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 Liens sur les Boméliacées

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MessageSujet: Liens sur les Boméliacées    Liens sur les Boméliacées  EmptyMer 19 Avr 2017 - 17:07

Liens sur les Boméliacées  889353133

Jardin botanique de Montréal
source http://espacepourlavie.ca/collections-du-jardin-botanique/les-bromeliacees
Les broméliacées, une famille dont la moitié des 2 400 espèces connues sont épiphytes, présentent des formes très variées et des floraisons souvent spectaculaires. Elles sont caractéristiques des forêts tropicales des Amériques, puisqu’une seule espèce vit en Afrique de l’Ouest.

Dans la famille des Broméliacées, on trouve une grande diversité évolutive. Les espèces de cette famille sont parmi les plus spécialisées chez les Angiospermes (ou plantes à fleurs); elles sont adaptées à des conditions extrêmes et capables de subir différents stress provoqués par les conditions du milieu.

Un type de croissance inhabituel et une réduction de l'appareil végétatif caractérisent les plantes de ce groupe. La fleur des Broméliacées a évolué de façon à s'adapter à une grande variété d'agents pollinisateurs.

Parmi les 40 000 espèces ou plus de Monocotylédones, seules les Broméliacées possèdent cette combinaison particulière de caractères des graines, des fleurs et des fruits ainsi que des trichomes (poils) peltés.

La collection du Jardin
De nombreux spécimens de la collection de Broméliacées sont présentés dans la serre d'exposition Forêt tropicale humide. Les Broméliacées partagent cette serre avec des représentants d'autres familles tropicales comme les Aracées, les Orchidacées, les Maranthacées, les Zingibéracées, les Népenthacées, etc.

Dans cette serre, les Broméliacées ont comme support arbres fabriqués, formés de tuyaux soudés et entourés de sphaigne et de liège. Cette position met en évidence leur caractère épiphyte. Une plante épiphyte est une plante vivant sur une autre sans en tirer sa nourriture. La plante hôte sert uniquement de support. Il n'y a pas d'échanges physiologiques entre les deux.

La collection de Broméliacées du Jardin n'est pas restreinte aux plantes présentes dans la serre d'exposition. Une grande partie de la collection se trouve dans les serres de collection qui sont fermées au public.

La collection comprend environ 30 genres et près de 400 espèces, variétés et cultivars. Il s'agit là d'une bonne représentation puisque cette famille compte 44 genres et environ 2 000 espèces, dont 500 espèces de Tillandsia. Certaines espèces ont été récoltées directement dans la nature, mais la plupart proviennent d'échanges avec d'autres jardins et d'achats chez des commerçants.
Où et quand la voir
Serre de la forêt tropicale humide : toute l'année.

Les textes proviennent d'articles de Denis Barabé et Suzanne Forget parus dans la revue Quatre-Temps.

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Informations botanique et écologique
Répartition géographique des Broméliacées


Où trouve-t-on les Broméliacées?
Une des particularités de la famille des Broméliacées, qui compte selon Benzing (1980) environ 2 000 espèces et selon Kramer (1981) près de 2 500 espèces, est sa répartition géographique limitée. En effet, toutes les espèces sauf une, sont natives des Amériques. Ces plantes poussent à partir de la Virginie jusqu'au sud de l'Argentine, mais c'est au Mexique, au Brésil, au Chili, au Pérou et en Colombie qu'il existe le plus grand nombre d'espèces (Kramer, 1981).

L'exception est le Pitcarnia feliciana que l'on trouve en Afrique de l'Ouest. La situation géographique très localisée de cette espèce sur le continent africain, face à l'Amérique du Sud, laisse toutefois croire à une introduction fortuite, récente, des néo-tropiques.

Si le genre Rhipsalis (Cactaceae) est natif de l'Ancien Monde plutôt qu'introduit comme le pensent plusieurs spécialistes, la famille des Broméliacées serait alors la plus grande famille possédant une distribution géographique presque exclusivement restreinte au Nouveau-Monde (Benzing, 1980).

La découverte scientifique des Broméliacées
Christophe Colomb fut, semble-t-il, le premier à découvrir les Broméliacées.

Bien que les explorateurs de l'époque fussent surtout intéressés par les objets de valeur, les nouvelles plantes comestibles comptaient aussi parmi les trésors à rapporter au pays. C'est ainsi qu'en 1493, lors de son second voyage au Nouveau-monde pour le compte de la reine Isabella d'Espagne, Christophe Colomb découvre l'ananas (Ananas comosus) sur une île des Caraïbes, appelée aujourd'hui Guadeloupe, où cette espèce était déjà cultivée. Notons cependant que l'ananas est originaire du Brésil.

Dès le début du 16e siècle, l'ananas fut le fruit le plus exotique cultivé pour les tables royales. Lorsque le jardinier du roi Charles d'Angleterre présenta à ce dernier le premier ananas cultivé en ce pays, l'événement fut jugé assez important pour être représenté sur une peinture, laquelle était encore exposée, en 1980, au Victoria and Albert Museum de Londres.

En 1709 et 1730, Feuillée, un explorateur français, rapporta des spécimens de Broméliacées du Pérou et du Chili alors que, pendant la même période, Desmarchais, un autre explorateur français, en trouva en Guyane. Grâce au Gardeners Dictonary que P. Miller publia en 1785, nous savons qu'à cette époque certaines espèces de Broméliacées étaient cultivées en serres en Angleterre?

Linné, dans son Species Plantarum publié en 1754, reconnaît 14 Broméliacées qu'il classifie en deux genres : Bromelia et Tillandsia. L'ananas s'appelait alors Bromelia ananas. Bien que Linné reconnu officiellement le genre Bromelia en l'honneur d'Olaf Bromel, un botaniste suédois rendu célèbre pour sa Flore de la Ville de Goetheborg, c'est Carolus Plumier (1646-1704), un explorateur français des Antilles, qui donna le nom de Bromelia aux plantes que les Indiens appelaient alors Karatas. D'ailleurs, ce nom vernaculaire fut conservé pour une Broméliacée originaire des Caraïbes et d'Amérique centrale, le Bromelia karatas. En 1805, un botaniste français du nom de Auguste Jaume de Saint-Hilaire décida que ce groupe de plantes était assez diversifié pour former une famille distincte qu'il appela Bromeliaceae, d'après le genre Bromelia.

Bromelia ananas changea éventuellement de nom pour Ananas comosus dont l'épithète spécifique signifiant « touffe de feuilles » décrit bien la partie supérieure de l'ananas. La famille des Bromeliaceae fut plus tard divisée en sous-familles. Ainsi, le genre Bromelia servit de genre type pour former la plus grande des sous-familles, les Bromelioideae.

Le genre Pitcairnia, nommé ainsi en l'honneur d'un botaniste et physicien anglais, le Dr. Pitcairn, fut utilisé comme genre type pour les Pitcairnioideae.

Enfin, le genre Tillandsia représente le genre type de la sous-famille des Tillandsioideae. Le genre Tillandsia fut nommé en l'honneur du Dr. Tillands, un professeur suédois qui avait, apparemment, une phobie des étendues d'eau. Cette peur était, semble-t-il, si intense qu'il préférait parcourir de grandes distances sur la terre, avec tous les inconvénients que cela implique, plutôt que de traverser quelques milles d'une nappe d'eau en bateau. Le genre Tillandsia comprend un certain nombre d'espèces xérophiles (adaptées aux milieux secs) telles que T. usneoides, la « mousse espagnole ». Ces espèces, sans racines développées et dont la préférence va aux milieux secs, semblent avoir l'eau en horreur comme le malheureux Dr. Tillands!

La classification botanique des Broméliacées
Les auteurs modernes dont Benzing (1980) Rauh (1979) et Smith et Downs (1974, 1977, 1979) divisent les Broméliacées en trois sous-familles :
-les Pitcairnioideae
-les Tillandsioideae
-les Bromelioideae.

Ces divisions sont basées particulièrement sur la structure de l'appareil reproducteur plutôt que de l'appareil végétatif. Ce système a été adopté parce que les caractères de la fleur et du fruit sont considérés comme stables dans un sens évolutif et moins variables que la feuille, la tige et la racine.

En se basant sur les caractères du fruit, de la graine et de la fleur, les botanistes modernes s'accordent pour dire que les Pitcairnioideae, au moins les genres à ovaire supère, sont les moins spécialisés et les plus primitifs de la famille. Presque tous les Pitcairnioideae et plusieurs Bromelioideae sont terrestres.

Les Tillandsioideae, même s'ils possèdent des caractères floraux et des fruits relativement primitifs, sont caractérisés par des trichomes épidermiques possédant la morphologie et l'anatomie la plus avancée chez les Bromeliaceae. Les graines sont surmontées d'une touffe de poils spécialisés qui leur permettent, entre autres, de s'accrocher à l'écorce des arbres. La plupart des espèces sont épiphytes, un mode de vie évolué qui dérive du mode de vie terrestre de la majorité des plantes à fleur.

D'après la structure de leurs organes reproducteurs, les Bromelioideae constituent la sous-famille la plus évoluée des trois. La fleur possède un ovaire infère. Les fruits sont des baies dont les graines sont dispersées par les animaux.

Les relations évolutives entre les Pitcairnioideae, les Bromelioideae et les Tillandsioideae demeurent floues, et contrairement à ce que croyaient plusieurs anciens botanistes, aucun genre éteint des Pitcairnioideae ne peut être considéré comme l'ancêtre de genres appartenant aux deux autres sous-familles (Benzing, 1980).

Voici, tel que présenté par Benzing (1980), une description abrégée de chacune des trois sous-familles avec les caractéristiques distinctes et la liste des genres de chaque groupe.

Pitcairnioideae
Les membres de cette sous-famille sont presque tous terrestres. Les fleurs possèdent un ovaire supère ou infère selon le genre considéré. Le fruit est habituellement une capsule à plusieurs graines nues ou munies d'appendices. Les graines ne sont jamais plumeuses. La marge foliaire est souvent épineuse.
Abromeitiella, Ayensua, Brocchinia, Connellia, Cottendorfia, Deuterocohnia, Dyckia, Encholirium, Fosterella, Hochtia, Navia, Pitcairnia, Puya.

Tillandsioideae
Les membres de cette sous-famille sont, pour la plupart, des épiphytes. Les fleurs possèdent habituellement un ovaire supère. Le fruit est une capsule à plusieurs graines plumeuses. La marge foliaire n'est jamais épineuse.
Catopsis, Glomeropitcairnia, Guzmania, Mezobromelia, Tillandsia, Vriesea.

Bromelioideae
Plusieurs membres de cette sous-famille sont des épiphytes. Les fleurs possèdent un ovaire infère. Le fruit est une baie dont les graines n'ont pas d'appendices. La marge foliaire est souvent épineuse.
Acanthostachys, Aechmea, Ananas, Andreana, Androlepis, Araeococcus, Billbergia, Bromelia, Canistrum, Cryptanthus, Fascicularia, Fernsua, Gravisia, Greigia, Hohenbergia, Hohenbergiopsis, Neoglaziovia, Neoregelia, Nidularium, Ochagavia, Orthophytum, Portea, Pseudananas, Quesnelia, Ronnbergia, Streptocalyx, Wittrockia.

Rauh (1979) donne dans son ouvrage une clé d'identification des genres de chaque sous-famille. Les trois volumes de Smith et Downs (1974, 1977, 1979) comprennent, pour leur part, des clés d'identification plus détaillées permettant d'identifier les plantes jusqu'à l'espèce.

L'introduction horticole des Broméliacées
La culture des Broméliacées débuta assez tôt après leur découverte, principalement à cause de leur beauté, de leur originalité et de leur endurance. En effet, les Broméliacées pouvaient supporter de longs voyages en mer, lesquels étaient souvent fatals pour les plantes d'autres familles.

Les deux premières espèces à être rapportées en Europe furent Ananas comosus en 1493 et Bromelia pinguin en 1690 suivies de Guzmania lingulata en 1766. Aechmea fasciata, introduit en 1828, fleurit pour la première fois en septembre 1846 à la maison Van Houtte à Gand en Belgique. Vriesiae splendens fut introduit de Guyane dans les années 1840 par Melinon et Leperieur. À peu près à la même période, Aechmea fulgens fut rapporté du Brésil. Plusieurs espèces de Billbergia furent introduites en Europe à la fin de la première moitié du 19e siècle (Padilla, 1966).

Le Jardin botanique de Kew (Angleterre) comptait 16 espèces de Broméliacées en 1811, 100 espèces en 1864 et 252 en 1887. Dans le Jardin botanique de la Dutch University à Leyde (Hollande), on cultivait 334 espèces en 1894. À part les espèces locales, les Broméliacées étaient pratiquement inconnues aux États-unis à cette époque. La période d'introduction des Broméliacées en Europe correspond à celle des Orchidées et d'autres plantes tropicales remarquables. Tant les pépiniéristes que les collectionneurs privés et les naturalistes s'intéressaient à ce groupe de plantes (Padilla, 1966).

Ce sont les Belges qui, les premiers, ont popularisé les Broméliacées comme plantes d'appartement. Plusieurs horticulteurs et explorateurs belges, subventionnés par leur gouvernement, partaient en expédition à la recherche de plantes exceptionnelles ou peu communes. Grâce à ses voyages en Amérique du Sud de 1835 à 1845, Jean Linden introduisit en Europe environ 1 100 espèces d'orchidées et 1 500 autres plantes tropicales parmi lesquelles figurent plusieurs Broméliacées (Padilla, 1966).

Le premier traité sur les Broméliacées comme plantes d'intérieur fut Die familie der Bromeliaceen, écrit par Joseph Georg Beer en 1857. Le professeur Édouard Morren, directeur du Jardin botanique de Liège, publia en 1885 son Belgique Horticole avec des illustrations en couleurs de très haute qualité dont plusieurs sont aujourd'hui exposées au Jardin botanique de Kew. Édouard François André, architecte paysagiste et étudiant de Morren contribua aussi au développement des connaissances de cette famille et stimula l'intérêt du public pour ces plantes inusitées. Ses voyages en Colombie et en Équateur lui permirent, lors de son retour en France, de publier une monographie intitulée Bromeliaceae Andreanae qui comprend une description détaillée de 122 espèces et 14 variétés qu'il récolta en Amérique du Sud. De ces descriptions, 91 étaient nouvelles et la plupart sont encore valides aujourd'hui. En 1935, nouvel essor avec la publication d'une monographie très à date pour l'époque : Bromeliaceae par Carl Mez, botaniste allemand (Benzing, 1980; Kramer, 1981).

La culture des Broméliacées suscita de l'intérêt jusqu'au début du 20e siècle, après quoi les deux grandes guerres mondiales, surtout la deuxième (1939-1945), ont quelque peu refroidi l'enthousiasme pour l'horticulture en général. Plusieurs collections de plantes vivantes et spécimens d'herbier furent alors détruits. Après 1945, l'intérêt pour les Broméliacées fut à nouveau éveillé non seulement en Europe, mais aussi aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et ailleurs dans le monde.

Les nombreux travaux de Mulford Foster, de Orlando en Floride, contribuèrent à l'avancement de la culture des Broméliacées en Amérique. Plusieurs espèces portent son nom dont : Aechmea fosteriana, Cryptanthus fosteriana et Dykia fosteriana. L'intérêt pour la culture de ces plantes gagna beaucoup d'adeptes à travers le monde qui se regroupèrent en une société d'horticulture vouée à la culture et à la recherche. C'est ainsi que Mulford Foster fonda, en 1950, à Los Angeles (California), la Bromeliad Society qui publie bimensuellement une revue contenant des informations sur l'histoire, la culture, la systématique et la phylogénie de cette famille.

Avant 1950, la découverte et l'introduction de nouvelles espèces et la plupart des travaux sur l'hybridation venaient de l'Europe; après 1950, grâce aux travaux de Mulford et Racine Foster et d'autres Américains, l'Amérique du Nord a progressé énormément en ce qui a trait au développement de méthodes de culture et à la systématique de cette famille.

Cependant, ce ne fut réellement qu'après le début des années 1970 que les Broméliacées devinrent bien connues en Amérique. L'hybridation a permis la production de plusieurs nouvelles variétés intéressantes. La forme de la plante, la couleur des feuilles et des fleurs, la résistance aux conditions culturales difficiles sont autant de facteurs qui font qu'une variété est préférée à une autre. Le nombre sans cesse croissant des adeptes de la culture des Broméliacées laisse croire qu'elles vont devenir l'un des groupes de plantes ornementales les plus populaires (Benzing, 1980; Kramer, 1981).

Les textes proviennent d'articles de Denis Barabé et Suzanne Forget parus dans la revue Quatre-Temps.

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Tillandsia
Cette espèce de tillandsia (Tillandsia cyanea) est une plante épiphyte originaire de l'Équateur.
http://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/tillandsia

Botanique
Nom commun
Tillandsia

Nom latin
Tillandsia cyanea
Nom commun anglais
Tillandsia

Famille botanique
Bromeliaceae

Origine et description
Cette espèce de tillandsia (Tillandsia cyanea) est une plante épiphyte originaire de l'Équateur. Cette broméliacée possède des feuilles linéaires et arquées qui forment une rosette dense. Elles sont vertes avec une ligne rougeâtre à la base. L'étonnante inflorescence en forme de pagaie est composée de plusieurs bractées lisses qui se chevauchent. Ces bractées sont d'un rouge ou d'un rose éclatant et les fleurs sont d'un violet intense.

Espèces, cultivars et plantes apparentées
Tillandsia caput-medusae est robuste et adapté à un environnement plus sec. Les feuilles vert-gris sont coriaces, longues et tordues. L'inflorescence est allongée et rouge vif.

Tillandsia ionantha forme une rosette touffue de 8 à 10 cm de haut, avec des feuilles triangulaires, coriaces, superposées et surtout érigées. La face inférieure est écailleuse et grisâtre. Avant la floraison, le bout des feuilles centrales vire au rose. Lors de la floraison, les fleurs violettes aux longues étamines jaunes apparaissent au c'ur de la plante.

Tillandsia lindenii a un feuillage qui ressemble à celui du Tillandsia cyanea. L'inflorescence de 30 cm de haut est rose vif et les fleurs de 5 cm de long sont d'un bleu profond avec une gorge blanche.

Tillandsia usneoides ou mousse espagnole ressemble à certains lichens. Dans son habitat naturel, ce tillandsia pend des arbres. Les tiges dénudées de toute racine peuvent atteindre quelques mètres de longueur et elles sont couvertes de petites feuilles filiformes vert argenté. Cette espèce est généralement cultivée suspendue à des troncs.

Horticulture
Conditions de croissance
Le tillandsia exige une lumière vive en été et du soleil en hiver. Placez-le de préférence près d'une fenêtre orientée à l'ouest en été et au sud en hiver. La température idéale en été est de 22 à 24 ºC. En hiver la température peut être plus fraîche (18 à 16 ºC) mais elle ne doit pas descendre en dessous de 13 ºC. Le tillandsia est exigeant au niveau de l'humidité. Gardez le taux d'humidité de l'air élevé. Si vous n'avez pas d'humidificateur, vaporisez la plante régulièrement avec de l'eau à température de la pièce. Si vous la cultivez en pot, posez-la sur un lit de gravier humide.

Facilité de culture
La culture du tillandsia à l'état végétatif est assez facile si l'humidité atmosphérique est élevée. Cependant la floraison de la plante est plus difficile à obtenir. De plus, la plante dépérit lentement et meurt quelques années après sa floraison. Les rejets qui apparaissent à la base fleuriront à leur tour quelques années plus tard.

Arrosage et fertilisation
Cette plante absorbe l'eau principalement par ses feuilles. Vaporisez régulièrement la plante avec de l'eau à température ambiante. Vous pouvez plonger la plante avec son support dans de l'eau à température ambiante (additionnée d'une faible dose d'engrais) pendant une heure, puis laissez égoutter. Si la plante est cultivée en pot, arrosez modérément pour humidifier le substrat et enlevez les surplus d'eau. Laissez sécher le substrat légèrement entre les arrosages, jamais complètement. En hiver, si les températures sont plus fraîches, réduisez les arrosages et les vaporisations en laissant bien sécher la surface du substrat. Le tillandsia tolère mal les excès de sels minéraux. Pendant la période de croissance, fertilisez une fois par mois en vaporisant sur le feuillage une solution contenant du 20-20-20 dilué de moitié.

Taille et entretien
Éliminez les feuilles jaunies, coupez l'inflorescence après la floraison et vaporisez régulièrement le feuillage.

Rempotage
Le tillandsia développe peu de racines. C'est pourquoi il est souvent fixé sur des morceaux de bois ou des plaques d'écorce à l'aide de fil de fer, les racines entourées de mousse de sphaigne. Son installation peut avoir lieu toute l'année, sauf pendant la floraison. Le tillandsia peut aussi être cultivé en pot si le substrat est poreux et se draine bien. Dans ce cas, vous pouvez utiliser des fibres d'osmonde, de la mousse de sphaigne ou de la tourbe de sphaigne et de la perlite comme substrat et du gravier pour le fond du pot. Cette plante une fois en pot ne doit presque jamais être rempotée.

Multiplication
Par rejetons ou drageons.

Ravageurs et maladies
La superfamille des cochenilles (Coccoidés) regroupe plusieurs genres d'insectes suceurs pouvant nuire aux plantes d'intérieur. La plupart sont des espèces tropicales non rustiques, mais elles s'adaptent fort bien dans nos maisons.

Tétranyque à deux points
Les tétranyques à deux points ne sont pas de véritables insectes mais des acariens, tout comme les mites et les tiques. Avec leurs quatre paires de pattes, ils ressemblent à de minuscules araignées.

Désordres physiologiques
Symptômes
Absence de floraison

Causes possibles
Manque de lumière

Solutions
Placer la plante dans une pièce plus éclairée

Symptômes
Extrémité brune des feuilles
Feuilles déshydratées, molles et à l'apparence fripée

Causes possibles
Manque d'eau et atmosphère sèche

Solutions
Plonger la plante dans l'eau à température ambiante pendant une heure
Augmenter l'humidité de l'air, poser le pot sur un lit de gravier humide ou vaporiser régulièrement

Symptômes
Taches brunes sur les feuilles et à leur base

Causes possibles
Excès d'eau et température trop froide

Solutions
Réduire le rythme des arrosages ou la durée de trempage
S'assurer que le substrat se draine très bien
Augmenter la température

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Cryptanthus
Originaires du Brésil, les cryptanthus sont des petites plantes de la famille de l'ananas (Bromeliaceae).
http://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/cryptanthus
Nom commun
Cryptanthus / Cryptanthe

Nom latin
Cryptanthus bivittatus

Nom commun anglais
Cryptanthus / Earth star

Famille botanique
Bromeliaceae

Plantes d'intérieur
Origine et description
Originaires du Brésil, les cryptanthus sont des petites plantes de la famille de l'ananas (Bromeliaceae). Ces broméliacées terrestres vivent sur les débris organiques qui se sont accumulés sur les souches ou entre les roches. Elles sont cultivées pour leur rosette de feuilles étroites et dentées, disposées en étoile et vivement colorées. Cryptanthus bivittatus porte des feuilles vertes, rayées de bandes roses. Les petites fleurs blanches et discrètes apparaissent sur les plantes à maturité mais cette floraison est unique puisque la rosette de feuilles dépérit progressivement après la floraison et ce sont les rejets qui poussent à la base de la plante qui prennent la relève. Les cryptanthus s'adaptent bien à la culture en terrarium.

Espèces, cultivars et plantes apparentées
Cryptanthus bivittatus 'Starlite' a des feuilles au bord vert et au centre rose vif. Cryptanthus bivittatus 'Pink Starlite' a des feuilles au bord rose vif et au centre vert.

Cryptanthus bromelioides 'It' est plus gros et plus en hauteur, avec de nombreuses feuilles vertes au centre rose vif. Sa culture est plus délicate.

Cryptanthus zonatus 'Zebrinus' a un feuillage vert-brun rayé de bandes transversales vertes, argentées et brunes.

Toxicité
Attention! Les feuilles de certaines espèces ont des bords dentés et peuvent provoquer des blessures physiques. Par mesure de précaution, placez cette plante hors de la portée des enfants.

Conditions de croissance
Ces plantes tolèrent une lumière indirecte mais il est préférable de leur donner une lumière vive en été et le plein soleil en hiver si l'on désire conserver un feuillage coloré. La meilleure exposition est sud-ouest. Elles aiment les conditions chaudes et humides. La température idéale est de 18 à 24 ºC. Les températures ne doivent pas descendre en dessous de 15 °C. Le taux d'humidité de l'air doit être élevé.

Facilité de culture
La culture du cryptanthus est relativement facile. Elle s'adapte à des conditions environnementales variées mais, attention, elle est sensible aux excès d'eau.

Arrosage et fertilisation
Arrosez modérément pour que le substrat soit à peine humide et laissez sécher entre les arrosages. Fertilisez trois ou quatre fois par année durant la période de croissance. Utilisez un engrais équilibré pour plantes d'intérieur ou un engrais tout usage comme le 20-20-20, à demi-dose.

Taille et entretien
Le cryptanthus ne nécessite pas de soins d'entretien particuliers si ce n'est que de couper les pointes des feuilles séchées et de rempoter les rejets après leur formation.

Rempotage
Les racines du cryptanthus se développent peu et elles servent principalement de support. Il n'est donc pas nécessaire de rempoter souvent cette plante. Lorsqu'elle est trop à l'étroit ou après la formation de rejets, rempotez-la dans un terreau très poreux et qui se draine bien. Un substrat contenant deux tiers de terreau pour semis et un tiers de perlite lui convient lorsqu'on la cultive en pot. On peut également la planter dans un mélange de sphaigne longue et de perlite.

Multiplication
Par rejetons ou drageons.

Ravageurs et maladies
La superfamille des cochenilles (Coccoidés) regroupe plusieurs genres d'insectes suceurs pouvant nuire aux plantes d'intérieur. La plupart sont des espèces tropicales non rustiques, mais elles s'adaptent fort bien dans nos maisons.

Désordres physiologiques
Symptômes
Perte des coloris et feuilles ternes et affaissées

Causes possibles
Manque de lumière

Solution
Placer la plante dans une pièce plus éclairée, éventuellement au soleil

Symptômes
Extrémité des feuilles desséchées et brunes

Causes possibles
Atmosphère trop sèche

Solution
Augmenter le taux d'humidité de l'air ou vaporiser régulièrement le feuillage avec de l'eau à température de la pièce et placer le pot sur un lit de gravier humide
Couper les parties abîmées

Symptômes
Pourriture au niveau du collet et des racines, extrémités des feuilles brunes

Causes possibles
Excès d'eau
Atmosphère trop froide et humide

Solution
Laisser sécher le substrat entre les arrosages
Placer la plante dans un endroit plus chaud

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Dernière édition par Libellule le Sam 24 Nov 2018 - 18:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Liens sur les Boméliacées    Liens sur les Boméliacées  EmptyVen 5 Mai 2017 - 22:42

Photos et vente des plantes de la liste ci dessous
source http://www.glasshouseworks.com/tropicals-and-houseplants/tropical-b?page=6

Billbergia Cher [hyb]
Billbergia Fantasia [hyb]
Billbergia nutans
Billbergia poquito mio [hyb]
Billbergia pyramidalis kyoto
Billbergia pyramidalis striata
Billbergia Santa Barbara [hyb]
Billbergia saundersii
Billbergia saundersii Hybrid #3
Billbergia T.L.Mead [hyb]

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MessageSujet: Re: Liens sur les Boméliacées    Liens sur les Boméliacées  EmptySam 24 Nov 2018 - 18:47

Liens sur les Boméliacées  3675339309


Dernière édition par Libellule le Lun 24 Oct 2022 - 8:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Liens sur les Boméliacées    Liens sur les Boméliacées  EmptySam 24 Nov 2018 - 18:47

source http://www.bromeliaclubmartinique.fr/plan.php3
CHARTE DU BROMELIACLUB MARTINIQUE
Préambule : LES RAISONS DE LA CHARTE

En raison de sa situation sur l’arc antillais et de sa structure, la Martinique possède une biodiversité remarquable par rapport à sa superficie.

La biodiversité étant selon le grand scientifique américain Edward O. WILSON "la totalité de toutes les variations de tout le vivant". Cette définition inclut donc l’homme et la totalité de toutes les interactions de celui-ci avec la nature.

La variété des milieux naturels de l’île ainsi que la valeur patrimoniale de certaines de ses forêts sont remarquables.

Ces milieux sont cependant très fragiles, régulièrement menacés par les catastrophes naturelles ainsi que par la pression démographique et les prélèvements. C’est ainsi que de nombreuses espèces tant animales que végétales ont disparu depuis l’arrivée de l’homme dans ces régions.

Les annexes 2 à 5 des listes rouges de l’UINC (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) ainsi que les travaux relatifs au livre rouge de la flore menacée des Antilles françaises permettent de mettre en évidence les dangers qui pèsent sur notre flore et signalent les espèces disparues ou en voie de disparition.

S’agissant des broméliacées, une espèce en danger de disparition est conservée au Conservatoire Botanique de Brest et dans les serres tropicales du Muséum National d’Histoire Naturelle. Elle est inscrite dans un arrêté ministériel en dâte du 26/12/1988 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Martinique. Il s’agit de l’ Aechmea serrata (broméliacée endémique de Martinique).

L’article premier de cet arrêté est ainsi rédigé : "Afin de prévenir la disparition d’espèces végétales menacées et de permettre la conservation des biotopes correspondants, sont interdits, en tout temps sur le territoire de la région Martinique, la destruction, la coupe, la mutilation, l’arrachage, la cueillette ou l’enlèvement, le transport, le colportage, l’utilisation, la mise en vente, la vente ou l’achat de tout ou partie des spécimens sauvages des espèces ci-après énumérées".

Dans la liste des espèces énumérées figure l’ Aechmea serrata .

Toutes ces considérations ont amené l’association des amateurs de broméliacées de Martinique à réfléchir sur les moyens à mettre en oeuvre pour tenter de protéger et de sauvegarder cette famille botanique peuplant nos forêts sèches ou humides et si caractéristiques de nos milieux.

Des moyens pratiques doivent être mis en oeuvre dans le cadre d’une réflexion globale associant divers partenaires travaillant à la conservation de la biodiversité. Le Broméliaclub Martinique entend participer à ces opérations à partir d’une charte établie par ses soins et mise en application avec l’aide d’un certain nombre de partenaires.

Pour l’établissement de la charte, le Broméliaclub Martinique s’appuie notamment sur les études réalisées par la Direction Régionale de l’Environnement (Cf. Document DIREN de synthèse sur la stratégie locale pour la biodiversité) et sur les conclusions du groupe de travail DOM-TOM du Grenelle de l’Environnement d’Octobre 2007 "Biodiversité et ressources naturelles".
(JPG)

CONTENU DE LA CHARTE
Article 1 : Le Broméliaclub de la Martinique, dans le cadre de la préservation de la biodiversité dans le département et plus spécialement en ce qui concerne la préservation des Broméliacées, s’engage à rechercher et à mettre en oeuvre, dans la mesure de ses moyens et dans des délais compatibles avec les moyens utilisés ainsi que ceux des partenaires associés, les actions énumérées ci-dessous.

1°) Participer à la lutte contre les risques encourus par la flore locale à la suite de l’introduction d’espèces exogènes envahissantes, domestiques ou sauvages.

Certaines espèces importées peuvent avoir en effet un impact important sur le milieu d’accueil.

Cet impact généralement négatif est considéré comme une des causes majeures de la perte de biodiversité dans le monde.

A ce titre, la convention "Diversité biologique" fait obligation aux parties "dans la mesure du possible et selon qu’il conviendra de contrôler et d’éradiquer les espèces exotiques envahissantes". Ces dispositions valent également pour le Broméliaclub.

Il conviendra donc pour les membres du Broméliaclub de contrôler autant que faire se peut les introductions notamment d’espèces exogènes envahissantes et dans tous les cas de ne pas les encourager.

2°) Participer à la mise en oeuvre des opérations de sauvegarde du patrimoine végétal en péril par l’intermédiaire du Conservatoire Botanique des Antilles Françaises ou toute autre structure agréée localement

Cette participation pourrait se concrétiser par :
-  la mise en place d’un inventaire ou recensement des espèces locales,
-  la demande de conservation in situ ou ex situ des espèces en danger de disparition dans l’île,
-  l’information régulière des partenaires sur l’avancement des travaux du Broméliaclub.

3°) Participer à l’éducation à l’environnement
L’éducation et la formation de tous les citoyens constituent un volet indispensable et fondamental de l’accompagnement des politiques publiques relatives à l’écologie et au développement durable. Cette priorité est inscrite dans la charte de l’environnement (article 8). La contribution du Broméliaclub peut se concrétiser par sa participation à des expositions ou à des actions éducatives scolaires (type "1000 défis pour ma planète").

4°) Contrôler pour ses membres tout prélèvement sauvage de Broméliacées locales à quelque fin que ce soit

Afin de satisfaire le besoin de connaissance des espèces locales, le Broméliaclub organisera pour ses membres des sorties éducatives sur le terrain au cours desquelles seront réalisés :
-  des photographies (avec l’aide de personnes compétentes),
-  l’établissement de fiches d’observation et d’un herbier qui serviront à la mise en place d’un fonds documentaire sur le sujet,
-  le recensement et la cartographie des espèces locales.

5°) Solliciter des partenaires
Toutes les actions précédemment énumérées ne pourront être réalisées qu’avec le concours d’un certain nombre de partenaires institutionnels ou associatifs oeuvrant dans le domaine de la nature et de sa préservation. Ce sont :
-  la Direction Régionale de l’Environnement et plus spécialement le service Aménagement Site Paysage Nature,
-  l’ Office National des Forêts ,
-  le Parc Naturel Régional de la Martinique ,
-  le Conservatoire Botanique des Antilles Françaises ,
-  les Sociétés de Botanique et de Géologie de Martinique ,
-  les associations de défense et de sauvegarde de la nature à la Martinique ,
-  le Rectorat de la Martinique dans le cadre des actions éducatives scolaires.
(JPG)

Article 2 :
La présente charte établie le 21 mars 2007 est acceptée par l’ensemble des membres du Broméliaclub de Martinique.

Bromélia club martinique
http://www.bromeliaclubmartinique.fr/article.php3?id_article=48

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