http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferocactushttp://theferocactus.free.fr/http://plantes-du-monde.forumculture.net/t2543-ferocactus-glaucescens-v-inermishttp://www.cactuspro.com/photos__alpha__F1.htmlhttp://cactuseraie.free.fr/crbst_0.htmlhttps://www.cactus26.com/recherche?controller=search&orderby=position&orderway=desc&search_query=ferocactus&submit_search=Vous trouverez tous les synonymes sur le site ci dessous source
http://theferocactus.free.fr/+%20Synonymes.htmJe ne suis pas un fan de systématique. Cette volonté de vouloir classer et ordonnancer toutes les plantes en fonction de normes propres à un auteur ou une organisation est d'une tristesse et montre bien comment l'homme s'accapare la nature. Personnellement, je considère les Ferocactus comme des plantes variables.
A l'intérieur d'une colonie de plantes il est rare qu'on ne trouve pas de légères différences au niveau des aiguillons ou de la fleur. Le milieu peut modifier la taille d'une plante. Il faut peu de choses pour qu'une plante pousse mieux que sa voisine. Un peu plus d'ombre, une meilleure stabilité du sol, un peu plus d'eau et sur le même site vous avez une énigme qui n'en est pas une. Il s'agit seulement d'une variation naturelle qui n'engage pas une nouvelle détermination. Pour certains Ferocactus comme les wislizenii ces petites variations sont nombreuses.
Depuis des années nous assistons à la guerre poussiéreuse et ennuyeuse des "splitter" contre les "lumper". Les uns morcellent, pour répartir dans un plus grand nombre de genres possibles, alors que les autres contractent au maximum les genres. Les Ferocactus résistent relativement bien à ces chamailleries.
Il reste cependant la question des Hamatacanthus.
Que fait-on d'eux ?
Si on tient compte de George Lindsay sa position est claire " .... in my opinion flower, fruit, stem and spine morphology place hamatacanthus and setispinus in the same genus, and that genus is not Ferocactus". Maintenant si l'on tient compte de la révision du genre par N.P Taylor, l'hamatacanthus et le sinuatus reviennent dans le genre Ferocactus mais comme encore une fois on ne voulait pas faire simple le setispinus est resté en dehors pour être considéré comme un Thelocactus.
La classification et ses synonymes que je vous présenterai sera donc à contre courant. Comme nous sommes sur le Web, rien empêchera à cette dernière d'évoluer en fonction de mes voyages, rencontres et surtout de vos remarques. Je ne veux surtout pas tomber dans le jeu de la valse des étiquettes qui n'est d'aucun intérêt pour les amateurs que nous sommes.
Conseils de soins à un exemplaire malade
http://www.kuentz.com/forum/read.php?1,115605,115605 Merci à Johan de partager ses conseils avec nous
source
http://www.arides.info/culture-ferocactus.htmlLes récipients :
Il fut un temps où j'emporta la plupart des mes cactus Echinocérées, Mammillaria, Turbinicarpus et Gymnocalycium dans les bacs en bois de 60 cm * 35 cm avec une profondeur de 8 ou 10 cm. Le fond et les parois du récipient furent recouverts d'une feuille de plastique afin d'éviter que le bois eût pourri. Les difficultés rencontrées lors des arrosages ‘les eaux stagnantes, pourriture du collet) m'ont appris que ce procédé est très aléatoire. Ce sont les nombreuses pertes de jeunes plantes au cours de leurs toutes premières années qui ont aiguisé mes recherches. Depuis, j'ai expérimenté avec des terrines en plastique (aux dimensions de 45*30*7 cm et de 52*48*8 cm) avec des trous percés dans le fond. Bien que les problèmes des eaux stagnantes et des pourritures fussent considérablement réduits, des casses têtes persistassent. Il faut en effet impérativement que les plantes de même taille, soient dans un état de santé similaire et aient un développement comparable des racines ; sinon il s'enduit indéniablement que les sujets les moins en forme périssent.
Après bien des déboires avec cette culture en « pleine terre », j'empote et je rempote maintenant mes plantes en pots (en plastique) carrés et pour les gros sujets de Férocactus en coupes. Les terrines sont à l'heure actuelle utilisées presque exclusivement pour mes Echinocérées formant de larges groupes (par exemple E.berlandieri v. poselgerianus, E.enneacanthus, E.pentalopus, E.stoloniferus, etc.) et ne contiennent plus que deux ou trois sujets, voire même un seul groupe.
Quant aux pots carrés, toute la gamme de dimensions est utilisée ; partant des (5)3 cm pour les semis d'environ 6 mois, en passant par les (9)3cm, (11)3 cm, (13)3cm et (18)3cm. En ce qui concernent les plantes d'une dimensions inférieure à 16 cm, les pots carrés offrent l'avantage de réaliser un meilleur rangement (moins de perte de place) et les racines disposent de plus de place. Le désavantage se fait cependant sentir lorsqu'on veut rempoter les plantes venant d'un pot carré de 16 ou 18 cm de hauteur dans une coupe. Une fois à l'âge adulte les Ferocactus de par leur morphologie nécessitent un rempotage dans des coupes. Trouver une coupe avec une profondeur supérieure à 18 cm et avec un diamètre n'excédant pas 20 cm n'est pas une tâche facile sinon impossible. Pour cette raison je procède depuis quelque mois à un rempotage de Ferocactus dans des « conteneurs dites de forme basse, c'est-à-dire des pots ronds de 11cm de haut et 16 cm de diamètre et des pots ronds de 13 cm de haut et de 20 cm de diamètre. Bien que l'utilisation de ces gobelets ait comme conséquence une perte de place, on se facilite la vie lors d'un rempotage ultérieur dans des coupes avec un diamètre plus adapté.
Rempotages :
Dans la majorité des cas, je procède à un rempotage relativement fréquent. Trois fois par an pour les semis au dessous de deux ans. Pour les plantes adultes une à deux fois par an selon leur croissance. Assurément, il y a des exceptions : les Ariocarpus (rempotage que lorsque le gobelet est sur le point d'éclater), les Ferocactus Chrysacanthus et Ferocactus Johnstonianus (qui sont relativement lent à croître). Je remporte lorsque la motte est sèche et je ne coupe pas la motte ou la racine des plantes – bien sûr, lorsqu'il n'y a pas d'attaques de bestioles - ; il s'agit donc d'un transplantement d'un récipient inférieur à un récipient supérieur. Le fait de ne pas couper et nettoyer les racines, qui suscitera vraisemblablement des réactions impétueuses, me pose devant le problème des échanges éventuel par le colis postal. Je ne vois pas d'échanger voire même de donner des plantes d'homme à homme ( à domicile) mais je me vois mal endommager une belle motte de racines d'un Ferocactus sain de 16 cm de diamètre pour l'expédier par la poste. Cela me ferait trop mal au cœur !
Je me demande même si je ce ne fut pas dû en partie à ce problème que la plupart des cercles d'échanges du temps de Nelly Bilemdjian n'aient pas vraiment connu le succès escompté. Toute réaction positive à ce problème serait accueillie à bras ouverts.
Arrosage :
e mets mes pots, mes coupes et mes terrines dans des barquettes (des barquettes de balconnières de 18 ou 20 cm de largeur pour les pots carrés, des barquettes en aluminium que je découpe sur mesure pour les terrines et les pots de grande dimension, des soucoupes pour les grandes coupes). C'est dans des barquettes/soucoupes que sont versés des liquides d'arrosage. Le mélange terreux ne s'arrosent en effet que par capillarité, jamais par-dessus. Le liquide d'arrosage se fait avec de l'eau de pluie, si disponible, sinon de l'eau de la Saur à laquelle quelques gouttes d'acide phosphorique sont ajoutées pour baisser le PH. Un autre excellent moyen d'abaissement du PH est d'immerger un récipient d'eau pendant environ 24 heures un bas de nylon plein de tourbe. D'avril en septembre un apport d'engrais spécial cactus (faible en teneur d'azote) est additionné tour à tour (c'est-à-dire : un arrosage sue deux). Bien que cette méthode d'arrosage par capillarité soit « contre-nature » elle à l'avantage d'éviter une pourriture du collet de plante mais l'inconvénient que les racines se développent particulièrement e, profondeur et que les racines juste en dessous de la surface restent peu développées. Il s'en suit qu'ont ait besoin plus fréquemment d'un tuteur.
Les semailles :
Comme à nous tous, il m'est arrivé, à un moment de ma passion pour les cactés ; de m'essayer au semis. C'était en 1997, étant retraité et ayant soi-disant plus de temps libre. Semer des cactés est le moyen l plus économique pour se pourvoir une collection (voir infra). Sans oublier l'attrait de voir naître et croître les petites plantules. En revanche, il est plus délicat de semer des cactés que des haricots. Il ne suffit pas de mettre quelques graines en terre et de réunir, avec plus ou moins de bonheur, humidité, chaleur et luminosité, pour obtenir germinations attendues. Les raisons principales de ses difficultés sont une croissance lente et leur sensibilité aux affections cryptogamiques. On se trouve enfermé dans le difficile dilemme : les plantules ne doivent pas mourir de soif (peu de réserve à ce stade) et les champignons ne peuvent pas se développer.
Le substrat :
Le rôle du substrat est de créer et de maintenir un environnement favorable autour des graines et dans un stade ultérieur autour des plants. Pour cela le substrat doit remplir les trois conditions suivantes :
• Humidité : capacité de retenir l'eau et ensuite de sécher
• Quantités nutritives : capacité d'emmagasiner et subséquemment de libérer les sels minéraux
• Sélectivité : il doit être favorable au développement des semis et non à celui de leurs concurrents ou parasites.
Les différents substrats :
Les composants organiques (terreau, tourbe, etc.) correspondent bien aux critères d'humidité et aux qualités nutritives que requièrent les germinations. En revanche leur sélectivité est faible.
Les substrats purement minéraux (vermiculite, perlite, sable, pouzzolane, etc.) peuvent sembler intéressant pour l'un ou l'autre des trois critères cités ci-dessus.
La vermiculite et la perlite ont une bonne capacité à retenir l'eau et à la libérer rapidement ; elles inhibent le développement des cryptogames mais libèrent difficilement les éléments nutritifs.
Le sable inhibe totalement le développement de certain cryptogames mais pas du tout celui des algues et emmagasine relativement peu d'eau donc peu de sels minéraux et difficilement accessible aux germinations.
La pouzzolane a une retenue de l'humidité supérieure et de minéraux au sable.
Afin de correspondre aux trois critères évoqués ci-dessus, il faudra donc être très poreux, léger et stable. Nous pouvons donc adopter le compromis suivant :
50% de terreau de qualité
25% de pouzzolane
25% de vermiculite ou de perlite
La lumière :
A priori la lumière du soleil est la mieux adaptée à la croissance des végétaux. Depuis trois ans je ne fais semis avant mi-avril. Ainsi, je suis libéré d'un chauffage d'appoint et d'une source de lumière artificielle et je profite de jours déjà long. Dans sa phase de germination le semis bénéficie d'une excellente fluctuation de température (25 à 30° cours de la journée pour descendre à 12 à 15° pendant la nuit).