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 Chelidonium majus

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MessageSujet: Chelidonium majus   Chelidonium majus EmptyLun 17 Juin 2019 - 15:01

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On en rencontre souvent dans les rues de Nice, et j'en ai pris un pied en photo
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source https://fr.wikipedia.org/wiki/Chelidonium_majus
Chelidonium majus
La Grande Chélidoine (prononcer [kelidwan]) ou Grande Éclaire (Chelidonium majus, « grande hirondelle » en latin) est une plante de la famille des Papavéracées et la seule espèce du genre Chelidonium. On l'appelle aussi herbe aux verrues (ou herbe à verrues), car son latex jaune-orangé toxique est utilisé pour éliminer les verrues.

Étymologie
La chélidoine (du grec ancien χελιδών et du latin chelidonium, hirondelle) doit son nom à la coïncidence de la floraison de cette papavéracée (famille botanique du pavot, du coquelicot) avec l'arrivée de ces oiseaux migrateurs que sont les hirondelles, et de sa fanaison au départ des volatiles1. L'étymologie populaire qui voudrait donner comme origine le latin cœli donum (« don du ciel ») ne doit pas être retenue. Maurice Mességué rappelle la légende rapportée par Pline l'Ancien : le nom de la plante serait dû au fait que les hirondelles frottent les yeux de leurs petits avec des fragments de cette plante pour les ouvrir. Le latex caustique permettrait l'ouverture de l'ourlet de peau chez les petites hirondelles2.

Noms vernaculaires
La plante porte de nombreux noms vernaculaires : Chélidoine majeure, grande éclaire, herbe aux boucs, herbe de l'hirondelle, herbe de Saint-Clair, lait de sorcières ou lait de démon, herbe du diable, sologne, félongène, felougne. Le nom d'éclaire fait référence aux fleurs d'un jaune vif qui « éclairent la venue du printemps », évoquant des petits soleils végétaux qui semblent source de lumière, d'où l'utilisation de la plante comme antiophtalmique (elle était même censée rendre la vue aux aveugles) en vertu de la théorie des signatures3. Sa référence au diable ou au démon rappelle la légende de Nahash, serpent doué de parole qui est condamné à ramper pour avoir séduit Ève. Le reptile dépité crache trois fois son venin duquel naît la jusquiame, le datura et la chélidoine4.

Histoire
La grande chélidoine était considérée depuis des temps reculés comme une plante magique associée à la magie noire.
Les alchimistes du Moyen Âge ont vu dans la sève de la grande éclaire de couleur jaune, le moyen de transformer les vils métaux en or, d'où son surnom de « don du ciel »5.

Description
Appareil végétatif
Cette espèce est très variable, en particulier dans la forme des feuilles et dans leurs divisions. On a décrit plus de vingt variétés.

Plante vivace, elle vit en touffes sur un rhizome souterrain épais atteignant 90 cm de hauteur. La tige dressée et ramifiée atteint 30 à 50 cm de haut. Elle est creuse, cylindrique, cassante, hérissée de poils épars. Elle porte sur ses articulations noueuses des feuilles alternes. Les feuilles et tiges sectionnées laissent échapper un abondant latex jaune à orange, couleur due à son pigment (la chélidoxanthine) qui s'oxyde à l'air. Elle dégage une odeur vireuse6.

La plante présente une hétérophyllie marquée : les feuilles inférieures en rosette sont pétiolées, les feuilles caulinaires du sommet sont sessiles, alternes, pennatiséquées à 5-7 segments ovales (le segment terminal, cunéiforme, est plus développé), incisés-lobés. Elles sont molles, imparipennées et crénelées (parfois dentées), de couleur un peu glauque (surtout en dessous)6.

Appareil reproducteur
La floraison a lieu d'avril à octobre. Les fleurs actinomorphes à l'extrémité de longs pédoncules inégaux (pubescents puis glabres), sont regroupées en cyme contractée ombelliforme pauciflore (2 à 7 fleurs). Elles ont environ 2 cm de diamètre. Le calice velu est formé de deux sépales verts caducs. La corolle est composée de quatre pétales jaunes rapidement caducs. L'androcée comprend plus de 15 étamines de 8 mm de longueur, de la même couleur que les pétales, avec un filet élargi vers le haut puis brusquement rétréci au voisinage de l'anthère. Le pistil est surmonté d'un style très court (1 mm de longueur) et de deux stigmates obliques6.

Après fécondation l'ovaire se transforme en capsule linéaire, glabre, longue de 3 à 5 cm et qui ressemble beaucoup à une gousse ou silique glabre, non cloisonnée, avec ses deux valves s'ouvrant de bas en haut. Cette capsule est irrégulièrement bosselée par les petites graines noires réniformes qui sont disposées sur deux rangs6. Elles possèdent un élaïosome blanc-jaunâtre qui attire les fourmis assurant la dispersion des graines (myrmécochorie), notamment de mur en mur7.

Aire de répartition
Elle est commune en Eurasie, notamment dans toute l'Europe sauf au nord où elle n'est qu'introduite, comme en Angleterre ou en Irlande.

Habitat
Hémicryptophyte érigé à rosette, cette plante bioindicatrice pousse à partir du printemps sur le bord des chemins, dans les décombres, le long des murs (classe des Parietarietea judaicae, correspondant aux végétations nitrophiles de parois bien exposées au soleil) ou à l'orée des forêts riveraines et rudéralisées (ourlet frais nitrophile des Galio-Urticetea). Nitrophyte, elle est considérée comme un indicateur d'azote vivant en situation de demi-ombrage8. La chélidoine a besoin d'un sol calcaire. Lorsqu'on la rencontre sur sol neutre ou acide, cela indique la présence de roches calcaires introduites : pierres calcaires d'un mur, remblais de roches calcaires...

Utilisation
Le suc (latex) qui s'échappe quand on casse la feuille ou tige9 de la chélidoine contient une trentaine d'alcaloïdes toxiques (concentrés jusqu'à 2 % dans les parties souterraines, ils servent de défense contre les herbivores)10, dont la spartéine, agent antiarythmique, et la coptisine, qui possède des propriétés antimitotiques. C'est en appliquant plusieurs fois ce latex sur les verrues (ainsi que les durillons et les cors) que celles-ci sont détruites rapidement11 , d'où son surnom d'« herbe aux verrues »12.

La chélidoine a été expérimentée en homéopathie par Hahnemann et ses élèves. Elle agit également sur la circulation sanguine en élargissant les coronaires et en augmentant la tension. Les alcaloïdes ont aussi un effet bactéricide. Les remèdes à base de chélidoine ne doivent être employés que sous contrôle médical13.

La chélidoine a traditionnellement été utilisée pour guérir de nombreuses maladies (foie, rhumatismes...) et était censée préserver de la peste14.

On lui attribue aussi d'autres propriétés médicinales externes (décoction légère des feuilles ou suc dilué de la plante utilisé comme collyre antiophtalmique : ulcères des paupières, blépharites, ophtalmies chroniques) et internes (en infusion) : analgésique, diurétique, cholérétique, cholagogue, antispasmodique, dépuratif des voies biliaires15.

Toxicité
On y retrouve en outre différents alcaloïdes isoquinoléiques tels la chélidonine (en) qui cause la toxicité de la plante, la sanguinarine, la chélerythrine, la berberine...

La plante est rarement ingérée à cause de son odeur et de son goût désagréables, qui lui a valu le surnom d'herbe du bouc16. L'ingestion peut causer des nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées et déshydratations17.

Symbolique
Calendrier républicain
Dans le calendrier républicain, la Chélidoine était le nom attribué au 29e jour du mois de pluviôse18.

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https://planteset.com/chelidonium-majus/

https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-16703-synthese

http://nature.jardin.free.fr/vivace/ft_chelidonium.html

https://www.aujardin.info/plantes/chelidonium-majus-cv-flore-pleno.php

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/90669

https://www.altheaprovence.com/blog/chelidoine-chelidonium-majus/

https://www.alsagarden.com/fr/1378-chelidonium-majus-chelidoine-herbe-aux-verrues-graines.html

https://laboiteagraines.com/produit/13-graines-semences-fleurs/30-graines-fleurs-bisannuelles/grande-chelidoine/

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voir renseignements et photos complémentaires sur le lien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chelidonium_majus

Chelidonium majus 262171387

source http://www.doctissimo.fr/sante/homeopathie/souches-homeopathiques/chelidonium-majus
Chelidonium majus
Détoxifiant lymphatique et stimulant pancréatique, le Chelidonium majus est particulièrement indiqué en cas de troubles du foie et de la vésicule biliaire. Si elle est initialement réputée pour lutter contre les verrues, la plante chélidoine a plus d’un tour dans son sac. Sa version homéopathique est disponible en granules et en doses.

Sommaire
Origine de la souche homéopathique Chelidonium majus
Les formes disponibles
Principales indications pour Chelidonium majus en homéopathie
Circonstances déclenchant des problèmes
Constipation avec selles décolorées
Hépatite avec ictère
Céphalées et migraines chez les personnes hépatiques
Calculs biliaires

Dilution en CH.....................Dilution en DH............................................Principales indications
..........................................3 DH.................................................................Constipation

4 CH....................................8 DH.................................................................Hépatites

7 CH....................................14 DH................................................................Céphalées hépatiques

15 CH...........................................................................................................Calculs biliaires

Origine de la souche homéopathique Chelidonium majus
Chelidonium majus, aussi appelée herbe du diable, lait de démon ou herbe aux verrues, est une plante ancestrale réputée pour traiter les verrues en application locale. Cette chélidoine, visible principalement en Europe, Asie et Afrique du Nord à l’état naturel, est utilisée fleurie et fraîche pour l’obtention de sa teinture mère. Ingérée en homéopathie, elle combat efficace-ment la lithiase biliaire, l’hépatite, la constipation et les céphalées hépatiques.

Les formes disponibles
Chelidonium majus est disponible sous forme de granules et doses globules. Elles contiennent du lactose et du saccarose.

Principales indications pour Chelidonium majus en homéopathie
Coliques au niveau foie et de la vésicule
Crise de foie
Céphalée côté droit
Hépatites avec ictère
Constipation avec selles claires
Circonstances déclenchant des problèmes
Chaleur
Fin d’après-midi
Constipation avec selles décolorées
Une constipation associée à des selles très claires est souvent la manifestation d’un trouble biliaire. Chelidonium majus a une action spasmolytique sur la musculature de l’intestin et des voies biliaires.

POSOLOGIE
Prendre 20 gouttes buvables de Chelidonium majus 3 DH chaque midi et chaque soir avant de passer à table. Le traitement est à prendre sur 1 mois.

Hépatite avec ictère
Les hépatites virales aiguës provoquent un mauvais fonctionnement du foie. L’ictère (jaunisse) est une de ses manifestations physiques. Chelidonium majus détoxifie le système lymphatique et augmente la sécrétion pancréatique. Les hépatites virales bénéficient aujourd'hui de traitements allopathiques adaptés. En cas d'hépatite virale avérée, seul votre médecin pourra vous guider vers la bonne prise en charge.

POSOLOGIE
5 granules de Chelidonium majus 4 CH ou 8 DH peuvent être administrées matin et soir pendant une quinzaine de jours.

Céphalées et migraines chez les personnes hépatiques
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les maux de tête peuvent parfois être liés à un foie malade ou intoxiqué. Lorsque cet organe fonctionne mal, il lui arrive de provoquer des douleurs vives et furtives autour des tempes et à l’arrière de la tête.

POSOLOGIE
Le traitement consiste à prendre 5 granules de Chelidonium majus 7 CH ou 14 DH toutes les deux ou trois heures.

Calculs biliaires
Le calcul biliaire (ou lithiase) est un corps cristallin localisé dans la vésicule ou les voies biliaires. C’est un déséquilibre de la bile qui provoque la formation de ces cristaux devenus durs. Dans certains cas, c’est un excès de cholestérol qui conduit à ce dysfonctionnement très douloureux.

POSOLOGIE
Le traitement consiste à prendre 5 granules de Chelidonium majus 15 CH tous les jours jusqu’à amélioration.

Conseils du Docteur Patrick Gessant, médecin homéopathe

Chelidonium majus est, avec Sepia, le grand draineur de la sphère hépatique, et il sera prescrit sur cette indication de faiblesse du foie, de la petite insuffisance à l’hépatite. Dans ce cas, bien sûr, il sera prescrit par un médecin qui aura fait un bilan et aura éventuellement donné d’autres thérapies. Ce médicament est encore plus efficace chez les sujets amaigris.

Chelidonium majus 262171387

https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/MedicamentsHomeopathiques/Fiche.aspx?doc=medicament-homeopathique-chelidonium-majus

https://www.homeophyto.com/chelidonium-majus

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