Millettia pinnata - Pongamia pinnata -

En 2007, lors de mon voyage sur l'Ile Maurice, j'avais ramené quelques graines de cet arbre





Je les ai semé et elles se sont devenues deux jolis arbustes, mais le seul exemplaire qui me restait est malheureusement mort l'hiver dernier.







J'ai passé beaucoup de temps pour identifier cet arbre, mais j'y suis arrivée
source http://fr.wikipedia.org/wiki/Millettia_pinnata
Millettia pinnata >> Karanj

Le Karanj (Millettia pinnata) est un arbre de la famille des Fabaceae à croissance rapide, fixateur d'azote, très résistant à la sécheresse, qui pousse en plein soleil, sur des sols difficiles, même salés, et producteur d'huile.

Elle est plus connue sous le nom de Pongamia pinnata. De récentes études génétiques accréditent le nom de Millettia pinnata.

Description
Température maximale supportée : de 27 à 38 °C

L'Inde encourage actuellement fortement la plantation de cet arbre ainsi que de l'arbuste Jatropha curcas dans les zones impropres aux cultures traditionnelles, ceci dans l'optique de produire de l'huile végétale.

Des programmes de plantation de cet arbre ont également été lancés en Ouganda et au Cameroun (dans la région de Kumbo), à l'initiative de l' Himalayan Institute of Yoga Science and Philosophy. Cet arbre a un fort potentiel pour lutter contre la désertification, notamment en zone sahélienne.

On peut planter 200 arbres par hectare et chaque arbre permet de produire dès la 6 ou 7e année de 25 à 40 kg de fruits dont la teneur en huile est de 30 à 35%. Une personne peut récolter chaque jour (8 heures de travail) 180 kg de fruit. Les rendements moyens sont de 5 tonnes/hectare/an la dixième année, ce qui est excellent ! Cependant, contrairement à Jatropha curcas avec lequel il faut attendre 3 ans pour obtenir de le rendement maximal, avec Millettia pinnata, cette phase de maturation dure 4 à 5 ans. Les tourteaux obtenus après extraction de l'huile sont d'excellents fertilisants.

Autres espèces végétales intéressantes des zones arides
Jatropha curcas
   Cleome viscosa
   Madhuca longifolia
   Moringa oleifera

Synonymes
Cytisus pinnatus L.
Derris indica (Lam.) Bennet
Galedupa indica Lam.
Galedupa pinnata (L.) Taub.
Pongamia glabra Vent.
Pongamia mitis Kurz
Pongamia pinnata (L.) Pierre



source http://www.botanix.kpr.eu/fr/index.php?text=4-l-hetre-indien-pongamia-pinnata
L’Hêtre Indien Pongamia pinnata

Hêtre Indien Pongamia pinnata (autres noms vernaculaires : Honge Tree, Pongam Tree, Panigrahi) est un arbre à feuilles caduques, d’environ 15–25 mètres de haut, appartenant à la famille Fabaceae. Le sommet est très grand et couvert de petites fleurs blanches, roses ou violettes. Il est originaire d’Inde mais est cultivé partout dans le sud-est Asiatique.

Pongamia pinnata est un arbre tropical rustique, il résiste à la chaleur et les rayons de soleil. Grâce à son grand système racinaire, il supporte également la sècheresse. Dans la nature, il pousse sur un sol sableux ou rocailleux et calcaire; il pousse sur n’importe quel sol, ainsi que des sols salins.

Il est généralement cultivé dans des régions arides et également pour des besoins d’aménagements paysagers comme coupe-vent ou ombrage. L’écorce est utilisée dans la fabrication de fils ou cordes et la gomme noire était utilisée d’antan pour soigner les blessures causées par des poisons vénéneux.

Ses nodules racinaires favorisent la fixation de nitrogène, un processus symbiotique par lequel le nitrogène gazeux (N2) de l’air est converti en NH4+ (une forme de nitrogène disponible pour la plante). De ce fait, il peut être utilisé pour la fertilisation de sols pauvres en aliments nutritionnels. Néanmoins, toute la plante est toxique, le jus ainsi que l’huile sont des antiseptiques. L’huile obtenue des graines sert pour les lampes à huile, à la fabrication de savon, comme lubrifiant et dans la production de diesel bio.



Autres liens divers

Huile végétale carburant : définition et explications
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=3412

Cette huile sert aussi dans la cosmétique  (je vais souvent sur ce lien pour voir la composition des produits cosmétiques)
http://leflacon.free.fr/ingredient.php?fiche=863

Sur le lien vous pourrez voir des photos de l'arbre, de sa floraison, et de ses fruits
source https://fleurs-fruits-feuilles-de.com/pongamia_pinnata.php
Pongamia pinnata
La coqueluche (île Maurice) . Pongam . Pongame .

Famille: fabaceae

Sous-famille: papilionoïdees

Origine: Asie tropicale, Australie, Îles du Pacifique.

Synonymes:
* Cytisus pinnatus L.
* Derris indica (Lam.) Bennet
* Galedupa indica Lam.
* Galedupa pinnata (L.) Taub.
* Pongamia glabra Vent.
* Pongamia mitis Kurz
* Pongamia pinnata (L.) Pierre
* Millettia pinnata (L.) Panigrahi

Ethymologie: Sur l'île Maurice le pongame est utilisé pour soigner la coqueluche. Il se peut que la coque lisse du fruit du pongame soit devenu coqueluche.

Utilisation(s):
Le port en boule au feuillage très dense de Pongamia pinnata lui vaut d'être très apprécié pour l'ombrage qu'il procure.
La plantation de cet arbre est fortement encouragée en Inde et dans certains pays africains (Ouganda, Cameron) car il a un fort potentiel pour lutter contre la désertification, notamment en zone sahélienne.
D'autre part, dans les zones impropres aux cultures traditionnelles, la plantation de Pongamia pinnata permet la production d'huile végétale, désignée "Karanj", avec un rendement de 30 à 35% par rapport au poids de fruits.
Les tourteaux obtenus après extraction de l'huile sont d'excellents fertilisants.
On parle également de cet arbre comme "biocarburant du futur".
Pharmacopée:
En médecine traditionnelle indienne, des extraits aqueux de fleurs de Pongamia pinnata sont utilisés pour soigner la bronchite, la coqueluche, l'arthrite rhumatismale et le diabète; dans le dernier cas, il a été montré que l'extrait de fleurs diminue à la fois le taux de glucose sanguin et le stress oxydatif.
Le père Raimbault utilisait cet arbre contre toutes les affections cutanées. Pratiquement on peut écraser les graines dans un mortier et appliquer la pâte sur les ulcères. Ceux ci détergent (se nettoient) pendant quelques jours et se cicatrisent.

Biologie: Les fruits sont des gousses capables de flotter, ce qui en fait une plante envahissant le littoral quand elle est planté en bordure d'océan. Espèce commune à Maurice le long des rivages et des cours d'eau, mais assez rare à la réunion (on le rencontre généralement sur les parkings).
C'est un arbre à croissance rapide, fixateur d'azote, très résistant à la sécheresse, qui pousse en plein soleil, sur des sols difficiles, même sur des sols salés, et producteur d'huile.

Particularité: Ne pas confondre le Pongame avec l'Arbre à miel. En effet leurs feuilles, le port des 2 arbres et leur localisation sur les parking sont très similaires. Par contre les fleurs et les fruits sont nettement différents.

Description: Naturalisé à la Réunion. Arbre à cime étalée, atteignant 25 m de haut (voir plus de photos). Feuilles relativement longues, composées, imparipennées, à cinq folioles vert foncé et brillantes, ovales et acuminées au sommet, tombant toutes en période sèche. Les fleurs sont petites, mauves et papilionées (photos 2 et 3). Le fruit est une gousse coriace d'environ 5 cm de long sur 3 cm de large, avec un appendice pointu correspondant à un reste de style (photos 1 et 5), elles contiennent une à deux graines maximum (voir plus de photos).

Où peut-on l'observer :
Le parc de Bois Madame (Sainte Marie)
Le Parc du Colosse (Saint André)
Le sentier littoral Nord (St Denis - Ste Marie - Ste Suzanne)
Bibliographie par Serge Chesne :
1. Langlade F. et Figier J. : Plantes du secteur Nord du Campus du Moufia.
2. Cadet Th. : A la découverte de la Réunion - Volume 5 - Flore. Editions Favory (1983)
3. Cadet Th. : Fleurs et plantes de la Réunion et de l'île Maurice. Les éditions du pacifique (1993)
4. Rivière J-N. E. : Arbres et arbustes exotiques à la Réunion.
5. http://www.techno-science.net
6. R. Punitha, K. Vasudevan,* S. Manoharan. (2006) Effect of Pongamia pinnata flowwers on blood glucose and oxidative stress in alloxan induced diabetic rats. Indian J. Pharmacol., vol 38, p. 62-63.
7. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pongamia_pinnata
8. Les plantes médicinales du père Raimbault - Roger Lavergne - Azalées Editions.

Auteur des photos: Serge Chesne

Plantes appartenant au même genre ou à la même espèce :
- arenga pinnata
- cossinia pinnata
- kalanchoe pinnata
- pongamia pinnata

Fiche créée le : 01/11/2013
Fiche modifiée le : 07/04/2013

source http://medplants.blogspot.com/2012/06/millettia-pinnata-pongamia-pinnata.html
Millettia Pinnata Pongamia Pinnata Kanuga Karanj Punku

Millettia pinnata (L.) Panigrahi
Synonymes: Cytisus pinnatus L., Derris indica (Lam.) Bennet, Galedupa indica Lam. Galedupa pinnata (L.) Taub., Pongamia glabra Vent., Pongamia mitis Kurz, Pongamia pinnata (L.) Pierre
Famille: Fabaceae
Il est souvent connu sous le synonyme de Pongamia pinnatacar il a récemment été transféré dans le genre Millettia.

La plante est riche en flavonoïdes et composés apparentés.
Les graines et l'huile de graines, les fleurs et l'écorce de la tige donnent le karanjin, le pongapin, le pongaglabrone, le kanugin, le desméthoxykanugin et la pinnatine.
La graine et son huile contiennent également de la kanjone, de l'isolonchocarpine, du karanjachromène, de l'isopongachromène, de la glabrine, de la glabrachalcone, du glabrachromène, de l'isopongaflavone, du pongol, du 2'-méthoxy-furano [2 ”, 3”: 7,8] -flavone et des phospholipides.
L'écorce de tige donne pongachromène, pongaflavone, tétra-O-méthylfisétine, glabra I et II, lanceolatine B, gamatine, 5-méthoxyfurano [2 ", 3": 7,8] -flavone, 5-méthoxy-3 ', 4' -méthélènedioxyfurano [2 ”, 3”: 7,8] -flavone et a-sitostérol. Le bois de coeur donne des chroménochalcones et des flavones.
Les fleurs contiendraient de la kanjone, de la gamatine, de la saponine de glabra, du kaempférol, du g-sitostérol, des glycocides de quercétine, du pongaglabol, de l’isopongaglabol, du 6-méthoxy isopongaglabol, de la lanceolatine B, 5-méthoxy-3 ', 4'-méthelènedioxyfurano [8,7: 4 ”, 5”] - flavone, éther fététine-tétraméthylique, isolonchocarpine, ovalichromène B, pongamol, ovaliténon, deux triterpènes-cycloart-23-ene, 3b, 25 diol et friedelin et un acétate de dipeptide aurantinamide.
Les racines et les feuilles donnent du kanugin, du desméthoxykanugin et de la pinnatine. Les racines donnent également un flavonol méthyléther-tétra-O-méthylfisétine. Les feuilles contiennent également des triterpénoïdes, des glabrachromènes I et II, de la 3'-méthoxypongapine et de la 4'-méthoxyfurano [2 ”, 3”: 7,8].
La gomme rapportée donnerait des polysaccharides (Thakur et al, 1989; Husain et al, 1992).
Les graines, l'huile de graines et les feuilles sont carminatives, antiseptiques, anthelminthiques et antirhumatismales.
Les feuilles sont digestives, laxatives, antidiarrhéiques, béchiciques, antigonorrhéiques et antilépreuses.
Les graines sont hématiniques, amères et acides. L'huile de graine est styptique et dépurative. Karanjin est le principe responsable des propriétés curatives de l'huile. L'écorce est douce, anthelminthique et elexterique.
[Plantes médicinales, Kerala Ag. Univ).
Huile - appliquée dans la gale, l'herpès, la leucodermie et d'autres maladies cutanées; sur la poitrine dans la pneumonie et le froid; également utilisé en interne comme cholagogue dans le foie paresseux.
Feuilles - le jus est prescrit dans les flatulences, la dyspepsie, la diarrhée et la toux. Une infusion est donnée pour la lèpre et la gonorrhée.
Racine - une pâte est utilisée dans les agrandissements scrofuleux; Le jus est utilisé pour nettoyer les ulcères et les plaies fistuleuses.
Écorce de tige - donnée à l'intérieur en tas saignant. Écorce de gousse et de graine - prescrite dans la bronchite et la coqueluche. Feuille et graine - antileprotique.
Huile de feuille et de graine - antirhumatismale.
L'arbre est riche en flavonoïdes et composés apparentés. Ceux-ci comprennent les flavones simples, les furanoflavonoïdes, les chroménoflavones, les chroménochalcones, les coumarones, les glucosides de flavone, les stérols, les triterpènes et le dipeptide phénylalanine amodifié.
Les graines et l'huile de graines donnaient du karanjin, du pongamol, Pongapin et Kanjone.
L'extrait aqueux d'écorce de tige présente des effets sédatifs et antipyrétiques importants chez le rat et un effet antispasmodique in vitro sur les muscles lisses.
En Indonésie, la décoction d'écorce se boit après l'accouchement.
L'extrait aqueux de graines a montré une activité antivirale significative contre les virus de l'herpès simplex HSV et des lignées cellulaires de manière expérimentale. Les rats albinos, traités avec l'extrait aqueux de graines, se sont rétablis plus rapidement après l'infection induite et les brûlures cutanées que ceux non traités.
L'extrait aqueux de graines a montré une activité antivirale significative contre les virus de l'herpès simplex HSV et des lignées cellulaires de manière expérimentale.
Les rats albinos, traités avec l'extrait aqueux de graines, se sont rétablis plus rapidement après l'infection induite et les brûlures cutanées que ceux non traités.
L'extrait aqueux de graines a montré une activité antivirale significative contre les virus de l'herpès simplex HSV et des lignées cellulaires de manière expérimentale. Les rats albinos, traités avec l'extrait aqueux de graines, se sont rétablis plus rapidement après l'infection induite et les brûlures cutanées que ceux non traités.

337 articles scientifiques publiés (voir sur le lien)

source https://mauricianismes.wordpress.com/2009/07/05/coqueluche/
Coqueluche
Publié le 5 juillet 2009 | 11 Commentaires
Coqueluche.
Nom masculin.

Arbre (Pongamia pinnata) produisant des « graines de coqueluche », sortes de cosses contenant en général une ou deux graines (voir photo plus bas).

Parfois appelé « pongam » (rare). Porte des petites fleurs blanches à rose-mauve :

« Ne parque pas ton auto sous le coqueluche, elle va être couverte de fleurs. »

« Le paysage n’est pas le même. D’abord la plage, qui est plus grise. Et sous le panache vert des coqueluches, elles, qui ont tenu à fêter mon anniversaire ici et non pas à Bienvenue, pour changer. » (Carl de Souza, Le Sang de l’Anglais, page 208.)

« La présence d’un arbre communément appelé « coqueluche », au feuillage bien fourni, offre une véritable protection contre le soleil et assure le charme des lieux. On a envie d’y rester toute la journée. » (Blog Kotzot.com, 8 août 2006.)

Il arrive qu’on lui donne un genre féminin, selon moi sous l’influence du créole (dans lequel on parlera de « pié lakokliss », littéralement un “pied de la coqueluche”), lequel a peut-être été influencé par le genre de la maladie provoquant une « toux convulsive évoquant le chant du coq » (Petit Robert).

« “L’experte m’a dit que l’arbre appelé la coqueluche est plus approprié pour le bord de mer”, dit-il. » (Ces arbres qui marchent vers le large…, l’Express du 15 juin 2007.)

Le Dictionnaire étymologique des créoles français de l’océan Indien, à l’entrée lakoklis relative à notre arbre, n’a qu’un point d’interrogation pour l’étymologie. L’entrée en question a été mise dans la deuxième partie de ce dictionnaire : « Mots d’origine non-française ou inconnue ». J’aurais eu tendance à dire que ce coqueluche-là vient du coqueluche que l’on trouve dans le Petit Robert et d’autres dictionnaires, mais qui sait s’il n’a pas existé un autre mot ressemblant à celui-là et qui, par mimétisme, ou par pollinisation croisée en quelque sorte, est arrivé à être prononcé de la même façon que le coqueluche français.

Mise à jour du 6 septembre 2012
Les coqueluches supportent relativement bien une dose d’eau salée et il n’est pas inhabituel de rencontrer certains arbres qui ont des racines baignant dans la mer à marée haute, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, prise à l’îlot Bernache. (Au pied du coqueluche du milieu on peut remarquer “enn sat marron” semblant être redevenu partiellement sauvage.)