source
http://permaforet.blogspot.fr/2014/07/les-mousses-et-autres-bryophytes.htmlLes mousses et le monde discret des bryophytes.
Les bryophytes ont été les premiers végétaux à conquérir doucement le milieu terrestre. Leur habitat de prédilection sont les milieux humides des sous-bois et les tourbières. Elles s'accrochent sur les faces nord de l'écorce des arbres, sur les rochers et sur les toits ombragés. La culture japonaise en fait même l'éloge dans ses jardins zen.
Consultez notre article "L'éloge de l'ombre et de la lumière" .
http://permaforet.blogspot.fr/2014/02/leloge-de-lombre-et-de-lhumidite.htmlIl existe des centaines de variétés différentes. Certaines mousses sont des organismes pionniers qui
avec les algues, les lichens et des bactéries contribuent à fixer, protéger ou créer les sols. Les spaignes sont des mousses de tourbières. Ce sont des plantes couvre-sol qui gagnent du terrain grâce à des rhizoïdes plutôt que des racines. Les mousses fleurissent pour se reproduire. Les fleurs de mousses sont minuscules mais tout de même visible à l'oeil nu avec une loupe. Les mousses sont fascinantes: elles peuvent survivre déshydratées pendant plusieurs mois puis revenir à la vie avec la pluie, comme une éponge. On appelle ce phénomène : la reviviscence.
Les seuls autres organismes vivants capables de se revivifier sont les lichens.
http://permaforet.blogspot.fr/2014/03/les-lichens-une-symbiose-atypique-entre.htmlLes bryophytes sont très importantes dans plusieurs processus de résilience écologique. Ce sont de formidables fixateurs de carbone, de métaux lourds et de nucléides. On les appelle des bio-accumulateurs. Ce sont des espèces pionnières des tourbières.
Au milieu du siècle, des industriels ce sont intéressés à la possible exploitation des ressources carbone des tourbières comme gisement alternatif de pétrole. Les échantillons se sont révélés positifs mais trop limité pour une exploitation massive comparée au charbon minier.
Les tourbières sont tombées en désuétude, on a même tenté de les assécher massivement pour l'agriculture de montagne, notamment pour le pâturage, avant que ne soit tirée la sonnette d'alarme pour préserver l'écologie des tourbières il y a quelques années.
Beaucoup sont aujourd'hui classées en zone naturelle protégée, notamment en Auvergne. Le parc Régional du Pilat propose un parcours découverte de la tourbière
Sur plus de 1300 espèces identifiées en France, 600 espèces vivent en Auvergne, territoire volcanique sur lequel on vient peut-être de trouver uen nouvelle espèce de mousse minuscule et unique en Europe, baptisée Arvernella microcladia, l'Arverne aux minuscules rameaux.
ICIL'étude des bryophytes, des mousses, des lycopodes s'appelle la bryologie.
La pollution au cuivre, les pesticides, les pluies acides, les éclaircissements systématiques des forêts sont les principales causes de leur disparition sur terre. Ce sont des espèces sensibles à protéger. Les mousses sont les seules, avec les myrtilles et les lichens, à pouvoir vivre sur les sols très acides des sapinières et les roches d'altitude. Il existe des mousses inféodées aux roches, aux branches d'arbres, au substrat comme l'humus ou même à la matière organique en décomposition.
Contrairement aux idées reçues, elles n'abîment pas l'écorce des arbres sur lesquelles elles poussent car elles ne sont pas saprophytes. Elles puisent leurs nutriments dans l'air et dans l'eau. Elles absorbent aussi les déchets des invertébrés comme le mucus, les excréments et les cadavres. Les mousses sont à leur tour le met favori des papillons de nuit comme les hétérocères.
livre: guide naturalistes des fougères, des mousses et des lichens d'Europe (Hans Martin Jahns- guides naturalistes delachaux).
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/clermont-ferrand/2014/06/29/plus-personne-nimaginait-decouvrir-une-nouvelle-espece-de-mousse-en-europe-et-pourtant_11061197.htmlflore du québec
http://www.floraquebeca.qc.ca/publications-et-liens/livres/http://www.andrewspink.nl/mosses/key.htmmousse bioluminescente:
http://www.geocaching.com/seek/log.aspx?LUID=4316edf7-ba23-4efc-9e9c-78772014ede5&IID=24d59ef2-98a5-4b37-a7e7-dfb0f2dc61f0http://mycologista.blogspot.fr/2012_03_25_archive.html source
http://www.ecosociosystemes.fr/hepatiques.htmlLes hépatiques sont des bryophytes dont le gamétophyte se présente soit sous la forme d'un thalle, soit sous la forme d'une tige feuillée.
Les hépatiques dont les feuilles extrêmement minces sont très sensibles à la dessiccation sont de bons indicateurs de stations humides ou à forte humidité atmosphérique.
Bazzania trilobata (Bazzanie à trois lobes) est une hépatique des rochers siliceux affleurant sur les pentes dans les sous-bois humides des forêts.
Relativement commune en montagne, cette hépatique est considérée comme relativement rare en Bretagne. Cet exemplaire a été photographié en Forêt de Floranges (Morbihan).
Les hépatiques feuillées pourraient être facilement confondues avec certaines mousses pleurocarpes comme ici Hookeria lucens (Hookerie luisante).
Elles s'en distinguent d'abord parce qu'elles présentent une vraie symétrie bilatérale que n'ont pas les mousses, ensuite parce qu'elles ne forment jamais de sporophytes très différenciés.
source
http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Hepaticophyta/fr-fr/Les hépatiques (Hepaticophyta ou Hepatophyta), ou marchantiophytes (Marchantiophyta), sont l'embranchement des plantes embryophytes terrestres qui ont conservé le plus de caractères « ancestraux ».
Classification des végétaux
https://jardinage.ooreka.fr/astuce/voir/310569/classification-des-vegetauxLes mousses
source
https://fr.wikipedia.org/wiki/BryophytaL'embranchement des Bryophyta ne concerne que les mousses au sens strict, tandis que le terme bryophyte pris au sens large s'applique aux trois embranchements de plantes terrestres qui ne possèdent pas de vrai système vasculaire (Hepaticophyta, Anthocerotophyta et Bryophyta).
Dépourvues de racines et de lignine, leurs rhizoïdes permettent l'ancrage au substrat et, pour certaines espèces, une vie épiphyte. Elles sont dépourvues de tissus conducteurs comparables à ceux des plantes à graines : leur appareil végétatif ne contient ni xylème, ni phloème.
Initiation à la Bryologie
http://vigienature.mnhn.fr/sites/vigienature.mnhn.fr/files/uploads/vf_Livret_Bryologie_MNHN_Natureparif.pdf source
http://www.animateur-nature.com/a_la_loupe/mousses1.htmlUne plante sous la loupe : La mousse
SURMONTER UNE PETITE TAILLE
Du haut de sa dizaine de centimètres au maximum, la mousse fait figure de naine du monde végétal.
Incapable de fabriquer la lignine, elle est condamnée à rester molle, impossible donc de s'élever.
Autre particularité et handicap, ses cellules restent toutes bien cloisonnées sans former aucun tube, aucun vaisseau et donc des "racines" sans canalisation appelées rhizoïdes, des tiges qui n'en sont pas et des pseudo-feuilles sans aucune nervure.
La mousse fonctionne donc comme une éponge incapable de s'éloigner du sol où elle puise son eau.
Évolution et caractéristiques-Les mousses - Unisciel
source
http://uel.unisciel.fr/biologie/module1/module1_ch01/co/observer_ch1_06.htmlLes mousses sont de petites plantes de quelques centimètres de haut. Elles sont constituées de petites tiges feuillées, chlorophylliennes : le gamétophyte, surmonté d'un pédicelle se terminant par une capsule sporangiale (c'est la génération sporophytique qui vit en parasite sur le gamétophyte)
source
http://www.didier-pol.net/3ftmousse.htmExplorer l'environnement : les mousses
Les mousses, dont on a décrit quelque 10 000 espèces, sont des végétaux chlorophylliens formant des tapis denses sur les supports les plus divers, sols, arbres, murs, toits, rochers, etc., qu’elles tendent à recouvrir rapidement par multiplication végétative. Quelques espèces sont aquatiques. Ce sont des végétaux de petite taille, en raison de l’absence de tissus conducteurs et de soutien.
http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/cultiver-planter-mousses-decoratives-jardin,1534.html