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MessageSujet: Re: + Médecins, médecine, médicaments   + Médecins, médecine, médicaments - Page 2 EmptyJeu 21 Mar 2019 - 16:59

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source https://www.sante-corps-esprit.com/maladies-invisibles/#sources
Avez-vous une « maladie invisible » ?
20 juillet 2016


Si vous voyez une personne se garer sur une place handicapée et sortir de sa voiture en marchant tranquillement…

…je vous en supplie, ne la jugez pas, n’intervenez pas.

Sa maladie est peut-être invisible.

Pour Sophie Benarosh, cela a commencé alors qu’elle était cadre très dynamique d’une multinationale américaine.

Une maladie lourde, orpheline, incurable lui est tombée dessus brutalement : le « syndrome de fatigue chronique ».

Bientôt, sa vie est devenue une lutte permanente. Le simple fait de sortir de son lit était une épreuve.

Frappée d’épuisement, de douleurs et de malaises, elle a logiquement obtenu l’autorisation de garer sa voiture sur les places pour personnes handicapées.

Mais voyez ce qui peut arriver aux personnes dont la maladie ne se voit pas :

Lorsqu’elle a commencé à se garer sur l’emplacement handicapé près de chez elle, sa voiture est devenue « un véritable punching-ball : traces de coups, nombreuses rayures de clés sur la carrosserie ». [1]

Car le « problème » est qu’elle n’était pas en fauteuil roulant. Elle n’avait pas « l’air » handicapée. Un jour, après être péniblement sortie de sa voiture, un homme l’a couvert d’injures (« voleuse », « usurpatrice » !).

Et comme si cela ne suffisait pas, la police a fini par frapper à sa porte parce que des voisins « bienveillants » avaient déposé des plaintes anonymes.

« Arrêtez de penser que j’invente une souffrance ! »
Mais cet épisode, aussi révoltant soit-il, est presque anecdotique pour Sophie.

Là n’est pas sa réelle détresse, ni celle des millions de personnes qui, comme elle, souffrent de maladies invisibles comme :
– Les maladies de l’intestin ;
– Les dépressions ;
– La fibromyalgie ;
– La sclérose en plaque ;
– La polyarthrite, l’arthrose ;
– Les douleurs chroniques inexpliquées ;
– Le lupus et autres maladies auto-immunes ;
– L’endométriose ;
– Les migraines chroniques ;
– Lyme, et tant d’autres maladies encore…

Contrairement aux personnes défigurées ou handicapées physiquement, ceux qui en souffrent ne subissent pas les regards curieux, obliques ou inquiets des inconnus.

Mais – et c’est parfois bien pire – parce que leur maladie est invisible, ils doivent souvent vivre avec l’incompréhension des personnes qui leur sont les plus chères.

Sophie Bennarosh raconte l’isolement terrible qu’elle a vécu auprès de sa famille et de ses amis :
« Sur la souffrance physique et l’isolement, se greffe le sentiment de suspicion que je perçois chez chacun de mes interlocuteurs. J’ai envie de hurler « Croyez-moi ! Arrêtez de penser que j’invente une souffrance ! »

Sophie en est venue à regretter de ne pas avoir de stigmates physiques. Son apparence « intacte » la dessert.

Car nos intuitions sont formelles : être malade, c’est avoir l’air malade. C’est être couché sur un lit d’hôpital, en fauteuil roulant ou marqué dans sa chair, par un amaigrissement extrême, ou une pâleur cadavérique.

C’est instinctif. Qu’il s’agisse de votre propre sœur ou d’une personne que vous venez de rencontrer, vous aurez toujours la plus grande difficulté à imaginer qu’elle va mal, si elle se tient debout, les joues roses.

Mais voici ce qui peut se passer derrière les apparences :
« Comment lui faire comprendre qu’au moment où elle me parle, je ressens de violentes douleurs comme une multitude d’aiguilles enfoncées dans ma peau, accompagnées de brûlures musculaires et de fers de hache qui me traversent le corps. Ou des vertiges, l’impression d’avoir une très forte fièvre ou je ne sais encore quel malaise simultané. »

L’incompréhension est sans doute ce qu’il y a de plus douloureux dans les maladies invisibles.

Le pire : affronter seul la douleur et la maladie
L’être humain peut supporter les pires épreuves, y compris l’approche de la mort, s’il est entouré de chaleur, d’amour et de compréhension.

Pensez aux « poilus » dans les tranchées, il y a 100 ans. Malgré l’horreur du quotidien, une chose les faisait tenir : l’atmosphère de profonde camaraderie qui régnait entre ces « frères d’armes ». Qui se comprenaient intimement parce qu’ils vivaient la même chose.

D’où la déception et l’isolement que beaucoup d’entre eux ont ressenti à la fin de la guerre, de retour auprès de leurs proches. En apparence, ils étaient les mêmes. Mais intérieurement, ils avaient profondément changé. Leurs proches voulaient revivre leur vie « comme avant ». Eux en étaient souvent incapables. Ce qu’ils avaient vécu les avait marqués de façon indélébile. Et ils avaient le plus grand mal à l’expliquer, à faire comprendre leur état.

Les malades invisibles connaissent ce sentiment.

Mais ils doivent en plus faire face à une terrible suspicion. Et s’ils « jouaient la comédie » ? En « faisaient un peu trop pour se faire plaindre » ? Ne seraient-ils pas un peu fainéants ? Un peu « chochotte » ?

Un peu comme si vous étiez agressé, en plein jour… Vous criez au secours… mais les amis qui vous accompagnent rechignent à vous aider. Ils ne sont pas sûrs que vous soyez vraiment en danger. Ils se demandent même si vous ne l’avez pas un peu « cherché ».

Ceci, au moment où vous avez le plus besoin d’empathie et de soutien.

Mon expérience personnelle de la « maladie invisible »
J’ai personnellement souffert d’une maladie invisible.

A un niveau « modéré », fort heureusement ! Je n’ai jamais vécu l’incapacité de sortir de mon lit.

Mais j’ai subi pendant des mois, des années, un état de fragilité prolongé : l’équivalent, certains jours, d’une chute d’hormones (moi qui suis un homme !) accompagnée d’un brouillard mental handicapant.

Il m’est arrivé de passer des heures devant un ordinateur, à essayer de déchiffrer un simple texte. Je lisais les mots sans en comprendre le sens. Je mettais 30 minutes à faire une tâche qui m’en demandait 5 en temps normal.

Mais cela ne se voyait pas. Difficile pour mes proches de le comprendre.

Si j’essayais d’être positif et de ne pas parler de mon problème, ils pensaient que je n’avais aucun souci, ou semblaient l’oublier. Si j’essayais d’être honnête et d’en parler ouvertement, ils pensaient que j’étais trop obsessionnel et que c’est cela qui me rendait malade.

Au pic de mes difficultés, j’ai été contraint de me mettre à mi-temps dans mon travail – j’ai eu la chance d’avoir un employeur compréhensif.

Puis, j’ai changé beaucoup de choses dans ma vie : mon alimentation, mon activité physique, la gestion de mon stress. J’ai déménagé. J’ai pris des compléments alimentaires, essayé de multiples méthodes et thérapies. Certaines m’ont énormément aidé.

J’y reviendrai dans d’autres lettres. Si vous êtes dans cet état vous aussi, retenez simplement que des solutions naturelles existent.

Mais je voudrais m’adresser aujourd’hui à ceux qui ne sont PAS touchés.

Et leur proposer ce conseil s’ils ont, dans leur entourage, une personne dans cet état.

Ce qu’il faut éviter de dire aux personnes qui ont une maladie invisible
1. « Tu as bonne mine aujourd’hui, ça va mieux ! »
C’est maladroit car la « mine » ne reflète pas forcément les douleurs intérieures. Diriez-vous à un proche : « tu n’as pas l’air d’être en train de traverser un terrible divorce » ?

Et n’oubliez pas que, lorsque cela va vraiment mieux, c’est presque toujours un répit, et non un signe de rétablissement. Dans beaucoup de maladies chroniques, il y a une alternance entre des jours affreux et des jours meilleurs.

2. « Moi aussi je suis un peu fatigué en ce moment »
Vous ne vous rendez sans doute pas compte, mais vous êtes en train de comparer une fatigue banale avec un état qui n’a rien à voir.

Jenny Andrews, une femme de 42 ans affectée elle aussi de fatigue chronique, a donné cette image frappante : « Imaginez avoir une terrible nausée, avec des sacs de pomme de terre attachés à chacune de vos jambes, et que l’on vous demande de courir un marathon… Et cela, simplement pour atteindre les toilettes ». [2]

3. « Aurais-tu des idées noires / as-tu vraiment le moral ? »
La plupart des maladies invisibles n’ont rien à voir avec la dépression – même si c’est une maladie invisible elle-aussi.

Ceux qui souffrent de douleurs ou fatigue chronique ont généralement envie de faire mille choses… mais c’est leur état physique qui les en empêche.

Alors quand vous leur demandez s’ils « ont le moral », avec cette suspicion que le problème est dans leur tête, ils peuvent se sentir piégés.

Car non, en effet, ils n’ont pas forcément le moral. Difficile d’être positif, avec ces douleurs, cet épuisement, cette incompréhension qui les entoure. Oui, il leur arrive d’avoir envie de pleurer. De hurler parfois.

Mais c’est leur état qui leur mine le moral, et non pas la tristesse qui les met dans cet état !

Dites ceci !
Il y a une chose très simple que vous pouvez dire à quelqu’un qui souffre.

Quelque chose d’incroyablement fort et puissant.

« Je te crois »

Vous serez surpris de voir à quel point cela le ou la touchera.

Bonne santé !

Xavier Bazin

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Sources
[1] Sophie Bennarosh, A la recherche de ma santé perdue, Editions du Moment, 2015

[2] ‘I’d rather have CANCER than chronic fatigue syndrome’: Woman who’s battled condition for 10 years says people with it are unfairly labelled ‘attention seekers’, article paru dans MailOnline

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MessageSujet: Re: + Médecins, médecine, médicaments   + Médecins, médecine, médicaments - Page 2 EmptyJeu 21 Mar 2019 - 16:59

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source https://www.sante-corps-esprit.com/dilemmes-des-medecins/#respond
Ce que votre médecin ne vous dit pas (pour votre bien)
15 juin 2017


Les médecins ont un métier horriblement compliqué… et mieux vaut en être conscient !

Il faut se mettre à leur place, au moins l’espace d’un instant.

Car je suis persuadé que vous serez mieux soigné si vous réalisez ce à quoi ils sont confrontés tous les jours.

Votre santé sera mieux préservée si vous apprenez à reconnaître les dilemmes cornéliens qui tourmentent votre médecin au quotidien.

Je n’exagère pas. Je sais bien que j’ai été très critique vis-à-vis de certains médecins « maltraitants » dans un article précédent.

Mais vous avez aussi le devoir d’être lucide sur ce que votre médecin peut vraiment faire pour vous. Vous devez l’aider à vous aider, sans demander l’impossible.

Votre médecin est un être humain, avec ses failles inévitables : ce n’est pas un super héros.

Et la médecine est un art tout sauf infaillible : il n’a donc pas de superpouvoirs.

Voyez plutôt les dilemmes difficiles auxquels il est confronté :

Dilemme n° 1 : doit-il vous cacher les effets secondaires des médicaments ?
Cela vous paraît peut-être évident… Votre médecin vous doit la vérité, toute la vérité.

Lorsqu’il vous prescrit un médicament, votre médecin devrait donc vous faire un exposé détaillé des risques auxquels vous vous exposez.

Mais ce n’est pas si simple, malheureusement.

Ce qui complique tout, c’est l’effet « nocebo ».

Vous connaissez son « frère jumeau », l’effet placebo : si l’on vous donne une pilule contenant de l’eau en vous disant que c’est un médicament antidouleur, vous allez réellement ressentir une diminution de votre douleur.

C’est une sorte de petit miracle créé par votre cerveau : lorsqu’il anticipe que votre corps va aller mieux (grâce à la pilule qu’on vous donne), il active des substances qui vous aident naturellement à aller mieux.

C’est la raison pour laquelle les scientifiques réalisent toujours des tests « contre placebo ».

Ils comparent toujours l’efficacité d’un remède à celle d’une pilule vide, pour être sûr que le remède a bien une efficacité par lui-même, en plus de son effet placebo.

Problème : ce qui est vrai pour les remèdes l’est aussi pour les… poisons !

Si on vous dit par avance qu’une substance va vous faire du mal… eh bien vous avez plus de chance d’avoir mal que si l’on ne vous dit rien : c’est l’effet nocebo.

Prenez cette étude spectaculaire, réalisée auprès de 13 enfants hautement allergiques au sumac vénéneux (une plante sauvage). [1]

Les chercheurs ont frotté l’avant-bras de chaque enfant avec une feuille de sumac vénéneux… en leur disant que c’était une feuille inoffensive.

Aussitôt après, ils ont frotté l’autre avant-bras avec une feuille inoffensive… en leur disant qu’il s’agissait de sumac vénéneux.

Savez-vous sur quel avant-bras les enfants ont subi une éruption cutanée ? Croyez-le ou non, mais une éruption a été constatée chez tous les enfants… sur l’avant-bras frotté par la feuille inoffensive !

Encore plus étonnant : le vrai sumac vénéneux, lui, n’a créé de réaction allergique que chez 2 enfants sur 13 !

On retrouve cet effet nocebo dans toutes les études évaluant l’efficacité des médicaments : des patients sous « placebo » se plaignent régulièrement des effets secondaires du médicament… alors qu’ils ne prennent qu’une gélule vide !

Vous voyez peut-être où je veux en venir…

Si votre médecin fait un exposé détaillé de tous les effets indésirables du médicament qu’il vous demande de prendre… il augmente le risque que vous en souffriez !

Vous comprenez pourquoi votre médecin se montre parfois un peu trop « optimiste » sur le traitement qu’il vous prescrit ?

Consciemment ou non, il a tendance à exagérer son efficacité… et à minimiser ses effets secondaires… pour votre bien !

En faisant cela, il augmente réellement vos chances de guérir, et limite les risques d’effet indésirable !

Attention : je reste persuadé que les médecins doivent dire toute la vérité à leurs patients, pour qu’ils puissent choisir leur traitement en connaissance de cause.

Mais vous devez savoir que les médecins ne sont pas dans la meilleure position pour le faire… et c’est pourquoi vous devez toujours vous renseigner par vous-même sur les risques des traitements que vous prenez !

Et c’est la même chose pour les examens médicaux.

Dilemme n° 2 : doit-il prescrire des examens complémentaires ?
Il est toujours tentant pour le patient de réaliser des examens : prise de sang, radio, scanner.

Avoir mal peut être très inquiétant : et si c’était quelque chose de grave ?

Mais c’est très tentant également pour le médecin.

Car en médecine, on ne peut jamais être sûr de rien.

Il y a moins d’une chance sur un million pour qu’un mal de tête « banal » soit le premier signe d’un cancer au cerveau. Et c’est pourquoi on ne vous enverra jamais faire un scanner pour cela.

Mais parfois, ce n’est pas aussi « évident ».

Même si la probabilité qu’on « trouve » quelque chose est minime, votre médecin aura souvent tendance à vous envoyer faire des examens complémentaires… ne serait-ce que pour s’éviter un mauvais procès !

Mais où est le dilemme, me direz-vous ? Quel mal y a-t-il à faire des examens complémentaires ?

La réponse est qu’ils ne sont jamais sans risque.

Voyez plutôt cette histoire racontée par le Dr Christian Lehman dans son livre Patients, si vous saviez…

Il reçoit en consultation Joséphine, 73 ans, qui se plaint d’une douleur à la gauche du thorax, qui irradie dans le bras.

Après examen, le Dr Lehman est convaincu à 99,9 % qu’il ne s’agit pas d’un début d’infarctus. Mais le 0,01 % qui reste l’ennuie beaucoup : il ne veut prendre aucun risque… et on le comprend !

Alors il conseille légitimement à Joséphine de se faire hospitaliser.

À son arrivée à l’hôpital, on injecte à Joséphine des anticoagulants, par « précaution »… et suite à une mauvaise réaction, la pauvre se retrouve bientôt en réanimation, sur le billard pendant toute une matinée, après avoir perdu plus d’un litre de sang dans la nuit, via une hémorragie abdominale !

C’est la même chose avec beaucoup de tests ou d’opérations « préventives ».

Prenez les colonoscopies : elles peuvent sauver des vies en détectant un cancer du côlon… mais comme toute opération, elles peuvent aussi se terminer en catastrophe – c’est rare, mais cela arrive.

Faire toujours plus d’examens peut être inutile et dangereux. Mais… vous pouvez aussi passer à côté de quelque chose de grave si vous ne faites pas d’examen.

Vous voyez à quel point la décision du médecin est difficile ?

Et surtout, vous voyez pourquoi il peut être tenté de vous prescrire l’examen de trop ?

Mon épouse Jade a eu récemment une douleur au sein. Son gynécologue l’a envoyé faire une échographie pour s’assurer qu’il n’y avait rien de grave.

Cela peut paraître raisonnable, car l’échographie n’a rien d’invasif. Le problème est qu’après l’échographie, le radiologue n’était pas sûr à 100 % qu’il n’y ait rien… et lui a demandé de faire une mammographie dans la foulée !

Or il est bien établi que les radiations sont potentiellement cancérigènes… c’est donc un test à manier avec précaution, et qu’il ne faut faire qu’en cas de facteur de risque avéré.

Or mon épouse n’avait aucun risque statistique particulier de cancer du sein !

Mais face à un « spécialiste », et sous le coup de l’émotion, il lui était très difficile de dire non !

Voilà pourquoi il faut toujours être préparé.

Un homme ou une femme averti(e) en vaut deux… donc renseignez-vous bien… et n’hésitez pas à vous affirmer !

Dilemme n° 3 : doit-il avoir de la compassion pour ses patients ?
Je voudrais terminer cette lettre par un dilemme un peu particulier… et un poil provocateur.

N’est-il pas évident que le médecin doit toujours être d’une grande humanité avec ses patients ?

Oui, bien sûr. Mais mettez-vous une seconde à la place de votre médecin, surtout s’il est cancérologue, ou neurologue, et qu’il voit chaque jour des cas dramatiques.

Le mot « compassion » vient du latin cum patior, « souffrir avec ». La sympathie (empathie) vient du grec syn pathos – souffrir avec, aussi.

Si un médecin est authentiquement empathique vis-à-vis de tous ses patients… il est condamné à passer ses journées entières à souffrir !

Imaginez les douleurs auxquelles les médecins sont confrontés au quotidien. Imaginez le nombre de patients qu’ils « perdent »… surtout en cancérologie.

S’ils avaient le malheur de développer de profonds sentiments d’empathie pour chacun d’entre eux, leur vie serait un enfer !

Il est logique qu’ils érigent des barrières de protection ! Ou que leur empathie s’émousse avec le temps.

Un peu comme l’inspecteur de police chevronné qui ne s’étonne plus des crimes atroces sur lesquels il doit enquêter.

Attention : je ne suis pas en train d’excuser les attitudes hautaines et inhumaines de certains cancérologues.

Votre médecin vous doit de la bienveillance, toujours.

Mais il ne vous doit pas forcément de la compassion, car tout le monde n’a pas la force d’âme d’une mère Teresa face à la souffrance humaine.

Soyez bienveillant !
Alors je vous invite à être bienveillant vous aussi avec votre médecin.

Gardez toujours en tête qu’il n’est pas un surhomme :
-L’erreur est humaine : il peut se tromper de diagnostic et de traitement – n’hésitez jamais à demander une « seconde opinion » d’un autre médecin, surtout si une opération chirurgicale est dans la balance ;

-Il est rare que votre médecin puisse vous accorder le temps dont vous avez vraiment besoin – ce n’est pas de sa faute, à 25 euros la consultation, il ne peut tout simplement pas faire mieux (rappelez-vous qu’un naturopathe demande 60 euros en moyenne !) ;

-Il n’est pas toujours au courant des dernières études scientifiques – mais avec 10 heures de consultation par jour, il lui est difficile de trouver le temps de « se mettre à jour » ;

-Il prescrit souvent trop de médicaments… mais n’oubliez pas que beaucoup de malades se plaignent si leur médecin ne leur en donne pas !

Et bien sûr, beaucoup de médecins sont gravement ignorants des méthodes naturelles, corps & esprit, pour guérir en profondeur – mais que voulez-vous, on ne leur en a jamais parlé à la Faculté de Médecine !

Alors n’en voulez pas à votre médecin de ne pas être parfait.

Rappelez-vous que votre santé dépend d’abord de vous-même, de votre mode de vie, mais aussi de vos connaissances.

C’est à vous de compenser les limites inévitables du système médical.

Et pour cela, il n’y a pas 36 solutions : il faut vous informer par vous-même… auprès de sources fiables et sérieuses !

Bonne santé,

Xavier Bazin

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sources
[1] A psychosomatic study of contagious dermatitis, Y. Ikemi et all, Kyushu Journal of Medical Science, 1962

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source https://www.sante-corps-esprit.com/doliprane/
Doliprane : lisez ceci avant d’en avaler le moindre gramme
22 février 2017

Un des plus grands experts toxicologues du Canada, le Dr David Juurlink, a récemment lâché cette petite bombe :

« Si le paracétamol était mis sur le marché aujourd’hui, il ne serait pas autorisé à la vente. » [1]

Si vous pensez qu’il exagère, lisez bien cette lettre jusqu’au bout.

D’un point de vue scientifique, vous verrez qu’il a parfaitement raison (certaines découvertes récentes font froid dans le dos…).

Mais je peux d’ores et déjà vous affirmer que nos autorités ne risquent pas d’agir de sitôt.
Car le paracétamol est l’ingrédient principal d’un nombre impressionnant de médicaments : le Doliprane, bien sûr, composé à 100 % de paracétamol … mais aussi le Dafalgan et l’Efferalgan, ou encore Actifed, Humex, Fervex, Prontalgine, etc…

Cela fait du paracétamol le NUMÉRO 1 des ventes en pharmacie.

En nombre de boîtes, c’est le médicament le plus vendu en France, de très loin, avec la bénédiction de notre système médical.

Au total, les multinationales pharmaceutiques gagnent plus de 6 milliards de dollars avec ce produit. [2]

Si l’on révélait d’un seul coup toute la vérité sur le paracétamol, c’est tout notre système de santé qui pourrait chanceler :

Pour l’industrie pharmaceutique, le paracétamol est comme un domino : s’il s’effondre, il entraînera beaucoup d’autres médicaments dans sa chute. Car le paracétamol a longtemps joui d’une « bonne réputation » – si même lui est inefficace et dangereux, que penser des autres médicaments ?
Pour nos autorités de santé, c’est leur crédibilité qui est en jeu : comment ont-elles pu recommander son utilisation massive pendant si longtemps, et l’autoriser en vente libre ?
Quant aux médecins qui ont prescrit ce médicament de bonne foi pendant des années, ont-ils vraiment envie qu’on leur dise qu’ils ont mis leurs patients en danger ?
Personne n’a intérêt à ce que le scandale éclate.

Alors tout se passe discrètement, à pas feutrés…

Les petites manœuvres commencent
Aux États-Unis, la FDA (l’équivalent de notre « agence du médicament ») l’a récemment avoué : près de 100 000 Américains sont victimes chaque année d’une intoxication au paracétamol… et 450 d’entre elles n’en réchappent pas. [3]

Les autorités canadiennes ont fait un pas de plus : en 2015, elles ont lancé une grande réflexion officielle sur la prescription du paracétamol. Voici ce que vous pouvez lire sur le site du ministère de la santé canadien :

« Le paracétamol (acétaminophène) est la principale cause de graves lésions du foie, y compris l’insuffisance hépatique aiguë, dans de nombreux pays, dont le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. »

Notez que la majorité des surdosages sont parfaitement involontaires.

Pire, dans 1 cas sur 5, ces intoxications gravissimes ont eu lieu alors même que le patient avait respecté la dose maximale autorisée !!

Toujours sur le site officiel canadien, vous pouvez lire :

« De plus, jusqu’à 20 % des cas de lésions du foie associées au paracétamol mentionnent des doses dans la gamme recommandée (moins de 4 g par jour, soit l’équivalent de 8 comprimés de 500 mg). »

Malgré ce diagnostic sans appel, le Canada n’a toujours pas pris la moindre mesure.

Mais la Suède, elle, a commencé à prendre le sujet à bras le corps.

D’abord, les Suédois ont décidé de retirer le paracétamol des supermarchés, en novembre 2015. Il faut dire qu’entre 2006 et 2013, le nombre d’hospitalisations causées par ce médicament avait été multiplié par deux. [4]

Puis, en octobre 2016, les autorités suédoises ont interdit aux mineurs d’acheter plus d’une boîte à la fois. Quant aux adultes, ils recevront désormais un avertissement systématique, sous la forme de « conseils d’utilisation ».

C’est déjà un progrès. Car les pharmaciens suédois donneront enfin à leurs clients cette information capitale, qu’on n’entend jamais en France :

Surtout, n’en prenez pas après avoir bu de l’alcool !
Les lendemains de fête, on a souvent mal au crâne. Quoi de plus naturel d’ouvrir son armoire à pharmacie pour attraper un Doliprane ?

Et pourtant, ce simple geste peut vous envoyez à l’hôpital, si vous avez le malheur de forcer sur la dose.

Car cela fait 50 ans qu’on le sait : le paracétamol est toxique pour le foie !

L’alcool aussi. Et comme vous pouvez l’imaginez, si vous combinez les deux, les résultats peuvent être dramatiques.

Dans les services de transplantation du foie en Grande-Bretagne, les deux tiers des patients étaient là à cause d’un excès de paracétamol. Et c’étaient pour la plupart de bons buveurs d’alcool. [5]

En cas de mélange d’alcool et de paracétamol, ce sont aussi vos reins qui sont en danger : vous avez 120 % de risque en plus d’avoir de graves problèmes rénaux… même si la dose d’alcool est modérée ! [6]

Mais il y a beaucoup, beaucoup plus grave.

Le paracétamol n’est pas simplement dangereux en cas de surdose accidentelle. Là où il fait le plus de victimes, c’est chez ceux qui en prennent très régulièrement.

Si vous en prenez trop souvent, vous risquez tout simplement… la mort !
Le gros problème du paracétamol, c’est qu’il ne suffit pas d’éviter les overdoses pour être à l’abri : il est encore plus dangereux de dépasser légèrement mais souvent les doses autorisées.

Une grande étude publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology l’a révélé de manière éclatante [7].

Parmi des patients dont le foie était sévèrement endommagé, ceux qui avaient consommé chaque jour un peu trop de paracétamol avaient plus de risque de mourir que ceux qui avaient été hospitalisés pour un seul surdosage grave.

Ces pauvres malades voulaient calmer leurs douleurs chroniques… et à cause du Doliprane, ils se sont retrouvés dans un service de transplantation, à attendre la greffe d’un nouveau foie… qui arrive parfois trop tard.

Et si vous vous dites qu’il « suffit » de respecter les doses maximales autorisées pour être tranquille, détrompez-vous !

D’après une revue d’études publiée dans Annals of the Rheumatic Diseases, la prise de paracétamol aux doses conseillées augmente de 23 % le risque de mortalité ! [8]

Les mêmes chercheurs ont aussi découvert que les femmes qui prennent plus de 15 comprimés par semaine ont plus de crises cardiaques : leur risque est augmenté de 63 % !

Or 15 comprimés par semaine, c’est encore deux fois moins que le maximum autorisé !

Bref, le Doliprane n’est clairement pas cette « pilule inoffensive » qu’on vous a longtemps présentée.

Et si vous avez encore le moindre doute, voici d’autres effets indésirables très inattendus, découverts tout récemment :

Saignements gastriques, asthme, surdité, fertilité… et insensibilité !
On a cru pendant longtemps que le Doliprane ne posait pas de souci à l’estomac. C’était d’ailleurs un gros avantage par rapport aux anti-inflammatoires classiques (aspirine, Ibuprofène…), dont on sait qu’ils peuvent provoquer des brûlures d’estomac et des saignements.

Eh bien figurez-vous que cet « avantage » du paracétamol n’est pas si clair que cela.

Dans une étude récente, des patients ont pris soit du paracétamol, soit de l’Ibuprofène pendant 13 semaines. Sans surprise, au bout de 13 semaines, une petite partie des patients sous Ibuprofène avait perdu l’équivalent d’une unité de sang, probablement à cause de saignements digestifs.

Mais la perte de sang était exactement la même chez ceux qui avaient pris du Doliprane, preuve qu’il cause des dégâts digestifs ! [9]

Et je n’ai toujours pas fini. Voici les autres risques du paracétamol découverts récemment :

Il rend sourd ! Si vous êtes une femme, il suffit d’en prendre 2 fois par semaine pendant 6 ans pour augmenter votre risque de surdité de près de 10 % ! [10] (Même chose pour l’Ibuprofène, mais pas l’aspirine.) ;
Il peut rendre votre enfant asthmatique : s’il en prend régulièrement avant l’âge de 3 ans, son risque d’asthme augmente de 29 % [11] ;
Chez la femme enceinte, le paracétamol est à éviter fortement : non seulement il augmente le risque d’asthme de l’enfant, mais il accroît aussi son risque de troubles du comportement et d’hyperactivité [12], ainsi que d’infertilité et de cancer des testicules chez les garçons [13] ;
Et comme si cela ne suffisait pas, le paracétamol s’en prend aussi à votre cerveau :

Il suffit d’en prendre 1 000 mg pour que votre empathie baisse : vous devenez subitement moins sensible à la souffrance de ceux qui vous entourent ! [14]

Vous voyez que je n’exagérais pas !

Si le paracétamol était une plante chinoise ou un remède naturel… il serait interdit et pourchassé depuis longtemps… les médias nous abreuveraient de messages pour dire à quel point sa consommation est dangereuse et déconseillée…

…et si un naturopathe avait le malheur de le prescrire à un malade, il serait immédiatement traîné en justice, accusé d’être un meurtrier en puissance.

Et tout ça pour quoi ? Pour un médicament particulièrement inefficace !

Parfaitement inefficace en cas d’arthrose ou de mal de dos
Je sais que cela va vous surprendre.

Mais ce sont deux articles scientifiques récents qui ont révélé le pot aux roses. Ils ont été publiés dans les journaux médicaux les plus respectés au monde, le British Medical Journal et The Lancet.

Dans le premier, les chercheurs ont passé en revue toutes les études ayant comparé l’efficacité du paracétamol à un simple placebo.

Et le résultat est saisissant [15] : contre les douleurs de l’arthrose et de la lombalgie (mal du bas du dos), l’effet du paracétamol est soit totalement « inefficace », soit « insignifiant ».

Dans le second article, les chercheurs ont recensé 74 études ayant impliqué près de 60 000 patients [16] victimes d’arthrose.

Et ils sont arrivés exactement à la même conclusion : le paracétamol n’entame pas d’un millimètre les douleurs articulaires, par rapport à un simple placebo.

Et pourtant, aujourd’hui encore, en 2017, le paracétamol reste le médicament prescrit en première intention contre l’arthrose et les lombalgies.

Mais là où il est le plus utilisé, de loin, c’est contre les rhumes et les états grippaux.

Et là encore, c’est assez aberrant.

Inutile et dangereux en cas d’état grippal
D’abord parce qu’il est inutile et dangereux de chercher à faire baisser la fièvre d’un adulte, au moins tant qu’elle ne dépasse pas 39,5°.

Car la fièvre est votre amie ! Elle est là pour vous aider à tuer les microbes. Si vous l’empêchez d’agir, vous risquez tout simplement d’être malade plus longtemps et plus gravement !

Il est donc insensé de prendre du Doliprane au moindre petit état grippal !

De plus, il faut éviter comme la peste les médicaments à base de paracétamol spécialement conçus pour le « rhume », comme Actifed ou Fervex, car ils contiennent en plus des produits douteux :

Actifed contient aussi de la pseudoéphédrine, une molécule proche des amphétamines et dont les effets indésirables ont été jugés « peu acceptables » en 2008 par la Commission nationale de pharmacovigilance ;
LeFervex et l’Humex contiennent de la phéniramine, un antihistaminique aux propriétés anticholinergiques et qui, à ce titre, accroît votre risque de développer Alzheimer. [17]
Avez-vous vraiment envie de prendre des risques pour un simple rhume ?

Surtout quand vous avez compris que ces médicaments ne vous aideront jamais à guérir, puisqu’ils n’agissent pas sur les virus. Dans le meilleur des cas, ils « soulagent vos symptômes ».

D’accord, me direz-vous, mais si on a une vraie grippe, bien douloureuse, cela ne vaut-il pas le coup d’être « soulagé » ?

Si cela marchait, cela serait évident, bien sûr (avoir une grippe est très douloureux) ! Mais est-ce vraiment le cas ?

Pour en avoir le cœur net, des chercheurs de Nouvelle-Zélande ont sélectionné 80 patients atteints d’état grippal sérieux, dont la moitié ayant une grippe confirmée.

Et ils leur ont donné soit un placebo, soit 4 000 mg par jour de paracétamol (une dose très forte) pendant une à deux semaines.

Eh bien figurez-vous qu’ils n’ont pas trouvé la moindre différence dans l’état des deux groupes. Même sur la fièvre, le paracétamol n’avait pas eu le moindre effet !! [18]

Voilà pour l’efficacité du paracétamol. Un mythe s’effondre !

Alors n’hésitez plus : arrêtez d’acheter du Doliprane et tournez-vous vers les solutions naturelles, plus efficaces et moins dangereuses !

Des alternatives naturelles efficaces et sans danger
Si vous ne prenez qu’un ou deux comprimés de Doliprane tous les 2 ou 3 mois, vous ne risquez pas grand-chose, bien sûr.

Mais même dans ce cas, il y a tout de même mieux à faire !

Je vous ferai prochainement une lettre détaillée sur les meilleurs anti-douleurs, mais je voudrais ici vous rappeler que :

En cas de mal de tête, l’aspirine est nettement plus efficace que le paracétamol, mais il existe aussi des alternatives naturelles qui font moins de dégâts à l’estomac, comme l’huile essentielle de lavande vraie ou de menthe poivrée ;
La douleur est presque toujours liée à l’inflammation. Or le curcuma et le gingembre sont d’excellents anti-inflammatoires naturels, qui réduisent très efficacement la plupart des douleurs. [19] [20] [21] [22] Commencez toujours par cela avant de prendre quelque chose de plus fort !
Contre l’arthrose, la glucosamine et chondroïtine d’un côté, et l’harpagophytum réduisent aussi efficacement les douleurs que les médicaments anti-inflammatoires.
Des huiles essentielles comme l’Eucalyptus citronné ou la Gaulthérie couchée font des merveilles pour lutter contre les douleurs générales dentaires, musculaires, règles douloureuses, état grippal… quelques gouttes suffisent pour vous soulager rapidement !
Et n’oubliez pas non plus de vous servir d’un remède vieux comme le monde : la chaleur ! Une bouillotte chaude là où vous avez mal soulage dans de nombreux cas !

C’est ce qu’on faisait du temps de nos grands-mères : il n’y avait pas de paracétamol… et on ne s’en portait que mieux !

Bonne santé,

Xavier Bazin

PS : Si cette lettre vous a convaincu, transmettez-là autour de vous, et partagez-là un maximum sur Facebook !

Nous avons tous des proches qui prennent du paracétamol, et ils ont le droit de connaître la vérité !

Sources
[1] Why our faith in pain killer acetaminophen isn’t always justified. Paul Taylor. The Globe and Mail, Octobre 2015

[2] Top 20 generic molecules worldwide. By Eric Palmer FiercePharma

[3] Paracétamol hors officines : une expérience douloureuse en Suède. JIM. Octobre 2014

[4] Pourquoi la Suède retire le paracétamol des supermarchés. Léa Galanopoulo. Avril 2015 Allodocteurs.fr

[5] Darren G. N. Craig, Caroline M. Bates, Janice S. Davidson, Kirsty G. Martin, Peter C. Hayes & Kenneth J. Simpson Staggered overdose pattern and delay to hospital presentation are associated with adverse outcomes following paracetamol induced hepatotoxicity British Journal of Clinical Pharmacology Volume 73, Issue 2, Article first published online: 6 JAN 2012

[6] Relationship of acetaminophen and alcohol usage to renal dysfunction: An opportunity for health promotion/education in chiropratic. Think Global. Harrison T. Ndetan et all, Novembre 2013

[7] Craig DG, Bates CM, Davidson JS, Martin KG, Hayes PC, Simpson KJ. Staggered overdose pattern and delay to hospital presentation are associated with adverse outcomes following paracetamol-induced hepatotoxicity. Br J Clin Pharmacol. 2012 Feb;73(2):285-94. doi: 10.1111/j.1365-2125.2011.04067.

[8] Emmert Roberts, Vanessa Delgado Nunes, Sara Buckner, Susan Latchem, Margaret Constanti, Paul Miller, Michael Doherty, Weiya Zhang, Fraser Birrell, Mark Porcheret, Krysia Dziedzic, Ian Bernstein, Elspeth Wise, Philip G. Conaghan. Paracetamol: Not as Safe as We Thought? A Systematic Literature Review of Observational.Ann Rheum Dis doi:10.1136/annrheumdis-2014-206914.

[9] Michael Doherty, Chris Hawkey, Michael Goulder, Iain Gibb, Nicola Hill, Sue Aspley, Sandie Reader. A Randomised Controlled Trial of Ibuprofen, Paracetamol or a Combination Tablet of Ibuprofen/Paracetamol in Community-Derived People with Kneepain. Ann Rheum Dis 2011;70:1534-1541 doi:10.1136/ard.2011.154047.

[10] American Journal of Epidemiology December 14 2016 DOI: 10.1093/aje/kww154 Duration of Analgesic Use and Risk of Hearing Loss in Women

[11] Paracetamol use in pregnancy and infancy linked to child asthma

[12] Association of Acetaminophen Use During Pregnancy With Behavioral Problems in Childhood. Evidence Against Confounding. E. Stergiakouli et al. JAMA Pediatrics, août 2016. doi:10.1001/jamapediatrics.2016.1775

[13] S. van den Driesche, J. Macdonald, R. A. Anderson, and al. Prolonged exposure to acetaminophen reduces testosterone production by the human fetal testis in a xeno- graft model. Science Translational Medicine, 2015; 7 (288): 288ra80

[14] Mischkowski D., Crocker J., Way B.M. From Painkiller to Empathy Killer: Acetaminophen (Paracetamol) Reduces Empathy For Pain. Soc Cogn Affect Neurosci. 2016 May 5.

[15] Efficacy and safety of paracetamol for spinal pain and osteoarthritis : systematic review and meta-analysis of randomised placebo controlled trials. BMJ 2015. Gustavo C Machado. Pas mieux qu’un placebo, donc… mais beaucoup plus dangereux. Les auteurs révèlent que les patients sous paracétamol ont été 4 fois plus nombreux à se retrouver avec des analyses sanguines inquiétantes pour leur foie…. alors même qu’ils avaient pris des doses « normales ».  Par ailleurs, une autre étude contrôlée confirme l’inefficacité totale du paracétamol contre le mal de dos : http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(14)60805-9/abstract.

[16] Effectiveness of non-steroidal anti-inflammatory drugs for the treatment of pain in knee and hip osteoarthritis : a network meta-analysis. Bruno R da Costa. The Lancet. Mars 2016

[17] Voir ma lettre sur le sujet : Un moyen simple d’éviter Alzheimer

[18] Randomized controlled trial of the effect of regular paracetamol on influenza infection. Wiley Online Library. Saral Jefferies et all, Décembre 2015

[19] Ahebkar A., Henrotin Y. Analgesic Efficacy and Safety of Curcuminoids in Clinical Practice: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Pain Med. 2016 Jun;17(6):1192-202.

[20] Khayat S., Fanaei H., Kheirkhah M., Moghadam Z.B., Kasaeian A., Javadimehr M. Curcumin Attenuates Severity of Premenstrual Syndrome Symptoms: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial.

[21] Kuptniratsaikul V., Dajpratham P., Taechaarpornkul W., Buntragulpoontawee M., Lukkanapichonchut P., Chootip C., Saengsuwan J., Tantayakom K., Laongpech S. Efficacy and Safety of Curcuma Domestica

Extracts Compared with Ibuprofen in Patients with Knee Osteoarthritis: A Multicenter Study. Clin Interv Aging. 2014 Mar 20;9:451-8. doi: 10.2147/CIA.S58535. eCollection 2014.

[22] C. Black, P. O’Connor. Short Term Effects of 2-Grams of Dietary Ginger on Muscle Pain, Inflammation and Disability Induced by Eccentric Exercise. The Journal of Pain, vol. 9, issue 4, p25.

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MessageSujet: Re: + Médecins, médecine, médicaments   + Médecins, médecine, médicaments - Page 2 EmptyDim 17 Nov 2019 - 14:25

Médicaments à éviter

Au sommaire du Bilan 2019 des médicaments à écarter
Le bilan Prescrire des médicaments à écarter (accès libre)

Pour aider à choisir des soins de qualité et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour début 2019 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.

Consulter le Sommaire:
https://www.prescrire.org/Fr/202/1834/55640/0/PositionDetails.aspx

Pour mieux soigner : des médicaments à écarter - Actualisation 2019
Bilan des médicaments à écarterPour la septième année consécutive, Prescrire publie un bilan "des médicaments à écarter pour mieux soigner". Ce bilan recense des cas de médicaments plus dangereux qu'utiles, à écarter des soins. L'objectif est d'aider à choisir des soins de qualité, pour d'abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts.

L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse et collective : recherche documentaire méthodique et reproductible, détermination de critères d'efficacité pertinents pour les patients, hiérarchisation des données scientifiques selon leur niveau de preuves, comparaison versus traitement de référence, prise en compte des effets indésirables et de leur part d'inconnues.

En 2019, le bilan porte sur les médicaments analysés dans Prescrire durant neuf ans, de 2010 à 2018. Cette analyse a recensé 93 médicaments (dont 82 commercialisés en France) dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne. 3 médicaments ont été retirés de ce bilan par rapport à 2018 : l'un parce que retiré du marché (télithromycine, Ketek°), un autre parce que de nouvelles données sont en cours d'analyse par Prescrire (sélexipag, Uptravi°), et un troisième parce que de nouvelles données ont montré que sa balance bénéfices-risques n'est pas nettement défavorable (olaparib, Lynparza°).

6 médicaments ont été ajoutés :
la méphénésine (Décontractyl°, Décontractyl baume°) ;

l'oxomémazine (Toplexil° ou autre) ;

le trinitrate de glycéryle en application locale (Rectogesic°) ;

l'acide obéticholique (Ocaliva°) ;

la cimétidine (Cimétidine Mylan° ou autre) ;

l'ulipristal à 5 mg (Esmya°).

+ Médecins, médecine, médicaments - Page 2 3209990655

voir aussi ici
source http://urlz.fr/8P1x
Bilan 2019 des médicaments à écarter pour mieux soigner
Le résultat d'une méthode fiable, rigoureuse et indépendante

Principales évolutions 2019 du bilan des médicaments à écarter
Pour aider à choisir des soins de qualité, et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour début 2019 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.

Chaque année, Prescrire actualise son bilan des médicaments à écarter des soins. Suite à cette analyse, certains médicaments sont ajoutés, la présence d'autres médicaments est suspendue le temps d'un réexamen de leur balance bénéfices-risques, d'autres sont retirés de ce bilan, soit parce que leur commercialisation a été arrêtée sur décision de la firme ou d'une autorité de santé, soit parce que notre analyse de nouvelles données modifie leur balance bénéfices-risques.

Médicaments à écarterArrêt de commercialisation

Un médicament qui figurait dans le bilan 2018 des médicaments que Prescrire conseille d'écarter n'est plus commercialisé : la télithromycine (Ketek°), un antibiotique macrolide, dont la firme a cessé la commercialisation mondiale début 2018 (n° 417 p. 510).

Nouvel examen de la balance bénéfices-risques

Le sélexipag (Uptravi°), un agoniste des récepteurs de la prostacycline par voie orale autorisé dans l'hypertension artérielle pulmonaire, ne figure plus dans le bilan 2019, car la Rédaction réévalue sa balance bénéfices-risques suite à la publication de nouvelles données.

Nouvelles données prises en compte : olaparib, omalizumab, mépolizumab, panitumumab et varénicline, retirés du bilan

Quelques médicaments, qui figuraient dans de précédents bilans des médicaments que Prescrire conseille d'écarter, ont été retirés, car de nouvelles données ont montré que leur balance bénéfices-risques n'est pas nettement défavorable, ou que ces médicaments sont des options dans de rares situations.

Chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire récidivant et sensible aux sels de platine, avec une mutation du gène BRCA, l'olaparib (Lynparza°) allonge d'un peu plus d'un an le délai médian avant exposition à un autre cytotoxique, sans effet favorable sur la durée de vie. Cet avantage est obtenu au prix d'une exposition immédiate aux effets indésirables de l'olaparib, fréquents, et graves chez environ 10 % des patientes (n° 420 p. 726).

Chez les patients atteints d'asthme sévère, l'omalizumab (Xolair°), un anticorps monoclonal anti-IgE, est une option dans les cas, rares, où la gêne liée à l'asthme reste intolérable malgré de fortes doses de corticoïde ou avec des effets indésirables de la corticothérapie trop gênants. Ses effets indésirables sont importants et parfois graves, dont des réactions anaphylactiques, des infections, des accidents thromboemboliques artériels, cardiaques et cérébraux, des thrombopénies sévères. (n° 420 p. 787-789). Le mépolizumab (Nucala°), un anticorps monoclonal anti-interleukine-5, a été retiré du bilan des médicaments à écarter, malgré une évaluation qui ne permet pas de cerner son intérêt, en raison d'une certaine efficacité dans cette situation clinique particulière et d'effets indésirables assez proches.

Chez les patients atteints d'un cancer colorectal métastasé et en l'absence de mutation des gènes RAS, le panitumumab (Vectibix°), un anticorps monoclonal anti- EGFR, est parfois une option. Mais il expose environ 25 % des patients à des effets indésirables graves, parfois mortels (n° 416 p. 432-437).

Selon notre nouvelle analyse en 2018, la balance bénéfices-risques de la varénicline (Champix°) n'est pas nettement défavorable, mais elle est moins favorable que les substituts à base de nicotine. Les effets indésirables de la varénicline sont surtout des troubles neuropsychiques chez les patients ayant des antécédents psychiatriques, ainsi que des troubles cardiaques graves. Ces données incitent à renouveler les tentatives d'arrêt du tabac avec les substituts à base de nicotine plutôt que de recourir à la varénicline (n° 415 p. 373-376).
Médicaments à écarterAjouts au bilan des médicaments à écarter en 2019 : ulipristal 5 mg, méphénésine, oxomémazine, etc.

Les effets indésirables hépatiques graves de l'ulipristal à 5 mg (Esmya°) rapportés depuis sa commercialisation dans les fibromyomes, justifient de l'écarter des soins dans cette situation clinique (n° 415 p. 347 ; n° 418 p. 579-580).

Quatre autres médicaments ont aussi été ajoutés, car leurs effets indésirables sont disproportionnés dans toutes les indications dans lesquelles ils sont autorisés :
la méphénésine (Décontractyl°, Décontractyl baume°), un “myorelaxant” ;

l'oxomémazine (Toplexil° ou autre), un antitussif antihistaminique H1, sédatif et atropinique aux propriétés neuroleptiques ;

le trinitrate de glycéryle en application locale (Rectogesic°), un dérivé nitré utilisé dans les fissures anales ;

et l'acide obéticholique (Ocaliva°), un dérivé d'acide biliaire dans la cholangite biliaire primitive.

La cimétidine (Cimétidine Mylan° ou autre) est à écarter car elle expose à nettement plus d'interactions médicamenteuses que d'autres antihistaminiques H2. Ces interactions médicamenteuses peuvent conduire à des effets indésirables graves, alors que la cimétidine n'a en contrepartie aucun avantage par rapport aux autres antihistaminiques H2.

+ Médecins, médecine, médicaments - Page 2 3209990655


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MessageSujet: Re: + Médecins, médecine, médicaments   + Médecins, médecine, médicaments - Page 2 EmptyDim 17 Nov 2019 - 16:01

Pénurie de médicaments

source http://www.ordre.pharmacien.fr/Communications/Les-actualites/Le-DP-Ruptures-un-outil-fondamental-pour-ameliorer-la-gestion-des-ruptures-d-approvisionnement-des-medicaments
Le DP-Ruptures, un outil fondamental pour améliorer la gestion des ruptures d’approvisionnement des médicaments
08/07/2019

Le 8 juillet 2019, la Ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn a choisi l'Ordre national des pharmaciens pour annoncer sa feuille de route pour lutter contre les pénuries et améliorer la disponibilité des médicaments en France. Celle-ci a pour objectifs de « mieux prévenir, gérer et informer les patients et les professionnels de santé  » et ainsi « répondre aux légitimes attentes des patients  » a-t-elle déclaré.

Les atouts du Dossier Pharmaceutique (DP) y ont été présentés et plus particulièrement ceux du service DP-Ruptures qui peuvent contribuer à répondre aux enjeux de santé publique autour de l’approvisionnement des médicaments.

Le pharmacien est au cœur du dispositif proposé par la ministre et son rôle au service de la santé publique est reconnu et valorisé.

De nombreuses actions indiquées dans la feuille de route le concernent directement :
Rendre le DP-Ruptures accessible à tous les acteurs avec l’élargissement du DP-Ruptures à toute la chaîne de distribution incluant les grossistes-répartiteurs et les dépositaires d’ici 2020 (action 1)
Fiabiliser l’information des pharmaciens d’officine à destination des patients (action 2)
Innover sur les solutions de partage d’information de disponibilité des médicaments (action 3)
Renforcer la communication de la disponibilité du médicament en temps réel par le pharmacien auprès des patients (action 5)
Simplifier le parcours du patient : rendre possible le remplacement de médicaments par les pharmaciens d’officine en cas de rupture d’un MITM (médicament d’intérêt thérapeutique majeur) (action 10)
Adapter les procédures d’achat pour sécuriser l’approvisionnement des médicaments en établissement de santé (action 15)
Mobiliser les grossistes-répartiteurs pour garantir une distribution adaptée aux besoins des officines (action 16)
Renforcer les contrôles des distributeurs en gros, notamment les « short liners », par l’ANSM et les ARS (action 17)
« Les ruptures de médicaments sont un phénomène complexe dont personne ne détient seul la solution. En revanche, la mobilisation de tous les acteurs pharmaceutiques, leur collaboration autour du DP-Ruptures opérés par l’Ordre, permettent d’apporter des bénéfices concrets aux patients. Aujourd’hui c’est la consécration de l’utilité du Dossier Pharmaceutique pour la sécurisation de la chaîne du médicament.

Par ailleurs, nous mesurons les responsabilités qui nous sont confiées par la ministre, nous ferons tout pour être au rendez-vous. Nous saluons également sa détermination à montrer la voie à suivre au travers de la feuille de route présentée ce matin . » a déclaré Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.

Quelles sont les prochaines évolutions du DP-Ruptures ?
L’enjeu est donc maintenant d’ouvrir l’accès au DP-Ruptures aux grossistes répartiteurs et dépositaires pour leur permettre d’exercer eux aussi pleinement leurs missions. Ce sera fait d’ici 2020 avec les fonctions suivantes pour démarrer :

La vision du tableau de bord hebdomadaire DP-Ruptures étendu aux 500 codes de spécialités les plus en tension
Pour chacun de ces codes, lorsqu’il s’agit d’une rupture laboratoire, la date prévisionnelle de retour, sachant qu’elle est régulièrement mise à jour
La liste des médicaments considérés comme des MITM
Et enfin la vision des ruptures anticipées validées par les laboratoires concernés et l’ANSM
Enfin, pour répondre à une demande forte des patients, une nouvelle fonction essentielle de DP-ruptures sera lancée d’ici fin 2019 : le dépannage d’urgence. Cela permettra de fluidifier les échanges entre pharmacien et laboratoire sur le cas particulier de commande qui concerne des médicaments pour lesquels une rupture de traitement aurait des conséquences cliniques importantes.

Rappel : qu’est-ce que le DP-Ruptures ?
Afin de fluidifier la transmission d'information entre les acteurs du circuit du médicament et améliorer la gestion des ruptures d'approvisionnement, l'Ordre a développé un dispositif : DP-Ruptures. Cet outil professionnel, expérimenté depuis 2013, est actuellement en cours de généralisation dans les pharmacies.

En juillet 2019, le service est déjà déployé dans 70% des officines et plus de 500 000 messages sont envoyés chaque mois par les laboratoires.

Dès lors que le pharmacien ne peut plus s'approvisionner en un médicament pendant 72 heures, une déclaration de rupture est créée automatiquement via le logiciel de l'officine.

Le DP-Ruptures :
permet plus de transparence
favorise la fluidité de l’information
renforce la coordination entre les professionnels de santé

Le DP-Ruptures permet aux pharmaciens d’officine et de pharmacie à usage intérieur (PUI) de signaler les ruptures d’approvisionnement par l’intermédiaire de leur logiciel métier (uniquement pour les officinaux) ou en mode web service (accès au DP via un site Internet sécurisé) au laboratoire exploitant concerné (au pharmacien responsable du laboratoire exploitant) et aux autorités sanitaires, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). En retour de leur déclaration, les déclarants ont accès aux informations prévues par les textes (décret n° 2012-1096 du 28 septembre 2012 relatif à l'approvisionnement en médicaments à usage humain) :  date de retour prévue, médicaments alternatifs etc.

Le DP-Ruptures permet, par les déclarations des pharmaciens dispensateurs, de quantifier les ruptures d’approvisionnement (classes thérapeutiques touchées, taux de rupture, durées moyennes et médianes des ruptures). Pour rappel, l’ANSM gère les ruptures ou les risques de ruptures de stock (fabricant) des Médicaments  d'intérêt thérapeutique majeur (MITM) pour lesquels il n’y a pas d’alternative thérapeutique disponible en quantité suffisante.

Plus d’informations sur le DP-Ruptures sur la page dédiée  sur le site de l'Ordre.
http://www.ordre.pharmacien.fr/Le-Dossier-Pharmaceutique/Ruptures-d-approvisionnement-et-DP-Ruptures

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MessageSujet: Re: + Médecins, médecine, médicaments   + Médecins, médecine, médicaments - Page 2 EmptyVen 29 Nov 2019 - 14:45

De nouveaux médicaments ont été déconseillés

source http://www.leparisien.fr/societe/medicaments-a-eviter-la-revue-prescrire-publie-sa-nouvelle-liste-de-105-produits-29-11-2019-8205021.php

Médicaments à éviter : la revue Prescrire publie sa nouvelle liste de 105 produits
Douze médicaments ont été ajoutés cette année par la revue médicale indépendante, en raison de possibles risques pour la santé.

La revue médicale Prescrire recommande de se passer de plus d’une centaine de médicaments.
Par Le Parisien avec AFP
Le 29 novembre 2019 à 08h19
Une centaine de médicaments « plus dangereux qu'utiles », dont une douzaine de petits nouveaux. Comme chaque année, la revue Prescrire a dévoilé ce jeudi sa nouvelle liste de produits « à écarter » en raison des risques sanitaires « disproportionnés » qu'ils font courir aux patients.

Parmi les douze médicaments ajoutés cette année à cette liste noire (consultable en intégralité sur le site de Prescrire ), figure le fameux Ginkgo biloba pour les troubles cognitifs (de la mémoire, de la compréhension, etc.) des patients âgés, qui comporte un risque d'hémorragies, de troubles digestifs, ou encore de convulsions.

La revue relève en outre que le Ginkgo biloba est par ailleurs utilisé combiné à d'autres molécules, sous le nom de Ginkor fort, dans l'insuffisance veineuse, « sans plus d'efficacité ».

Des médicaments déconseillés, mais pas retirés du marché
Parmi les nouveaux, figurent aussi des sirops contre la toux dont on peut se passer comme Clarix toux sèche pour enfant et Vicks sirop pectoral 0,15 % pour adulte, à base de pentoxyvérine. Cet antitussif « expose à des troubles cardiaques » et « à des réactions allergiques graves », souligne la revue indépendante.

La contamination par du plomb des argiles médicamenteuses utilisées dans divers troubles intestinaux, dont les diarrhées, justifie de les écarter des soins. C'est le cas de l'attapulgite (Actapulgite, ou en association dans Gastropulgite), la diosmectite ( Smecta ou son générique). Sont aussi concernés le Rennieliquo, le Bedelix, le Gelox, ou encore Gastropax et Neutroses.

La liste 2020, qui recense 105 médicaments (dont 92 commercialisés en France), à ne pas utiliser, à défaut de les voir retirer du marché, a été établie sur la base des analyses publiées dans la revue de 2010 à 2019, explique Prescrire. Elle est régulièrement actualisée, certains médicaments étant retirés, d'autres ajoutés.

Le spectre d'un « nouveau » Mediator
Les médicaments visés dans cette liste sont des « causes de mortalité, d'hospitalisations ou d'effets nocifs graves ou très gênants, largement évitables », assure la revue. Ce « ne sont pas forcément de futurs Mediator, au centre de scandales et de procès impliquant notamment une firme et l'agence du médicament. Surtout si tous les acteurs de santé réagissent à temps », ajoute-t-elle perfidement.

Parmi les douze nouveaux mis à l'index, on retrouve aussi l'alpha-amylase (Maxilase et équivalents) pour les maux de gorge qui peuvent engendrer des réactions allergiques parfois graves, voire mortelles (un décès enregistré en France en 2017), que l'Agence du médicament veut voir retirer de l'accès libre en pharmacie.

source https://www.prescrire.org/Fr/202/1834/55640/0/PositionDetails.aspx
Bilan 2020 des médicaments à écarter pour mieux soigner

Le résultat d'une méthode fiable, rigoureuse et indépendante
Au sommaire du Bilan 2020 des médicaments à écarter
Bilan des médicaments à écarter

Pour aider à choisir des soins de qualité et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour fin 2019 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.


Sommaire du Bilan 2020
Une méthode fiable, rigoureuse et indépendante
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MessageSujet: Re: + Médecins, médecine, médicaments   + Médecins, médecine, médicaments - Page 2 EmptyMer 10 Mar 2021 - 14:06

source https://www.maxisciences.com/sante/effets-indesirables-93-medicaments-commercialises-en-france-sont-dangereux-pour-la-sante-selon-la-revue-medicale-prescrire_art45087.html

Ces 93 médicaments commercialisés en France sont dangereux pour la santé
Par Anthony Detrier le 27 novembre 2020 à 11:36

Ce jeudi 26 novembre, la revue médicale Prescrire a publié une nouvelle liste noire des médicaments à éviter à cause de leur dangerosité ou des effets indésirables provoqués. Parmi ceux-là, 93 sont actuellement commercialisés en France.

Cela fait maintenant neuf ans que la revue médicale indépendante Prescrire présente sa liste des médicaments"à écarter des soins et à remplacer par de meilleures options".Son bilan 2021 porte sur 112 médicaments, dont 93 sont commercialisés en France. Un rapport très détaillé plutôt inquiétant.

Des causes de mortalité, d'hospitalisations ou d'effets nocifs graves
Pour parvenir à ce résultat, Prescrire a analysé l'ensemble des médicaments munis d'une autorisation de mise sur le marché pendant dix ans, de 2010 à 2020. Ainsi, ils ont pu constater sur le long terme les effets indésirables de certains d'entre eux. Les médicaments sur cette liste ont une "balance bénéfices-risques défavorable dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés en France".

Le résultat est brutal : "112 médicaments autorisés sont plus dangereux qu'utiles" titre Prescrire. Cela concerne des médicaments un peu plus anciens, pour lesquels de nouvelles alternatives plus positives ont été commercialisées entre-temps, mais aussi des médicaments très utilisés dont l'efficacité n'a pas été jugée assez convaincante.

De nouveaux médicaments dangereux
Dans cette très longue liste, que vous pouvez retrouver dans le rapport très détaillé de Prescrire, deux médicaments en particulier interpellent. Nouveaux sur cette liste noire, ils provoquent des effets indésirables "disproportionnés par rapport à leur faible efficacité ou à la bénignité des troubles traités".

Il s'agit du fameux "finastérie 1 mg", utilisé contre la chute des cheveux chez les hommes, et du "piracétam", un vasodilatateur utilisé contre les vertiges ou les troubles mineurs liés au vieillissement. Trois autres médicaments sont également mis en avant car d'autres alternatives moins dangereuses existent : l'eskétamine en pulvérisation nasale, le pimécrolimus et le romosozumab.

Si vous prenez un de ces médicaments, renseignez-vous sur les alternatives existantes et moins dangereuses. Prescrire rappelle tout de même que "ces médicaments ne sont pas forcément de futurs Mediator" mais qu'il est important que les acteurs de la santé réagissent pour éviter de nouveaux drames.

source https://www.prescrire.org/fr/3/31/60247/0/NewsDetails.aspx
Prescrire publie son bilan 2021 des médicaments à écarter des soins et à remplacer par de meilleures options

MÉDICAMENTS À ÉCARTER 2021  
Pour la neuvième année consécutive, Prescrire publie un bilan "des médicaments à écarter pour mieux soigner". Ce bilan recense des médicaments plus dangereux qu'utiles, à écarter des soins. L'objectif est d'aider à choisir des soins de qualité, pour d'abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts.

L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse : recherche documentaire méthodique et vérifiable, détermination de critères d'efficacité qui comptent pour les patients, hiérarchisation des données scientifiques selon la solidité des preuves, comparaison versus traitement de référence (s'il existe), prise en compte des effets indésirables et de leur part d'inconnues.

En 2021, le bilan porte sur 112 médicaments (dont 93 commercialisés en France) analysés dans Prescrire durant dix ans, de 2010 à 2020, dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques (sauf rares exceptions) dans lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne.

Certains de ces médicaments peuvent paraître bénéfiques à certains patients ; surtout tant que des effets nocifs ne se sont pas manifestés chez eux. Ces médicaments plus dangereux qu'utiles sont des causes de mortalité, d'hospitalisations ou d'effets nocifs graves ou très gênants, largement évitables.

Ces médicaments ne sont pas forcément de futurs "Mediator°", au centre d'un scandale et de procès impliquant une firme et l'Agence française du médicament. Surtout si tous les acteurs de santé réagissent à temps.

Pour aider à choisir des soins de qualité et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour fin 2020 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.

Sommaire du bilan 2021 (voir sur le lien ci dessous)
https://www.prescrire.org/fr/3/31/60247/0/NewsDetails.aspx

Bilan des médicaments à écarter : méthode Une méthode fiable, rigoureuse et indépendante
Bilan des médicaments à écarter Évolutions du bilan 2021
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MessageSujet: Re: + Médecins, médecine, médicaments   + Médecins, médecine, médicaments - Page 2 EmptyVen 10 Déc 2021 - 16:30

source https://www.capital.fr/entreprises-marches/la-liste-des-105-medicaments-a-eviter-selon-la-revue-prescrire-1422385
La liste des 105 médicaments à éviter selon la revue Prescrire

Le média spécialisé a publié la dixième édition de sa liste des médicaments qu’il vaut mieux ne pas prendre pour éviter notamment des effets secondaires indésirables.
Par Jean Delterme
Publié le 08/12/2021 et mis à jour le 09/12/2021


La liste des médicaments considérés comme "plus dangereux qu’utiles" est tombée.
La revue Prescrire a dévoilé son bilan 2022 des médicaments qu’il vaut mieux éviter et chercher à remplacer dans le cadre d’un traitement médicamenteux impératif.
Pas moins de 105 médicaments y sont recensés, dont 89 qui sont actuellement commercialisés en France.
Une liste qui concerne des traitements contre le cancer, les accidents cardio-vasculaires ou encore les allergies et les diabètes.

Parmi les nouveaux médicaments qui sont notamment pointés du doigt par la revue et qui doivent être écartés au vu de leur efficacité limitée ou des troubles qu’ils soignent, on trouve notamment la fenfluramine (Fintepla).
C'est un amphétaminique, médicament utilisé pour le traitement de la maladie de Dravet, une forme rare et grave d'épilepsie infantile.
Ce dernier expose à des états de mal convulsif plus fréquents et à des risques cardiovasculaires graves à long terme.

Plusieurs médicaments ont arrêté leur commercialisation
Le magazine souligne aussi le retrait du bilan de trois médicaments en raison de l'arrêt de leur commercialisation en France.
Dans cette liste, on retrouve l’attapulgite (Actapulgite, et en association dans Gastropulgite), une argile médicamenteuse utilisée dans divers troubles intestinaux, écartée, car elle était polluée naturellement par le plomb.
Également, l’association à doses fixes oestrogènes conjugués équins + bazédoxifène (Duavive) qui avait une balance bénéfices-risques défavorable dans les symptômes liés à la ménopause en raison des risques de thromboses et de cancers hormonodépendants trop peu évalués.
Enfin, l'association prednisolone + salicylate de dipropylène glycol, en application cutanée, avait été jugée dangereuse pour soulager la douleur en cas d’entorse ou de tendinite, car elle exposait notamment aux effets indésirables des corticoïdes.

Autres modifications apportées, les gliflozines, la ciclosporine en collyre et la cimétidine ont été retirées du bilan des médicaments à écarter malgré leurs effets indésirables considérés comme lourds.

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source https://www.prescrire.org/Fr/202/1834/55640/0/PositionDetails.aspx
Médicaments à écarter pour mieux soigner - bilan 2022

Le résultat d'une méthode fiable, rigoureuse et indépendante

Au sommaire du bilan 2022 des médicaments à écarter
Sommaire du bilan 2022
Bilan des médicaments à écarter : méthode Une méthode fiable, rigoureuse et indépendante
Bilan des médicaments à écarter Évolutions du bilan 2022
Cancérologie Cancérologie - Greffes - Hématologie
Cardiologie Cardiologie
Dermatologie - Allergologie Dermatologie - Allergologie
Diabétologie - Nutrition Diabétologie - Nutrition
Douleur - Rhumatologie Douleur - Rhumatologie
Gastro-enterologie Gastro-entérologie
Gynécologie Gynécologie - Endocrinologie
Infectiologie Infectiologie
Neurologie Neurologie
Ophtalmologie Ophtalmologie
Pneumologie Pneumologie - ORL
Psychiatrie -Dépendance Psychiatrie - Dépendances
Sevrage tabagique Sevrage tabagique
Urologie Urologie

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MessageSujet: Re: + Médecins, médecine, médicaments   + Médecins, médecine, médicaments - Page 2 EmptyLun 6 Fév 2023 - 19:59

source ICI.
Voltarène, Smecta, Vogalib…La revue « Prescrire » publie une liste de 107 médicaments à éviter
La revue spécialisée « Prescrire » a rendu public, ce mercredi 7 décembre 2022, son bilan 2023 des médicaments à écarter.
Au total, 107 substances figurent sur cette liste, dont 88 commercialisées en France.

Ouest-France
Chloé BENOIST.
Publié le 07/12/2022 à 15h58

Pour la onzième année consécutive, la revue Prescrire a publié, ce mercredi 7 décembre 2022, la liste des médicaments à écarter « pour mieux soigner ».
107 médicaments sont ainsi pointés du doigt, dont 88 commercialisés en France.

Tous possèdent une autorisation de mise sur le marché, française ou européenne, et « Prescrire » les a soumis à une évaluation rigoureuse appuyée sur une recherche documentaire, des critères d’efficacité pertinents pour les patients et une prise en compte des effets indésirables.

Des médicaments plus dangereux qu’utiles
Les 107 médicaments signalés par la revue spécialisée présentent ainsi « une balance bénéfices-risques défavorable dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés ».

Concrètement, ces médicaments sont considérés comme étant plus dangereux qu’utiles.
Il peut s’agir parfois seulement d’une forme ou d’un dosage spécifique.
La revue spécialisée, dont la majorité des articles sont rédigés par des professionnels de santé, explique, au cas par cas, la raison des balances bénéfices-risques défavorables.
Des alternatives plus bénéfiques pour les patients sont proposées dans la mesure du possible.

Trois nouveaux médicaments « à écarter »
Trois nouveaux médicaments font leur entrée dans la liste de Prescrire pour 2023.
Parmi eux : une poudre de graine d’arachide contenant des protéines d’arachide.
Utilisée pour la désensibilisation en cas d’allergie à l’arachide, elle augmenterait en fait « la fréquence des réactions allergiques des patients », explique la revue dans son bilan.

Autre médicament désormais déconseillé : le roxadustat, utilisé dans l’anémie liée à une insuffisance rénale chronique.
La substance « semble augmenter la mortalité chez certains patients », est-il indiqué dans le rapport de Prescrire.

Utilisée « dans les diarrhées sévères », la teinture d’opium figure également sur la liste des médicaments à écarter.
Elle n’apporterait en effet « pas d’avantage clinique par rapport au lopéramide, un opioïde commercialisé seul dans cette situation ».

Des réévaluations de la balance bénéfices-risques
Le nintédanib fait par ailleurs son retour dans la liste, après en avoir été écarté en 2020. Il est notamment employé pour certains cancers bronchiques et pour certaines affections pulmonaires chroniques. Après réévaluation, Prescrire estime que sa « balance bénéfices-risques est défavorable ».

L’idébénon et le tériflunomide ont quant à eux été retirés de la liste « pour réévaluation ».

Parmi les 88 médicaments « à écarter », se trouvent certains produits largement utilisés par les Français.
La diosmectite, employée notamment dans le Smecta, est déconseillée « en raison de sa pollution naturelle par le plomb ».
De même pour la métopimazine, utilisée dans le Vogalib, qui expose à « des troubles du rythme cardiaque, des accidents vasculaires cérébraux ischémiques et des morts subites ».
L’alpha-amylase, présente dans le sirop pour la toux Maxilase, exposerait quant à elle à « des troubles cutanés allergiques parfois graves ».
Le diclofénac par voie orale, notamment utilisé dans le Voltarène, expose à des effets indésirables cardiovasculaires, indique Prescrire, qui cite entre autres des infarctus et insuffisances cardiaques.

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MessageSujet: Re: + Médecins, médecine, médicaments   + Médecins, médecine, médicaments - Page 2 EmptyJeu 22 Fév 2024 - 19:22

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source https://www.caminteresse.fr/sante/est-il-possible-de-realiser-une-prise-de-sang-sans-prescription-medicale-11191499/

Est-il possible de réaliser une prise de sang sans prescription médicale ?
Écrit par Marine Cestes
Le 13/02/2024


Vous pourriez être amené à vouloir effectuer un examen sanguin sans ordonnance dans certaines situations particulières.
Par exemple, si vous avez obtenu un résultat positif à un test de grossesse et que vous souhaitez confirmer votre état de grossesse.

Il est en effet tout à fait légal de faire une prise de sang sans prescription du médecin.
Toutefois, cela n’est possible que dans certaines situations.
La première de ces conditions est d’ordre administratif.
Le cabinet d’infirmières ou le laboratoire d’analyses médicales vous demandera de remplir un formulaire de consentement.
Ce document indiquera précisément le type d’analyses médicales que vous demandez.
Il est également important que le laboratoire d’analyses vous détaille le prix des examens que vous souhaitez réaliser.

Est-il autorisé de se rendre au laboratoire d'analyses médicales sans disposer d'une ordonnance ?
La réglementation concernant l'accès aux laboratoires d'analyses médicales sans ordonnance dépend du type de tests que vous souhaitez effectuer.
En général, la plupart des tests médicaux nécessitent une prescription médicale, c'est-à-dire une ordonnance délivrée par un professionnel de la santé, tel qu'un médecin.
Cependant, il existe certains tests de dépistage ou de prévention qui peuvent être réalisés sans ordonnance.
Par exemple, certains laboratoires proposent des tests de dépistage du VIH, des tests de grossesse, des tests de glycémie ou des tests de cholestérol sans ordonnance préalable.

Il est recommandé de contacter directement le laboratoire d'analyses médicales que vous envisagez de visiter et de leur poser la question spécifique concernant le test que vous souhaitez effectuer.
Les exigences peuvent varier d'un laboratoire à l'autre, et le personnel du laboratoire sera en mesure de vous fournir des informations précises sur les tests disponibles sans ordonnance.

Prise de sang sans ordonnance : c'est quoi le coût et le remboursement
Si vous vous rendez dans un laboratoire d’analyses médicales pour faire une prise de sang sans être muni d’une ordonnance du médecin, tous les frais seront à votre charge.
Il vous faudra payer non seulement la prise de sang proprement dite – le coût de cet acte est relativement modéré –, mais également les frais des analyses biologiques.
Et là, le tarif peut augmenter rapidement.
Or, sans prescription de votre médecin, vous n’aurez droit à aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie.
L’intégralité du coût de la prise de sang et de l’analyse cytopathologique sera à votre charge.
La seule solution pour obtenir un remboursement, c’est de demander à votre médecin de vous faire une ordonnance a posteriori, et d’obtenir de la part du laboratoire qu’il vous fournisse une feuille de soins une fois que vous serez muni de cette ordonnance.

C'est quoi le prix d'une prise de sang sans ordonnance ?
Le coût d'une prise de sang sans ordonnance peut varier en fonction du type de tests que vous souhaitez effectuer et du laboratoire d'analyses médicales que vous choisissez.
En général, le tarif varie entre 17 et 25 euros.
Cela dépend également de la région et aussi du nombre d'analyse demandée.
Il est important de noter que certaines analyses médicales plus complexes et spécialisées peuvent être plus coûteuses.
De plus, certains laboratoires peuvent pratiquer des tarifs différents les uns des autres.
Donc, pour obtenir des informations précises sur les tarifs des prises de sang sans ordonnance dans votre région, il est recommandé de contacter le laboratoire d'analyses médicales de votre choix.
Vous pouvez les appeler ou consulter leur site web pour obtenir des détails sur les services proposés et les tarifs associés.

Voici les examens possibles pour faire une prise de sang sans ordonnance !
Dans la majorité des cas, les analyses de sang réalisées sans ordonnance médicale concernent la confirmation d’une grossesse.
Il est parfois long, dans certaines régions, d’obtenir un rendez-vous chez son médecin.
Les femmes qui pensent être enceintes préfèrent effectuer une analyse de sang directement au laboratoire, sans passer par le médecin, pour gagner du temps.
Néanmoins, il est également possible de faire d’autres examens sanguins sans ordonnance.
Vous pouvez par exemple demander un dosage de la TSH, si vous souffrez de problèmes de thyroïde, ou la détermination de votre groupe sanguin, si vous l'ignorez.
En cas d’anémie martiale récurrente, le laboratoire peut vous indiquer quel est votre taux de ferritine.
Si vos ganglions lymphatiques sont très gonflés, vous pouvez demander une numération formule sanguine (NFS), pour déterminer si cette hypertrophie est liée à une infection.

Les pharmaciens peuvent-ils faire des prises de sang ?
les pharmaciens ne sont généralement pas autorisés à effectuer des prises de sang.
La réalisation des prises de sang est généralement confiée aux laboratoires d'analyses médicales et aux infirmiers/infirmières.
Les pharmaciens jouent un rôle important dans la dispensation des médicaments, la délivrance de conseils pharmaceutiques et la promotion de la santé, mais la réalisation d'actes invasifs tels que les prises de sang relève généralement du domaine des professionnels de santé comme les infirmiers/infirmières ou les techniciens de laboratoire.

Si vous avez besoin d'une prise de sang, il est recommandé de consulter votre médecin qui pourra vous orienter vers un laboratoire d'analyses médicales pour effectuer les tests nécessaires.
Les résultats seront ensuite interprétés par votre médecin qui pourra vous fournir des conseils et des recommandations en fonction des résultats obtenus.

Quels sont les examens qu'on peut faire sans ordonnance ?
Certains examens médicaux peuvent être réalisés sans ordonnance, mais cela dépend du type de test et des politiques spécifiques du laboratoire d'analyses médicales.
Voici quelques exemples d'examens qui, dans certaines circonstances, peuvent être effectués sans ordonnance :
- Tests de grossesse : Les tests de grossesse sont largement disponibles en pharmacie et peuvent être achetés sans ordonnance.

- Tests de dépistage du VIH : Certains laboratoires proposent des tests de dépistage du VIH sans ordonnance.
Cependant, il est important de vérifier avec le laboratoire spécifique.

- Tests de glycémie : Certains laboratoires peuvent permettre aux individus de faire des tests de glycémie sans ordonnance, notamment pour le suivi du diabète.

- Tests de cholestérol : Dans certains cas, les tests de cholestérol peuvent être réalisés sans ordonnance, mais cela peut dépendre des politiques du laboratoire.

Il est crucial de noter que la disponibilité de ces tests sans ordonnance peut varier d'un endroit à un autre et d'un laboratoire à un autre.
Les réglementations peuvent également évoluer, il est donc toujours recommandé de contacter directement le laboratoire d'analyses médicales pour obtenir des informations spécifiques sur les tests que vous souhaitez effectuer.

Quels sont les bilans sanguins complets ?
Un bilan sanguin complet, aussi appelé bilan biologique, comprend généralement plusieurs analyses visant à évaluer différents paramètres sanguins.
Cependant, la liste précise des tests peut varier en fonction des besoins du patient, des recommandations du médecin, et des pratiques spécifiques du laboratoire.

Voici une liste générale des analyses fréquemment incluses dans un bilan sanguin complet :
- Hémogramme complet : Donne des informations sur les cellules sanguines, y compris le nombre de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes.

- Formule sanguine complète (FSC) : Comprend les mêmes informations que l'hémogramme, mais offre également des détails sur les différentes populations de globules blancs.

- Bilan lipidique : Mesure les taux de cholestérol total, de cholestérol LDL (mauvais cholestérol), de cholestérol HDL (bon cholestérol) et de triglycérides.

- Fonction rénale : Comprend la créatinine et l'urée pour évaluer la fonction des reins.

- Fonction hépatique : Comprend des enzymes telles que l'alanine aminotransférase (ALAT), l'aspartate aminotransférase (ASAT), la phosphatase alcaline, et la bilirubine pour évaluer la fonction hépatique.

- Électrolytes : Mesure les niveaux de sodium, de potassium, de calcium et de chlorure.

- Glycémie à jeun : Évalue la concentration de glucose dans le sang à jeun.

- Ferritine : Mesure le taux de ferritine, une protéine qui stocke le fer, utile pour évaluer les réserves de fer.

- Tests de la fonction thyroïdienne : Comprend la thyroxine libre (FT4), la thyréostimuline (TSH), et parfois la triiodothyronine libre (FT3).

- Protéine C-réactive (CRP) : Un marqueur de l'inflammation.

- Vitamines : Parfois, le bilan sanguin peut inclure des tests de vitamines spécifiques, tels que la vitamine D ou la vitamine B12.

Il est important de souligner que la nécessité des tests spécifiques peut varier en fonction de la situation médicale du patient.
Seul un professionnel de la santé peut déterminer quels tests sont appropriés en fonction des symptômes, des antécédents médicaux et des facteurs de risque.
L'interprétation des résultats doit également être effectuée par un professionnel de la santé.

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