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 Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE

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Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE Empty
MessageSujet: Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE   Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE EmptyMer 25 Jan 2017 - 22:00

Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE 1703271202186491714946548

Le miel est un sucre et un aliment exceptionnel et mérite à lui seul un dossier.

source http://www.centpourcentnaturel.fr/post/2009/02/28/Le-miel-bio
Le miel bio
Par Gilles Héluin le samedi 16 mai 2009, 06:39 - Produits bio - Lien permanent
Le miel, c’est pour moi un aliment important.
Il y en a toujours un pot sur la table au petit déjeuner. Bio bien sûr !
Quand on y réfléchi, le miel c’est un peu magique.
Pensez qu’une abeille ne fabrique chaque jour qu’une goute de miel de seulement un dixième de gramme.
Le miel n’est pas monotone avec ses multiples variétés et toutes ses différences entre les productions pour une même variété.
Peut être n’y pensez-vous pas assez… au miel…

Ce billet n’a pas pour vocation de vous communiquer un savoir encyclopédique sur le miel.
S’il vous le rappelle à votre attention ou vous donne envie, cela sera déjà pas mal !

Le miel c’est quoi ?
Le miel est produit à partir du nectar des fleurs ou du miellat fourni par d’autres espèces animales (pucerons, papillons,…) que les abeilles butinent et transforment.
C’est l’aliment essentiel des abeilles.

A la belle saison, une ruche comprend environ 60 000 abeilles. Elle fourni entre 10 et 50 kg de miel chaque année.
Pour produire 1 kg de miel, 40 000 abeilles visitent 500 000 fleurs et parcourent chacune 1 km chacune

Le miel est composé de sucres simples (fructose, glucose), et est ainsi facilement assimilable par l’organisme. Son pouvoir sucrant est supérieur à celui du sucre.

Les différentes étapes de la fabrication du miel bio
Au printemps, les abeilles recherchent le nectar, le polen et de l’eau pour les transformer en miel.
Les butineuses déposent leur récolte dans les alvéoles de la ruche. Les ouvrières ventilent avec leurs ailes pour le sécher.
Lorsque l’alvéole est rempli, les abeilles le bouchent et le laissent sécher.
Quand la miellée est bien sèche, l’apiculteur peut récolter.
Il écarte les abeilles avec des fumées parfumées à la lavande bio et retire la hausse, c'est-à-dire la partie supérieure de la ruche.
Il retire ensuite la pellicule de cire et extrait le miel par une opération mécanique.
Le miel est ensuite filtré et décanté, puis mis en pots sans chauffage.

La certification bio
Le cahier des charges du miel bio est Européen et très contraignant.
- Les ruches doivent être entourées de cultures biologiques ou sauvages sur un rayon de 3km.
- Les zones de butinage doivent être éloignées des sources de pollution : villes, autoroutes, zones industrielles, décharges…
- Les ruches doivent être réalisées e matériaux non traités, sans peintures ni vernis synthétiques.
- Les cadres situés à l’intérieur des ruches doivent être en cire biologique.
- Les abeilles sont essentiellement nourries de leur miel et sont soignées par homéopathie ou phytothérapie.
- Les traitements sont exclusivement naturels.
- L’usage de répulsifs chimiques est exclu pour la récolte.
- L’extraction s’effectue à froid, sans chauffage.

A chaque miel sa saveur et ses caractéristiques
Acacia
Doux et délicat, très sucrant mais discret
Fluide, ne cristallise pas.

Romarin
Arome délicat
Crémeux et légèrement granuleuxv

Toutes fleurs
Très doux, bouquet floral nuancé
Cristallisation lentev

Luzerne
Arôme doux, légèrement poivré
Compact, cristallise en gros grains

Sarrazin
Saveur prononcée, mais fine
Cristallisation rapide, assez solublev

Lavande
Très aromatique, saveur légèrement acide
Cristallise lentement, grains finsv

Tilleul
Très parfumé, mentholé
Cristallise lentement

Montagne
Très aromatique
Issu de flore variée de moyenne et haute montagne

Châtaigner
Goût puissant, légèrement amerv Epais, cristallise lentement en gros grains

Sapin
Goût résiné et malté ; tonique et peu sucré
Cristallise très lentement

Bruyère
Saveur corsée ; arome de fleur marqué ; très sucré
Cristallise vite engrains fins ; très prisé en confiserie

A chaque miel son indication thérapeutique
Même si tous les miels ont des vertus similaires, certains sont plus indiqués pour des affections spécifiques.

Le miel d’acacia favorise la digestion chez l’enfant et l’adulte, puisqu’il est légèrement antispasmodique. Il soulage aussi les inflammations de la bouche et de la gorge.

Le miel de châtaignier est recommandé contre les maladies circulatoires et pour lutter contre la fatigue.

Le miel de lavande s’utilise comme antispasmodique et antiseptique. Il est recommandé contre les migraines et les insomnies.

Le miel de sapin agit contre les affections des voies respiratoires comme la bronchite, le rhume, la toux ou encore l’asthme.

Le miel de tilleul est sédatif, digestif et antispasmodique. Indiqué pour lutter contre l’obésité et l’insomnie, il est efficace contre les règles douloureuses.

Le miel de thym est antiseptique et un anti-infectieux. Il soigne les bronchites, les rhumes, la toux et soulage l’asthme.

Le miel de romarin soigne l’eczéma, stimule le foie, traite les ulcères.

Le miel de tournesol permet de faire baisser la fièvre.

A savoir
Le miel est hygroscopique : il retient l’humidité et prolonge la durée de conservation des pâtisseries.
Il est généralement déconseillé de donner du miel à un enfant de moins de 1 an.
Dans vos recettes, remplacez 1 tasse de sucre par 2/3 tasse de miel.
Pour vos pâtisseries à base de miel, réduisez la température de cuisson de 15°C.
Depuis des millénaires, le miel est reconnu pour ses nombreuses vertus thérapeutiques.

Sources : http://soignez-vous.com/2007/09/05/le-miel-bio-et-ses-vertus/
PDF d'un document distribué dans les biocoop
file:///C:/Users/MUM/Downloads/Les%20miels%20bio%20(1).pdf

Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE 1412151037116491712798426

source http://www.consoglobe.com/miel-merveille-nature-2675-cg
Le miel, merveille de la nature
Pourquoi ne pas sucrer votre thé ou votre tisane avec une cuillère à soupe de miel ? Le miel se caractérise par un fort pouvoir sucrant (il contient environ 80% de sucres) et… peu de calories! En effet, contrairement au sucre, le miel n’est pas composé exclusivement de saccharose mais majoritairement de fructose et de glucose.

Malgré les idées reçues, en quantité raisonnable, le miel ne fait pas plus grossir que n’importe quel autre aliment et est appréciable pour votre bien-être alimentaire.

A chaque miel ses propriétés bienfaisantes !
Avant l’apparition des antibiotiques, les médecins employaient le miel en applications locales pour ses propriétés cicatrisantes et antiseptiques:

Le miel d’acacia: connu pour son effet calmant et reconstituant,
Le miel de manuka, connu pour la prévention du MRSA (staphylocoque) dans les plaies. Le miel de manuka possède une activité antibactérienne supérieures à tous les autres miels,
Le miel de garrigue tonifie et fortifie,
Le miel de tilleul favorise le sommeil et apaise les douleurs,
Le miel de thym et le miel de lavande soulagent les maux de gorge,
Le miel combiné à la cannelle favorise la disparition des boutons.
Vous ne le saviez peut-être pas mais le miel est sur la Terre bien avant les hommes car les abeilles qui le fabriquent y sont apparues il y a des dizaines de milliers d’années!

Ambré, doré ou translucide, le miel n’a jamais la même teinte, il change de couleur et d’aspect d’un pot à l’autre. On en récolte de 10 à 15kg par ruche et par an. Sa saveur est très sucrée, au goût très prononcé ou à la saveur douce.

De plus, sa consistance est très variable, fluide ou solide ainsi que tous les intermédiaires possibles. Elle varie aussi selon sa température, la teneur en eau et la richesse du miel en glucose et en lévulose.

Par exemple, il est dit monofloral lorsque son origine provient en grande partie d’une seule variété de fleurs. Il existe en fait de nombreuses variétés de miels qui sont composés en moyenne de:
20% d’eau, souvent moins mais jamais plus de 22%,
75à 79% de sucres dont 70% de sucres simples et le reste de sucres composés,
1 à 5% de protéines, sels minéraux et oligo-éléments, acides organiques (dont acide formique), substances aromatiques essentielles, une substance antibiotique (inhibine), des grains de pollen et des pigments.
Mais le miel est loin d’être le seul produit de la ruche qui soit utile à l’homme.

Quels sont ces autres produits issus du miel ?
La gelée royale (conseillée en cas de stress)
Le pollen (excellent pour le transit)
La propolis (substance anti-infectieuse puissante)
La cire et le venin
Autant de substances très différentes les unes de autres, tant par leur origine que par la composition.

La propolis
Les abeilles ne produisent pas que du miel : très connue en Egypte ancienne, la propolis est une véritable barrière contre les bactéries en cas de plaies.
Des recherches ont confirmé le potentiel antiseptique de la propolis : c’est l’une des rares substances capable de tuer les très redoutable staphylocoques dorés. Mais la propolis agit aussi en cas de mal de gorge, de rhume mais aussi de cancer, d’infections urinaires, de goutte, grippe, bronchite, gastrite,  infections intestinales,  ulcères,  pneumonie, arthrite,  etc. Bref, la propolis est un vrai cadeau de la nature.

La gelée royale
La gelée royale a des vertu identiques à celles du pollen mais elle offre beaucoup plus de protéines. En effet, elle contient des glucides, des minéraux (potassium, soufre, calcium, zinc, magnésium, fer, phosphore, aluminium,  et sélénium) et des acides gras essentiels. On trouve aussi de nombreuses vitamines dans la gelée royale :  les vitamines A, B, C, D, E et H.

Miel – Le saviez-vous?
La couleur du miel dépend du nectar dont il est issu et est accentuée par son vieillissement.
Son odeur subtile et typique pour chaque variété possède une prédominance selon son origine botanique.
En passant d’une fleur à l’autre, chargées du pollen butiné, les abeilles participent à la fécondation des plantes de même espèce.
Pour porter un nom de fleur, le miel doit contenir au moins 50% du nectar provenant de cette espèce.
En Europe, ce sont près de 20 000 espèces végétales qui ne doivent leur reproduction qu’aux abeilles.
La densité moyenne du miel est d’environ 1,4 à 20°C. Elle peut varier si les conditions de conservation sont mauvaises.
Son PH est acide, souvent aux environs de 5,5.

Le miel biologique
Produit on ne peut plus naturel, le miel est généralement le fruit du travail d’apiculteurs soucieux de pratiquer leur métier dans le respect de la tradition. Le miel bio est une denrée rare car les règles de certification sont particulièrement strictes en Europe. En France on dénombre à peine 300 apiculteurs qui peuvent prétendre au label.

Le miel bio est caractérisé par un supplément d’exigence et de qualité basé sur le cahier des charges régissant l’apiculture bio et visant à conserver la saveur et la richesse nutritionnelles originelles du miel.

Les zones de butinage
Par ailleurs, les zones de butinage sont naturelles ou cultivées selon les méthodes bio, loin des grandes cultures arrosées des produits phytosanitaires.

Même les ruches sont faites de matériaux naturels et traitées par des méthodes non chimiques. Les abeilles sont, quant à elles, nourries au miel bio et soignées à l’homéopathie ou à la phytothérapie.

Toutefois, il faut savoir que la certification bio a mis du temps à s’établir car en certifiant un miel bio, on sous-entend que d’autres miels ne seraient pas vraimement naturels. La particularité d’un miel bio et son goût prononcé et bien spécifique…

Le miel issu du commerce équitable
Le miel est un produit « phare » au même titre que la banane ou le cacao. Il provient principalement d’Amérique centrale et d’Afrique orientale.

L’apiculture est la seule forme d’agriculture qui ne requiert pas de terres. L’exploitant dépose ses ruches dans le champ d’un autre paysan. Ainsi, tout en faisant le miel, les abeilles facilitent la pollinisation des plantes qui sont alors plus productives.

Au Mexique, la production de miel occupe une place importante dans l’économie locale. Néanmoins, la concurrence des marchés mondiaux, notamment européens, est très forte. Le miel c’est aussi l’un des tout premiers produits proposés par le commerce équitable.

Plus une région possède de diversité et d’abondance de fleurs, plus la production de miel est importante et de qualité. Les apiculteurs sont donc particulièrement sensibles à la préservation de leur environnement.

La production de Miel en France
En 2011, un printemps relativement favorable a permis de redresser la courbe de production du miel en France qui déclinait depuis des années.

En 2011, la production devrait être en hausse de 1000 à 3000 tonnes par rapport à 2010 (16 000 tonnes).

Une information réjouissante qui ne met pas fin à la chute des populations d’abeilles ni de mettre un terme à la polémique sur le Cruiser. Le Cruiser OSR est un pesticide que les apiculteurs soupçonnent de causer la mort d’abeilles. Une affirmation fortement contestée par le fabricant.

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source http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/Etiquetage-du-miel
Étiquetage du miel - 01/10/2010
La réglementation définit le miel, fixe les dénominations légales de vente des différentes variétés de miel et précise les modalités générales et particulières d'étiquetage et de présentation, ainsi que les caractéristiques de composition des produits.

Définition
Le miel est la substance sucrée naturelle produite par les abeilles de l'espèce Apis mellifera à partir du nectar de plantes ou des sécrétions provenant de parties vivantes des plantes ou des excrétions laissées sur celles-ci par des insectes suceurs, qu'elles butinent, transforment, en les combinant avec des matières spécifiques propres, déposent, déshydratent, entreposent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. A l'exception du miel filtré, aucun pollen ou constituant propre au miel ne doit être retiré, sauf si cela est inévitable lors de l'élimination de matières organiques et inorganiques étrangères.
Caractéristiques de composition
Elles sont fixées par l'annexe II du décret pour :
la teneur en sucres : fructose, glucose et saccharose
la teneur en eau
la teneur en matières insolubles dans l'eau
la conductivité électrique
les acides libres
l'indice diastasique et la teneur en hydroxyméthylfurfural (HMF).

Étiquetage
Les règles d'étiquetage et de présentation sont celles applicables aux denrées alimentaires et celles concernant les denrées préemballées prévues par le code de la consommation.
Mentions obligatoires
La dénomination de vente
Exemple : miel de fleurs, miel de miellat, miel en rayons, miel filtré, miel destiné à l'industrie.
Elle peut être complétée (sauf pour le miel filtré ou destiné à l'industrie) par des indications ayant trait à l'origine florale ou végétale : miel d'acacia, miel de sapin ..., à l'origine régionale, territoriale ou topographique miel de forêt, miel de montagne…, ou à des critères spécifiques de qualité : miel de printemps, miel crémeux. Toutefois, cette mention complémentaire ne doit pas être de nature à induire l'acheteur en erreur sur les qualités substantielles du produit.
Pour les miels polyfloraux : miel de thym et de lavande, par exemple, la double indication florale ou végétale peut figurer en complément de la dénomination de vente à condition que les fleurs et végétaux mentionnés aient la même période de production et la même origine géographique. Si ce n'est pas le cas, le terme mélange doit apparaître clairement sur l'étiquette.
Autres dénominations : miel filtré et miel destiné à l'industrie.
Liste des ingrédients
Elle n'est pas exigée pour le miel désigné sous la dénomination miel (produit ne comportant qu'un seul ingrédient - Article R. 112-15 du code de la consommation) mais la composition des miels polyfloraux peut être signalée (miel de lavande et miel de thym par exemple).
Date de durabilité
La DLUO (date limite d'utilisation optimale) est indiquée en clair. Toutefois elle peut être annoncée par la mention : A consommer de préférence avant fin ... en indiquant le mois et l'année lorsque la durabilité est comprise entre 3 et 18 mois ou seulement l'année lorsque la durabilité est supérieure à 18 mois.
Nom ou raison sociale et adresse du fabricant ou conditionneur ou vendeur
Le code emballeur est fourni par une direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou d'une direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).
Indication du lot de fabrication
Elle peut être remplacée par la DLUO lorsqu'elle est exprimée en clair (jour, mois, année).
Indication du ou des pays d'origine
Exemples : Origine France, Récolté en France ou "Mélange de miels originaires de la CE" pour un miel originaire de France et de Hongrie, mélange de miels non originaires de la CE, pour un miel du Canada et d'Argentine, ou mélange de miels originaires et non originaires de la CE pour un miel d'Espagne et du Mexique.
Les diverses expressions
"miel toutes fleurs", "miel mille fleurs", "miel crémeux", "miel liquide", "miel doré" : ces expressions ne sont pas admises en tant que dénominations de vente. Elles peuvent être utilisées seulement à titre de mentions informatives ;
le miel  est un produit issu de la nature : l'expression est autorisée ;
miel naturel, pur miel : ces expressions ne sont pas autorisées ;
miel de pays, miel de terroir, 100% miel : ces expressions ne sont pas autorisées ;
miel à la gelée royale, miel et gelée royale : ces expressions ne sont pas autorisées de même que le produit lui-même sauf à le dénommer préparation à base de miel et de gelée royale et à préciser les pourcentages respectifs dans la liste des ingrédients.
Les éléments ci-dessus sont donnés à titre d'information. Ils ne sont pas forcément exhaustifs et ne sauraient se substituer à la réglementation applicable.

Pour tout renseignement complémentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous d'une direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).

Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE 1412151037116491712798426


Dernière édition par Libellule le Mer 20 Sep 2023 - 17:15, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE   Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE EmptyMer 25 Jan 2017 - 22:04

Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE 1704240705146491714998458

source http://www.aquarius74.fr/le-miel/
Le Miel

Votre atout santé
Le miel est produit à partir du nectar des fleurs ou du miellat fourni par d’autres espèces animales (pucerons, papillons…), que les abeilles butinent et transforment. C’est l’aliment essentiel des abeilles.
60 000 : c’est le nombre d’abeilles que comporte une ruche à la belle saison.
10 à 15kg : c’est la quantité de miel produite par une ruche en un an.
1kg de miel : c’est…. 40 000 abeilles ayant visité 500 000 fleurs et parcouru 1km chacune!
N’oublions pas qu’une abeille ne fabrique en une journée qu’une goutte de miel d’un dixième de gramme.

DE L’ENERGIE A L’ETAT PUR : Contrairement au sucre de canne constitué de saccharose, le miel est composé de sucres simples (fructose, glucose). Il est facilement assimilable par l’organisme et son pouvoir sucrant est supérieur à celui du sucre.
En moyenne, il se compose ainsi : 80 % de sucres simples, 15 à 20 % d’eau, 3 % de protéines, des vitamines, des minéraux, des oligoéléments..
Comment fait-on pour demander aux abeilles de produire exclusivement du miel de lavande?
Le moment de la floraison venu, l’apiculteur transporte simplement ses ruches près de champs de lavande. Les abeilles, qui ont beaucoup de travail, vont en effet de préférence vers la source de nectar ou de miellat la plus proche et la plus abondante.

SOLIDE OU LIQUIDE ?

Au départ, le miel est toujours liquide. Une fois extrait, il se transforme et se cristallise : plus il est riche en glucose, plus la cristallisation est rapide.
Si vous êtes un inconditionnel du miel liquide, faites tiédir votre pot doucement au bain-marie (à 30°C environ).

BON A SAVOIR !
Selon la législation Européenne :
Pour déclarer un miel « acacia » ou autre (c’est-à-dire une appellation mono florale), il faut que ce miel soit très majoritairement issu de cette plante.

Les laboratoires le déterminent par :
• l’examen organoleptique (les miels de fleurs)
• l’analyse physico-chimique et pollinique (les miels d’arbres ou les miellats)
Dans la négative, on est alors en présence d’un miel multi floral. Pas de pourcentage minimum donc.
Ambré, jaune pâle, doré : le miel varie selon le moment, le lieu de récolte, le nectar butiné mais aussi la météo. Rien d’étonnant à ce qu’un miel soit de teinte différente d’un pot à l’autre.

LE MIEL BIO
Si le miel est couramment reconnu comme un produit naturel, sa certification en bio, elle, est bien loin d’être facile. Car la particularité des apiculteurs bio est de suivre un cahier des charges européen, sans doute le plus drastique de toute la production bio.
Un miel bio, c’est :
 des ruches entourées de cultures biologiques ou sauvages sur un rayon de 3 km.
des zones de butinage éloignées des sources de pollution : villes, autoroutes, zones industrielles, décharges…
des ruches en matériaux non traités, sans peintures ni vernis synthétiques.
des cadres en cire biologique à l’intérieur des ruches.
des abeilles nourries de leur miel essentiellement et soignées à l’homéopathie ou à la phytothérapie.
des traitements naturels exclusivement.
une récolte excluant l’emploi de répulsifs chimiques.
une extraction à froid et pas de chauffage.

LE MIEL AOP
Un miel reconnu par une Appellation d’Origine Protégée c’est :
Des conditions de production spécifiques:
- Les ruches doivent être maintenues en bon état, la cire renouvelée régulièrement doit être de la cire pure d’abeille
- L’enfumage des ruches se fait avec des combustibles naturels (aiguilles de pins, feuilles d’eucalyptus, romarin…)
– Les répulsifs chimiques sont interdits.
- L’extraction du miel se fait par centrifugation à froid.
- La pasteurisation est interdite.
Des garanties de l’origine géographique et florale :
Par des analyses polliniques régulières mettant en évidence des pollens « marqueurs ».
Une haute qualité :
 – limitant les teneurs en eau et en H.M.F*. (inférieurs aux miels bio)
- Interdisant la récolte du miel avec des répulsifs chimiques, la pasteurisation.

BIOCOOP ET SES EXIGENCES QUALITE :
PRIORITE MIEL ORIGINE FRANCE :

Les critères de choix d’origine des miels que Biocoop propose, sont :
Priorité aux origines françaises
Courte sélection de miels provenant de pays limitrophes (Espagne-Italie).

REFUS DES MIELS CHAUFFES :
les miels que Biocoop propose, sont des miels récoltés à froid, de façon traditionnelle et manuelle.
Le taux HMF  : un bon indice de qualité du miel.
Plus il est élevé, moins le miel est bon et moins bien il se conserve. Un taux élevé peut signifier qu’il s’agit de miels chauffés ou de miels qui ont été récoltés depuis plus d’un an.
Le taux HMF doit être inférieur à 20 pour que le miel soit référencé chez Biocoop.
En conventionnel, ce taux peut atteindre 40 ; des miels de Chine arrivent parfois avec des taux à 120 !! Alors que le cahier des charges bio européen ne prend pas en compte le taux HMF, Biocoop a fait le choix de l’intégrer dans ses conditions générales d’achat.

VIGILANCE SUR LES RISQUES OGMs :
Les fournisseurs de pollen doivent être en mesure de fournir leur plan d’analyse de risques :
dispositions prises pour éviter les risques de contamination (zone et date de butinage)
garanties sur l’absence d’OGM sur le pollen: seuil de recherche en laboratoire : 0.1%.
Les produits référencés par Biocoop devront préciser sur leur emballage la zone de butinage (au minimum le nom du pays). Le terme « zone de butinage » devra être utilisé sur les emballages.
Pour les miels étrangers, Biocoop pourra demander une attestation précisant la zone de butinage.
Biocoop recherche pour vous les meilleurs fournisseurs en privilégiant la qualité des produits mais aussi la démarche sociale et environnementale de l’entreprise.
*H.M.F: molécule dérivée du glucose et du fructose

source http://www.biocoop.fr/recettes-bio/Cosmetiques/Masque-au-miel
INGRÉDIENTS
1 cuillère à café de miel liquide
1 cuillère à café de farine de seigle
1 cuillère à café d'huile d'olive
1 œuf

RECETTE - CONSEIL - MODE D'EMPLOI
Mélanger le miel liquide avec la farine, l'huile d'olive et un jaune d’œuf
Travailler le mélange quelques minutes puis appliquer sur le visage et le cou nettoyés.
Garder environ 20 mn et rincer à l'eau tiède
Pour un résultat parfait vous pouvez rincer avec une infusion tiède faite d'une poignée de romarin bouillie dans un demi-litre d'eau

Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE 1505221210326491713287598Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE 1505221210326491713287598

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MessageSujet: Le miel, un produit extraordinaire et l'APITHERAPIE   Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE EmptyDim 26 Mar 2017 - 23:48

source https://www.reponsesbio.com/le-pain-dabeilles/
Le pain d’abeilles
Par Jean-Baptiste Loin - 1 mars 2017


Vous connaissez déjà le miel, le pollen frais, la propolis et la gelée royale, mais avez-vous goûté le pain d’abeilles ?

Non ?! Dans ce cas je vous invite tout de suite à prendre la mesure d’un des plus grands trésors de l’apithérapie.


Mises au supplice par les pollens exterminateurs des plantes transgéniques signées Monsanto-Bayer, progressivement les abeilles mutent et meurent.

Dans ces conditions, en tout cas si nous ne souhaitons pas voir disparaître la nature telle que nous la connaissons, la préservation des abeilles est tout bonnement indispensable.

Mais pour cela, puisqu’une partie d’entre nous a orchestré leur disparition, le reste de l’espèce humaine va devoir les aider.

Dans cette optique, quelle meilleure garantie offrir à ces chères butineuses, que de les aider à polliniser un environnement naturel toujours plus abondant ?

C’est pourquoi il me semble qu’en soutenant les spécialistes des produits de la ruche bio, élevant et préservant les abeilles des O.G.M., vous pouvez apprécier sans complexe les mille bienfaits de l’apithérapie tout en participant à les sauver d’une extinction précoce.

En contrepartie il sera inutile, voire contreproductif et nocif, d’acheter du miel industriel de grande surface ou des apithérapiques prétendument naturels.

Et ça tombe bien, parce que les artisans de la ruche n’ont pas fini de nous étonner.

Le pain d’abeilles, bien plus que le pollen et le miel réunis
S’il est déjà étonnant d’assister au processus de pollinisation des espèces végétales, au rapatriement du pollen dans les ruches ou à la sécrétion du miel, la fabrication du pain d’abeilles par les ouvrières va vous étonner.

En rentrant chez elle, chargée de butin, l’ouvrière va fabriquer un alicament encore plus protéique et digeste que le miel et le pollen réunis.

Elle va tout d’abord étaler une couche de pollen dans le fond d’une des nombreuses alvéoles de la ruche, la tasser à l’aide de sa tête, puis la recouvrir de miel, en renouvelant l’opération jusqu’à ce que l’alvéole soit complètement garnie.

Contrairement aux autres, les alvéoles contenant ce mélange ne seront pas recouvertes de cire mais simplement d’une fine couche de miel, entraînant un processus biochimique absolument remarquable qui se déroule en trois étapes.

1/ Des micro-organismes de type Pseudomonas vont consommer la réserve d’oxygène présente dans le pollen, permettant un développement partiel de certaines levures.

Puis la consommation de cet oxygène va progressivement mener à l’asphyxie et à la disparition des bactéries indésirables.

2/ Une fois l’oxygène entièrement consommé, c’est au tour de nouvelles bactéries de type Lactobacillus de se développer, précisément la famille de probiotiques utilisés pour la fabrication de l’authentique yaourt bulgare.

Puis, à défaut d’oxygène ce sont les glucides qui seront consommés, produisant ainsi de l’acide lactique.

La concentration d’acide lactique augmentera jusqu’à un taux d’environ 3%, ce qui abaissera le pH de la composition, contribuant à l’obtention d’un produit exempt de toute forme de bactéries nocives.

3/ Enfin, la troisième étape permettra de finir la croissance de levures appelées Saccharomyces, à savoir la levure de bière, utilisant le reste des glucides présents dans la préparation et aboutissant la transformation du pollen en pain d’abeilles.

Pendant tout le processus, ce n’est qu’une fine pellicule de miel recouvrant le mélange hermétiquement, qui piégera l’oxygène du pollen pendant sa consommation par les bactéries.

En d’autres termes, c’est en quelque sorte l’invention d’un four à cuisson extrêmement lente, utilisant le principe de fermentation pour fournir une source protéique étant à la fois le repas, le médicament et l’élément protecteur de toute la colonie.

N’est-ce pas merveilleux ?

Qui plus est, l’importante dose d’acide lactique libre et combiné qu’il contient lui prodiguera une conservation à très longue durée, allant bien au-delà des ridicules conserves industrielles ionisées.

Des études rapportent à ce propos que dans un environnement frais et sec, le pain d’abeilles peut maintenir ses propriétés nutritionnelles et gustatives pendant près de 17 ans.

Suffisamment pour participer à la croissance de votre enfant jusqu’à sa majorité.

La composition et les qualités thérapeutiques du pain d’abeilles
Si nous savons déjà que le pollen représente un bon apport de protéines végétales, d’oligopeptides et de tous les acides aminés essentiels, le pain d’abeilles fournit lui aussi tout cela, plus une centaine d’enzymes, dont :
→ les oxydoréductases, qui catalysent les réaction d’oxydation ou de réduction d’une molécule,

 → les hydrolases, étant capable de casser les liaisons chimiques entre les atomes,

 → les transférases, transfèrant une partie du contenu d’une molécule « donneuse » à une molécule « réceptrice »,

 → les isomérases, ayant la faculté de changer la structure des molécules, sans en changer leur « identité »,

 → et enfin les lipases, spécialisées dans la transformation des glycérides (triglycérides, diglycérides, monoglycérides) en glycérol ainsi qu’en acides gras estérifiant.

Tout comme une bonne quantité de :
→ flavonoïdes, favorisant la prévention des cancers et la lutte contre l’oxydation cellulaire,

 → polyphénols, célèbres pour leurs vertus antioxydantes,

 → phytostérols, ou cholestérol végétal, permettant de diminuer le taux de mauvais cholestérol L.D.L.,

 → kaempférols, un flavonol au rôle antidépresseur, coronarien, cérébro-vasculaire, équilibrant également les troubles de la ménopause,

 → auxine, ou acide indole-acétique (AIA), assurant le développement des cellules en cours de croissance,

 → acide décanoïque, utile dans le traitement de l’arthrite rhumatoïde,

 → gamma-globulines ou IgG, contribuant à renforcer le système immunitaire,

 → acétylcholine, favorisant la diminution de la pression sanguine, le transit intestinal comme la transmission des impulsions neuronales,

 → lécithine, utile pour la stimulation de la mémoire, le traitement des affections hépatiques, la baisse du cholestérol, et contre la dépression ainsi que l’eczéma,

 → guanine, impliquée dans la régénération des acides nucléiques,

 → et d’acides nucléiques ou acides ribonucléiques (ARN), participant à l’expression de l’information cellulaire.  

Mais ce n’est toujours pas tout, puisque le pain d’abeilles procure un ample complexe vitaminique lipo et hydrosoluble, dont les vitamines :
→ A,

 → D,

 → E,

 → C,

 → K,

 → ainsi que toute celles du groupe B.

Et par la même occasion des minéraux variés, dont :
→ calcium,

 → cuivre,

 → fer,

 → magnésium,

 → manganèse,

 → phosphore,

 → potassium,

 → et silicium.

Concernant ses propriétés antibiotiques, elles sont pratiquement trois fois plus importantes que celles du pollen traditionnel dans la mesure où il contient des bactériocines, lui conférant des vertus :
→ bactéricides,

 → bactériostatiques,

 → et germicides.

Et les particularités spécifiques au pain d’abeilles ne s’arrêtent pas là :
→ l’exine, pellicule totalement indigeste entourant le pollen pour lui permettre d’être transporté par le vent sans détérioration, est détruite,

 → les taux de glucides, en particulier les polysaccharides, est largement inférieur à celui du pollen,

 → la quantité de vitamines, d’enzymes, ainsi que la diversité de ses composants bioactifs augmentent,

 → les glucides et les protéines sont partiellement hydrolisés, les rendant plus digestes et plus facilement absorbables par l’intestin,

 → le processus de fermentation qu’il subit lui octroie un rôle probiotique ainsi qu’une valeur nutritionnelle deux à trois fois supérieur au pollen.

Par conséquent, bien que sa consommation soit absolument sans risque d’effets secondaires et conseillée à tous, il conviendra plus particulièrement encore en cas de :
→ constipation chronique,

 → surpoids,

 → arthrite rhumatoïde,

 → anémie,

 → pneumonie,

 → infection bactérienne,

 → naissance prématurée,

 → problèmes de lactation,

 → dyslipidémie,

 → allergies,

 → insuffisance rénale,

 → fragilité gingivale,

 → mauvais fonctionnement des glandes surrénales,

 → troubles cutanés,

 → stress,

 → activités sportives,

 → troubles de la croissance,

 → défaillances immunitaires,

 → hépatites chroniques,

 → et vieillissement prématuré.

Cerise sur le gâteau, contrairement au pollen rebutant parfois les palais délicats, le pain d’abeilles est délicieux et fort apprécié des enfants.

Jean-Baptiste Loin

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MessageSujet: Re: Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE   Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE EmptyDim 26 Mar 2017 - 23:59

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source http://cetam.fr/site/2010/07/28/lapitherapie/
L’Apithérapie, Centre d’Études Techniques et Agricole Moselle-Lorraine (CETAM)
28 JUIL 2010
L'apithérapie Rédigé par cetam
INTERET de l’APITHERAPIE « UBI APIS – IBI SALUS »


I° APITHERAPIE
A) INTRODUCTION
Le titre « Intérêt de l’apithérapie, » s ‘explique du fait des deux sens du mot intérêt. L’un, à visée noble, intellectuelle, médicale, est positif mais comme dans le masque de JANUS, il existe aussi une face plus obscure de l’apithérapie, celles des mercantiles souvent plus charlatans que guérisseurs.

Comme médecin et apiculteur, je me suis intéressé de longue date à l’apithérapie, synthèse logique, peu usitée, de deux passions complémentaires.Les médecins apiculteurs sont très peu nombreux en Europe et aux USA, encore moins ceux participant aux qualifications et à l’analyse des produits de la ruche comme nous le faisons au CETAM-L.
Une apithérapie médicale sérieuse existe heureusement, issue de recherches physiologiques et biologiques passionnantes, faites par de nombreuses équipes scientifiques et médicales des différents continents avec d’encourageantes perspectives thérapeutiques.

B) DEFINITION de l’APITHERAPIE
1) DEFINITIONS
a) Selon DONADIEU 1975 : « L’apithérapie est le traitement des maladies par les produits récoltés, transformés ou sécrétés par l’abeille, et tout particulièrement le pollen, la propolis, le miel, la gelée royale et le venin.Ce sont essentiellement des thérapeutiques de terrain qui visent la prévention des maladies mais aussi ont des vertus curatives. »

b) Selon BECKER, 2007, plus conforme aux réalités scientifiques du 21° S : « L’apithérapie est le traitement préventif ou curatif des maladies humaines ou vétérinaires par les produits biologiques issus ou extrait du corps même de l’abeille, sécrétés par elle ou récoltés et transformés par elle. »
En fonction des continents, le terme Apithérapie n’a pas le même sens. Ainsi, en Europe l’apithérapie fait référence à la cicatrisation par le miel, aux Etats Unis, « apitherapy » signifie thérapeutique par le venin, au Japon, l’apithérapie est le traitement des maladies par la propolis. L’apithérapie est de fait multiple, c’est aussi l’usage par l’allopathie de médicaments extraits ou synthétisés, à partir des produits de la ruche utilisés traditionnellement et dont l’activité thérapeutique est scientifiquement confirmée. Ces médicaments entrent donc logiquement dans le domaine de l’allopathie, comme d’autres médicaments issus des plantes, d’animaux. Il y a interpénétration de la médecine scientifique et de la tradition médicale populaire.
Le champ d’application principal de l’apithérapie médicale moderne se situe dans le traitement des infections bactériennes, broncho-pulmonaires, gastro-intestinales ou virales comme l’herpes, la varicelle. Elle est très intéressante dans le traitement des brûlures et dans la cicatrisation des plaies de tous types où elle a largement fait ses preuves. L’association synergique huiles essentielles et miel est un moyen efficace, bon marché, de traitement des infections saisonnières. L’aromatogramme est un examen de contrôle scientifique de l’activité des HE sur les germes pathogènes du patient, permettant une prescription ciblée des huiles avec le miel floral adapté. L’usage de la propolis est large au Japon mais ses effets sont exploités aussi par de nombreuses autres cultures y compris dès l’Antiquité en Europe. Son intérêt est conforté par la chimie moderne qui y trouve des sources importantes de molécules à valeur thérapeutique.

2) Apithérapie :Médecine complémentaire ou médecine alternative ?
a) En médecine le terme « alternatif » implique le choix d’une approche différente de la santé et de la maladie que celle de la médecine moderne . Un patient peut rejeter en tout ou en partie la médecine allopathique et opter pour l’homéopathie ou une médecine traditionnelle en tant que système permettant de comprendre et de traiter la maladie.

b) Le terme « complémentaire » décrit une forme de thérapeutique qui est utilisée en plus de la médecine allopathique ou traditionnelle. Le patient fait appel aux suppléments alimentaires, à la méditation, au magnétisme, à l’astrologie, etc, tout en prenant ses remèdes traditionnelles, allopathiques, voir les deux . La distinction entre médecine alternative et médecine complémentaire reste arbitraire à différends égards. La médecine contemporaine allopathique progresse selon des évaluations successives reproductibles, scientifiques, base de l’ « évidence médecine » anglo-saxonne et européenne ce qui est difficile ou impossible dans les médecines alternatives traditionnelles.

c) L’Apithérapie est un concept global de santé. Sachez que les produits naturels issus de la ruche sont des aliments, en aucun cas des médicaments .Les recherches entreprises, les expérimentations récentes dans certains services hospitaliers en Europe, aux USA, en Asie, témoignent cependant d’effets thérapeutiques intéressants de ces produits qui ouvrent de nouvelles voies de recherche en médecine et confèrent à l’apithérapie moderne un avenir parmi les thérapies complémentaires à la médecine allopathique.

C) L’ APITHERAPIE MEDECINE D’ETAT ? CUBA
En me penchant sur les écrits « d’apithérapeutes » vantant largement les mérites de l’apithérapie à Cuba, j’ai trouvé un vaste fourre-tout où tous les maux, du plus humble au plus terrible, avaient un traitement apiaire considéré comme efficace, éprouvé et salvateur. Ces textes louangeurs rappellent que l’apithérapie avait non seulement droit de cité mais était encouragée fortement par l’état. Selon ces auteurs, elle devenu un fait social et médical incontournable. « La médecine des abeilles est reconnue à Cuba comme une solution nationale de santé publique et permet de remplacer valablement 70 % de la pharmacopée de première intention. « ! » Ce qui n’est pas rien vous en conviendrez ! Le traitement de pathologies très diverses par les seuls produits de la ruche ou de ses dérivés, sont, dans les conditions économiques réelles, désastreuses de ce pays, il faut le reconnaître pour les habitants de cette île, un « ersatz » de fortune. L‘apithérapie est de fait vécue par la population démunie, habituée à toutes sortes de privations, comme un moyen thérapeutique par défaut, faute d’autre choix. Il n’y a pas, à Cuba,de libre adhésion à l’apithérapie, il convient de ne pas l’oublier, alors qu‘en Europe, cela reste un choix volontaire, très minoritaire de malades motivés. Malgré un taux de médicalisation record à Cuba, soit un médecin pour 200 habitants, médecins dont j’ignore les qualifications en regard de celles exigées en France, la population pour les pathologies graves, ne peut accéder qu‘avec difficultés, aux soins de type occidental. Cela est dû à la parcimonie des médicaments allopathiques modernes proposés et à la vétusté de la majeure partie des équipements sanitaires.

D) UNE CHANCE POUR L’APITHERAPIE ?
Est-ce une chance pour l ‘Apithérapie ? La réponse est à priori positive puisque n’ayant pas d’autre traitement, des mesures statistiques d’efficacité de cette thérapeutique « naturelle » appliquée à grande échelle, celle d’une population de 12 à 13 millions d’habitants, sont possibles. Mais, compte tenu de l’obligation de résultats idéologiquement satisfaisants, ils sont pour le moins sujets à caution, car pour satisfaire à l’idéologie, ils sont souvent faussés ou biaisés comme dans tous les pays totalitaires. Ils le sont aussi par l’usage concomitant de produits allopathiques, soit prescrits en complément, soit pris à l’insu, provenant du « marché noir ». Il convient donc d’être circonspect, de vérifier les résultats publiés, de les confirmer ailleurs et en attendant d’être très prudent dans leur exploitation. Ceci n’est objectivement pas fait dans la littérature des « apithérapeutes » ce qui est dommageable pour la crédibilité de l’apithérapie . Aux USA, une cinquantaine de médecins seulement pratiquent l’apithérapie. Cette pratique est aussi marginale en Europe sauf dans les pays à faible niveau de vie. En Afrique, comme par exemple au BENIN, des traitements de ce type sont proposés et semblent, en association avec des extraits de plantes tropicales de médecine traditionnelles, avoir une certaine efficacité…

E) APITHERAPIE ET INTERNET
Séparer le bon grain de l’ivraie, m’a pris plusieurs mois. Les raisonnements spécieux, les amalgames pseudo-scientifiques, sont repris sans vérifications.Ils prolifèrent sur les sites électroniques des « naturopathes » de tous poils, de chapelles « new age », ceux de médecines parallèles ou à tort dites « douces », de maisons spécialisées dans les produits de la ruche. Tous ces sites se copient, se croisent mutuellement avec les mêmes fautes, les mêmes affirmations infondées et conclusions erronées, induisant en erreur le lecteur. Ceci nuit très fortement au sérieux et à la crédibilité de l’apithérapie. Les thérapies apiaires sont présentées comme naturelles et non toxiques, tandis que les thérapies allopathiques sont décrites implicitement comme hautement dangereuses. Ceci est habituel d’une frange de pensée « alternative » anti-médicale et démontre l’usage pervers d’un « à priori » collectif de la pensée qui associe de façon totalement erronée, la notion de naturel avec bénéfique et, à contrario, celle d’extrait de synthèse avec poison ! Je rappelle ici au lecteur que les poisons les plus violents sont naturels, les intoxications par plantes, fréquentes, souvent sévères voir mortelles. Demandez leur avis aux familles de centaines de femmes belges malades ou décédées après avoir pris des tisanes amaigrissantes chinoises ! Pendant les dernières années, les médias ont, par la publicité faite des méthodes dites alternatives et naturelles, créés beaucoup de confusion dans l’esprit des patients. Ces sites ont pour objet essentiel de convaincre le chaland lambda du bien fondé de leur traitement.La plupart des rapports publiés ne contenaient aucune évaluation critique, objective des techniques vantées et mettaient en avant les seules opinions partisanes.Vendre au mieux les produits de la ruche est et reste un commerce très honorable, Il convient cependant de ne pas abuser fallacieusement le crédule par des affirmations sujettes à caution ou infondées car il s’agit alors tout simplement d’escroquerie morale et surtout financière car l’objectif inavoué des « thérapeutes » autoproclamés est d’en tirer le plus large profit possible.

F) ABUS DANS LA PRESENTATION DE L’APITHERAPIE
C’est en fait la méthode classique des bateleurs de foire, des charlatans qui mélangent discours , contrevérités, désinformation, raisonnements spécieux à caractère pseudo-scientifiques, le tout enveloppé d’affirmations de bon sens puisant dans la « tradition ». Ces abus manifestes sont le fait de personnes s’affublant par grâce personnelle, de titres ronflants professoraux en apithérapie ,sans doute pour se distinguer des médecins sérieux utilisant avec discernement l’apithérapie. Si ajoute de pseudo instituts, laboratoires, sociétés savantes, le tout pour paraître encore plus crédible et cela d’autant plus que les fonctions honorifiques de médecins réputés sont utilisées voir détournées abusivement comme garant de la qualification des « apithérapeutes ». Il en est de même des « traitements » proposés comme par exemple Apilarnil, un mélange de larves broyées, de pollen et de propolis. Selon la citation du site www . docteur-abeille.com, ce produit est : « excellent pour l’andropause, la ménopause, les problèmes de stress mental et physique, les ulcères gastrique et duodénal ( sic), l’hyperacidité gastrique et l’hépatite chronique » !!! Et hop , plus c’est gros mieux cela passe… Ce site propose aussi des cours payants en Suisse sur 3 jours 350 FS, pension en sus 264 FS ! Que penser en effet du plus grand nombre des « apithérapeutes » patentés, en 90 leçons, ni plus ni moins, médicastres douteux, formés et diplômés par les mêmes qui sévissent en RFA, en Suisse, en Roumanie, aux USA etc. Je vous invite à découvrir l’enseignement et la qualification proposée par l’un de ces sites du même très actif « thérapeute », laudatif affairiste, situé par exemple en Roumanie, indiquant habilement pour se mettre à l’abri des poursuites juridiques possibles que les diplômes d’apithérapie délivrés n’ouvrent aucun droit à soigner ou à ouvrir des cliniques … La conséquence du bouche à oreille, des affirmations et des « preuves »qui n’en sont pas font que de plus en plus de malades sont abusés. En effet les malades atteints de maladies neurologiques dégénératives, invalidantes, de maladies tissulaires ou hématologiques, cancéreuses sévères, investissent dans tout traitement alternatif qui leur donne l’espérance d’une amélioration ou d’une guérison affirmée. Ces patients en souffrance, désespérés se raccrochent à chaque espoir et sont de ce fait très vulnérables. Trop souvent, ils sont victimes de charlatans, exploitant sans vergogne leur faiblesse et leur désespoir. C’est le cas d’apithérapeutes honteusement affairistes qu’il faut dénoncer sans faiblesses et interdire d’activité. C’est le sens d’un arrêté exceptionnel pris le 5 avril 2007 à l’encontre d’un apithérapeute français et publié le 15 juin 2007 au JO de la République Française. Cet arrêté reprend et détaille tous les excès et travers rencontrés dans ce type d’affaire .(Arrêt Bernard Nicollet JO 150607)
C’est le visage amère et négatif de l’apithérapie qui laisse perplexe et inquiet :

-Perplexe dans la mesure ou l’abus commercial, le charlatanisme , la récupération d’une technique de soins sont évidents par des groupes ou individus plus ou moins scrupuleux. Souvent philosophiquement orientés, certains critiquent les soins ou certains traitements allopathiques contraignants ,ce qui est préjudiciable aux patients et nuit à la crédibilité de l’apithérapie, qui reste une technique complémentaire de soins !

-Inquiet pour le sérieux, la réputation de l’apithérapie . Si nous n’y prenons pas garde, si nous ne réagissons pas énergiquement pour couper les branches malsaines qui la gangrène, pour son malheur, elle sera alors dénigrée et deviendra une chapelle mercantile de plus dans la grande église des médecines douteuses.

II° A QUI S’ADRESSE L’APITHERAPIE ?
Cela vous surprendra, avant tout aux patients bien portants, sachant qu’il vaut mieux prévenir que guérir !C’est l’atout majeur de l’usage journalier des produits apicoles. En prévention des pathologies de système, l’apithérapie concept global de santé a beaucoup d’intérêt. Pour en venir aux aspects positifs de l’apithérapie ,je vais clarifier dans votre esprit ce qu’il faut attendre objectivement pour la santé, de l’usage régulier, ce terme a une grande importance, des divers produits de la ruche.

source sur le lien
http://cetam.fr/site/2010/07/28/lapitherapie/

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source https://www.abcd-chirurgie.fr/mediastore/fckEditor/file/TAP.pdf
LE MIEL ET LA CICATRISATION DES PLAIES
Types de plaies, protocoles de soins et qualites pharmaceutiques requises
pour l’usage medical du miel

AUTEUR :
Docteur David LECHAUX, Chirurgien de l’appareil digestif - Hôpital Yves Le Foll 22000 ST BRIEUC. Ancien interne des Hôpitaux
de Rennes. Président du comité de liaison Alimentation et Nutrition

Le miel est connu depuis des millénaires pour ses propriétés thérapeutiques. Longtemps encore utilisé au 20e siècle, il a été
abandonné après la 2e guerre mondiale peu à peu en faveur de produits plus modernes, plus innovants et ceci malgré l’abondante
bibliographie portant sur ses propriétés thérapeutiques et faisant l’unanimité sur son efficacité, particulièrement dans les soins des
plaies chroniques.
Assurément le manque de connaissance et d’approfondissement de la matière pour son usage médical associé à la difficulté de maitriser
la stabilité du miel, denrée périssable, à la difficulté à sélectionner le type de miel ad hoc ont conduit l’industrie pharmaceutique à se
détourner de la matière première, la laissant aux mains des bateleurs de foire.
Depuis maintenant vingt cinq ans le centre hospitalier de Limoges l’utilise avec succès pour la cicatrisation des plaies très complexes
dites de 2e intention avec d’excellents résultats.
Le mérite en revient au Professeur Descottes, entre 2004 et 2010, plus de 3000 plaies profondes infectées ou non ont été traitées au
niveau de la paroi abdominale.
Depuis une quinzaine d’année, les recherches se multiplient dans le monde entier et s’attachent à mieux connaitre les composants du miel.
Aux vues des connaissances actuelles, le miel mérite mieux que notre curiosité mais toute notre attention de cliniciens particulièrement
en milieu hospitalier compte tenu du grave problème des résistances bactériennes auxquelles nous devons faire face. Les trois propriétés
antimicrobienne, cicatrisante et anti inflammatoire qui sont parfaitement mise en évidence par des études in vitro et études cliniques nous
conduisent à réétudier les effets du miel dans la cicatrisation quelque soit l’origine : plaies post opératoires, plaies chroniques, ulcères
veineux et escarres. La preuve est faite que le miel crée les conditions favorables au lit de la plaie : débridement autolytique, présence de
substances qui favorisent et accélèrent le processus de cicatrisation, d’autant que les nouveautés ont plutôt déçu et quelquefois échoué.

suite sur le lien
https://www.abcd-chirurgie.fr/mediastore/fckEditor/file/TAP.pdf

Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE 1705081014566491715027486Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE 1705081014566491715027486



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MessageSujet: Re: Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE   Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE EmptyLun 27 Mar 2017 - 0:07

Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE 1702271052016491714878506

source http://www.chu-limoges.fr/IMG/pdf/peau_de_miel_2013w.pdf
ORIGINE DU MIEL
Le miel est le produit de la ruche obtenu par le travail des abeilles.
Avec leur langue en forme de trompe, elles vont collecter le nectar des fleurs et le stocker dans leur jabot pour le ramener à la ruche. Là elles vont régurgiter leur collecte de nectar dans le jabot des abeilles ouvrières. Ces mêmes abeilles ouvrières vont régurgiter le nectar ainsi reçu dans le jabot d’autres ouvrières. C’est le phénomène de la trophallaxie qui aboutit progressivement à la déshydratation du nectar qui s’épaissit et se transforme en miel.

Ce miel est riche en sucre, surtout lévulose et glucose. Sa valeur en tant qu’aliment s’accroît sous l’influence de substance provenant des fleurs et du corps de l’abeille.
L’arôme du miel tient au parfum des fleurs dont il émane.

PEAU ET INDICATIONS DU MIEL
1] Les plaies
Soit les plaies franches par coupure accidentelle, par incision chirurgicale : elles ne posent aucun problème infectieux et relèvent directement d’un pansement au
miel.
Soit les plaies souillées ou infectées : elles nécessitent le plus souvent un prélèvement bactériologique pour identifier le ou les germes en cause. Après ce prélèvement, pourra être appliqué le miel le plus approprié.
Soit les plaies par contusion tissulaire importante avec parfois perte de substance bénéficient aussi du miel pour leur cicatrisation.

2] Les escarres
Les atteintes neurologiques secondaires à des traumatismes, à des accidents vasculaires cérébraux, à des lésions dégénératives conduisent le patient à une immobilisation prolongée et définitive.
Certaines situations post chirurgicales peuvent également imposer de longues périodes d’immobilisation.
La station allongée sur de longues périodes, parfois même malgré un bon nursing de prévention, favorise la compression tissulaire et donc ralentit la circulation aux points d’appui et est surtout localisée dans la région sacrée et les talons.
Cette compression aboutit à la constitution d’un escarre dont la cicatrisation pose de graves problèmes.
L’utilisation du miel après nettoyage de l’escarre apporte une solution utile et spectaculaire dans la guérison.

3] Les brûlures
Quelle que soit l’étendue, les brûlures du 1er et 2ème degré bénéficient de l’application immédiate de miel qui amènera rapidement cédation de la douleur, évitera la formation de phlyctènes et accélérera le retour à une peau normale sans trace cicatricielle.

4] Lésions cutanées type gerçure ou crevasse
Ces lésions peuvent se rencontrer dans différentes situations d’altération revêtement cutané tant au niveau des mains que des pieds et particulièrement au
niveau des talons.
Ces lésions souvent douloureuses, gênantes à la préhension des doigts, à l’appui des pieds sont volontiers favorisées par la sécheresse cutanée induite par certains traitements comme la chimiothérapie.

PROTOCOLES D’APPLICATION DU MIEL
Utiliser si possible un miel non chauffé préalablement et non exposé à la lumière.
Sur urgence
Tout miel peut être utilisé en premier recours.

Sur plaie propre
Nettoyer au sérum physiologique.
Appliquer le miel.
Couvrir de compresses.

A répéter chaque jour jusqu’à cicatrisation.

Sur plaie souillée
Faire prélèvement.
Nettoyer au sérum physiologique.
Appliquer le miel.
Couvrir de compresses.

A répéter chaque jour en brossant avec brosse stérile, pour bien évacuer les zones de nécroses.
Diminuer le brossage quand la plaie est presque cicatrisée.

Sur les brûlures
Appliquer immédiatement le miel sur la zone brûlée.
Recouvrir de compresses sèches.
Changer le pansement de façon quotidienne jusqu’à cicatrisation.

Sur les lésions cutanées : gerçure - crevasse
Tremper préalablement les mains et les pieds dans un bain d’eau tiède.
Sécher la peau si possible avec un « souffleur » ou sèche cheveux.
Appliquer l’équivalent d’un petit pois dans la zone ulcérée.
Recouvrir de compresses.
Plus pansement occlusif par-dessus.
Conserver 24h sur 24h.

Centre hospitalier universitaire de  Limoges
2 , avenue Mar t i n L u t her King - 87042 Limoges cede x
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MessageSujet: Re: Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE   Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE EmptyJeu 27 Avr 2017 - 22:38

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source https://www.lettre-beaute-au-naturel.com/
Miel : ce qu’il apporte à votre peau
Par Julien Kaibeck/5 avril 2015


Nous en avons presque tous dans notre placard, mais pas forcément pour un usage beauté. Pourtant, le miel est une pure merveille pour la peau. Avec un bon miel, vous pouvez réhydrater durablement la peau, mais aussi la réparer et favoriser sa cicatrisation. Je vous invite à découvrir comment…

Le miel : un merveilleux atout dermocosmétique
Les propriétés cosmétiques du miel sont dues à sa composition unique. En général, le miel contient :
-17 à 18 % d’eau

-8 à 80 % de sucres, dont la majorité sont des sucres simples (glucose et fructose)

-Moins de 5 % d’autres substances telles que des lipides, des protides, des protéines, des éléments minéraux (fer, potassium, cuivre, calcium, phosphore, magnésium…), de nombreuses vitamines (A, B1, B2, C…) des enzymes, des acides aminés et plusieurs facteurs antibiotiques naturels.

En raison de sa texture collante, on l’utilisera surtout en masque hydratant, en cataplasme, ou comme ingrédient humectant dans un baume à masser ou dans une crème. Il est aussi un excellent dispersant pour les huiles essentielles lorsqu’on veut les diluer dans l’eau d’un bain.

Un peu d’histoire…
Vous ne serez pas les premiers à soigner votre peau avec du miel. Le miel est récolté et utilisé par les hommes depuis la nuit des temps pour ses propriétés médicinales. Les Egyptiens l’utilisaient déjà comme un fluide d’embaumement et un pansement pour les blessures et les plaies. Sur ce dernier point, ils avaient sans doute raison.
Les propriétés cicatrisantes du miel sont en effet aujourd’hui scientifiquement reconnues. En Angleterre et en Belgique, quelques centres hospitaliers l’utilisent pour le soin infirmier des plaies et des ulcères. Ses bienfaits contre la toux sont aussi appréciés, dans une moindre mesure.

Miel cicatrisant ?
Oui. On peut ici faire référence aux travaux du Pr Descottes, ancien chef de service en chirurgie au CHU de Limoges et créateur de l’AFA (association francophone d’apithérapie). Selon ses études, le miel possède trois grands effets – effet antiseptique, anti-inflammatoire et cicatrisant – qui contribuent à la cicatrisation d’une plaie, même importante. Ces effets agissent ensemble dans la plaie, ce qui mène à une cicatrisation rapide et efficace.
Incroyable : ce professeur a démontré que le miel était deux fois plus cicatrisant que les pansements qui étaient habituellement utilisés, et que dans 90 % des cas, les plaies se refermaient « de façon spectaculaire ».

Miel assainissant
Beaucoup de gens attribuent aussi au miel des propriétés antiseptiques, mais cela n’a été démontré qu’en laboratoire (in vitro) et non sur l’homme. À vrai dire, l’activité thérapeutique d’un miel dépend de chaque miel et de la plante dont il est issu.

Petite astuce, plus un miel est foncé et pur, plus il semblerait puissant contre les bactéries. Plus il est aromatique (produit à partir de plantes contenant des huiles essentielles), plus il est actif. C’est par exemple le cas du désormais populaire miel de manuka, originaire de Nouvelle Zélande (le manuka est une plante aromatique de là-bas). Ce miel bénéficie d’études attestant de son pouvoir bactéricide sur le staphylocoque doré et sur helicobacter pylori entre autres.

Mes astuces à base de miel
Je tiens à vous donner quelques exemples d’applications thérapeutiques pour les bobos :

Petits bobos et coups : Un miel de myrte, de manuka ou de lavande, certifié bio si possible, peut réparer rapidement la peau après une petite blessure ou un coup. On l’applique en couche épaisse sur le bobo lavé au savon puis rincé. On couvre avec une gaze et/ou un pansement.

Mal de gorge : Dans 1 cuillerée à café de miel de bonne qualité, on peut ajouter 1 goutte d’huile essentielle de thym linalol, de tea-tree ou de ravintsara. On touille et on avale lentement ensuite pour apaiser la gorge irritée ou rouge. À faire dès 6 ans seulement et maximum 5 fois par jour.

Coup de froid : Pour un grog maison, on mélange 1 cuillerée à café de miel à 2 gouttes d’huile essentielle de thym ou de myrte dans un mug. On y ajoute quelques gouttes de jus de citron. On verse l’eau frémissante sur le mélange et on touille. La boisson réconforte vite et bien en cas de refroidissement.

Et comment l’utiliser en cosmétique ?
En cosmétique, le miel est considéré comme un bon humectant, capable d’hydrater superficiellement la peau. Il est très doux et bien toléré par tous en masque ou comme ingrédient à ajouter à une formule réparatrice ou apaisante.

Quelques astuces beauté au miel :
-Masque au miel : Le plus simple consiste à mélanger 1 cuillerée à soupe de miel semi-liquide avec 1 cuillerée à café d’eau florale (eau de bleuet, eau de fleur d’oranger, hydrolat de lavande… etc.). On applique la préparation fluide au pinceau sur le visage propre, on laisse agir 15 minutes et on rince à l’eau.

-Bain au miel et huiles essentielles : Le miel est un magnifique dispersant pour les huiles essentielles dans l’eau du bain. Pour rappel, ne jamais ajouter d’huiles essentielles pures dans l’eau d’un bain. L’idéal consiste à mélanger dans un bol 3 cuillerées à soupe de miel liquide avec 10 à 15 gouttes d’huiles essentielles relaxantes et bien tolérées (lavande vraie, lavandin, petit grain bigarade…). On jette la préparation dans l’eau chaude du bain pour émulsionner et obtenir un bain aromatique traitant.

-Soins assouplissants au miel : Le miel est un merveilleux ingrédient dans les baumes à lèvres et les savons, car il rend la peau plus douce. Attention cependant, beaucoup de marques dites « au miel » le mélangent avec des substances synthétiques et des conservateurs douteux. On trouve heureusement de bons produits au miel auprès de petits producteurs locaux, comme ceux du réseau de la Slow Cosmétique ici.

J’achète quel miel ?
Ce qui compte vraiment, c’est l’origine du miel (quelles fleurs ont été butinées), et le travail de l’apiculteur (traitements des abeilles non agressif). Un miel non bio est parfois meilleur qu’un miel bio, tout dépend.

Pour bien acheter : vérifiez la provenance du miel sur le pot et le travail de l’apiculteur si possible plutôt que le label bio. Privilégiez le miel local, à base de plantes locales et donc non issu de mélanges de miel UE ou non UE. C’est obligatoirement écrit sur l’étiquette. Pour la cosmétique, privilégiez un miel liquide ou semi-liquide car il sera plus facile à utiliser.

Julien Kaibeck

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Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

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MessageSujet: Re: Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE   Miel, un produit extraordinaire, ses dérivés et l'APITHERAPIE EmptyLun 5 Juin 2017 - 23:35

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source https://www.pure-sante.info/une-abeille-ma-gueri/#comment
Une abeille m’a guéri…
Par Gabriel Combris/1 juin 2017


S’il y en a un qui a tout compris à l’immunité, c’est… l’homme politique !

Je plaisante. C’est l’abeille, bien sûr.

Karl Lund Aagaard, un chercheur danois qui a étudié la ruche pendant plus de 20 ans, explique que le champ d’influence de la propolis (300 substances actives !!) est absolument gigantesque : il inclut « le cancer, les infections urinaires, le mal de gorge, la goutte, le rhume, la grippe, la bronchite, la gastrite, les problèmes de gencives, les infections intestinales, les ulcères, la pneumonie, l’arthrite, les maux de tête, les troubles de la circulation et les conjonctivites ».

Excusez du peu !

Mon confrère Eric Müller a consacré une lettre passionnante aux puissantes substances antimicrobiennes fabriquées par l’abeille : miel, gelée royale, propolis, cire. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici
https://www.neo-nutrition.net/un-hiver-sans-maladie-grace-aux-abeilles/
(En revanche, je dois vous dire que je ne partage pas son avis quant au fameux miel de Manuka, je vais vous dire pourquoi un peu plus loin).

L’hôpital transformé en ruche
De mon côté, je voudrais aujourd’hui insister sur l’utilisation du miel dans les chambres des hôpitaux où il est employé comme un médicament à part entière.

En vérité, il n’y a rien de très neuf sous le pollen… Mais les travaux d’une petite équipe française méritent vraiment d’être soulignés, car ils témoignent des résultats formidables qu’on peut obtenir en mariant le meilleur des médecines naturelle et conventionnelle.

Tout commence à Limoges, il y a plus de trente ans, dans le service de chirurgie viscérale et transplantation du Pr Descottes.

« Son activité le confrontait quotidiennement aux problèmes liés à la cicatrisation des plaies, principalement après intervention chirurgicale au niveau de la paroi abdominale. Les produits disponibles manquaient d’efficacité », écrit la journaliste Anne de Labouret, qui a consacré un article à ce sujet dans la revue Plantes & Bien-Être.

« Au début des années 1980, le Pr Descottes prit connaissance de publications scientifiques étrangères concernant les pouvoirs de cicatrisation du sucre en poudre et du miel. Esprit ouvert et curieux, il entraîna alors son équipe soignante dans une incroyable aventure qui mêle ce nectar naturel à la recherche scientifique de pointe. »

Une infirmière qui travaillait à l’époque dans l’équipe du Pr Descottes raconte comment ils se sont mis à éplucher avec boulimie la littérature scientifique sur les propriétés cicatrisantes du miel :
« Nous travaillions d’arrache-pied, entre les soins aux malades dans la journée… et les travaux d’études, d’analyse et d’écriture le soir. C’était extraordinairement stimulant. [1] »

Voilà l’hôpital qui se transforme lui aussi… en ruche ! Avec succès :
En 1988, le Pr Descottes réalise une étude en double-aveugle pour comparer l’efficacité cicatrisante du miel avec celle de deux dispositifs médicaux d’usage courant (Biogaze® et Débrisan®) (2).

Résultat : les plaies traitées par le miel cicatrisent… deux fois plus vite que les autres.

L’impulsion était lancée et depuis, plus de 3000 patients ont bénéficié de soins locaux au miel pour mieux cicatriser.

Maintenant, pourquoi est-ce que ça marche ?
Les scientifiques ont étudié la composition et les mécanismes d’action du miel. Le miel est naturellement pauvre en eau, et attire l’eau environnante par osmose :

En drainant la lymphe et le plasma vers l’extérieur de la plaie, il entraîne les déchets et débris de tissus, ce qui nettoie la plaie et limite l’inflammation.

Cet effet permet de maintenir une humidité favorable à la cicatrisation sans augmenter la prolifération bactérienne grâce à ses propriétés antiseptiques.

En effet, lors de la transformation du nectar en miel par les abeilles, celles-ci transforment le glucose en acide gluconique et en peroxyde d’hydrogène grâce à une enzyme contenue dans leur jabot.

Or le peroxyde d’hydrogène n’est autre que… de l’eau oxygénée, un antiseptique bien connu [2] !

Deux équipes de chercheurs, l’une allemande et l’autre hollandaise, ont récemment identifié d’autres composants antibactériens du miel, notamment le méthylgloxal, dont les propriétés anti-inflammatoires réduisent l’œdème et favorisent le processus de réparation des tissus [3].

Et ce n’est pas tout. Car le miel apporte avec lui une formidable symbiose naturelle : aux composants présents dans tous les miels, il faut en effet ajouter les actifs bénéfiques… des fleurs butinées.

L’équipe du Pr Descottes a ainsi travaillé avec du miel de thym et de lavande, deux plantes connues pour leurs propriétés antiseptiques.

Le miel, c’est donc le meilleur de la nature… fois deux !

Attention aux modes faciles
Après un nettoyage au sérum physiologique, le miel s’applique en cataplasme sur les plaies, les brûlures, les escarres, les lésions cutanées de type gerçures ou crevasses.

À l’hôpital Yves Le Foll de Saint-Brieuc, on l’utilise aussi avec succès sur les ulcères veineux et artériels.

Dernière précision, si l’on en doutait, le miel n’est actuellement pas reconnu comme un médicament par les autorités de santé.

« Cependant, explique Anne de Labouret, plusieurs laboratoires ont développé des produits, gels, baumes ou pansements à base de miel qui sont disponibles en pharmacie.

Ces miels qui répondent à l’appellation de “miel médical” se différencient uniquement du miel alimentaire par les contrôles effectués sur leur composition : ils ne renferment ni pesticides ni produits chimiques et leur taux hydrique est contrôlé. »

Ah, et pour conclure, pourquoi toute une histoire avec le miel de Manuka (miel qui provient d’un buisson de Nouvelle-Zélande) ? Pourquoi un « désaccord » avec Eric Müller, ce n’est quand même pas la controverse de Valladolid [4] cette affaire. La bataille d’Hernani [5] des abeilles ?

Je vous rassure, je n’ai pas l’intention de provoquer Müller en duel.

Je dis simplement « ne cédons pas aux modes faciles ».

Car si le miel de Manuka a effectivement des vertus antibactériennes, cicatrisantes, et qu’il peut aider contre l’eczéma ou l’acné, certains experts mettent en garde contre son exploitation marketing irresponsable.

Nicolas Cardinault, membre de la commission scientifique de l’Association francophone d’apithérapie, est pour sa part franchement fâché avec le miel de Manuka :
« Il n’y a aucun intérêt, dit-il, à faire venir un miel de 6000 km et à le payer extrêmement cher. Le miel de Manuka est un grand coup marketing, il n’apporte aucun bénéfice thérapeutique supplémentaire par rapport à un miel de nos régions. L’idéal pour la peau, ce serait d’avoir un miel le plus jeune possible.

Ce qui fait sa qualité thérapeutique, c’est qu’il ait été récolté récemment, vous vous le procurez chez un apiculteur proche de chez vous et non pas en grande surface, car compte tenu de la réglementation peu rigoureuse sur l’origine du miel et de la très faible production française de 2016, vous n’y achetez quasi exclusivement que des miels d’importation d’origine plus ou moins inconnue.

Donc, pour l’acné, c’est intéressant de masser la peau avec une cuillerée à soupe d’un miel fortement antiseptique comme celui d’eucalyptus, de lavande ou de bruyère callune, pour éliminer les cellules mortes et nettoyer les pores, et ensuite d’appliquer une crème cosmétique à base de gelée royale [6]. »

Voilà qui est dit.

De mon côté, je vous tiendrai au courant si mon ami Eric Müller réclame son duel. Si vous avez une bonne épée, n’hésitez pas à me la faire parvenir (sous pli discret) …

En attendant, vous, pour le miel, lequel choisissez-vous ? Je serais très intéressé d’avoir vos bons conseils d’approvisionnement, d’utilisation, et vos meilleurs remèdes à base de produits de la ruche. N’hésitez pas à laisser votre commentaire au bas de cette lettre.

Merci et… Santé !

Gabriel Combris

Sources :
[1] Cicatrisation par le miel, l’expérience de 25 années, B. Descottes, Phytothérapie (2009)

[2] Revue Plantes & Bien-Être, Quand le miel soigne à l’hôpital.

[3] T. Henle & co., « Identification and quantification of methylglyoxal as the dominant antibacterial constituent of Manuka (Leptospermum
scoparium) honeys from New Zealand », Molecular Nutrition & Food Research, vol. 52, no 4,‎ avril 2008, p. 483-489.

[4] Controverse de Valladolid
https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_de_Valladolid

[5] Bataille d'Hernani
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Hernani

[6] Revue Santé Corps Esprit, Mai 2017

Nombreux témoignages d'internautes
https://www.pure-sante.info/une-abeille-ma-gueri/#HYk1KKbcqYwr3Ket.99

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Citation :
Mon confrère Eric Müller a consacré une lettre passionnante aux puissantes substances antimicrobiennes fabriquées par l’abeille : miel, gelée royale, propolis, cire. Vous pouvez la retrouver en intégralité ci dessous
source https://www.neo-nutrition.net/un-hiver-sans-maladie-grace-aux-abeilles/
Un hiver sans maladie grâce aux abeilles
Par Eric Müller/23 janvier 2016


Chaque hiver, on dénombre en France :
10 millions de personnes atteintes de la grippe
3,7 millions de personnes atteintes de la gastro-entérite
460 000 nouveau-nés atteints de la bronchiolite [1] [2] [3]
Sans compter les rhumes, bronchites, otites, angines…

Dès que vous croisez un virus ou une bactérie tenace, le même schéma se répète : vous êtes cloué au lit, fiévreux, votre nez coule, vous avez la gorge encombrée, et peut-être même la diarrhée. Vous n’avez qu’une seule envie : rester bien au chaud dans votre lit, et dormir. Ou mieux, vous aimeriez mettre votre vie sur « avance rapide » pour sauter la période de rétablissement.

C’est d’autant plus pénible que vous avez dans votre entourage une personne qui ne tombe jamais malade en hiver. Son système immunitaire reste infaillible, 365 jours par an.

Comme par hasard, cette personne est toujours détendue, heureuse de vivre, elle profite de ses journées à 100 %. D’ailleurs tout le monde envie sa forme phénoménale en toutes saisons.

Alors non, il n’y pas de « truc » pour esquiver les infections. Mais à tout hasard, demandez-lui si elle ne prend pas de la propolis…

Les abeilles : championnes en défense immunitaire
S’il y a un animal qui a tout compris à l’immunité, c’est l’abeille.

Elle fabrique des substances antimicrobiennes parmi les plus puissantes au monde. Leur spectre très large protège contre la plupart des virus, bactéries et autres supermicrobes féroces [4]. Entre le miel (surtout le miel Manuka), la gelée royale, la propolis et la cire d’abeille, tout ce que produisent les abeilles est bon pour la santé.

Le fameux chercheur danois Karl Lund Aagaard a étudié la propolis pendant plus de 20 ans sur plus de 50 000 personnes. Dans ses compte-rendus détaillés, il explique :

« Le champ d’influence de la propolis est extrêmement large. Il inclut le cancer, les infections urinaires, le mal de gorge, la goutte, le rhume, la grippe, la bronchite, la gastrite, les problèmes de gencives, les infections intestinales, les ulcères, la pneumonie, l’arthrite, les maux de tête, les troubles de la circulation et les conjonctivites. » [5]

15 000 ans de soins grâce aux abeilles
La découverte des abeilles ne date pas d’hier. Nous avons la preuve qu’avant l’apparition de l’agriculture, il y a 15 000 ans, les hommes récoltaient déjà la propolis [6].

Depuis leur apparition, les abeilles ont mis au point des produits sophistiqués : le miel, la propolis, la gelée royale et la cire sont tous antibactériens. Certains sont même anti-infectieux, antifongiques, hydrophobes, etc. Ils sont indispensables pour assurer la survie de la ruche dans un monde peuplé de prédateurs féroces, de champignons pathogènes et de bactéries retorses.

Par exemple, lorsque qu’un rongeur s’introduit dans la ruche, les abeilles peuvent le tuer par leurs piqûres. Mais elles ne vont pas le manger car elles sont herbivores, ni déplacer son corps car il est trop lourd.

En laissant le cadavre se décomposer naturellement, les abeilles attireraient toutes les bactéries et insectes des environs. Pour empêcher sa décomposition, elles enduisent le cadavre de propolis qui protège des infections.

Dans l’Antiquité, les Egyptiens ont imité les abeilles en utilisant la propolis pour embaumer leurs morts. C’est ce qui explique l’excellent état de conservation des momies égyptiennes.

La propolis est si efficace pour tuer les microbes en tout genre que le luthier Stradivarius l’utilisait pour vernir et protéger ses précieux violons, fabriqués pour durer des siècles. On fait d’ailleurs toujours aujourd’hui un vernis à base de propolis pour protéger les bois très exposés : le « vernis de Russie ».

Propolis contre les infections des voies respiratoires
La propolis est un enduit dont les abeilles se servent pour recouvrir toutes les surfaces intérieures de la ruche afin d’en assurer l’étanchéité et surtout pour lutter contre les invasions microbiennes ou fongiques (champignons).

Les abeilles fabriquent la propolis à partir de diverses résines qu’elles recueillent sur les bourgeons et l’écorce des arbres (surtout sur les peupliers et les conifères), et auxquelles elles ajoutent de la cire et des sécrétions salivaires.

La propolis est riche de plus de 300 substances actives. Sa composition dépend des fleurs disponibles pour être butinées par les abeilles dans les différentes régions du monde. La grande variété des miels – couleurs, textures et parfums – a son équivalent dans la propolis.

Boostez vos défenses immunitaires
La propolis française a une action équilibrée et peut être utilisée pour toutes les indications.

La propolis renforce vos défenses immunitaires. C’est pourquoi elle s’utilise pour lutter contre les infections respiratoires : virus de la grippe, bronchite, rhume, mal de gorge [7].

C’est une excellente source d’acide caféique qui stimule la réponse immunitaire.

La propolis a une action antioxydante puissante grâce aux flavonoïdes (notamment l’apigénine) qu’elle contient et qui lui confèrent une action inhibitrice sur la réplication du virus [8].

Propolis contre le rhume
Peu de substances naturelles sont réellement efficaces contre le rhume. En 1987, une équipe de chercheurs polonais a donné soit un placebo, soit un extrait de propolis à deux groupes de personnes. La propolis a accéléré la guérison de 250 % [9].

Propolis contre les otites
Les otites, ces inflammations des muqueuses de l’oreille qui touchent souvent les enfants, sont souvent soignées à grands coups d’antibiotiques dont les effets secondaires sont sérieux, par exemple l’affaiblissement du système immunitaire. Très récemment, une équipe de chercheurs italiens a montré qu’une supplémentation de gouttes de teinture-mère de propolis combinées à du zinc permettait de diminuer la survenue d’otites chroniques de 32 % [10].

Propolis contre le candida albicans
Le candida albicans est un champignon qui s’installe dans la bouche et sur les lèvres. Il provoque d’affreuses démangeaisons. Lorsque vous êtes atteint, vous vous sentez découragé, anxieux, déconcentré et dépourvu de toute énergie. Il s’accompagne également de maux de tête, migraines, et de troubles digestifs.

Avec l’aide d’un spécialiste, vous pouvez envisager un traitement à la propolis qui inhibe la flore fongique et combat le candida albicans.

Gelée royale, le caviar de la ruche
Encore plus élaborée que la propolis, la gelée royale est le produit le plus précieux de la ruche.

Comme le laisse suggérer le nom « gelée royale », elle est réservée à la reine des abeilles. Enfin presque, car une exception est faite pour les larves au premier stade de leur existence. On leur accorde 180 millièmes de gramme par jour [11].

Et le résultat est stupéfiant. Grâce à la gelée royale, la reine peut vivre 6 ans, alors qu’une abeille ouvrière vit 45 jours [12]. La gelée royale permet aux larves royales de multiplier leur poids par 1800 en 5 jours ! C’est un record dans le monde animal. Par comparaison, les ouvrières multiplient leur poids par 500.

La reine est chargée de pondre toutes les larves de la ruche – 1000 œufs par jour en saison [12]. Sans gelée royale, pas de reine, et sans reine, pas d’abeilles. D’où le rôle capital de la gelée royale dans la survie de la ruche.

D’où vient la gelée royale ?
La gelée royale est produite par les glandes hypopharyngiennes et mandibulaires des jeunes abeilles nourricières. Ces abeilles peuvent en fabriquer 300 à 800 g par ruche et par année. Pendant sa vie, une abeille aura besoin de 180 mg de pollen avec une moyenne de 20 % d’azote pour fabriquer la fameuse gelée royale [12].

Tout comme la propolis, la composition de la gelée royale est complexe.

Des composés uniques au monde
Sa saveur est âcre, acide avec un pH qui varie entre 3,7 et 3,9. Elle contient :
65 % d’eau
15 % de glucides (à majorité du fructose, le sucre des fruits, et du glucose)
13 à 18 % de protéines
1,5 % de minéraux et oligo-éléments
4 à 6 % de lipides dont un acide gras spécifique, le 10-hydroxy-2-décanoïque [12]. Le 10-hydroxy-2-décanoïque (10-2 HDA) est un acide gras au potentiel exceptionnel, car il freine le vieillissement de l’organisme.

On ne retrouve cet acide gras que dans la gelée royale. C’est l’un des mystérieux composants de la gelée royale que l’on qualifiait autrefois de « Facteur R ». Ne sachant pas le nommer avec précision, on lui avait donné ce surnom. L’expression « Facteur R » signifie : facteur de rajeunissement.

La gelée royale est aussi riche en vitamines du groupe B – B1, B2, B3=PP, B5, B6, B8, B9.

C’est le produit naturel le plus riche en vitamine B5, acide pantothénique, indispensable à toute vie cellulaire. La vitamine B5 intervient dans la production d’énergie, la réponse au stress, la synthèse de l’hémoglobine, la transmission de l’influx nerveux.

Les personnes carencées en vitamine B5 peuvent souffrir du syndrome des pieds brûlants, d’une alopécie ou même de la pelade du cuir chevelu.

La gelée royale contient aussi de la vitamine liposoluble E, utile à la fécondité.

La gelée royale contient enfin des oligo-éléments (fer, or, calcium, cobalt, silicium, magnésium, manganèse, nickel, argent, soufre…), de l’acétylcholine (jusqu’à 1 mg/g).

Elle contient aussi une protéine qui jouerait un rôle majeur dans la différenciation des abeilles au stade larvaire entre reine et ouvrière. Il s’agit de la protéine 57-kDa, baptisée Royalactine.

La gelée royale s’attaque aux bactéries pathogènes, champignons et virus
La gelée royale contient également des facteurs antibiotiques particulièrement actifs contre les bactéries du genre Proteus et sur Escherichia coli B (colibacille). C’est ce que les chercheurs ont appelé la Royalysine. Il s’agit d’une fraction peptidique qui a une forte action contre les bactéries gram positives.

Les tests de criblage antibiotique réalisés avec la gelée royale ont montré de fortes activités inhibitrices contre des bactéries pathogènes, des champignons et des virus.

Au total, plus de 150 bactéries, champignons et virus ont été testés. Une cure de gelée royale vous protège contre les microbes et contre les virus grâce à ses propriétés antimicrobiennes, antifongiques (contre les champignons), et anti-inflammatoires. Elle modulerait l’expression de plus de 260 gènes.

Elle peut être prise toute l’année et surtout dans les périodes d’épidémie de grippe ou de baisse de vitalité.

Attention, cependant, la présence de facteurs de croissance, lipoprotéines, fait craindre son utilisation chez les malades atteints de cancer. Par ailleurs, la gelée royale, comme la propolis, peuvent provoquer des allergies. Il est préférable d’être prudent si vous êtes déjà allergique au miel.

Quelle gelée royale choisir ?
Elle existe sous différentes formes valables : fraîche, lyophilisée, reconstituée…

La fabrication en France n’excède pas 2 tonnes par an.

Malgré tout, 98 % de la gelée royale consommée en France provient malheureusement d’Asie, principalement de Chine. Là-bas, les conditions de fabrication ne sont pas contrôlées : abeilles nourries artificiellement, usage frauduleux d’antibiotiques, congélation à répétition. Par sélection génétique, les Chinois sont parvenus à des rendements importants, de 5 à 7 kg par an et par ruche avec des reines jeunes âgées seulement d’une année.

Alors préférez la gelée royale française.

Allier ces compléments
C’est une alliance logique puisque la propolis et la gelée royale sont utilisées ensemble dans la ruche pour assurer une protection maximale de l’essaim contre les attaques extérieures.

Le thym est aussi un traitement naturel des plus efficaces pour traiter la toux causée par la bronchite.

Lors d’une étude sur 7000 personnes atteintes de bronchite, des chercheurs ont observé qu’un sirop à base de thym était aussi efficace que les traitements conventionnels (N-acétyl-cystéine et ambroxol) [13].

Il n’y a pas de contre-indications pour les femmes enceintes avec la propolis, la gelée royale ou le thym. Mais prudence car ils peuvent tous les trois provoquer des allergies.

Si vous êtes allergique au miel, il est probable que vous soyez également allergique à la gelée royale et à la propolis.

Propolis, gelée royale et thym sont les incontournables contre la bronchite, le rhume, la grippe, l’angine, et la bronchiolite. Ils sont capables de faire la différence pour prévenir la gastro, l’otite, et le candida albicans.

Vous pouvez vous procurer de la propolis, de la gelée royale et du thym séparément en pharmacies et boutiques bio.

Bien à vous,

Eric Müller

sources
[1] Gastro-entérites aiguës virales
voir ICI

[2] Aide-mémoire / Bronchiolite
voir ICI

[3] OMS | La grippe
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/2003/fs211/fr/

[4] Natural News, The 5 best natural antibiotics and anti-virals that destroy superbugs and just about everything else
http://www.naturalnews.com/035516_natural_antibiotics_superbugs.html

[5] 7 R. Elkins. Bee Pollen, Royal Jelly, Propolis and Honey. Woodland Publishing, Pleasant Grove, Utah , USA, 1996.

[6] Alternatif Bien-Être, Le remède oublié depuis 15 000 ans, numéro 84, août 2013

[7] Szmeja Z, Kulczynski B, et al. [Therapeutic value of flavonoids in Rhinovirus infections]. [Article en polonais, résumé en anglais]. Otolaryngol Pol. 1989;43(3):180-4.

[8] Bankova V. Recent trends and important developments in propolis research. Evid Based Complement Alternat Med. 2005 Mar;2(1):29-32.

[9] Z. Szmeja, B. Kulczynski, Z. Sosnowski, and K. Konopacki. Therapeutic value of flavonoid in rhinovirus infections. Otolaryngologia Polska, vol. 43, no. 3, pp. 180–184, 1989.

[10] Marchisio P, Esposito S, Bianchini S, Desantis C, Galeone C, Nazzari E, Pignataro L, Principi N. Effectiveness of a propolis and zinc solution in preventing acute otitis media in children with a history of recurrent acute otitis media. Int J Immunopathol Pharmacol. 2010 Apr-Jun;23(2):567-75.

[11] Passeport Santé, Gelée Royale.
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=gelee_royale_ps

[12] Professeur Joyeux, La gelée royale : intérêt en thérapeutique humaine, Lettre du Professeur Joyeux, 24 juin 2014.

[13] Ernst E, Marz R, Sieder C. A controlled multi-centre study of herbal versus synthetic secretolytic drugs for acute bronchitis. Phytomedicine 1997;4:287-293.

Découvrez en plus ici : https://www.neo-nutrition.net/un-hiver-sans-maladie-grace-aux-abeilles/#sspZDEcKUzqPugoR.99

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source https://www.santenatureinnovation.com/trop-dabeilles-en-suisse/#comment
Trop d’abeilles en Suisse ?!
04/06/2017


Remigius Hunziker, président des apiculteurs de la ville de Bâle et de sa région, est en colère. Depuis que la population s’inquiète de la disparition des abeilles, il est devenu « chic » de se déclarer apiculteur, surtout en ville.

Résultat : il affirme qu’il y aurait « beaucoup trop de colonies d’abeilles » dans certains endroits de sa région !!

« Rien qu’à Bâle-Ville, il y a 100 apiculteurs pour 800 colonies. Il est vrai que les fleurs sont parfois plus présentes en ville qu’à la campagne, mais l’offre reste limitée et cette densité génère du stress, ce qui peut également provoquer des maladies [1]. »

Cette déclaration date déjà d’il y a quatre ans (juin 2013). Or, entre-temps, la tendance s’est fortement accentuée.

L’apiculture a explosé en Suisse. Les formations d’apiculteurs affichent complet, parfois même jusqu’en 2018 [2].

Ruedi Ritter, le directeur d’Apisuisse, l’association des apiculteurs, a déclaré :
« Nous ne manquons pas d’abeilles actuellement. » [3]

Le pays comptait 160 000 colonies d’abeilles en 2013, il y en a désormais 300 000, chacune d’entre elles pouvant compter 20 000 butineuses, soit 6 000 000 000 d’abeilles d’élevage, plus 750 sortes d’abeilles sauvages qui vivent seules.

Problèmes causés par l’apiculture intensive
Les abeilles domestiques sont très sensibles aux maladies. Il faut les surveiller en permanence et les soigner pour éviter toute épidémie. C’est pourquoi les apiculteurs font traditionnellement partie de réseaux qui les informent dès qu’apparaît un champignon, un virus ou une bactérie mortelle pour les abeilles.

Or beaucoup d’apiculteurs idéalistes ne se signalent pas et ignorent tout de ces problèmes. Leurs ruches deviennent alors des vecteurs de maladies qui contaminent les autres.

En outre, les cours surchargés nuisent à la qualité, souligne Alfred Höhener, responsable de la formation chez Apisuisse.

Il met aussi en avant les dangers que courent les ruches en environnement urbain, comme les animaux domestiques ou autres qui peuvent déranger les ruches, voire bouger les cadres.

Rien que dans la ville de Berne existent une centaine de colonies dont les autorités ne savent pas si elles sont enregistrées. Et en cas de problème, comme une épidémie, ces apiculteurs « sauvages », qui ne s’occupent souvent que de deux ruches, ne peuvent être avertis et contribuent, sans le savoir, à la dissémination des maladies.

Ils peuvent enfin nuire aux autres ruches : si un essaim meurt durant l’hiver, il se peut que l’autre ruche soit également en danger, car une colonie isolée est souvent trop faible pour survivre.

Nouvelle espèce de délinquance !
L’augmentation de la demande de ruches alimente une nouvelle filière de délinquance : le vol de ruches, qui touche la France également.

Les vols de ruches deviennent de plus en plus fréquents sur le territoire. 200 000 abeilles ont disparu d’un coup en juillet dernier dans le Lot [4], où il est désormais conseillé de marquer ses ruches à la pyrogravure, un peu comme pour les voitures.

C’est toutefois moins qu’au Canada, où un vol de 5 millions d’abeilles a été commis l’année dernière [5].

Dans le canton de Vaud en Suisse, le phénomène a pris une telle ampleur que les ruches sont désormais placées sous vidéosurveillance, en pleine forêt [6] !

Le miel des villes est-il sain ?
On peut s’étonner que des gens fassent du miel au beau milieu des villes polluées.

En réalité, aussi étonnant que cela puisse paraître, les villes disposent d’une biodiversité plus élevée que certaines zones de campagne, grâce à la variété des espèces qui poussent sur les balcons, dans les jardins de ville, dans les parcs et les cimetières.

Non seulement les arbres et les fleurs ornementales constituent un cocktail de nectars, mais les villes ne sont pas systématiquement aspergées de pesticides, comme le sont en général des cultures dans les campagnes. De plus, les villes offrent des espaces de nidification intéressants aux abeilles sauvages, dont l’habitat est détruit par les monocultures dans les campagnes.

Un test réalisé sur le miel de l’Opéra de Paris a montré que celui-ci possédait des caractéristiques proches des miels bio sauvages et ne contenait aucune trace d’hydrocarbures ou de métaux lourds. [7] Cela tiendrait au fait que l’abeille a un « effet filtre » permettant au miel d’être exempt de polluants ou de pesticides, même si ces substances nuisent à la survie de l’insecte lui-même.

Et la disparition des abeilles, dans tout ça ?
L’inquiétude quant à la « disparition des abeilles » concerne en fait surtout les abeilles sauvages, qui ne vivent pas dans les ruches.

Elles vivent solitaires et nichent dans des coquilles d’escargot, des murs, du bois, des tiges de plantes…

Il existe 20 000 espèces d’abeilles sauvages, dont beaucoup sont dépendantes de certaines plantes. Si celles-ci disparaissent, l’abeille disparaît aussi. Ces espèces particulières ont mis des millions d’années à apparaître, mais peuvent disparaître du jour au lendemain si elles ne trouvent plus la plante, parfois rare, qu’elles butinaient.

Entre 38 % et 68 % des abeilles sauvages sont menacées par un tel sort en Europe centrale, selon les régions. En Suisse, elles seraient quelque 45 % d’après une liste rouge datée de 1994 qui est en train d’être actualisée.

Or, ces abeilles sauvages sont plus efficaces pour polliniser que les abeilles d’élevage. Pour polliniser un hectare de verger de pommiers, il faut plusieurs dizaines de milliers d’abeilles domestiques, mais seulement quelques centaines d’abeilles dites « maçonnes [8] ».

Seul un tiers de la pollinisation de la culture agricole s’effectue par des abeilles domestiques, le reste est réalisé par les abeilles sauvages et les bourdons, d’après une étude britannique de 2007.

Aussi, donc, avant d’installer un rucher dans votre jardin, renseignez-vous auprès de l’association locale des apiculteurs pour savoir si, vraiment, votre zone manque d’abeilles domestiques.

Le cas échéant, veillez plutôt à favoriser dans votre jardin la variété des plantes et des fleurs, ainsi que les habitats pour les abeilles sauvages.

Aménagez dans votre jardin un espace, le plus grand possible, où vous laisserez pousser les plantes autochtones (naturelles de votre région).

Dans la plus grande discrétion, trahies par un simple bourdonnement discret, des abeilles sauvages viendront butiner. Mais, comme chacun sait, « le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait pas de bruit » !

Sources :
[1] Les Suisses se piquent d’apiculture
http://www.24heures.ch/savoirs/environnement/suisses-piquent-apiculture/story/17964547

[2] Depuis trois ans, l’apiculture connaît un vrai boom en Suisse
http://www.lematin.ch/navlematindimanche/ferme/Depuis-trois-ans-l-apiculture-connait-un-vrai-boom-en-Suisse/story/19535157

[3] Les Suisses se piquent d’apiculture
http://www.tdg.ch/savoirs/environnement/suisses-piquent-apiculture/story/17964547

[4] Vol de ruches : 200 000 abeilles disparaissent
http://www.ladepeche.fr/article/2016/07/15/2385112-vol-de-ruches-200-000-abeilles-disparaissent.html

[5] Vol de 5 millions d’abeilles et 180 ruches chez Miel Labonté
http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/faits-divers/201604/28/01-4976091-vol-de-5-millions-dabeilles-et-180-ruches-chez-miel-labonte.php

[6] Des ruchers vaudois sont placés sous vidéosurveillance
https://www.terrenature.ch/des-cameras-de-surveillance-pour-lutter-contre-les-vols-de-ruches/

[7] Le meilleur miel de France fabriqué sur les toits de Paris
http://www.bfmtv.com/societe/le-meilleur-miel-de-france-sur-les-toits-de-paris-951980.html

[8] Selon Andreas Müller, dans le magazine alémanique Ornis de l’ASPO/BirdLife Suisse.
http://www.bfmtv.com/societe/le-meilleur-miel-de-france-sur-les-toits-de-paris-951980.html

Découvrez en plus ici : https://www.santenatureinnovation.com/trop-dabeilles-en-suisse/#ffjprCMXOUEQjJAO.99

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