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 Poissons : guide pour l'acheter

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MessageSujet: Poissons : guide pour l'acheter    Poissons : guide pour l'acheter  EmptyJeu 3 Juil 2008 - 17:22

Poissons : guide pour l'acheter  889353133

 source http://www.humanvillage.com/Pourunepechedurable-org-guide-pour.html

Article paru dans l'édition du 19.12.07  
Les Français mangent 34 kg de poissons par an, sans pouvoir faire la distinction entre les stocks menacés d'extinction et les autres.
Les écologistes du WWF (Fonds mondial pour la nature) ont conçu un guide pour aider à faire preuve de discernement au moment de composer les menus.
Il est téléchargeable sur le www.pourunepechedurable.com.
Le poisson est réparti en trois catégories : à privilégier (bar de ligne, colin d'Alaska...), à éviter (daurade rose, espadon...) et à consommer « avec modération » (calamar, langoustine, lotte...).
Mais ce n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Il faut aussi tenir compte de la localisation des espèces.
Par exemple, la consommation de cabillaud du Pacifique est recommandée, tandis que celle du cabillaud de l'Atlantique nord, menacé d'extinction, est déconseillée.
Le guide distingue également des poissons sauvages et les poissons d'élevage.
Il faudra donc l'emporter avec soi et lire attentivement les étiquettes pour faire le bon choix.

Poissons : guide pour l'acheter  3209990655  

Le lien ci dessus est obsolète, je laisse celui ci, en attendant de revenir ranger ce dossier:
https://www.msc.org/fr/nos-actions/notre-approche/que-signifie-le-label-msc-peche-durable?gclid=EAIaIQobChMI1t_-p8es9AIV5o5oCR0G6QxUEAAYASAAEgJzvfD_BwE

Poissons : guide pour l'acheter  3209990655

http://www.ikonet.com/fr/ledictionnairevisuel/alimentation-et-cuisine/alimentation/poissons-osseux.php

Poissons : guide pour l'acheter  3209990655


Dernière édition par Libellule le Mar 23 Nov 2021 - 20:15, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Poissons : guide pour l'acheter    Poissons : guide pour l'acheter  EmptyMer 30 Avr 2014 - 23:53

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Dernière édition par Libellule le Lun 22 Nov 2021 - 19:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Poissons : guide pour l'acheter    Poissons : guide pour l'acheter  EmptyMar 17 Jan 2017 - 14:58

Poissons : guide pour l'acheter  3320037672 source http://www.marseille-sympa.com/poissons.html
Photographies de poissons de la mer Méditerranée, prises avec un appareil numérique, pour la plupart à l'occasion de parties de pêche à Marseille, à Cassis, la Ciotat, les Calanques, la Côte Bleue et la grande rade de Marseille, c'est à dire une ligne allant du Conglue à Riou, passant par Planier, et le Cap Cavau au Frioul. Les poissons rares ou non destinés à la consommation ont été remis à l'eau.
D'autres poissons photographiés proviennent de la pêche de pêcheurs professionnels du quartier maritime de Marseille, que je remercie pour leur patience !
Les photos dans leur grand format sont assorties de légendes avec nom vernaculaire, nom latin, présentation non scientifique ayant trait au mode de vie des poissons, à leur façon de les pêcher ou de les consommer.
Les photos ne sont pas libres de droit.


Poissons : guide pour l'acheter  65495772




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MessageSujet: Re: Poissons : guide pour l'acheter    Poissons : guide pour l'acheter  EmptyJeu 8 Juin 2017 - 0:21

source https://www.sante-corps-esprit.com/danger-poisson-toxique/#respond
Arrêtez de manger du poisson (sérieusement)
15 septembre 2016


Aujourd’hui, j’arrive avec de bien mauvaises nouvelles.

Si votre moral n’est pas au plus haut, mettez cette lettre de côté et lisez-la un peu plus tard (mais ne tardez pas trop quand même, c’est votre santé qui est en jeu !).

J’aurais aimé pouvoir vous rassurer sur le poisson… et vous encourager à profiter sans limite de ses excellentes protéines, vitamines, minéraux, et oméga-3.

Mais la réalité est que le poisson est devenu un des aliments les plus pollués qui existe.

Je sais d’avance que mon enquête ne plaira pas à tout le monde. Ceux qui me liront trop vite me trouveront « excessif », « catastrophiste ». « Avec vous, Xavier, on ne peut plus rien manger », me diront certains (à tort ! lisez bien, je vous dirai précisément quels poissons vous pouvez encore manger, et à quelle fréquence).

Mais il est plus que temps de mettre les points sur les i avec le poisson :
– Nous devons la vérité aux enfants et adolescents, qui pourraient se retrouver avec un diabète à 40 ans, simplement parce qu’ils ont mangé trop de poisson, croyant cet aliment sain et irréprochable ;

– Nous devons la vérité aux femmes enceintes, dont les enfants pourraient être irrémédiablement diminués, voire handicapés par les toxines contenues dans la plupart des poissons ;

– Nous devons la vérité à ceux qui ont une santé fragile : pour eux, même à faible dose, les métaux lourds et polluants des poissons pourrait les faire basculer du mauvais côté (dérèglement hormonal, maladie auto-immune, voire cancer) ;

– Et nous devons la vérité à tous ceux qui ont l’intention de vivre vieux, sans Alzheimer ni maladie chronique – et pour cela, il vaut mieux se protéger des toxines qui s’accumulent dans notre corps au fil des années, lentement mais sûrement…

Cette vérité sur le poisson n’est pas « cachée ». Ma lettre s’appuie sur des études scientifiques publiées dans des journaux de référence, et dont les médias se sont souvent fait l’écho.

Le problème est que les informations sur ce sujet sont comme les pièces d’un puzzle en désordre : elles sont dispersées, confuses, et peuvent sembler contradictoires.

Moi-même, j’ai mis du temps à réaliser l’ampleur du désastre (d’autant que j’adore le poisson !). Mais lorsque vous assemblez tous les éléments, le tableau qui apparaît est clairement inquiétant.

Découvrons-le ensemble, pas à pas.

L’étrange danse suicidaire des chats de Minamata
Tout commence en 1950 à Minamata, une petite ville côtière du Sud du Japon.

Les habitants assistent alors à un spectacle étonnant. Ce sont d’abord des poissons morts, qui s’échouent sur la plage. Puis des mouettes et des corbeaux, incapables de s’envoler.

Bientôt, les chats sont pris de spasmes. Beaucoup sont emportés dans une danse macabre qui les conduit directement dans la mer, à se suicider.

En mai 1956, quatre habitants de Minamata sont hospitalisés pour des troubles déconcertants : perte de parole, convulsion, hallucinations, incapacité à marcher, coma. Tous meurent. Et sont bientôt suivi par des centaines d’autres habitants, de Minimata et des villages de pêche aux alentours.

Les Japonais ont fini par découvrir qu’une grande usine locale rejetait dans la mer des quantités énormes de mercure. Ce mercure était ingéré par les poissons, qui a fini par contaminer les animaux puis les hommes.

Officiellement, 900 personnes en sont mortes. 2 265 ont formellement été reconnues victimes d’empoisonnement au mercure, avec de terribles séquelles.

Certaines femmes n’ont jamais présenté le moindre symptôme… mais ont mis au monde des enfants lourdement handicapés.

C’est une des plus graves catastrophes écologiques et sanitaires de l’histoire. Et je crains que nous ne soyons en train de la rééditer, à plus petite échelle.

Presque tous les poissons sont contaminés au mercure
Evidemment, vous ne trouverez jamais dans le commerce des poissons aussi contaminés que ceux de Minamata, loin de là – et fort heureusement ! Mais cela ne veut pas dire qu’ils sont inoffensifs.

Tous les poissons, sans exception, contiennent du mercure. En partie pour des raisons naturelles : il y a toujours eu un peu de mercure au fond des mers et des océans.

Mais surtout parce que l’homme a pollué les océans, les mers, les lacs et les rivières depuis plus d’un siècle. D’après les scientifiques du programme GEOTRACES, la concentration de mercure dans les océans a triplé depuis la révolution industrielle.

La faute en particulier aux usines de charbon et à l’incinération des déchets : le mercure émis dans l’air finit par retomber sur terre… et au fond des mers.

Il est alors absorbé par le plancton et les petites plantes des fonds marins. Qui sont mangés par les petits poissons, lesquels accumulent ce mercure dans leur graisse… et qui sont eux-mêmes mangés par les gros poissons carnivores, qui concentrent la plus forte dose de mercure.

Le classement « mercure » : attention aux prédateurs !
Le niveau d’empoisonnement au mercure est donc très variable selon les poissons.

Il y a aussi de grandes différences selon les lieux de pêche. Mais pour vous donner une idée générale, j’ai élaboré pour vous une synthèse des classements des agences de santé française, européenne, canadienne et américaine :
Poissons ultra contaminés : requin et espadon ;
Poissons hautement contaminés : thon rouge, thon albacore, marlin, et, dans une moindre mesure, thon blanc (germon), mérou et merlu ;
Poissons très contaminés : thon pâle en conserve (listao, thon mignon), bar, lotte, brochet, anguille, daurade, raie ;
Poissons moyennement contaminés : truite, hareng, la plupart des saumons, merlan, sole, cabillaud (morue), crabe ;
Poissons peu contaminés : sardines, anchois, maquereau, saumon sauvage d’Alaska, huîtres ;
Produits de la mer quasiment pas contaminés : coquilles Saint-Jacques, coquillages et crevettes.


Attention : je préfère vous prévenir tout de suite que certains de ces poissons contiennent d’autres polluants dangereux (le PCB en particulier, dont je vous parle plus loin).

Mais sur la seule base de leur contamination au mercure, il me paraît évident :
– Qu’il ne faut jamais manger du requin, de l’espadon, du thon rouge, du thon albacore ou du marlin : ils devraient tout simplement être retirés du marché, d’autant qu’ils regroupent des espèces en danger, à protéger ;
– Qu’il n’y a aucune bonne raison de prendre le risque de consommer du thon, du mérou, du merlu, du bar, de la lotte, de la daurade, de la raie (sauf festivité ou occasion particulière), et encore moins de l’anguille et du brochet ;
– Et qu’il faut limiter sa consommation de truite, crabe, hareng, saumon (sauf d’Alaska), merlan, sole et cabillaud.

Car personne ne sait à partir de quelle dose exacte le mercure commence à être toxique… Dans le doute, donc mieux vaut l’éviter autant que possible !

Vous ne pouvez jamais savoir la quantité de mercure dans votre assiette
Surtout que, pour une même espèce de poisson, la quantité de mercure qu’il contient peut varier du tout au tout selon l’endroit où il est pêché !

La truite, par exemple, a plutôt bonne réputation. Mais celle des lacs canadiens fait partie des poissons les plus contaminés en mercure au monde ! [1]

Même les petits poissons, qui contiennent le moins de mercure, ne sont pas épargnés par ces variations : on trouve 4 fois plus de mercure dans les sardines et anchois pêchés en Méditerranée que dans l’Atlantique [2] … et 10 fois plus de mercure dans les harengs de la mer du Nord que dans ceux de St Pierre et Miquelon !

Et notez bien que le « bio » ne vous protège en rien du mercure… C’est parfois même le contraire ! D’après une analyse réalisée par 60 millions de consommateurs, le saumon norvégien bio « Agir » contient sept fois plus de mercure que le saumon « Pescanova », pêché dans l’Atlantique et élevé au Chili. [3]

La palme du danger revient tout de même au thon en conserve : plusieurs boîtes de thon de nos supermarchés dépassent la moitié de la limite réglementaire de mercure, ce qui est considérable. [4]

Ne vous faites pas avoir par le discours sur le « bénéfice-risque »
Mais alors, pourquoi la plupart des autorités de santé recommandent-elles tout de même de manger deux portions de poisson par semaine ?

Tout simplement parce que les poissons gras (saumon, sardines…) contiennent de grandes quantités d’oméga-3, qui sont des acides gras indispensables pour la santé de votre cœur et de votre cerveau.

Et comme vous avez beaucoup plus de chances de mourir d’une maladie cardiaque que d’une maladie liée au mercure, les autorités préfèrent ne pas vous déconseiller ces poissons, car leur « bénéfice / risque » est plutôt positif.

C’est particulièrement vrai pour ceux qui se nourrissent toute la journée de pizza, de pâtes, de chips et de biscuits. Pour eux, consommer un peu de poisson est quoi qu’il arrive un progrès considérable.

Mais vous, mes chers et fidèles lecteurs, qui faites attention à votre alimentation, vous devez savoir qu’il existe une troisième voie.

N’aimeriez-vous pas avoir les bienfaits des oméga-3 sans les risques du mercure ?

Eh bien c’est tout à fait possible si vous mangez régulièrement des œufs « omega-3 », qui sont des œufs de volaille nourries au lin. En revanche, ne comptez pas uniquement sur les huiles de cuisine riches en oméga-3 (colza, lin, noix) : elles sont précieuses mais ne peuvent pas vous apporter les oméga-3 d’origine animale dont vous avez besoin.

Et dans tous les cas, vous pouvez aussi avoir recours à des gélules d’oméga-3 en complément alimentaire. [5]

Au total, il est clair que vous gagnerez toujours à manger des poissons gras si vous ne consommez aucun autre oméga-3. Mais si vous pouvez trouver ailleurs ces précieux acides gras, pourquoi prendre le risque du mercure ?

La triste leçon des enfants Inuits
Les femmes enceintes sont particulièrement concernées par ce dilemme.

Le cerveau du fœtus a absolument besoin d’oméga-3 pour se développer. Mais il doit aussi impérativement être protégé de la toxicité du mercure.

Jusqu’à récemment, on s’imaginait que les bienfaits des oméga-3 étaient supérieurs aux dégâts du mercure. [6] Mais ces « espoirs » ont été balayés par l’étude approfondie des tribus Inuit de Nunavik, qui consomment beaucoup de poissons riches en oméga-3 et en mercure.

D’abord, les chercheurs ont montré que les enfants Inuit qui avaient dans leur sang un taux élevé de mercure et de plomb à leur naissance étaient trois fois plus nombreux à souffrir du syndrome d’hyperactivité et de déficit de l’attention. [7]

Puis, ils ont découvert que, parmi ces mêmes enfants, ceux qui avaient un taux de mercure élevé à la naissance avaient en moyenne un QI inférieur de 5 points par rapport aux autres – ce qui prouve à quel point le mercure nuit au développement du cerveau du fœtus ! [8]

Et n’imaginez pas que ces enfants avaient des taux de mercure beaucoup plus élevés que chez nous. Les taux étaient globalement similaires à celui des populations occidentales qui mangent beaucoup de poisson. [9]

Voilà pourquoi je suis convaincu que les femmes enceintes devraient prendre des oméga-3 en gélule (comme la vitamine B9 qu’on leur prescrit systématiquement) et s’abstenir totalement de prendre des produits de la mer.

Et ce même conseil pourrait valoir pour tous ceux d’entre nous qui ont une santé fragile.

Manger du poisson… et attraper le diabète !
Il faut bien comprendre que, selon notre histoire personnelle et notre mode de vie, on est plus ou moins vulnérable au mercure.

Il est évident qu’un homme de 25 ans en parfaite santé, qui fait du sport 3 fois par semaine, s’expose au soleil régulièrement, mange quantité de légumes anti-oxydants et ne souffre d’aucun stress dans sa vie n’aura absolument aucun problème à se « détoxifier » de la faible dose de mercure contenue dans les sardines, s’il en mange 2 ou 3 fois par semaine.

Mais nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne.

Peut-être avez-vous l’intestin poreux, ou un foie en mauvaise santé. Ou peut-être avez-vous, sans le savoir, une vulnérabilité génétique qui vous empêche d’éliminer facilement les métaux lourds.

Prenez cette étude récente, dans laquelle des chercheurs ont sélectionné des jeunes adultes et les ont suivis pendant près de 20 ans… Ils ont découvert que ceux qui avaient le plus avalé de mercure avaient aussi 65 % de risque en plus de souffrir d’un diabète de type 2 ! [10]

Ces résultats font froid dans le dos, car ce sont ceux… qui avaient le mode de vie le plus sain ! Ils mangeaient « bien », faisaient du sport, ne connaissaient pas le surpoids. Mais ils mangeaient trop de poisson.

Et ce n’est pas tout : une autre étude publiée en 2015 a montré qu’une plus grande exposition au mercure est aussi associée à un risque plus élevé de maladie auto-immune. [11]

Bon, je vous avais dit que j’allais vous déprimer… Et ce n’est pas fini, hélas ! Car d’autres polluants plus méconnus viennent encore assombrir le tableau.

A commencer par les redoutables PCB…

Les PCB, grands polluants méconnus des poissons
Le grand paradoxe avec les biphényles polychlorés (PCB), c’est qu’ils continuent encore et toujours à nous intoxiquer alors qu’ils sont interdits depuis plusieurs dizaines d’années.

Jusqu’à la fin des années 1970, l’industrie a utilisé en masse ces composés chimiques complexes. Ils ont alors été rejetés dans les cours d’eau, contaminant les rivières et les côtes. Ils ont aussi été diffusé dans l’air… et sont retombés au fond des mers.

Le gros problème des PCB est qu’ils sont très peu biodégradables : une fois dispersés, ils s’accumulent dans l’environnement… et viennent servir de nourriture aux poissons. On en trouve un peu également dans les viandes et le lait, mais en moins grande quantité.

En France, ces poisons ont été interdits en 1987… mais comme ils étaient partout – dans les peintures, l’asphalte, les résines, les textiles, les adhésifs –, ils continuent de se disperser à petit feu… et à s’accumuler dans notre environnement !

Voilà pourquoi l’administration française comptabilisait en 2013 pas moins de 550 sites terrestres pollués aux PCB, contre « seulement » 437 en 2011. Une hausse de 25 % en deux ans, alors que cela faisait plus de 30 ans qu’ils étaient interdits !

La situation de nos rivières et de nos estuaires est dramatique. Dès 2010, un arrêté de la préfecture de la région Haute-Normandie interdisait la pêche à la sardine en baie de Seine, entre Dieppe et Barfleur, pour cause de PCB.

Le 1er novembre 2015, la France et la Suisse ont décidé d’interdire à la vente les grosses truites du lac Léman… là encore du fait de leur teneur trop élevée en PCB !

Car ces PCB ne s’accumulent pas seulement dans la nature : ils s’accumulent aussi dans votre organisme et mettent des années, voire des dizaines d’années à en être éliminés.

Voilà pourquoi l’Organisation Mondiale de la Santé classe les dioxines de type PCB comme des perturbateurs endocriniens avérés, des saboteurs du système immunitaire… et même des facteurs de cancer. [12]

Le classement « PCB » : malheur aux petits poissons gras !
Sans surprise, ce sont les poissons des rivières et des côtes qui sont le plus touchés par les PCB et autres dioxines. Les brochets, silures/poissons chats et les anguilles sont radicalement pollués, et sont donc définitivement impropres à la consommation. Aucun regret à avoir pour ces espèces déjà riches en mercure.

Le drame est que les poissons les plus sains – car épargnés en mercure et riches en oméga-3 – sont aussi les plus touchés par la pollution aux PCB.

C’est le cas en particulier des sardines : d’après une enquête de l’Agence Française de Sécurité Alimentaire (ANSES), les sardines sont le plus gros contributeur de PCB (et autres « polluants organiques persistants ») dans notre alimentation.

C’est malheureusement tout à fait logique : les oméga-3 sont des graisses… et c’est aussi dans la graisse que les polluants s’insèrent et s’accumulent le mieux.

Cela vaut pour les poissons (plus le poisson est gras, plus il accumule les PCB de son environnement), pour les mammifères (les toxines se concentrent dans la graisse de la viande et du lait)… et pour les humains (les polluants s’accumulent dans votre graisse, d’où l’intérêt de rester mince !).

Je tiens à vous citer le rapport de l’ANSES, car c’est un fait trop souvent passé sous silence :
« Il convient de préciser que ces espèces, en particulier le saumon, la sardine et le maquereau, sont des poissons gras et si elles sont de bons vecteurs d’oméga 3, elles présentent également de fortes teneurs en polluants organiques persistants (POP) et sont les principaux contributeurs à ces expositions. » [13]

Le rapport ne mentionne pas les autres petits poissons riches en oméga-3, harengs et anchois. Mais les harengs sont un choix risqué : un rapport de l’INRA de 2002 pointait une lourde pollution des harengs en dioxines et PCB. [14]

Restent les anchois, qui sont le choix le plus sûr, sans doute parce qu’ils ont un cycle de vie très court : ils meurent avant d’avoir eu le temps d’accumuler trop de toxines.

J’en ai presque fini avec les mauvaises nouvelles… mais pas tout à fait :

Plomb, Cadmium, pesticides, retardeurs de flamme : la cerise sur le gâteau
D’après l’ANSES, les sardines contiennent aussi des doses élevées de plomb [15], une raison supplémentaire pour les femmes enceintes de les éviter totalement. On a aussi trouvé des doses excessives de plomb dans la sole [16] et de cadmium dans la morue. [17]

Mais les produits de la mer qui contiennent le plus de ces deux métaux lourds (plomb et cadmium) ne sont pas des poissons : ce sont les moules, les coquillages et les calamars. [18]

Et oui, je n’avais cité les fruits de mer… et peut-être espériez encore pouvoir continuer à les manger régulièrement en toute tranquillité ? Mais non, surtout pas, d’autant que les moules sont par ailleurs considérablement polluées en PCB.

Autres polluants fréquemment retrouvés dans les poissons : les pesticides. Aux Etats-Unis, une analyse d’échantillons de supermarché à Dallas a retrouvé 24 pesticides (de type DDT) sur 32 dans le saumon et 17 sur 32 dans les boîtes de conserve de sardines – en plus des doses élevées de PCB qu’ils ont retrouvé dans ces échantillons. [19]

Enfin, on trouve aussi des « retardateurs de flamme » dans les poissons, parfois à haute dose. Ces substances toxiques sont particulièrement présentes dans les moules, les sardines, le saumon d’élevage et le poisson chat. [20]

Mes recommandations pour ne pas vous intoxiquer
Alors que faire ?

Cela dépend beaucoup de votre âge, de votre situation (femme en âge de procréer, etc.) et de votre état de santé.

Mais de façon générale, voici des recommandations qui me paraissent prudentes et de bon sens :
– JAMAIS de thon, espadon, anguille, brochet : ce sont des poissons à exclure de votre alimentation, notamment du fait de leur taux élevé de mercure ;
– EXCEPTIONNELLEMENT, pour des repas de fête (si vous les aimez !) : mérou, merlu, bar, lotte, rougets, daurade, raie, sole, calamars, cabillaud, saumon d’élevage (même bio), moules, coquillages, tourteaux ;
– UNE PORTION PAR MOIS, si vous y tenez, en vérifiant leur provenance : truite, crabe, hareng, merlan, maquereaux, sardines, huîtres ;
– UNE A DEUX PORTIONS PAR SEMAINE : anchois (d’Atlantique), crevettes (en évitant celles qui viennent d’Asie !), noix de coquilles Saint-Jacques, saumon sauvage d’Alaska.

Ah, et un dernier conseil : si vous êtes chez le poissonnier et que vous hésitez entre un petit et un gros poisson de la même espèce, choisissez le petit : moins âgé, il aura moins eu le temps d’accumuler des toxines dans sa graisse.


Au total, je suis bien conscient que je suis très restrictif, mais vous gagnerez à éviter d’accumuler dans votre organisme des métaux lourds et polluants chimiques pendant des dizaines d’années.

Et je répète qu’il est crucial de faire le plein d’oméga-3. Si vous ne mangez pas chaque semaine du saumon d’Alaska (très cher !) ou de bonnes quantités d’anchois (qui ne sont pas au goût de tout le monde !), mangez des œufs « oméga-3 » ou prenez des gélules en complément alimentaire.

Attention aussi à ne pas manquer de sélénium ou d’iode, des minéraux indispensables contenus dans les poissons (heureusement, les Saint-Jacques et les crevettes en sont de bonnes sources).

Et n’oubliez pas de garder le moral, c’est crucial pour conserver une…

Bonne santé !

Xavier Bazin

PS : Après vos nombreuses questions, voici mes réponses sur les produits de la mer :
• « La chlorella permet-elle d’éviter les dangers du mercure » ?

La réponse est oui, tout à fait ! Prendre un complément alimentaire de chlorella en même temps qu’un repas de poisson permet d’éviter le risque du mercure.

Car la chlorella est une micro-algue qui capte le mercure avant qu’il ne soit absorbé par l’intestin, puis qui l’évacue par les voies naturelles, en l’empêchant d’intoxiquer votre organisme.

Attention, toutefois : la chlorella ne peut rien contre les dioxines et PCB contenus dans le poisson.

• « La question des compléments en oméga 3 soulève le problème de la source en oméga 3 des compléments alimentaires. Peuvent- ils également être pollués ? »

Oui, bien sûr que les compléments alimentaires en oméga-3 peuvent être pollués, puisqu’ils sont réalisés à partir d’huile de poisson.

Et c’est pour ça qu’il ne faut s’en procurer que chez des fabriquant sérieux, qui ont une procédure de purification des métaux lourds et polluants.

Par exemple : Cell’innov, Supersmart, Nutrixeal, Lorica (je n’aime pas beaucoup citer des marques, mais vous êtes nombreux à m’en faire la demande). Ces laboratoires de qualité vendent des omega-3 certifiés sans polluant.

[1] Human Health Risk Assessment of Mercury in Fish and Health Benefits of Fish Consumption, Health Canada.

[2] Teneur en mercure dans quelques poissons de consommation courante, par Yves Thibaud.

[3] Tout n’est pas bon dans le saumon, article paru dans Le Figaro.fr rubrique santé, 2014

[4] Qu’y a-t-il dans nos boîtes de thon ? 60 millions de consommateurs avril 2016

[5] Personnellement, je prends les oméga-3 du laboratoire Cell’innov, après avoir longtemps pris ceux de Natural Energy (Omega 3+7), qui sont excellents également.

[6] On se rassurait à bon compte grâce à une étude menée dans les Seychelles, qui avait montré que les enfants ne souffraient pas de problèmes de santé si les poissons consommés par leur mère enceinte contenaient beaucoup d’oméga-3. Certains pensaient par ailleurs que le sélénium des poissons pouvait suffire à éviter les effets neurotoxiques du mercure.

[7] Prenatal Methylmercury, Postnatal Lead Exposure, and Evidence of Attention Deficit/Hyperactivity Disorder among Inuit Children in Arctic Québec, Olivier Boucher et al, 2012https://ehp.niehs.nih.gov/wp-content/uploads/2012/09/ehp.12049761.pdf

[8] Relation of Prenatal Methylmercury Exposure from Environmental Sources to Childhood IQ, Joseph L. Jacobson et al, Environmental Health Perspectives, 2015

[9] Par exemple les enfants new-yorkais de mère chinoise, comme l’indique l’article.

[10] Mercury exposure in young adulthood and incidence of diabetes later in life: the CARDIA Trace Element Study, He K. et al, Diabetes Care. 2013 Jun

[11] Mercury Exposure and Antinuclear Antibodies among Females of Reproductive Age in the United States: NHANES, Somers EC et al, Environ Health Perspect. 2015 Aug

[12] Les dioxines et leurs effets sur la santé, OMS, mai 2014

[13] Etude des consommations alimentaires de produits de la mer et imprégnation aux éléments traces polluants et oméga 3. AFSSA

[14] Qualité de l’environnement et qualité des produits, Les dioxines et les PCB chez le poisson, S. Kaushik, 2002

[15] Etude des consommations alimentaires de produits de la mer et imprégnation aux éléments traces polluants et oméga 3. AFSSA

[16] Determination of toxic elements (mercury, cadmium, lead, tin and arsenic) in fish and shellfish samples. Risk assessment for the consumers, P. Olmedo et al, ScienceDirect, 2013

[17] Human exposure to lead, cadmium and mercury through fish and seafood product consumption in Italy: a pilot evaluation, Pastorelli AA et al, Food Addit Contam Part A Chem Anal Control Expo Risk Assess. 2012

[18] Mercury, arsenic, lead and cadmium in fish and shellfish from the Adriatic Sea, Juresa D et al, Food Addit Contam. 2003

      Human exposure to lead, cadmium and mercury through fish and seafood product consumption in Italy: a pilot evaluation, Pastorelli AA et al, Food Addit Contam Part A Chem Anal Control Expo Risk Assess. 2012

[19] Perfluorinated Compounds, Polychlorinated Biphenyls, and Organochlorine Pesticide Contamination in Composite Food Samples from Dallas, Texas, USA, A. Schecter et al, Environ Health Perspect. 2010 Jun

[20] Flame Retardant Found in Some Common Foods, Researchers Test 36 Food Samples, Detect Flame Retardant in 15, K. Doheny, WebMD, 2012

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MessageSujet: Re: Poissons : guide pour l'acheter    Poissons : guide pour l'acheter  EmptySam 17 Juil 2021 - 20:05

source https://www.femina.fr/article/comment-choisir-et-consommer-son-poisson
Comment choisir et consommer son poisson ?
L’été rime souvent avec sardines grillées et saumon mariné.
Mais comment se régaler sans pâtir de la pollution des océans?
Le Dr Laurent Chevallier*, consultant en nutrition, nous guide.
* Auteur, avec Claude Aubert, de Alors, on mange quoi ? (Fayard) et organisateur, avec Julie Maridor, d'ateliers participatifs sur la nutrition
(https://www.docteurnutrition.fr/)
le 04/07/2021
Jessica Agache-Gorse

C’est un fait : 58 % des sardines de Méditerranée occidentale contiennent du plastique.
Ces chiffres, qui émanent d’une récente étude de l’Ifremer et de son équivalent espagnol, auraient presque de quoi nous couper l’appétit.
On sait aussi que les poissons accumulent le mercure échoué dans les océans, provenant du dégazage naturel de la croûte terrestre ou de la pollution humaine. Quant aux animaux d’élevage, ce n’est plus un secret, ils peuvent être gorgés d’antibiotiques.
« Il est cependant important de ne pas dramatiser.
N’oublions pas que notre organisme dispose des défenses nécessaires pour neutraliser des taux faibles de toxiques, y compris le mercure », assure le Dr Chevallier.

L’autre bonne nouvelle ?
Le poisson contient lui­-même un antidote naturel au mercure, le sélénium, qui va le neutraliser.
Il faut vraiment des circonstances de pollution exceptionnelle, comme une mer contaminée par des rejets industriels, pour subir une intoxication se traduisant par des troubles nerveux, des tremblements, des insomnies, des maux de tête et une baisse des défenses immunitaires.
« Par ailleurs, concernant les antibiotiques, les élevages ont désormais pour consigne de ne plus en donner en amont de l’abattage », poursuit l’expert.
Les traces de ces médicaments seraient sans incidence à l’échelle du consommateur.

Reste la présence de microplastiques qui « irritent nos intestins et pourraient occasionner des modifications de l’absorption des nutriments, micronutriments ou autres effets indésirables. Mais les études à ce sujet manquent ».
Nous pouvons néanmoins manger du poisson en toute sérénité.
Il suffit pour cela de prendre quelques précautions…

Le filon des filets
Pour une consommation garantie sans risque, la règle d'or est de ne manger que les filets, car le plastique s'accumule dans le tube digestif des poissons.
Cela vaut également pour les sardines en boîte – on ne mange donc que la chair – et doit même vous pousser à éviter de consommer l'huile de foie de morue ou le foie de morue.

Deux fois par semaine
Cette préconisation de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) permet de profiter des bénéfices du poisson sans risque.
Si vous dépassez ponctuellement ces doses, il n'y a pas de souci démontré.
En revanche, évaluez vos portions à environ 100 g, afin d'être certain de limiter les éventuelles quantités de polluants ingérés.

On alterne
L'idéal est d'opérer un roulement entre les poissons gras (sardine, maquereau, hareng, saumon…) et les poissons maigres (cabillaud, lotte, merlan, merlu, sole, turbot…) et de changer souvent d'espèce.
Si le poisson gras apporte des oméga 3 (acides gras à longue chaîne) qui participent au fonctionnement du cerveau et luttent contre le processus inflammatoire et les risques cardio-vasculaires, il a le défaut de concentrer davantage de polychlorobiphényles (PCB) et de dioxines, reconnus comme composés toxiques. Moins pollué en général, le poisson maigre présente en revanche moins d'intérêt nutritionnel.

Attention aux gros prédateurs
Plus un poisson en mange d'autres, plus il accumule la toxicité de ses proies.
Il faut donc se méfier des prédateurs comme l'espadon, la lamproie, le requin et le thon, qui sont les plus chargés en mercure.
Pour le thon en boîte, le gouvernement canadien préconise d'opter pour le thon pâle (thon listao et thon à nageoires jaunes), moins à risque.
Toujours dans cette logique, attention aux bar, brochet, raie, flétan et sandre, considérés comme contenant des doses de mercure de moyen à fort.
Le cabillaud, la rascasse et le saumon sont, quant à eux, faiblement ou moyennement pollués.
Enfin, les poissons les moins atteints sont les plus nombreux : anchois, chinchard, daurade, hareng, maquereau, sole, merlu, mulet, sardine…

A la recherche de la mer nouricière
Aujourd'hui, au regard de la réputation des océans, les poissons de l'Atlantique, de la mer du Nord et de la Méditerranée sont plutôt à privilégier, tandis qu'une certaine prudence doit être de mise pour ceux pêchés dans la mer Baltique, dans le Pacifique ou dans les eaux de l'Alaska.
Mais ces données peuvent varier puisqu'il est impossible de connaître en temps réel les zones polluées.
Il existe aussi des phénomènes de pollution localisée et d'autres liés à l'actualité, comme lors d'une marée noire ou de l'accident nucléaire de Fukushima. N'hésitez pas à demander à votre poissonnier des précisions sur la provenance des produits.

L'option bio
Si vous achetez du poisson d'élevage, misez sur la certification bio signifiant que les éleveurs ont nourri les animaux avec des huiles végétales à base de soja garanti sans OGM.
Pour le saumon, privilégiez les producteurs de Norvège ou d'Ecosse, qui ont fait des efforts sur la qualité, notamment en améliorant les conditions de vie des poissons : agrandissement des cages, utilisation de poisson nettoyeur pour limiter les produits potentiellement toxiques, réflexion sur l'alimentation… Paradoxalement, il est préférable de consommer un saumon d'élevage bio qu'un saumon sauvage, car ce dernier contient quatre fois moins d'oméga 3 et il est impossible de savoir où il a nagé, et donc s'il est pollué.

Bénéfique sur toute la ligne
Les atouts nutritionnels du poisson ne font plus aucun doute.
En 2020, des épidémiologistes américains ont avancé que manger du poisson gras protégerait le cerveau contre la pollution atmosphérique.
Et ce grâce – encore et toujours – à des acides gras oméga 3, difficiles à trouver dans d'autres aliments.
Une autre étude s'appuyant sur des données récoltées par l'université de Rochester, aux Etats-Unis, a démontré que les enfants dont les mamans mangeaient régulièrement du poisson durant la grossesse avaient de bien meilleures capacités motrices et mentales.
Rappelons que, au-delà de ses bénéfices pour le cerveau, le poisson est une source reconnue de protéines de bonne valeur biologique.
Que du bonus pour la cicatrisation et la tonicité musculaire !
Il renferme aussi de la vitamine B12, utile à notre système immunitaire, et du fer héminique, mieux assimilé que celui des végétaux.

Quelques mises au point
Quid des morceaux dans les sushis ?
S'il est difficile de connaître la provenance du poisson, pas d'inquiétude, car les quantités sont modestes.
Et les fruits de mer ?
Leur consommation doit rester occasionnelle, car ils filtrent l'eau de mer et peuvent contenir des métaux lourds.
Au bord de la mer, tout est bon ?
Le poisson est plus frais, meilleur au niveau du goût et de la texture, mais il peut exister des zones de pollution locales.
Et si je suis enceinte ?
Respectez la règle des deux poissons hebdomadaires et suivez les conseils de votre médecin.
Pêche locale
Sur le modèle des paniers de légumes livrés chaque semaine à domicile, les paniers de poissons garantissent l’origine et la fraîcheur de leurs produits, tous pêchés en France -
Plus d’infos sur
https://poiscaille.fr/

ou

https://www.etrille.fr/

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MessageSujet: Re: Poissons : guide pour l'acheter    Poissons : guide pour l'acheter  EmptySam 17 Juil 2021 - 20:34

source https://www.quechoisir.org/guide-d-achat-poisson-n11563/
Poisson sauvage ou d'élevage, en filet ou entier...
Le choix est vaste face à l'étal du poissonnier.
10 points clés pour bien choisir son poisson.

ACHETEZ DE PRÉFÉRENCE DES POISSONS SAUVAGES
Ils vivent dans la nature et ne grandissent pas dans des cages surpeuplées comme la plupart des produits d’élevage.
Seul point noir : ils sont parfois contaminés par des résidus toxiques, méthylmercure et PCB.
Pour éviter les risques liés à ces substances, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) recommande de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre.

CONSOMMEZ LOCAL
Privilégiez les poissons issus de la pêche française.
Ils sont plus frais, car ils n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres avant de parvenir dans votre assiette.
De plus, vous contribuez à soutenir une filière souvent artisanale et à maintenir l’emploi sur nos côtes.

RESPECTEZ LES SAISONS
Comme pour les fruits et les légumes, la saisonnalité est un critère de qualité et de durabilité important.
Poissons, coquillages et crustacés sont bien plus goûteux et moins chers durant leur pleine saison.

ÉVITEZ LES CREVETTES TROPICALES
Pour répondre à une demande croissante, leur élevage s’est intensifié dans les pays du sud-est asiatique ainsi qu’au Brésil, au Mexique et en Équateur, dans des conditions environnementales et sociales le plus souvent déplorables.
Il existe toutefois quelques productions plus responsables.
Elles sont essentiellement originaires de Madagascar.

SÉLECTIONNEZ DES POISSONS ENTIERS PLUTÔT QU’EN FILETS
Ils sont moins chers et c’est le seul moyen de s’assurer de leur fraîcheur (œil clair et transparent, peau tendue, écailles brillantes, etc.).

VARIEZ VOS MENUS
Plusieurs centaines d’espèces fréquentent les eaux européennes.
Une diversité qui ne se retrouve pas dans nos assiettes où l’on privilégie le plus souvent le saumon, le cabillaud ou les crevettes importées.
Dommage, car en élargissant ses choix à des poissons méconnus (tacaud, sébaste, plie, chinchard, maigre, congre, etc.), on peut contribuer à une exploitation plus équilibrée des ressources marines.

PROFITEZ DES « BONNES OCCASIONS »
Il en existe chez tous les poissonniers en fonction des saisons et des arrivages.
On peut se faire plaisir à moindre coût, pour peu que l’on ne se cantonne pas aux espèces nobles.
N’hésitez pas à congeler une partie de vos achats, pour profiter au mieux des cours lorsqu’ils sont à la baisse.

FOURNISSEZ-VOUS PLUTÔT CHEZ LES POISSONNIERS, EN BOUTIQUES OU SUR LES MARCHÉS
Ce sont des professionnels et leur approvisionnement en flux tendu leur permet de suivre étroitement la qualité et la fraîcheur de leurs produits au rythme des arrivages et des marées.

N’OUBLIEZ PAS LES HUÎTRES, MOULES ET AUTRES MOLLUSQUES
L’homme a appris de longue date à les élever sans intrants, en s’appuyant sur la ressource naturelle que lui prodigue le milieu marin.

NE VOUS FIEZ PAS AVEUGLÉMENT AUX GUIDES POUR ACHETER DES POISSONS « DURABLES »
Souvent publiés par des organisations environnementales, la plupart distinguent les espèces menacées, et donc à éviter, de celles que l’on peut consommer sans risque.
En réalité, les choses ne sont pas si simples.
Une espèce donnée peut être surexploitée dans un secteur alors que les stocks sont abondants dans une autre zone.

Florence Humbert

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Pêche durable Manger des poissons en bonne conscience
Publié le : 17/12/2018
https://www.quechoisir.org/decryptage-peche-durable-manger-des-poissons-en-bonne-conscience-n62050/
Acheter un poisson issu d’une pêche durable ?
Ce n’est pas évident.
D’après une enquête menée en grandes surfaces par l’UFC-Que Choisir pour trois espèces (cabillaud, sole, bar/loup), les étiquettes sur la méthode et la zone de pêche ne sont pas pas conformes dans deux tiers des cas : pas lisibles, mentions absentes...
De plus, 86 % des poissons sur les étals sont pêchés selon des méthodes non durables ou dans des stocks surexploités.
Mais comment, alors, identifier les espèces de poissons à manger en toute bonne conscience ?

Comment savoir si une espèce de poisson est menacée, ou si elle a été pêchée dans de bonnes conditions ?
Et surtout, comment le savoir lorsqu’on se trouve devant l’étal du poissonnier ?
Il est possible de faire jouer sa mémoire, en se remémorant les espèces victimes de surpêche.
Mais ça ne suffit pas.
Un poisson pêché durablement conjugue des stocks suffisants dans une zone géographique et à une période données, une méthode de pêche peu destructrice du milieu et permettant des prises ciblées sur les espèces recherchées, mais aussi des facteurs plus « humains » comme les conditions de travail des marins et le maintien d’une activité économique.
Tour d’horizon des différents facteurs.

QUEL EST L’ÉTAT DES STOCKS DE POISSONS ?
Il est compliqué d’appréhender précisément l’état des stocks car il s’agit d’une ressource sauvage, encore mal connue.
Mais ne nous voilons pas la face, le bilan global n’est pas très bon.
Face à l’appétit de l’humanité, une grande partie des populations de poissons sont sous pression.
Et la situation ne s’arrange pas franchement...
« L’état des ressources halieutiques marines a continué de se dégrader », constate la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) cette année encore (1).
Les stocks exploités à un niveau biologiquement durable sont tombés à 67 % en 2015, contre 90 % en 1974.
Ce qui signifie que le tiers des ressources sont surexploitées, « une situation pour le moins inquiétante », estime l’agence.
Pour les ONG WWF et Bloom, il faudrait à tout le moins interdire la pêche minotière (intensive, destinée à fabriquer des huiles et farines de poissons pour l’industrie et l’aquaculture), mais aussi réduire la consommation de poissons dans les pays développés pour tendre vers les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé : 11 kg/an/personne, contre le double en France aujourd’hui.

L’UFC-Que Choisir recommande pour sa part « de diversifier les achats en privilégiant les espèces dont les stocks sont les plus fournis (par exemple lieu noir, merlan, hareng, maquereau) ».

QUELLES ZONES GÉOGRAPHIQUES SONT SUREXPLOITÉES ?
Des progrès sont à noter dans les pays développés.
Ainsi, la proportion de stocks exploités durablement est passée de 53 % en 2005 à 74 % en 2016 aux USA, et de 27 % en 2004 à 69 % en 2015 en Australie.
La Chine, de loin le premier producteur mondial, a décidé une baisse des captures sur 2016-2020.
En Europe, la situation s’est un peu redressée dans les zones de pêche européennes de l’Atlantique nord-est et des mers adjacentes, mais les progrès sont trop partiels.
L’Union européenne (UE) a mis en place une politique commune de la pêche reposant sur trois axes : des quotas par zones de pêche et par pays, un encadrement des méthodes de pêches et la création d’aires marines visant notamment à protéger les zones de reproduction et les poissons juvéniles.
Malgré un mieux par rapport aux années 1980, l’état des stocks reste encore très préoccupant pour de nombreuses espèces, du fait de quotas de pêche trop élevés, de zones de pêches trop vastes et de contrôles/sanctions peu dissuasifs.
La situation reste particulièrement inquiétante en Méditerranée.

Dans les pays les moins développés, la situation s’aggrave franchement, du fait d’une surcapacité des flottilles, de prélèvements trop élevés (y compris de la part des flottilles des pays développés), mais également d’une plus forte demande internationale.
Il faut savoir que plus du tiers des poissons pêchés sont échangés sur le marché mondial, et que les deux tiers de ces volumes sont absorbés par l’UE (qui importe les deux tiers de sa consommation), les USA et le Japon…
Sachant que les principaux pays exportateurs sont la Chine, la Norvège, le Vietnam et la Thaïlande, alors que l’encadrement de la pêche en Asie en particulier laisse fortement à désirer.

QUELLES ESPÈCES SONT SURPÊCHÉES ?
Parmi les 10 espèces les plus pêchées (l’anchois du Pérou, le lieu d’Alaska, le hareng de l’Atlantique, la morue de l’Atlantique, le maquereau espagnol du Pacifique, le chinchard du Chili, le pilchard du Japon, le listao, le pilchard sud-américain et le capelan), 77 % des stocks sont exploités à un niveau durable.
Ce chiffre tombe à 57 % pour le thon, en partie du fait d'une surcapacité considérable des flottilles de pêche thonière.

En réalité, l’état des lieux est plus subtil, car il dépend de l’espèce, mais aussi des zones où elle est prélevée, de la saison de la pêche (hors des périodes de frai) et de l’année, plus ou moins favorable à la reproduction.
Ainsi, les stocks de cabillaud (morue) sont en très mauvais état en mer d’Irlande et en mer Celtique, tandis qu’ils ont explosé dans le nord de l’Atlantique nord-est, au large de la Norvège et de la Russie, du fait de bonnes conditions climatiques, mais aussi des résultats des plans de gestion.
Il n’est donc pas nécessaire de se l’interdire, à condition qu’il vienne bien de cette dernière zone.
Mais le chinchard d’Europe et le capelan demeurent surexploités.
Les sébastes et les espèces d’eaux profondes sont en probable surexploitation.
Dans l’Atlantique nord-ouest, l'inquiétude persiste pour le cabillaud, la morue, le merlu, la merluche et l'églefin, dont les stocks ne parviennent pas à se reconstituer.
En Méditerranée, le merlu, le rouget, la sole, le turbot ou encore la sardine, sont également surexploités.
Bref, difficile d’y voir clair !
Pour contourner cette difficulté, l’UFC-Que Choisir conseille a minima « de proscrire les achats de poissons de grands fonds (notamment sabre noir, grenadier de roche, lingue bleue, empereur) du fait de la grande fragilité de ces stocks ».

QUELLES SONT LES MÉTHODES DE PÊCHE EMPLOYÉES ?
Parmi les outils utilisés, certains ont un impact fort sur le milieu marin, en particulier ceux qui sont traînés sur les sols.
C’est le cas du chalut de fond, un immense filet qui racle les sols pour en déloger les langoustines et les espèces profondes.
D’autres, comme les lignes, les casiers, ou même les sennes sur banc libre, n’entrent pas en contact avec les fonds marins.
Autre critère important : la sélectivité de la pêche, afin d’éviter de capturer les juvéniles ou les espèces à préserver.

voir la suite sur le site...........

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MessageSujet: Re: Poissons : guide pour l'acheter    Poissons : guide pour l'acheter  EmptyVen 30 Juil 2021 - 19:31

source https://odelices.ouest-france.fr/actualites/conseils-bien-etre/saumon-bio-plus-toxique-saumon-conventionnel-27633/
Le saumon bio est-il plus toxique que le saumon conventionnel ?

Chaque Français consomme annuellement en moyenne 2,6 kg de saumon frais ou fumé.
Ce chiffre est en constante augmentation.
Pourtant de récentes études[1] attestent que le poisson préféré des Français est loin d’être healthy !
Le saumon bio serait même davantage contaminé que le saumon conventionnel.
Des révélations pour le moins « saugrenues », mais malheureusement dûment avérées.
Un véritable pavé dans la mare !
Décryptage.

[1] 60 millions de consommateurs, n° 521, déc 2016

Le saumon super star
Plébiscité par les Français, le saumon trône à la 1ère place du palmarès du « poisson favori ».
La France est le 1er pays européen consommateur de saumon fumé.
Autrefois réservé aux tables de Noël et de la Saint-Sylvestre, le saumon fumé est désormais servi tout au long de l’année.
L’incroyable engouement pour les sushis et autres sashimis n’a fait qu’amplifier cette évolution.
En 2 décennies les ventes de saumon fumé ont été multipliées par 3 et sont désormais beaucoup moins concentrées dans le temps.

Les fermes d’élevage dominent le marché
Dans les assiettes de l’Hexagone, 95 % des saumons viennent de l’élevage, qui n’a pas toujours eu une bonne réputation.
Des pratiques douteuses ont été dénoncées par les médias (images montrant des employés de ferme déverser des litres d’antiparasitaires dans les cages à poissons pour éradiquer les poux de mer) et ont marqué les esprits.
Sans pour autant modifier les habitudes alimentaires…
Complexité de l’esprit humain.
Une bonne nouvelle cependant est à souligner : les analyses réalisées sur des échantillons de saumon de toutes provenances géographiques et de toutes les filières existantes confirment que les normes sanitaires sont respectées.
Ouf !
Cependant, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, au pays du saumon, le rose n’est pas forcément de mise.

Dans la jungle des labels
Il existe de nombreuses appellations, officielles ou non : saumon sauvage, conventionnel, d’élevage bio (label officiel « AB » mais d’autres garanties privées ont émergé), label rouge, saumon de France, commerce équitable…
Il n’est pas toujours aisé pour les ménages de s’y retrouver dans les subtilités du marketing.
La consommation de saumon bio enregistre une progression constante en dépit des prix pratiqués, 2 à 3 fois plus élevés que le saumon standard.
Les éleveurs ne parviennent plus à répondre à cette demande croissante motivée par la confiance des acheteurs, convaincus d’acquérir un produit de qualité.
Et pourtant…

La vie pas si rose du saumon bio
Le saumon bio ne serait-il pas si bio ?
Les saumons estampillés bio affichent un taux de contamination, notamment en métaux lourds –mercure, arsenic-, plus élevé que celui des saumons traditionnels.
Des traces de pesticides ont également été retrouvées uniquement dans les saumons issus de la filière bio.
Cette pollution qui semble au commun des mortels hallucinante est en fait due à l’alimentation des saumons.
Ces poissons d’élevage sont nourris avec des farines et des huiles de poisson qui proviennent de la filière durable et non de l’agriculture biologique…
Farines et huiles sont fabriquées à partir de poissons sauvages eux-mêmes contaminés, soit par des sources naturelles (l’arsenic provient de la croûte terrestre, le volcanisme…) ou par la pollution d’origine humaine.
Dans l’alimentation animale, seuls les végétaux doivent être certifiés biologiques. Par ailleurs, beaucoup de fermes bio, notamment en Irlande, se situent dans l’océan.
Il est de fait impossible de maîtriser cet environnement liquide.

Certaines des substances retrouvées dans la chair des poissons sont interdites en Europe depuis vingt ans.
Persistants pendant plusieurs décennies dans l’environnement, des dizaines d’années seront encore nécessaires afin d’éradiquer les produits toxiques dans la chaîne alimentaire.

En résumé, l’activité humaine pollue les mers, les petits poissons sont contaminés par des substances indésirables et nocives.
Ces poissons entrent dans la composition des aliments des saumons d’élevage bio qui sont à leur tour contaminés par le biais de leur alimentation. CQFD !

Vaccins et traitements médicamenteux

Pour éviter les pertes, les saumons bio, âgés de quelques mois sont vaccinés, et peuvent aussi recevoir des traitements antiparasitaires et jusqu’à 2 traitements médicamenteux (antibiotiques admis) au cours de leur existence.
Pour la filière conventionnelle, pas de restrictions, pas de limites, tout est possible ou presque…

Attention à l’effet cocktail !
Les contaminants retrouvés dans les chairs des saumons sont loin d’être inoffensifs et sont classés cancérigènes, perturbateurs endocriniens…
Certes les quantités observées sont en deçà des seuils autorisés mais ce que dénoncent de nombreux toxicologues est le fameux effet cocktail.
Ces produits toxiques s’accumulent dans notre corps (ce que nous mangeons, ce que nous respirons, ce que nous appliquons sur notre peau…), interagissent et à terme produisent un cocktail détonnant !
Une véritable bombe à retardement selon certains scientifiques.

Surpêche VS élevage
Depuis la fin du XXe siècle de nombreux experts alertent les pouvoirs publics et les consommateurs sur l’épuisement des ressources naturelles marines, dû à la surpêche, aux développements des pratiques illégales dans diverses régions du monde.
La pêche durable semble être un vœu pieux.
Les fermes d’élevage constituent à ce titre une solution intéressante mais ne sont pas encore la panacée.
Cependant des avancées notables méritent d’être énoncées.
Des industriels commencent à modifier leurs pratiques.
Certains utilisent désormais des poissons nettoyeurs pour décimer les poux de mer, ou modifient la composition des croquettes ingérées par les saumons en diminuant la part de produits d’origine animale (non bio) en faveur des denrées végétales (bio)…

Quelle attitude adopter ?
Face aux incertitudes sur les risques toxicologiques, quel comportement responsable peut-on prôner ?
La consommation de poisson est essentielle pour notre métabolisme, il faut cependant limiter les poissons gras et ne pas dépasser une fois par semaine.
Acheter les produits les plus onéreux n’est pas forcément un gage de qualité.
Un saumon sans substance toxique reste donc aujourd’hui encore un graal, mais un graal dont la conquête semble désormais amorcée.

Article publié par virginie-mo

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MessageSujet: Re: Poissons : guide pour l'acheter    Poissons : guide pour l'acheter  EmptyMar 23 Jan 2024 - 15:44

source ICI sur 750g

Voici pourquoi on devrait ajouter davantage ce poisson peu coûteux à notre alimentation selon ce médecin
Par Lucile Vivat,
Publié le 06/01/2024


Le poisson gras est un allié de choix pour la santé. Si le saumon et la sardine ont souvent la vedette, ce médecin recommande de ne pas oublier un autre poisson qui mérite tout autant notre attention.

On le sait, les poissons gras sont excellents pour la santé, en particulier pour notre cerveau, car ils sont riches en oméga 3 et 9.
Ils sont également très utiles pour lutter contre la déprime saisonnière hivernale.
Si le saumon et le thon sont des poissons gras très appréciés, il n'est pas forcément recommandé d'en consommer trop régulièrement, car ils sont généralement chargés en métaux lourds.
En revanche, on peut privilégier la consommation de petits poissons gras situés en bas de la chaîne alimentaire, tels que la sardine et le maquereau.
Cependant, un autre petit poisson, souvent oublié bien qu'abordable, présente des bienfaits significatifs pour notre santé : l'anchois.

L'anchois, un petit poisson riche en bienfaits
Comme l'explique le Dr. William Berrebi, gastro-entérologue et hépatologue, dans une vidéo sur son compte Instagram, l'anchois est très intéressant à plusieurs égards.
Bien qu'il contienne moins d'oméga 3 que le maquereau, le hareng ou le saumon, l'anchois reste une source intéressante, car 50 g de ce petit poisson suffisent pour couvrir 100 % des apports journaliers recommandés.
Mais ce n'est pas tout, il est également riche en protéines, contenant 23 g pour une portion de 100 g, soit autant que dans un morceau de viande de bœuf de même grammage.
L'anchois offre également une source non négligeable de fer (4,6 mg), un taux particulièrement intéressant pour les personnes en carence ou à risque d'anémie.

L'anchois frais est assez difficile à trouver, mais celui en boîte (à l’huile mais pas salé) est tout aussi intéressant.
Le Dr. William Berrebi recommande de le consommer simplement avec du pain ou de l'utiliser pour agrémenter les pizzas.

( il conseille les petites boites de la marque Connétable, et signale qu'il n'est pas sponsorisé par la marque)

Pour varier les plaisirs, vous pouvez également le préparer en tapenade pour l'apéritif ou l'incorporer dans un plat de pâtes, comme la puttanesca.
N'oubliez pas les salades, telles que la salade niçoise ou César, qui intègrent aussi l'anchois dans leurs recettes.

Il rappelle également que les portions hebdomadaires recommandées pour une alimentation saine et équilibrée sont de 140 g pour le poisson maigre, comme le colin ou le cabillaud, et de 160 g pour les poissons gras.
À vous de jouer pour maintenant pour intégrer ces trésors dans votre assiette.
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