J'ai eu envie de faire ce message après avoir vu Sébastien Levret parler de sa passion dans l'émission Silence ça pousse.
Il conseille de préserver les insectes locaux de nos jardins, que d'en importer de nouveaux (cocci, chrysope etc) car si elles ne trouvent pas de nourriture, elles partiront dans la nature.
Pour leur procurer pollen et nectar, il faut installer des plantes pour ravageurs (tanaisie) car sans pucerons, pas de coccinelles.
La petite guêpe iknemo est un excellent allié.
Instraller des gites pour insectes: nichoirs à abeille solitaire: fagots, tiges creuses, canisses, tiges de tournesol, sureau avec moelle tendre, massettes, renouée.
Faire des fagots liés et les placer à exposition sud/sud est.
Faire murs en pierres sèches pour que les petits insectes puissent nicher.
S'inspirer des réalisations qui sont présentées sur le lien ci dessous.
source
http://www.jardinage-entomologique.fr/Nos hôtels à insectes
PrésentationDepuis la création du concept, nous sommes spécialisés dans la création de meubles à insectes. Ces derniers peuvent être installés dans des parc et jardins, bord d'étang, en station forestière, en espaces verts,... Partout où vous souhaitez accueillir une diversité d'insectes utiles.
ContexteNos manies de nature « propre » n'offrent aucun abri, aucun refuge pour les insectes et la faune en général. Les herbes folles s'effacent chaque jour pour laisser la place à des gazons tondus à ras, à des plantes ornementales.
Les insectes ont bien sûr besoin de trouver en premier lieu leur nourriture et celle de leurs larves, mais aussi des abris pour se réfugier à plusieurs moments de leur vie.
Les hôtels à insectes ont la particularité d’offrir une diversité de gîtes à l’ensemble des auxiliaires: prédateurs de ravageurs et pollinisateurs.
MatériauxSapin local (certifié PEFC), Hêtre (forêts vosgiennes), Renouée du Japon
InstallationPrévoir un scellement (béton ou autre) au sol pour la fixation du meuble.
Orienté vers le sud-est ou l’est.
Périodes de colonisationDe fin août à avril : Coccinelle et Chrysope
De mai à mi-septembre: Forficule et Syrphe
De mi-avril à fin mai: Osmie cornue, Osmie bleuissante, Chélostome des renoncules
De début mai à fin juin: Mégachille, Anthidie, Hériade des troncs, Osmie crochue,...
EntretienDébut septembre : Nettoyer la boîte creuse muni de paille à l’intérieur.
Mi-avril: Nettoyer la boîte creuse muni de petits branchages.
Traitement du bois à base l'huile de lin seulement.
Vendredi 15 avril 2011
Attirer les papillons dans votre jardinLe rôle des papillons est bien connu. Au même titre que les abeilles, ce sont d'excellents pollinisateurs. Sans ces insectes, les plantes de nos jardins ne pourraient se reproduire et les fruits ne pourraient se développer.
Accueillir des papillons dans votre jardin, c'est également préserver une grande partie de notre biodiversité. Pour l'expliquer, partons à la découverte de son développement.
Au cours de sa vie, le papillon va suivre une métamorphose. Une fois fécondée la femelle papillon que l'on appelle imago, va pondre ses œufs sur une plante bien spécifique (oeufs de Grand paon de nuit ci-dessous).
Il faut savoir que chaque papillon possède une plante hôte sur laquelle les chenilles vont se développer. Par exemple, le Machaon pond ses œufs sur la carotte sauvage (ci-dessous). Sans ces dernières, vous n'aurez pas de chenilles et donc pas de papillons.
Les chenilles vont se développer sur leur plante hôte et finir par de métamorphoser en chrysalide (dans un tas de bois, sous une écorce, dans le sol,....). Certains produisent un coccon dans lequel se trouve la chrysalide, comme le Petit paon de nuit ci dessous.
Une fois mature, le papillon sortira. Durant sa vie d'imago, le papillon va se nourrir de nectar de fleurs d'où sa réputation de pollinisateur (mais pas tous).
Ainsi la présence d'un papillon est un très bon indicateur de biodiversité car il faut savoir lui procurer des plantes qualifiées d'hôtes. Elles permettront aux chenilles de se nourrir et leur offriront un endroit pour se métamorphoser en papillon. Il existe un grand nombre de plantes hôtes notamment certaines que l'on retire systématiquement (ronces, orties, carotte sauvage, lierre, ...).
Les papillons adultes se nourriront quant à eux du nectar de végétaux différents.
Il faut donc leur proposer des plantes attractives ayant un fort potentiel en nectar (phacélie, bourrache, sainfoin, trèfle,...). Certains arbres et arbustes seront aussi très attractifs pour les papillons (prunellier, troène, aubépine,...).
Enfin, si cela est possible, vous pouvez laisser une partie de votre propriété en refuge végétal qui permettra aux chenilles et aux papillons de se développer en ne fauchant qu'à la fin de l'automne. Par exemple dans un endroit où vous avez de l'ortie laissez les pousser jusqu'au mois d'octobre et vous verrez de nombreuses chenilles s'y développer (ci-dessous chenilles de paon du jour sur des orties).
Par toutes ces petites actions, vous verrez votre jardin se repeupler de papillons et à votre échelle vous participerez à la préservation de ces insectes indispensables.
Sébastien LEVRET.
Mardi 12 avril 2011
La chrysope : un prédateur redoutableCe petit insecte aux yeux d'or de nos jardins est très peu connu, et pourtant! Lorsqu'on parle de prédateurs de pucerons, on pense généralement à la coccinelle,mais il existe une plus efficace dévoreuse de pucerons et autres insectes ravageurs du jardin : la chrysope.
Il existe plus de 130 espèces de chrysopes en France, difficiles à distinguer entre elles, mais toutes d'efficaces prédatrices.
Une femelle peut pondre plusieurs centaines d'oeufs en quelques mois. La jeune larve est très active et un efficace prédateur. Elle se développe en 15 à 20 jours.
Les adultes sont des insectes de taille moyenne, de 10 à 14 mm de long. Leur couleur peut varier suivant la saison de vert pendant l'été, à brun en fin de saison. Ils présentent de longues antennes et les ailes sont parcourues de nervures de formes hexagonales.
Les larves sont de redoutables prédatrices. Elles peuvent engloutir au cours de leur développement jusqu'à 500 pucerons.
Elles se nourrissent : pucerons, acariens, psylles, cochenilles, chenilles, larves de drosophiles,...
Deux à quatre générations se succèdent dans l'année. L'hivernation se fait au stade adulte. On la retrouve d'ailleurs très facilement dans nos créations notamment dans l'abri à chrysope.
Une histoire de perce-oreillesCet insecte fait partie des petites frayeurs de l'enfance, qui souvent perdurent à un âge qui n'est plus de mise, car le nom évocateur de "perce-oreilles" incite à la prudence. Bien entendu cette crainte n'est pas justifiée puisqu'aucune oreille n'a souffert des soi-disant redoutables pinces.
Appelés également forficules, les "perce-oreilles" font parti des insectes qui peuplent fréquemment nos jardins et vergers. Le plus souvent ils finissent par échouer sous un pot de fleur, dans le creux d'une pomme,...
De même que certains jardiniers les voyant se faufiler dans les arbres fruitiers, leur attribuent volontiers les dégâts qu’ils constatent sur leurs fruits.
Même s’ils ne se refusent pas de goûter un morceau de fruit de temps en temps, les forficules sont avant tout de véritables auxiliaires. Ils sont omnivores et, en particulier, de grands dévoreurs de pucerons et de psylles.
Les jardiniers amateurs connaissent bien les pucerons. En revanche, le psylle est moins connu. Pourtant, celui-ci (Cacopsylla pyri) est l’un des pires ravageurs du poirier.
Alors qu'attendez vous pour procurer un petit gîte au pince oreille?
Rien de plus simple que de prendre un pot à fleurs rempli de paille puis de le suspendre dans vos arbres fruitiers. Ainsi, il sera prêt dès l’arrivée des premiers pucerons.
Sébastien LEVRET.
Lundi 1 novembre 2010
Nos produits : nichoirs à insectesLe concept "jardinage entomologique", crée par Sébastien LEVRET, est basé en partie sur la fabrication de nichoirs à insectes fonctionnels pour particuliers et professionnels. Ces abris sont contruits artisanalement à partir de matière locale, dans une optique de développement durable. Ils sont étudiés et suivis journalièrement dans un objectif de finaliser nos connaissances entomologiques et d’améliorer nos créations. Voici les différents modèles:
ABRI A CHRYSOPESCet abri offre un refuge durant l’hiver et les nuits froides aux chrysopes, mais également à un autre grand prédateur de pucerons : la coccinelle. Ce refuge est fréquemment utilisé par le forficule (perce-oreille) comme abri journalier. En effet cette espèce consomme beaucoup de petits insectes et pucerons qu’il glane la nuit en se déplaçant sur les plantes.
Le toit se soulève pour observer les insectes.
ABRI BIFONCTIONNELCet abri a la particularité d’offrir un gîte à deux types d’auxiliaires: Prédateurs de ravageurs et pollinisateurs.
Les grands prédateurs de pucerons que sont les coccinelles et les chrysopes, utilisent la partie supérieure du refuge durant l’hiver et les nuits froides. Ou encore le forficule (perce-oreille) qui utilise cet abri pour se réfugier la journée. En effet cette espèce consomme elle aussi beaucoup de pucerons et petits insectes qu’elle glane la nuit en se déplaçant sur les plantes.
La partie inférieure composée de tiges creuses de diamètres variables est colonisée par les abeilles solitaires qui viennent nicher dans les cavités de la Renouée du Japon.
Le toit se soulève pour observer les insectes.
BUCHE PERCEECette bûche pleine dans laquelle des trous de différents diamètres ont été percés doit accueillir une panoplie d’insectes pollinisateurs. Ces derniers sont des abeilles solitaires, qui nichent dès le printemps à l’intérieur des galeries. Ainsi la ponte, le développement larvaire et la transformation en chrysalide s’effectuent à l’intérieur du nichoir.
Le toit en écorce permet une meilleure protection contre les intempéries.
FAGOT SPECIAL JARDINIERECe fagot est composé de tiges creuses de diamètres variables. Ces dernières sont fréquemment occupées comme abri journalier, pour l’hiver ou pour nidifier. C’est le cas des abeilles solitaires qui viennent nicher dans les cavités creuses de la Renouée du Japon.
Ce nichoir donne de bons résultats lorsqu’il est directement installé en jardinière fleurie.
CUBE A TIGES CREUSESCet abri est composé de tiges creuses de diamètres variables. Ces dernières sont fréquemment occupées comme abri journalier, pour l’hiver ou pour nidifier. C’est le cas des abeilles solitaires qui viennent nicher dans les cavités creuses de la Renouée du Japon.
Le cube en bois dans lequel les tiges sont rangées assure une plus grande longévité de fonctionnement.
MICRO HOTEL A INSECTESCet abri a la particularité d’offrir une diversité de gîtes à l’ensemble des auxiliaires: Prédateurs de ravageurs et pollinisateurs.
Les grands prédateurs de pucerons que sont les coccinelles et les chrysopes, utilisent la partie supérieure du refuge durant l’hiver et les nuits froides. Ou encore le forficule (perce-oreille) qui utilise cet abri pour se réfugier la journée. En effet cette espèce consomme elle aussi beaucoup de pucerons et petits insectes qu’elle glane la nuit en se déplaçant sur les plantes.
La partie inférieure composée de tiges creuses de diamètres variables est colonisée par les abeilles solitaires qui viennent nicher dans les cavités de la Renouée du Japon.
Enfin les pierres sèches offrent un gîte d’affut aux arachnides qui sont elles aussi d’excellents prédateurs.
Le toit se soulève pour observer les insectes.
HOTEL A INSECTESTout comme le micro-hôtel à insectes, ce meuble de jardin a la particularité d’offrir une diversité de gîtes à l’ensemble des auxiliaires: Prédateurs de ravageurs et pollinisateurs.
Dimanche 26 septembre 2010
Des alternatives contre les puceronsUne prolifération de pucerons sur ses rosiers, son potager où ses parterres de fleurs et hop le jardinier dégaine son produit chimique. Pas de quartier pour le puceron et même à sa chaine alimentaire! Il existe pourtant des solutions alternatives aux traditionnels insecticides chimiques.
Faites le mélange des plantes : la première règle pour ne pas attirer des populations importantes d'insectes ravageurs, c'est d'éviter la mono-culture dans votre potager ou vos massifs.
Si une plante est profitable pour certains insectes et que vous en couvrez une surface importante, ils sont multiplierons. Si vous souhaitez faire un massif de rosiers, n'hésitez pas à planter d'autres vivaces ou annuelles entre chaque pied. Les plantes aromatiques peuvent jouer ce rôle, car leurs parfums puissants sont souvent répulsifs pour les insectes.
La mélisse, la citronnelle, les sauges, la ciboulette, la valériane officinale, la santoline, le romarin....
Petit arrêt sur la Tanaisie. Vous souhaitez avoir des Coccinelles dans votre jardin, faites de l'élevage de pucerons! Certaines plantes comme la Tanaisie ou encore la Capucine sont de véritables gardes manger à pucerons.
Ainsi mettez ces plantes à proximité de votre potager et vos pucerons seront canalisés. De même que cette petite concentration de pucerons sur ces plantes auxiliaires sera vite régulée par leurs prédateurs.
Sébastien LEVRET.
Mercredi 3 juin 2009
Bave de coucou
Aujourd'hui une cicadelle championne du saut en hauteur, qui s'échappe à près de un mètre en un bond magistral lorsqu'on la dérange. Autre caractéristique surprenante : sa larve produit de la bave de coucou (aussi appelée crachat de coucou, écume printanière, etc), en injectant de l'air dans ses déjections, ce qui la protège des prédateurs trop délicats (beurk !) et maintien l'humidité dans son lit douillet.
Michel BOCQUET
Jeudi 21 mai 2009
Attagenus punctatus
La meilleur façon de faire de l'entomologie est peut-être de prévoir un pique-nique à l'extérieur ou un barbecue.
On trouve peu d'infos sur ce petit coleoptère de la famille des dermestidae, mais parmi ses cousins de la même famille, on trouve aussi des habitués de la maison, qui se nourrissent des acariens des tapis, voire se délectent des tissus.
voir aussi
http://www.epinedefrance.net/4.5-jardin-entomo.136.htmlRegardez autour de vous dans le jardin et vous verrez une multitude de petites bêtes. Sur les fleurs, dans l’herbe, sur la terre ou dans le compost. Bref partout !
Sébastien Levret, s’est attardé à observer le comportement de ces curieux insectes du jardin.
Le concept "jardinage entomologique" fut crée à son initiative, en juin 2008 .
Passionné d'insectes depuis sa plus jeune enfance, et issu d'une famille expérimentée dans le jardinage bio, il est porteur d’une auto-entreprise proposant la création artisanale de refuges à insectes. La finalité de ce concept est d'apprendre à mieux connaître les insectes auxiliaires du jardin et de les utiliser à bon escient.
Le concept est basé en partie sur la création de refuges à insectes fonctionnels pour particuliers et professionnels. Ces abris sont fabriqués à partir de matière locale, dans une optique de développement durable. Ils sont étudiés et suivis journalièrement dans un objectif de finaliser nos connaissances entomologiques et d’améliorer les créations.
et aussi
source
https://www.lacitedesinsectes.com/evenements/74-yankalevret