Site très complet, à consulter si vous voulez planter des Iris, en voila quelques extraits, mais il est indispensable d'aller lire leurs dossiers simples et très bien faits, il y a aussi un forum.
source
http://www.iris-bulbeuses.org/Entrez dans le monde des iris et plantes bulbeuses
Société Française des Iris et plantes Bulbeuses
Les iris des obtenteurs français
http://www.iris-bulbeuses.org/iris/francais.htmForum "iris et bulbes":
http://www.iris-bulbeuses.org/forum/index.phpLe monde des Iris
http://www.iris-bulbeuses.org/iris/index.htmIridacées brésiliennes
http://www.iris-bulbeuses.org/bulletin/144-22.htmliste de liens divers
http://www.iris-bulbeuses.org/liens/index.htm**
Les plantes à bulbes
http://www.iris-bulbeuses.org/bulbes/index.htmLe monde des plantes à bulbe
Il est utile, parfois nécessaire, pour réussir ses plantations ou faire refleurir son amaryllis, de comprendre le monde des plantes à bulbe, son unité mais aussi sa diversité.
Qu'est-ce qu'un bulbe ?
Les tulipes, glaïeuls et dahlia sont des plantes qui nous sont familières. Nous les voyons au présentoir du grainetier ou encore remisés au garage à la mauvaise saison. Nous les imaginons alors aisément, comme des organes volumineux, sortis de terre et dormant. Mais comment les définir ?
Chercher à les définir d'une manière à la fois simple et botaniquement satisfaisante est une gageure tant ce que nous nommons "plantes bulbeuses" comprend de diversité.
Fonctionnellement, le bulbe peut servir d'organe de réserve. Il permet ainsi une survie pendant la mauvaise saison ou les mauvaises années ! Le bulbe persiste alors seul, dormant à l'abri dans le sol.
La dormance des bulbeuses est une adaptation à des conditions écologiques très variées mais souvent caractérisées par la brièveté de la saison favorable à la végétation. Ceci du fait d'hivers froids, d'étés secs (lis blanc) ou d'un éclairement saisonnier bref des sous bois (perce-neige).
Mais il est des plantes bulbeuses qui se sont adaptées à des climats suffisamment constants pour n'avoir pas besoin de période de repos et garder un feuillage permanent (Eucharis).
Lors de la propagation et dispersion de la plante, le bulbe montre une double utilité :
- Le bulbe sait se reproduire à l'identique et produit des boutures en "prêt à planter" qui sont entraînées par les animaux ou les éléments.
- Il joue en outre son rôle de réserve, ici crucial, permettant aux bulbilles d'attendre des conditions favorables durant de longs mois. (Exemples : les bulbilles si nombreuses et flottantes d'Hippeastrum petiolatum dispersées par les cours d'eau et les bulbes du prolifique Haemanthus pauculifolius tombant d'un replat de falaise à un autre.)
Les rhizomes, également, permettent, outre la multiplication, de gagner chaque année un sol neuf.
Morphologiquement, le "bulbe" au sens le plus large, peut correspondre à chacun des trois organes fondamentaux des plantes : racines (racines tubérisées des dahlias), tiges (cormes des glaïeuls, tubercules, rhizomes, pseudo bulbes) et feuilles (vrais bulbes des tulipes).
Un peu de botanique
Les concepts de genres et de familles, groupements témoignant de la parenté des espèces, sont aujourd'hui largement compris des amoureux des plantes, des collectionneurs et des jardiniers. Au total, environ 90 familles comprennent des plantes bulbeuses [Herbertia n°52]. Certaines de ces familles sont bien connues, sinon célèbres : les Liliacées, Iridacées et Amaryllidacées, qui toutes trois, et bien d'autres, appartenant à la classe des Monocotylédones.
Le groupe des Monocotylédones est fort riche en familles de bulbeuses. Sa classification a été récemment bouleversée.
Monocotylédones et dicotylédones sont les deux subdivisions classiques des plantes à fleurs. Très schématiquement les monocotylédones ont souvent des feuilles rubanées, engainantes à la base (à l'origine des couches des oignons) et à nervures parallèles. Les fleurs ont habituellement des pièces florales par 3 ou multiple de 3 (fleurs de type 3). Dans les graines, qui sont souvent à albumen (pensez au blé ou à la noix de coco), l'embryon n'a qu'un cotylédon.
Les dicotylédones sont plus chichement pourvues en bulbeuses (Cyclamen, Dahlia...).
Chez les dicotylédones : feuilles à limbes larges et à nervures ramifiées en réseau, rarement engainantes. Fleurs souvent de types 4 ou 5. Graines rarement à albumen, à deux cotylédons (ex. haricot, cacahouète)...
Une liste des principales familles de bulbeuses, permet de situer ces familles dans leur "Ordre" et donne quelques exemples de leurs genres. De plus, elle donne accès à différentes parties du site concernant ces familles.
Culture des bulbes
Pour les débutants
Découvrez de nouvelles tulipes.
Deux lis de culture facile.
Où les trouver ?
Dans le commerce : voir notre liste de liens (iris et bulbes)
Dans les jardins : échangez bulbes et graines avec les adhérents de l'association ou avec vos amis passionnés de jardinage et de botanique.
Dans la nature : Si ce n'est pas une espèce protégée ni un lieu réglementé.
Ne prélevez pas les bulbes, mais seulement les graines : cela dégrade moins la population et son milieu, d'une part. D'autre part, la plante présente une adaptation à son environnement naturel (sol...) et peut ne pas être adaptée aux conditions de la culture et ainsi disparaître après transplantation. Parmi les graines, qui expriment la variabilité et la capacité d'adaptation de l'espèce, il s'en trouvera capables de croître dans les conditions de la culture (si toutefois ces conditions sont convenables pour l'espèce).
Récolte des graines de bulbeuses.
Quelques plantes bulbeuses grimpantes.
http://www.iris-bulbeuses.org/bulbes/grimpant.htm**
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http://www.iris-bulbeuses.org/La SFIB est l'association qui regroupe les amateurs d'iris, d'hémérocalles et de toutes sortes de plantes bulbeuses.
___Créée en 1959 par Madame Gladys Clarke, animée par des bénévoles, la Société Française des Iris et plantes Bulbeuses (S.F.I.B.), est une association régie par la loi de 1901, affiliée à la Société Nationale d'Horticulture de France.
Ses objectifs
___Faire connaître d'un large public, les iris, les iridacées, les hémérocalles et les plantes bulbeuses botaniques et horticoles et en favoriser la diffusion.
___Participer à la conservation du patrimoine en contribuant au recueil et à la conservation des variétés anciennes et en facilitant la diffusion des variétés rares.
___Sensibiliser le public et particulièrement les jeunes à la protection du patrimoine horticole.
Ses actions
___La SFIB prodigue des informations et conseils à travers différents supports (revue, site, forum, etc.), et offre à ses adhérents la possibilité de commandes groupées à l'étranger et d'échanges.
___Elle contribue aux rencontres et à l'échange d'informations entre membres et avec les professionnels, soit à l'occasion de journées des plantes, soit au travers de visites de jardins.
___Elle aide à la formation de groupes d'hybridation et contribue ainsi au renouveau de la création dans le monde des iris français.
___Elle contribue à rendre à la France une place de choix dans le monde des iris en organisant périodiquement un concours international Franciris ouvert à tous les talents.
http://www.iris-bulbeuses.org/iris/liste-fr.htmhttp://www.iris-bulbeuses.org/iris/classification_scientifique.htmhttp://www.iris-bulbeuses.org/iris/classification_horticole.htmhttp://www.iris-bulbeuses.org/sfib/histoire%20des%20iris%20francais.htmhttp://www.iris-bulbeuses.org/iris/fiches.htmhttp://www.iris-bulbeuses.org/iris/phototheque.htmhttp://www.iris-bulbeuses.org/liens/annuaire-iris.htm**
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http://www.iris-bulbeuses.org/iris/jardin.htmLa plantation des iris barbus
Les iris barbus, ou iris de jardin, sont à la fois parmi les fleurs les plus remarquables et parmi les plus faciles à cultiver.
On les appelle aussi Iris Barbata (groupe) ou improprement « Iris germanica ». Ils sont issus de l'hybridation de diverses espèces botaniques.
Il faut distinguer ces iris à barbe des autres iris, dont la culture est différente.
Prenez soin des variétés que vous ont légué vos parents. A la fois fleurs de vos souvenirs et trait d'union des générations, ils sont en même temps témoignage de l'histoire horticole.
Découvrez aussi les variétés modernes ! Elles offrent une vaste gamme de couleurs, de parfums, de formes et de tailles. Pourquoi s'en priver ?
Où planter ?
Exposition
Disposez-vous d'un emplacement ensoleillé, chaud et plutôt sec l'été ?
C'est l'emplacement idéal pour la plantation des iris barbus !
A l'ombre, les iris des jardins végètent mais ne fleurissent pas.
Un non-barbu, l'iris gigot (I. foetidissima) se développe à l'ombre. Celui-ci est surtout intéressant pour ses graines colorées automnales.
Les iris barbus se cultivent en France en toutes régions. Rustiques, ils n'ont pas besoin de protection hivernale.
Sol
Un sol bien drainé, plutôt sec, convient parfaitement.
Un sol trop humide favorise la pourriture du rhizome. Il est préférable, à moins de drainer, d'y planter des iris d'un autre groupe : Dans un sol frais, acide à neutre, planter des Iris de Sibérie (I. sibirica). Au bord de l'eau et en sol non calcaire, adopter l'Iris du Japon (I. ensata).
Les iris barbus supportent bien le calcaire et un Ph légèrement alcalin.
Usages au jardin
Rocailles et vieux murs accueilleront des iris nains.
Talus et bords de restanques seront stabilisés par une plantation dense d'anciennes variétés diploïdes pouvant rester en place et demandant peu de soins. Si le but est plus décoratif et l'accès pour des soins possible, on peut choisir des variétés plus modernes, par exemple des intermédiaires qui risqueront moins que les grands de se voir renversés.
Au pied d'un mur, l'abri relatif au vent permet d'employer les grands iris. On peut bien sur les planter en premier plan de variétés plus basses et précoces.
Bordure d'allée : toute la gamme peut être utilisée, depuis les précoces nains de moins de 40 cm, jusqu'aux grands iris de plus de 75 cm fleurissant en mai, en passant par les intermédiaires (en taille et en précocité) et les iris dit de bordure, de taille moyenne mais fleurissant avec les grands. Très exposés au vent, les grands iris risquent d'être couchés s'ils ne sont pas tuteurés.
Bordure de massif : le domaine des iris... de bordure mais aussi des nains, selon les circonstances.
Mixed-border : toute la gamme de taille peut être utilisée, à choisir en fonction de la place (premier plan, fond) et de la taille des plantes environnantes.
Massif d'Iris, l'iriseraie : le paradis de l'amateur d'iris où le choix et l'agencement des variétés (forme, couleur, parfum...) reflète le goût de chacun. L'emploi de toute la gamme d'iris barbus permet d'obtenir au printemps deux mois et demi de fleurs. Le choix d'iris dit remontants offre quelques fleurs supplémentaires en fin d'été ou automne. Si l'on ajoute des iris non barbus et des iris bulbeux, la saison des iris couvre la majeure partie de l'année !
Le potager peut être agrémenté de quelques touffes ou de bordures d'iris.
C'est aussi le lieu classique de la culture familiale des fleurs à couper. Les iris de table ou "grands miniatures" sont tout indiqués pour les bouquets, à coté des iris spuria et des classiques Iris de Hollande (bulbeux).
Quand ?
Saison de plantation
De juillet à septembre pour les iris barbus. Les rhizomes ont ainsi le temps de grossir suffisamment avant arrachage, puis de faire leurs nouvelles racines avant l'hiver. Les autres catégories d'iris se plantent à des dates spécifiques.
Les rhizomes doivent être plantés dès l'achat, pour un meilleur résultat.
Délai de division des touffes
Prévoir de diviser les iris tous les 4 ans environ. En effet le rhizome initial forme une touffe qui devient trop dense. D'autre part la terre s'épuise. La floraison décroît alors. Aussi, on déplante les iris pour diviser les touffes et leur donner un sol neuf.
On respecte une périodicité propre à chaque catégorie d'iris : environ 4 ans pour les Iris barbus modernes, plutôt 3 ans pour les remontants, davantage pour les vieux Iris "germanica" diploïdes (jusqu'à 10 ans pour les Spurias). L'expérience vous guidera pour ajuster le délai aux variétés et aux conditions de votre jardin.
Comment ?
Préparation du terrain
Il est favorable de préparer le terrain 2 mois avant plantation par un labour sur 20 cm de profondeur, ou mieux deux profondeurs de bêche, et par l'incorporation de compost bien décomposé. Celui-ci nourrira les iris et améliore en outre la structure et le drainage des terres argileuses.
On aura bien sur retiré précautionneusement le chiendent et autre liseron.
Espacement et plan d'implantation
Les iris ont une forte croissance et nécessitent de l'espace pour se développer et bien fleurir. Ils sont plantés avec un espacement adapté à la taille et à la vigueur de la variété : environ 34-50 cm pour les grands (5 à 10 pieds au mètre carré), 30-34 cm pour les intermédiaires (10-12 pieds /m2), 26-30 cm pour les nains standards (12-15 pieds /m2), 22-26 les nains miniatures (15-20 pieds /m2).
Dans une plantation monochrome les rhizomes sont plantés en quinconce.
Pour faire un mélange de couleurs, il est conseillé pour l'esthétique d'ensemble du massif d'iris de les planter par groupes de plusieurs pieds d'une même variété. On tiendra toujours compte du sens de croissance des rhizomes en les disposant en étoile, bourgeons et feuilles tournés vers l'extérieur, et en les espaçant bien des autres variétés afin qu'ils aient la place de se développer.
On prévoira préalablement le plan d'implantation des différentes variétés en fonction de leurs tailles (premier ou second plan...) et de leurs couleurs.
Plantation
Creuser un trou assez large et profond. Y faire un tas de terre conique sur lequel on pose le rhizome et les racines étalées. Recouvrir les racines. Il est important que le rhizome soit laissé affleurant la surface du sol.
On ne doit pas le planter dans une cuvette (risque de pourriture), aussi, prévoir que le sol va se tasser et l'iris s'enfoncer. En terrain argileux ou humide, le rhizome sera même laissé surélevé sur une légère butte de quelques centimètres.
Pour faire adhérer la terre aux racines, le sol est légèrement tassé et abondamment arrosé dès la plantation.
Étiqueter les plantes dès ce moment.
Arroser si besoin 2-3 fois jusqu'à la reprise.
Plantes compagnes
On choisit les plantes à associer en fonction de leurs besoins (exposition, sol...), de leur végétation "respectueuse" des iris (plantes basses ou feuillage léger) et de leur complémentarité décorative (aspect, date de floraison). Par exemple les Gaura feront peu d'ombre aux iris et garderont au massif d'iris défleuri un aspect attractif tout l'été. Les Eschscholzia se contenteront comme l'iris d'un sol sec et pauvre. Les géraniums, les sauges et les Libertia accompagnent aussi très bien les iris.
Entretien
Maintenir le sol sans herbes, par un binage superficiel en prenant soin de ne pas blesser les rhizomes ou les racines. L'herbe fait de l'ombre aux Iris, retient l'humidité (pourriture) et les limaces. De même, couper les feuilles sèches. Si elles sont malades (taches à bords rougeâtre de l'hétérosporiose), les brûler.
Couper les fleurs fanées, pour des raisons esthétiques, pour ne pas épuiser les plantes et pour éviter des semis. Ces semis de pollinisation spontanée ont peu de chance de donner des fleurs de qualité mais produiront des concurrents préjudiciables, éventuellement vigoureux et risquant de prendre le pas sur la variété d'origine et de la faire disparaître ! (Pour faire vos semis, choisissez les parents, pollinisez, semez les graines en terrines...)
Tous les 4 ans, diviser les touffes en juillet-septembre, comme dit plus haut. Soulever la motte assez profondément en prenant soins des racines. Couper les rhizomes avec un couteau propre et garder les plus beaux. Couper les feuilles à moitié et replanter immédiatement, dans un sol préparé. Arroser...
En mars, puis après la floraison, donner éventuellement de l'engrais pauvre en azote.
L'été, arroser si besoin toutes les 3 semaines.
Les iris : hauteur et précocité
Des plus petits et précoces aux plus grands et tardifs :
Iris 'Goodbye Heart'
Nains miniatures
< 21 cm.
Début avril.
Nains standards
21 à 40 cm.
Mi-avril, début mai.
Grands miniatures
40 à 65 cm.
"Iris de table"
Iris intermédiaires
40 à 70 cm.
Début mai, fin mai.
Iris de bordure
(40) 60 à 65 (70) cm.
Mi-mai, début juin.
Grands Iris
> 70 cm.
Mi-mai, début juin.
Pour plus de précision, voir le glossaire.
http://www.iris-bulbeuses.org/iris/glossaire.htm**
source
http://www.iris-bulbeuses.org/iris/entretien.htmUne fois la plantation des iris effectuée, l'entretien ordinaire est peu contraignant.
Il consiste à maintenir propre le terrain, à apporter un peu de compost, à arroser parfois et surtout à maintenir la plantation esthétique en ôtant fleurs fanées et feuilles sèches.
Hormis cet entretien ordinaire, on n'oubliera pas de déplacer et diviser les iris tous les 3-5 ans.
Désherbage
Il y a trois bonnes raisons d'éliminer les herbes d'un massif d'iris :
la concurrence pour la lumière, l'eau et les nutriments du sol, qui conditionne croissance et floraison des iris.
l'humidité excessive maintenue par l'herbe, qui favorise maladies (champignons...) et ravageurs (limaces...).
l'esthétique.
Le binage superficiel régulier, en particulier en fin de printemps, permet de maintenir le sol propre, sans herbe.
De surcroît il aère le sol, en limite le dessèchement et évite le "placage" sous la pluie.
Le binage devra n'être que très superficiel pour éviter de blesser les racines, tout particulièrement la première année de plantation.
Les herbes les plus proches des iris sont arrachées à la main, pour ne pas blesser les rhizomes.
Certaines herbes bien établies devront être arrachées, avec leurs racines, à la main également ou en s'aidant d'outils.
Les désherbants chimiques ont divers inconvénients, outre leur danger sur l'environnement : les iris ayant reçu de fines gouttelettes d'herbicide auront une floraison très dégradée.
En alternative, un couvre sol aide à maintenir le sol propre (et conserve l'humidité) :
Certains proposent l'utilisation d'une plante couvre sol basse, telle Scleranthus annuus, une plante en coussinets ras très serrés empêchant la germination des herbes.
D'autres préconisent un mulch, en utilisant des cailloux, graviers, pouzzolane... ou un pavage.
Certains mulch de matière organique sont peut-être utilisables en région chaude et sèche, ou bien pour divers iris non barbus (sibirica, spuria...), mais paraissent très risqués autrement (pourriture des rhizomes).
Fleurs fanés
Les iris barbus portent de nombreuses fleurs qui s'épanouissent successivement... et fanent l'une après l'autre.
On supprime au fur et à mesure les fleurs fanées, pour éviter ce spectacle disgracieux :
Tordre juste en-dessous de l'ovaire, sous la fleur fanée, jusqu'à rupture. Ou bien couper au sécateur.
Une fois toutes les fleurs d'une tige fanées, on coupe cette tige à 10 cm du sol avec un sécateur. (L'iris ne refleurit pas sur les mêmes tiges.)
Les raisons de couper les fleurs fanées :
l'esthétique,
les semis de rejetons laids mais vigoureux et qui risquent d'étouffer les variétés sélectionnées plantées,
l'utilisation d'un peu d'énergie pour nourrir les graines, au détriment des réserves pour la prochaine floraison.
(Il en va bien sur différemment en cas de pollinisation volontaire pour hybridation de parents choisis.)
Feuilles sèches
De nombreux iris barbus ont un feuillage peu esthétique, parce qu'il sèche progressivement, depuis la pointe jusqu'à la base, en commençant par les plus vieilles feuilles, puis les suivantes, durant de longs mois. Cela est encore aggravé en cas de maladie telle que les taches du feuillage de l'hétérosporiose.
Couper les bouts secs des feuilles est un travail sans fin qui n'est acceptable que pour quelques touffes, en des emplacements particuliers, exposés à la vue....
On se contente de retirer périodiquement les feuilles entièrement sèches, en tirant dessus latéralement pour les décoller du rhizome. NB : On ne doit arracher ainsi que les feuilles sèches et mortes jusqu'à leur base sur le rhizome. Faute de cela, on risque des blessures du rhizome servant de porte d'entrée à la pourriture !
Il ne faut pas couper toutes les feuilles ! Elles sont nécessaires à la croissance de la plante. Les couper est pour elle un gaspillage énergétique puisqu'elles doivent être reconstituées, et un "manque à gagner" par défaut de photosynthèse durant ce temps. Si on vous conseille de couper tout à la tondeuse, changez de conseiller et achetez vos plantes ailleurs !
D'autres iris sont moins sujet à ce problème : Les Iris palida ont habituellement un feuillage plus sain. Les iris du groupe Sibirica ont souvent un feuillage restant présentable, même sec, sans entretien.
Compost et engrais
Malgré la réputation des iris de se contenter de sol pauvre et sec, leur floraison bénéficie d'un apports d'engrais.
Le meilleur moment est en mars-avril, lors de la reprise de la végétation, et en juin, après la floraison.
On apporte du compost mur (bien décomposé) et/ou un engrais faiblement dosé en azote ("NPK" ~ 6-8-12).
Les matières organiques (fumier) incomplètement décomposées peuvent favoriser la pourriture des rhizomes.
L'engrais trop riche en azote développe le feuillage au détriment des fleurs, et en outre favoriserait la pourriture.
Nourrir les iris remontants !
Les iris remontants ont besoin d'être bien nourris (2-3 fois par an) et vigoureux pour une bonne floraison automnale.
Arrosage
Les jeunes plantations sont arrosées durant plusieurs semaines pour une bonne reprise.
Les rhizomes installés n'ont guère besoin d'arrosage : en cas de printemps exceptionnellement sec, un peu d'eau jusqu'à floraison ; En été sans pluie, un arrosage toutes les 3 semaines suffit (sans être une nécessité vitale).
Arroser les iris remontants !
Les iris remontants ont par contre besoin d'être arrosés (2-3 fois par mois l'été), de rester ainsi en végétation active toute la belle saison, afin d'avoir une belle remontée.
L'entretien en résumé :
Contre l'herbe, biner superficiellement régulièrement. Éviter les herbicides.
Supprimer les fleurs fanées au fur et à mesure.
Ôter les feuilles sèches périodiquement, éviter de tout couper.
Donner du compost ou de l'engrais pauvre en azote au printemps et après floraison, surtout aux iris remontants.
Arroser les iris remontants, l'été.