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 Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques

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MessageSujet: Re: Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques   Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 EmptyJeu 14 Mar 2024 - 15:59

source https://www.santenatureinnovation.com/

Les méthodes de contraception naturelle

Chère lectrice, cher lecteur,

C’est entendu, la pilule hormonale est une cochonnerie :
Elle augmente le risque de thrombose, ou caillot qui vient se loger dans les poumons et provoquer une embolie pulmonaire ultra-dangereuse et parfois mortelle ;

Elle est considérée comme cancérigène par l’Agence internationale de recherche sur le cancer (IARC) ; l’Institut national de lutte contre le cancer aux États-Unis estime que la pilule accroît le risque de cancer du sein, du col de l’utérus et du foie ;

En 2012, une étude ayant porté sur 1,6 million de femmes, publiée par le New-England Journal of Medicine, a montré l’augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus du myocarde (crise cardiaque) quel que soit le type de pilule utilisé.

Mais que faire à la place ?
On croit qu’il n’y a pas grand-chose. Les méthodes naturelles, qui ne recourent pas à la pilule ni à aucun produit étranger introduit dans le corps, sont difficiles d’usage.

Celles qui tiennent un tant soit peu à leur réputation n’osent plus se revendiquer méthodes de « contraception naturelle ».
Elles préfèrent se faire appeler « méthodes de régulation naturelle » des naissances, voire méthodes pour « espacer les naissances » tant le nombre de ratés est grand.

Cela ne veut pas dire qu’elles ne marchent pas.
Non, bien entendu, elles seraient efficaces si les gens les pratiquaient rigoureusement.

Mais justement, nous sommes des êtres humains et notre première caractéristique est de ne pratiquement jamais rien faire rigoureusement.

Nous passons notre temps, notre vie, à nous tromper, nous prendre les pieds dans le tapis, et ce en particulier quand il s’agit de l’amour, domaine dans lequel nous sommes encore moins raisonnables que dans les autres.

Nos ancêtres avaient peu d’enfants
Et pourtant, c’est aussi un mythe d’imaginer que rien n’existait avant l’invention de la pilule.

Quand j’étais petit, j’ai appris à l’école que les Français, dès le 18e siècle, s’étaient montrés « malthusiens » par rapport aux autres peuples. « Malthusiens » veut dire qu’ils ne croyaient pas en la croissance économique infinie.
Ils préféraient réduire leur nombre d’enfants pour préserver leurs revenus, leurs terres, leurs fermes, leur « niveau de vie » dirait-on aujourd’hui.

Bien avant la pilule, les familles bourgeoises et paysannes prospères en France n’avaient plus qu’un ou deux enfants. [1]
Le « baby-boom » de l’après-guerre fut une exception historique.

Selon l’historien Alain Blum, la France aurait fait sa « transition démographique » dès la Révolution française, soit deux cents ans avant l’invention de la pilule [2] !

Remontez dans votre arbre généalogique : si vos ancêtres sont français, vous vous apercevrez que les familles de vos grands-parents et arrière-grands-parents étaient en général peu nombreuses.

Chez nous, c’est vite vu : mes deux grands-mères, nées autour de 1900, étaient de familles de trois enfants.
Mes deux grands-pères, des familles de deux.
Et ce n’est pas parce qu’ils avaient eu des dizaines de frères et sœurs morts en bas âge !
Non, leurs parents s’étaient simplement débrouillés pour ne pas avoir d’autres enfants.

Comment faisaient-ils ?
C’est un secret de famille… que personne d’ailleurs ne m’a transmis.

Mais j’ai trouvé des gens qui avaient fait des études sur la contraception à travers les âges.
Et le moins qu’on puisse dire est que nos ancêtres ont fait preuve de créativité.

Bloquer la semence masculine
Nos ancêtres n’étaient pas idiots et ils se sont aperçus d’un lien entre la semence masculine et la grossesse.

Malgré les tabous qui faisaient que beaucoup de « fausses informations » circulaient sur le sujet (« Mais non, Madame, j’vous jure, j’ai jamais couché avec un garçon… [3] »), ils ont fait des observations instructives.

Les hommes ont fabriqué depuis l’Antiquité des préservatifs en cuir, en vessie de chèvre et, surtout, en intestin de mouton, plus précisément avec l’appendice du mouton, qui a l’avantage d’être fermé au bout.
L’intestin est la matière avec laquelle on fait l’enveloppe des saucisses et du boudin, et il n’est pas impossible que cela ait donné des idées à certains…

L’inconvénient est, bien sûr, que cette enveloppe est peu, mais alors vraiment très peu solide et que les accidents devaient être nombreux.

L’autre approche était de boucher l’utérus de la femme avec toutes sortes de matières capables de faire obstruction : tampon d’ouate ou de laine imprégné de goudron végétal, cire mélangée à du miel, mélanges divers à base de myrte, d’alun, d’huile de cèdre.

On se doute que cela pouvait poser de graves problèmes d’infection.

Mais les Anciens avaient aussi observé un phénomène que seule la science la plus récente a pu confirmer avec des méthodes rigoureuses : les spermatozoïdes détestent l’acidité.

Contraception féminine
Il n’en fallait pas plus pour que des femmes essayent de se mettre une éponge imbibée de vinaigre là où il fallait.

Ce fut une méthode très en vogue du 18e au 20e siècle et qui explique sans doute que, lorsque vous lisez Balzac ou Feydeau, il n’est question que d’amants, de maîtresses, de courtisanes, de tromperies, sans que jamais, ou rarement, la question des grossesses ne semble se poser.

Même la célèbre Fantine, dans les Misérables de Victor Hugo, n’avait qu’une seule fille, Cosette.
Dans le roman, elle se prostitue pour la nourrir, mais nulle part il n’est mentionné que ce métier l’ait conduite à donner à Cosette une ribambelle de frères et sœurs.

Peut-être l’impasse sur ce sujet est-elle le fait du machisme de l’époque, et de ces auteurs ?
Ou est-ce que Fantine connaissait le moyen d’éviter le problème sans que Victor Hugo n’ait jugé bon de s’attarder dessus ?

Il est néanmoins certain que ces bricolages n’étaient pas très efficaces.
La mortalité infantile, les abandons, faisaient malheureusement une bonne partie du reste du travail pour éviter l’explosion de population.

Mais l’usage des produits acides contre les spermatozoïdes aurait en fait été très ancien : dans l’Antiquité, c’était des tampons d’ouate imbibés de jus de citron, d’acide tartrique, ou bien des algues ou des feuilles d’acacia macérées (très acides) qui étaient utilisées avec les mêmes effets.

Stérilet
Ajoutons que les hommes avaient bien pensé aussi que, en mettant un objet dans l’utérus de la femme, cela permettrait d’empêcher le développement du fœtus.

Cette fois, ce sont les Arabes nomades de l’Antiquité qui ont été pionniers : ils mettaient des pierres rondes dans l’utérus des chamelles pour les empêcher de procréer.
On peut supposer que certains ont employé la même méthode pour les femmes.
C’est, en tout cas, ce que faisaient les Égyptiens de la même époque, qui mettaient des bouts d’acacia dans l’utérus.
Les Romains, eux, mettaient des boules de laine.

Avortement
Ajoutons à cela de multiples breuvages abortifs confectionnés à travers les âges, avec plus ou moins de succès.
La plupart d’entre eux devaient en réalité provoquer un empoisonnement de la mère, l’affaiblissement du corps provoquant une fausse couche.

Et aujourd’hui ?
Dans le « Traité de Phytothérapie et d’aromathérapie – Tome 3 (Gynécologie) » des Dr Girault et Belaiche (Ed. Maloine), on trouve une formulation permettant selon eux de confectionner des ovules contraceptifs aux huiles essentielles. La voici :
-HE d'origan d’Espagne

-HE de lavande officinale

-HE de romarin à camphre

-TM d'ananas sativa

-TM de saponaire

Mettre 2 à 3 gouttes (0,05g soit 50 mg de chaque HE) dans un excipient non gélatineux.
Choisir des ovules de petite taille.

Le produit n’est pas allergisant et présente l’avantage d’être antiseptique sans pour autant détruire la flore vaginale.
Le naturopathe Michel Dogna témoigne avec humour :
« J’ai moi-même utilisé avec ma femme ces ovules pendant des années, et de nombreuses amies ont fait de même sans aucun problème. Depuis 2002, j’ai signalé cela dans mon ouvrage « Prenez en main votre santé » et je n’ai pas jusqu’ici eu de retours de demandes de parrainages « d’accidents ».

Certaines femmes me demandent des statistiques sur des essais cliniques.
Je n’en ai pas, car ce n’est pas de la médecine « politiquement correcte » face au marché de la pilule.
La seule chose que je peux affirmer, c’est que je n’ai eu vent d’aucun échec. » [4]

Peut-on lui faire confiance ? Je n’en mettrais pas ma main au feu, mais son retour d’expérience est intéressant.

Sinon, en dehors des contraceptifs hormonaux, des stérilets et des préservatifs en latex, il existe aussi des méthodes de « régulation naturelle des naissances » qui permettent aux couples d’espacer les naissances, sans prendre les risques sanitaires des anciens.

Appliquées rigoureusement, ces méthodes revendiquent une efficacité équivalente aux contraceptions hormonales, sans leurs effets indésirables.

Dans la pratique, cela demande un engagement et une détermination des couples qu’il est difficile de tenir sur le long terme et en toutes circonstances.

Néanmoins, ces méthodes ont l’avantage énorme de reposer sur une meilleure connaissance du cycle féminin et de ne nécessiter aucun produit de synthèse qui risquerait de porter atteinte aux équilibres naturels du corps.

Mieux connaître son corps, c’est forcément mieux maîtriser sa santé.
Cela implique aussi la responsabilisation du conjoint, qui ne peut se désintéresser complètement de la question, estimer de façon infantile que c’est « à la femme de prendre ses précautions ».

Car les méthodes de régulation naturelle des naissances impliquent toujours de repérer les jours d’ovulation et d’éviter les rapports durant la période de fertilité.
Pour réduire au maximum cette période, une observation rigoureuse des signes de fertilité est nécessaire, et c’est là que l’implication des deux conjoints est indispensable.
L’homme doit aussi, évidemment, comprendre ce qui se passe afin de mieux accepter qu’il y ait des jours où il faut faire « sans ».

Un travail d’équipe
L’homme et la femme doivent apprendre à repérer précisément le moment de l’ovulation, et donc la période de fertilité.
C’est aujourd’hui possible grâce à l’observation rigoureuse de signes physiologiques et, en particulier, de la glaire cervicale.

La glaire cervicale est cette substance étonnante, sécrétée par des glandes sur le col de l’utérus, qui bloque les spermatozoïdes en période d’infertilité, mais change de texture au moment de l’ovulation pour, au contraire, les guider jusqu’aux trompes de Fallope où se trouve l’ovule à féconder.

Plusieurs de ces méthodes ont aujourd’hui été développées et perfectionnées par quarante ans de pratique.
Leurs premières versions datent des années 1960-1970, au moment où de grands progrès ont été faits dans la compréhension du cycle féminin. Certaines sont très contraignantes, mais assurent un très haut degré de fiabilité, pour à la fois favoriser les naissances ou les éviter, selon les objectifs du couple.
D’autres sont moins contraignantes, mais laissent plus de place aux événements inattendus.

De nombreuses applications sur smartphone ont aussi été développées pour aider à la conception.
La plupart ne sont pas fiables, mais il en existe actuellement six qui sont très sérieuses.

Si vous êtes intéressé par ce sujet, je me permets de vous conseiller notre récent dossier sur l’infertilité.

C’est un dossier intitulé « Les 5 méthodes naturelles pour résoudre vos problèmes d’infertilité ».

Cela paraît être le « problème » inverse à celui de la contraception.

Mais en réalité, ce dossier sur l’infertilité consiste à expliquer comment repérer le moment précise où la femme est fertile, afin d’avoir un enfant sans recourir à des méthodes hormonales ou à la fécondation in vitro, coûteuse, compliquée et parfois douloureuse.

Or, vous l’avez deviné, ces méthodes pour concevoir naturellement peuvent bien sûr être exploitées également si vous avez l’objectif inverse : éviter les rapports au moment où la femme risque de tomber enceinte.

La même logique est à l’œuvre : connaître son corps, et le cycle de la femme, pour maîtriser sa capacité de reproduction sans recourir à des moyens chimiques ou hormonaux, et donc sans bloquer le cycle féminin ni provoquer d’effets indésirables.

Ce dossier peut aider tant de personnes que nous avons souhaité tout faire pour le diffuser au maximum.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources :
[1] Dans les familles royales ou de la haute aristocratie, au contraire, on s’efforçait d’avoir beaucoup d’enfants pour assurer la pérennité de la lignée.

[2] L'évolution de la fécondité en France aux XVIIIe et XIXe siècles - Analyse régionale
http://www.persee.fr/doc/adh_0066-2062_1989_num_1988_1_1712

[3] Fameuse réplique tirée du film La vie est un long fleuve tranquille, d’Étienne Chatiliez, 1988.

[4] Alternative Santé n°201 : Faire l'amour sans crainte et sans pilule.

[5] E. Robert, P. Guibaud, Maternal valproic acid and congenital neural tube defects, The Lancet, 1982. Et en 1984, le Journal of Medical Genetics décrit le phénotype des enfants qui ont été exposés à du valproate. Un retard de développement est aussi évoqué. J. Diliberti, P. Farndon, N. Dennis, C. Curry, The Fetal Valproate Syndrome, American Journal of Medical Genetics, 1984.

[6] Il fragilise le squelette au lieu de le renforcer
ICI

[7] Nouveau scandale dans les médicaments
ICI

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Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

La Lettre Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions).
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MessageSujet: Re: Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques   Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 EmptyJeu 14 Mar 2024 - 16:03

source https://www.pure-sante.info/bonne-nouvelle-marche-dynamique-plus-indiquee-course-perdre-poids/#respond

Par Gabriel Combris/16 août 2015
Mycoses vaginales : la méthode yaourt


Il existe un remède étonnant contre les mycoses vaginales (candidoses vaginales), la vaginite (inflammation du vagin), et la sécheresse vaginale.

Il est utilisé depuis longtemps par des naturopathes et repose sur les bactéries présentes dans le yaourt, les lactobacilles, particulièrement efficaces pour enclencher le processus de reconstitution de la flore vaginale, lorsqu’elle est détériorée par des champignons ou par une inflammation.

Comment faire ?
Le principe est d’imbiber un tampon hygiénique de yaourt, dans lequel on aura ajouté préalablement un peu de miel (pour ses vertus antiseptiques).
Ce tampon agira comme un probiotique sur la reconstitution de la flore vaginale.

Le tampon doit ensuite être placé dans le vagin pendant quelques heures.
L’opération peut être répétée plusieurs jours de suite.

De nombreuses études ont démontré que l’utilisation de yogourt dans le vagin [6] peut aider dans le traitement des mycoses vaginales.

Pour celles qui trouveraient la méthode un peu trop « cavalière » : il existe des probiotiques vaginaux [7] sous forme d’ovules, de tampons, ou de suppositoires, qui reposent sur les mêmes types de lactobacilles.

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MessageSujet: Re: Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques   Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 EmptyJeu 14 Mar 2024 - 16:07

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source msn.com juillet 2017

Quatre questions sur les origines du syndrome du choc toxique lié aux règles

Après une hausse du nombre de cas déclarés de chocs toxiques, les tampons hygiéniques ont été pointés du doigt pour leur dangerosité.
Mais une étude menée sur 700 tampons usagés se montre moins catégorique.

De la poussée de fièvre à, au pire, l'amputation. Le syndrome du choc toxique (SCT) lié aux règles peut avoir des répercussions graves sur les femmes et le nombre de cas recensés augmente chaque année en France.
Cinq cas ont été signalés en 2004, 19 en 2011, 22 en 2014, et 17 en 2016.

Le centre national de référence des staphylocoques des Hospices civils de Lyon (HCL) a décidé de se pencher sur cette infection, due à la stagnation du sang menstruel causée par certaines protections périodiques.
Il a analysé 700 tampons pour comprendre le SCT et présenté ses conclusions le mardi 4 juillet.
Franceinfo revient sur ce phénomène en quatre questions.

Qu'est-ce que le syndrome du choc toxique ?
Le syndrome du choc toxique est causé par une bactérie, le staphylocoque doré.
Le docteur Gérard Lina, biologiste médical aux ‎HCL, explique à LCI que ce staphylocoque est naturellement présent chez 30 à 40% des individus.
"Il est situé au niveau du nez dans la plupart des cas, mais il peut aussi être au niveau de la gorge, de la peau ou du vagin", détaille le biologiste, qui précise que la bactérie n'est pas dangereuse en temps normal.
"Certains sont des porteurs permanents de la bactérie, d'autres l'ont de façon transitoire", explique-t-il.

Les bactériesS. aureus,qui représentent un cinquième des staphylocoques dorés, produisent des toxines TSST-1, présentes au niveau vaginal. "Cela représente à peu près 1% des femmes", explique le docteur Gérard Lina à L'Obs.
Lors de l'usage d'un dispositif vaginal, au cours des règles, la stagnation du sang menstruel peut entraîner chez les femmes touchées la multiplication de cette bactérie.
Sans réaction adaptée des anticorps, celle-ci produit alors des toxines dangereuses qui entrent dans la circulation sanguine.
Drainées par le sang, elles s'attaquent à plusieurs organes comme le cœur, les poumons et les reins : on parle alors de syndrome du choc toxique.

Comment peut-on le diagnostiquer ?
Selon Healtlink BC, un service de télé-médecine proposé par le gouvernement canadien, les symptômes du syndrome du choc toxique ressemblent à ceux de la grippe : fièvre, maux de tête et douleurs musculaires.
"Les autres symptômes possibles sont une douleur, des vomissements et la diarrhée, des signes de choc, dont une basse pression artérielle et des étourdissements légers, l'essoufflement et des éruptions cutanées qui ressemblent à un coup de soleil."
Ces symptômes apparaissent entre trois et cinq jours après l'infection et peuvent, sans traitement adapté, entraîner la mort, comme ce fut le cas pour une victime en 2009.

Ces symptômes peuvent prêter à confusion, ce qui rend difficile le diagnostic du syndrome du choc toxique.
Justine, 26 ans, en a fait les frais.
"La pharmacie m'a dit que j'avais la gastro, le médecin la scarlatine, et aux urgences personne n'a eu l'idée de me poser une question" sur les règles, confie-t-elle à l'AFP.

Le nombre de cas de chocs toxiques recensés a fortement augmenté dans les années 2000, de 5 en 2004 à 19 en 2011, avant de se stabiliser autour de 20.
"La maladie existe toujours", prévient François Vandenesch, qui dirige le Centre national de référence (CNR) des staphylocoques.
Mais l'augmentation des cas recensés s'explique par "la notoriété grandissante" du centre, non par une recrudescence.

Pourquoi les tampons hygiéniques ont-ils été pointés du doigt ?
Les tampons ont longtemps été accusés de favoriser le syndrome de choc toxique. Pourtant, l'étude du docteur Gérard Lina indique qu'ils ne sont pas directement responsables :"Aucune protection utilisée pendant lesrègles ne favorise la croissance et la production de la toxine responsable des chocs [...]contrairement au tampon Rely, retiré du marché américain dans les années 1980."

Le tampon "ultra-absorbant" Rely avait provoqué aux Etats-Unis 600 syndromes de choc toxique, dont une centaine létaux, en 1980.
Son fabricant, Procter & Gamble, avait dû retirer son produit du marché après un procès.
Mais, selon les chercheurs, le cas Rely est isolé.
"Les produits semblent avoir un effet neutre, voire bloquer le développement du staphylocoque", détaille l'étude.

Le choc toxique résulterait plutôt "d'un défaut d'information" sur l'utilisation du tampon, pointe Gérard Lina.
Ces protections périodiques bloquent le flux de sang, ce qui entraîne sa stagnation.
"Le fluide menstruel est bloqué, il va rester au chaud, expliquait-il lors d'une conférence de presse en 2016.
C’est donc un milieu de culture formidable et s’il y a cette fameuse bactérie, elle va se mettre à produire une toxine (TSST-1) qui va passer dans le sang."
Si les tampons ne favorisent pas en soi l'apparition d'un choc toxique, les garder trop longtemps provoque donc un risque.

Le résultat de l'étude épingle cependant la coupe menstruelle.
Présentée comme une alternative aux tampons, cette coupelle en silicone souple se met à l'intérieur du vagin et récupère le sang des menstruations.
Les chercheurs ont déterminé qu'elle permet une arrivée d'air plus importante.
La présence d'oxygène favorisant le développement du staphylocoque, elle peut donc favoriser l'apparition d'un syndrome de choc toxique.

Comment peut-on l'éviter ?
Pour éviter l'accumulation de sang, le Centre national de référence des staphylocoques conseille de ne pas porter un tampon ou une coupe menstruelle plus de 4 à 6 heures.
Il est impératif de les enlever la nuit.
"Quand on les utilise correctement, le risque est moindre, mais pas nul", souligne cependant le docteurLina.

Le choc toxique reste "exceptionnel mais pas anodin", rappelle Gérard Lina.
"Actuellement, les tampons ont le même statut que le mouchoir en papier", regrette-t-il, appelant à encadrer leur vente, a minima, comme des produits de parapharmacie.
LCI conseille, en outre, de bien se laver les mains après la pose de ces derniers et d'éviter les tampons "super-absorbants".

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Tampons et serviettes hygiéniques : ils pourraient être toxiques selon 60 Millions de consommateurs

Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 4125590547 source ICI
Une enquête de 60 Millions de consommateurs révèle que les tampons et serviettes hygiéniques contiennent des résidus de "substances potentiellement toxiques" comme du Roundup...
Mis à jour le 23 février 2016 à 15h17


Aucune marque ne semble être 100% sûre. Tampax, Nett, Always, O.B, Organyc… D'après l'enquête de 60 Millions de consommateurs,
http://www.60millions-mag.com/2016/02/23/tampons-et-protections-feminines-une-reglementation-s-impose-10151

Sur onze références différentes, cinq des tampons et serviettes hygiéniques de ces enseignes contiennent des "résidus de substances potentiellement toxiques".
De quoi se poser des questions sur les produits que nous utilisons au quotidien.
Plusieurs types de molécules indésirables ont été mis au jour par le magazine qui publie l'ensemble de ses données et conclusions dans son numéro de mars (ainsi que la liste des produits testés et leur composition sur son site).
http://www.60millions-mag.com/2016/02/23/protections-feminines-de-quoi-sont-elles-constituees-10148

Ainsi, des traces de dioxines, des polluants industriels, ont été retrouvés dans des produits commercialisés par Nett ou O.B.
Dans ceux de la marque Tampax, ce sont des dérivés halogénés, des sous-produits liés aux traitements des matières premières comme l'explique le magazine, qui ont été détectés.
Encore plus étonnant, les analyses ont révélé que de l'insecticide se trouvait dans une référence de serviette hygiénique Always.
Et du glyphosate, la substance active de l'herbicide Roundup dans des protège-slips Organyc, présenté pourtant comme "100% coton bio".

Le magazine affirme toutefois que les niveaux enregistrés pour ces substances toxiques sont très faibles.
Mais qu'il ne faut pas sous-estimer le risque tant "les données scientifiques manquent". 60 Millions de consommateurs s'adresse alors aux autorités pour demander une "réglementation spécifique" afin d'"obliger les fabricants à réaliser des contrôles pour garantir l'absence de résidus potentiellement toxiques".
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, n'a pas encore réagi à ce qui pourrait être un nouveau scandale.

La dangerosité des tampons avait déjà été médiatisée l'an dernier suite à l'amputation d'une jeune mannequin aux Etats-Unis.
Lauren Wasser avait été infectée par une bactérie apparentée au staphylocoque doré qui s'était rependue dans son sang suite au port trop fréquent de tampons.
Elle avait alors été victime d'un syndrome du choc toxique (SCT) et même d'un début de crise cardiaque.
La bactérie s'étant étendue à sa jambe, les médecins ont été forcés de l'amputer.
Trois ans après avoir échappé à la mort, la jeune mannequin avait souhaité médiatiser cette affaire afin de sensibiliser les autres femmes.

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Libellule a écrit:
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Tampons et serviettes hygiéniques : ils pourraient être toxiques selon 60 Millions de consommateurs

Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 4125590547 source ICI
Une enquête de 60 Millions de consommateurs révèle que les tampons et serviettes hygiéniques contiennent des résidus de "substances potentiellement toxiques" comme du Roundup...
Mis à jour le 23 février 2016 à 15h17


Aucune marque ne semble être 100% sûre. Tampax, Nett, Always, O.B, Organyc…
D'après l'enquête de 60 Millions de consommateurs,
http://www.60millions-mag.com/2016/02/23/tampons-et-protections-feminines-une-reglementation-s-impose-10151

sur onze références différentes, cinq des tampons et serviettes hygiéniques de ces enseignes contiennent des "résidus de substances potentiellement toxiques". De quoi se poser des questions sur les produits que nous utilisons au quotidien.
Plusieurs types de molécules indésirables ont été mis au jour par le magazine qui publie l'ensemble de ses données et conclusions dans son numéro de mars (ainsi que la liste des produits testés et leur composition sur son site).
http://www.60millions-mag.com/2016/02/23/protections-feminines-de-quoi-sont-elles-constituees-10148

Ainsi, des traces de dioxines, des polluants industriels, ont été retrouvés dans des produits commercialisés par Nett ou O.B.
Dans ceux de la marque Tampax, ce sont des dérivés halogénés, des sous-produits liés aux traitements des matières premières comme l'explique le magazine, qui ont été détectés.
Encore plus étonnant, les analyses ont révélé que de l'insecticide se trouvait dans une référence de serviette hygiénique Always.
Et du glyphosate, la substance active de l'herbicide Roundup dans des protège-slips Organyc, présenté pourtant comme "100% coton bio".

Le magazine affirme toutefois que les niveaux enregistrés pour ces substances toxiques sont très faibles.
Mais qu'il ne faut pas sous-estimer le risque tant "les données scientifiques manquent".
60 Millions de consommateurs s'adresse alors aux autorités pour demander une "réglementation spécifique" afin d'"obliger les fabricants à réaliser des contrôles pour garantir l'absence de résidus potentiellement toxiques".
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, n'a pas encore réagi à ce qui pourrait être un nouveau scandale.

La dangerosité des tampons avait déjà été médiatisée l'an dernier suite à l'amputation d'une jeune mannequin aux Etats-Unis.
Lauren Wasser avait été infectée par une bactérie apparentée au staphylocoque doré qui s'était rependue dans son sang suite au port trop fréquent de tampons.
Elle avait alors été victime d'un syndrome du choc toxique (SCT) et même d'un début de crise cardiaque.
La bactérie s'étant étendue à sa jambe, les médecins ont été forcés de l'amputer.
Trois ans après avoir échappé à la mort, la jeune mannequin avait souhaité médiatiser cette affaire afin de sensibiliser les autres femmes.

Suite à ce dossier plus qu'important soulevé par 60 millions, il y a ce soir une émission concernant ce problème
source http://www.60millions-mag.com/2017/04/24/tampon-notre-ennemi-intime-regarder-sur-france-5-11117
Documentaire
« Tampon, notre ennemi intime », à regarder sur France 5
France 5 diffuse ce 25 avril à 20h30 un documentaire sur les tampons dans l'émission Le Monde en face.
60 Millions intervient dans le débat qui suit.

Mardi 25 avril à 20h30 sur France 5, le documentaire Tampon, notre ennemi intime qui ouvrira l’émission
Le Monde en face lèvera le voile sur la composition de ce produit familier des femmes mais finalement peu connue de ces dernières.

Des États-Unis à l’Afrique du Sud, en passant par la France, ce documentaire s’interroge sur certains risques pour la santé des femmes qui pourraient être associés à l’utilisation de ce produit.

60 Millions sur le plateau de Marina Carrère d’Encausse
La soirée se poursuivra par un débat animé par Marina Carrère d’Encausse.
60 Millions a répondu à l’invitation de France 5.

Victoire N’Sondé, notre journaliste spécialisée dans le domaine de la santé, sera présente sur le plateau, en compagnie de trois autres invités :
Claudine Junien, généticienne, qui milite pour qu’on en finisse avec la vision unisexe de la santé ;
le Dr Philippe Faucher, gynécologue-obstétricien ;
Floréal, femme qui a eu recours, en 2013, à 29 ans, à une interruption volontaire de grossesse et témoigne des difficultés rencontrées lors de cet épisode.

Lors de ce débat, nous reviendrons sur le dossier que nous avons publié en mars 2016, au terme de huit mois d’investigations, concernant la composition des protections féminines.

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MessageSujet: Re: Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques   Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 EmptyJeu 14 Mar 2024 - 16:23

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source https://www.lettre-beaute-au-naturel.com/

Tampons, serviettes, éponges… Comment faire si je n’aime pas la cup ?
Par Manon Lambesc/6 février 2017


Je vous ai déjà parlé de la révolution qui s’était mise en marche au rayon « protections hygiéniques ».
La coupe menstruelle, ou cup, s’impose comme l’alternative naturelle n° 1 aux tampons et serviettes hygiéniques conventionnels.
À l’origine de ce cataclysme, une prise de conscience générale quant à la composition des tampons et des serviettes hygiéniques et à leurs dangers pour notre santé.
Dans l’article « La cup : la révolution pour les menstruations », je vous vantais les mérites de la célèbre petite coupelle, mais je vous promettais aussi de ne pas faire l’impasse sur les autres méthodes naturelles.
Chose promise, chose due…

Pour celles qui n’aiment pas la cup
La cup par-ci, la cup par-là… la coupe menstruelle a su convaincre une grande partie de la gent féminine avec des arguments forts – économie, écologie et surtout santé – si bien que bon nombre d’entre nous ne peut désormais plus s’en passer (et j’en fais partie !).
Oui mais voilà, la cup, ça ne convient pas à tout le monde.
Primo, son application en rebute plus d’une.
Secundo, il faut la faire bouillir lorsque nous la sortons du tiroir, un geste absolument nécessaire au premier jour des règles (pour les applications suivantes, il suffit de la rincer à l’eau).
Certes, ce n’est pas beaucoup demander, mais il arrive que nous soyons dans l’urgence et une serviette ou un tampon sont alors plus pratiques. Tertio, la cup est contre-indiquée suite à un accouchement et pendant une infection urinaire.
Nous devons alors faire appel à d’autres protections hygiéniques.

Les serviettes et les tampons bio
Ils sont faits avec du coton naturel qui n’a pas été blanchi, un procédé qui implique généralement le recours aux substances chimiques.
On a tendance à penser que ce qui est bio est bon…
Mais en réalité, ce n’est pas toujours le cas.

En effet, le tampon, qu’il soit bio ou non, va absorber aussi bien le sang que les sécrétions de la paroi vaginale.
C’est le principe même du tampon.
En les absorbant, il ouvre la porte à nos pires cauchemars : infections à répétition, mycoses ou irritations.
Alors c’est vrai que les tampons bio sont moins absorbants et plus respectueux de notre flore vaginale mais malgré tout, ils peuvent eux aussi provoquer l’effondrement de notre barrière naturelle et permettre ainsi au germe Staphylococcus aureus (que nous sommes tous susceptibles de porter) de proliférer, ce qui peut déclencher le syndrome du choc toxique (SCT).

Je ne sais pas si vous vous souvenez, dans ma précédente lettre, je vous invitais à faire le test suivant avec un tampon conventionnel : Plongez-le dans un verre d’eau pendant plusieurs heures et regardez le résultat.
Le constat était le suivant : si les fibres se détachent et se mélangent à l’eau, il se passe la même chose dans notre vagin.
J’ai réalisé le même test avec un tampon bio et j’avoue que j’ai eu une bonne surprise : aucune fibre ne s’est détachée !

Quant aux serviettes bio, c’est un peu le même topo que pour les serviettes conventionnelles : elles favorisent la macération du sang ainsi que la prolifération bactérienne et déséquilibrent la flore vaginale.
Donc oui, les serviettes et tampons bio sont « moins pires » que leurs homologues conventionnels mais ne sont pas pour autant irréprochables.

Les + : Ils sont bio et donc dénués de toutes substances chimiques.
Ils ne bouleversent pas trop nos habitudes.
Il existe des modèles avec ou sans applicateur.
Ils peuvent bien nous dépanner dans certaines situations.

Les – : Ils sont souvent plus chers que les tampons classiques : on débourse environ 5 euros pour une boîte de 40 tampons non bio et à peu près 4 euros pour 16 tampons bio, soit 10 euros pour 40 tampons, autrement dit le double du prix !
Qui plus est, ces tampons ne sont pas du tout écologiques !
Il faut une quantité d’eau faramineuse pour les produire et ils génèrent finalement beaucoup de déchets pour nos poubelles et surtout pour la planète !

Écolo d’accord, mais jusqu’où ?
Parmi les méthodes naturelles présentées par les amateurs de protections hygiéniques naturelles, il y en a une contre laquelle je souhaiterais vous mettre en garde.
Il s’agit de l’éponge de mer naturelle.
C’est clair qu’il est dur de faire plus écolo en termes de protection hygiénique.
Mais cette méthode reste à l’heure actuelle peu plébiscitée par la gent féminine, car elle est un peu hasardeuse.
L’éponge menstruelle ne possède pas de filet de sécurité et pour la retirer, il faut – vous me pardonnerez le jeu de mots – aller à la pêche.
On a connu plus pratique…

Je vous glisse un mode d’emploi assez détaillé que j’ai trouvé sur ce site pour illustrer mes propos :
https://www.ma-feminite-nature.fr/content/11-usage-eponges-de-mer.
Mais ce n’est pas ce qui me dérange le plus : de la même manière que les tampons, l’éponge de mer absorbe les menstruations et les sécrétions vaginales et participe ainsi à la prolifération des bactéries et donc au syndrome du choc toxique.

Nous avons très peu de recul sur cette méthode de protection hygiénique, du coup, j’appelle à la vigilance pour toutes celles qui souhaiteraient s’y essayer.
La seule étude dont j’ai connaissance à l’heure actuelle indique que l’usage de l’éponge menstruelle expose davantage au risque du syndrome du choc toxique [1] que les tampons classiques.
Notez au passage que l’éponge menstruelle est contre-indiquée en cas de port de stérilet.

Les serviettes hygiéniques lavables
Parlons finalement des serviettes hygiéniques lavables.
Elles sont généralement faites à partir de matières naturelles absorbantes et « respirantes », ce qui permet d’éviter l’humidité, la macération et son flot de désagréments.
Elles sont confortables et leur mode de fonctionnement est plutôt sympa : elles sont équipées de boutons-pressions et se « clippent » sous la culotte comme un body.
Elles se lavent à la main ou en machine à faible température (30°).
Je préfère la cup, mais c’est encore selon moi la seule solution qui puisse lui faire de l’ombre.

Les + : La plupart sont en coton bio.
Il existe tout un tas de serviettes au design plutôt sympa avec des tailles, des épaisseurs et des formes différentes.
Parmi les marques les plus connues, Plim, Party In My Pants ou encore Lunapads.

J’ai d’ailleurs pu essayer celles d’une enseigne sympa que m’avait conseillée Julien Kaibeck et que j’utilise parfois en complément de la cup :
Les Tendances d’Emma. ICI

Elle propose des serviettes à base de bambou certifiées Oeko-tex (un système international de contrôle et de certification sur les substances nocives dans les textiles), dont la fabrication est moins gourmande en eau que celle du coton bio et donc plus écolo !
Autre avantage de la marque : les serviettes sont moins chères que les serviettes lavables standards (10 euros contre 17 euros en moyenne pour une grande marque).
Si ça vous intéresse, n’hésitez pas à aller jeter un œil en cliquant  ICI

En bref, vous avez l’embarras du choix. Ces serviettes offrent un bon compromis entre écologie – puisqu’elles sont réutilisables – et praticité.

Seule ombre au tableau, si la serviette doit être changée pendant la journée, il va falloir se la trimballer dans le sac.
Je vous conseille donc de prévoir une pochette hermétique prévue à cet effet (on a connu plus glamour, je vous l’accorde).
Autre bémol : il faut prévoir assez de serviettes de rechange pour ne pas avoir besoin de faire la lessive tous les jours, sinon ce n’est plus très écologique…

Dernière possibilité : Vous pouvez les fabriquer vous-même.
Il existe même des tutos sur le net !

Amicalement,

Manon Lambesc

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MessageSujet: Re: Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques   Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 EmptyJeu 14 Mar 2024 - 16:25

J'adore picorer des infos sur le blog de Mélanie qui est naturopathe

https://www.chaudron-pastel.fr/2019/07/21/culottes-menstruelles-francaises-comparatif/

Culottes menstruelles ♡ Guide comparatif + avis des marques françaises
Depuis 2017, le marché des culottes menstruelles a explosé.

Le sujet du cycle féminin étant un sujet que j’adore, j’ai décidé de créer ce guide et dossier comparatif de manière à :
♥ regrouper et synthétiser les informations intéressantes à vérifier avant de choisir nos culottes menstruelles,
♥ comparer les différentes marques entre elles, en combinant le plus de critères possibles (objectifs et subjectifs) pour nous guider dans nos recherches et choix.

Ces informations ont été joliment regroupées, résumées et illustrées par ma graphiste dans plusieurs infographies, conçues pour que chacune puisse s’en servir comme « mémo » visuel.

À la recherche d’un info précise ?
Une jolie astuce…
Ce dossier étant très complet et long, voici une astuce pour rechercher une information facilement et rapidement : la fonction «recherche» permet d’accéder à tous les passages où se trouve un mot-clé spécifique de votre choix.

Pour cela :
• cliquer sur les boutons (Ctrl + F) en même temps,
• entrer le mot-clé souhaité/recherché en le tapant sur le clavier (exemple : « NOM d’une marque », « jeune fille », « flux abondant »…)
• taper (Entrée)…
… et vous pourrez découvrir toutes les fois où ce mot-clé aura été cité dans l’article ❀
Pensez à parcourir les commentaires : beaucoup d’entre vous me posent des questions déjà abordées en commentaires !

Mises à jour
(dernière : 1e juin 2021)
• Je mettrai régulièrement à jour les informations de ce guide afin que les informations contenues restent le plus justes : notamment s’il y a de nouvelles marques qui se créent, ou de nouveaux modèles qui voient le jour chez certaines marques.
Il est d’ailleurs possible que la création (ou l’existence) d’une marque soit passée hors de mon radar : un petit mot en commentaire pour m’en faire part me permettra de tenir à jour ce dossier.
• Les infographies de ce guide ont été réalisées par Audrey (ma graphiste). Concernant le tableau comparatif, nous avons convenu d’une mise à jour régulière : tous les 6 mois environ.

Bonne lecture et découverte.

Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 3209990655  Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 2595565655  Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 3209990655

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MessageSujet: Re: Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques   Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 EmptyJeu 14 Mar 2024 - 16:30

source https://www.reponsesbio.com/5-raisons-de-refuser-la-serviette-hygienique-jetable/

5 raisons de refuser la serviette hygiénique jetable
Par Jean-Baptiste Loin -17 avril 2021


Au cours de son existence, une femme en consomme une moyenne de dix mille.

À simple titre d’exemple, en 2009, l’Ocean Conservancy en a ramassé près de 25 000 sur les plages.

Leur décomposition prend cinq à huit cent ans, tout en polluant terres, mers, et empoisonnant les animaux.

En cause, des protections hygiéniques jetables non recyclables bourrées de produits chimiques.

Une catastrophe aussi bien écologique que sanitaire, face à laquelle vous auriez tort de croire qu’il n’existe pas d’alternatives.

Raison numéro 1 : l’opacité des fabricants
Avez-vous remarqué qu’a contrario de n’importe quel produit alimentaire, de soin ou même d’entretien, les composants des protections hygiéniques ne figurent jamais sur les emballages ?

Malgré les demandes de nombreuses consommatrices ayant signifié leur volonté à travers des pétitions, il n’existe aucune réglementation exigeant une transparence en la matière.

Par ailleurs, si les produits d’hygiène et de santé passent généralement par des processus d’autorisations de mise sur le marché censés analyser la nocivité d’un produit, ce n’est pas le cas des tampons et serviettes hygiéniques.

Quand bien même une femme les utilise au contact direct de son corps, voire à l’intérieur de son intimité pour les tampons, pendant une période relativement brève mensuellement, mais représentant plus de deux mille jours à l’échelle d’une vie.

Le peu des dommages collatéraux ayant été démontrés, malgré la pression du lobby du papier auquel cette industrie semble appartenir… sont déjà alarmants.

Par ailleurs, qu’elles soient liées aux matières premières ou aux procédés de fabrication, toutes sortes de substances nocives sont régulièrement retrouvées dans les analyses de ce type de produits.

En plus des résidus plastiques, parfums, dérivés pétrochimiques et autres cocktails synthétiques, on y trouve régulièrement :
- du chlore, oxydant et corrosif

- du formaldéhyde, classé comme « matière très toxique » par la classification SIMDUT de 1988, pouvant notamment causer allergies, irritations, démangeaisons, gonflements ou affections du système nerveux

- des dioxines, molécules à la fois persistantes et toxiques

- des phtalates, poisons issus du plastique non alimentaire

- du DEPH, au potentiel toxique le plus élevé parmi les phtalates, altérant notamment la fertilité

- des pyréthrinoïdes, dangereux tant pour le système nerveux que la sphère vasculaire…

Ce n’est probablement pas tout, pourtant cette petite liste non exhaustive devrait suffire pour délaisser une bonne fois pour toutes les serviettes et tampons jetables.

Même le tristement célèbre herbicide de Monsanto qu’est le glyphosate, est présent dans la quasi totalité des marques de protections intimes.

Ce stérilisant cancérigène, finalement interdit dans les potagers, est bel et bien autorisé à entrer au contact de l’intimité de toutes les femmes du monde, par le biais de leur utilisation de serviettes hygiéniques.

Hélas, le label « bio » ne sera d’aucun secours en la matière, étant généralement attribué honteusement à des marques non exemptes de ces pollutions.

Raison numéro 2 : Des risques évitables
Sans même poursuivre l’inquiétante liste de composants toxiques contenus dans les tampons, il faut savoir que certains véhiculent une importante quantité de fibres synthétiques entrant en contact avec les muqueuses.

Il s’agit en l’occurrence de fibres microscopiques directement absorbées par les tissus adipeux et le flux sanguin.

Elles peuvent être à l’origine de futures ulcérations, conséquences de la friction provoquée par le retrait du tampon ainsi que des produits chimiques qui le composent.

Mais c’est surtout depuis la mise au grand jour du risque de syndrome du choc toxique, ou SCT, que les consciences ont commencé à s’éveiller sur le sujet.

Cette infection liée à une toxine produite par le « staphylocoque doré » – Staphylococcus aureus -, est connue depuis longtemps pour provoquer de mortelles septicémies s’il n’est pas correctement identifié et traité.

Or, des études ont montré que les fibres synthétiques génèrent un environnement idéal pour la croissance des bactéries Staphylococcus aureus.

De même, lorsqu’elles sont mal utilisées, les coupes menstruelles permettant la pratique du sport et de la baignade, représentent des risques similaires.

Pour éviter d’avoir à la désinfecter entre chaque utilisation, il est possible d’en avoir toujours deux préalablement stérilisées avec soi.

Cependant, les études au sujet des coupes menstruelles étant peu nombreuses, la prudence reste de mise.

Raison numéro 3 : L’inconfort des protections jetables
Parmi les inconvénients des serviettes hygiéniques, beaucoup de femmes témoignent de désagréables problèmes de fuite durant la nuit.

En outre, les protections jetables sont source d’inconvénients autrement plus sérieux pour la sphère uro-génitale :
- irritations

- démangeaisons

- infections

- brûlures

- sécheresse vaginale

- allergies

- mycoses vaginales

etc.

Qui à terme, peuvent engendrer des problèmes chroniques.

Raison numéro 4 : Éviter les montagnes de déchets
Chaque année, une femme n’utilise pas moins de 200 à 300 serviettes hygiéniques.

Mondialement parlant cela représente une consommation de 1447 serviettes hygiéniques chaque seconde, soit 45 milliards par an.

Ces chiffres ne sont pas à prendre à la légère lorsque l’on sait qu’il faut compter cinq à huit cent ans de dégradation pour ce genre de matériaux… tout simplement autant que pour une bouteille en plastique.

Quarante cinq milliards de déchets de la taille d’un petit animal, s’empilant les uns sur les autres, année après année.

C’est le résultat d’une des industries les plus polluantes au monde.

Générant des déchets que l’on retrouve régulièrement dans les rivières et les océans, sur les plages et les décharges en tous genres.

Raison numéro 5 : Couper le profit aux multinationales toxiques
Comme vous pouvez le constater de façon générale, les produits d’hygiène coûtent très cher à la planète.

Acheter ce type de produits signifie donner davantage de moyens à des entreprises polluantes pour pousser les femmes à une surconsommation.

Ainsi toutes les modes du jetable devraient, dans la mesure du possible, être remplacées au profit de solutions durables.

Sans oublier que, plus ou moins directement, c’est l’industrie pharmaceutique et pétrochimique la vraie gagnante de cette surconsommation.

La solution conseillée par le comité de Réponses Bio
La solution à tous ces écueils serait simplement d’opter pour des protections lavables en coton bio.

Les utilisatrices témoignent d’un confort largement supérieur ainsi que d’une meilleure absorption qu’avec les serviettes jetables.

Conservant la peau et les muqueuses au sec tout en évitant naturellement les mauvaises odeurs, c’est l’alternative idéale en cas d’allergie, irritation ou mycose.

Pour le lavage il suffit de les rincer à l’eau tiède, puis de les frotter au simple savon de Marseille, avant de les passer éventuellement à la machine à 30° (40° maximum), avant de les faire sécher, idéalement au soleil.

Pour votre tranquillité nous avons choisi une gamme en coton biologique certifié GOTS, réunissant protège-slips, serviettes pour flux « normal », ainsi que serviettes « maxi » pour la nuit.

Selon Nina, qui les a adoptées depuis plusieurs mois, cela demande « à peine plus d’organisation qu’une serviette jetable, et pour un flux normal durant 4 jours, un ensemble de 6 serviettes normales, 2 serviettes « maxi » et 3 protège-slips suffit amplement ».

Enfin, en fonction du soin que vous apporterez à leur entretien, elles vous rendront service pendant trois à huit ans.

Ainsi, sur la base de l’investissement pour un lot complet, cela représentera un coût unique d’une soixantaine d’euros, à quoi on ajoutera seulement l’achat d’un simple et bon pain de savon de Marseille.

Économiques et faciles d’entretien, ces protections hygiéniques lavables ont tout pour plaire :
- 100% naturelles, exemptes de tout produit chimique

- certifiées bio

- très absorbantes

- douces et confortables

- discrètes

- aux coloris variés

- fabriquées à la main en France
et durables.

Si la fin du tout jetable n’est probablement pas programmée pour demain, les petits gestes du quotidien sont bien les plus déterminants.

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

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MessageSujet: Re: Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques   Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 EmptyJeu 14 Mar 2024 - 16:31

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MessageSujet: Re: Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques   Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 EmptyJeu 14 Mar 2024 - 16:31

Culottes menstruelles
source https://planetezerodechet.fr/culottes-menstruelles-lavables-reutilisables-lingerie-ecologique-regles/

Culottes menstruelles : comparatif et avis sur 7 marques françaises
Découvrez notre avis sur plusieurs marques de culottes menstruelles françaises, ces protections hygiéniques lavables, réutilisables et ô combien confortables, qui vont vous faire oublier les tampons et les protège-slips à usage unique !

La culotte menstruelle, aussi appelée culotte de règles, est une protection hygiénique écologique et réutilisable, qui se lave et se relave au fil des cycles.
Ce type de lingerie menstruelle est aussi très confortable, souvent en coton tout doux, et beaucoup plus pratique que la serviette hygiénique classique, qui ne cesse de se faire la malle dans son slip !
Sans compter son avantage financier.
On ne vous apprend rien, les articles réutilisables sont toujours plus économiques que les produits jetables.
À la rédaction, nous avons eu le plaisir de tester différents modèles de culottes menstruelles : voici nos avis.

Sommaire
Choisir de porter une culotte menstruelle pendant ses règles, c’est aussi prendre soin de soi et de la planète
7 marques françaises de culottes menstruelles sur le banc d’essai : notre avis
Petites Culottées
La Minette
So’ Cup
FEMPO
Smoon Lingerie
My Holy
Pourprées

Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 3209990655 Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 2595565655  Gy = Cycle féminin, tampons, serviettes hygiéniques - Page 2 3209990655

Un avis parmi tant d'autre pour un début de réflexion
source https://www.lesdemoizelles.com/mon-avis-sur-les-serviettes-hygieniques-lavables/
MON AVIS SUR LES SERVIETTES HYGIÉNIQUES LAVABLES
6 novembre 2019


En rédigeant cet article, je n’aurais jamais pensé vous parler un jour de protection périodique lavable sur le blog.
Et pourtant me voici aujourd’hui à partager avec vous mon expérience après 4 mois d’utilisation.

Tout est parti d’une vidéo de Coline
https://etpourquoipascoline.fr/
que j’ai visionné en février 2018 (que je vous invite à voir >> ici <<)
https://www.youtube.com/watch?v=vTzEqB6BflY
sur les serviettes hygiéniques lavables.
J’ai trouvé cette vidéo particulièrement intéressante et surtout elle m’a amené à une réflexion profonde.
Je crois qu’à ce moment précis, je n’étais pas prête.
Je trouvais l’idée super géniale et elle est toujours restée dans un petit coin de ma tête depuis.
Chaque mois, j’y pensais : Tiens si… Et puis, c’était tellement plus simple d’aller acheter son paquet de serviettes hygiéniques à 2€50 au supermarché du coin.

Puis ma réflexion a fait son petit bout de chemin, oui je reconnais plus d’un an de réflexion, j’ai été un peu longue à la détente.
Mais la démarche dans laquelle je me situe aujourd’hui m’a aidé à passer ce cap beaucoup plus facilement et sereinement.
Changer sa façon de consommer en voulant créer moins de déchets demande à avoir un minimum d’attention pour ce que l’on achète.
N’achetez jamais les yeux fermés, apprenez à lire entre les lignes et à déchiffrer les étiquettes, voilà les premiers conseils que je peux vous donner si vous entreprenez ce changement.
Il m’arrive encore aujourd’hui de faire des erreurs tant mon automatisme me joue des tours et de m’en rendre compte trop tard.

Je savais que les serviettes hygiéniques jetables n’étaient pas ce qui avait de meilleur pour notre santé.
On y retrouve des substances toxiques aux effets cancérigènes et perturbateurs endocriniens.
Agents chlorés pour blanchir les serviettes, pesticides dans les produits naturels comme le coton et pétrochimie.
D’un point de vue environnemental, les déchets qu’engendrent en moyenne 300 serviettes jetées par femme et par an sont tout bonnement catastrophiques.
Surtout lorsque l’on sait aujourd’hui qu’on peut finalement y remédier très facilement.
Certes, le changement a un coût.
Mais qu’est ce qui est le plus coûteux ?
Une serviette hygiénique jetable qui peut engendrer des problèmes de santé et pollue notre environnement ou une serviette lavable qui n’a aucun impact sur notre santé ?

Ce changement, je suis ravie de l’avoir entrepris aujourd’hui.
Je pensais même qu’il serait plus difficile que cela à mettre en place et une fois de plus je me dis pourquoi je ne l’ai pas fait avant ?
Je sais que vous êtes nombreuses à vouloir aller vers des démarches positives et environnementales.
Nous échangeons beaucoup sur instagram et le partage que je fais de mon expérience ici, c’est pour vous que je le fais.

Car je me dis que finalement cet article encouragera certaines d’entre vous à se lancer ou même à y réfléchir.
Chacune aura sa propre expérience quant à leur utilisation et il va de soi que je suis ici pour vous exposer la mienne avec la plus grande sincérité.
Je veux juste partager cette expérience qui pour moi est un geste fondamental pour notre santé et notre environnement.

Je me suis donc tournée vers les serviettes hygiéniques jetables.
J’ai passé le cap cet été, j’ai eu le temps de regarder ce qui se faisait sur le marché et de trouver des protections qui correspondraient à mes exigences, autant d’un point de vue éthique qu’au niveau des composants et de la qualité du produit.

Lors de ma première utilisation, mes aprioris se sont très vite envolés.
Ils étaient divers : comme les éventuelles fuites, l’absorption du flux serait-elle suffisante, puis la partie nettoyage allait-elle remettre en question mon ambition première ?

Avant de vous lancer, mon premier conseil est de bien faire attention à ce que vous achetez.
Si vous décidez d’investir dans des serviettes lavables, mieux vaut le faire bien.
Car à ce jour, on trouve de tout sur internet.
Voici mes conseils pour vous aider au mieux à les choisir.

MES CONSEILS POUR BIEN LA CHOISIR ?
1/ Regarder la composition, c’est sans aucun doute un des points les plus importants pour votre santé.
2/ Choisir des serviettes sans nano-particules, c’est à dire qu’elles ne contiennent aucun produit toxique.
3/ Elle doit porter la certification OEKO-TEX STANDARD 100. C’est un label international de contrôle et de certification qui vous certifie l’exclusion de substances toxiques et qui peuvent avoir un risque pour votre santé.
4/ Privilégiez le coton 100% écologique et la certification GOTS.
5/ Privilégiez le Made in France, ce n’est pas tellement plus cher.
6/ Optez davantage pour des protections de couleurs sombres, elles me paraissent plus faciles à nettoyer et durables dans le temps après ces 4 mois d’utilisation.

CE QUE J’AI AIME :
– Les serviettes lavables sont utilisables pendant 3 ans en moyenne, tout dépend aussi de la longueur de votre cycle.
– Elles sont douces et confortables, je n’ai ressenti aucune gêne particulière dans la journée.
– Le zéro déchet était l’une de mes motivations premières.
– La qualité du produit et les finitions soignées.
– La facilité d’entretien, très facile à mettre en place finalement.
– Aucune sensation désagréable ou d’humidité, cela absorbe aussi bien qu’une serviette hygiénique classique.
– Il peut arriver parfois que la serviette parte vers l’arrière vu qu’il n’y a pas d’adhésif au dos de la serviette, mais ce n’est pas plus gênant que ça.

QU’EST CE QUE LA CERTIFICATION GOTS ?
La certification GOTS (Global Organic Textile Standard) est composé de fibres biologiques certifiées et dont les critères de transformation doivent respecter l’environnement.
Il existe 2 certifications dont le textile biologique qui impose 95% de fibres issues de l’agriculture biologique et 5% de fibres synthétiques ou artificielles et le textile à base de fibres biologiques composé au minimum de 70% de fibres issues de l’agriculture biologique avec 10% de fibres synthétiques.

C’est une garantie fiable pour le consommateur qui lui assure l’origine des textiles qu’il achète, de la récolte des matières premières en passant par la fabrication écologique et socialement responsable.
GOTS impose par exemple une réduction de la consommation en eau et en énergie lors de la production.

DE COMBIEN DE SERVIETTES HYGENIQUES AI-JE BESOIN ?
Tout dépendra de votre flux, j’ai un cycle de 4 jours en moyenne et j’ai acheté 4 serviettes hygiéniques lavables.
Je voulais tester avant d’en acheter davantage car c’est quand même un investissement et je voulais être certaine qu’elles me conviendraient.
Pour le moment, j’ai réussi à tourner avec les 4 en faisant un roulement de 2 par jour.
Mais 3/4 de plus ne serait pas un luxe je vous avoue, car cela me demande une petite organisation au niveau du séchage.
Dans Ma Culotte propose 3 versions de serviettes hygiéniques lavables dont le protège slip, la serviette de jour et la serviette de nuit.
J’ai lu pas mal de commentaires qui recommandaient la serviette de jour même pour la nuit, conseil que j’ai suivi et qui me paraît largement suffisant.

J’aimerais également tester une culotte menstruelle avant d’investir davantage dans l’un des 2.
N’hésitez pas à me dire si vous souhaitez un retour sur cet autre produit.
Je mettrais cet article à jour si besoin.

COMMENT LES NETTOYER ?
C’est très facile d’entretien et on prend l’habitude très rapidement !
Après chaque utilisation, je fais trempée la serviette 1 h dans de l’eau froide, attention jamais d’eau chaude cela fixe le sang sur le tissu.
A l’aide d’un savon détachant bio, je les pré-lave avant de les mettre en machine à 60°.
Lors de mon cycle, je fais uniquement du nettoyage à la main car je ne vais pas faire tourner une machine à 60° uniquement pour cela.
Une fois mon cycle terminé, je les lave en machine avec le linge de maison type serviette ou housse de couette en ayant bien évidement fait un pré-lavage avant avec mon savon détachant.

Si certaines tâches sont un peu plus difficiles à enlever notamment sur les tissus plus clairs, vous pouvez verser un peu de bicarbonate de soude dans l’eau de trempage, cela fonctionne très bien aussi.
A ce jour, mes serviettes sont propres et je suis à 100% satisfaite de mon achat.

Alors envie de vous lancer ?

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source https://leblogbio.fr/
et ICI.
Nos meilleures marques françaises de serviettes hygiéniques lavables
Publié par LeBlogBio.fr le 10 septembre 2018

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