Quelques explications au sujet du châle d'Orenbourg fabriqué avec du duvet de chèvre tibétaine
source
http://www.costume-russe.fr/chale-histoire-seduction/Un châle. Histoire de séduction.
Publié le 12 février 2013 | Par Natalia
Le mot « châle » se prononce pratiquement identique en français, anglais et allemand.
Ce mot vient du perse « schal ».
Où serait-on sans Joséphine?
En commençant l’article sur le thème des châles, j’allais surtout parler des châles russes.
Mais soyons francs, les artisans russes ont connu le châle grâce à Joséphine de Beauharnais.
C’est ses épaules séduisantes que Napoléon a couvert par un châle de cachemire emporté de sa campagne égyptienne.
La mode sur les robes antiques faisait frissonner les « déesses » françaises sous un climat loin d’être grec.
Les châles ont bien tombés pour sauver les vies des jeunes françaises.
Ensuite cette mode des châles s’est vite répandue dans toute l’Europe et la Russie.
L’art du châle
La mise en plie du châle devint un art.
La danse « pas de châle » naît au début du XIX-e siècle.
Même Fedor Dostoevskiy en parle dans son roman « Crime et châtiment ».
Le bon choix du châle et la façon de le porter était un signe du bon goût de sa maîtresse.
Un bout s’entourait autour du bras, l’autre touchait pratiquement le sol.
Pour que le châle se tienne bien dans cette position, on cousait des petites boules en métal dans chaque coin du châle.
Et comment c’était en Russie?
Les femmes russes couvraient leur tête dès le jour du mariage.
Jusqu’au XVII-e siècle elles le faisaient avec un oubrous (убрус en russe) en lin blanc brodé.
Petit à petit le châle prend ses marques.
Le mot russe « platok » (платок, le carré) vient du mont « plat » (плат)- un morceau de tissu. 100 ans après, en 1790 le mot perse « schal » (шаль, un châle) apparaît ce qui signifie « grand carré avec le motif ».
Les châles de Cachemire.
Les premiers châles apparaissent en Cachemire en XV-e siècle (nord-ouest de l’Inde).
Ils sont faits avec le duvet des chèvres d’une race particulière et ils font la fierté des habits d’…homme.
Oui, même le métier de tisseur était particulièrement masculin.
Les châles en prévenance de l’Inde coûtaient extrêmement chers.
Cela s’expliquait par le temps du travail nécessaires pour faire un châle.
Par exemple, à cet époque un châle ordinaire était le fruit de travail de quelques mois de 3 tisseurs.
Pour un châle avec un motif plus au moins compliqué il fallait des 18 mois à 4 ans.
L’état de Cachemire est toujours reconnu par la qualité de leur laine (les variétés la pashmin et la shatush).
L’intégration des châles en Europe.
Mais dès 1800 la production imitant les châles hindous commence en Ecosse dans la ville de Paisley.
Ils étaient fait du mélange de coton et de soie.
Les châles européens portaient le motif imprimé très compliqué.
Les manufactures de Lyon produisaient les châles en fine soie véritable.
Les châles en soie de Chine pénétraient en Espagne par le port de Manilles (Manilles – la capitale des Philippines) et ils sont devenus une partie importante du costume des gitanes espagnoles.
Les châles des cosaques.
En même temps en Russie dans les alentours de la ville d’Orenbourg (région d’Oural) les nouveaux châles ont vu le jour.
Les cosaques d’Oural récemment installés dans la région étaient surpris par les habits trop fins par rapport des hivers rigoureux portés par les éthnis (kalmouks et kazakhs).
Ils ont découvert par la suite qu’en dessous ils portaient les gilets tricotés en duvet de chèvres de cette région froide et montagnarde.
Les femmes des cosaques qui connaissaient l’art de tricot de dentelle, utilisaient cette matière première pour confectionner les châles légers de 100-180 gr qu’elles passaient à travers leur alliance.
Ces châles de 3,5mx3,5m tenaient dans un œuf d’oie !
En 1861 une femme-cosaque d’Oural, artisane des châles en duvet de chèvre, tricoté en dentelle Maria Ouskova vient à Orenbourg voir le gouverneur.
Elle demande la faveur de présenter ces châles lors de l’exposition internationale à Londres.
6 châles on été exposés et vendus sur place.
Après la fermeture de l’exposition, une entreprise anglaise « Lipner » lance la production des châles imitant ceux d’Orenbourg.
Les châles en « cachemire » russe.
Les châles russes « en cachemire » ont eu leurs premiers succès lors de la première exposition industrielle à Londres en 1851.
Ils étaient fabriqués avec la technique très complexe du tissage sans verso.
Autrement dit, le châle n’avait pas de verso, ils étaient réversibles.
Par la suite cette technique a pris l’ampleur en Europe également.
Ces châles exposés étaient confectionnés par les jeunes filles serfs dans les ateliers des hobereaux Mme Merlina et M Kolokoltsov de la région de Nijniy Novgorod.
La qualité de ces châles étaient égales à ceux de Cachemire.
Elles utilisaient le duvet de saigas et la laine des chèvres tibétaines.
Un cheveu humain était grossier de leur fil.
Les manufactures russes ont élaborées leur façons de travailler les duvets des chèvres tibétaines, vigognes et saigas.
Une pelote de 13 grammes portait un fil de 4,5 km !
Les châles des ateliers de Mme Merlina étaient des chef-d’oeuvres.
Les serfs en produisaient 16 pièces par an.
Les artisanes perdaient leur vue bien avant d’atteindre l’age de 30 ans.
C’était leur prix pour être libérer.
Chaque châle comportait plus de vingt nuances de couleurs.
Deux artisanes en faisait un châle en 1,5-2 ans à deux et il coûtait une fortune : jusqu’à 32 mille roubles de l’époque.
La manufacture Kupavinskaya appartenant au prince N.Iousoupov fabriquait les châles portés par les femmes des commerçants.
Un châle coûtait 200 roubles (c’est une salaire annuel d’un ouvrier à la fabrique.)
La naissance des châles russes comme on les connaît.
Depuis milieu du XIX-e siècle La Russie commence la production des châles estampés ou imprimés.
Ils reviennent moins cher à la production que ceux tissés.
Et à partir de ce moment les châles sont portés par tout le monde: les bourgeoises, les commerçantes, les ouvrières et les paysannes.
Les châles des manufactures de M Baranov et de la Maison de M Labzin et M Gryaznov deviennent un must have de chaque femme russe.
C’est qu’avec ces châles que le cliché, une image d’une femme russe a commencé à parcourir le monde.
Un châle russe est d’ailleurs un seul élément du costume russe traditionnel survécu jusqu’à nos jours.
La Maison de M Lanzin et M Gryaznov est basée à Pavlov Posad (la région de Moscou).
La production des châles estampés y est toujours.
C’est une seule production historique qui a survécu depuis 1765 (l’année de sa fondation).
Comment les fabriquer à l’époque?
Pour imprimer le dessin sur le tissu à châle, les ancêtres utilisaient des estampes découpés en bois.
Il existait deux types d’estampes pour cela.
On les appelait «les manières » et « les fleurs ».
«Les fleurs » servaient à imprimer le fond ou le champs du dessin.
Chaque couleur demandait sa propre estampe.
Le contour de dessin était « tapé » avec « les manières ».
Leur fabrication était plus difficile : d’abord on brûlait à une certaine profondeur le dessin sur une planchette en bois, ensuite y coulait du plomb.
Le contour fait ainsi se fixait avec des clous sur les planchettes en bois.
Il était impossible de fabriquer autant d’estampes pour toute la surface du châle .
On préparait donc les estampes en fonction des rapports et le niveau de difficulté du dessin, de 4 à 24 estampes par un châle.
Les châles complexes pouvaient avoir jusqu’à 16 et plus de couleurs.
Pour les effectuer il fallait faire parfois plus de 400 planchettes.
Les dessins faits par cette technique étaient très solides, les planchettes à taper servaient des dizaines d’années et pouvaient être renouveler facilement.
Il faut dire que cette technique du coloriage par le « tapotage » ou »frappage » était connue en Russie encore en XI-XII-e siècles.
Après avoir teinté le tissu était tapoté par dessus avec les moules qui imprimaient les motifs sur le tissu.
L’ancienne technique d’imprimerie sur le tissu par « tapotage » utilisait les peintures à l’huile et le tissu en lin.
Les tissus décorés de cette manière servaient non seulement pour les habits traditionnels mais aussi pour les habits des offices religieux, les rideaux de toutes sortes et les drapeaux.
Pour que la couleur s’imprime mieux sur le tissu on tapotait l’estampe en bois avec le marteau.
D’où vient le nom de la technique du « tapotage » (набойка, набивка).
Mais d’où venait les motifs imprimés ?
Les artisans-créateurs étudiaient les tissus importés en les interprétants d’un façon plus proche de l’esprit russe.
On y reconnaît également les motifs des bois sculptés qui décoraient les izbas et autres bâtiments traditionnels russes.
Les motifs des broderies anciennes se transformaient en un autre motif à châle.
La vie en châle russe.
Mais les châles russes ont eu leur période d’oublie en XX-e siècles.
Les principaux acheteurs étaient les babouchkas des provinces et les touristes étrangers.
Pour passer pour une originale, à l’âge de 15 ans, j’ai sorti un vieux châle noir à fleurs de ma grand-mère pour le portait par dessus de ma veste verte.
Les gens se retournaient.
Le port d’un châle russe était rare.
Les années passent, la bonne cotés de la fierté nationale se réveille.
Les châles s’implantent non seulement comme un accessoire pas comme un autre, mais aussi on
confectionne les robes, les corsets avec, les sacs, les bijoux, même les protège i-pad.
Les hommes essaie les châles russes en les portant à la façon d’une écharpe arabe.
Amicalement
Natalia
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http://www.nopanda.com/chales-orenbourg-a846.htmVous aimez les Châles d'Orenbourg?
C'est un choix judicieux.
Ce châle exceptionnel est fabriqué avec la fibre animale la plus fine du monde...
Les châles sont connus depuis les pharaons d'Egypte, mais la renommée récente du châle est partie de la découverte des châles du Cachemire à la fin du 17e siècle.
Ce qui passionna le public au sujet de ces châles, était l'exceptionnelle douceur du tissu, allié à une finesse incomparable, qui vient de leur fabrication en duvet de chèvre du Tibet.
Le duvet de chèvre est très fin: il mesure moins de 19 microns pour la qualité courante, et la meilleure qualité moins de 13, le prix étant bien sûr plus élevé.
Du fait de ses caractéristiques sortant du commun, le duvet de chèvre autorise la réalisation de tissus de haute qualité, très isolants et au contact très doux, ce qui le rend intéressant pour la fabrication des châles.
Et les Châles Russes d'Orenbourg?
L'élément commun est le duvet de chèvre de l'Himalaya, qui au sud de l'Himalaya est la base de fabrication des châles en Cachemire, et au nord alimente le Kirghizstan, province de Russie qui fournit la ville d'Orenbourg.
Un point cependant les différencient fondamentalement: les tissus du Cachemire sont tissés sur des métiers, ce qui en fait un tissu lisse et régulier, alors que les châles d'Orenbourg sont tricotés, à la main ou à la machine, ce qui leur donne un remarquable gonflant, ainsi qu'une douceur exceptionnelle.
Concrètement, deux techniques sont employées pour les Châles d'Orenbourg: la première utilise un tricotage aux aiguilles, soit manuel, soit sur un métier rudimentaire laissant une grande place au travail manuel, la deuxième technique, la plus recherchée utilise un tricotage aux "fourchettes" ce qui, permettant des mailles plus larges, donne un aspect exceptionnellement esthétique.
En utilisant la méthode de la Fourchette, les ouvrières spécialisées obtiennent l'aspect "Toile d'Araignée", qui en plus de les rendre plus jolis, conserve une excellente capacité isolante.
La capacité unique des châles d'Orenbourg à prendre un très bel aspect gonflant, en restant très chauds, est démontré par une surprenante expérience qui consiste à faire passer ce châle dans une alliance.
La première fois, on est très étonné, car cela parait très difficile (ou très risqué).
Mais non, ça passe, sans problème, et cette expérience amusante illustre parfaitement les qualités des châles d'Orenbourg.
Afin d'améliorer encore (si c'est possible) leurs qualités, les châles d'Orenbourg sont mélangés avec environ 30% de fils de soie, ce qui les rends légèrement brillants et en font un produit plus luxueux.
Où peut-on trouver des Châles d'Orenbourg ?
Si vous souhaitez vous procurer un Châle d'Orenbourg, vous découvrirez éventuellement une boutique près de chez vous où vous pouvez vous procurer ces châles merveilleux, mais ça n'est pas toujours facile.
Sur internet en revanche, dans la boutique russe Troïka, vous découvrirez un large éventail de châles Russes, dont les merveilleux Châles d'Orenbourg.
Visitez leurs collections, vous y trouverez sûrement votre bonheur!!
Troika est un site spécialisé dans l'artisanat Russe, où vous trouverez une large gamme de produits russes, dont les fameux châles d'Orenbourg.
Châles d'Orenbourg en Duvet de chèvre
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http://shop.itroika.com/chales-russes-chales-russes-orenbourg-xsl-231_246.html?page=allLes Châles d'Orenbourg méritent une attention particulière.
Ils sont très raffinés et très agréables à regarder, et on a immédiatement envie de sentir leur douceur au toucher
Ces qualités sont dues à leur fabrication en duvet de chèvres de l'Himalaya, qu'on utilise aussi pour fabriquer les tissus du Cashmire.
Mais le processus de fabrication est tout à fait différent, ce qui fait qu'ils sont uniques dans le monde des châles.
Vous trouverez des informations complémentaires dans notre page spécifique sur les châles d'Orenbourg
http://www.itroika.com/chales/chales-orenbourg.phpDepuis l'antiquité, on connaît les châles, avec des références même dans la Bible, mais l'histoire récente des Châles est venue de la découverte des châles du Cachemire par les anglais au 18e siècle.
Ce qui passionna tout le public au sujet de ces châles, était l'extraordinaire douceur du tissu, allié à une finesse exceptionnelle donné par le duvet de chèvre du Tibet avec lequel ils sont fabriqués.
Ce duvet de chèvre possède des qualités hors du commun à cause de la finesse de la fibre (3 à 4 fois inférieure à l'épaisseur d'un cheveu, soit moins de 13 microns), et des conditions extrêmes nécessaires à sa production (hiver himalayen).
Cette finesse extrême et ces qualités naturellement isolantes permettent de créer des tissus extrêmement fins, très isolants malgré tout, et d'une douceur très agréable au toucher.
Et quel rapport avec les Châles d'Orenbourg ?
Le point commun est le Duvet de Chèvre du Tibet.
Au Sud de l'Himalaya, les chèvres alimentent le Cachemire et au Nord la ville Russe d'Orenbourg, via le Kirghizstan.
Il y a toutefois une différence importante entre les deux produits: les châles d'Orenbourg sont tricotés alors que les châles du Cachemire sont tissés.
Le tricotage donne un gonflant bien plus important, ce qui rend les châles d'Orenbourg encore plus doux au toucher.
Les Châles d'Orenbourg sont produits avec deux techniques différentes.
On peut soit utiliser des aiguilles classiques, ce qui donne une très belle qualité de base, soit utiliser des "Fourchettes".
Cette technique plus sophistiquée donne des mailles beaucoup plus larges et permet une liberté beaucoup plus grande à la créativité des ouvrières.
Le procédé des fourchettes permet de fabriquer des châles dont les motifs esthétiques sont sans limites.
En faisant varier les tailles des mailles à l'infini, on obtient tous les motifs imaginables, un gonflant supérieur et une excellente capacité isolante.
Cette capacité absolument unique des châles d'Orenbourg à prendre un aspect gonflant très vaporeux, tout en étant très chaud, est mis en évidence avec l'exercice classique qui consiste à faire passer ce châle dans une alliance.
La première fois qu'on assiste à cette démonstration, on ne peut s'empêcher d'être légèrement inquiet…
Mais le miracle se produit toujours, et le châle traverse l'alliance sans dommage, malgré les apparences.
Enfin, les châles de la meilleure qualité sont mêlés avec de la soie, ce qui leur donne du brillant et en fait un produit de luxe à un prix qui reste abordable.
source
http://www.itroika.com/chales-d-orenbourg-choisir.phpChoisir un Châle d Orenbourg
Les Chales d' Orenbourg, appelés aussi Pashminas Russes, ont des qualités peu communes dont vous pouvez prendre connaissance dans notre article sur l'Histoire des Châles d' Orenbourg.
Il en existe plusieurs types que l'on peut séparer suivant leur mode de fabrication:
- fabrication manuelle traditionnelle
- fabrication mécanique artisanale ou semi industrielle,
... ou suivant leur composition:
-la plus belle qualité comporte un bon pourcentage de soie (jusqu'à 30%)
-avec de la viscose voire même du coton pour améliorer la "tenue" du tissu.
Alors comment choisir un Châle d'Orenbourg?
Qu'est-ce que le fameux "Duvet de Chèvre" ?
Quel est le meilleur mode de fabrication ?
Quelle importance s'il y a d'autres matières?
Comment l'entretenir ? Peut-on le confier au pressing ou bien le passer à la machine?
Ce sont des sujets pour lequel on nous a posé de nombreuses questions, et c'est pourquoi vous trouverez ci-dessous quelques conseils et points de repères qui vous permettront d'agir en connaissance de cause
Dès la fin du XVe siècle, les femmes des cosaques installés en Sibérie, ont commencé à exploiter le duvet de chèvre pour tricoter des châles de fabrication traditionnelle, en mellant plusieurs couleurs et en utilisant des techniques d'ajourages très artistiques.
Le duvet de chèvre apparait sous le cou et la poitrine de certaines chèvres de l'himalaya lorsqu'elles sont soumises à des température extrêmes (-40/50°) et seulement en haute altitude (+ de 4000m).
Comme on peut s'en douter, ses qualités protectrices du froid sont exceptionnelles, et de plus le poil étant extrêmement fin, il est très soyeux.
Cela lui donne d'excellentes qualités pour en faire des châles très beaux et très confortables (comme pour les châles du Cashmire.)
Ces châles étant fabriqués en Russie dans la région d'Orenbourg (petite ville au pied de l'Oural), ont leur a donné le nom de "Châles d'Orenbourg".
Aujourd'hui, on peut trouver deux types de Châles d'Orenbourg :
-les modèles fabriqués à la machine, par exemple par la très ancienne fabrique "Orenchâle", qui fabrique des produits de grande qualité depuis près de trois siècles.
-et ceux tricotés manuellement par des ouvrières ou des artisans hautement qualifiés
Ces deux types de châles sont très différents!
Les Châles d' Orenbourg fabriqués à la Machine:
Artisanaux ou semi industriels, ces châles sont fabriqués en petite série suivant des dessins forcément standardisés, un duvet plus court et ne contiennent pas de soie, que l'on remplace avec de la viscose ou du coton pour améliorer la tenue et la durabilité et permet évidemment d'obtenir un coût de production plus bas que les châles fabriqués à la main.
Parmi la production mécanisée, on trouvera deux familles:
-les modèles ajourés ("toile d'araignée") qui comportent du coton ou de la viscose et qui tentent de reproduires les célèbres qualités artistiques des Chales d'Orenbourg
-les modèles traditionnels plus épais et non ajourés dont les qualités calorifiques exceptionnelles, sont celles recherchées pour les longues soirées d'hiver...
Grâce à l'incorporation de coton/viscose, les modèles fabriqués mécaniquement ont une tenue qui paraît un peu meilleure à première vue, mais évidemment ils n'ont pas le caractère luxueux, la douceur exceptionnelle, donc le confort des châles de fabrication manuelle.
Cela justifie la différence de prix.
Les Châles d' Orenbourg de fabrication manuelle:
Ces châles superbes, très ajourés (leur caractéristique typique), rebrodés à la main, sont toujours mélangés avec une importante proportion de soie (plus de 30% dans un Châle de bonne qualité), ce qui leur donne de la brillance et un contact très doux, très agréable.
Grâce au duvet de chèvre, les Châles d'Orenbourg sont très chauds, très légers, et sont universellement appréciés dans toute l'Europe et le reste du monde, depuis plus de trois siècles.
Les châles haut de gamme sont généralement fabriqués suivant l'humeur du jour de l'artisan, ou son inspiration.
Chaque châle est une pièce unique, même s'il existe des motifs traditionnels.
Un artisan hautement qualifié met près de deux cent heures de travail pour produire un seul exemplaire et les meilleurs d'entre eux reçoivent le titre de "Maitres".
Il est difficile de trouver ces châles dans le commerce traditionnel, car leur production un peu élitiste avec un coût élevé et une demande importante, engendre une certaine rareté, et il faut parfois chercher un certain temps avant de trouver la perle rare.
Mais on trouve de temps en temps de vrais petits chef-d'oeuvres qui séduisent même les grands de ce monde, puisque Katherine II, ex Impératrice de toutes les Russies, en possédait toute une collection ainsi que quelques grands noms du show business de nos jours.
Conseils "pratiques" pour bien choisir votre châle:
Si vous pouvez le toucher, ne vous en privez pas, sinon étudiez attentivement les photos: un châle fait à la main n'est jamais très fin (ça serait plutôt une production mécanique), il doit être assez duveteux (tricoté avec deux ou trois fils de duvet pour un de soie).
- Le toucher doit être très doux et très gonflant (ce sont les deux principales caractéristiques des chales d'Orenbourg
- Il doit avoir un aspect brillant. La brilliance et la douceur dépendent du pourcentage de soie (habituellement supérieur à 30%).
Le prix : Une fabrication manuelle est hélas toujours plus coûteuse qu'une fabrication machine !
En réunissant tous ces critères, vous serez très certainement satisfaite, et vous pourrez pleinement apprécier les qualités de votre Châle d'Orenbourg en duvet de chèvre.
ATTENTION! on trouve également des contrefaçons.
Leur qualité est très médiocre, le tricotage irrégulier, et souvent la soie est remplacée par de la rayonne.
On en trouve fréquemment sur les sites d'enchères à un prix qui semble séduisant, mais la satisfaction ne sera peut-être pas au rendez-vous...
Pour l'entretien des Châles d' Orenbourg:
Consultez notre article sur l'entretien des châles d'Orenbourg
source
http://www.itroika.com/chales-d-orenbourg-entretien.phpComme vous vous en doutez sans doute, la nature même du duvet des châles d'Orenbourg en font une matière assez délicate du point de vue de l'entretien.
Il est donc nécessaire de prendre quelques précautions pour l'entretien d'un Châle d'Orenbourg.
Ceci étant dit, ce type de châle, comme les Pashminas, ne nécessite pas un entretien intensif du tout.
Au mieux on le lave une fois par an, et la durabilité étant excellente, il est fréquent que les femmes Russes ou les Cachemiries se les transmettent de mère en fille...
Les conseils d'entretien sont assez proches de l'entretien d'un pashmina en fait, puisque c'est pratiquement le même matériau.
Donc :
- Pressing: pas recommandé du tout, mais certains disent qu'un nettoyage à sec léger est pratiquable (à mon avis, il faudrait bien prévenir le commerçant du caractère délicat de la chose.
J'essaierai un jour, quand je serai prête à éventuellement sacrifier un châle...)
- Machine à laver: ne pas utiliser en programme de lavage standard (feutrage garanti!!).
Eventuellement, si vous avez une machine qui fait du lavage pendulaire à froid en cycle court, c'est faisable car cela reproduit le lavage à la main.
Dans ce cas, oubliez tout de même la lessive chimique aux enzymes gloutons qui lave plus blanc que blanc, car vous pourriez avoir de mauvaise surprises.
Préférez un savon doux naturel, comme du savon de Marseille râpé.
-Lavage à la main: le seul recommandé a priori, consistant à simplement tremper pendant vingt minutes votre châles dans une eau froide ou à peine tiède (moins de 30°).
Ne pas malaxer, ne pas frotter, ne pas tordre.
L'action chimique du savon suffira.
Vous pouvez juste remuer un peu de temps en temps de manière à disperser les salissures éventuelles.
Rinçage à l'eau froide
Pas d'essorage ou de torsion pour retirer l'eau en excès
Séchage obligatoirement à plat en étendant bien le châle sans laisser de plis.
Une fois sec, votre châle est près pour une nouvelle saison ou plus..... :-)
En suivant ces quelques précautions, vous pourrez profiter pleinement du luxe et de la douceur de votre châle d'Orenbourg pendant de nombreuses années
Où trouver des Châles d' Orenbourg ?
Visitez notre boutique, vous y trouverez le plus grand choix de Châles d Orenbourg de la meilleure qualité.
Quelques liens sur les châles russes
source
http://tricotfrankenstein.blogspot.fr/2004/11/chales-russes-ou-chales-orenburg.htmlCHALES RUSSES ou CHALES ORENBURG
La copine M.B a ramené voilà plus d'un an déjà , un magnifique châle de Russie:
Je voulais en tricoter un depuis longtemps mais je n'avais pas de modèle. Le temps a passé, et puis grâce au groupe tricot nordique
https://groups.yahoo.com/neo/groups/tricotnordique/infoj'ai pu acheter un livre épuisé: "The Gossamer Webs Design Collection" de Galina Kmeleva publié chez Interweave Press.
C'est un petit livre de 55 pages, très pratique, tiré apparemment d'un autre livre plus gros: "Gossamer Webs, The History and Techniques of Orenburg Lace Shawls", de Galina Khmeleva également ( et épuisé aussi, biensûr, que j'ai commandé également mais pas encore reçu...)
En 6 minutes chrono Danielle m'a trouvé un site où je pouvais le commander, alors que j'avais cherché en vain partout.
Bravo et Merci Danielle!
Quand j'aurai reçu l'autre livre de Mme Khmeleva, je vous en parlerai plus longuement...
Au même moment, Interweave propose un modèle gratuit d'écharpe dans le style Orenburg.
http://www.knittingdaily.com/blogs/interweaveknits/default.aspxSophie a eu la bonne idée d'organiser un knit-along pour cette écharpe à partir de janvier.
http://monblogdetricot.blogspot.fr/Comme je veux tricoter en Aurore de Phildar mauve, le modèle d'Interweave est trop étroit, donc je fais des essais pour ajouter des motifs... photos quand le Cher et Tendre sera revenu de concert lui et son appareil photo!!!
http://www.merveilles-russie.com/CHALES-RUSSES.htm http://www.france-cei.com/catalog/index.php/cPath/116_225 http://www.forumtricotin.com/index.php?topic=41739.0