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 Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes

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MessageSujet: Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes   Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes EmptyMer 13 Fév 2019 - 10:35

Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes 1703010622406491714884986

Bonjour

source http://www.reponsesbio.com/2017/10/01/fabuleuse-odyssee-abeilles/
La fabuleuse odyssée des abeilles
1 octobre 2017


Pour certains il est scandaleux de « piller » les trésors de la ruche afin de soigner « égoïstement » le genre humain grâce à ses mille bienfaits.

Cependant, pour d’autres, la question est étroitement liée au massacre généré par les innombrables pollutions tueuses d’abeilles, épandues depuis le début de l’ère industrielle en n’offrant que peu d’alternatives aux amoureux de la ruche.

Les uns deviendront apiculteurs amateurs, les autres chercheront à soutenir l’apiculture bio et sauvage par tous les moyens et tout particulièrement en consommant, en fonction de leurs besoins particuliers, les médecines naturelles des abeilles.

Par conséquent le présent hymne aux nymphes ailées de la mythologie grecque n’est pas fait pour plaire à tous, en revanche je le souhaite, il en aidera beaucoup à vivre en harmonie.
 

Quel plus grand hommage les hommes pouvaient-ils rendre aux abeilles que d’avoir fait du miel la nourriture des dieux ?

Les Grecs voulurent que l’enfant de Zeus eût deux nourrices : la chèvre Amalthée pour l’allaiter et la nymphe des abeilles Melissa pour le gorger de miel.

La subtile saveur de cet or en fusion enchanta tant le maître de la foudre, qu’il en fit l’ambroisie, céleste recette à base de miel procurant l’immortalité, partageant l’ordinaire de la table olympienne avec d’autres élixirs d’éternité, et l’hydromel, breuvage des rois…

Son fils, Apollon, gavé de cette magique provende depuis son premier souffle, atteignit l’âge de procréer en seulement quatre jours, et de son union avec la nymphe Cyrène naquit Aristée, divinité protectrice des troupeaux et de l’agriculture, qui enseignera aux hommes l’art de l’apiculture.

Le miel fut ainsi honoré par la plupart des grandes civilisations d’Orient et d’Occident, qui y virent un symbole d’abondance, de richesse, de douceur, mais aussi de sagesse et de connaissance.

Pourtant, bien qu’il soit le plus connu et le plus apprécié des produits de la ruche, le miel n’est que l’un des plus modestes miracles dont les abeilles sont capables.

Pour les humains respectant et comprenant les secrets de cette espèce télépathe ne voulant que le bien des hommes, l’hostile ruche farouchement gardée par un essaim de féroces ouvrières, devient alors une véritable officine où s’élaborent de précieux remèdes naturels qu’elles s’avèrent tout à fait enclines à partager.

Les mystères de la ruche
En France, l’abeille noire (Apis mellifica), hyménoptère porte-aiguillon appartenant à la famille de apidés sociaux, populairement dénommée mouche à miel, est l’espèce la plus répandue du genre Apis.

Elle possède un aiguillon inoculateur de venin, mais contrairement aux autres espèces d’abeilles à aiguillon lisse, ce dard barbelé reste fiché comme un hameçon là où il se plante, ce qui entraîne un déchirement organique au niveau de son attache.

Ainsi sa piqûre est-elle toujours mortelle… pour elle.

Lorsqu’elles ne sont pas hébergées par l’homme, c’est à dire enruchées, les abeilles élisent domicile dans les arbres creux ou dans les anfractuosités des murs, à la manière des autres apidés coloniaux réfractaires à la domestication.

Les ruches peuvent abriter des colonies allant de 10 000 à 100 000 individus.

Plus de 99% de la population sont constitués d’ouvrières.

Le reste, hormis l’unique mère pondeuse, la reine, est représenté par les mâles ou faux bourdons.

Après vingt-et-un jours de développement où elle passe par l’état larvaire et la nymphose, l’ouvrière, stérile, sera successivement :
→ ventileuse et nettoyeuse du premier au troisième jour,

 → nourrice du quatrième au dixième jour,

 → cirière et magasinière de miel du onzième au vingtième jour,

 → et enfin, butineuse.

Elle vit généralement de trente à trente-cinq jours, sauf si elle naît en fin de saison, lui octroyant un sursis d’hibernation dans la ruche avant de reprendre son butinage au printemps.

Lorsqu’elle est ventileuse, l’ouvrière régule par un battement continu des ailes le taux hygrométrique et la température de la ruche, maintenue avec une remarquable régularité à 30°.

Quand elle devient nettoyeuse, elle évacue hors la ruche les détritus et les cadavres de ses congénères mortes pendant la nuit.

Aguerrie au fonctionnement de la ruche elle deviendra gardienne, défendant la colonie contre tous les intrus mélissophages et apivores guettant la moindre faille.

Comprenant l’importance et la fragilité de la vie elle jouera alors le rôle de nourrice, ingérant du pollen mélangé au miel qu’elle imprègne de la sécrétion de ses glandes nourricières, puis régurgitant ce pain d’abeille non fermenté afin de nourrir rapidement la nouvelle venue.

Et, avant de virevolter au firmament de sa carrière où elle s’imprégnera de l’odeur de chaque fleur, elle pourra encore être cirière, malaxant de ses mandibules une substance blanchâtre sécrétée par ses glandes abdominales, lui permettant de construire un ensemble de rayons constitué d’une multitude d’alvéoles hexagonaux, dont la perfection géométrique demeure un des mystères du génie animal.

Un véritable laboratoire thérapeutique
La butineuse s‘élance haut vers le ciel, puis redescend en tournoyant vers la ruche.

Ce repérage effectué, elle se souviendra toujours de son emplacement initial, et part à la recherche de fleurs mellifères dans un rayon de deux à trois kilomètres.

Pour butiner, elle dispose d’une pièce buccale rétractile, en forme de trompe, lui permettant de lécher et d’aspirer le nectar des fleurs et les résines des bourgeons.

Ses pattes postérieures sont munies de brosses pour récolter le pollen et l’agglomérer en pelotes, et de corbeilles pour le transporter.

Ce pollen est uniquement destiné à la nourriture du couvain, et restitué tel quel.

Comme le pollen, les résines, essentiellement récoltées sur les bourgeons des arbres, ne subissent pas de transformation.

Elles sont seulement mélangées à d’autres ingrédients, cire, huiles, et certains pollens, pour former un amalgame, la propolis, excellent antiseptique naturel aussi bien pour les abeilles que les humains.

Par la suite le nectar, matière première servant à l’élaboration du miel, est emmagasiné dans le jabot de l’ouvrière où, sous l’action d’une enzyme, l’invertase, se produit le processus de mellification.

Le miel
En raison de sa qualité nutritive rarement égalée, le miel est regardé depuis l’antiquité comme l’aliment-remède par excellence.

Toutefois au-delà de son précieux apport nutritionnel et des indications qui en découlent, il présente aussi des propriétés remarquables étendant ses applications thérapeutiques à de très vastes champs.

De la Grèce à la Chine en passant par l’Egypte, la Perse et l’Inde, ses bienfaits ont été vantés par toutes les médecines traditionnelles.

C’est à la nature de ses constituants glucidiques que le miel doit d’être puissamment énergétique, plus édulcorant que le sucre tout en étant beaucoup moins calorique.

Il est composé de près de 80% de sucres qui, pour l’essentiel, sont du fructose et du glucose, glucides directement assimilés par l’organisme, d’où son efficacité pour soutenir les efforts physiques.

Il renferme également :
→ des enzymes digestives,

 → du potassium,

 → du sodium,

 → du phosphore,

 → du magnésium,

 → des vitamines du groupe B : B2, B3, B6 et B9.

Il est à la fois :
→ roboratif,

 → reconstituant,

 → émollient,

 → antiseptique,

 → antitussif,

 → sédatif,

 → et laxatif très doux.

Prescrit par les Anciens sous diverses formes contre de nombreuses maladies, c’est avant tout un formidable remède universellement adopté contre :
→ la toux,

 → l’angine,

 → les infections bronchiques,

 → la constipation…

Ou encore pour cicatriser les brûlures, les blessures et les ulcères.

Préparation et applications du miel
Le miel est, tout d’abord, à la base des mellites, préparations sirupeuses intégrant une substance médicamenteuse, infusion, décoction ou suc de plante.

Le plus connu est le mellite de rose rouge, ou « miel rosat », utilisé dans les gargarismes astringents.

L’oxymel ou oxymellite, sirop obtenu par cuisson du miel dans du vinaigre, était très employé pour faciliter la digestion après les repas trop copieux et pour protéger en cas d’épidémie de grippe ou de rhume.

En dehors des indications d’ordre général, l’intérêt thérapeutique du miel peut être nuancé suivant la nature de la miellée dominante dont il est issu, car il se charge des principes actifs que les plantes mellifères lui communiquent à travers le nectar.

Ainsi le miel cru, et uniquement cru, s’approprie-t-il les vertus :
→ calmantes et tonicardiaques de l’aubépine,

 → désinfectantes des voies respiratoires de la bruyère,

 → émollientes des voies digestives de l’acacia,

 → anti-spasmodiques du tilleul,

 → antiseptiques du thym,

 → etc.

On pourra ainsi l’employer comme support d’une huile essentielle de la même plante, avec une tisane, dans laquelle on le mettra à la dernière minute pour ne pas altérer ses propriétés, ou encore mélangé à d’autres produits de la ruche pouvant parfois s’avérer moins agréables en bouche…

La gelée royale
On prête des vertus quasi magiques à cette substance à très haut pouvoir nutritif, composée à 80% de fructose et de glucose, qui renferme des protéines, des oligo-éléments et se distingue par une valeur vitaminique très élevée, notamment en vitamines du groupe B et en acide pantothénique.

Généralement conservée dans un petit flacon hermétique protégeant une solution aqueuse jaunâtre, elle se consomme pure et est particulièrement préconisée pour lutter contre :
→ retards de croissance,

 → asthénies,

 → et sénescence.

Mais la gelée royale est également un excellent boosteur du système immunitaire, sous forme de cure automnale qui conviendra à toute la famille pour se préserver des maux de l’hiver.

Riche en acide pantothénique ou vitamine 5, elle participera voire restaurera la santé et la beauté de la peau.

La propolis
Glu résineuse antiseptique et antibiotique que les abeilles récoltent sur les bourgeons pour aseptiser leur ruche et la protéger des microbes, la propolis est un remède naturel certes moins connu, mais pourtant aussi ancien que le miel.

Sa puissance thérapeutique est liée à sa richesse en flavonoïdes, pigment aux nombreux pouvoirs thérapeutiques issu du royaume végétal.

Par ailleurs la propolis renferme :
→ des huiles essentielles,

 → du carotène,

 → de la vitamine B3.

Ainsi que de nombreux oligo-éléments :

 → aluminium,

 → argent,

 → chrome,

 → nickel,

 → zinc,

 → manganèse,

 → magnésium…

En plus de son rôle bactéricide lui permettant, en bains de bouche, de détruire le staphylocoque et les bactéries formant la plaque dentaire, c’est un super complément alimentaire.

Le pollen frais
Concernant l’apport vitaminique, c’est de loin le pollen qui se montre le plus généreux des produits de la ruche.

Très riche en vitamines du groupe B, qui y sont toutes représentées, ainsi qu’en vitamines C, D, E et provitamine A, il contient en fonction de son origine un large éventail d’éléments minéraux où l’on retrouvera souvent :
→ potassium,

 → magnésium,

 → calcium,

 → phosphore,

 → silicium,

 → soufre,

 → fer,

 → manganèse,

 → cuivre,

 → et or.

Il recèle aussi des acides aminés, des enzymes et de la rutine, facteur vitaminique P, et joue le rôle de probiotique.

Cette diversité difficile à réunir en un seul aliment, fait du pollen un complément alimentaire tonifiant et revitalisant de tout premier ordre, que l’on doit impérativement consommer frais, c’est à dire non déshydraté, pour en retirer tous les bienfaits.

Certains l’apprécieront tel quel tandis que d’autres le préféreront mélangé avec un fuit de saison ou une compote de pomme pour les enfants.

Le pain d’abeilles
En rentrant chez elle, chargée de butin, l’ouvrière va fabriquer un alicament encore plus protéique et digeste que le miel et le pollen réunis.

L’opération consiste simplement à disposer une couche de pollen dans le fond d’une des nombreuses alvéoles de la ruche, la tasser à l’aide de sa tête, puis la recouvrir de miel, en renouvelant l’opération jusqu’à ce que l’alvéole soit complètement garnie.

Contrairement aux autres, les alvéoles contenant ce mélange ne seront pas scellées par la cire mais simplement recouvertes d’une fine couche de miel, entraînant un processus biochimique absolument remarquable créant ainsi le pain d’abeilles.

Cet aliment ultra riche destiné à la croissance éclair des abeilles, sera utile pour la santé humaine dans des circonstances aussi nombreuses que variées et bien qu’il soit absolument sans risque d’effets secondaires et conseillé pour tous, il conviendra plus particulièrement encore en cas de :
→ constipation chronique,

 → surpoids,

 → arthrite rhumatoïde,

 → anémie,

 → pneumonie,

 → infection bactérienne,

 → naissance prématurée,

 → problèmes de lactation,

 → dyslipidémie,

 → allergies,

 → insuffisance rénale,

 → fragilité gingivale,

 → mauvais fonctionnement des glandes surrénales,

 → troubles cutanés,

 → stress,

 → activités sportives,

 → troubles de la croissance,

 → défaillances immunitaires,

 → hépatites chroniques,

 → et vieillissement prématuré.

La cire et le venin
Outre son emploi industriel pour la confection de bougies ou d’encaustique, la cire a connu des usages médicaux, entre autres comme stimulant stomacal et neutralisant de substances toxiques.

Quant au venin d’abeille, qui renferme un principe de nature alcaloïdique, une hémolyse et de l’histamine, il sert de base à des médicaments à indication rhumatologique, à des pommades révulsives et analgésiques, et il est utilisé par la médecine homéopathique… mais c’est un tout autre sujet.

Jean-Baptiste Loin

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suite du dossier sur le miel
https://libellule.superforum.fr/t1582-le-miel-un-produit-extraordinaire-ses-derives-et-l-apitherapie

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MessageSujet: Re: Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes   Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes EmptyMer 13 Fév 2019 - 10:37

source https://www.detentejardin.com/en-pratique/petite-faune/apprenez-a-reconnaitre-les-abeilles-sauvages-5454
Apprenez à reconnaître les abeilles sauvages
Par Charlotte Fauve Publié le 05/10/2015

Le saviez-vous ? Il existe près de 1000 abeilles sauvages différentes en France !
Passionné par ces discrètes butineuses, Philippe Boyer nous dévoile leur univers secret dans un livre paru aux éditions Ulmer…
Voici ses conseils pour reconnaître quatre de ces étonnants insectes !

Il y a Apis mellifera, la très sociable abeille à miel : très connue, elle en ferait presque oublier qu’il en existe beaucoup d’autres, solitaires...
Entre 800 et 1000 espèces d’abeilles vivent en effet à l’écart de leurs congénères, préférant aux ruches des galeries creusées dans le bois, la terre ou l’argile. Toutes aussi menacées d'extinction que les amies de l'apiculteur, elles sont les grandes oubliées de ce désastre alors que leurs activités de pollinisatrices les rendent essentielles à la vie des plantes.

A Nogent-sur-Marne, le photographe Philippe Boyer les observe dans son jardin depuis de nombreuses années.

Ce qui les différencie des abeilles domestiques, c’est d’abord leur façon de collecter le pollen : tandis qu’Apis mellifera rassemble des pelotes sur ses pattes antérieures, l’abeille sauvage choisit d’autres stratégies, comme le transport en « vrac » ou encore la scopa, grosse brosse ventrale qui lui permet d’emmagasiner le pollen sur ses poils de l'abdomen.
Une abeille au corps doré et poudreux est donc bien souvent une abeille sauvage !

Multitude de formes, de couleurs, de comportements, s’il est donc compliqué, au départ, de se repérer parmi ces nombreux insectes, quatre espèces restent cependant facilement identifiables, d’autant que le jardinier peut les aider à s’installer dans son jardin grâce à des nichoirs artificiels !

La collète du lierre
En automne, la collète du lierre est à l’honneur.
C'est en effet ce petit insecte qui termine la saison d'apparition des abeilles sauvages, en se régalant de l’une des dernières floraisons de l’année, celle du lierre. S’il n’est pas possible de favoriser son installation à l’aide d’un nichoir artificiel – à l’image de 80% des abeilles sauvages, c’est une espèce terricole, qui niche dans la terre – vous la verrez sans doute sortir du sol avant de partir à la collecte de pollen !

L’osmie
Au printemps, l'osmie est la première abeille sauvage à apparaître.
Le mâle est le plus facile à reconnaître, avec son petit toupet de poil blanc sur la tête !
C’est l’une des rares abeilles sauvages à nicher dans le bois : si vous voulez l’observer, il vous suffit donc de creuser quelques trous, de diamètre 6, 7 ou 8 mm, à la perceuse dans un morceau d’hêtre ou de chêne.
Et si vous n’avez pas de jardin, un rebord de fenêtre bien exposé peut suffire pour installer cette auberge improvisée !
A noter que cette abeille de fin d’hiver affectionne tout particulièrement… les pissenlits !

La mégaschile
Cette abeille découpeuse de feuilles s’observe en juillet. Sa particularité : elle tapisse les parois de son nid de morceaux de feuilles prélevés grâce à ses mandibules.
Si vous voulez l’accueillir dans votre jardin, là encore, il vous suffit de percer de quelques trous un tronc ou un rondin, ou d’installer un nichoir.
Dans une petite boîte, à 80 cm du sol, quelques branches de sureau évidées ainsi que des sections de bambous - l’ouverture des tiges doit être orientée à l’est ou au sud-est - sont suffisantes pour accueillir ses petites bêtes.

Une espèce qui, elle, aime se poser sur les larges fleurs plates des Astéracées : plantez donc des marguerites si vous souhaitez l’accueillir dans vos plates-bandes !

La seule chose à vérifier, c’est que dans le nichoir, les galeries soient bien à l’horizontale pour éviter qu’elles ne se gorgent d’eau de pluie.
Il n’y a ensuite rien à faire, hormis à observer.
C’est une responsabilité d’accueillir des abeilles sauvages dans son jardin : rien ne sert donc de multiplier les galeries, car la promiscuité n’est pas bonne pour ces insectes !

L’hériade
L’hériade est une abeille résinière, elle utilise en effet la résine des conifères pour confectionner ses cellules de ponte.
Ici aussi, il est possible de créer un nichoir artificiel avec des petits trous de 5 mm percés dans une buche.
Elle s'observe principalement en juillet, il vous faudra donc un peu de patience avant de croiser cette butineuse !

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MessageSujet: Re: Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes   Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes EmptyMer 13 Fév 2019 - 10:37

J'ai retrouvé cet article publié le 31 mai 2012

Pas folle l'abeille
source http://www.atlantico.fr/decryptage/abeilles-plus-intelligentes-cerveau-humain-plus-complexe-martin-giurfa-344144.html
Ce n'est pas la taille qui compte

Les abeilles sont plus intelligentes qu’on ne le croit... et le cerveau humain plus complexe aussi

Les équipes du Centre de recherche cognitive animale (UMR 5169, UPS - CNRS) ont prouvé lors d'une étude que les abeilles étaient capables de reproduire et d'élaborer des concepts abstraits.
Une découverte capitale qui permet de comprendre aussi le fonctionnement du cerveau humain.

Atlantico : L'équipe dont vous faites partie a démontré dans les conclusions d'une récente étude que les abeilles étaient capables d'apprendre et de reproduire des concepts abstraits.
Quelle démarche avez-vous mené pour arriver à éduquer ces abeilles ?

Martin Giurfa : Notre équipe s’intéresse à l’apprentissage et la mémoire chez les insectes et particulièrement chez les abeilles.
Deux facultés mises en évidence par le simple fait que les abeilles mémorisent la couleur et les odeurs des espèces florales capables de leur fournir du nectar. et peuvent ainsi y retourner sans risque d'être déçue.
Martin Giurfa est chercheur au centre de recherche sur la cognition animale.
Les travaux de son équipe ont permis de prouver que les abeilles étaient capables d'élaborer et de reproduire des concepts abstraits.

Ce qui nous a tout particulièrement intéressé - au-delà des apprentissages simples que l’on trouve chez tous les animaux - c'est de savoir si l'on pouvait trouver des capacités plus complexes (qu’on ne pensait réservées aux hommes ou à certains primates), telles que l’apprentissage de concepts ou de règles.
On a donc entraîné les abeilles à la réalisation de quelques exercices : la circulation dans un labyrinthe en "Y"où, par exemple, elles ont le choix entre deux alternatives.
Si les abeilles font le bon choix, elles sont récompensées par une gouttelette d’eau sucrée.
Sinon, elles sont punies par une gouttelette de quinine. La règle qu’on l’on tentait de leur inculquer était de choisir toujours deux objets l’un au dessus de l’autre et différents entre eux.
Ici on a donc mobilisé deux concepts : « au-dessus de » et « différent de ».
Le mauvais choix était de sélectionner deux objets différents mais l’un à côté de l’autre.

Une fois que l'ont réussi a vérifier que les abeilles étaient entraînées à cet exercice et qu'elles le réussissaient, on a tenté de les dérouter en choisissant des objets nouveaux avec lesquels elles n’avaient jamais travaillés.
A ceci près que les dits-objets étaient soit dans la bonne relation, soit dans la mauvaise.
Avec ce nouvel exercice, elles allaient nous montrer si elles avaient réussi non seulement  l’exercice mais aussi son concept.
Or, les abeilles ont toujours correctement répondu aux exercices une fois que ceux-ci répondaient aux relations « au-dessus » de et « différent de ».  
Leur choix étaient donc bien guidés par deux idées, peu importe l’objet.
Le sujet de votre étude était donc d’éclaircir le mode de fonctionnement des insectes...

Non, nous n’étions pas concentrés par les insectes en eux-mêmes, mais nous cherchons à démontrer que par leur étude nous pouvons mieux comprendre notre cerveau humain.
Voilà notre pari : nous venons de démontrer que ces capacités existaient au cœur de cerveaux de petite taille.
Désormais, nous saurons donc chercher dans un cerveau plus dense et plus grand tel que le cerveau humain.

Comparons les deux cerveaux. Le cerveau humain a un volume d’à peu-près 1100 cm3, il tient dans deux mains.
Le cerveau d’une abeille tient à peine dans 1mm3 soit la taille d'une tête d’épingle.
Dans le cerveau humain il y a en moyenne 100 milliards de neurones, dans celui d’une abeille 950 000 neurones.
Une fois ces données posées : serait-il plus pratique de chercher les réseaux responsables de l’apprentissage dans 100 milliards de neurones ou dans 950 000 ? Le pari est donc de trouver grâce aux insectes, les réseaux d’apprentissage complexes, de comprendre comment ils fonctionnent et aller chercher chez l’homme s’il y a des réseaux organisés de la même façon.

Vous confirmez donc que la taille du cerveau ne joue pas dans l’organisation de réseaux complexes ?
Exactement.
On a toujours eu tendance a corréler les capacités intellectuelles à la taille du cerveau.
Or ce raisonnement n’est pas valable et le cas des abeilles en est encore un exemple.
Leur cerveau est petit, il paraît simple mais ne l’est vraiment pas.

Comment transposer ses recherches au réseau ultra-complexe du cerveau de l’Homme ?
La première chose à faire est entrer dans ce petit cerveau par des techniques invasives qui nous permettent de voir comment il fonctionne.
En cela les techniques d’imageries sont un grand atout car elles nous permettent de mesurer la réponse des neurones alors que l’animal est vivant et stimulé.
De cette façon nous pouvons observer et détecter, alors que l’animal est entrain de résoudre un problème, les neurones qui s’activent et de voir quels sont les réseaux qui ont sont responsables et enfin déterminer leurs câblages.

Une fois sur le cerveau humain, le défi sera de rechercher des câblages similaires et multipliés par un million de fois.
Il se peut aussi qu’on ne les trouve pas et cela confirmerait que le cerveau humain est unique et différent.
Mais s’ils existent, où aller chercher les câblages similaires ?

Pour l’instant, nous ne savons pas encore.
Mais nous avons des hypothèses : en effet en termes de régions, sans parler du câblage, on sait que dans le cerveau humain le cortex préfrontal est capital pour la résolution de problèmes.
Évidemment, on ne sait pas comment les neurones de cette zone se connectent.
Cette piste nous donne déjà une idée de l’endroit où aller chercher les câblages qui retiennent notre attention et qui pourraient ressembler à ce que nous avons observé chez l’abeille.

Propos recueillis par Priscilla Romain

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MessageSujet: Re: Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes   Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes EmptyMer 13 Fév 2019 - 10:40

Plantes mellifères
source https://www.icko-apiculture.com/blog/semer-des-fleurs-et-plantes-melliferes-pour-les-abeilles/
Semer des plantes à fleurs, c’est favoriser la biodiversité et apporter de la nourriture essentielle aux abeilles.

Or depuis de nombreuses années, le paysage agricole a connu des bouleversements considérables (monoculture, désherbage, etc) et le régime alimentaire des abeilles en subit les conséquences.
Le manque de diversité des pollens, des carences, des intoxications parfois, perturbent l’ensemble des insectes colonisateurs.
Il devient essentiel de maintenir le bien-être de nos sentinelles.
Une solution ?
Transformer les jachères agricoles et les bandes enherbées en jolis tapis de fleurs et de plantes mellifères.

Quelles plantes privilégier ?
À quelle période les planter ?
On vous dit tout !

Qu’appelle-t-on « les plantes mellifères » ?
L’alimentation des abeilles est entièrement basée sur les plantes, d’où leur rôle primordial.
Le nectar des fleurs fournit des glucides (sucres) tandis que le pollen fournit des lipides (graisses) et protéides (protéines), sels minéraux, vitamines et micro-nutriments.
Une plante mellifère est une plante qui sécrète du nectar ou est à l’origine du miellat.
Cependant, si toutes les plantes à fleurs produisent du pollen elles ne sont pas toutes une source de nectar.
Sur les milliers de plantes qui peuplent nos sols, certaines produisent uniquement du pollen, d’autres sont inaccessibles aux butineuses (comme les pervenches dont le nectar est situé dans des profonds tubes étroits).
Il existe aussi des plantes dont le nectar est toxique pour les abeilles, comme certains tilleuls.
La flore métropolitaine est estimée à plus d’un millier d’espèces mellifères.
Des floraisons variées permettent une alimentation de qualité pour nos abeilles.

Les fleurs et plantes idéales pour les abeilles
Le saviez-vous ?
L’abeille ne voit pas le rouge mais est attirée par l’odeur forte des fleurs de coquelicot.
L’objectif est de choisir des plantes avec des fleurs ouvertes et simples, qui fleurissent tard dans la saison.
La période pour les semer dépend de la plante toute comme la floraison.
Retrouvez mois par mois les fleurs les plus intéressantes pour les abeilles avec notre calendrier de fleuraison.
Les plantes mellifères regroupent également les arbres et arbustes fruitiers.
Prenez l’exemple des framboisiers…en plus d’être utiles pour les abeilles, vous dégusterez ces délicieux fruits et profiterez de l’agréable parfum qu’ils donnent au miel.

Une façon de joindre l’utile à l’agréable !
Pour semer des plantes mellifères, il existe autant de solutions que d’espaces verts.
Particuliers, agriculteurs et apiculteurs, en ville ou à la campagne, tout le monde peut favoriser la biodiversité.
Il est possible par exemple de semer des plantes mellifères au bord des cours d’eau ou des champs de culture ou encore le long des hais.
Il faut savoir que les plantes mellifères agissent comme des engrais naturels et participent à l’enrichissement de la terre.

Vous pouvez également semer des plantes mellifères en pot pour agrémenter vos terrasses et balcons.
Les seules contraintes seront la taille du contenant et la fréquence d’arrosage. Votre imagination fera le reste.
Vous pouvez tout à fait créer vos propres compositions.
Par exemple, alternez les plantes basses et rampantes avec des espèces plus grandes et colorées comme la Digitale Pourpre.

Vos potagers participent également à l’alimentation des abeilles.
Elles butinent volontiers les fleurs de menthe, de thym, le romarin ou les oignons !

DÉCOUVREZ NOTRE LISTE NON-EXHAUSTIVE DES MEILLEURES PLANTES MELLIFÈRES :
Abricotier
Acacia
Amandier
Aubépine
Bleuet
Cardère à foulon
Cerisier
Colza
Coquelicot
Érable champêtre
Framboisier
Lavande
Lierre
Luzerne cultivée
Moutarde
Menthe
Peuplier tremble
Phacélie
Pissenlit
Pommier
Prunellier
Robinnier
Romarin
Ronce
Sauge
Saule marsault
Scabieuse
Tilleuls (certaines variétés)
Thym
Trèfle blanc

Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes 262171387



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MessageSujet: Re: Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes   Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes EmptyJeu 21 Fév 2019 - 15:48

Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes 3544408550 source http://www.liberation.fr/planete/2018/05/26/proteger-les-abeilles-en-quelques-gestes-quotidiens_1653882
TERRE D'ACTIONS
Protéger les abeilles en quelques gestes quotidiens
Par Aurélie Delmas — 26 mai 2018 à 10:45

La grande menace qui plane sur les populations des abeilles (et par ricochet une large partie de la biodiversité) est déjà largement documentée. On vous explique comment ne pas aggraver la situation.

Retrouvez régulièrement dans la chronique «Terre d’actions» l’actualité des initiatives écolos en France et dans le monde.
Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes 3544408550 http://www.liberation.fr/chronique-environnement,100898

Elles s’appellent Apis mellifera, xylocope, ou andrène… et ont de nombreux ennemis. Tout au long de cette chronique (puis après) vous êtes invité à vous mettre dans la peau du meilleur allié des abeilles, si précieuses pour le maintien de la biodiversité grâce à la pollinisation, et gravement menacées par les pesticides qu’elles ingèrent.

[1ère Journée mondiale des #Abeilles #WorldBeeDay] La mortalité des abeilles a augmenté de près de 30 % en 15 ans. Or 35 % de ce que nous mangeons dépend de leur travail de #pollinisation. Des recherches #Inra en phase avec les besoins : interview #vidéo https://url.inra.fr/2fkgleD
09:00 - 20 mai 2018

Plantez des fleurs
Première étape : il est indispensable de changer ses mauvaises habitudes en renonçant aux traitements chimiques de type pesticides, insecticides ou désherbants dans les jardins et sur les balconnières. Car «les abeilles sont particulièrement sensibles à ces produits, elles seront beaucoup plus rapidement tuées que les ravageurs visés», précise Bernard Vaissière, chercheur spécialiste de la pollinisation et l'écologie des abeilles à l’Inra d’Avignon. Et si le besoin d'épandre un insecticide est pressant, il vaut mieux le faire lorsque les plantes ne sont pas en fleurs, ou le soir, lorsque les abeilles sont moins actives.

Pour bien faire, prêtez aussi attention à ce que vous plantez ou semez : certaines espèces sont dites «mellifères» ou «nectarifères». «Soyons clairs, il y a plus de mille espèces d'abeilles en France. Les plus petites mesurent quelques millimètres et les plus grosses trois centimètres», précise Bernard Vaissière. Et tout le monde ne mange pas la même chose. En règle générale, disons que les abeilles apprécient la diversité et pas forcément les variétés horticoles modifiées pour leur aspect : myosotis, aubépine, bruyère, chèvrefeuille, clématite, bleuets, lavande, rhododendron, carotte, tournesol ou coquelicot… Quant aux aromatiques comme la sauge, le basilic, le thym, la menthe ou le romarin, il ne faut pas oublier de les laisser fleurir !
(Une liste plus complète de la flore mellifère est par exemple disponible sur le site du ministère de l’Agriculture.)
Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes 3544408550 http://agriculture.gouv.fr/decouvrez-la-liste-des-plantes-attractives-pour-les-abeilles

Dans les gazons, laissez-donc les pissenlits et autres trèfles blancs, riches en nectar et en pollens. «Le mieux est même de laisser un mètre carré en friche, car cela va devenir un petit refuge de biodiversité. Et si tout le monde le faisait, ça changerait la donne», ajoute Bernard Vaissière.

Invitez les abeilles à l'hôtel
Une fois que vous aurez attiré les abeilles, le défi sera de bien les accueillir : en installant un petit point d’eau peu profond ou recouvert d'un tissus mouillé comme une serpillière – pour que les insectes ne se noient pas – voire un «hôtel», à l'aide de rondins de bois ornés de trous de différents diamètres ou même de petits fagots de roseaux qui constituent des abris utiles. Autre réflexe à adopter : ne pas détruire les essaims mais les laisser en place, les butineuses devraient se trouver un nid plus douillet en un ou deux jours. Au besoin il est possible de contacter au plus tôt un apiculteur de votre région qui viendra peut-être le récupérer.

Enfin, vous pouvez aussi utiliser votre porte-monnaie en consommant du miel local. Depuis 2011, il existe aussi un label européen (Beefriendly) pour identifier les produits respectueux des pollinisateurs, notamment dans le domaine viticole, les fruits et légumes ou les produits laitiers.

Nul doute que ces petits gestes ne sont pas si anodins : «même dans des zones très urbanisées on a pu trouver des centaines d'espèces d'abeilles. La chaleur, les ressources, les fleurs et la réduction des produits chimiques contribuent bel et bien à la survie des populations d'abeilles. On peut avoir des espèces rares dans un jardin ou une zone urbanisée, il faut juste laisser la nature reprendre ses droits», encourage Bernard Vaissière. Si besoin d’une petite piqûre de rappel : selon l’ONU, 40% des pollinisateurs invertébrés – abeilles et papillons en particulier – sont menacés d’extinction à l’échelle mondiale.


Nations Unies (ONU) @ONU_fr
Ce dimanche, nous fêtons la toute première journée mondiale des abeilles ! 🐝
Un monde sans ces pollinisateurs serait un monde sans diversité & sécurité alimentaire. Les faits avec @FAO : https://bit.ly/2GzfsN2  #WorldBeeDay
10:01 - 19 mai 2018

Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes 2919042065  Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes 1419670992  Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes 2919042065


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MessageSujet: Re: Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes   Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes EmptyJeu 21 Fév 2019 - 18:46

source https://www.apiculture.net/blog/quelles-fleurs-plantes-planter-pres-rucher-n39
Quelles fleurs et plantes planter près de votre rucher ?
Publié le 28/12/2014 / Autour du rucher
Pour faciliter leur travail aux abeilles, il n’y a rien de mieux qu’un jardin sauvage où poussent des plantes mellifères. Voici quelques astuces pour optimiser votre production.

L’importance d’un jardin
Pour fabriquer 1 kg de miel, les abeilles d’une ruche parcourent environ un million de fleurs. C’est un peu comme faire le tour de la terre.

En mettant les bonnes plantes et fleurs à proximité de la ruche, on peut faciliter le travail à ces butineuses et améliorer la qualité de toute la production. Il est donc important de faire en sorte que le rucher ne soit pas placé dans un endroit trop désertique. Si vous avez des graines, mettez-les en pots ou en terre, dans le jardin ou en hauteur. Si vous avez du gazon, veillez à ne pas trop le couper au ras. En créant cette zone sauvage, vous enrichirez subtilement votre miel.

Enfin, n’oubliez pas que les abeilles ont besoin de boire. Offrez-leur un bassin d’eau ou même plusieurs dans votre propriété.

Les plantes mellifères
Les abeilles puisent protéines, nectar et pollen dans les plantes mellifères. Elles y trouvent leurs nutriments. Certaines graines de ces plantes s’épanouissent sur un sol sec comme l’origan, le cardon, la bourrache officinale, le mélilot blanc ou encore la cameline. D’autres germent sur un sol frais comme la vipérine, la chicorée ou encore la grande bardane.

La phacélie est une plante intéressante du fait qu’elle produit beaucoup de nectar. Ces dernières font partie des 600 plantes visitées par l’abeille chaque jour et c’est une portion relativement grande des 4000 plantes recensées dans l’herbier de l’Hexagone.

Les fleurs mellifères
Parmi les fleurs appréciées par les butineuses, vous pouvez penser aux trèfles, aux tilleuls, aux fleurs des prés, aux résédas, aux bleuets. Des parterres de coquelicots et de luzerne ne feront pas qu’enrichir votre ruche, ils embelliront aussi votre terrain. Par ailleurs, les abeilles aiment particulièrement les dahlias, les lis, les glaïeuls et la nérine.

Les arbres et arbustes
Si vous voulez ajouter de l’ombrage en faisant bénéficier vos abeilles, plantez des pommiers, des saules ou encore des châtaigniers. L’avantage avec les arbres, c’est qu’ils restent là plusieurs décennies, voire plus, et en croissant, ils fournissent encore plus de nectar. Pensez également au bouleau commun, à l’aulne glutineux, au chêne pédonculé ou encore à l’érable champêtre, au merisier ou au frêne à fleurs.

Les plantes protectrices
Au lieu d’utiliser des produits chimiques pour soigner vos plantes, pensez à mettre des plantes qui ont des vertus insecticides ou répulsives. Il est question ici de lutter contre les pucerons et autre bestioles indésirables qui vont dévaster vos plantes mellifères déjà soigneusement plantés. Le pissenlit, l’achillée, les pâquerettes, le sainfoin ou encore l’ortie, sont des bonnes protectrices des fleurs nectarifères.

Il suffit de quelques tiges dans les recoins du jardin pour éviter la dose d’insecticide désorientant les abeilles. Enfin, gardez certaines « mauvaises herbes » car certaines apportent plus de nectar que les fleurs. En somme, laissez assez de verdure pour donner un cadre assez sauvage qui ne va pas intimider vos butineuses.

Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes 1412151037116491712798426



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MessageSujet: Re: Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes   Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes EmptyJeu 21 Fév 2019 - 18:46

source https://www.rustica.fr/articles-jardin/bonnes-plantes-pour-attirer-pollinisateurs,2077.html
Les bonnes plantes pour attirer les pollinisateurs
Ils se font rares… Abeilles, bourdons et papillons transportent le pollen nécessaire à la fécondation des plantes. Pour récolter plus, plantons aussi des fleurs !

Savez-vous que la production de 84 % des espèces cultivées en Europe dépend directement de la pollinisation par les insectes… Sans eux, pas de tournesol, de colza, de courgettes, de tomates, de pommes !

Au jardin, installez les plantes riches en nectar qui nourrissent les insectes acteurs de la pollinisation. Nombre d’entre elles sont des plantes sauvages qui se développent spontanément à condition que les terrains leur conviennent : la reine-des-prés en sol frais, la carotte sauvage en terrain sec et la marguerite et la pâquerette un peu partout.

Les fleurs rivalisant de couleurs pour attirer les insectes, profitez-en pour composer une plate-bande en associant agastache, népéta, giroflée ou une bordure de soucis. C’est aussi l’occasion idéale pour fleurir le potager et rompre un peu la rigueur des rangs de légumes. Vous pouvez compter alors sur la bourrache, le fenouil, la marjolaine ou la phacélie (engrais vert). Dans les rocailles, plantez toutes sortes de thyms et de lavandes.

Soigner la plantation
Arbustes et vivaces sont plantés après les grands froids, dès la fin de l’hiver dans le Midi. Dans les sols humides, détrempés ou gelés, attendez le printemps. Choisissez des plantules vendues en godet ou en conteneur. Ouvrez un trou 2 à 3 fois plus volumineux que la motte : c’est important car ce volume de terre ameublie favorise le développement des racines. L’apport d’engrais n’est pas nécessaire. Une fois en terre ces plantes sont résistantes si vous ne les laissez pas manquer d’eau le premier été.

Jolies mellifères en ville
Si vous cultivez des légumes sur le balcon ou la terrasse, accueillez des plantes mellifères pour accroître les rendements. La place étant comptée, choisissez celles qui cumulent esthétique, parfum et saveur. Parmi les plantes aromatiques, l’aneth, la coriandre, la sauge, le thym et la sarriette ont des fleurs attirantes. Pour l’agrément, ajoutez de la lavande mauve et des capucines ou des soucis. Dans tous les cas, utilisez un terreau bien drainé pour plantes d’intérieur ou méditerranéennes. Conservez-le frais, mais jamais détrempé.

A chaque sol ses plantes mellifères.
Pour les terrains secs, légers ou bien drainés :
Fenouil
Le feuillage, finement divisé, a un aspect vaporeux et un parfum puissant.
Nom latin : Fœniculum vulgare.
Floraison : en juillet-août, les grandes ombelles légères de fleurs jaunes contrastent avec la couleur du feuillage.
Hauteur maxi : 1,50 m.
Où le planter ?
Mélangez-le aux fleurs vivaces d’une plate-bande : les inflorescences du fenouil allégeront l’ensemble.
Distance de plantation : 60 cm.

Giroflée arbustive
Les feuilles gris-vert, étroites et allongées de la giroflée arbustive sont persistantes en climat doux.
Nom latin : Erysimum.
Floraison : dès mars, dans le Midi, jusqu’en juin ou en juillet. Les grappes de fleurs mauves refleurissent après l’été en climat doux.
Hauteur maxi : de 60 à 80 cm.
Où la planter ?
Dans la rocaille, au bord d’un dallage, au sommet d’un muret. Elle supporte le calcaire.
Distance de plantation : de 60 à 80 cm.

Lavande
Les feuilles linéaires vertes ou argentées, à l’odeur puissante, sont persistantes même en climat froid.
Nom latin : Lavandula.
Floraison : entre juin et août selon les espèces, la lavande offre aux pollinisateurs ses nombreux épis de fleurs mauves très parfumées. Il existe aussi des variétés bleues, violettes, roses ou blanches.
Hauteur maxi : 90 cm en fleur.
Où la planter ?
Dans une rocaille, en bordure de massif ou de terrasse et aussi au potager.
Distance de plantation : de 60cm à 90cm (lavandin).

Marjolaine
Les petites feuilles caduques vert sombre, velues et très aromatiques forment une touffe lâche.
Nom latin : Origanum majorana.
Floraison : de juillet à septembre, les petites fleurs couleur lilas sont réunies en bouquets serrés qui attirent un nuage de petits papillons bruns.
Hauteur maxi : 60 cm.
Où la planter ?
Dispersez plusieurs pieds dans les planches les moins arrosées du potager.
Distance de plantation : 50 cm. En terrain frais humide ou lourd.

Agastache
Les feuilles caduques dentées de forme lancéolée dégagent une forte odeur d’anis.
Nom latin : Agastache.
Floraison : prolongée. De juillet à septembre, les fleurs bleu acier sont groupées en épis remarquables.
Hauteur maxi : 90 cm (en fleur).
Où la planter ?
Dans la terre riche, toujours fraîche mais bien drainée d’une plate-bande, au jardin d’ornement ou au potager.
Distance de plantation : 60 cm.

Eupatoire
Les feuilles lancéolées et dentées sont portées par de fortes tiges rougeâtres.
Nom latin : Eupatorium.
Floraison : les grands bouquets plats sont composés de centaines de petites fleurs rose pourpre butinées de juillet à septembre.
Hauteur maxi : 2 m.
Où la planter ?
La plante fait grand effet au bord de l’eau, même dans un sol marécageux, à l’arrière d’une grande plate-bande de vivaces ou en bordure du potager.
Distance de plantation : 1 m.

Menthe buddleia
Cette espèce bien rustique possède de longues feuilles ovales caduques, grisâtres à argentées au revers pubescent. Odeur de… menthe !
Nom latin : Mentha longifolia.
Floraison : les longs épis souples mauves sont très abondants en juillet et août.
Hauteur maxi : 80 cm.
Où la planter ?
Dans un coin sauvage du jardin au bord de l’eau ou bien d’une mare. Attention, la menthe s’étend fortement grâce à des rhizomes traçants !
Distance de plantation : 60 cm.

Népéta
Les petites feuilles rondes semi-persistantes à bord crénelé d’un gris vert duveteux sont fortement aromatiques.
Nom latin : Nepeta.
Floraison : la népéta s’épanouit de mai à juillet, elle est remontante jusqu’en octobre si on coupe à la cisaille les épis fanés.
Hauteur maxi : 70 cm.
Où la planter ?
Cette jolie plante de bordure supporte la sécheresse, fleurit mieux en sol frais, mais ne supporte un sol lourd en hiver que s’il est bien drainé. Elle se laisse volontiers tailler.
Distance de plantation : entre 50 et 60 cm.

Reine-des-prés
Les grandes feuilles palmées à bord denté sont d’un beau coloris vert sombre.
Nom latin : Filipendula purpurea.
Floraison : entre juin et août, gros bouquets vaporeux de fleurs rubis.
Hauteur maxi : 100 cm.
Où la planter ?
Dans une plate-bande au sol riche et frais, mais sans calcaire. À fleurs crème, notre reine-des-prés sauvage (Filipendula ulmaria) se satisfait d’une prairie fraîche ou d’un fossé et plaira davantage aux insectes locaux.
Distance de plantation : 60 cm.

Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes 1412151037116491712798426



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MessageSujet: Re: Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes   Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes EmptyJeu 21 Fév 2019 - 18:46

source https://www.rustica.fr/articles-jardin/plantes-melliferes-pour-attirer-butineurs-jardin,2312.html
Plantes mellifères pour attirer les butineurs au jardin
Faites de votre jardin le paradis des abeilles, des papillons et des autres pollinisateurs. Semer ou planter des plantes mellifères contribue à leur sauvegarde. Plusieurs espèces de plantes ou fleurs ont cette vertu.

Malmenées par la réduction des surfaces plantées, par l’arrachage des haies, par les monocultures et par l’emploi des pesticides, les populations d’insectes diminuent fortement dans le monde : on craint la disparition des abeilles en Chine ! Or, ces petits animaux sont indispensables à la vie. En Europe, les abeilles assurent la pollinisation de plus de 80 % des cultures. Les jardiniers ont la possibilité de les attirer tout en profitant de leurs rôles bénéfiques. Alors agissez : invitez les insectes !

Au potager et au verger
Chaque année, les plantes vivaces refleurissent et constituent une grande diversité de source de pollen et de nectar pour les insectes pollinisateurs. Il convient également de planter des vivaces à la floraison plus tardive, qui leur offriront des ressources de nourriture régulières. En associant judicieusement les espèces de légumes entre elles, on éloigne les parasites et on attire les insectes bénéfiques. Les insectes auxiliaires sont indispensables aux fruitiers. Sans leurs bourdonnants travaux, les arbres ne porteraient pas ou peu de fruits.

L’appel de la couleur
Les pollinisateurs ont besoin de pollen pour élever leurs larves et les adultes se nourrissent de nectar qu’ils peuvent transformer en miel. Diversifiez les plantes mellifères en étalant les floraisons sur presque toute la durée de l’année. Semez des fleurs pour les abeilles comme nous vous le conseillons dans notre guide Agissons pour la planète jardin, 52 gestes responsables (voir geste n° 3), plantez aussi des vivaces et des arbustes. Répartissez-les dans les massifs, les bordures, les haies, le potager. Choisissez-les aussi selon votre sol et votre climat pour qu’ils s’y plaisent. Tous les butineurs préfèrent les plantes aux corolles simples, aux couleurs vives (surtout rouges, roses, bleues, violettes) ou parfumées. Il semble cependant que, du fait de la pollution atmosphérique, les abeilles perçoivent de moins loin les molécules odorantes délivrées par les fleurs.

À éviter…
• Les traitements chimiques ; mais limiter aussi les produits naturels. Couper plutôt les parties malades, poser des pièges à phéromones, des bandes de glu, cultiver les plantes connues pour repousser certains parasites.
• Les plantes du jardin peu intéressantes : les thuyas, les lauriers-cerises, les cyprès, les fleurs doubles ou de courte durée.
• Un jardin trop impeccable ; en effet, les insectes ont besoin d’abris pour l’hiver ou pour se reproduire. Laisser un tas de bois, un arbre mort, des tiges creuses, des paillages. Les orties sont utiles à de nombreuses chenilles. À défaut, installer des abris spécifiques à certains auxiliaires ou fabriquer une maison à insectes.

Abélia (Abelia x grandiflora et ses variétés) : fleur mellifère pour sol sec ou bien drainé
Feuillage : petites feuilles arrondies, vertes ou dorées pour ‘Francis Mason’, plus ou moins persistantes selon le climat.
Floraison : fleurs blanches à rosées, en entonnoir, parfumées, de juin à octobre.
Hauteur maximale : 3 m.
La bonne place : arbuste pour les haies ou pour les massifs.
Distance de plantation : 2 m.

Fenouil bronze (Foeniculum vulgare ‘Purpureum’) : fleur mellifère pour sol sec ou bien drainé
Fenouil bronze (Foeniculum vulgare ‘Purpureum’)clémentes.
Floraison : de juillet à septembre, il se couvre d’ombelles de fleurs jaunes.
Hauteur maximale : 2 m.
La bonne place : vivace qui se ressème, pour massif, grande rocaille, talus.
Distance de plantation : 60 cm.

Lavande (Lavandula angustifolia et ses variétés) : fleur mellifère pour sol sec ou bien drainé
Feuillage : gris argenté, rigide, persistant, très odorant quand on le froisse.
Floraison : fortement parfumée, en épis dressés, d’une nuance de bleu tirant sur le violet, de juin à août.
Hauteur maximale : 60 cm.
La bonne place : arbrisseau pour haie basse, bordure, rocaille ou talus.
Distance de plantation : 50 cm.

Origan (Origanum vulgare ou Origanum laevigatum ‘Herrenhausen’) : fleur mellifère pour sol sec ou bien drainé
Feuillage : petit, doux, odorant.
Floraison : inflorescences de petites fleurs roses à pourpres à l’extrémité des tiges, de juillet à septembre.
Hauteur maximale : 50 à 60 cm.
La bonne place : vivace pour rocaille, bordure ou massif.
Distance de plantation : 40 cm.

Grand sedum (Sedum spectabile, Sedum telephium et diverses variétés) : fleur mellifère pour sol sec ou bien drainé
Feuillage : d’un vert bleuté, charnu, il est très décoratif.
Floraison : fleurs roses à pourpres en ombelles plates, de juillet à septembre.
Hauteur maximale : 50 cm.
La bonne place : vivace pour bordure, massif, rocaille ou talus.
Distance de plantation : de 30 à 40 cm.

Thym (Thymus x citriodorus, Thymus vulgaris, Thymus serpyllum et diverses variétés) : fleur mellifère pour sol sec ou bien drainé
Feuillage : petit, vert à gris, panaché de crème ou de jaune, persistant et odorant.
Floraison : fleurs aux extrémités des tiges, roses à pourpres, de juin à août.
Hauteur maximale : 30 cm.
La bonne place : arbrisseau pour rocaille, bordure, ou talus.
Distance de plantation : 30 à 40 cm.

Agastache (Agastache ‘Blue Fortune’, A. foeniculum et A. rugosa) : fleurs mellifère pour sol frais ou riche
Feuillage : vert à gris sur le dessus, gris duveteux dessous ; exhalant toute une variété de parfums (menthe, anis, camphre).
Floraison : en épis dressés, bleu à violet, de juillet à septembre.
Hauteur maximale : 1 m.
La bonne place : pour massif ou rocaille.
Distance de plantation : 50 cm.

Bourrache (Borago officinalis) : fleur mellifère pour sol frais ou riche
Feuillage : allongé, rugueux, plus grand à la base, plus petit sur les tiges.
Floraison : en étoile, bleue, comestible, de mai à septembre.
Hauteur maximale : 60 cm.
La bonne place : également au potager, pour favoriser la fécondation des légumes ou des fraisiers.
Distance de plantation : 50 cm.

Eupatoire (Eupatorium purpureum) : fleur mellifère pour sol frais ou riche
Feuillage : ovale sur des tiges rougeâtres, teinté de pourpre. La touffe repousse à chaque printemps.
Floraison : inflorescences terminales de petites fleurs roses ; de juillet à octobre.
Hauteur maximale : 2,20 m.
La bonne place : vivace pour massif ou berge humide de bassin.
Distance de plantation : 1 m.

Menthe ‘Buddleia’ (Mentha longifolia) : fleurs mellifère pour sol frais ou riche
Feuillage : vert grisâtre à argenté, allongé, très velu et doux, odorant. Les tiges repoussent chaque printemps.
Floraison : en longs épis roses à lilas à l’extrémité des tiges, de juillet à septembre.
Hauteur maximale : 60 cm.
La bonne place : vivace qui s’étend, pour massif ou berge de bassin.
Distance de plantation : 50 cm.

Nepeta (Nepeta x faassenii ‘Six Hills Giant’, et N. racemosa ‘Walker’s Low’) : fleurs mellifère pour sol frais ou riche
Feuillage : petit, arrondi, vert-gris, duveteux et aromatique.
Floraison : corolles bleues, disposées le long des tiges, de juin à octobre.
Hauteur maximale : 60 cm.
La bonne place : vivace couvre-sol pour massif, bordure, talus, au pied des rosiers.
Distance de plantation : 50 cm.

Reine-des-prés (Filipendula ulmaria) : fleur mellifère pour sol frais ou riche
Feuillage : découpé, vert parcouru de nervures bien apparentes.
Floraison : minuscules fleurs d’un blanc crème, réunies en panicules terminales vaporeuses et odorantes.
Hauteur maximale : 1 m.
La bonne place : vivace pour massif ou pour berge de bassin.
Distance de plantation : 50 cm.

Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes 1412151037116491712798426



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MessageSujet: Re: Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes   Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes EmptyJeu 21 Fév 2019 - 18:47

source https://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/plantes-melliferes-abeilles.php

Le 10 septembre 2018 par Clémentine Desfemmes
Les plantes mellifères
Attirer les insectes pollinisateurs au jardin, et notamment les abeilles, c'est facile, en privilégiant les plantes mellifères. Plantes fleuries, aromatiques, arbustes, sans oublier les fleurs sauvages : les espèces mellifères sont nombreuses. Un geste pour la biodiversité, un bon point pour le jardin !

Insectes pollinisateurs : bienvenue au jardin !
Le jardinier a tout intérêt à attirer les insectes pollinisateurs. Abeilles et papillons, pour ne citer qu’eux, assurent la pollinisation des plants de légumes et des arbres fruitiers. Un jardin bourdonnant d’abeilles, c’est la promesse de belles récoltes au potager comme au verger ! Et puis, accueillir une grande diversité d’insectes, c’est un premier pas vers la lutte biologique : les populations se régulent plus facilement d’elles-mêmes (ainsi, le syrphe se charge de la pollinisation tout en dévorant les pucerons), ce qui limite le recours aux pesticides.

A noter que, contrairement à une idée reçue, les abeilles occupées à butiner ne piquent pas : pas d’inquiétude à avoir pour les enfants.

Protéger la biodiversité et les abeilles, si menacées
Du point de vue de l'écologie et de l'environnement, les insectes, en particulier les abeilles, ont bien besoin qu’on leur offre des fleurs à butiner, et donc de la nourriture. Entre les pesticides, la disparition de la flore sauvage, la suppression des haies et les jardins trop bien entretenus, où les plantes indigènes ne trouvent plus refuge, les insectes ont bien du mal à trouver un lieu de vie... et de quoi se nourrir. C’est la biodiversité de nos campagnes qui est en jeu, ainsi que la survie des abeilles, à qui la nourriture manque parfois cruellement.

Une plante mellifère, c'est quoi ?
Ce printemps, pensez donc aux plantes mellifères ! Entre 450 et 500 espèces indigènes en France sont dites mellifères, c’est à dire qu’elles offrent aux abeilles de quoi fabriquer du miel (qui est avant tout la nourriture de la colonie) : nectar, pollen, miellat… Toutes ne peuvent pas être butinées par les abeilles, car la morphologie de la fleur doit s’y prêter (il faut que l’abeille puisse atteindre le nectar ou le pollen). Pour les papillons, encombrés de leurs ailes, c’est encore moins évident : les fleurs à large corolle sont les plus accessibles.

Plantes cultivées et décoratives
En matière de plantes mellifères, on songe d’abord aux plantes fleuries, à semer, à planter ou en bulbe. Il est généralement préférable de choisir des espèces locales, adaptées au climat, et ne nécessitant pas ou peu de soins particuliers. Certaines d'entre elles sont vivaces, d'autres sont annuelles.
Souci
Muflier
Phacélie (elle est en outre un excellent engrais vert)
Réséda
Rose trémière
Lys
Tournesol
Campanule
Bruyère
Aster
Ancolie
Anémone
Sainfoin cultivé
Mélilot blanc
Hellébore
Jacinthe
Muscari
Myosotis
Verveine de Buenos-Aires...
Plantes grimpantes
Chèvrefeuille

Les grimpantes sont une jolie façon d’habiller un tronc haut, un mur ou une clôture : tant qu’à faire, autant choisir une espèce mellifère.
Lierre (il fournit de la nourriture aux abeilles à l’automne, pour compléter les réserves avant l’hiver)
Vigne vierge
Chèvrefeuille odorant
Clématite...

Plantes aromatiques
Les aromatiques ne réjouissent pas que le nez et les papilles du jardinier : les insectes butineurs, eux aussi, en raffolent !
Parmi les aromatiques mellifères :
Sauge
Sarriette
Menthe
Bourrache
Lavande
Marjolaine
Mélisse
Coriandre
Cerfeuil
Thym
Origan
Verveine
Hysope…

Fleurs sauvages
Les fleurs sauvages ne sont pas à négliger, pour ne pas dire à privilégier : peu exigeantes, elles se ressèment spontanément d’une année sur l’autre et sont souvent très visitées par les abeilles. Il suffit de leur laisser un coin de jardin ! Si le "coin d'herbes folles" vous rebute, vous pouvez aussi semer une petite prairie fleurie : on trouve dans le commerce des mélanges de graines de fleurs (sauvages et cultivées) pour pollinisateurs.
Pissenlit
Moutarde
Trèfle des prés
Bourdaine
Coquelicot
Achillée
Pâquerette
Primevère
Epilobe
Consoude
Bleuet
Reine des prés
Marguerite...

Arbres
On n’y pense pas toujours, mais certains arbres offrent aux abeilles et autres hyménoptères une profusion de nourriture.
Si vous songez à planter un arbre dans votre jardin, voici quelques idées d’espèces mellifères :
Bouleau (donne du pollen très tôt au printemps, lorsque les autres fleurs sont encore rares, ce qui aide au « démarrage » des colonies d’abeilles)
If commun
Marronnier d’Inde
Tilleul
Arbre de Judée
Acacia de Sibérie
Faux acacia ou robinier
Saule (saule pleureur et autres saules)
Arbres fruitiers : cerisier, pommier, poirier, prunier…

Arbustes
Les arbustes peuvent eux aussi être de précieuses sources de pollen ou de nectar. Ils peuvent aussi, selon les espèces, être décoratifs, seuls ou en massifs, ou occuper une place de choix dans un jardin de parfum, ou encore constituer une haie. Quelques arbustes appréciés des abeilles :
Noisetier (il donne du pollen très tôt au printemps)
Troène
Berbéris ou épine vinette
Sureau noir (ses baies nourriront aussi les oiseaux)
Framboisier
Cotoneaster
Céanothe
Buddleia ou arbre à papillons
Buis
Rhododendron
Lilas
Seringat
Houx
Cognassier du Japon
Aubépine
Viorne…

Quelles que soient les plantes mellifères que vous choisirez de semer ou de planter au jardin, l’idéal est de multiplier les espèces, afin d’avoir une grande diversité de fleurs et des floraisons échelonnées sur toute l’année.
Evitez les fleurs doubles, au profit des fleurs simples, beaucoup plus riches en pollen et en nectar.
Enfin (mais est-il besoin de le rappeler ici), abandonnez les insecticides !

A lire aussi :
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Comment les fleurs attirent-elles les insectes pollinisateurs ?
Plantes exotiques et biodiversité font-elles bon ménage ?
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MessageSujet: Re: Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes   Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes EmptyJeu 24 Oct 2019 - 14:04

En voulant identifier la guêpe que j'ai pris en photo cet été, et qui est surement un insecte de la famille des Polistes

Insectes butineurs -Plantes attractives pour les insectes 20190910

qui est une guêpe sociale
https://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?t=92674

Je suis tombée sur cet article
https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=lLzZh0xFbns

Je me demande si les nids que les abeilles ont fabriqué depuis plusieurs années dans les pots sur mon balcon, n'ont pas été squatté
du coup, ça m'a donné envie d'en savoir plus
source https://www.rustica.fr/articles-jardin/guepe-solitaire,6574.html
La guêpe solitaire
Une prédatrice qui élimine de nombreux nuisibles du jardins

La guêpe solitaire une prédatrice de nombreuses larves, chenilles et autres nuisibles.
Scolie des jardins (Scolia hirta)
Ammophile des sables (Ammophila sabulosa)
Pemphrédon lugubre (Pemphredon lugubris)

Ordre : Hyménoptères
Famille : Scolidés, Sphécidés et Euménidés
Identification
Le corps, long de quelques millimètres à 4 cm, est allongé, le plus souvent fin et gracile, avec un étranglement marqué entre le thorax et l’abdomen, la ­fameuse “taille de guêpe”.

Mode de vie
La guêpe solitaire butine pour se nourrir, mais chasse des proies pour ses larves. Elle les para­lyse de quelques coups d’aiguillon afin que les provisions restent fraîches. Ces réserves alimentaires sont accumulées dans des cellules construites en terre ou aménagées dans le sol, dans les trous du bois, dans des tiges creuses.

Rôle au jardin
Elle s’attaque à de nombreuses espèces, qui causent des problèmes au jardin, depuis les vers blancs et les chenilles jusqu’aux pucerons, en passant par les courtilières, les charançons, les chrysomèles, etc.
Comment l'accueillir
Un parterre ou des bandes de fleurs, Apiacées et Astéracées notamment, attirent les adultes en leur fournissant la nourriture dont ils ont besoin. Un tas de sable abandonné dans un coin, une zone de terre nue, des bûches de bois percés de trous, des chicots de tiges sèches creuses ou remplies de moelle tendre offrent aux femelles des endroits pour s’installer.


Cet article est issu du dossier : 16 animaux utiles au jardin
Par Vincent ALBOUY

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J'ai quand même fait des recherches sur les guêpes solitaires
https://www.aujardin.info/fiches/guepes-solitaires-etonnantes-utiles.php

https://jardinage.ooreka.fr/astuce/voir/653201/guepe-solitaire

http://www.desinfestation.ch/index.php?deratisation-cafards-guepes=photos/guepe-solitaire-araignee&cat=Guepes

https://www.rustica.fr/biodiversite/guepe-solitaire,6574.html

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