse.
De ce fait, elle pourrait d’autant plus s’imposer aisément en tant qu’alternative à l’huile de palme.

Sur le même thème :
>>> Chanee : "Sauver la forêt de Bornéo, ça ne veut rien dire, il faut être plus concret"
>>> Déforestation : les biscuits Oreo dans le viseur de Greenpeace
>>> Malaisie : enquête sur l’huile de palme

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MessageSujet: Re: =HUILES   =HUILES - Page 2 EmptyMar 7 Mar 2023 - 12:56

source https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/quelles-huiles-vegetales-dans-ma-cuisine-250215-94863

Lin, noix, arachide...
Quelles huiles végétales choisir selon leurs bienfaits
Par Ophélie Ostermann  
Le 24 août 2018


Les huiles végétales regorgent de bienfaits.
Mais lesquelles choisir en fonction des vertus attendues ?
La diététicienne Florence Foucaut, membre de l'Association française des diététiciens et nutritionnistes, nous aide à y voir plus clair.

Utilisées à chaud pour la cuisson ou à froid en assaisonnement d'une salade ou de légumes, les huiles végétales rehaussent toujours le goût des aliments.
Si cent grammes équivalent à 900 calories, les huiles ne sont pas nos ennemies pour autant.
La consommation de certaines huiles végétales (celles riches en oméga-3) figure même sur la liste des nouvelles recommandations du Haut conseil de la santé publique, qui souhaite déterminer de nouveaux axes de communication concernant le comportement alimentaire des Français.

Riches en acides gras essentiels, elles sont effectivement indispensables à notre équilibre nutritionnel et jouent un rôle essentiel au niveau de notre cerveau, de notre peau...
«Les matières grasses d'origine végétale ont l'avantage de ne pas contenir de cholestérol, contrairement aux graisses d'origine animale comme le beurre.
Elles sont riches en acides gras (oméga-3 et oméga-6) que notre corps ne fabrique pas ; il faut donc aller chercher les dans l'alimentation», rappelle la diététicienne nutritionniste Florence Foucaut, membre de l'Association française des diététiciens et nutritionnistes (AFDN).

Associer plusieurs huiles et les alterner
Cependant, avant de courir au marché faire le plein d'huile de noix et de lin, sachez qu'utiliser une seule sorte d'huile ne sert à rien.
Respecter l'équilibre entre les apports en oméga-3 et en oméga-6 est indispensable :
« Certaines huiles sont très riches en oméga-6 mais pauvres en oméga-3, et inversement.
Les deux types d'oméga ayant des effets différents voire opposés sur l'organisme (les omégas-3 aident à fluidifier le sang, les 6 sont importants pour la coagulation), pour bénéficier de leurs avantages, les apports doivent être équilibrés pour éviter que les effets ne s'annulent », ajoute la diététicienne.
Ainsi, on privilégiera l'association de deux huiles et on alternera les mélanges, pour bénéficier de chaque bienfait nutritionnel.
Pour un maximum d'efficacité, voici les vertus de chacune.

L'huile de noix
Idéale pour rehausser le goût des aliments, l'huile de noix est aussi la seule qui propose le meilleur rapport oméga-3/oméga-6 :
«Elle fait exception à la règle et ne nécessite donc aucun mélange. Sa seule consommation nous fait profiter de tous les bienfaits de ses acides gras.
Légèrement plus riche en oméga-6 que les autres huiles d'origine végétale, elle contribue à faire baisser le taux de mauvais cholestérol dans l'organisme et sa vitamine E protège le système nerveux», ajoute la professionnelle.
Comment la choisir ? Bio et dite «de première pression à froid».
Comment la consommer ? «En assaisonnement d'une salade d'endives, elle est excellente.
Attention, l'huile de noix supporte mal la chaleur et s'oxyde très vite.
Il est conseillé de la conserver à l'abri de la lumière et de la consommer dans les trois mois qui suivent l'ouverture de la bouteille», explique Florence Foucaut.

L'huile de colza
Nous avons toujours tendance à consommer surtout des oméga-6. Riche en oméga-3, l'huile de colza équilibre les apports nutritionnels :
«Grâce à sa richesse en oméga-3, elle prévient la maladie d'Alzheimer.
Les omégas-9 préviennent quant à eux les maladies cardiovasculaires.
Enfin, l'huile de colza contient de la vitamine E, qui est antioxydante», informe la diététicienne.
Comment la choisir ?
Comme pour toutes les huiles, on les préfèrera bio et de première pression à froid.
Comment la consommer ? «Jamais pour la cuisson car la chaleur détruit ses acides gras et l'huile perd alors ses bienfaits.
On ne l'utilise donc qu'à froid, en assaisonnement d'une salade.
Dans la vinaigrette, associez-la à de l'huile d'olive, pour pallier le manque d'oméga-6.»

L'huile de tournesol
L'huile de tournesol est l'une des trois huiles alimentaires les plus consommées en Europe.
Deux choses à savoir : «C'est l'huile qui contient le plus de vitamine E et c'est donc un antioxydant garanti.
Mais elle est pauvre en oméga-3», précise Florence Foucaut.
Comment la choisir ? Bio et de première pression à froid.
Comment la consommer ? «En cuisson ou en accompagnement d'une salade.
Comme elle est pauvre en oméga-3, il vaut mieux l'associer à de l'huile de noix pour avoir le meilleur rapport possible entre oméga-3 et oméga-6.»

L'huile d'olive
Elle se trouve certainement dans votre cuisine depuis longtemps.
Ne changez pas vos habitudes : «Elle contient 74 % d'oméga-9, qui préviennent les maladies cardiovasculaires.
L'huile d'olive favorise aussi la baisse du taux de mauvais cholestérol et la production de bon cholestérol.
Sa vitamine K favorise la cicatrisation quand on se blesse !»
Comment la choisir ? «Pour bénéficier de tous ses bienfaits, l'huile d'olive doit être bio, extraite par première pression à froid, et le millésime ainsi que le nom du verger ou du moulin doivent être indiqués.
Il est important d'être vigilant.
Si votre bouteille d'huile d'olive vient d'une coopérative, sachez qu'elle contiendra des huiles provenant de différentes récoltes.»
Comment la consommer ? «Pour la cuisson ou en assaisonnement. Mais attention au dosage.
On a tendance à se dire qu'elle est moins grasse que le beurre, mais c'est faux.
Comme toutes les huiles, c'est 100 % de lipides !
Dans une salade, je conseille de mettre une cuillère à café d'huile par personne», indique la diététicienne.

L'huile d'arachide
«Plutôt riche en oméga-3, l'huile d'arachide contient aussi des oméga-6 et a donc une action positive sur le mauvais cholestérol.
Sa forte proportion en oméga-9 prévient les maladies cardiovasculaires.»
Mais la diététicienne met en garde : «L'allergie aux arachides est la deuxième allergie alimentaire dans le monde.
Si vous y êtes sensible, demandez l'avis de votre médecin avant d'en consommer.»
Comment la choisir ? Bio et extraite par première pression à froid.
Comment la consommer ? «Pour la cuisson, notamment dans un wok ; elle est très appréciée dans la cuisine asiatique», conseille la diététicienne.

L'huile de cameline
«C'est l'une des huiles les plus riches en oméga-6 (19 %) et en oméga-3 (43 %).
La forte proportion en oméga-3 en fait un atout majeur pour diminuer le taux de sucre dans le sang et prévenir la maladie d'Alzheimer.
Elle a aussi un impact sur le taux de mauvais cholestérol et prévient les maladies cardiovasculaires», informe Florence Foucaut.
Comment la choisir ? Bio, de première pression à froid.
Comment la consommer ? En assaisonnement, à froid ; l'huile de cameline ne supporte pas la chaleur.

L'huile de noisette
«Son intérêt nutritionnel réside dans sa forte concentration en oméga-9 et 3.
Elle contient aussi de la vitamine A et E, qui améliorent la vision.»
Comment la choisir ? Bio, de première pression à froid.
Comment la consommer ? «Elle a très bon goût. Je conseille par exemple de l'utiliser en assaisonnement d'un carpaccio d'oranges.»

L'huile de coco
Cette huile revient en force dans les supermarchés car les lipides qu'elle contient ne sont pas stockés par l'organisme.
Elle contient aussi des agents antibactériens qui aident à lutter contre les infections intestinales», précise la diététicienne avant de mettre en garde : «Elle contient 90 % d'acides gras saturés, qui, à l'excès, peuvent entraîner des pathologies cardiovasculaires.»

À lire aussi » L'huile de coco, un "pur poison" selon une professeure de Harvard
https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/huile-de-coco-un-poison-pur-selon-une-professeure-dharvard-220818-150156

Comment la choisir ? Bio, de première pression à froid.
Comment la consommer ? «Son apport nutritionnel est très faible.
Je ne la conseille donc pas.
De manière générale, on l'utilise souvent pour la cuisson des aliments, essentiellement en friture car l'huile de coco supporte les hautes températures», prévient la professionnelle.

L'huile de lin
Vous êtes végétarienne ? Courez en acheter : «Les végétariens sont souvent en manque d'oméga-3, présents notamment dans les viandes et les poissons. L'huile de lin en contient beaucoup, elle peut alors rétablir l'équilibre.
Elle aide également à lutter contre les troubles du foie et à réduire le taux de mauvais cholestérol dans le sang.»
Comment la choisir ? Bio, de première pression à froid.
Comment la consommer ? «Elle est parfaite pour assaisonner une salade.
Contenant peu d'oméga-6, associez-la à de l'huile d'arachide, dans votre vinaigrette par exemple».

L'huile de pépin de raisin
«Elle manque d'oméga-3, mais contient beaucoup d'oméga-6. Riche en vitamine E, elle est antioxydante et prévient le vieillissement cellulaire», détaille Florence Foucaut.
Comment la choisir ? Bio, de première pression à froid.
Comment la consommer ? «Pour l'assaisonnement d'une salade, associée à de l'huile de lin afin d'équilibrer les apports nutritionnels.»

LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE
Quelle huile de cuisine choisir et pour quelle utilisation
https://madame.lefigaro.fr/cuisine/quelle-huile-de-cuisine-choisir-et-pour-quelle-utilisation-conseils-090317-130427

Les huiles végétales, une mine de bienfaits pour la peau et les cheveux
https://madame.lefigaro.fr/beaute/les-bienfaits-des-huiles-vegetales-pour-la-peau-et-les-cheveux-040116-111557

Cinq idées reçues sur les bienfaits de l'huile de coco
https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/bienfaits-de-lhuile-de-coco-cheveux-peau-perte-de-poids-cuisine-161017-113756

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MessageSujet: Re: =HUILES   =HUILES - Page 2 EmptyMar 7 Mar 2023 - 12:56

Huile de lin

source https://laminutepapillon.net/huile-de-lin/

L'HUILE DE LIN, ÇA SE CUISINE?
le 29/12/2020
Oh que oui!
Mais pas n’importe comment!


Pourquoi c’est une super huile?
Parce que c’est la plus riche de toutes en oméga 3, des acides gras poly-insaturés qui sont si bons pour la santé, et dont on manque: ils représentent plus de 50% du poids total de l’huile de lin.
En France, les autorités de santé estiment qu’on consomme 0,8 g d’oméga 3 par jour environ, alors qu’il nous en faudrait 2g!

Comment on la cuisine? En assaisonnement, exclusivement.
On ne la fait jamais chauffer, parce que, justement les oméga 3 sont instables, et se transforment en molécules beaucoup moins bonnes pour la santé – voire carrément bof – quand on les chauffe.
Comme elle peut être très légèrement amère, elle est parfaite avec le jus d’une orange ou d’une clémentine, un trait de sauce soja ou de tamari, sur des carottes râpées, un taboulé libanais, une salade de riz rouge…

Et comment on la conserve?
Au frigo!
Et on la consomme dans les 3 mois qui suivent l’ouverture.

=HUILES - Page 2 3209990655  =HUILES - Page 2 3209990655

source https://www.cuisineaz.com/articles/huile-de-lin-5015.aspx
Huile de lin
Avec sa teneur record en acides gras Oméga-3, l’huile de lin est excellente pour la santé de l’organisme, à condition de bien la choisir et la conserver !
Dans cet article, découvrez nos astuces pour profiter de cette huile unique et l’intégrer à vos recettes favorites !

Qu’est-ce que l’huile de lin ?
L’huile de lin, aussi nommée huile de graines de lin, est une huile végétale obtenue par pressage à froid, ou à chaud, des graines de lin mûres.
L’utilisation de cette huile végétale comme remède médicinal remonte à l’Antiquité.
Toutefois, l’huile de lin a longtemps été considérée comme une huile technique, sa commercialisation comme denrée alimentaire était alors interdite en France.
En effet, jusque dans les années 2000, cette huile unique était accusée d’être trop fragile et de devenir toxique au contact de l’air et de la chaleur.
Depuis 2009, la vente d’huile de lin pure à usage alimentaire est autorisée en France, sous conditions.
Ainsi, le volume de conditionnement de l’huile de lin alimentaire ne peut dépasser 250 ml et elle doit impérativement être conditionnée dans une bouteille opaque.
La fragilité de l’huile de lin vient de sa teneur exceptionnelle en acides gras polyinsaturés, les Oméga-3.

Les atouts santé et nutrition de l’huile de lin
Comme toutes les huiles, l’huile de lin est composée de lipides à près de 100%.
Avec 900 kcal pour 100g, elle fait partie des aliments riches et à haute teneur en calories.
Toutefois, au vu de son profil nutrition exceptionnel, l’huile de lin a toute sa place dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée.
Parmi les acides gras qui composent cette huile singulière, on retrouve entre 45 et 70% d’Oméga-3, pour moins de 10% d’acides gras saturés.
Cette composition lui vaut la première place sur le podium des aliments riches en Oméga-3.
Les acides gras polyinsaturés Oméga-3 sont de précieux alliés pour lutter contre l’inflammation, booster le système immunitaire et favoriser la santé du coeur et des vaisseaux.
L’huile de lin est également une excellente source de vitamine E.
En revanche, sa consommation est déconseillée chez les enfants de moins de 3 ans ou en cas de traitement anticoagulant.

Comment conserver l’huile de lin ?
Comme dit précédemment, l’huile de lin est extrêmement fragile.
Elle doit impérativement être conservée dans une bouteille opaque et au réfrigérateur.
Avant ouverture, l’huile de lin peut être stockée au frais pour 9 mois.
Après ouverture, on recommande de la consommer dans les trois mois afin d’éviter tout risque de rancissement !
Les acides gras Oméga-3 ne supportent ni la chaleur, ni la lumière, ni le contact prolongé avec l’air.
Après chaque utilisation, l’huile de lin doit donc être rapidement replacée au frais.

Comment cuire l’huile de lin ?
L’huile de lin est réservée exclusivement à l’assaisonnement, sans exception.
En effet, c’est une huile qui ne supporte pas du tout la cuisson, même à basse température.
Un filet d’huile de lin peut toutefois être ajouté aux recettes cuites, mais seulement après cuisson, hors du feu et au moment du service.

Comment bien choisir l’huile de lin ?
En raison de sa fragilité et de sa courte durée de conservation, on recommande de choisir l’huile de lin conditionnée en petite quantité.
Pour un usage alimentaire, il est conseillé de privilégier l’achat d’une huile de lin issue de l’agriculture biologique et extraite à froid.
L’huile de lin peut être consommée pure ou en mélange.
Cette deuxième option est souvent privilégiée en raison de son goût âpre !

Comment cuisiner l’huile de lin ?
L’utilisation de l’huile de lin en cuisine est réservée aux assaisonnements et aux préparations sans cuisson, ce qui offre tout de même une multitude de possibilités pour en profiter !
Le plus souvent, on en ajoute un filet dans une vinaigrette pour profiter de toutes ses vertus santé.
Elle est aussi idéale pour assaisonner les carpaccios, ceviches et autres tartares de viandes et de poissons !
Aussi, elle peut être utilisée pour porter de l’originalité à un pesto, un houmous ou un gaspacho !
Certains l’apprécient aussi en version smoothie et jus de légumes, pour ajouter facilement une bonne dose d’Oméga-3 à ces boissons pleines de nutriments !

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source https://www.bienmanger.com/1F5053_Huile_Vierge_Lin_Dore_Bio.html
Huile de lin vierge extra douce Bio
BioPlanète  (27 avis)
Une des huiles les plus riches en omégas 3 débarrassée de son amertume grâce à un procédé de filtration 3D exclusif

L'huile de lin biologique est une huile particulièrement riche en omégas 3, omégas 6, et en acides gras essentiels. Les graines utilisées pour sa fabrication n'ont été pressées qu'une seule fois à froid afin de préserver les qualités originales de la graine comme la vitamine E.

Les apports diététiques de l'huile de lin bio contribuent à réduire le cholestérol LDL et les triglycérides.

Cette huile est à réserver pour les assaisonnements, que ce soit pour vos fromages blancs, vos salades ou vos légumes tièdes. Elle leur apportera une délicieuse saveur de noisette.

L'huile de lin alimentaire
Pendant de nombreuses années, l'huilerie Moog a acquis une expertise hors pair dans la trituration et l'embouteillage de l'huile de lin puisque cette huile est en vente dans beaucoup de pays.

Un atout nutritionnel reconnu
L'huile de lin est particulièrement appréciée pour sa haute teneur en acides gras alphalinoléniques de type oméga 3.

Cet acide gras poly-insaturé est un acide gras dit « essentiel » puisque notre corps n'est pasen mesure de le produire.

Nous devons donc veiller à consommer régulièrement des aliments riches en oméga 3 car en général, notre alimentation ne nous en fournit pas suffisamment.

Une cuisine équilibrée
Profitez tous les jours des bienfaits de l'huile de lin : goûtez-là sur du fromage blanc, sur des pommes de terre en robe des champs, dans vos salades et crudités ou sur vos légumes tièdes. Utilisez-la également pour la préparation de la fameuse Crème Budwig d'après le nom du Dr. Johanna Budwig.

Crème Budwig
100 g de fromage blanc,
3 c. à soupe d'huile de lin,
2 c. à soupe de graines de lin broyées,
1 c. à café de miel,
3 c. à soupe de lait,
Garnir de fruits frais.

Composition huile vierge de lin

Valeurs nutritionnelles moyennes........Pour 100ml
Energie............................................837 / 3504.35 kcal / kJ
Matières grasses...............................93 g
........Acides gras saturés......................11 g

Avis sur : Huile de lin vierge extra douce Bio
Les avis sont classés du plus récent au plus ancien.

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https://www.passeportsante.net/huiles-vegetales-g152/Fiche.aspx?doc=huile-lin

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