Allez sur le site pour les renseignements complémentaires
source
https://www.santenatureinnovation.com/douleurs-articulaires/#commentCe produit réduit les douleurs articulaires de 33 %
05/04/2017Je dois vous faire un aveu. Quand j’ai découvert ces nouvelles études consacrées au traitement de l’arthrose et des douleurs articulaires, j’ai éprouvé un sentiment terrible. Pendant des années, nous sommes peut-être passés à côté de l’essentiel.
Si autant de personnes se trouvent démunies face à leurs douleurs, c’est parce qu’on n’aurait pas pris le problème par le bon bout.
Les chercheurs ont passé des décennies à se focaliser sur les cartilages, persuadés qu’ils étaient la source du problème.
Moyennant quoi, ils ont sous-estimé le rôle crucial des tendons qui lient et stabilisent les articulations.
Ce sont les tendons qui tiennent et protègent les articulationsMettez une main devant vous.
Puis serrez le poing.
Vous venez d’actionner au moins 38 tendons.
Vous comprenez bien avec ce simple exercice le rôle essentiel des tendons dans le mouvement articulaire.
Chaque mouvement sollicite vos tendons. Et encore, dans ce cas, vous n’avez fait appel qu’aux tendons de votre main.
Maintenant, si vous consultez l’article « Tendons » sur Wikipédia, vous apprenez que les tendons ne servent pas seulement, ni même principalement, à « tendre » les muscles aux os pour les faire bouger.
Le premier rôle des tendons cité par Wikipédia est de tenir les articulations en place :
« Les tendons ont pour fonction de stabiliser par intermittence des articulations osseuses (tandis que les ligaments offrent une stabilité permanente) avec l’aide du muscle auquel ils sont liés [1]. »
Et en effet, c’est évident quand on y réfléchit.
On s’inquiète toujours des frottements entre les cartilages. Mais pourquoi y a-t-il trop de frottements ? Pourquoi deux os en viennent-ils à racler l’un contre l’autre et ainsi provoquer des douleurs abominables ?
Parce que l’articulation n’est plus bien tenue. Elle n’est plus retenue comme il faut par les tendons. Et c’est ainsi que le cartilage s’use et que les os finissent par se retrouver en contact l’un avec l’autre.
Votre cartilage et vos tendons peuvent être comparés aux freins d’un vélo :
-votre cartilage, ce sont les patins de frein, c’est-à-dire les caoutchoucs qui frottent contre la roue ;
-vos tendons, ce sont les câbles qui serrent ou desserrent les patins de frein.
Si les câbles sont détendus, rouillés, bloqués, vous aurez beau mettre des patins de compétition, votre vélo ne freinera pas, votre vélo sera un danger public, pour les autres et pour vous-même.
C’est pourquoi vous devez vous poser cette question : mes tendons sont-ils en bonne santé ? Sont-ils assez solides ? Retiennent-ils comme il faut mes articulations ? Permettent-ils d’éviter les mauvais frottements du cartilage ?
Notre corps est bourré de tendons !Ces questions sont d’autant plus importantes que nous avons bien plus de tendons que nous n’en avons en général conscience.
Je vous ai parlé ci-dessus des 38 tendons de la main.
Mais vous avez aussi des tendons pour tenir les articulations de vos bras et de vos jambes. Des tendons qui tiennent en place vos hanches et vos épaules. Des tendons dans le cou, dans le dos, les coudes, les genoux, les pieds, les doigts, les poignets et les orteils… Le tendon d’Achille, que vous connaissez bien, n’est qu’un seul de vos tendons parmi 4 000 !
Le moindre mouvement de votre part fait appel à des milliers de tendons qui, pratiquement tous, peuvent se détériorer et ainsi entraîner de terribles douleurs articulaires au cou, aux épaules, au dos, aux hanches, aux poignets, aux doigts et, bien sûr, aux genoux.
Il est donc important que chacun d’entre eux soit en pleine forme pour vous aider à vous déplacer et à poursuivre vos activités (jardinage, cuisine, marche, etc.).
Le problème, c’est que même en sollicitant « normalement » vos tendons, ils s’usent avec les années.
Il n’y a pas que les sportifs qui abîment leurs tendonsLa dernière fois que vous avez entendu parler des tendons, c’est peut-être par votre petit-fils qui a fait une chute à ski, ou devant un événement sportif à la télévision.
Et pourtant, vous n’avez pas besoin de faire du sport de haut niveau pour abîmer vos tendons.
Le simple fait de vieillir suffit à les user. Les tissus de votre corps se réparent de moins en moins bien avec l’âge, en particulier pour les femmes après la ménopause [2]. Vous en voyez l’effet sur la peau, qui n’est pas la même à 50 ans qu’à 20 ans.
Pour les tendons, c’est un peu la même histoire. Avec les années, ils se dessèchent [3]. Le manque d’activité les rend rigides et fragiles, car c’est le mouvement qui suscite leur hydratation. Alors, dès qu’on les sollicite plus que de coutume, ils font mal. Et malheureusement, quand les tendons sont devenus rigides, il est très difficile de les assouplir à nouveau.
Les anti-inflammatoires peuvent abîmer vos tendonsLa tentation, face à la douleur, est de prendre des médicaments antidouleur (antalgiques), comme le paracétamol, l’aspirine et les autres « anti-inflammatoires non stéroïdiens » (AINS).
C’est une option possible à court terme, mais qui ne convient pas pour les douleurs chroniques.
Rappelons avec force qu’au-delà de 3 grammes par jour sur le long terme, le paracétamol est très toxique pour le foie et peut provoquer la mort par hépatite fulminante. C’est une option à bannir absolument.
L’aspirine, l’ibuprofène et les autres AINS entraînent des effets secondaires fréquents et dangereux sur le tube digestif, dont des hémorragies. Quand ils sont pris de façon continue, ils provoquent des saignements dus à des trous dans la paroi de l’estomac et de l’intestin. C’est une conséquence fréquente. Plus de 20 000 personnes chaque année sont touchées, rien qu’en France, par ces graves effets indésirables.
Ces médicaments sont, en outre, particulièrement nuisibles aux articulations : ils contrarient le renouvellement des cellules du cartilage et des tendons. Lorsqu’ils sont pris régulièrement ou pendant de longues périodes, des études rapportent que ces anti-inflammatoires peuvent même conduire à une rupture des tendons [4].
Or les pathologies rhumatismales sont des maladies chroniques. Le point crucial n’est donc pas de vous soulager quelques jours ni quelques semaines, mais de poursuivre une stratégie thérapeutique de long terme qui protégera vos articulations dans la durée.
Pour cela, il faut donc renforcer vos tendons. La première mesure à prendre est d’augmenter vos apports en collagène. Vous allez comprendre pourquoi.
Le rôle clé du collagène pour renforcer vos tendonsLe collagène est la protéine la plus abondante du corps humain. Elle compose la majeure partie des tissus conjonctifs, c’est-à-dire les tissus qui tiennent nos organes ensemble, dont les tendons. Mais le collagène est aussi très présent dans le cartilage et les os, à la base de la structure des articulations.
Les extrémités des tendons, qui en sont les parties les plus solides, peuvent être composées jusqu’à 99 % de collagène.
Quand la quantité ou la qualité de votre collagène est insuffisante, de petites déchirures apparaissent dans le tendon, ce qui l’affaiblit et cause une douleur. Lorsque ces petites déchirures se produisent au niveau du genou, de la hanche, des doigts, vous avez l’impression d’avoir « mal aux articulations ». En réalité, ce sont vos tendons qui vous font souffrir.
Avec l’âge, ce phénomène s’accentue, car votre corps produit de moins en moins de collagène. C’est comme cela pour tout le monde. Mais la consommation de tabac, d’alcool, de café, mais aussi le stress, la pollution ou encore la ménopause épuisent encore davantage vos réserves de collagène.
À 40 ans, le niveau de vos réserves en collagène peut être réduit de 30 %. À 50 ans, de 45 %. À 60 ans, de 60 %. À ce stade, il est urgent de réagir en aidant votre corps à reconstituer ses réserves de collagène.
Il existe plusieurs types de collagène, mais celui qui se trouve dans les articulations et les tendons est le collagène de type II.
Voici comment reconstituer vos réserves de collagèneUne manière naturelle et peu coûteuse d’augmenter vos réserves en collagène consiste à réintégrer dans votre alimentation des plats gélatineux et à base de cartilage (os à moelle, bouillon, poissons entiers, tête ou foie de veau, pied de cochon, poule au pot, tripes, andouillette…). Si vous ne consommez pas ces plats régulièrement, il est impossible de maintenir des apports suffisants en collagène.
Toutefois, si vous souffrez déjà de rhumatismes, la consommation régulière de ces plats sera sans doute insuffisante pour reconstituer vos réserves.
C’est pourquoi de nombreuses personnes prennent des compléments nutritionnels de collagène. Ceux que l’on trouve dans le commerce proviennent en général de cartilages bovins et de poissons (appelé « collagène marin »). Ces collagènes d’origine animale sont intéressants, car ils ont des compositions en acides aminés très proches de celles des collagènes humains.
Mais le problème est que leur mode de fabrication n’est pas toujours transparent. De nombreux spécialistes remettent en cause leur traçabilité (origine) et la sécurité des matières utilisées lors des traitements auxquels ils sont soumis : nettoyage, dégraissage, traitement à l’aide d’acides ou de bases, extraction par hydrolyse, purification, concentration et séchage.
Il est donc important de veiller à la qualité du collagène que vous achetez. Pour cela, il vous faut vérifier sur l’étiquette qu’il s’agit bien de « collagène natif ».
De bons résultats sur les douleurs grâce au collagène natifLe collagène natif est un collagène non dénaturé ou chimiquement transformé.
Vous le trouvez sous l’appellation UC II
(Undenatured Collagen, « collagène non dénaturé »).
Selon le docteur Trentham, chercheur à l’université de Harvard et spécialiste du collagène, « pour être efficace, le collagène de type II doit être sous sa forme native ».
Voici les résultats obtenus dans les études.
Des chercheurs de Harvard ont mené une étude sur 60 patients atteints de rhumatismes inflammatoires sévères. Après trois mois de cure, les patients qui avaient pris le collagène UC II
avaient des articulations moins gonflées et moins douloureuses (ce qui n’était pas le cas des patients sous placebo). Parmi les 28 patients qui avaient pris le collagène UC II
, 4 ont connu une rémission complète de leur maladie après trois mois : des résultats très encourageants [5].
En 2016, de nouvelles études ont apporté des preuves supplémentaires de l’efficacité du collagène UC II contre les raideurs et douleurs articulaires [6].
Dans l’une de ces études réalisées sur 52 sujets de 40 à 75 ans souffrant d’arthrose du genou, la prise de collagène UC
II a amélioré la qualité de vie des patients de 33 % [7]. Cela signifie qu’ils avaient sensiblement accru leur capacité à effectuer les activités du quotidien comme, par exemple, saisir un objet, éplucher des pommes de terre, monter un escalier, etc.
Accroître l’effet du collagène UC II avec la glucosamineL’effet bienfaisant du collagène UC II
peut être augmenté grâce à un apport de sulfate de glucosamine, une molécule très spéciale riche en soufre et connue pour sa capacité à lubrifier et nourrir les cartilages en pénétrant dans le liquide synovial.
Mais la glucosamine répare aussi les tissus articulaires fragilisés comme les tendons. Elle fait partie des nutriments les plus puissants pour freiner la progression de l’arthrose et apaiser les douleurs.
Les spécialistes qui siègent à la Ligue européenne contre les rhumatismes (EULAR) recommandent depuis des années de prendre un complément alimentaire de glucosamine aux personnes souffrant d’arthrose ou de rhumatismes [8].
Où trouver ces produits ?Si vous souffrez d’arthrose ou d’autres formes de rhumatismes, vous pouvez utiliser le collagène UC II
et la glucosamine ensemble ou séparément.
Pour la glucosamine seule, vous pouvez en trouver à la dose quotidienne de 1 000 mg de sulfate de glucosamine
ICIQuant au collagène UC II
seul, sa fabrication, son stockage et son transport nécessitent des précautions très strictes pour ne pas le dénaturer, si bien que peu de pharmacies en vendent. Vous pouvez vous en procurer dans la boutique en ligne de Supersmart
http://www.supersmart.com/fr--Articulations--UC-II-10-mg--0415(nous ne touchons aucune commission sur les ventes générées !).
Il existe aussi un produit qui vous apporte simultanément du collagène natif UC II
et de la glucosamine, disponible ici. Trois gélules par jour permettent d’ingérer 40 mg de collagène natif UC II
et 1 100 mg de sulfate de glucosamine, ce qui correspond aux recommandations des études de référence.
Ce produit contient également de la vitamine C et du boswellia. La vitamine C est bonne pour les tendons, car elle augmente l’assimilation du collagène par votre corps et donc son efficacité. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) reconnaît officiellement que « la vitamine C contribue à la formation du collagène pour une fonction normale du cartilage ». Le boswellia est une plante anti-inflammatoire connue pour soulager les douleurs articulaires naturellement et sans risque d’effets secondaires.
Merci de penser à moi si vous décidez d’essayer ce produit. Écrivez-moi pour me dire quels sont les effets ressentis : au niveau de la douleur, de la souplesse, des raideurs matinales et lors des changements de météo.
Ce n’est pas obligatoire, évidemment. Mais je vous en serais très reconnaissant, car cela m’intéresse d’avoir votre retour d’expérience et, bien sûr, de savoir si j’ai pu vous aider comme je l’espère.
À votre santé !
Sources :
[1] Wikipedia : Tendon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tendon[2] Frizziero A., Vittadini F., Gasparre G., Masiero S. « Impact of oestrogen deficiency and aging on tendon : concise review ». Muscles Ligaments Tendons J., 2014 Nov. 17, 4 (3) : 324-328.
[3] Thorpe C.T., Godinho M.S., Riley G.P., Birch H.L., Clegg P.D., Screen H.R. « The interfascicular matrix enables fascicle sliding and recovery in tendon, and behaves more elastically in energy storing tendons ». J. Mech. Behav. Biomed. Mater., 2015 Dec., 52 : 85-94.
[4] Ziltener J.L., Leal S., Fournier P.E. « Anti-inflammatoires non stéroïdiens en médecine du sport : utilité et controverses ». Ann. Phys. Rehabil. Med., 2010 May, 53 (4) : 278-282, 282-288.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2770552/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23869068https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23869068[5] Trentham D.E., Dynesius-Trentham R.A., Orav E.J., Combitchi D., Lorenzo C., Sewell K.L., Hafler D.A. & Weiner H.L. « Effects of oral administration of type II collagen on rheumatoid arthritis ». Science, New Series, Vol. 261, No.5129 (Sep. 24, 1993), p. 1727-1730.
[6] Lugo J.P., Zainulabedin M. « Efficacy and tolerability of an undenatured type II collagen supplement in modulating knee osteoarthritis symptoms : a multicenter randomized, double-blind, placebo-controlled study ».
[7] Crowley D.C.,Lau F.C., Sharma P., Evans M., Guthrie N., Bagchi M., Bagchi D., Dey D.K., Raychaudhuri S.P. « Safety and efficacy of undenatured type II collagen in the treatment of osteoarthritis of the knee : a clinical trial ».
[8] Zhang W., Doherty M., Leeb B.F., et al. « EULAR evidence-based recommendations for the diagnosis of hand osteoarthritis. Report of a task force of ESCISIT ». Ann. Rheum. Dis., 2009, 68 : 8-17.
Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.
La Lettre Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions).
Service courrier : Sercogest, 44 avenue de la Marne, 59290 Wasquehal - France
***************************************************************
source
https://www.sante-corps-esprit.com/ Arthrose : les 5 mythes qui enfoncent les malades
19 avril 2017Je n’ai pas peur de le dire haut et fort :
La façon dont on traite les victimes de l’arthrose aujourd’hui, c’est
de la non-assistance à personne en danger.Et cela concerne un monde fou, car l’arthrose touche environ 10 millions de Français.
Plus de 75 % des retraités sont frappés… ce qui veut dire que vous avez bien peu de chances d’échapper aux souffrances de l’arthrose, si vous ne faites pas le nécessaire !
Mais voilà : sous prétexte que « l’on n’en meurt pas », les autorités de santé ne prennent pas cette maladie au sérieux.
Pire : quand vous êtes touché, non seulement on ne vous aide pas, mais il est fréquent qu
’on vous enfonce dans votre maladie.Ce n’est pas volontaire, bien sûr.
Mais les
idées fausses que vous entendez encore aujourd’hui chez votre médecin ou dans les médias conduisent à accélérer la progression de la maladie… et à aggraver vos douleurs !
Voici comment :
La descente aux enfersCela commence, un matin, par une petite douleur au genou, au cou, ou à la hanche.
Au départ, vous n’y faites pas plus attention que cela.
Mais cela revient. Et puis, très vite, vous commencez à souffrir tous les jours.
Pour vous soulager, vous avalez un Doliprane. Puis deux, puis trois. Tous les jours.
Mais rien n’y fait, la douleur ne s’en va pas. Elle a même tendance à s’aggraver.
Vous finissez par consulter un médecin, qui vous diagnostique de l’arthrose et vous prescrit des anti-inflammatoires, pour calmer la douleur.
Au début, cela vous soulage nettement. Mais bientôt, cela ne suffit plus.
Votre arthrose est désormais bien installée :
Dès le matin, au réveil, vous êtes raide comme une momie. Impossible de vous lever… et encore moins de vous pencher pour ramasser votre téléphone.
Il vous faut plusieurs dizaines de minutes avant de retrouver un peu de mobilité… et pouvoir sortir du lit.
Quand vous êtes enfin « dérouillé(e) », votre calvaire ne fait que commencer.
Vous sortez faire des courses… et la douleur se rappelle à vous, dès que vous descendez quelques marches ou que vous remplissez votre sac à provisions.
En fin de journée, vos articulations vous font savoir vertement que vous les avez fait travailler pendant des heures et des heures.
Vous êtes alors obligé d’arrêter totalement ce que vous étiez en train de faire, et de vous caler tant bien que mal dans une position qui vous soulage.
Vous vous sentez un peu mieux… sauf si vous êtes victime d’une « poussée ».
Cela se produit au stade 3 de l’arthrose : il est fréquent que vos articulations deviennent rouges, chaudes, gonflées… et incroyablement douloureuses.
Cette fois, il est impossible d’échapper à la douleur en se contentant de ne « plus bouger ».
Et quand vos articulations ne vous empêchent pas de vous endormir… elles vous réveillent en pleine nuit, généralement vers 3 ou 4 heures du matin.
A ce stade, vous ne pouvez plus faire un pas sans votre canne. Vos articulations craquent, signe que le cartilage qui les protège a presque disparu.
Les douleurs sont à présent insupportables, et il n’y a plus que les infiltrations de cortisone qui les soulagent correctement.
Il n’y a pas que la douleur qui vous fait du mal !Et comme si la douleur articulaire ne suffisait pas, l’arthrose vous prive
également des plaisirs les plus vifs de votre existence.
« Le plus douloureux, psychologiquement, a été l’impossibilité de prendre mon petit-fils nouveau-né dans mes bras, raconte Noëlle, victime d’arthrose. Il fallait qu’on le dépose contre moi et qu’on le reprenne. J’étais désespérée de ne pas pouvoir m’en occuper, privée de la joie de tisser des liens, seule avec lui. » [1]
Fini, aussi, le jardinage, le bricolage et toutes les activités que vous aimiez dès lors qu’elles sollicitent trop brutalement vos articulations.
Du même coup, faute d’activité suffisante, vous mettez en danger votre cœur et vos poumons, et réduisez votre espérance de vie.
Mais de toute façon, vous n’avez plus qu’une peur en tête : devenir invalide, incapable de vous habiller seul, de faire votre propre toilette et de vous déplacer sans aide extérieure.
Voilà ce qui pourrait vous attendre… si vous ne vous informez pas
par vous-même.Car tout ceci n’est
en aucun cas une fatalité.
Ce serait même l’exception, et non pas la règle, si tout le monde connaissait la vérité sur l’arthrose… et se débarrassait des
idées criminelles que l’on entend un peu partout.
Mythe nuisible n° 1 : L’arthrose est inévitable en vieillissantOn a longtemps cru que le cartilage d’une articulation, c’était comme les semelles d’une chaussure : cela s’use avec le temps et on ne peut malheureusement rien y faire.
C’était même comme cela qu’on définissait la maladie : comme une simple « usure » du cartilage.
Vous voyez ce qu’est le cartilage : ce sont les petits capuchons blancs qui protègent le bout de vos os. Pensez à la substance blanche qui relie les deux os d’une cuisse de poulet. Eh bien vous avez la même chose aux articulations du genou, des doigts, etc.
Ce cartilage est essentiel pour absorber les chocs et permettre le glissement harmonieux des os de vos articulations.
Lorsque vous n’avez plus de cartilage, vos os se râpent, se heurtent, s’abîment et vous causent des douleurs invraisemblables. Un peu comme une voiture sans pneu, qui roulerait sur les jantes.
Vous devez donc tout faire pour éviter d’en arriver là.
Le problème, c’est qu’on a longtemps donné aux patients un conseil catastrophique !
Partant du principe que l’arthrose était de « l’usure », on recommandait aux personnes souffrant d’arthrose de ne plus faire la moindre activité physique !
Après tout, la meilleure manière de ne pas « user » une semelle, c’est encore de ne pas l’utiliser, n’est-ce pas ?
Mais c’est un conseil absolument catastrophique.
Bien sûr, les victimes de l’arthrose doivent éviter les sports intenses qui mettent les articulations à rude épreuve : football, rugby, tennis, judo, etc.
Mais il ne faut
surtout pas tomber dans l’excès inverse et passer ses journées sans bouger.
L’activité physique raisonnée (marche, course modérée, vélo, natation) est
au contraire essentielle pour fluidifier vos articulations et préserver votre cartilage.
La raison est simple : comme toutes les cellules de votre corps, celles de votre cartilage ont besoin de bons nutriments (vitamines, minéraux, etc.) pour se renouveler harmonieusement.
Normalement, c’est le sang qui apporte ces nutriments à l’ensemble de vos organes. Mais vos cartilages, eux, ne sont pas « vascularisés » : ils ne sont pas reliés à la circulation sanguine !
Résultat : ils absorbent les bons nutriments par un mécanisme complexe qui exige… de faire travailler votre articulation. Sans mouvement, votre cartilage n’est tout simplement pas nourri !
Ne craignez donc pas le mouvement,
méfiez-vous plutôt des microtraumatismes, ces petites tensions répétées que vous faites subir à vos articulations sans vous en rendre compte.
Mais contrairement à l’usure naturelle, ils sont parfaitement évitables, pour peu que vous y fassiez attention !
Par exemple, il faut être très attentif à sa posture : pour éviter les tensions musculaires inutiles, il faut se tenir bien droit, et faire attention à son cou lorsque l’on est devant l’ordinateur.
De même, si vous ressentez des douleurs au genou ou à la hanche, il ne faut pas hésiter à consulter un podologue : il vous suffirait peut-être de mettre des semelles orthopédiques pour rééquilibrer le poids de votre corps… et vous éviter une arthrose future !
Mais les microtraumatismes les plus fréquents restent ceux causés par le surpoids. Car les articulations de vos genoux ne sont pas faites pour supporter un poids excessif, et la pression qu’elles subissent endommage votre cartilage.
Voilà pourquoi maigrir est indispensable contre l’arthrose… et cela passe bien sûr par l’alimentation, dont on vous dit pourtant qu’elle n’a rien à voir avec l’arthrose !
Mythe nuisible n° 2 : Il n’existe pas d’alimentation « anti-arthrose »Si l’arthrose se résumait à une usure mécanique du cartilage, l’alimentation ne serait en effet pas d’une importance considérable contre l’arthrose.
Il suffirait de veiller à deux choses : ne pas grossir… et ne pas être en carence de certains nutriments, ceux dont le cartilage a besoin pour se réparer et se renouveler.
Attention, c’est déjà beaucoup :
Le zinc, en particulier, est très important. Les cellules les plus impliquées dans l’entretien du cartilage ne peuvent tout simplement pas fonctionner sans zinc ! Prudence, donc, si vous êtes végétariens, car les meilleures sources de zinc se trouvent principalement dans la viande.
En plus du zinc, il existe deux autres nutriments naturels très précieux pour votre cartilage : la chondroïtine et la glucosamine.
Et savez-vous dans quels « aliments » on les trouve ? Dans le cartilage animal !
Voilà pourquoi les habitants de l’île d’Okinawa au Japon sont particulièrement bien protégés de l’arthrose… eux qui mangent régulièrement des museaux et pieds de porc, riches en cartilage !
Et voilà pourquoi il est essentiel de faire comme nos ancêtres, et de boire des bouillons d’os réalisés à partir des carcasses ! (Mon épouse Jade adore même croquer directement le cartilage du poulet… ce dont je me suis longtemps moqué… jusqu’à ce que j’en réalise l’intérêt pour la santé !).
Mais l’importance de l’alimentation va bien au-delà de l’entretien normal du cartilage.
Si l’alimentation est aussi centrale pour vaincre l’arthrose, c’est qu’il s’agit une maladie inflammatoire.Si votre cartilage se dégrade, ce n’est jamais par simple « usure » : c’est d’abord parce qu’il est soumis à un tsunami de cellules inflammatoires qui le détruisent et l’empêchent de se développer normalement.
Cette inflammation peut être déclenchée par des traumatismes mécaniques… mais elle est entretenue et aggravée par un « mode de vie pro-inflammatoire » : alimentation défaillante, manque de sport, stress chronique, sommeil insuffisant, etc.
Et à l’inverse, pour contrer l’inflammation et stopper la dégradation de votre cartilage,
il n’y a pas plus puissant qu’une alimentation anti-inflammatoire, riche en légumes (brocolis, choux), en bonnes graisses (omega-3) et en épices (curcuma, gingembre), mais aussi pauvre en sucres et en aliments pro-inflammatoires (produits laitiers, gluten) !
Et cela, c’est criminel de ne pas le dire aux patients !
Plutôt que de leur donner la chance de stopper l’arthrose par des modifications alimentaires, on ne leur donne pas d’autre choix que d’avaler des médicaments contre la douleur… qui sont généralement aussi inutiles que dangereux !
Mythe nuisible n° 3 : Les antidouleurs sont utiles contre l’arthroseQuand vous commencez à souffrir légèrement d’arthrose, votre médecin vous conseille généralement de prendre du paracétamol, jusqu’à 3 grammes par jour.
Et vous êtes parti(e) pour avaler quotidiennement du Doliprane, du Dafalgan ou de l’Efferalgan. Peut-être même en prendrez-vous avant de vous coucher en espérant atténuer vos raideurs au réveil.
C’est une erreur profonde.
D’abord parce qu’essayer de « supprimer » bêtement vos douleurs légères est le meilleur moyen de ne pas attaquer le mal à la racine.
Tant que les douleurs sont supportables, il vaut mieux les laisser être le phare qui vous éclaire et vous montre le chemin : essayez de mettre fin à vos mauvaises habitudes, jusqu’à ce que vous ne les ressentiez plus.
Mais surtout,
il est désormais établi scientifiquement que le paracétamol n’a pas la moindre utilité contre les douleurs de l’arthrose !
C’est une revue d’étude publiée dans le prestigieux journal médical The Lancet en mars 2016 qui l’a définitivement établi [2] : le paracétamol est efficace contre l’arthrose dans moins de 4 % des cas en moyenne.
Autant dire qu’il n’a absolument aucun intérêt, en dehors d’un effet placebo.
Au contraire, c’est même un produit toxique et potentiellement dangereux !
Je citerai simplement ici une revue d’étude publiée en 2015, intitulée « Paracétamol, moins inoffensif qu’on ne le croyait ? ». Les chercheurs ont montré que la prise de paracétamol aux doses conseillées augmente de 23 % le risque de mortalité et de 63 % si les patients ont eu plusieurs prescriptions rapprochées dans le temps. [3]
Bref,
il n’y a vraiment aucune raison de prendre du paracétamol, surtout qu’il existe des produits naturels plus efficaces et sans danger pour soulager les douleurs de l’arthrose (voir plus loin).
Et il y a encore pire que les antidouleurs : ce sont les médicaments anti-inflammatoires.
Mythe nuisible n° 4 : Les anti-inflammatoires sont « obligatoires »Comme le Doliprane ne marche pas, votre médecin vous prescrit rapidement quelque chose de « plus fort ».
Puisqu’il n’imagine pas qu’il soit possible de freiner l’arthrose, son seul souci est d’essayer de « soulager votre douleur »,
coûte que coûte !
Il vous prescrit donc des « anti-inflammatoires non stéroïdiens » (on les appelle comme cela parce qu’ils ne contiennent pas de cortisone, steroid en anglais) : Ibuprofène, Diclofenac (Voltarène) ou Coxibs.
Contrairement au paracétamol, ils sont réellement efficaces contre la douleur. Au début, du moins.
Mais si vous les prenez sur longue période, ils peuvent vous tuer à petit feu !
D’abord parce qu’ils causent des dégâts un peu partout dans votre corps : ils provoquent des saignements, des trous dans l’estomac (ulcère) et de graves problèmes cardiaques.
Ainsi, une revue d’études publiée dans The Lancet en 2013 a montré que la prise régulière d’anti-inflammatoires était liée à une augmentation de 30 % des accidents cardio-vasculaires (crise cardiaque, AVC). [4]
Encore plus grave, ces médicaments anti-inflammatoires sensés soulager votre arthrose… pourraient contribuer à accélérer la dégradation de votre cartilage !Cela paraît fou… et pourtant c’est ce qu’indiquent formellement plusieurs études scientifiques.[5] [6]
Et ne me dites pas que les médecins n’ont « pas d’autre solution » pour soulager la douleur.
Plusieurs substances naturelles ont au moins les mêmes effets antidouleur… tout en freinant la dégradation du cartilage (au lieu de l’accélérer !).C’est le cas en particulier des compléments alimentaires de chondroïtine et glucosamine. La grande étude « The Moves », présentée en juin 2014 au Congrès européen annuel de rhumatologie, en a fait la démonstration de manière spectaculaire. [7]
Mais c’est aussi le cas de nombreuses plantes et épices efficaces contre la douleur.
Je ne peux pas toutes les détailler ici, mais sachez par exemple qu’une expérience réalisée dans un hôpital thaïlandais a montré que le curcuma était aussi efficace que l’Ibuprofène contre les douleurs de l’arthrose… sans les effets secondaires ! [8]
Même chose pour la plante harpagophytum, appelée aussi « griffe du diable », aussi efficace que les médicaments anti-inflammatoires. [9]
Il n’y a donc vraiment aucune bonne raison de prendre ce type de médicaments !(Ce qui n’est pas le cas, je tiens à le préciser, des infiltrations de cortisone, qui peuvent être incontournables lorsque la douleur est insoutenable, ce qui arrive lorsque le cartilage a quasiment disparu. Certes, les effets secondaires sont redoutables à long terme, mais à un certain stade de douleur, il n’y a pas vraiment d’autre priorité que de la soulager).
Mythe nuisible n° 5 : Il est impossible de vaincre l’arthrose, il faut s’y adapterVous l’avez compris : pour la plupart des médecins, une fois que vous avez de l’arthrose, c’est « foutu ».
Vous n’avez plus qu’à prier pour que votre situation ne se dégrade pas trop vite, tout en gobant des anti-inflammatoires chimiques pour calmer la douleur… en attendant la prothèse.
Eh bien, pour finir cette lettre, je voudrais vous présenter quelqu’un qui n’a pas accepté cette fatalité… pour son plus grand bonheur.
Il s’agit de Laura Azenard.
A l’âge de 40 ans, elle doit faire face à une arthrose particulièrement handicapante au niveau des genoux.
Descendre ou monter des escaliers lui est devenu quasiment impossible. Quand son rhumatologue lui conseille « d’oublier sa vie d’avant », elle pleure toutes les larmes de son corps.
Mais après cet épisode d’abattement, elle refuse de se résigner.
Après avoir essayé toutes les solutions de la médecine allopathique, en vain, elle se tourne vers la médecine naturelle.
Et les résultats sont inouïs.Elle raconte tout dans ce témoignage vidéo que
je vous recommande vraiment de visionner et de transférer à tout votre entourage.http://petition-arthrose.com/C’est plus qu’un témoignage : Laura en appelle aussi à la
mobilisation citoyenne pour faire cesser les mensonges autour de l’arthrose, entretenus par les lobbys du médicament.
Alors je compte sur vous pour répondre à son appel et à le transférer à tous vos proches.A quelques jours de l’élection présidentielle en France, c’est le meilleur moyen de faire parler de la santé naturelle !
Bonne santé,
Xavier Bazin
Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.
source
https://www.santenatureinnovation.com/arthrose-la-solution-silicium-organique/Arthrose : la solution « silicium organique »Le silicium organique est une des « tartes à la crème » de la santé naturelle.
Dans tous les salons bio, vous trouvez des stands animés par des commerciaux professionnels vantant ce produit « miracle » pour soigner à peu près toutes les maladies.
La vérité, comme toujours, est plus compliquée. Peu de recherches scientifiques ont été faites sur les vertus thérapeutiques du silicium, et même ceux qui croient en ses bienfaits sont incapables d’expliquer comment il agit ou pourquoi il ferait du bien à l’organisme.
Le résultat est une guerre de l’information sur Internet.
D’un côté, des journalistes balayent d’un revers de la main les fabricants comme les utilisateurs de silicium organique, accusant le produit d’être inutile voire dangereux. Un exemple fort est celui du journal Sciences & Avenir (1), qui, manifestement, ne croit pas du tout aux vertus du silicium… Mais le journaliste ne fait que répéter le discours des autorités sanitaires françaises (AFFSAPS) et européennes (EFSA), ce qui est un peu court quand on connaît leur degré d’ouverture intellectuelle.
En face, vous avez une prodigieuse abondance de témoignages personnels attestant des effets incroyables de ce produit. Vous en avez un aperçu en allant lire les commentaires de ce même article de Sciences & Avenir, où le journaliste se fait assaillir de critiques par ses propres lecteurs, qui semblent, eux, avoir bel et bien essayé le produit, et en avoir bel et bien observé les bienfaits !
En tout cas, le silicium organique est un produit sulfureux, notamment du fait des nombreuses affaires liées à ses inventeurs, le chimiste Norbert Duffaut et le géologue Loïc Le Ribault, qui fut l’un des premiers utilisateurs en France du microscope à balayage électronique. Le premier a été retrouvé mort en 1993 (la police conclura à un suicide), le second a été emprisonné et accusé de toutes sortes de fraudes, en particulier d’avoir prétendu améliorer le produit créé par Norbert Duffaut et l’avoir commercialisé en multipliant son prix par douze, sous le nom de G5. Pour tout savoir au sujet de cette ténébreuse affaire, lire « Loïc Le Ribault et le G5 : l’aventure du silicium organique ». (2)
Il n’en reste pas moins que le silicium organique est peut-être une solution très intéressante pour les personnes soignant l’arthrose, et pourrait soigner de nombreuses autres maladies, comme l’ostéoporose, l’athérosclérose (lésions des artères augmentant le risque d’infarctus), de nombreux problèmes de peau et de cheveux, et renforcer le système immunitaire. C’est pourquoi nous lui consacrons aujourd’hui un article approfondi.
Les origines du silicium organiqueLe sable, le quartz, et de nombreuses roches sont faites à base de silicium, qui est le deuxième élément le plus abondant dans la croûte terrestre, après l’oxygène et avant l’aluminium.
Or, il se trouve que vous avez aussi du silicium dans votre corps, et singulièrement dans vos tissus conjonctifs, c’est-à-dire les os, le cartilage, la peau et les tissus de soutien.
Le silicium est même un des principaux minéraux présents dans le corps humain : l’organisme en contient environ 7 grammes, contre 2 grammes pour le zinc et 4 grammes pour le fer, pourtant très importants eux-aussi.
Avec l’âge, les réserves de silicium diminuent de façon inquiétante. Et l’alimentation moderne, comme d’habitude, aggrave les choses puisque nous ne consommons plus beaucoup d’aliments riches en silicium : enveloppe des céréales, fruits et légumes de qualité, eau de source. L’eau du robinet, en particulier, est aujourd’hui systématiquement floculée par l’aluminium qui enlève une grande partie des silicates.
Or, le silicium est nécessaire pour la biosynthèse de nombreuses molécules comme le collagène, l’élastine et l’acide hyaluronique, éléments essentiels des cartilages, des os, de la peau et du système immunitaire. Le silicium intervient également dans la constitution des cheveux et des ongles.
Passons en revue brièvement ses effets sur les différentes maladies :
Comment le silicium pourrait soigner plusieurs maladies-Arthrose : le silicium est indispensable à la synthèse des glucosaminoglycanes, qu’on trouve en abondance dans le cartilage. Le déficit en silicium peut donc provoquer de l’arthrose, qui est causée par un problème de régénération du cartilage. Des études sur les cartilages embryonnaires montrent que leur croissance est liée à la présence de silicium, qui catalyse la prolyl-hydroxylase, indispensable à la biosynthèse du collagène et des glucosaminoglycanes.
-Maladies cardiovasculaires : le silicium intervient dans la synthèse et l’arrangement des fibres d’élastine et de collagène constitutives des parois artérielles, dont elles améliorent la souplesse. Il serait donc un excellent protecteur contre l’athérosclérose, une maladie cardiovasculaire pouvant provoquer l’infarctus, et diminue l’hypertension. Les analyses de la composition d’artères saines et d’artères fortement lésées par l’athérome ont clairement montré une baisse du taux de silicium dans les artères malades.
-Problèmes de peau : plus la peau est riche en silicium, plus elle est souple, épaisse, peu ridée, et cicatrise facilement. En effet, le derme, tissu qui se trouve sous la peau et la nourrit, comporte une matrice extracellulaire qui est constituée de fibres de collagène, d’élastine et de glycosaminoglycanes. Comme nous l’avons vu, le silicium est indispensable à la constitution et au renouvellement de ces fibres. Une faible teneur en silicium est aussi associée aux problèmes de peau comme le psoriasis.
-Cheveux : le silicium prévient la chute des cheveux et pourrait favoriser la repousse, en intervenant sur les phanères.
Une substance intéressante contre le vieillissementLe silicium est donc un outil clé pour lutter contre le vieillissement :
-le vieillissement au niveau articulaire avec l’arthrose ;
-le vieillissement osseux avec l’ostéoporose ;
-le vieillissement de la peau, avec les rides et les problèmes de cicatrisation ;
-le vieillissement des artères avec l’athérosclérose.
Différentes études ont montré qu’il y a décroissance importante des taux de silicium, pouvant atteindre 80 %, notamment au niveau de la peau et des artères avec l’âge, et en particulier à partir de la ménopause chez les femmes.
Faut-il pour autant vous jeter sur le premier tas de sable venu, pour reconstituer vos réserves de silicium ?
Suffit-il de manger du sable pour rétablir l’équilibre ?Hélas non, ce n’est pas si simple. Le sable contient énormément de silicium, mais il s’agit de silicium minéral, c’est-à-dire oxydé et inerte. Il n’a probablement aucune valeur thérapeutique puisqu’il ne peut pas être assimilé par l’organisme.
J’écris « probablement » car, curieusement, il existe en Afrique du Nord une vieille tradition d’enterrer dans le sable les personnes souffrant de rhumatismes. Or, selon Loïc Le Ribault, les grains de sable auraient justement à leur surface une petite couche de silicium organique, c’est-à-dire actif et assimilable par le corps, et notamment efficaces contre l’arthrose, l’ostéoporose, les problèmes de peau et l’athérosclérose.
Ces affirmations n’ayant cependant jamais été prouvées par des recherches indépendantes, nous les laisserons de côté ici. Revenons au sable, donc.
Si vous mangez du sable, vous n’avez aucun effet bénéfique à attendre car celui-ci sera de toutes façons évacué par votre corps sans être assimilé.
Mais le silicium se trouve également dans la nature sous forme « colloïdale », c’est-à-dire par microparticules en suspension dans un liquide, comme la sève de certaines plantes : l’ortie, la prêle, le bambou.
Toutefois, même sous forme « colloïdale », il s’agit toujours d’une forme minérale, très mal assimilée par l’organisme. Seul 1 à 10 % parviendra à passer la barrière intestinale. Pour la faible partie qui arrivera à passer dans votre sang, l’essentiel n’entrera jamais au niveau des cellules et du tissu conjonctif. Il sera éliminé par vos reins, dans les urines. Vous avez beau en manger 15 à 40 mg par jour, si vous avez une alimentation normale, vous ne pourrez atteindre les 2 mg par jour qui sont nécessaires.
Mais le silicium existe également sous forme organique, c’est-à-dire non oxydée (on dit « réduite »), soluble, et donc active et hautement assimilable par l’organisme, y compris au niveau cellulaire.
Pour les lecteurs qui ont des notions de chimie, il est intéressant de savoir que le silicium organique est constitué d’un groupement méthyl (1 atome de carbone et 3 d’hydrogènes), attaché à un atome de silicium, lui même attaché à une, deux ou trois liaisons alcools (-OH). Plus il y a de liaisons alcools, plus le silicium est actif.
La molécule principale utilisée en complémentation alimentaire, et développée par Norbert Duffaut, est le monométhyl Silane Triol (MMST), qui compte trois groupements alcools (le maximum).
A noter que la façon dont le silicium organique apparaît dans la nature est un mystère. Il n’existe à ce jour aucune publication abordant cette question.
Intérêt pour la santé du silicium organique MMSTCette molécule est dotée, grâce à sa structure, d’une double polarité : elle est à la fois hydrophile, grâce à ses liaisons alcool, ce qui lui donne une bonne solubilité dans l’eau, indispensable au passage dans le sang. Mais elle est également hydrophobe, grâce à son groupement méthyle, ce qui lui donne une affinité pour les graisses, et permet le passage à travers le film protecteur de la peau.
Lorsqu’il est suffisamment dilué dans l’eau, et on ne le trouve de toutes façons dans le commerce que sous forme liquide, le MMST associé aux acides aminés ne se polymérise pas et donc ne précipite pas, ce qui garantit sa très grande biodisponibilité. Une étude rigoureuse des travaux de Duffaut conduit à choisir une concentration de l’ordre de 0,03 % pour garantir cette absence de précipitation, qui neutraliserait les effets du silicium organique.
Il reste néanmoins fragile, y compris sous cette forme. Le silicium organique MMST ne doit entrer en contact ni avec le verre, ni avec le métal. On doit éviter de l’exposer à de trop grandes chaleurs, au froid et à la lumière. Il doit être conservé à température ambiante, dans un flacon opaque, bouché, et doit être dosé directement avec le bouchon ou un doser plastique.
Dans ce cas, l’assimilation dans le sang est estimée entre 50 et 70 %, contre 5 % pour le silicium colloïdal.
Seuls 5 % de la partie assimilée sera éliminée par les urines, le reste étant utilisé par les cellules et les tissus conjonctifs, contre 50 % pour le silicium colloïdal.
Une cure apportant environ 2 mg de silicium organique par jour permettra de reconstituer les réserves, et de redémarrer la production des tissus conjonctifs, en particulier du cartilage dans le cas de l’arthrose (lorsque la destruction de celui-ci est liée à un déficit de silicium bien sûr).
UtilisationL’usage alimentaire du silicium organique a été interdit depuis le 1er janvier 2010 sur avis de l’agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA).
Il était toutefois autorisé auparavant sans effets indésirables notoires et sa commercialisation reste autorisée à condition de ne pas le présenter comme un produit alimentaire.
Le MMST peut-être utilisé sous forme de lotion. On l’applique sur la peau en imbibant une compresse. Comme il pénètre très bien dans la peau, il rejoint le tissu conjonctif le plus proche. C’était le moyen utilisé par Norbert Duffaut.
Il existe aussi sous forme de gel, plus facile d’utilisation, mais il est alors mélangé à des excipients, dont il faut vérifier qu’ils répondent aux exigences de la charte « Cosmébio » pour avoir un produit optimal.
Il est aussi diffusé sous le nom de Conjonctyl, qui est un produit à usage injectable, et qui dispose d’une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) dans tous les pays européens.
Mise en gardeLes effets très divers relatés par témoignages, le manque de connaissances sur la forme réellement active sur les cellules, et l’absence d’études sur les effets de la complémentation en silicium organique laissent une grande zone de mystère sur la manière dont agit le silicium organique.
Un aspect qui semble évident est que le silicium a une action nutritive, surtout chez les personnes âgées. Un organisme qui manque de silicium disponible perd une partie de son potentiel et certaines de ses fonctions s’affaiblissent. Lui apporter du silicium assimilable peut avoir des conséquences dans divers domaines (articulations, os, artères, peau, cheveux, système immunitaire, yeux) car le silicium intervient dans de nombreuses structures et fonctions.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
PS : Les progrès actuels de la recherche contre l’arthrose sont saisissants. C’est un sujet qui me passionne et j’y reviens régulièrement dans mes chroniques Santé Nature Innovation.