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 Frelons asiatiques et guêpes

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Moa

Moa


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Date d'inscription : 05/02/2011

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MessageSujet: Frelons asiatiques et guêpes   Frelons asiatiques et guêpes EmptyJeu 5 Mar 2015 - 15:15

Frelons asiatiques et guêpes 100412085125672995815314    

On peut et on doit lutter pour essayer d'éradiquer ce nuisible

Identifier le frelon asiatique
https://anti-frelon-asiatique.com/savoir-les-reconnaitre-frelon-asiatique-ou-europeen/

Like a Star @ heaven http://www.acqualys.fr/page/lutter-contre-le-frelon-asiatique-destructeur-d-abeille

Like a Star @ heaven source http://www.cg16.fr/developpement-local-environnement/patrimoine-naturel/lutte-contre-le-frelon-asiatique/

Like a Star @ heaven https://www.insectes-net.fr/frelon%20asiatique/velutina2.htm

Piege Frelon Asiatique 2013
Like a Star @ heaven https://www.youtube.com/watch?v=KEREHw283g0

LUTTE CONTRE LE FRELON ASIATIQUE
Le dispositif d'aide à la destruction de nids de frelon asiatique est renouvelé du 1er juin au 31 octobre 2014. Les informations ci-dessous vous seront utiles pour vous aider à mieux comprendre et appréhender ce nuisible.

COMMENT LUTTER CONTRE LE FRELON ASIATIQUE ?
Le frelon asiatique est arrivé il y a plusieurs années en France. Ce n'est pas une espèce locale. Ce type de frelon se nourrit, entre autres, d'insectes pour assurer ses besoins en protéines. La prédation importante de ce frelon a une incidence sur les espèces autochtones (notamment les abeilles) et peut causer des dégâts plus ou moins lourds sur la biodiversité locale.
En l'état actuel des connaissances sur cette espèce et sa prolifération, le plan vise dans un premier temps à limiter le développement des nids en piégeant les fondatrices (mi-avril – mi-mai). Cela n'éradiquera pas cependant pas l'espèce. Les recommandations et actions proposées devraient évoluer au fil de l'amélioration des connaissances, mais aussi de l'adaptation des espèces autochtones au phénomène (évolution naturelle).

LES DIFFÉRENTES PHASES DU PLAN :
De mi-février à mi-avril : piégeage des fondatrices
De mars à octobre : signalement des nids
De avril à fin octobre : détruire les nids et / ou les signaler
De octobre à novembre : piégeage des fondatrices

QUEL TYPE DE PIÈGE UTILISER ?
En l'état actuel des recherches, nous préconisons l'usage de pièges "sélectif" dans les périodes adaptées, afin de limiter la capture d'espèces autochtones.
Schémas du piège :

Attiré par l’appât, l’insecte entre dans le piège. Le frelon reste bloqué à l’intérieur, tandis que les autres espèces peuvent sortir par le trou de 5.5 mm de diamètre.
Nous vous conseillons d’utiliser comme appâts (en attendant des produits plus adaptés) : un verre de bière brune de préférence, un verre de vin blanc et un trait de sirop (framboise ou cassis).

EN DEHORS DES PÉRIODES DE PIÉGEAGE, QUE FAIRE ?
Le signalement des nids au printemps et en été auprès de votre mairie est essentiel pour la pose des pièges l'année suivante. Dans la mesure du possible et si il représente un danger, faite détruire le nid par des professionnels.
Il semblerait que les pièges soient plus efficaces si ils sont situés près des anciens nids. D'où l'importance de connaître la position des nids d'une année sur l'autre.

FOIRE AUX QUESTIONS
Le frelon asiatique est-il dangereux pour l’homme ?
Quelle est la durée du dispositif départemental de destruction du frelon asiatique en 2014 ?
Qu'est-ce que le piégeage sélectif ?
Qui peut détruire des nids ?
Les désinsectiseurs ayant passé une convention avec le Conseil général peuvent-ils intervenir sur toutes les communes charentaises ?
Quelles conditions doivent remplir les désinsectiseurs pour pouvoir intervenir dans le cadre du dispositif départemental ?
Les désinsectiseurs agréés par le Conseil général peuvent-ils intervenir sur d'autres espèces que le frelon asiatique ?
Après un signalement, combien de temps mettent les désinsectiseurs avant d'intervenir ?
Pourquoi le plan de lutte départemental contre le frelon asiatique s'interrompt-il au début de l'automne ?
Quand et comment procèdent les désinsectiseurs pour détruire les nids de frelons asiatiques ?
Où le frelon a-t-il été le plus signalé en Charente ?
Peut-on encore éradiquer le frelon asiatique ?
Le nid est-il actif en hiver ?
Une fois le nid vide, les frelons vont-ils revenir dans le même habitat ?
Coût de l'intervention ?

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Like a Star @ heaven source http://www.maxisciences.com/poule/les-poules-une-arme-efficace-pour-lutter-contre-le-frelon-asiatique_art31260.html
Les poules, une arme efficace pour lutter contre le frelon asiatique
Un apiculteur landais a eu l’idée d’utiliser des poulets pour lutter contre le frelon asiatique. Une technique d’une redoutable efficacité bénéfique aux abeilles, aux poules comme à l'apiculteur.

Le frelon asiatique est aujourd’hui parfaitement implanté en Europe. Il occupe 60 départements français et se retrouve en Belgique, en Espagne et au Portugal tout en continuant à se propager. Cet insecte attaque les abeilles et les tue pour s'en nourrir. L'espèce invasive est ainsi capable de décimer des ruches entières. Il faut dire que les ouvrières constituent pour lui une source abondante de protéines. Malheureusement, ce prédateur est difficile à combattre.

En septembre dernier, un arrêté est paru afin de fournir une nouvelle arme aux apiculteurs aux prises avec le frelon asiatique : le dioxyde de soufre. Un gaz jugé particulièrement efficace pour lutter contre les frelons, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire. Injecté dans le nid, le dioxyde de soufre tue les insectes en les asphyxiant. Mais un apiculteur landais semble lui avoir déniché une toute autre méthode pour protéger ses abeilles de l'espèce invasive. Une méthode aussi naturelle qu'efficace : les poules.
 
Des patrouilleurs pour les abeilles
En effet, Francis Ithurburu, un jeune retraité passionné d’apiculture, a étudié de près l’insecte notamment grâce à des vidéos, et s'est souvenu qu’autrefois les poules côtoyaient les ruches. Il a ainsi eu l’idée de tenter l’expérience en mettant des poules à côté de ses ruches et en observant leur comportement tandis qu'elles se promenaient là (vidéo ci-dessus). Il a alors constaté que les volailles étaient une arme tout à efficace.

Cité par Sud Ouest, il raconte : "introduit dans le rucher, le jeune poulet vadrouille entre les ruches tout en se méfiant des attaques des abeilles gardiennes dont il se tient à distance mesurée". Or, si la volaille mange "quelques abeilles tombées à terre, malades ou en fin de vie", elle se nourrit surtout de "tous les frelons qui se présentent devant les ruches" et dont le vol bruyant est peu discret. Les gobant dans son bec, la poule ne fait qu'une bouchée des prédateurs.

Les mois suivant l'expérience, Francis Ithurburu a constaté qu’aux abords du rucher, le nombre de nids avortés de frelons était bien supérieur à la moyenne, allant jusqu’à l’absence de colonies proches. En poursuivant son expérience pendant trois ans, l’apiculteur s’est aperçu que le frelon asiatique ne représentait plus de véritable danger pour son rucher.

Un mets de choix pour les volailles
"L'intérêt est qu'au printemps, les poulets attrapent les premières fondatrices qui sont en train de construire leur premier nid. On a donc déjà des nids avortés en plus grand nombre autour d'un rucher", explique Francis Ithurburu à France 3 TV. Si les poules attrapent si facilement le frelon asiatique, c'est que contrairement au frelon commun, il est capable de rester en vol stationnaire.

Tout en se méfiant de la ruche, les poules peuvent donc d'un coup de bec, capter l'insecte. Et les avantages de cette méthode ne concernent pas que les abeilles et l'apiculteur car les poules aussi y trouvent leur compte. En effet, les frelons dont l'abdomen est plein de protéines constituent un "complément alimentaire particulièrement intéressant" pour les poulets, souligne le Landais.

Avec une telle efficacité, cette solution naturelle et écologique pourrait bien faire des émules chez les apiculteurs, parmi lesquels certains ont abandonné leur élevage face à l'invasion du frelon. Ils pourraient alors également adopter des patrouilleurs à plumes pour protéger leurs butineuses.

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Like a Star @ heaven source http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/04/27/2477811_lutte-contre-le-frelon-asiatique-la-methode-qui-change-tout.html
Lutte contre le frelon asiatique, la méthode qui change tout !
Fallait y penser, la méthode de ce monsieur Ithurburu Francis, du coté de Biscarosse est un peu basée sur le principe de : faire avec et non contre ! Et il est malin !

A force d'observer la progression des colonies de frelons dans sa région, et sur tout le sud-ouest, un homme vient de trouver une idée qui pourrait bien faire évoluer la lutte de l'homme contre cette espèce invasive venue d'Asie !

Au départ, il est retraité, et possède quelques ruches, c'est sans doute son hobby.
Il a ce don d'observer autour de lui, en particulier, les habitudes d'une espèce indésirable : ce fameux frelon asiatique, dont beaucoup redoutent la présence.

Un détail qui change tout,
selon lui et contrairement aux méthodes de lutte proposées actuellement, c'est que le frelon a un territoire, c'est 500 mètre autour du nid, aucun autre frelon concurrent n'y viendra créer un nouveau nid, c'est une zone tampon.

Ensuite, plutôt que de s'acharner à les détruire un à un, quitte à obtenir à la fin une nouvelle race de super frelon resistant à tous les pièges que l'homme aura voulu créer pour le faire disparaître, selon la bonne vieille formule, qu'il finira tjrs par en rester quelques uns , à la fin, et ce seront les pires , les super resistants ... il vaut mieux en laisser un pour que les autres nous laissent tranquilles !

(note de ma part :ça m'a rappelé les virus et souches super resistantes et le trop plein d'antibiotiques absorbés par l'homme et les animaux ...)

Donc ce monsieur, plutôt que de lutter contre, fait avec.
Il laisse un nid de frelon s'installer ! Oui, vous avez bien lu !

Il préconise de le détruire uniquement si celui-ci présente un danger imminent par la proximité d'une maison, ou d'une école ou autre.

Il ouvre de nouveaux champs de recherche dans la lutte contre ce prédateur, d'ailleurs dans l'article source, un chercheur du muséum d'histoire naturelle de Bordeaux est très sensible à cette petite découverte, et méthodologie contre le frelon asiatique.

Actuellement ,
on piège le frelon par des bouteilles accrochées aux branches remplies de vinaigre (ou de bière ?) dans lesquelles on espère que le frelon viendra se noyer...

S'il doit y avoir destruction de nids dans la nature, il faut nécessairement le faire à une époque où le frelon sera incapable de recréer sa ruche et s'y reproduire !

Ce mois que vous devriez tous désormais retenir ,
C'est juillet, ce mois-là, on peut briser le cycle de vie du frelon. C'est donc en juillet , après les avoir repéré, qu'il faudra penser à une destruction totale, par la ruche et surtout les larves qui s'y trouveront.

Le début de l'été est selon ce monsieur la période cruciale pour remettre de l'équilibre à cette prolifération d'insectes prédateurs des abeilles.

C'est vrai qu'il vaut mieux s'accommoder d'un seul nid de frelon, dont on aura accepté la présence, plutôt que de devoir les détruire tous , jusqu'à sans fin,

puisqu'en détruisant une première colonie, comme c'est préconisé actuellement, c'est à dire dès le mois de février , le résultat est qu'un autre nid se refera quelque part sur la zone que vous vouliez protéger, jusqu'à augmenter la dangerosité puisque ce nouveau nid là n'aura pas été forcèment repéré, ou sera installé tout en haut d'un arbre, (par exemple)...jusqu'à mettre en péril la vie de celui qui voudra l'en faire tomber ....

Le bon vieil adage : tout simplement, la nature a horreur du vide !

On devra retenir la méthode même si elle risque de faire se hérisser les poils des apiculteurs, le frelon peut protéger l'homme du frelon, mais pas nos pauvres butineuses à miel , hélas !

à lire sur le journal Sud-ouest l'article source , l'article originel écrit par Yann Saint-Sernin
http://www.sudouest.fr/2011/04/26/frelon-contre-frelon-381173-3307.php

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Moa

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MessageSujet: Re: Frelons asiatiques et guêpes   Frelons asiatiques et guêpes EmptyJeu 5 Mar 2015 - 15:33

Frelons asiatiques et guêpes 101002065628672996857098

Like a Star @ heaven source http://anti-frelon-asiatique.com/
Piège à femelles fondatrices 100% sélectif – version AAAFA 2015
Posté le 22 février 2015
Présentation de la nouvelle version du piège AAAFA 2015, réputé 100% sélectif ! Fini la controverse sur le piégeage !
Voici la nouvelle version de pièges 100% sélectif pour femelles fondatrices de « vespa velutina« , à utiliser du 15 février au 1er mai.
C’est une version améliorée de la version précédente. Piège 100% sélectif

Il est équipé d’un dispositif de limitation en taille à l’entrée (9mm) : les femelles fondatrices de « vespa crabro » (frelon européen) et les papillons sont attirés mais ne peuvent pas entrer.
Un dispositif de limitation en taille à la sortie (5 à 6 mm) retient la femelle fondatrice « vespa velutina« , elle ne peut pas ressortir, sauf à remonter la nasse, chose qui peut arriver.
Le rond de mousse au fond de la bouteille est à imprégner jusqu’à saturation de l’appât alimentaire classique et bien connu : (bière brune + miel ou cidre + sirop ou jus de cirier), ce rond de mousse permet un réchauffement plus rapide de l’appât dès l’apparition d’un rayon de soleil, une évaporation accrue, un rayonnement plus large des arômes attractifs. Ce rond de mousse évite la noyade aux petits insectes attirés aussi dans le piège. Ils s’y régalent et repartent tranquillement par la fenêtre sélective, se faire croquer par les oiseaux des environs.
Le haut de la bouteille est articulé et peut être enlevé et remis (voir vidéo à venir) :
- Sa rotation avec la main, peut entraîner la fermeture de l’accès haut, enfermant assurément « vespa velutina » en attendant de s’en occuper.
- le basculement en tirant vers le haut permet d’ouvrir le piège, de refaire le plein d’appât, de sortir le cône renversé pour le nettoyage et faire le ménage, si vous n’y arrivez pas il est probable que les surfaces plastiques en contact soient collées par des coulures de l’appât qui est sirupeux et donc collant, il suffit de laver en trempant dans l’eau et d’appâter à nouveau avec précaution.

La vidéo montre comment manipuler la partie haute.
Pour l’élimination de « Vespa Velutina » : 1 heure au réfrigérateur ou au congélateur la fait entrer en hibernation permettant l’ouverture du piège afin d’accéder au spécimen en l’écrasant avec une pince ou en le découpant avec une paire de ciseaux.
Conseils et astuces d’utilisation :
1 – installer le piège dès qu’il fait + de 13°Celsius
2 – installer le piège près d’un tas de bois, d’un plan d’eau, ou / et dans des zones fleuries (fleurs riches en nectar ou butinent les abeilles et plus particulièrement dans les camélias d’hiver à fleurs simples très riches en nectar)
3 – installer le piège idéalement tous les jours entre 10h00 et 15h00, de façon à le vérifier, le recharger en appât et traiter les frelons asiatiques éventuellement capturés
4 – retirer impérativement les pièges au 1er mai, les femelles fondatrices restent au nid dès la naissance des premières ouvrières nouvelle génération, et n’en ressortent plus. Nettoyer le piège et son rond de mousse et l’entreposer en attendant le 15 février prochain.
5 – vous avez entre les mains, un piège à femelles fondatrices de frelon asiatique « vespa velutina« , n’éliminez que cette espèce, Dame Nature vous le rendra !

Attention !!! …
Toute copie ou plagiat est autorisé, sinon recommandé et encouragé !
Pour information sur la fabrication en série, voir « Le Blog de JP33″ :
http://anti-frelon-d-asie-jp33.over-blog.com/article-piege-tres-selectif-pour-la-grande-serie-67774423.html
Et pour ceux qui ont compris qu’on peut en commander des « tout fait » pour pas cher, mais en nombre :
http://anti-frelon-d-asie-jp33.over-blog.com/article-28822609.html
Posté dans Piégeage sélectif
L’aspirateur à la mode « Monsieur Propre anti frelons asiatiques »
Posté le 28 août 2014
Même autorisés, tous les pesticides restent des pesticides !
Les abeilles n’aiment pas ça !
Nous non plus !
Tous les jours, notre santé est agressée par des molécules !
Ça suffit ! Basta les insecticides !

Pourtant la dérogation de prolongation de l’utilisation du SO² (dioxyde de soufre ou anhydride sulfureux) pour détruire le plus proprement possible les grosses colonies de frelons asiatiques, cette dérogation se fait attendre !
En attendant, en Bretagne, l’aspirateur évite l’utilisation de pesticides. Propre, rapide, efficace et facile à trouver puisque souvent au domicile de chacun. Ne pas oublier de bien se protéger avec au moins 6 millimètres d’épaisseur de vêtement sous la veste d’apiculteur, double pantalon ample, bottes et gants latex épais sans oublier des lunettes larges pour éviter d’éventuelles projections de venin.

Denis se fait une joie de faire sa démonstration en présence des caméras de TF1 dans le reportage sur la lutte anti frelon asiatique : « le cri d’alarme des apiculteurs bretons » dans le Journal de 13h00 de Jean-Pierre PERNAUT, c’était le 28 août 2014.
Regardez la vidéo sur le site.

N’oubliez pas : « SANS INSECTICIDES !!! »
Chaque année, entre le 15 février et le 1er mai, dans les zones envahies par <<vespa velutina>>, vous pouvez utiliser votre aspirateur comme piège sélectif à 100%, mais aussi 100% propre. Voyez donc cet article du « Blog de JP33« .
http://anti-frelon-d-asie-jp33.over-blog.com/article-29084844.html

Construction du nid de frelon asiatique
Posté le 18 juin 2014
Chaque année au printemps ça recommence.
Une fois sortie d’hibernation, la femelle fondatrice « vespa velutina nigrithorax », née l’automne précédent, se refait une santé et, après avoir trouvé un endroit qui lui convient, démarre la construction de son nid.
Très opportuniste, le frelon asiatique est une espèce qui n’a peur de rien, j’irai jusqu’à dire qu’elle aime bien la proximité de l’Humain.

Les scolies sont de sortie !
Posté le 6 juin 2014
Ces jours ci les scolies sont de sortie !
Leur vol incessant et tournoyant à 50 centimètres du sol, autour de vieilles souches, et en nombre important, inquiète bon nombre d’entre nous ! Mais rassurez-vous la « Scolie des jardins » n’est pas dangereuse ! C’est le moment de l’accouplement !

En fait, en mai et juin, les individus que vous voyez tournoyer en nombre, sont des scolies mâles qui scrutent la sortie de la femelle qui se trouve dans les parages sous terre. Dès qu’elle sort de terre, elle se fait assaillir par une kyrielle de mâles qui vont tenter leur chance de participer à la continuation de l’espèce.

Facile à reconnaître : normalement les frelons ne tournoient pas sans cesse et en nombre, à cinquante centimètres du sol, en se posant de temps à autre, près d’une vieille souche.

Si cette vidéo correspond à ce que vous voyez dans votre jardin, regardez-la jusqu’au bout, pour voir ce que vous n’aurez peut-être pas l’occasion d’observer : la dance nuptiale. Le front jaune de la femelle permet de la reconnaître :

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C’est le printemps ! Les frelonnes sont de retour ! Le piégeage de printemps aussi ! Sélectif bien sur !
Posté le 21 mars 2014
Cette année 2014, le printemps tombait le jeudi 20 mars ! Et dès que les températures dépassent les 13°Celsius, les femelles fondatrices de « vespa velutina nigrithorax » commencent leur sortie d’hibernation, suivant l’endroit de leur cachette, plus ou moins isolée, au soleil ou à l’ombre. Les premières sorties ont eu lieu le 24 février.
La première préoccupation des frelonnes rescapées de l’hiver, est la recherche de nectar (sucres naturels générés par les fleurs) dont elles se nourrissent. Il leur faut reprendre des forces et se refaire une santé. Les fleurs mellifères sont rares en fin d’hiver. Si la fleur est généreuse en nectar comme le camélia d’hiver à fleur simple, la régalade dure 15 à 30 secondes, et plusieurs minutes sur le laurier thym en fleur. Puis elle procède à une toilette minutieuse et finit par 5 minutes de sieste au soleil en position d’hibernation tant qu’elle n’a pas démarré son nid. Mais dès que le nid est commencé, la sieste n’est plus d’actualité et la vie s’accélère. Les allers-retours sont espacés de 10 à 20 minutes, en revenant sur la fleur déjà visitée, jusqu’à épuisement du stock de nectar de la fleur.

On comprend vite pourquoi le piégeage de printemps sera très efficace pour capturer les femelles fondatrices de frelon asiatique, avec appât aromatisé et sucré. En effet, si toutes les frelonnes du quartier sont piégées, il n’en restera aucune pour faire un nid dans les parages. Afin d’éviter les risques collatéraux sur la biodiversité, sélectivité et surveillance sont les règles principales à respecter. Le piège sélectif ci-contre est présenté sans appât.



Le rond de mousse évaporateur et anti noyade est essentiel. Ce n’est pas la mousse d’une bonne bière. C’est de la mousse à bulle ouverte, c’est à dire spongieuse. Elle absorbera l’appât liquide que vous mettrez dans le piège, offrant une surface presque sèche et facilitant l’évaporation et l’émanation des arômes. La fenêtre du bas de la bouteille et celle du haut génèreront une convection naturelle, augmentant ainsi le rayon d’attraction du piège et évitant la surchauffe dans le piège. Le rond de mousse anti noyade permet aux insectes de passer un agréable moment dans le piège, à s’y restaurer, y boire et chanter peut-être. Le soir venu, la hauteur (5.5 mm) de la fenêtre sélective autorise la sortie des insectes plus petits que « vespa velutina ». Les gros insectes seront relâchés, sauf le frelon asiatique qu’il suffira d’éliminer.

Appât alcoolisé et sucré : bière brune + miel, sirop fruits rouges ou jus de cirier

Règles à respecter pour que l’appât soit attractif et efficace :

- légèrement alcoolisé pour repousser les abeilles et bourdons,
- légèrement alcoolisé pour que les arômes soient plus volatiles,
- arômes de bière brune et cassis, fruits rouges, miel ou jus de cirier,
- piège placé au soleil pour favoriser l’évaporation augmentant ainsi le rayonnement,
- l’ajout de vin, a tendance à entrainer de la moisissure en surface,
- ajout de bière nécessaire dès que la mousse s’assèche (de 3 à 7 jours).
Petit détail qui fait le « plus » : Le peu de liquide (10 à 15 cl) contenu dans le rond de mousse spongieuse du piège (contrairement aux pièges basés sur une grande quantité de liquide trop long à réchauffer) s’évaporera assez vite et rayonnera dès les premiers rayons de soleil. S’il n’y a pas de rajout de bière, l’appât s’évapore en quelques jours, le piège perd son attractivité. Cette particularité viendra rattraper l’éventuel laxisme ou l’insouciance d’un « Poseur de piège » peu concerné par l’impact d’un piège insuffisamment surveillé !
La biodiversité n’en subira pas les conséquences longtemps.

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Quand c’est l’hiver, les arbres sont nus, les nids apparaissent ! Que faire ?
Posté le 12 janvier 2014
Après les premiers gels sérieux, sans même attendre l’hiver et sa longue froidure, les feuilles tombent et les nids de frelon asiatique apparaissent en haut des arbres !
Mais alors que faire ?
http://anti-frelon-d-asie-jp33.over-blog.com/article-arbres-nus-et-nids-de-frelon-asiatique-121629272.html

SO² : Arme fatale anti frelon asiatique !
Posté le 3 décembre 2013
Peu de temps après la découverte de « vespa velutina nigrithorax » sur les terres d’Aquitaine, la prolifération inquiétante de cet envahisseur exterminateur d’abeilles a surpris tout le monde. Jean VIGNOLLES (ingénieur spécialisé) a eu l’idée d’injecter du SO² dans le nid de frelon asiatique afin d’en asphyxier les occupants. Cette formule utilise le SO² en biocide. Le SO² est aussi dénommé « anhydride sulfureux » ou « dioxyde de soufre » ou encore « E220″. Il est fréquemment utilisé dans l’agro-alimentaire et on le trouve chez les distributeurs spécialisés sur tout le territoire français. AAAFA ne trouve que des avantages dans cette « arme fatale anti frelon asiatique ».

Précaution préalable à l’utilisation du SO² de nuit :
- la nuit tout les chats sont gris ! Dit-on ! En fait, la nuit est le meilleur moment pour mener cette opération ! Cependant, il est souhaitable de :
- bien repérer les lieux,
- installer le matériel de jour, y compris la canne jusqu’à proximité du nid, de façon à n’avoir plus qu’à piquer le nid et injecter le SO²,
- le décrochage du nid avec récupération de tous les plateaux contenant des nymphes (cocons blancs) est à faire dès que possible le lendemain, rendant la destruction 100% réussie.

Précautions préalables à l’utilisation du SO² de jour :
- le diamètre du nid doit être supérieur à 25 centimètres, sinon trop fragile,
- protection corporelle des intervenants : combinaison intégrale d’apiculteur par dessus une double épaisseur de pull et de pantalon ample (justaucorps moulant s’abstenir sauf si d’épaisseur 6 millimètres minimum). La combinaison devra recouvrir des gants épais latex, des chaussures montantes épaisses et bien fermées. Mais il existe aussi une solution plus onéreuse mais dont le concept intègre l’ensemble des préconisations, c’est la « combinaison anti frelon »,
- plus le nid est gros, plus la canne télescopique est déployée afin d’éviter les attaques freloniques et le stress qu’elles entraînent immanquablement avec les risques de mauvais réflexes, même à basse altitude,
- plus le nid est gros, plus les spectateurs éventuels doivent se tenir à distance (15 mètres minimum et le double de la hauteur pour les gros nids hauts, protection intégrale des personnes allergiques)

Descriptif de la technique de destruction d’une colonie de frelon asiatique et de son nid :
- injection de SO² gazeux dans le nid à l’aide d’une canne télescopique de 10 mètres,
- enlèvement du nid en coupant la branche support, toujours à l’aide de la canne,
- pose d’un piège avec appât spécifique, installé à l’endroit même où se trouvait le nid, toujours à l’aide de la canne, afin d’éliminer les frelons absents du nid au moment de l’intervention,
- destruction complète de la colonie et du nid : 100% propre avec retour au compost.
- les nids bas (considérés dangereux) sont traités en urgence,
- le regroupement de la destruction des nids hauts (considérés non dangereux), permet de recourir à la location de nacelle à moindre coût (jusqu’à 8 nids par jour).

Petites explications et petits trucs :
Attention ! l’utilisation du SO² comporte des risques importants :
Le SO² est issu de la combustion du soufre (SO² = anhydride sulfureux = dioxyde de soufre = bisulfite = E220). Il est commercialisé sous forme liquide en bombonne sous pression avec doseur, tuyau souple et gicleur. Utilisé dans l’agro-alimentaire, il sert aussi en viniculture. On en trouve donc dans toutes les régions de France, et chez des fournisseurs spécialisés et heureusement pas dans les grandes surfaces !

Ce gaz liquide sous pression est ininflammable et nocif si inhalé ! ! !
Il est extrêmement irritant pour la gorge, les muqueuses et les voix respiratoires. Une surexposition grave peut entraîner œdème, lésions pulmonaires ou entraîner la mort en fonction de la concentration de SO² dans l’air inhalé.

Principe d’utilisation :
Injecté sous pression dans le nid de « vespa velutina nigrithorax », ce gaz SO² asphyxie instantanément les frelons adultes qui s’y trouvent, ainsi que tous ceux qui y pénètrent dans les minutes qui suivent. Les larves et les nymphes ne respirant pas, elles ne sont atteintes que par le froid généré par l’évaporation instantanée de la dépressurisation du gaz liquide.

Attention ! L’injection de SO² n’aura pas l’effet asphyxiant dans plusieurs cas :
- si le nid est trop petit, la coque risque fort de craquer dès la pénétration de la seringue,
- si la coque du nid est dégradée ou le nid éventré par des intempéries.

Attention ! Respirer les vapeurs de SO² est dangereux pour l’humain ! Ce gaz est irritant. Étant plus lourd que l’air, il descendra du nid.
Attention ! Si le nid est dans un lieu peu ventilé, le SO² peut stagner longtemps dans une cavité !

La canne télescopique de 10 mètres avec seringue d’injection (1 mètre) montée en bout, permet d’accéder du sol à des nids hauts jusqu’à 12 mètres, jusqu’à 20 mètres avec une échelle de 8 mètres et jusqu’à 34 mètres avec une nacelle 25 mètres version VL. Au-delà de cette hauteur, il faut recourir à des nacelles version PL (Poids Lourd). La canne télescopique est toujours utilisée. Elle permet de rester à distance du nid afin d’éviter :
- les attaques de frelons en nombre,
- le stress qui s’en suit,
- de respirer le SO² qui s’échappe du nid en descendant car plus lourd que l’air.

Après l’injection de SO², la pique ou seringue est laissée en place quelques minutes de façon à boucher le trou réalisé dans la coque du nid, le SO² s’en échappe doucement dès le retrait de la seringue. Puis vient le moment du démontage de la seringue et son remplacement par la scie d’élagueur en bout de canne.

Rester à distance pour couper la branche supportant le nid et le faire au plus vite est important ! Car le nombre de frelons de retour de butinage ne cessent d’augmenter. Ils n’apprécient guère la scie qui s’agite et fait tout bouger. Ils attaquent tout ce qui bouge.

Avant que de scier la branche support du nid pour le faire tomber, il est bon de couper les branches au delà du nid afin d’éviter qu’elles n’entravent la chute. Quand le nid tombe jusqu’au sol sur la bâche installée auparavant, c’est le soulagement ! Sinon il faudra faire descendre tous les morceaux afin d’éviter que les frelons ne s’agglutinent sur les restes de nid.

Récupération de tous les déchets de nid et mise en sac plastique épais en prévision de son exposition au soleil qui viendra à bout des œufs, larves et nymphes, avant que de finir au compost et retrouver le cycle naturel de la nourriture terrestre.

Le Bonus qui fait PLUS !
Quand l’opération de destruction est menée de nuit, le résultat est à 100% de réussite, car cette espèce passe la nuit dans le nid, contrairement au frelon européen ! Mais la nuit augmente énormément les difficultés et diminue le nombre de destructions possible (1 à la tombée de la nuit et 1 au lever du jour). Il faut être à la fois « couche tard » et « lève tôt », pas facile !

Mais AAAFA, confrontée au problème du nombre de nids très hauts à détruire et aux complications liées à la nuit, a mis au point une formule qui rend les interventions de jour tout aussi efficaces et réussies ! Elle vous livre son « Bonus » et vous invite à l’exiger des Entreprises de désinsectisation qui opèrent de jour et qui s’en vont en vous disant : « Des frelons roderont et tournoieront pendant plusieurs jours ! Mais c’est un passage obligé ! »

L’idée est peu coûteuse et simple à mettre en œuvre : elle consiste à poser un piège à l’endroit même ou se trouvait le nid avant de l’enlever ! Normalement les butineuses de retour au nid s’y vautreront dedans durant l’heure qui suit. Cela n’empêche pas la nuit qui suit, de fermer toutes les fenêtres des environs, car sans leur nid, les frelons pourraient chercher un endroit plus chaud et s’engouffrer là où ils pourront.

Ce piège (bouteille PET, coupée et assemblée en forme de nasse), est appâté avec des frelons vivants du même nid (5 à 6 frelons attrapés au filet à papillon suffisent). Un petit carré de mousse imbibé de miel fera craquer les frelons les plus méfiants. Puis il est suspendu à l’aide de la canne télescopique de façon à éviter au maximum les risques d’attaque des frelons. Ceux hors du nid au moment de l’injection de SO² ou tout simplement ceux de retour de butinage.

Crochet de suspension d'un piège à frelon, facile à poser.
Crochet de suspension d’un piège à frelon, facile à poser.

La suspension du piège est faite avec une ficelle biodégradable et un crochet en fil de fer (de forme particulière, mais simple). Le crochet (coté angulé en haut), est partiellement enfilé dans le trou de la scie d’élagueur pour la manipulation et pourra se dégager facilement quand le crochet arrondi aura attrapé une branche environnante. Le tour est joué, tous les frelons vont se vautrer dans le piège en moins d’une heure !

Il ne reste plus qu’à chercher et trouver les nids de frelons asiatiques !

Plus d’images en « Un CLIC ICI ! http://anti-frelon-d-asie-jp33.over-blog.com/article-destruction-d-un-gros-nid-bas-de-frelon-asiatique-la-technique-60091923.html

Savoir les reconnaître : frelon « asiatique » ou « européen » ?
Posté le 16 juin 2013
Savoir de quoi on parle et connaître les différences est essentiel en matière de frelons.

Le « frelon européen » du nom latin « vespa crabro » est un gros hyménoptère autochtone, une grosse guêpe si vous préférez. Il est implanté en Europe depuis plus longtemps que l’Humain. Il est protégé dans les pays plus au nord, mais il fait frémir dans les vergers car c’est un concurrent redoutable de l’Homme, régnant sur les fruits les plus murs. Les soirs d’été, il sait gâcher les festivités sur les terrasses proches des bois, les rendant inaccessibles aux personnes allergiques aux piqûres d’insectes. Autrefois, les « Anciens » disaient des piqûres de frelons (européens) << 3 piqûres tuent un Homme et 9 un Bœuf ! >> à l’époque on ne connaissait pas son cousin germain et envahissant le « frelon asiatique » du nom latin « vespa velutina nigrithorax » appelé aussi « frelon d’Asie », « frelon chinois » ou « frelon à pattes jaunes » et les effets de piqûres multiples n’étaient pas à craindre car le frelon européen n’attaque pas en groupe et ne pique que si vous entrez en contact en croisant son chemin.

Contrairement au « frelon européen », le « frelon asiatique » attaque systématiquement en rafale dès que l’on s’approche trop près du nid qu’il sent menacé et s’acharne tant que l’on reste à proximité. Plus le nid est gros et plus la distance de sécurité à respecter est grande. Toujours contrairement au frelon européen, de nuit, l’asiatique n’est pas attiré par la lumière, toute la colonie reste au nid et vous laissera profiter de votre terrasse. Au butinage et loin du nid, il n’est pas agressif mais plutôt fuyant.

Eh oui, savoir faire la différence est la première des choses à considérer quand on parle des frelons et de sélectivité !

Ici les photos montrent des femelles fondatrices photographiées au printemps. On dit que la nuit, tous les chats sont gris, cependant pour les frelons en plein soleil les différences de couleurs sont caractéristiques, ainsi que la grosseur s’ils sont disposés cote à cote !
photos sur le lien: http://anti-frelon-asiatique.com/

A noter
- les pattes du « frelon asiatique » ou « frelon à pattes jaunes » sont bicolores : noires près du thorax, et jaune citron en moitié extrême. Les pattes du « frelon européen » sont entièrement marron.

- le thorax de « vespa velutina nigrithorax » est comme son nom latin l’indique : noir et velu. Celui de « vespa crabro » est bicolore : marron et roux, et tout aussi velu.

- l’abdomen du « frelon asiatique » comporte un gros anneau orangé vers son extrémité vue de dessus. Celui de l’européen est entièrement jaune citron, ciselé finement de noir avec de fines gouttes noires.

- la tête du « frelon asiatique » est noire avec la face orange plus allongée, alors que celle de l’européen est brun roux avec la face jaune et plus arrondie.

- la femelle fondatrice « vespa crabro » (jusqu’à 4 cm) est franchement plus grosse que la femelle fondatrice « vespa velutina nigrithorax » (environ 3 cm).

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Sélectivité et atractivité, c’est à l’intérieur du piège !
Posté le 10 avril 2013
Le frelon asiatique a du nez, c’est sûr !

L’essentiel est à l’intérieur du piège ! C’est l’appât, ses arômes et le rond de mousse !

Le plus important, c’est le rond de mousse à bulle ouverte, flottant et absorbant comme l’éponge. Il permet à tous les insectes entrés dans le piège de ne pas s’y noyer, ni même de s’y engluer !

Ce rond de mousse augmente la surface d’évaporation de l’appât liquide (bière + miel), rendant le piège plus attractif et rayonnant largement les arômes dégagés par l’appât !

En fin d’hiver les températures sont, en général, peu élevées. Le moindre rayon de soleil peut être mis à profit pour le réchauffement rapide de l’appât liquide seulement si sa quantité est faible. La formule du rond de mousse avec peu de liquide rend le piège bien plus attractif et plus rayonnant que ceux contenant une grande quantité de liquide trop long à réchauffer.

Ces arômes se dissiperont d’autant plus, si le corps de la bouteille comporte une entrée d’air en bas et une sortie haute : une convection naturelle s’établira, entraînant les effluves vers le goulot de la bouteille ! La cerise sur le gâteau est que la température à l’intérieur de la bouteille ne sera pas excessive et les gourmands s’en porteront que mieux !

Un rajout régulier de bière brune sera nécessaire, sinon le piège s’asséchera vite et perdra toute attractivité ! Les laxistes qui oublieront leurs pièges sans surveillance ne feront pas de dégâts collatéraux très longtemps !

La constitution de l’appât est importante ! En février et mars, les sucres sont rares dans la nature ! Or les femelles fondatrices frelon asiatique se nourrissent de sucres et en ont besoin pour retrouver un peu de vigueur, il faut donc que l’appât soit sucré ! L’ajout d’alcool servira à repousser : abeilles et bourdons qui ont horreur de ça ! ! !

La recette est donc simple : liquide alcoolisé (bière brune ou blonde ou vin blanc) y ajouter du miel ou un sirop aromatisé (cassis, Picon ou autre encore). La recette la plus courante est : bière brune « Pelfo-th brune » pour ses arômes qui semblent plaire énormément à « vespa velutina » et du miel, car très prisé aussi ! Et ça marche très très bien pour le piégeage de printemps !

Le revers de cette médaille très attrayante de ce piège si sélectif est que : si le frelon ne se noie pas, il a tout à loisir de faire fonctionner ses méninges pour trouver la sortie ! Eh oui le frelon asiatique est malin, pour ne pas dire intelligent ! En effet, sa ténacité risque fort de lui donner la chance de trouver la sortie du goulot, celle qui sert de nasse !

Alors la parade est simple, il suffit de profiter de l’attractivité du piège, nettement supérieure aux autres modèles, pour ne le mettre en place, ou le rafraîchir en appât, que lorsque l’on peut le surveiller régulièrement. Par exemple le samedi et dimanche entre 11h00 et 16h00 si les températures s’y prêtent (>13°C). Et rassurez-vous, ça suffit amplement pour attraper toutes les frelonnes du quartier ! Ne croyez pas que les frelonnes font des kilomètres pour se restaurer, celles qui passeront dans les environs sont à la recherche de sucres et elles seront très attirées par le menu que vous leur proposerez au moment ou vous leur proposerez. Alors n’hésitez pas, maitriser son piège est « bénéfique pour la Biodiversité » mais aussi « encore plus méritoire » !

Une fois prise au piège, la frelonne doit être éliminée ou maîtrisée rapidement. Plusieurs possibilités s’offrent à vous :

1 – élimination de la frelonne :
- passage bref au micro-onde (10 à 30 secondes) après avoir ôté les armatures métalliques du piège et avoir pris les précautions d’hygiène (la précaution d’hygiène consiste à mettre le piège dans une poche plastique, style poche de congélation, afin d’éviter d’éventuelles projections ou propagations inadaptées à un milieu alimentaire) :
- la couper en deux avec une paire de ciseaux, une fois endormie pendant 1 heure au réfrigérateur et après avoir pris les précautions d’hygiène,
- ou l’écrabouiller après une heure au réfrigérateur ou au congélateur, toujours après avoir pris les précautions d’hygiène,
- Remettre cette frelonne assurément morte dans le piège, devrait attirer un peu plus encore les autres frelonnes ? C’est ce qui se dit et qui a été constaté, surtout par ceux qui en capturent beaucoup !

2 – maîtrise de la frelonne comme appât vivant à l’intérieur du piège :
- après une heure au réfrigérateur, certains préfèrent leur couper une aile, afin qu’elle attire les autres en s’agitant dans le piège, une fois réveillée. Même si elle trouve la sortie, elle ne pourra plus générer de colonie.
- à moins qu’une fois endormie au réfrigérateur, vous ne préfériez lui passer un fil autour de la taille afin de la retenir dans la nasse, mais attention elle risque fort de couper le fil avec ses mandibules et trouver la sortie.

A vous de voir et bonne chasse !

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Sélectivité à la sortie du piège
Posté le 7 mars 2013
Les appâts liquides sucrés attirent bon nombre d’insectes : mouches, moucherons, guêpes et compagnie. Un dispositif sélectif tel que le montre la photo ci-dessous permet aux insectes plus petits que le frelon asiatique, de sortir sans encombre. Ce piège est très très très sélectif comme le dit « Le Blog de JP33″ il a été conceptualisé et mis au point par AAAFA.

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MessageSujet: Re: Frelons asiatiques et guêpes   Frelons asiatiques et guêpes EmptyJeu 5 Mar 2015 - 15:36

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Frelons asiatiques. Piégez-les jusqu’au 1er mai pour sauver les abeilles [mode d’emploi]
01/03/2015 – 07h00 Bretagne (Breizh-info.com) ‑ La Vespa Velutina est une espèce asiatique de frelon géant. Introduite en Europe, dans un biotope qui n’est pas le sien, l’espèce décime les abeilles de manière alarmante. Il est pourtant possible d’enrayer ce massacre. En effet du 15 février au 1er mai il est possible d’agir contre ce prédateur vorace qui conquiert la France depuis 2004.
L’association « Action anti frelon asiatique » propose ainsi sur son site Internet plusieurs astuces et conseils pour le piégeage de ces insectes qui s’attaquent à nos abeilles.

Le frelon asiatique évolue naturellement en Chine, mais il fut importé par hasard en Europe vers 2004. Le site Mr Mondialisation – qui consacre un long article à ce fléau – explique : « la première reine européenne Vespa velutina se trouvait probablement à bord d’un chargement de poteries chinoises. Avec son climat similaire à certaines régions de Chine, la France va constituer une terre d’accueil idéale pour l’animal. La bête aurait colonisé 70% du pays en 10 ans. Le nombre de colonies est passé de 40 à 400 de 2011 à 2013. La propagation semble devenir incontrôlable. Ce n’est pourtant pas le risque pour l’Homme qui constitue le plus gros problème. Le frelon asiatique trouve dans l’abeille une victime faible et idéale pour se nourrir. L’abeille se voit affublée, en plus de l’activité humaine, d’un ennemi mortel. En effet, la Vespa velutina est le Terminator des butineuses ainsi que des guêpes et autres pollinisateurs qu’elle croise. »

Entre le 15 février et le 1er mai pour les piéger

Affublée d’un dard capable de traverser une épaisseur de 6 mm, cette espèce est agressive envers l’homme : ses piqûres sont très douloureuses et, suffisamment nombreuses, elles peuvent être mortelles.

Comment reconnaître ce frelon ? Long d’environ 3 cm, Vespa velutina est un peu plus petit que le frelon commun (Vespa crabo). Il s’en distingue aussi par sa coloration brun-noir, ses pattes jaunes et ses ailes fumées.

Comment combattre ce frelon ? Si une solution biologique fût envisagée, cette dernière n a pas été jugée efficace pour lutter contre le frelon. Elle consister à introduire des larves parasite capable de tuer la reine d’un nid de frelons, entrainant la mort des autres frelons rapidement.

Reste alors la solution du piège. Il faut le faire entre le 15 février et le 1er mai, car la reine pondeuse – clé du problème – s’envole à la mi-février en quête de sucre puis afin de créer un nouveau nid et se retrouve ainsi vulnérable. Si elle n’est pas piégée à temps, 150 nouvelles reines s’envoleront pour créer leur propre nid. Un cycle inquiétant et proportionnel à la décimation des abeilles.

Face à l’immobilisme des pouvoirs, l’Association action anti-frelon asiatique souhaite créer un vaste mouvement national en France (et ailleurs) pour l’éradication de la créature dans nos contrées. Pour se faire, ils proposent, depuis 2015, un piège « maison » présenté comme 100% sélectif. A voir sur le terrain si cette assertion est réelle. La piste d’atterrissage et une « porte » de sortie permettraient aux autres espèces (dans la majorité des cas) de s’échapper. Le fond de la bouteille est à imprégner jusqu’à saturation de bière + miel ou cidre + sirop. La mousse est utile pour éviter la noyade aux petits insectes trop curieux. Une fois capturé, l’association conseille de congeler l’animal pour éviter les manipulations dangereuses.

Les apiculteurs bretons ont lancé un cri d’alarme

Comme l’indique le site Weedemain, pour le réaliser, rien de plus simple : il vous suffit de rassembler 2 bouteilles d’eau (identiques de préférence), 2 abaisse-langue (demandez-en à votre médecin, mais si vous n’en trouvez pas, des bâtonnets de glace peuvent faire l’affaire), 1 paire de ciseaux, de la colle, de la ficelle, une éponge, un peu de bière brune et du miel.
photo sur le site http://www.breizh-info.com/23516/sante/frelons-asiatiques-piegez-les-jusquau-1er-mai-pour-sauver-les-abeilles-mode-demploi/

– Découpez les tiers supérieurs des deux bouteilles et collez les ensemble par la base pour former une sorte de toupie.

– Percez-y une ouverture de 9 mm de haut et de la largeur de votre premier abaisse-langue, que vous introduirez à l’intérieur.

– Fermez le bouchon du haut, afin d’éviter que la pluie ne pénètre dans votre piège, mais laissez celui du bas ouvert pour créer une nasse qui empêchera le frelon asiatique de remonter.

– Découpez une ouverture de 5,5 mm de haut dans la partie basse d’une de vos chutes de bouteille. Introduisez votre second abaisse-langue comme précédemment.

– Installez l’éponge, découpée à la forme voulue, et arrosez la d’un mélange de miel et de bière brune, qui repoussera les abeilles mais attirera les frelons asiatiques. Si des abeilles venaient malgré tout à s’égarer dans votre piège, vous pouvez rajouter du vin blanc pour accroitre la dissuasion.

– Refermez votre piège, sans colle, afin de pouvoir facilement le nettoyer. Vous n’avez plus qu’à l’accrocher en plein soleil avec votre ficelle. N’oubliez pas de renouveler l’appât tous les 15 jours.

– Lorsqu’une première reine frelon sera prise au piège, laissez-la à l’intérieur afin que ses phéromones attirent d’autres reines. Si elle ne meure pas, vous pouvez passer votre piège 10 secondes au micro-onde, ou le congeler une heure afin de l’endormir, puis la découper avec des ciseaux.

Notons cependant que cette solution associative d’urgence reste critiquée par certains biologistes qui estiment qu’il faudrait développer un système de piège sélectif avec un appât phéromonal, qui n’existe pas à ce jour.

La Bretagne est touchée depuis 2008 par le frelon asiatique, et sa prolifération implique une mobilisation de tous, notamment pour sauver les abeilles. Les apiculteurs bretons avaient d’ailleurs lancé un véritable cri d’alarme, l’an passé.

Crédit photo : creative commons / Danel Solabarrieta
[cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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MessageSujet: Re: Frelons asiatiques et guêpes   Frelons asiatiques et guêpes EmptyJeu 5 Mar 2015 - 15:38

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Like a Star @ heaven source http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/le-frelon-asiatique-a-debarque-dans-les-alpes-maritimes.582626.html
Publié le mardi 19 juillet 2011
Importé accidentellement en France, il y a sept ans, cet insecte colonise désormais tout le pays. Il n’a pas aucun prédateur et menace dangereusement les abeilles
Introduit accidentellement dans le Sud-Ouest de la France en 2004, lors d’une importation de poteries chinoises, le frelon asiatique vespa velutina est en passe de coloniser tout le pays. Comme dans une trentaine d’autres départements, sa présence est avérée dans les Alpes-Maritimes depuis septembre 2010. Inquiétant…

Une menace réelle

La sonnette d’alarme fut tirée par Chantal Aimé, apicultrice à Carros, qui a attrapé dans ses ruchers le premier spécimen de cet indésirable, reconnaissable par la couleur orange fluo de sa tête et de ses pattes. Elle l’a transmis au laboratoire de l’Agence française de sécurité sanitaire de Sophia Antipolis, qui l’a formellement identifié. Il n’y a donc plus de place au doute sur la colonisation réelle. Aux portes de Nice, les captures se font maintenant par dizaines !

L’installation de cet envahisseur n’ira pas sans poser de problèmes. Car même s’il semble peu agressif envers l’homme, même s’il est plus petit que notre « bon » vieux frelon européen vespa crabo, le risque de piqûre et de possibles complications médicales (allergie) est réel.

La bête a un dard qui peut atteindre 6 millimètres et une force de percussion plus forte que le frelon local. Pour leurs interventions, les pompiers doivent d’ailleurs porter des tenues renforcées.

Heureusement, cet insecte n’est guère attiré par la lumière. Il ne devrait pas s’inviter de nuit dans les habitations éclairées.

« Comme pour toutes les espèces invasives, son arrivée pose des problèmes écologiques. Il se reproduit facilement et n’a pas de prédateur », explique le docteur Jacques Lamothe, vétérinaire conseil du groupement de défense sanitaire de l’abeille.

Ruches en danger
Pour les apiculteurs, c’est une nouvelle tuile. Déjà qu’ils devaient lutter contre le varroa – un acarien qui suce le sang des abeilles – et contre l’étrange et méconnu « syndrome d’effondrement » qui a décimé, l’an dernier, un tiers des ruches installées dans les Alpes-Maritimes. Maintenant, vespa velutina va croquer par milliers les abeilles.

« Il les guette à l’entrée de la ruche et les attrape au vol », explique Philippe Vallée, apiculteur à Vence. « Il leur coupe la tête avec ses mandibules, les emporte au pied d’un arbre où il enlève les pattes et les ailes, et fait une sorte de boulette qu’il transporte ensuite dans son nid pour nourrir ses larves ». Sympa.

Sachant qu’une dizaine de frelons peut anéantir une ruche, et qu’un seul nid de l’envahisseur compte 2 000 individus, on mesure l’étendue du problème. Mais il mange aussi d’autres insectes (mouches, papillons), et des fruits mûrs (pommes et poires).

Piégeage artisanal
Pour l’heure, des opérations de piégeage sont menées dans le 06. Moins pour éradiquer cette sale bestiole que pour mesurer sa progression territoriale. Car, en voulant attraper le frelon, on risque aussi de capturer des abeilles, ce qui n’est pas le but recherché.

Comme il n’existe pas de produit spécifiquement ciblé contre le vespa velutina, la seule solution efficace consiste à détruire les nids. Et aussi précocement que possible en saison, pour empêcher les reines fécondées d’accomplir leur œuvre de reproduction. L’habitat du frelon peut mesurer jusqu’à un mètre de haut pour 80 centimètres de diamètre.

Pas de chance : il se cache très haut dans le feuillage des arbres, ce qui rend le repérage et la destruction difficiles !

Like a Star @ heaven http://www.fredonpaca.fr/Frelon-Asiatique

Like a Star @ heaven http://www.am-insectes.com/lutte-anti-frelon.php

Like a Star @ heaven https://www.cg06.fr/plan-apicole-departemental-durable/la-lutte-contre-le-frelon-asiatique-3282.html

Like a Star @ heaven  Like a Star @ heaven http://guepes.fr/societe/06-Alpes-Maritimes.htm

Like a Star @ heaven http://www.adapi.itsap.asso.fr/infos/frelon_asiatique.php

Like a Star @ heaven  Like a Star @ heaven http://france3-regions.francetvinfo.fr/cote-d-azur/2014/08/26/le-frelon-asiatique-terrorise-les-abeilles-537932.html
Like a Star @ heaven  Like a Star @ heaven Pour le reportage FR3 cliquez ici

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MessageSujet: Re: Frelons asiatiques et guêpes   Frelons asiatiques et guêpes EmptyMar 28 Mar 2017 - 15:15

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https://www.un-jardin-bio.com/comment-lutter-contre-le-frelon-asiatique/

Frelons asiatiques et guêpes 262171387

source https://theconversation.com/le-frelon-asiatique-est-entre-dans-paris-62746
Le frelon asiatique est entré dans Paris
22 juillet 2016,

En ce mois de juillet 2016, un nid du frelon asiatique à pattes jaunes, Vespa velutina, a été observé pour la première fois à l’intérieur de Paris par les jardiniers du Muséum national d’histoire naturelle.

Le personnel du muséum sensibilisé sur la question était particulièrement aux aguets. L’arrivée de cet envahisseur dans la capitale était en effet attendue puisque des femelles sexuées, potentielles futures reines, avaient été vues fin 2015 dans plusieurs arrondissements de la ville et en différents points de la banlieue parisienne.

Ce frelon est-il dangereux ?
Les frelons ont toujours été considérés comme des insectes dangereux. Or, si elle est douloureuse, leur piqûre n’est pas plus redoutable que celle des autres Hyménoptères sociaux – guêpes et abeilles.

Sauf s’il est allergique, un homme n’est pas en danger quand il est piqué plusieurs fois par des abeilles, guêpes ou frelons ; il faut des centaines de piqûres pour qu’il risque la mort.

Cependant, chez 0,3 à 7,5 % des victimes, une réaction allergique peut apparaître suite à des piqûres isolées, mais répétées dans le temps, les sensibilisant ainsi au venin des Hyménoptères. Une seule piqûre suffit alors à provoquer un état de choc qui, sans traitement rapide par injection d’adrénaline, peut entraîner la mort. Mais pour ces personnes, une piqûre de guêpe ou d’abeille est tout autant à craindre que celle d’un frelon.

De plus, les frelons ne sont jamais agressifs envers l’homme lorsqu’ils volent en solitaire ; ils n’attaquent que lorsqu’ils se sentent menacés, par des gestes brusques par exemple, ou si l’on s’approche à moins de 5 mètres de leur nid. Les nids de V. velutina étant en général placés très hauts dans les arbres, les risques de rencontre sont bien moindres qu’avec les abeilles et les guêpes sociales qui adoptent le même comportement pour défendre leurs colonies.

Une grave menace pour les ruches
Le frelon à pattes jaunes inquiète surtout les apiculteurs, car il s’attaque aux abeilles domestiques. Une évaluation de son impact est en cours d’estimation par les scientifiques, car aucune donnée chiffrée n’existe à ce jour. Il est toutefois certain que la présence du frelon en grand nombre – plus de 10 devant une colonie – peut entraîner la mort de ruches déjà affaiblies par d’autres facteurs de stress.

Les abeilles ne constituent pas ses seules proies et la collecte d’ouvrières avec les prises qu’elles ramènent au nid a permis de montrer que V. velutina capture autant d’abeilles que de guêpes et de mouches (environ un tiers chacune), mais aussi une très grande variété d’autres insectes et araignées ; il peut même, à l’occasion, prélever de la chair sur des cadavres de vertébrés.

En milieu urbanisé, où les insectes sont moins variés, les abeilles représentent les deux tiers de ses proies. Le frelon attrape sa prise en vol puis s’accroche à un support pour la dépecer. Il ne conserve que le thorax qu’il ramène au nid pour nourrir ses larves ; lui-même se nourrit de liquides sucrés (sève, miel et miellat) et du liquide protéique régurgité par ses larves.

En automne, V. velutina peut localement menacer fortement les ruchers, mais c’est surtout sa présence en vol stationnaire devant la ruche qui stresserait les abeilles provoquant un arrêt du butinage. Si ses réserves de miel sont insuffisantes, la colonie d’abeilles peut alors mourir de faim au cours de l’hiver suivant.

En Asie, où elles sont confrontées aux attaques de frelons depuis toujours, les abeilles mellifères asiatiques se défendent en formant une boule autour du frelon ; en faisant vibrer leurs muscles alaires, elles augmentent la température de la boule jusqu’à 46 °C ; le frelon meurt alors d’hyperthermie.

L’abeille mellifère européenne introduite en Asie depuis des décennies a développé le même comportement de défense face aux frelons, mais elle recrute moins d’ouvrières et atteint rarement une température létale pour le frelon. Elle reste donc moins efficace, mais est potentiellement capable avec le temps de faire de même en Europe.

Comment est-il arrivé en France ?
V. velutina a été observé pour la première fois en France en 2004 par un horticulteur du Lot-et-Garonne qui importait de Chine des poteries pour bonsaïs. Mais ce n’est qu’à l’automne 2005 qu’il a été découvert par les scientifiques ; ces derniers ont signalé sa présence début 2006 quand son acclimatation a été confirmée.

La lignée introduite en France appartient à la variété V. velutina nigrithorax que l’on rencontre du Népal à la Chine ; elle est brun sombre, avec une bande orange sur l’abdomen et des pattes jaunes à l’extrémité. Comme chez tous les frelons, la colonie est annuelle et meurt en hiver à l’exception des futures reines qui hivernent cachées dans un abri. C’est à ce stade qu’elles peuvent être transportées sur de grandes distances via le commerce international.

En comparant par des analyses génétiques des spécimens de V. velutina capturés en France et dans différents pays de son aire d’origine (Indonésie, Vietnam, Chine, Népal), les scientifiques ont montré que la lignée invasive provient bien de Chine, d’une région près de Shanghai où les poteries pour bonsaïs sont fabriquées. Cette étude prouve aussi que seul un petit nombre de reines, voire une seule reine fécondée par plusieurs mâles, a été introduit en France.

Ceci témoigne des grandes capacités de multiplication de cette espèce, qui est arrivée en France sans ses ennemis naturels, parasites (guêpes et mouches parasites, vers nématodes…), prédateurs (oiseaux, fourmis, frelons…) ou autres frelons avec lesquels il peut entrer en compétition, et qui profite aussi de l’abondance d’une de ses proies, l’abeille domestique.

Une invasion suivie à la trace
La progression de l’invasion est suivie par les chercheurs du Muséum national d’histoire naturelle qui cartographient la présence de ses nids depuis 2004 sur l’ensemble du territoire.

Le front d’invasion progresse chaque année d’environ 60 km et, à ce jour, plus des trois quarts de la France sont envahis. V. velutina a aussi atteint d’autres pays d’Europe : Espagne en 2010, Portugal en 2011, Italie en 2012 et Allemagne en 2014. Signalé dans le Nord et en Belgique en 2011, il n’y a pas été retrouvé depuis, mais le front d’invasion se rapproche inexorablement.

Vespa velutina a également été introduit en Corée dans les années 2000 et dans l’île de Tsushima au Japon en 2012. Sa progression confirme les prévisions établies à partir de modèles climatiques : le frelon est capable de se répandre dans une grande partie de l’Europe, mais aussi dans beaucoup d’autres régions du monde en cas d’introduction accidentelle. Le changement climatique (élévation de la température et augmentation des précipitations) risque d’accroître encore son expansion en élargissant les zones climatiques qui lui sont favorables.

source de la photo
https://theconversation.com/le-frelon-asiatique-est-entre-dans-paris-62746
Frelons asiatiques et guêpes Image-10

Les moyens de la lutte
De nos jours, le varroa, cet acarien parasite d’origine asiatique dont la multiplication provoque la mort de la colonie d’abeilles, les maladies virales ou les pesticides constituent des dangers plus inquiétants pour l’apiculture ; mais la présence de ce prédateur est une menace supplémentaire. V. velutina a d’ailleurs été classé « danger sanitaire de 2e catégorie » au titre du code rural en 2012, et « espèce exotique envahissante » au titre du code de l’environnement en 2013.

Comme le soulignent de nombreux chercheurs travaillant sur les guêpes sociales invasives à travers le monde, s’il est possible de localiser et détruire leurs colonies et de piéger en masse les adultes, aucune de ces stratégies ne permet de réduire durablement les niveaux de populations de ces envahisseurs.

Il faut donc, dans les régions à risque, s’attacher à développer des réseaux de surveillance et de contrôle en vue de prévenir l’installation du frelon et donner rapidement l’alerte en cas d’introduction. L’objectif est de déceler la présence de fondatrices dès leur introduction et d’éradiquer avant le début de l’automne – moment correspondant à la dispersion de la génération sexuée – les premières colonies qui pourraient s’installer.

Pour limiter son impact sur un rucher, la destruction de tous les nids de V. velutina présents dans le voisinage demeure la solution la plus efficace. Le piégeage des frelons en automne dans le rucher peut être envisagé ; mais en l’absence d’appât spécifique, de nombreux insectes non-cibles risquent d’être capturés.

Les recherches pour tenter d’isoler une substance attractive spécifique de V. velutina (phéromone, par exemple) n’ont pas encore abouti. En l’absence d’appât spécifique, les piégeages de masse demeurent donc une menace pour la biodiversité.

Un groupe de travail (associant l’ITSAP et le MNHN) est actuellement chargé de mettre en place des mesures de surveillance, de prévention et de limitation de l’impact de Vespa velutina sur les ruchers. Le MNHN teste également, en partenariat avec son concepteur André Lavignotte un dispositif mécanique de type « muselière » – un grillage placé autour de la planche d’envol éloigne les frelons et diminue ainsi le stress des abeilles qui peuvent continuer à butiner.

Si vous découvrez un nid dans Paris, sachez que la mairie prendra en charge sa destruction sur le domaine public (espaces municipaux, façades d’immeubles sur rue, etc.). Il vous suffira pour cela d’appeler les services municipaux au 39 75 ou de laisser un commentaire sur la page dédiée à l’abeille domestique.

Si le nid est placé dans le domaine privé ou ailleurs en Île-de-France, vous pouvez contacter un des référents de la Fédération régionale des organisations sanitaires apicoles d’Île-de-France (Frosaif), organisme qui prendra en charge le plan de lutte localement ; la liste des intervenants est disponible ici.

Et n’oubliez pas qu’il faut éviter de s’approcher à moins de cinq mètres d’un nid de frelon ou de guêpe !

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MessageSujet: Re: Frelons asiatiques et guêpes   Frelons asiatiques et guêpes EmptySam 23 Juin 2018 - 14:54

Un apiculteur breton a trouvé une solution pour enrayer la prolifération du frelon
source https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/frelons-asiatiques-l-apiculteur-de-locmelar-leur-declare-la-guerre-5627939

Frelons asiatiques. L'apiculteur de Locmélar déclare la guerre
Le projet
Il est bien décidé à avoir sa peau. Ou, tout au moins, à porter un mauvais coup à son espèce. Le vespa velutina, le frelon asiatique de son nom scientifique, n'a qu'à bien se tenir. Une fois entré dans son piège, appâté par les effluves de miel, le nuisible sera condamné à y périr. Privé de nourriture, Denis Jaffré lui promet une mort lente et douloureuse. Aucune pitié pour l'envahisseur !

Depuis trois ans, Denis Jaffré planche sur une cage de capture qui permettrait de réguler ce nuisible qui menace les abeilles. Brevetée, l'invention de ce producteur de miel du pays de Morlaix va être industrialisée.

Un piège « optimal et redoutable »
L'apiculteur de Locmélar pense à cette invention depuis 2006, l'année où il a perdu 35 colonies à cause de cet indésirable qui décime des milliers d'abeilles, depuis son arrivée en France en 2004.

Sa cage de capture, jugée « optimale et redoutable », après expérimentation, est en voie de commercialisation. Somme toute sommaire, le dispositif comprend deux caisses. La première reçoit l'appât, « de la cire mielleuse ou du miel, de préférence local, disposé sur des copeaux de bois ».

« Le principe de la nasse »
La seconde caisse, à disposer sur la première, est grillagée dans le fond, de manière à laisser passer les odeurs qui attirent les hymenoptères. C'est ici que seront emprisonnés les frelons asiatiques. Toute l'ingéniosité de Denis Jaffré réside dans la conception des deux portes d'entrées latérales. Des « modules d'accès », en langage industriel, conçues « sur le principe de la nasse ».

Assez étroites pour ne pas laisser entrer les frelons européens, elles ont été pensées pour retenir son cousin asiatique sans emprisonner les abeilles, guêpes et bourdons de passage. « Ceux-ci arrivent à sortir en moins de trois minutes, ce qui ne laisse pas le temps à leur prédateur de les découper en morceaux ! », précise l'ingénieux apiculteur.

Breveté fin février, son système de capture, « d'une simplicité déconcertante mais d'une efficacité remarquable », devrait être présenté au concours Lépine, en avril. Expérimenté pendant un an, en 2017, sur l'une de ses colonies, il a permis à Denis Jaffré de recueillir « 1 062 frelons asiatiques dont 25 reines en début de saison ».

Un moule à 20 000 €
Un exploit pour le passionné qui veut désormais produire son piège en grande quantité, au plus vite.

Soucieux de travailler en local, il a passé un accord avec la société saint-martinoise RS Injection, qui fabriquera le dispositif en série, à partir de plastique recyclé. « Il coûtera moins de 10 € et sera d'abord vendu aux collectivités et aux groupements d'apiculteurs avant une commercialisation grand public. »

Pour la fabrication préalable du moule en acier des deux modules d'accès, estimé à 20 000 €, l'apiculteur va contracter un prêt. En espérant que la mise en place d'un financement participatif lui permettra de rentrer dans ses frais.

L'apiculteur de 62 ans, qui conduit une centaine de colonies « dans des sites privilégiés, de Taulé à Roscoff en passant par les monts d'Arrée, Brest ou la presqu'île de Crozon », veut aller vite pour protéger ses ouailles. Enfant, il a découvert l'apiculture aux côtés de son père.

Une passion qui ne l'a jamais quitté et qu'il a développée après une carrière dans la Marine nationale. Avec engagement. Après avoir été président du syndicat départemental des apiculteurs, Denis Jaffré est devenu coprésident de l'Association action anti frelon asiatique (AAAFA). Son invention y fait déjà un carton.

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source https://ladpdm.joomla.com/documentation-et-infos-techniques/17-le-bac-de-capture-par-denis-jaffre
Le Bac de Capture : Méthode préventive, simple, écologique, sélective,
efficace et très peu couteuse de lutte contre Vespa Velutina (VV)
Technique du Bac de Capture Préventive et organisation possible :
Cette Méthode a été mise au point par Denis Jaffré, coprésident de l'AAAFA et référent en matière de lutte

contre le frelon asiatique pour la région Bretagne.

Cette méthode très efficace est basée sur 6 principes :
La mise à disposition d'appâts très attractifs en grande quantité à la sortie d’hiver.
La boulimie glucidique qui est celle des reines de Vv à l’émergence d'hibernation.
La grande capacité de perception des effluves odorantes sur de très grandes distances de Vv (comme beaucoup d'hyménoptères, de diptères, de lépidoptères....).
Leur grande vulnérabilité (peu farouche dans cette situation).
L'absence de dangerosité individuelle évidente des jeunes reines constatée durant cette période (phénomène aussi bien connu chez la reine des abeilles mellifères) qui permet à chacun de mettre en place un dispositif simple et sans risques.
Enfin, l’inefficacité de la lutte curative (destruction des nids) en matière de prolifération de l’espèce et qui induit des coûts importants chaque année (30 000 000 € / an en France).
La méthode a été développée avec comme principe prépondérant de ne pas mettre en oeuvre de matériel élaboré, et/ou coûteux, ou susceptible de mettre en danger d'autres espèces. Cette philosophie est celle de l’AAAFA depuis sa création, définie par ses statuts, qui se résume à être une association nationale de lutte sélective et écologique contre Vv.

Le principe consiste donc à disposer en un lieu abrité et ensoleillé, un bac appelé "bac de capture", qui est en fait un bac d'alimentation contenant des substances attractives pour les reines de Vv. Des substances sucrées solides mises en morceaux (figues, dates, oreillons sucrés d’abricot, banane écrasée….). L’apport carné quotidien d’une sardine fraîche et de têtes de crevettes peut se révéler aussi très complémentaire. Le très célèbre mélange utilisé jusqu’ici dans les pièges abattoirs de différents types : bière brune, sirops de fruits rouges…., vin blanc doux (1/3 1/3 1/3), saturé en sucres, de restes de confitures et autres sirops divers, positionné dans un contenant (type assiette à potages dans lequel nous mettrons des bâtonnets de bois, des petits cailloux pour éviter les noyades) sera très utile. Un bloc de mousse à bulle ouverte, imbibée et positionné dans ce mélange assurera une meilleure évaporation. Les appâts qui ont été utilisés lors de l’expérimentation en 2015 étaient composés de miel de lierre issu de ruches en bon état sanitaire  c.a.d. exemptes de toute maladies contagieuse (loque, nosema...), (indifférence des abeilles sur ce type de miel au printemps lorsque les premiers nectars sont présents et donc pas de « pillage »). La cire sans miel de cadres, issue de ruches saines lors de la visite de printemps, broyés, émiettés, fera aussi une excellente source d’effluves attractives (sans risque d’y voir des abeilles) et compléteront l’arsenal opérationnel des appâts.

Ce dispositif très simple va permettre la capture et non le piégeage, (ce dernier ne permet pas d’être assez sélectif ni suffisamment attractif) de TOUTES les reines présentes dans le périmètre du BCP sur de très grandes distances. On peut ainsi tabler sur une efficacité d’un rayon au-delà du km autour du dispositif (distance qui sera affinée lors des prochaines expérimentations).

IMPORTANT : Nous insistons sur l'origine deu miel de lierre utilisé comme appât et qui doit provenit uniquement de ruches en bon état sanitaire, c.a.d. exemptes de toute maladies contagieuse (loque, nosema...).

Ce dispositif  très simple va permettre la capture et non le piégeage, (ce dernier ne permet pas d’être assez sélectif ni suffisamment attractif) de TOUTES les reines présentes dans  le périmètre du BDC sur de très grandes distances à la ronde. On peut ainsi tabler sur une efficacité dans un rayon de 1,5 a 2 km autour du dispositif.

Pour une efficacité optimisée sur les territoires, une répartition et un suivi cartographique des BCP doit être assuré par la commune ou l’intercommunalité. Une fiche de comptage et de bilan annuel (fichier Excel) à renseigner est disponible en téléchargement sur le site de l’AAAFA ou <ici>. Celle-ci. Elle vise à optimiser la méthode de régulation et est la contrepartie proposée aux poseurs du BCP et aux collectivités pour la renseigner et en faire retour (à l’adresse courriel : vespavelutinabzh@orange.fr).

Les outils de capture :
La capture s’effectuera avec un bocal et son couvercle, un pic à brochettes dont l’extrémité sera enduite de glue arboricole ou l’aspirateur à main avec une grande simplicité.

Cette méthode a été testée et validée sur une zone d’expérimentation : en effet, fin 2014, un nid de frelon n'avait pu être détruit car découvert tardivement à l'automne 2014 donc pratiquement vidé de ses jeunes reines. Mis en place au début du printemps 2015, le dispositif du BDC a par la suite permis la capture de 13 reines de VV sur la zone de test (évitant ainsi la construction de 3 ou 4 nids de VV) dans la zone d'action du BDC, et ce, entre le 1er mars et fin juin.

Pendant tout l’été et l’automne, le rucher principal où évoluent les abeilles d’une vingtaine de ruches n’a pas eu à subir la moindre attaque de VV et a été totalement protégé en 2015.

Le BDC Descrition et fabrication ;

Le Bac de capture peut être une caisse en bois ou en plastique surmontée d'un petit toit s’il n'est pas disposé sous un abri (auvent ou abris a bois, balcon couvert...). L'important est qu'il n’y pleuve pas et que l'appât reste compact et solide.

On peut, concevoir un bac facilement avec du contreplaqué ou du bois, 1cm  d'épaisseur suffira amplement pour concevoir l'ensemble. La taille minimale pourrait être de 25cmx40cm avec un rebord de 10 cm. N’importe quel autre contenant d’alu, d’inox, de plastique ou de bois (dont le fond sera couvert d’une feuille de plastique) feront l’affaire.

Le BDC n’est pas chronophage, une simple visite quotidienne peut suffire, les jeunes reines reviendront. Si le BDC est installé devant votre baie vitrée, exposé plein sud, posé sur des tréteaux à 1 m du sol, les captures se feront dans des conditions optimales. Il n’est pas nécessaire  d’installer le BDC au rucher.

Liste des éléments nécessaires à découper dans des panneaux ou planches de 1cm d'épaisseur et à assembler ensuite :
(voir photo et explications sur le site )
https://ladpdm.joomla.com/documentation-et-infos-techniques/17-le-bac-de-capture-par-denis-jaffre

L’AAAFA reste à disposition pour animer des réunions publiques pour développer la méthode BDC et où seront développés les aspects, liés à la biologie de VV, son mode de vie, ses conséquences sur l'environnement et sur l'humain en l'état actuel des connaissances en la matière, issus de la recherche scientifique et des expérimentations récentes effectuées sur le terrain par les équipes de l'AAAFA.

Pour une efficacité optimisée sur les territoires, une répartition et un suivi cartographique des BCP doit être assuré par la commune ou l’intercommunalité. Une fiche de comptage et de bilan annuel (fichier Excel) à renseigner est disponible en téléchargement sur le site de l’AAAFA . Celle-ci vise à optimiser la méthode de régulation. Elle est la contrepartie proposée aux poseurs du BCP et aux collectivités pour la renseigner et en faire retour (à l’adresse courriel : vespavelutinabzh@orange.fr). La présente FT sera actualisée régulièrement. Merci par avance pour votre concours à l’expérimentation participative et citoyenne initiée par les acteurs du terrain.

Docs diverses a télécharger :

Fiche du DBC en format pdf              
https://ladpdm.joomla.com/images/PDF/Fiche_Technique_BCP_V160325.pdf

Fiche de comptage en format pdf  
https://ladpdm.joomla.com/images/PDF/FICHE_RENSEIGNEMENT_CAPTURES_V160325.pdf

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source https://actu.fr/bretagne/locmelar_29131/lapiculteur-denis-jaffre-veut-finir-frelons-asiatiques_16321251.html
Lutte contre les frelons asiatiques. Près de Landivisiau, l’apiculteur invente un piège révolutionnaire
À Locmélar, près de Landivisiau (Finistère), l'apiculteur Denis Jaffré vient de concevoir un nouveau piège pour en finir avec le frelon asiatique. Son invention est brevetée.

A Locmélar, près de Landivisiau (Finistère), l’apiculteur Denis Jaffré vient de mettre au point un astucieux piège à frelon asiatique. Et peu coûteux, sous la barre des 10 euros.

Au premier abord, son invention est simple. Son piège est composé de deux petits bacs en plastique superposés l’un sur l’autre. Celui du dessous contient un appât protégé par un grillage. Au dessus, le second bac possède deux cônes en métal déployé pour permettre la capture des frelons asiatiques. « Mon piège reprend tout simplement le principe de la nasse », présente Denis Jaffré, également co-président de l’Association action anti-frelon asiatique.
http://anti-frelon-asiatique.com/

Perte de 35 ruches en 2016 à Brest et à Roscoff
Son invention découle de plusieurs années d’observation de ce nuisible.

Je suis le frelon asiatique depuis son arrivée en Bretagne, il y a plus de 10 ans. C’est d’ailleurs moi qui ai identifié le premier nid à Saint-Malo.

Son combat s’est intensifié, il y a deux ans, après la perte de 35 ruches à Brest et à Roscoff. « Mes 35 colonies d’abeilles ont été complètement anéanties. »

En lice pour le concours Lépine 2018
Il met alors les bouchées doubles pour concevoir un piège efficace.  La sélectivité est rendue possible grâce aux deux cônes réalisés en un fin métal déployé. Ils permettent ainsi aux autres insectes de ressortir rapidement du piège.

En effet, ces deux cônes font toute la singularité de son invention et sont protégés par un brevet. Fin avril 2018, il ira à Paris les présenter au concours Lépine.

Ensuite, Denis Jaffré compte les faire fabriquer en série par une entreprise de plasturgie de Morlaix. « Le modèle définitif est validé. Je dois encore lever certains freins administratifs. Si tout se passe comme prévu, la production devrait démarrer dans deux mois. »

Appel aux dons
Denis Jaffré doit auparavant réunir la somme de 24 000 euros pour la fabrication du moule des cônes. Il songe à ouvrir une campagne de financement participatif. Pour l’heure, le choix de la plateforme n’est pas arrêté. « J’espère la lancer le plus tôt possible. L’objectif est d’enregistrer des pré-commandes. En attendant, j’ai déjà reçu 1 000 euros de dons. »

Denis Jaffré signale que la Ville de Brest a déjà pris contact avec lui pour tester son piège. Que le Pays de Morlaix a aussi manifesté son intérêt. Avec son piège, Denis Jaffré ne s’adresse pas directement aux particuliers mais aux associations et groupements d’apiculteurs et aux mairies, communautés de communes.

Dans le Finistère mais aussi en Bretagne, la fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles oeuvre également dans ce domaine.  
http://www.fredon-bretagne.com/fdgdon-du-finistere/

Infos pratiques.
Rens. : http://anti-frelon-asiatique.com ou par mail : vespavelutinabzh@orange.fr

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MessageSujet: Re: Frelons asiatiques et guêpes   Frelons asiatiques et guêpes EmptySam 15 Sep 2018 - 22:05

https://desinsectisation.ooreka.fr/fiche/voir/285487/fabriquer-et-utiliser-un-piege-a-frelons-asiatiques

http://frelonasiatique.univ-tours.fr/lutte.html

https://www.lapausejardin.fr/ma-maison/frelon-europeen-frelon-asiatique

https://www.sudouest.fr/2012/02/27/frelons-asiatiques-les-meilleures-methodes-pour-les-tuer-644729-4909.php


Frelons asiatiques et guêpes 262171387

source http://frelonasiatique.mnhn.fr/lutte/
Lutte
Recommandations – Prédateurs – Parasites – Stratégie de défense des abeilles
Une lutte irraisonnée contre une espèce envahissante peut conduire à favoriser son installation. Cela a été trop souvent le cas par le passé. Les espèces envahissantes ont en général une très forte capacité d’adaptation et de dispersion. C’est le cas du Frelon asiatique à pattes jaunes. Les méthodes de lutte qui ont un impact sur le reste de l’environnement (comme l’utilisation d’appâts empoisonnés) risquent donc de desservir nos espèces locales en faveur de ce dernier.

Réglementation
Depuis la découverte du frelon asiatique Vespa velutina nigrithorax en France en 2004, plusieurs textes législatifs et réglementaires ont été adoptés, tant au niveau européen que national, dans l’objectif de limiter sa diffusion et favoriser sa lutte (Note de synthèse MAA/MTES, 2018). Il existe actuellement plusieurs cadres réglementaires relatifs au frelon asiatique :
– La réglementation relative aux dangers sanitaires pour les espèces animales suivie par le ministère de l’agriculture (article D.201-1 du code rural et de la pêche maritime [CRPM])

Le frelon asiatique Vespa velutina nigrithorax est classé au niveau national dans la liste des dangers sanitaires de deuxième catégorie pour l’abeille domestique Apis mellifera sur tout le territoire français (arrêté du 26 décembre 2012). Ce classement implique que l’élaboration et le déploiement d’une stratégie nationale de prévention, surveillance et lutte vis-a-vis de ce danger sanitaire est de la responsabilité de la filière apicole, l’État pouvant apporter son appui sur le plan réglementaire (article L.201-1 du CRPM) notamment en imposant certaines actions de lutte aux apiculteurs (article L.201-4 du CRPM) pour favoriser la réussite de la stratégie. Au regard des dispositions de l’article L.201-8 du CRPM, ces opérations, réalisées par les Organismes à Vocation Sanitaire désignés par le préfet de département, sont à la charge des apiculteurs.

La formation d’un groupe de travail composé des administrations publiques, de représentants apicoles et de scientifiques a permis la réalisation d’une note de service en date du 10 mai 2013 qui a défini le rôle des différents partenaires et des services de l’État dans la mise en œuvre de mesures de surveillance, de mesures permettant de réduire la pression de prédation par le frelon asiatique dans les ruchers et de mesures permettant de réduire le nombre de nids de frelons asiatiques dans l’environnement des ruchers (présentation d’une charte de bonnes pratiques, voir également nos recommandations).

Le constat qu’il n’y a actuellement aucune stratégie collective de prévention, surveillance et lutte contre ce frelon qui soit reconnue efficace pour répondre à l’objectif de réduction de l’impact délétère du frelon asiatique sur les colonies d’abeilles a été partagé par la Direction générale de alimentation (DGAL) du Ministère en charge de l’Agriculture (MAA) avec les membres du comité d’experts apicole du CNOPSAV (comité stratégique national en matière de sanitaire apicole). De ce fait, la stratégie adoptée par le MAA est de subventionner des actions de recherche visant à valider des méthodes de prévention et de lutte sur le plan de leur efficacité et de leur innocuité sur l’environnement. Une fois que des méthodes auront été validées, une stratégie nationale pourra être mise en place et s’appuyer, si nécessaire, sur une base réglementaire en application de l’article L.201-4 du CRPM. Dans l’attente, aucune mesure obligatoire n’est imposée.

– La réglementation relative aux espèces exotiques envahissantes suivie par le ministère de la transition écologique et solidaire

Au niveau européen, le frelon asiatique figure désormais dans la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union européenne qui a été adoptée au niveau communautaire le 13 juillet 2016 (règlement d’exécution (UE) 2016/1141), conformément aux dispositions du Règlement (UE) n°1143/2014 du 22 octobre 2014 du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 relatif à la prévention et à la gestion de l’introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes. Au niveau national, la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a complété le code de l’environnement pour intégrer les dispositions législatives permettant d’agir contre les espèces exotiques envahissantes (articles L.411-5 et suivants).

L’article L.411-6 du code de l’environnement indique en effet qu’au regard d’intérêts de préservation du patrimoine biologique, des milieux naturels et des usages associés sont interdits l’introduction sur le territoire national, la détention, le transport, le colportage, l’utilisation, l’échange, la mise en vente, la vente ou l’achat de tout spécimen vivant d’espèces exotiques envahissantes, dont la liste est fixée dans l’arrêté ministériel du 14 février 2018 signé conjointement par les ministères en charge de la protection de la nature et de l’agriculture.

Les opérations de lutte sont définies par l’article L.411-8 du même code : dès constat de la présence dans le milieu d’une espèce figurant dans les arrêtés ministériels EEE, l’autorité administrative (= préfet de département, désigné par le décret n° 2017-595 du 21 avril 2017 relatif au contrôle et à la gestion de l’introduction et de la propagation de certaines espèces animales et végétales) peut procéder ou faire procéder (…) à la capture, au prélèvement, à la garde ou à la destruction de spécimens » d’espèces exotiques envahissantes. Un arrêté préfectoral précisera les conditions de réalisation des opérations. Les préfets pourront notamment ordonner la destruction sur des propriétés privées. Il conviendra de définir, au niveau local et au regard des dispositions du CRPM (prise en charge par les apiculteurs des opérations se déroulant sur leurs propriétés), les modalités de financement des opérations de lutte ; la réglementation EEE du code de l’environnement n’apportant pas de précisions sur ce domaine.

Recommandations
Dans l’attente de nouvelles découvertes et de méthodes de lutte spécifiques, il vaut mieux suivre les recommandations suivantes :
– Éviter le piégeage des femelles fondatrices de Frelon asiatique en dehors d’un cadre expérimental. C’est en effet la période de l’année où la lutte contre Vespa velutina semble la plus vaine (Monceau et al., 2012 ; Rome et al., 2013b). Cette espèce produit de très nombreuses femelles fondatrices (plus de 500 pour un gros nid), et le printemps est la période où la mortalité des fondatrices de frelons comme de guêpes est la plus élevée, en grande partie du fait de la compétition intervenant entre individus d’une même espèce. Détruire certaines fondatrices à cette période ne ferait que laisser la place à d’autres (Cottam, 1948 ; Thomas, 1960 ; Gamboa, 1978 ; Edwards, 1980 ; MacDonald & Matthews, 1981 ; Bunn, 1982 ; Matsuura, 1984 ; Donovan, 1991 ; Archer, 2010 ; Archer, 2012). De plus, il n’y a actuellement aucun piège réellement sélectif vis-à-vis du Frelon asiatique. Même un piège dit « sélectif » a un impact sur les insectes non cibles, car si une sélection physique partielle a lieu pour certains insectes (trop gros pour pénétrer dans le piège ou assez petits pour s’échapper par les petits trous latéraux), le séjour, même court, dans un piège peut avoir un impact (excès de chaleur, humidité, etc.) sur la survie ou la fécondité des insectes capturés (Dauphin & Thomas, 2009 ; Rome et al., 2011a ; Goldarazena et al., 2015). Pour qu’un piège soit réellement efficace, il faut que son appât soit attractif pour le Frelon asiatique, répulsif pour les autres insectes et durable dans le temps. Des recherches dans ce sens sont en cours à l’INRA de Bordeaux, au CNRS de Gif-sur-Yvette et à l’IRBI de Tours.

– En cas d’attaque de Frelon asiatique sur un rucher et uniquement dans ce cas. Nous recommandons de poser des pièges à sélection physique (pour diminuer l’impact sur les autres espèces), de préférence avec comme appât du jus de vieille cire fermentée (appât qui a donné de bons résultats dans ces conditions), mais il faut poser les pièges uniquement au niveau du rucher (Rome et al., 2011a). Ceci pourrait permettre de diminuer la pression de prédation et d’affaiblir les colonies du frelon. Ces pièges doivent être en général posés à partir du mois de juin, période la plus fragile du cycle de développement des colonies, et jusqu’à la fin de la saison de prédation (octobre à mi-novembre). Toutefois, une étude de l’ITSAP n’a pas révélé de capacité d’un piégeage réalisé à partir du mois de septembre à préserver les colonies d’abeilles de la prédation du frelon (ITSAP-Institut de l’abeille, 2015).

– La destruction des colonies reste la méthode la plus efficace pour diminuer les populations de Frelon asiatique. Celle-ci doit se faire le plus tôt possible et jusque mi-novembre. Le Frelon asiatique étant diurne, les nids devront être détruits à la tombée de la nuit ou au lever du jour. Ainsi la quasi-totalité de la colonie pourra être éliminée. La destruction des nids au cours de la journée (notamment à l’aide d’une lance à eau ou d’un fusil) fait augmenter considérablement les risques d’accident. Tous les individus volant hors du nid ne seront pas tués et pourront rapidement reconstruire un nid à proximité ; ils resteront en outre très énervés plusieurs jours durant, ce qui augmente les risques de piqure pour le voisinage. Si la reine est encore vivante, la colonie pourra encore produire des mâles et des femelles sexués, mais si la reine est morte, la colonie ne produira plus que des sexués mâles ; dans les deux cas, l’activité de prédation sera poursuivie. À ce jour, les meilleures techniques de destruction utilisent une perche télescopique pour injection d’insecticide. Il faudra ensuite descendre le nid et l’éliminer, suivant les pratiques réglementaires en vigueur sur la gestion des déchets, pour que les insectes morts et l’insecticide ne soient pas consommés par les oiseaux ni diffusé dans l’environnement. Malgré sa faible toxicité après utilisation, le dioxyde de soufre (SO2) n’est pas autorisé pour cet usage. Si le nid est accessible, il est possible de le détruire sans insecticide à la tombée de la nuit, en bouchant le trou d’entrée avec du coton, puis en enfermant le nid dans un sac avant de le détacher et de tuer la colonie par congélation. Il faut toujours être équipé d’une combinaison de protection spéciale contre les frelons.

– Il est possible de réduire le stress des abeilles en plaçant les ruches dans une cabane grillagée de maille 5,5 mm (voir les plans du modèle d’Emmaüs Lescar Pau). Une solution moins couteuse, surnommée « muselière » à frelons est en cours d’étude au MNHN.

Il est préférable de se limiter à ces méthodes de lutte tant que de nouvelles techniques plus efficaces n’auront pas été mises au point. Cela ne veut pas dire « rester inactif », mais « faire au mieux dans l’état actuel des connaissances ».

Si vous trouvez un nid, adressez-vous à votre mairie qui sera mieux à même de vous réorienter vers l’organisme local de lutte. Certaines administrations locales peuvent prendre en charge une partie de la destruction. Merci de penser également à remplir le formulaire de signalement pour la prise en compte de votre observation dans notre inventaire.

http://frelonasiatique.mnhn.fr/category/actualites/

http://frelonasiatique.mnhn.fr/cabane-grillagee/

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departement06.fr
source ICI
Le #Département06 mobilisé pour lutter contre le frelon asiatique
Mis en ligne le lundi 16 avril 2018
Le frelon asiatique, une menace pour la biodiversité contre laquelle le Département des Alpes-Maritimes se mobilise !
Installé depuis le début des années 2010 dans les Alpes-Maritimes, il décime les colonies d’abeilles, faisant peser une réelle menace sur la filière apicole, et un vrai risque pour l’agriculture et la biodiversité.
Face aux préoccupations grandissantes des apiculteurs et des habitants des Alpes-Maritimes, le #Département06 a mis en place un dispositif de destruction des nids chez les particuliers.

Le dispositif 2018 a été lancé le 16 avril et fonctionnera jusqu'au 7 décembre
Qui contacter?
téléphone 04 97 18 73 55
couriel à:  frelon-asiatique@departement06.fr

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source http://www.pollinis.org/interview-de-claire-villemant/
FRELON ASIATIQUE : INTERVIEW DE L’ENTOMOLOGISTE CLAIRE VILLEMANT
Auteur : Mélanie Eychenne
Publié le 1 April 2016
L’entomologiste Claire Villemant, responsable de la collection d’hyménoptères au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, suit de près l’invasion du frelon asiatique en France. Pour POLLINIS, elle évoque les effets de cette espèce invasive sur les pollinisateurs et partage son analyse sur les moyens actuels de lutte.

Que sait-on de l’invasion du frelon asiatique ?
L’invasion a débuté en 2004 par l’importation accidentelle par bateau de futures reines hivernantes venant de Chine. Depuis le front progresse d’environ 60 km par an, et des introductions accidentelles par transport de fondatrices ont aussi eu lieu loin du front.
Résultat : en 2015, plus des trois-quarts de l’hexagone sont désormais envahis et le frelon est installé dans quatre autres pays d’Europe : Espagne, Portugal, Italie, Allemagne. La présence des nids de Vespa velutina est relevée sur l’ensemble de la France grâce aux observations envoyées via la fiche de signalement mise en ligne sur le site du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN).
La carte des départements envahis est mise à jour chaque année, après vérification des photos demandées aux observateurs, car un tiers des signalements sont en fait des nids d’autres espèces de frelons ou de guêpes. Et parfois, un même nid peut avoir été signalé par plusieurs observateurs. Les nids ne sont jamais réutilisés l’année suivante. Le nombre d’individus produits par un nid mature au cours d’une saison, d’avril à décembre, a été estimé à 6 000 en moyenne et peut, pour les plus gros, atteindre plus de 13 000 individus dont 500 futures reines.

Pourquoi la France est-elle particulièrement touchée par l’invasion?
Les modèles climatiques développés par le MNHN, qui se basent sur les données climatiques de son aire d’origine, ont montré que l’Aquitaine était l’une des zones les plus favorables à l’acclimatation de la variété invasive Vespa velutina nigrithorax. L’arrivée en 2004 de futures reines à la bonne époque – le printemps – et dans la bonne région a favorisé son installation, sa multiplication puis son expansion, les conditions climatiques de l’ensemble de la France lui étant favorables. La présence d’un important cheptel apicole a aussi favorisé la propagation de l’espèce.

Quel est l’impact du frelon asiatique sur nos abeilles ?
Ils peuvent avoir un fort impact sur un rucher en prélevant des ouvrières mais surtout par leur présence en vol stationnaire devant la ruche : ceci entraîne un arrêt de l’activité de butinage, notamment en automne, période où l’attaque des frelons est la plus intense pour nourrir leurs larves. Si les réserves de miel de la colonie d’abeille deviennent insuffisantes, une partie de la colonie peut mourir de faim au cours de l’hiver suivant. Le frelon asiatique recherche de préférence des proies malades ou fragiles, qui se défendent mal. Ce sont donc les ruches les moins agressives et/ou en mauvaise santé qui sont attaquées les premières et qui ont le plus de chance de décliner face aux attaques du frelon ; mais ce dernier n’est pas toujours la cause principale du déclin. Son impact est donc difficile à chiffrer car il faut tenir compte des autres facteurs de stress tels que les pesticides, le parasite varroa ou les maladies qui interviennent sur l’état sanitaire de la colonie.

Pourquoi faudrait-il combattre le frelon asiatique ?
Il faut le combattre pour éviter des attaques trop importantes sur les ruchers. Mais imaginer qu’on pourra éradiquer ces populations même localement est totalement illusoire.

Existe-t-il des moyens de lutte vraiment efficaces ?
A ce jour, non, contrairement à ce que certains veulent laisser croire, notamment sur internet. Aucune étude scientifique sérieuse, avec un protocole parfaitement défini et reproductible, accompagnée d’un suivi exhaustif des populations avant, pendant et après la mise en place du protocole de lutte, n’a montré qu’une des méthodes de lutte employées avait un effet sur la régression des populations de frelons. Et certaines méthodes – notamment le piégeage de masse, pratiqué par certains apiculteurs – peuvent avoir de lourdes conséquences sur l’environnement. Car pour qu’un piège soit réellement efficace, il faut que son appât soit attractif pour le frelon asiatique, non attractif voire répulsif pour les autres insectes et durable dans le temps. Aucun piège ne répond à ces trois critères et tous ont un impact sur les insectes non ciblés. En tout état de cause, il faut éviter le piégeage des femelles fondatrices au printemps car c’est la période où la compétition entre fondatrices pour un même site de nidification les décime : plus de 90% d’entre elles meurent. Détruire des fondatrices à cette période est donc contre-productif.

Quelles méthodes préconise le Muséum national d’Histoire naturelle ?
La destruction des nids reste la méthode la plus efficace. Elle doit se faire le plus tôt possible en saison et jusqu’en novembre. Les nids sont détruits à la tombée de la nuit ou au lever du jour de façon à éliminer la quasi-totalité de la colonie. À ce jour, les techniques de destruction les plus courantes utilisent une perche télescopique pour injecter un insecticide. Il faut ensuite descendre le nid et le brûler pour que les insectes morts et l’insecticide ne soient pas consommés par les oiseaux. Le dioxyde de soufre (SO2) est efficace et sans danger pour l’environnement mais il peut être toxique pour l’utilisateur et n’est pas autorisé pour cet usage. Si le nid est accessible, il est possible de le détruire sans insecticide à la tombée de la nuit, en bouchant le trou d’entrée avec du coton, puis en enfermant le nid dans un sac avant de le détacher et de tuer la colonie par congélation. Dans tout les cas, il faut toujours être équipé d’une combinaison de protection spéciale contre les frelons.

Tout cela semble bien hasardeux…
Il est préférable de se limiter à ces différentes méthodes de lutte tant que de nouvelles techniques plus efficaces n’auront pas été mises au point. Cela ne veut pas dire de rester inactif, mais de faire au mieux dans l’état actuel des connaissances. Il est également possible de réduire le stress des abeilles en plaçant les ruches dans une cabane grillagée par des mailles serrées, qui ne laissent pas passer les frelons. Une solution moins coûteuse, surnommée « muselière » à frelons, qui se pose devant l’entrée de la ruche est en cours d’étude par le MNHN en collaboration avec des apiculteurs.

Y a t-il des pratiques apicoles qui affaiblissent les abeilles face au frelon asiatique ?
La sélection d’abeilles plus productives mais souvent peu agressives, de mauvaises pratiques agricoles, ou tout autre facteur conduisant à une moindre résistance des colonies sera favorable au frelon asiatique.

Que va-t-il arriver aux abeilles ?
En Europe, le frelon asiatique n’est pas le seul à s’attaquer aux abeilles : c’est aussi le cas du frelon d’Europe et du frelon oriental. Tous deux originaires d’Asie, ils se sont répandus naturellement vers l’Europe il y a très longtemps. Ces envahisseurs font maintenant partie de la biodiversité européenne et leurs populations sont en équilibre avec celles de leurs proies. De même en Asie, plusieurs espèces de frelons s’attaquent depuis toujours aux abeilles domestiques sans que celles-ci aient disparu pour autant. Il est probable que dans un futur plus ou moins éloigné les populations de Vespa velutina atteindront aussi un équilibre en Europe, si avec le temps les abeilles mettent en place des mécanismes de défense.

Quels scénarios peut-on envisager ?
En Europe, l’abeille domestique européenne (Apis mellifera) est encore incapable de se défendre contre Vespa velutina. Elle n’était jusqu’ici confrontée qu’aux attaques du frelon européen (Vespa crabro) qui ne fait pas de vol stationnaire devant la ruche et s’attaque aux colonies de façon plus occasionnelle. En Asie par contre, l’abeille domestique asiatique (Apis cerana) mais aussi l’abeille domestique européenne, qui a été introduite dans cette région depuis plus de 70 ans, manifestent un comportement de défense efficace contre le frelon. Lorsqu’il s’approche trop près de la ruche, les abeilles sortent et entourent le prédateur, formant une boule dont elles font croitre la température en vibrant des ailes, de la même manière qu’elles réchauffent la ruche en hiver. Lorsque la température à l’intérieur de la boule dépasse 45°C, le frelon meurt d’hyperthermie tandis que les abeilles sont capables, pour une courte période, de supporter jusqu’à 50°C. A Chypre, l’abeille domestique Apis mellifera cypria attaque de la même manière le frelon oriental (Vespa orientalis) mais le tue plutôt par asphyxie. Cette capacité de défense existe donc chez Apis mellifera mais ne se développe efficacement qu’à la suite d’attaques de frelons répétées d’année en année.

En Europe, ce phénomène pourrait avoir lieu, mais prendra du temps, et à condition que l’homme ne s’oppose pas à la sélection naturelle par ses interventions : introduction de reines, mélange de races, etc.

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MessageSujet: Re: Frelons asiatiques et guêpes   Frelons asiatiques et guêpes EmptyJeu 21 Fév 2019 - 16:03

https://www.picbleu.fr/page/lutter-contre-le-frelon-asiatique-destructeur-d-abeille

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source https://www.snhf.org/combattre-frelon-asiatique/
POURQUOI ET COMMENT COMBATTRE LE FRELON ASIATIQUE ?
19 février 2018 La SNHF 2 commentaires
Pourquoi ?
C’est une invasion en pleine croissance qu’il faut tenter d’enrayer absolument.
Réduire les risques d’être piqués. Danger sanitaire.
Protéger les abeilles. Les frelons asiatiques anéantissent des ruchers.
Participer à la défense contre les organismes nuisibles.
Préserver la biodiversité.
Réduire le nombre de nids à détruire en octobre/novembre : opérations onéreuses et dangereuses (car injections de produits non anodins).

L’ESSENTIEL À CONNAÎTRE DE LA VIE DES FRELONS ASIATIQUES
Il a été introduit accidentellement dans le Sud-ouest de la France vers 2004, a depuis envahi la métropole à 90%. Par exemple, il est remonté en 2010 en Loire-Atlantique et Ille-et-Vilaine (où il a proliféré de manière quasi exponentielle), puis vers notre région en 2011, mais de façon plus significative en 2016 : 27 nids détruits sur la commune de Jullouville (Manche).

Il s’agit du vespa velutina nigrithorax (à pattes jaunes). Classé espèce exotique envahissante, plus danger sanitaire de 2ème catégorie pour l’abeille domestique.

Se nourrissant en saison d’insectes riches en protéines, abeilles et autres pollinisateurs, il impacte la production de miel, et la biodiversité.

En hiver
les reines fondatrices sont cachées dans des endroits au sec et hibernent, puis sortent de début mars à fin mai, période où elles peuvent être piégées. Elles créent un premier nid (dit nid primaire) petit et rond de 10 à 15 cm de diamètre, dans ou à proximité d’habitations (dessous ou intérieurs de toits, préaux, bâtiments de jardins, stères de bois, haies …). Cette activité continuera jusqu’au début de l’été.

Les nids dans les haies sont les plus dangereux pour les humains, car cachés, mais réactifs au passage d’engins : tondeuse, taille-haie…

En juillet, ces nids primaires peuvent parfois être recréés plus en hauteur dans les arbres, soit un deuxième nid (rond/ovale) qui atteindra 40 à 70 cm env. de diamètre fin octobre, époque où ces nids deviennent visibles. Les reines n’en sortiront plus de l’été.

A partir de mi-septembre jusqu’aux froids de l’hiver, de nouvelles reines fondatrices fécondées (des dizaines ou centaines par nid) quittent donc ces nids pour s’isoler dés l’automne et hiberner comme dit plus haut.

En décembre, seules ces nouvelles reines fondatrices auront survécu, les vieilles reines sont mortes, ainsi que les frelons ouvriers de la colonie.

Ces grands nids ne seront plus jamais utilisés et se désagrègeront pendant l’hiver.

Le piégeage des nouvelles reines fondatrices (du 1er mars au 30 mai dans nos contrées) est d’autant plus important qu’une seule reine pourrait pondre 3 000 ouvriers et autres reines fondatrices.

Contactez vos voisins, vos amis afin de les aider à installer des pièges et des appâts. D’autant plus s’ils sont à proximité d’anciens nids.

Plus d’informations:
Sur le site de FREDON & FDGDON France
Sur le site de l’ITSAP
Sur le site du MNHN

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source http://www.abat-guepes.fr/comment-lutter-frelon-asiatique/
FRELONS ASIATIQUES, GUÊPES DANS LE MORBIHAN (VANNES, LORIENT, AURAY …)

Comment lutter contre le frelon asiatique ?
Cet article tentera d’être le plus utile possible aux particuliers qui souhaitent s’informer sur le frelon asiatique. Nous verrons en premier lieu « qui est le frelon asiatique ? », comment donc le reconnaitre, quel est son cycle de vie. Nous pourrons donc ensuite présenter les différents types de lutte et les discuter. En effet, certaines, comme le piégeage porte à discussion. Nous conclurons en exposant la situation actuelle, les enjeux et les dernières recherches au sujet du frelon.

Physiologie du frelon asiatique
Le nom de frelon asiatique est le nom grand public. Le véritable nom de ce frelon est le « Vespa Velutina Nigrithorax ». Il est communément admis que son arrivée en France daterait de 2004. L’importation de poteries chinoises à l’intérieur desquelles aurait été découvert un nid de frelons asiatiques en serait l’origine.

Morphologie
Contrairement aux idées reçues, le frelon asiatique est plus petit que son homologue européen. En effet, chez les frelons asiatiques, l’ouvrière atteint couramment 3cm contre 3,5cm chez le frelon européen. C’est la reine qui mesure, en moyenne, 3,5cm chez les « Vespa Velutina ». D’un point de vue morphologique, les frelons asiatiques sont plus plutôt sombre presque noirs, excepté leurs pattes qui sont jaunes ainsi qu’un anneau jaune autour de l’abdomen. Une belle photo vaut mieux que de longs discours.
http://www.abat-guepes.fr/comment-lutter-frelon-asiatique/

Régime alimentaire
Là encore, contrairement aux idées reçues, le frelon asiatique n’est pas carnivore. En effet, il se nourrit de fruits et de nectar. C’est la raison pour laquelle nous vous invitons à la vigilance lorsque vous vous perdez dans les pommiers ou dans tout autre verger. A titre d’illustration, un nid de frelon dans un pommier traité par Abat-guepes en 2016. La taille des pommes vous laisse imaginer la taille du nid.

En fait, ce sont les larves qui se nourrissent exclusivement de protéïnes. Ceci est la raison pour laquelle les frelons attaquent les ruchers. L’objectif des frelons est de pouvoir nourrir les larves qui sont de plus en plus nombreuses au sein de leur nid, au fur et à mesure que nous avançons dans l’année. Ainsi, une trentaine de frelons suffisent pour décimer une ruche en quelques heures. Les frelons coupent la tête des abeilles, conservent le thorax riches en éléments nutritifs puis en font une « boulette » qui va servir de nourriture aux larves. Il est temps désormais de bien comprendre le cycle de vie de ces colonies sur une année.

Cycle de vie
Simple à retenir, la durée de vie d’une reine fondatrice est de 1 an.

De mars à juillet-aout
Du mois de mars au mois de juillet-aout en fonction des régions, la reine fabrique un nid primaire. A l’origine, elles est seule. Au bout de quelques jours, le nid dit « primaire » contient quelques alvéoles dans lesquelles va pondre la reine. Les premières ouvrières vont permettre à la colonie de monter en puissance. Néanmoins, ce nid dit « primaire » ne dépassera pas la taille d’un ballon de Hand-ball.

A partir des mois de juillet-août, des frelons sexués mâles et femelles apparaissent au sein de la colonie. Ceci va permettre l’engeance des futures reines pendant les mois de septembre et octobre.

De septembre à novembre
Durant les  mois d’été, les ouvrières du nid peuvent se mettre à construire un nid secondaire. Celui-ci, généralement à la cime des arbres peut atteindre une taille de près d’un mètre de hauteur pour un diamètre de l’ordre de 80 cm. D’après les dernières publications de l’isyeb (un laboratoire CNRS du Muséum d’histoire naturelle), un nid primaire présente une probabilité d’environ 75% de devenir un nid secondaire. Cet élément nous paraît important à signaler de par le fait qu’il doit fortement inciter les particuliers à la destruction des nids primaires de frelons asiatiques. Nous pouvons ajouter également un élément important. En effet, de par l’absence de prédateur naturel du frelon asiatique dans nos régions, les nids secondaires aurait tendance à voir statistiquement leur hauteur diminuée. Il n’existe pas encore, à notre connaissance , de statistiques publiés de ce phénomène de diminution de la hauteur moyenne des nids qui demeurent actuellement à l’étude par les entomologistes mais qui fut évoqué lors de notre dernière réunion avec le FDGDON 56 avec qui, nous travaillons en étroite collaboration. toujours selon l’isyeb, une seule reine permet donc la création d’une colonie de 13 000 individus sur l’année et près de 500 reines !

De décembre à février
Début décembre, toutes les reines quittent le nid à la recherche d’un endroit pour hiberner. Seules les reines sont capables de résister à des températures négatives. Le nid demeure donc empli d’ouvrières, mais sans reproducteur, cette colonie est condamnée à l’extinction. Il est donc inutile de détruire un nid de frelon asiatique durant la période hivernale.

De ce cycle de vie, il est donc possible de rappeler quels sont les moyens de lutte contre le frelon asiatique et à quelle période.

Lutter contre le frelon asiatique
Pour résumer, nous allons distinguer trois grandes périodes. La période du piégeage des reines, la période des nids primaires et enfin la période des nids secondaires. En préambule, sachez qu’environ 95% des reines meurent pendant l’hiver. Appliquons un calcul simple. Sur les 500 reines créés à l’issue de l’année N-1, il ne va en rester que 25. Ce qui en soit peut sembler énorme puisque chacune d’entre elle est susceptible de créer à nouveau une colonie de 13 000 individus dont 500 nouvelles reines.

Le piégeage des reines
Le piégeage des reines est à la mode. Beaucoup de communes en revendiquent l’efficacité et proposent même pour certaines d’entre elles, une distribution gratuite du mois de mars à juin. Vous pouvez également vous confectionner ces pièges facilement. De nombreux plans existent sur le net. Nous vous proposons l’un d’entre eux à la confection.
http://www.abat-guepes.fr/comment-lutter-frelon-asiatique/

Vous l’avez compris, l’objectif de ces pièges est bien entendu de capturer les reines fondatrices. Il est indispensable que ce piège soit sélectif sous peine de massacrer de nombreux insectes bénéfiques à dame nature, d’autant plus que les statistiques publiés par le muséum d’histoire naturelle font état du fait que moins de 1% des insectes piégés sont des frelons asiatiques !!La sélectivité est donc un élément capital à prendre en considération.

Puis, chacun y va de sa petite recette afin d’agrémenter son piège et ainsi d’attirer le frelon asiatique. La plus courante est une mixture comprenant la moitié de bière, 1/4 de sirop de cassis et 1/4 de vin blanc.

Il nous paraît important d’insister sur le fait qu’il ne sert à rien de mettre ces pièges trop tôt. La sélectivité du piège n’étant jamais absolue, poser un piège alors que les reines sont encore en hibernation ne sert qu’à capturer d’autres espèces, très bénéfiques pour certaines. Le bon « timing » pour la pose de vos pièges nécessite de vous adapter à votre région d’une part et également et surtout aux températures. Dans le Morbihan, par exemple, la bonne période en 2017 se situait aux alentours de début avril.

Il est aussi de notre rôle de signaler qu’une discussion au niveau national est en train de prendre de l’ampleur. Il s’agit du bien fondé du piégeage de reines. En effet, nombreux sont les acteurs scientifiques (irbi, pré-cité plus haut), tout comme les journaux spécialisés (tel que terraeco) qui s’interrogent sur le caractère bénéfique du piégeage. il y a deux arguments majeurs ; d’une part, la sélectivité des pièges qui paraît très insuffisante et d’autre part le défaut de compétitivité inter-individuel. En effet, sur ce dernier argument, il semblerait que le piégeage de reines interdisent de ce fait, la compétition entre les reines pour fonder une colonie. De ce fait, le piégeage favoriserait l’installation des colonies par défaut de concurrents. Il est sans doute encore trop tôt pour trancher, mais nous ne manquerons pas de suivre la question de près. En effet, le piégeage représente un coût pour les collectivités locales ; coût qui pourraient en cas de l’inefficacité du piégeage, être réorienter et généraliser vers des subventions de destruction de nids (sur ce thème voir notre article ici).
http://www.abat-guepes.fr/frelons-asiatiques-subvention-morbihan/

suite sur le site.

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MessageSujet: Re: Frelons asiatiques et guêpes   Frelons asiatiques et guêpes EmptyJeu 21 Fév 2019 - 16:06

source https://www.untoitpourlesabeilles.fr/blog/tag/poules-abeilles-frelon-asiatique/
Les poules, une arme efficace pour lutter contre le frelon asiatique

Un apiculteur landais a eu l’idée d’utiliser des poulets pour lutter contre le frelon asiatique.
Une technique d’une redoutable efficacité bénéfique aux abeilles, aux poules comme à l’apiculteur.  

Le frelon asiatique est aujourd’hui parfaitement implanté en Europe.
Il occupe 60 départements français et se retrouve en Belgique, en Espagne et au Portugal tout en continuant à se propager.
insecte attaque les abeilles et les tue pour s’en nourrir.
L’espèce invasive est ainsi capable de décimer des ruches entières.
Il faut dire que les ouvrières constituent pour lui une source abondante de protéines.
Malheureusement, ce prédateur est difficile à combattre.
En septembre dernier, un arrêté est paru afin de fournir une nouvelle arme aux apiculteurs aux prises avec le frelon asiatique : le dioxyde de soufre.
Un gaz jugé particulièrement efficace pour lutter contre les frelons, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire.
Injecté dans le nid, le dioxyde de soufre tue les insectes en les asphyxiant.
Mais un apiculteur landais semble lui avoir déniché une toute autre méthode pour protéger ses abeilles de l’espèce invasive.
Une méthode aussi naturelle qu’efficace : les poules.  

Des patrouilleurs pour les abeilles
En effet, Francis Ithurburu, un jeune retraité passionné d’apiculture, a étudié de près l’insecte notamment grâce à des vidéos, et s’est souvenu qu’autrefois les poules côtoyaient les ruches.
Il a ainsi eu l’idée de tenter l’expérience en mettant des poules à côté de ses ruches et en observant leur comportement tandis qu’elles se promenaient là (vidéo ci-dessus).
Il a alors constaté que les volailles étaient une arme tout à efficace.
Cité par Sud Ouest, il raconte : « introduit dans le rucher, le jeune poulet vadrouille entre les ruches tout en se méfiant des attaques des abeilles gardiennes dont il se tient à distance mesurée ».
Or, si la volaille mange « quelques abeilles tombées à terre, malades ou en fin de vie », elle se nourrit surtout de « tous les frelons qui se présentent devant les ruches » et dont le vol bruyant est peu discret.
Les gobant dans son bec, la poule ne fait qu’une bouchée des prédateurs.
Les mois suivant l’expérience, Francis Ithurburu a constaté qu’aux abords du rucher, le nombre de nids avortés de frelons était bien supérieur à la moyenne, allant jusqu’à l’absence de colonies proches.
En poursuivant son expérience pendant trois ans, l’apiculteur s’est aperçu que le frelon asiatique ne représentait plus de véritable danger pour son rucher.
Un mets de choix pour les volailles « L’intérêt est qu’au printemps, les poulets attrapent les premières fondatrices qui sont en train de construire leur premier nid.
On a donc déjà des nids avortés en plus grand nombre autour d’un rucher », explique Francis Ithurburu à France 3 TV.
Si les poules attrapent si facilement le frelon asiatique, c’est que contrairement au frelon commun, il est capable de rester en vol stationnaire.
Tout en se méfiant de la ruche, les poules peuvent donc d’un coup de bec, capter l’insecte.
Et les avantages de cette méthode ne concernent pas que les abeilles et l’apiculteur car les poules aussi y trouvent leur compte.
En effet, les frelons dont l’abdomen est plein de protéines constituent un « complément alimentaire particulièrement intéressant » pour les poulets, souligne le Landais.
Avec une telle efficacité, cette solution naturelle et écologique pourrait bien faire des émules chez les apiculteurs, parmi lesquels certains ont abandonné leur élevage face à l’invasion du frelon.
Ils pourraient alors également adopter des patrouilleurs à plumes pour protéger leurs butineuses.

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MessageSujet: Re: Frelons asiatiques et guêpes   Frelons asiatiques et guêpes EmptyJeu 21 Fév 2019 - 16:42

source http://mapassionduverger.fr/maladies-et-ravageurs/lutte-contre-les-guepes-et-frelons/
La lutte doit surtout être préventive
Sur cette page, je vais vous montrer comment lutter efficacement contre les invasions de guêpes et de frelons.
Depuis quelques années, j’ai testé et fabriqué plusieurs pièges, pour vous faire profiter de mon expérience de plusieurs années.
Il y a des pièges qui marchent plus ou moins bien et d’autres qui ne marchent pas du tout.
Ne vous faites pas arnaquer par des pièges miracles, pour ne pas être déçu du résultat. Comme je ne vends rien, je vous transmets juste mes résultats suivant les essais que j’ai réalisé.
Je vais également vous présenter la lutte préventive contre les nids de guêpes et frelons, pour être plus tranquille chez vous et ainsi en limiter le nombre.

Sur cette page vous pouvez découvrir ma lutte très efficace contre les guêpes et les frelons, qui a fait ses preuves depuis 7 ans maintenant.

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