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ICI sur marie france« J’ai élevé mon fils avec l’éducation positive et je déconseille vivement aux parents de faire la même erreur »
PAR LOÏC D.
PUBLIÉ LE 27 FÉV 2024
MIS À JOUR LE 7 MARS 2024
Si l’éducation positive ne présente que des avantages sur le papier, ce père de famille en difficulté dévoile l’envers du décor.
EN BREF
L'éducation positive, promouvant bienveillance et écoute, est mise à l'épreuve par le témoignage d'un jeune père, Joris.
Joris partage son expérience décevante avec l'éducation positive, soulignant l'écart entre théorie et pratique.
Malgré ses efforts, Joris constate l'échec de cette méthode éducative, son fils étant devenu un "enfant difficile" pour son entourage.
Très à la mode depuis plusieurs années, l’éducation positive est un ensemble de préceptes qui favorise la bienveillance et l’écoute des besoins de l’enfant.
Mais si les psychologues mettent en avant cette méthode, la réalité est parfois toute autre.
C’est ce qu’a expliqué un jeune père de famille qui ne s’attendait certainement pas à vivre pareille expérience.
Et il préfère avertir les parents qui seraient enclins à tenter pareille expérience.
Ne pas punir, ne pas crier, ne pas obliger ou forcer son enfant, prendre le temps d’expliquer et de comprendre, voici quelques règles clés de l’éducation positive, également appelée éducation bienveillante.
Mais les conseils qui se trouvent à la pelle sur internet et dans les ouvrages spécialisés ne marchent pas à chaque fois.
Le site internet Huffington Post a justement recueilli le témoignage de Joris.
Ce jeune papa a pu constater que la pratique est souvent bien éloignée de la théorie.
CE PAPA A CHOISI D’ÉLEVER SON FILS EN SUIVANT LES PRÉCEPTES DE L’ÉDUCATION POSITIVE
« Avant que ma femme ne tombe enceinte de notre premier enfant, je ne m’étais jamais posé de questions sur les différentes méthodes d’éducation. », a-t-il commencé par expliquer.
Avant de poursuivre : « Petit à petit, entre les recommandations de livres et les recherches sur internet, j’ai découvert le vaste monde des conseils en parentalité. »
C’est ainsi que le jeune homme s’est rendu compte que la plupart des règles dans lesquelles lui et sa femme se reconnaissaient relevaient de l’éducation positive. Les deux parents ont donc décidé de suivre ces nombreux conseils.
Mais tout ne s’est pas exactement passé comme prévu.
Et c’est un peu un constat d’échec qu’il dresse aujourd’hui face à ce qu’il pensait être la meilleure méthode pour éduquer son fils.
IL RACONTE L’ENVERS DU DÉCOR DE L’ÉDUCATION POSITIVE
« Aujourd’hui, mon fils aîné a quatre ans et demi et je voudrais parler de l’envers du décor. De tout ce que l’éducation positive peut avoir de négatif et culpabilisant, et dresser un bilan de ma vie de parent un peu au bout du rouleau. », annonce-t-il sans faux-semblant. Avant d’ajouter : « Car ce qu’on ne dit pas, c’est qu’en fonction de chaque enfant, les choses peuvent se passer très différemment. »
Ce mode d’éducation bannit en fait toutes les punitions qu’il présente comme violentes.
À la place, il faut « demander et expliquer« .
Mais comment faire lorsque cela ne marche pas ? interroge-t-il. « J’ai longtemps cru que j’étais le seul à galérer avec des activités aussi triviales. », confie Joris.
Car lorsque les méthodes qu’il a lues ou apprises ne fonctionnent pas, il a l’impression que le problème vient de lui et qu’il est responsable de cet échec.
SON EXPÉRIENCE DE L’ÉDUCATION POSITIVE EST UN ÉCHEC
Il en résulte des situations qui prêtent à sourire, mais sont le résultat d’un sentiment de détresse de la part de ce papa qui pensait bien faire.
« Ton enfant ne veut pas rentrer de l’école à vélo ?
Mais c’est facile voyons, fais des bruits de chevaux et prétend que vous chevauchez une licorne.
Tous les enfants aiment les licornes ! « , explique-t-il à propos d’un conseil glané dans un podcast.
Désormais, il reconnaît qu’il est dans une impasse.
Il lui est difficile de faire machine arrière et de revenir sur tous les préceptes qu’il a mis en application durant toutes ces années.
Résultat des courses : son fils est un « enfant difficile« .
« Aucun des adultes autour de mon enfant n’apprécie vraiment de s’occuper de lui. », confie d’ailleurs Joris.
Qui finit par avouer avec franchise : « Mon fils aîné, que j’aime énormément, est un boulet pour les gens qui s’occupent de lui. »
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