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 Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs

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MessageSujet: Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs   Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs EmptySam 25 Mar 2017 - 19:52

Bonjour

Ce sujet est suffisamment important pour lui consacrer un dossier à lui seul, la santé future d'une bonne partie de la planète en dépend.

source https://theconversation.com/strategie-dentreprise-le-rapprochement-bayer-monsanto-en-questions-61513
Stratégie d’entreprise : le rapprochement Bayer Monsanto en questions
27 juin 2016


Le secteur mondial de l’agrochimie (engrais, pesticides, semences…) est à l’intersection du monde des affaires, de l’industrie et de l’agriculture et concerne l’activité de centaines de millions d’agriculteurs dans le monde. Dans un contexte international concurrentiel et tendu, les « big six » du secteur : les américains Monsanto, DuPont et Dow Chemical ; les allemands Bayer et BASF ; le suisse Syngenta se rapprochent et cherchent à fusionner. Le pire cauchemar des anti-épandages chimiques !

Dans ce climat, Monsanto a lancé une offre d’achat sur Syngenta en mai 2015, sans résultat. Une seconde en juin, également rejetée. Irrité par les offres à répétition, Michel Demaré Président du conseil d’administration de Syngenta explique son refus à la tribune de Genève le 24 mai par deux arguments :

Une fusion Syngenta-Monsanto aurait obligé le groupe Suisse à céder son activité OGM, où il occupe la troisième place mondiale, avec 8 % du marché… Et la volonté de Monsanto de transférer son siège mondial à Bâle n’aurait pas été acceptée par l’administration fiscale américaine.
Au mois de novembre, c’est finalement ChemChina (China National Chemical) qui s’intéresse à l’acquisition de la firme Syngenta. L’achat par ChemChina est officialisé en février 2016 pour une coquette somme de 40 milliards d’euros environ. Monsanto perd donc la bataille face au chinois. À cela s’ajoute la fusion en décembre 2015 entre Dow et Dupont.

Tel est pris qui croyait prendre : la surprise est venue de Bayer au mois d’avril avec son opération d’achat de Monsanto. À ce jour, les discussions entre les deux groupes, Bayer et Monsanto, sont toujours en cours et pourraient aboutir à l’émergence d’un mastodonte… Ce géant verra-t-il le jour ?

Fusion, rapprochement, acquisition
Au-delà du cas Bayer Monsanto, ce sont des opérations stratégiques privilégiées par de nombreuses entreprises qui cherchent une consolidation de leur industrie, une économie d’échelle ou une diversification. D’autres rapprochements se font principalement sur la base de considérations fiscales : l’utilisation de l’excèdent de trésorerie des filiales cash trap pour faire des acquisitions et économiser ainsi des impôts en cas de rapatriement du cash aux USA, par exemple ; d’autres endettent volontairement leurs filiales pour opérer des acquisitions… Nous avons tous en tête l’échec du rapprochement des deux groupes pharmaceutiques Pfizer et Allergan en avril 2016, un projet gigantesque de 150 milliards d’euros, qui privilégiait une optimisation fiscale par une localisation en Irlande.

Dans le monde des « fusaq », certaines opérations sont présentées comme des fusions alors, qu’en réalité, elles sont des acquisitions, d’autres sont des acquisitions non suivies d’une fusion. Ce qui réserve souvent de mauvaises surprises à l’arrivée. Sans aborder les aspects environnementaux très vifs dans les esprits, le rapprochement, entre Bayer et Monsanto, soulève trois interrogations majeures et permet d’illustrer quelques dimensions des « fusaq » :

Les acquéreurs vont-ils voir la valeur de leurs investissements augmenter ?
La part du marché du nouveau portefeuille d’activités sera-t-elle supérieure ou égale à la somme des deux parts des marchés précédents sans prendre, bien évidemment, le risque d’une position dominante ?

Les dirigeants sont-ils porteurs d’une réelle stratégie industrielle au-delà d’une bataille d’ego ?

La valorisation proposée est-elle justifiée pour les investisseurs ?
55 milliards d’euros : c’est le prix astronomique que Bayer mise pour acheter Monsanto. Le patron de Bayer, Werner Baumann, propose d’acquérir la totalité des actions de Monsanto émises et en circulation pour 108€ par action.

Cette offre représente une prime pour les actionnaires de 37 % par rapport au cours de clôture des actions le 9 mai 2016 (78,3€ par action) et 33 % par rapport à la moyenne des cours des derniers six mois. C’est l’un des plus gros achats effectués par une société allemande à l’étranger. La réaction de la bourse de Francfort est prudente : la valeur de Bayer a baissé de près de 13 % à 72 milliards d’euros depuis le 9 mai date des premiers bruits sur cette fusion. En effet, à court terme, le recours à la dette dégradera le bilan de Bayer tandis que l’augmentation de capital risque d’avoir un effet dilutif de l’actionnariat.

55 milliards d’euros : c’est 15,8 fois l’EBITDA de Monsanto (earnings before interest, taxes, depreciation and amortization en français notion proche de l’excédent brut d’exploitation). L’EBITDA est une notion très utilisée par les banquiers d’affaires. Ce multiple (15,8) renseigne l’acheteur sur le nombre d’années nécessaires avant de récupérer le prix payé au moment de l’achat, dit autrement, le retour sur investissement. Les prêteurs l’utilisent pour estimer la solvabilité de l’opération et la capacité de l’acheteur à rembourser dans le cas où le financement se fait par la dette. Ce multiple semble deux fois plus élevé que les références des secteurs proches qui sont de l’ordre de 7 à 8, étude publiée par EY en 2014. Ce qui soulève naturellement des interrogations !

Jusqu’où payer trop cher ?
Malgré ce prix, l’affaire connaît un rebondissement le mardi 24 mai 2016 : Monsanto estime l’offre de Bayer trop basse et dit « non ». Le spécialiste des OGM et fabricant de l’herbicide Roundup, rejette l’offre de son rival Bayer célèbre par son pesticide le Gaucho. Les négociations ne sont pas rompues. Dans ce genre d’opérations, l’acheteur accepte souvent de surenchérir pour acquérir la cible. Il peut emporter la bataille pour le contrôle mais à un prix beaucoup plus élevé, c’est ce qu’on appelle « the ‘Winner’s Curse » (la malédiction du vainqueur) une cause fréquente d’échec.

Les analystes financiers s’attendent, en effet, à une surenchère de la part de Bayer, malgré les réticences des actionnaires qui ont vu les cours de l’action Bayer baisser de 5,64 % à l’annonce de l’offre d’achat. L’agence de notation Moody’s anticipe une dégradation de la note de solvabilité de Bayer puisque le montage financier de l’opération repose principalement sur la dette. Selon Markus Manns, gérant de portefeuille chez Union Investment et actionnaire de Bayer : « cette opération a du sens mais pas à n’importe quel prix. C’est la limite supérieure acceptable pour assurer une viabilité économique. Si ce prix doit augmenter, ce qui pourrait bien arriver, le rachat deviendrait de moins en moins attractif ». http://investir.lesechos.fr/actions/actualites/bayer-annonce-une-offre-d-achat-de-62-mds-sur-monsanto-1553887.php

Le rapprochement vu sous l’angle de la concurrence
Les autorités de la concurrence pourraient-elles autoriser le rapprochement ? Exigeront-elles des cessions d’actifs avant de donner le feu vert ?

Sur le plan du portefeuille d’activités, le rapprochement ambitionne de proposer une offre complète aux agriculteurs incluant les semences, les engrais, le conseil, les équipements et les « services climatiques ». Ces services, sont axés sur l’analyse du risque agricole et l’assurance des cultures via The Climate Corporation (start-up acquise par Monsanto). https://en.Wikimédia.org/wiki/The_Climate_Corporation. Bayer s’engagerait alors à garder le siège et le centre de recherche sur les semences à St Louis dans le Missouri et la division The Climate Corporation en Californie.

Le PDG de Bayer se dit, conscient que Monsanto est une entreprise controversée mais également prêt à rencontrer des ONG pour répondre aux préoccupations concernant la crainte d’une augmentation des prix et une réduction des choix des consommateurs. Il promet aux défenseurs de l’environnement le respect strict des normes éthiques si Bayer parvient à acquérir Monsanto.

Il n’en demeure pas moins qu’à la suite de l’annonce officielle par le groupe de son projet d’achat de la firme Monsanto, la société de gestion de portefeuille La La Financière Responsable, a ainsi décidé de céder les titres Bayer en sa possession pour la raison suivante :

elle estime qu’elle est en face d’une incompréhension stratégique. La société Monsanto est très controversée dans le domaine de la Responsabilité Sociétale des Entreprises, et fait face à de nombreuses polémiques.

Synergies et redondances
Nous sommes ici face à un cas où l’énergie qui sera déployée pour rendre compatibles deux cultures d’entreprises se traduira inévitablement par une érosion commerciale source d’échec d’une majorité des rapprochements. En plus, les autorités de la concurrence américaine et européenne peuvent cependant se réveiller pour empêcher la naissance d’un groupe qui contrôlerait près 37 % du marché mondial de l’agrochimie. Elles peuvent également donner un feu vert conditionné à la cession d’actifs ou à un désinvestissement de certains marchés pour éviter une position dominante.

Les deux groupes Bayer et Monsanto fusionnés pourraient se voir obligés de céder une partie de leurs actifs. Par exemple, Bayer pourrait craindre une demande de cession de son portefeuille santé. Et ceci malgré les propos rassurants de Werner Baumann qui répète qu’il ne se séparerait pas des activités pharmaceutiques historiques du groupe comme l’aspirine. Sinon, Bayer doit dresser une frontière étanche entre la vente de l’aspirine et la vente des phytosanitaires, une question de confiance pour les consommateurs. Une question qui s’est déjà posée au groupe Mars concernant ses barres chocolatées et ses aliments pour chiens. L’Américain John Deere pourrait également chercher prendre le contrôle de l’activité numérique développée récemment par Monsanto notamment. Reste qu’il n’est pas encore dit que ce mariage annoncé soit autorisé.

Stratégie industrielle ou bataille d’ego
Si l’on reste sur le plan industriel, une fusion-acquisition se justifie toujours par la volonté d’acquérir des ressources ou des compétences éloignées de son cœur de métier ou complémentaires (Microsoft LinkedIn ou Facebook WhatsApp par exemple). Mais une fusion-acquisition peut aussi simplement s’expliquer par des raisons psychologiques, voire puériles : c’est le mimétisme. Dans un secteur donné, dès qu’un rapprochement est médiatisé, les autres acteurs du marché se précipitent pour se rapprocher à leur tour, pour ne pas se laisser dépasser en termes de chiffre d’affaires et d’image, même si cela n’est évidemment pas toujours couronné de succès.

D’autres dirigeants peuvent être faussement indifférents. Ainsi, le groupe allemand BASF observe le rapprochement de Bayer avec Monsanto. Son vice-président Martin Brudermüller a déclaré, lors d’une conférence de presse, que

le modèle d’affaires de BASF ne sera pas affecté, l’entreprise n’est pas menacée, ses activités sont rentables. BASF est une entreprise innovante de protection des cultures avec un pipeline complet. En outre, l’activité de protection des cultures de BASF n’est pas négligeable
Par ailleurs, les intermédiaires dans les transactions arrivent à convaincre les dirigeants hésitants de l’intérêt de se lancer dans une opération d’acquisition et que s’ils ne deviennent pas acquéreurs, ils deviendraient cibles et perdraient au passage leur poste avec une image de mauvais stratège. Le poids des hommes et des ego sont déterminants.

Ces considérations peuvent prendre le pas sur la stratégie industrielle et donner l’illusion de grands stratèges, sources de difficultés futures.

Comme on vient le voir, dans le cas de Bayer Monsanto, beaucoup d’obstacles restent à franchir, sans parler des actions des opposants à l’industrie agrochimique et à ce rapprochement en particulier ! Mais ce n’est pas le sujet ici.

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source https://theconversation.com/tribunal-monsanto-la-societe-civile-se-saisit-des-crimes-contre-la-nature-67115
Tribunal Monsanto : la société civile se saisit des crimes contre la nature
16 octobre 2016,


Un tribunal émanant directement de la conscience populaire reflète une idée qui fera du chemin », disait le sénateur italien Lelio Basso qui fut à l’initiative de la création, en 1979, du Tribunal permanent des peuples. Tel est le but avoué du Tribunal Monsanto qui a siégé ces 14, 15 et 16 octobre 2016 à la Haye : faire de la conscience publique une source du droit.
http://fr.monsantotribunal.org/

Fruit de la société civile internationale qui le finance, ce tribunal s’est donné pour mission de juger Monsanto, société transnationale ayant récemment fusionné avec Bayer.

Monsanto a commercialisé l’agent orange – défoliant déversé en millions de litres par l’armée américaine durant la guerre du Vietnam –, mais aussi d’autres herbicides puissants tels que le Roundup
https://theconversation.com/les-e-citoyens-auront-ils-la-peau-du-roundup-61495
et le Lasso (désormais interdit en France), ou encore les PCB (polychlorobiphényles) qui font partie des polluants organiques persistants… autant de produits mis en cause pour leur impact sur l’environnement et la santé.

Cette multinationale cristallise en soi les débats environnementaux et sanitaires contemporains. Monsanto promeut un modèle agro-industriel qui, de l’avis des organisateurs du tribunal,
http://fr.monsantotribunal.org/Pourquoi_
pèse sur les émissions de gaz à effet de serre, est « largement responsable de l’épuisement des sols et des ressources en eau, de l’extinction de la biodiversité » et menace, en outre, « la souveraineté alimentaire des peuples par le jeu des brevets sur les semences et de la privatisation du vivant ».

Un tribunal plus vrai que nature
Le Tribunal Monsanto n’est pas le premier du genre. À l’instar du Tribunal Russell-Sartre sur le Vietnam, du Tribunal permanent des peuples – qui s’est prononcé sur les catastrophes de Bhopal (en 1992) puis de Tchernobyl (en 1996) – ou plus récemment du Tribunal international de conscience des crimes contre la nature (initié par Edgar Morin), ce « tribunal citoyen » s’appuie sur l’autorité de ses membres.

Il existe, toutefois, de la part du Tribunal Monsanto, une volonté marquée de rivaliser avec les « véritables » juridictions internationales. Il en reprend d’ailleurs les codes : son siège se trouve à la Haye, à l’instar de la Cour pénale internationale et de la Cour internationale de justice ; ses membres sont des juristes : il compte notamment parmi eux, Françoise Tulkens qui a été juge à la Cour européenne des droits de l’homme ; on note également, dans la composition du tribunal, un effort de représentativité géographique, en accord avec les canons onusiens.

La procédure qui sera suivie s’inspire, elle-même, de celle de la Cour internationale de justice. Comme le peut cette juridiction interétatique, le Tribunal Monsanto rendra un avis consultatif ; cette procédure a pour objectif d’apporter un éclairage juridique sur une question de droit. À cette fin, des « plaignants » seront auditionnés ; les avocats des « victimes » remettront au juge des conclusions.

Le tribunal a également cherché à respecter le principe du contradictoire qui permet à chaque partie à un procès d’être entendu. Toutefois, Monsanto a, semble-t-il, décliné l’invitation qui lui avait été adressée de présenter ses arguments juridiques devant ce tribunal « moral ». Il s’agira donc d’un procès par contumace.

Les juges du Tribunal Monsanto ont pour tâche de déterminer si cette firme est responsable de violations de droits humains et de crimes internationaux : la société Monsanto a-t-elle, par ses activités, porté atteinte au droit à un environnement sain, au droit à l’alimentation, au droit à la santé ou/et à la liberté de recherche scientifique ? Et Monsanto peut-il être considéré comme responsable de crime de guerre ou de crime d’écocide ?

Hard law, soft law et droit prospectif
Le droit qui sera appliqué par les juges pour se prononcer est un mélange habile de hard law (droit international obligatoire), de soft law (droit international non obligatoire) et de droit prospectif.

En effet, si le droit à la santé et à l’alimentation ou à la liberté de recherche scientifique sont reconnus dans les conventions internationales des droits de l’homme (droit obligatoire), seuls des États sont parties à ces conventions ; en d’autres termes, les sociétés transnationales telles que Monsanto ne sont pas appelées, en principe, à rendre compte de la façon dont elles les respectent auprès des juridictions ou organes internationaux de protection des droits de l’homme.

C’est pourquoi, pour rendre opposables ces droits à Monsanto, le tribunal s’appuie à titre complémentaire sur un instrument de soft law : les principes directeurs des Nations unies sur les entreprises et les droits de l’homme. Selon ces principes, les entreprises « devraient » respecter les droits de l’homme, éviter d’y porter atteinte et de remédier aux incidences négatives sur ces droits dans lesquelles elles ont une part.

Ces principes ont été adoptés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en juin 2011 dans une résolution qui est, en soi, non obligatoire (soft law). Dans le même sens, s’agissant du droit à un environnement sain – encore balbutiant dans l’ordre juridique international – les juges du tribunal s’appuieront à nouveau sur une résolution du Conseil des droits de l’homme : la résolution 25/21 du 15 avril 2014 relative aux « droits de l’homme et à l’environnement » qui, elle non plus, n’est pas en soi obligatoire.

Sur le plan pénal, le montage juridique est tout aussi complexe. Pour apprécier la responsabilité de Monsanto en matière de crimes de guerre, le statut de la Cour pénale internationale servira de référence. Toutefois, alors que cette Cour n’a compétence que pour juger les personnes physiques, le Tribunal Monsanto appréciera, pour sa part, la responsabilité pénale internationale de cette société multinationale, c’est-à-dire d’une personne morale, ce qui est novateur en droit international. Concernant le crime d’écocide, il s’agit là de droit de lege ferenda, c’est-à-dire d’une norme juridique qui n’existe pas encore et que l’on souhaiterait voir adopter.

L’écocide ou les limites du droit international
Dans le monde, une dizaine d’États reconnaissent et punissent l’écocide en tant que tel dans leur droit national. Tel est le cas du Vietnam, pour des raisons historiques bien compréhensibles, mais également de la Russie et d’autres pays de l’ex-URSS.

Dans l’ordre juridique international, l’écocide n’est réprimé que partiellement et indirectement. En période de conflit armé, les dommages étendus, durables et graves à l’environnement naturel – à l’instar de ceux causés par l’utilisation de l’agent orange au Vietnam – peuvent, à certaines conditions, constituer un crime de guerre.

Dans le même sens, certaines atteintes à l’environnement peuvent, en temps de paix comme de conflits, être qualifiées de crimes contre l’humanité si elles constituent des persécutions et ont pour cadre une attaque généralisée ou systématique lancée contre une population civile. Si ces atteintes visent, en outre, à soumettre intentionnellement un groupe humain à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique, elles seront alors punies au titre de génocide.

Le droit international, cependant, est lacunaire : il ne réprime pas de manière autonome l’écocide. L’idée de punir les crimes contre l’environnement les plus graves n’est pourtant pas nouvelle. En 1986, déjà, la Commission du droit international de l’ONU a cherché à incriminer « toute atteinte grave à une obligation internationale d’importance essentielle pour la sauvegarde et la préservation de l’environnement humain » dans son projet de Code de crime contre la paix et la sécurité de l’humanité. Mais les dissensions entre États sur la question étaient telles que l’idée a finalement dû être abandonnée.

Le concept d’écocide, parce qu’il fait image, a toutefois contribué à populariser ces dernières décennies ce projet d’incrimination : de la même manière que détruire des groupes humains est puni par le droit international (génocide), la destruction de notre Terre-Mère, notre maison (éco en grec) se doit désormais d’être considérée comme un crime supranational (écocide).

L’écocide n’est pas une infraction environnementale « ordinaire » ou « banale » ; sa caractéristique principale est son exceptionnelle gravité. C’est là que réside la principale difficulté de l’entreprise : comment définir et apprécier cette gravité et cette exceptionnalité ? Et l’acte répréhensible devra-t-il être intentionnel ou couvrira-t-il aussi les négligences ? Dans le champ du droit pénal, plus encore que dans les autres branches juridiques, la précision juridique revêt une importance fondamentale.

Si cette entreprise de définition est difficile, elle mérite néanmoins d’être menée. De la même manière que le crime contre l’humanité se manifeste par des actes matériels tels que le meurtre, la déportation, la torture ou le viol, l’écocide pourrait se concrétiser par des actes précis et déterminés tels que la pollution massive de l’air ou de l’eau ou encore l’extermination d’une espèce de faune ou de flore. Sans aucun doute, cependant, une réflexion sur l’élément moral des crimes internationaux devra être conduite si l’on souhaite inclure dans le champ de ce nouveau crime les atteintes accidentelles à l’environnement, avec leur lot de marées noires et de catastrophes nucléaires.

Le réveil de la conscience juridique des peuples
Le Tribunal Monsanto contribuera-t-il à faire évoluer le droit international positif (c’est-à-dire le droit en vigueur) ?

Sans aucun doute, ce procès Monsanto initié par des « citoyens du monde » ne peut qu’écorner l’image du géant des produits phytosanitaires. Cette technique de « name and shame » (« nommer et couvrir de honte ») est bien connue des enceintes internationales et elle ne peut rester sans effet dans un monde où les entreprises recourent de plus en plus au greenwashing.

Ce procès se veut aussi didactique. Il vise à informer l’opinion publique sur les pratiques de cette société et leur impact sur les droits humains. Il s’agit ainsi de réveiller la conscience juridique des peuples. À ce titre, il est révélateur qu’en parallèle des audiences du tribunal, se tienne ce qui a été nommé « l’Assemblée des peuples ». Dans le cadre de cette assemblée, des conférences, notamment sur les droits humains, des ateliers et des animations sont assurés.

Le Tribunal Monsanto pourrait également contribuer à fournir une aide juridique aux victimes de la firme ou d’autres sociétés multinationales de même nature. Le tribunal, en effet, envisage de mettre à disposition un dossier pouvant être utilisé par ces victimes lors d’éventuelles poursuites.

Dans un tel contexte, ce tribunal pourrait bien être l’antichambre d’évolution du droit international. En jugeant Monsanto, il prépare les esprits au principe d’une responsabilité pénale internationale des sociétés multinationales. De plus, il resserre l’étau autour des États souverains qui, à plus ou moins long terme, seront contraints d’examiner plus avant l’opportunité de réprimer dans l’ordre juridique international le crime d’écocide.

Les affaires en la matière se multiplient : en 2008, la Cour de justice internationale, qui juge les États, a été saisie d’une affaire d’épandage aérien d’herbicide à la frontière entre l’Équateur et la Colombie ; si cette affaire a été classée en 2013, à la suite d’un accord entre les deux pays, elle révèle néanmoins des tensions toujours plus vives sur ces questions, y compris entre États.

Pour que l’écocide puisse être réprimé, il serait nécessaire de réformer le statut de la Cour pénale internationale. Récemment, cette juridiction a émis des signaux encourageants en ce sens : dans son document de politique générale relatif à la hiérarchisation des affaires, le Bureau du procureur précise qu’il s’intéressera particulièrement aux crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou génocides impliquant « des ravages écologiques, l’exploitation illicite de ressources naturelles ou l’expropriation illicite de terrains ».

Pour autant, cela ne signifie nullement que la Cour pénale internationale sera désormais compétente pour connaître du crime d’écocide en soi. Pour ce faire, il faudrait recueillir au préalable l’accord de la majorité des deux tiers des États partis à la CPI, soit pas moins de 82 pays, ce qui paraît difficile lorsque l’on sait le temps qui a été nécessaire pour créer initialement cette Cour.

Toutefois, la société civile internationale – l’humanité citoyenne comme elle se plaît à se présenter – cherche désormais à concurrencer le monde des États. Elle sait créer des valeurs et elle sait aussi susciter ces situations irréversibles, « qui rendent impossibles certaines prises de position par les États ». À cette fin, le 10 décembre prochain, lors de la Journée internationale des droits de l’homme, le Tribunal Monsanto rendra public son avis juridique.

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Allez sur le site pour connaitre des informations plus approfondies.


Dernière édition par Libellule le Dim 19 Mai 2019 - 9:38, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs   Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs EmptySam 25 Mar 2017 - 19:53

Cette nouvelle m'a attristée autant qu'elle m'a mise en colère.

Source http://www.reponsesbio.com/2017/02/26/bayer-achete-monsanto-nature-tremble/#commentaires
Quand Bayer achète Monsanto, la nature tremble !
26 février 2017


Assises sur de gigantesques monticules de morts, les deux plus tristement célèbres industries chimiques jamais connues, viennent de s’unir pour leur meilleur et notre pire.

Récemment approuvé par l’actuel président des Etats-Unis, ce mariage n’est pas sans rappeler les trusts expérimentaux de la seconde guerre mondiale.

Pour bien comprendre l’aspect dramatique de cette alliance entre les firmes Bayer et Monsanto, il est tout d’abord essentiel de s’intéresser tant à l’objectif, qu’à l’histoire de ces deux monstres de l’industrie chimique.

Un rapprochement qui n’est pas sans rappeler celui du trust IG Farben, peu avant la seconde guerre mondiale.

Qui est Bayer ?
Si c’est à Bayer que nous devons la version la plus toxique de l’aspirine à base d’acide acétylsalicylique, dont Monsanto deviendra le premier producteur autour des années 20, ils sont également à l’origine :
→ du gaz moutarde, utilisé pendant la première guerre mondiale,

 → du Zyklon-B, créé spécifiquement pour exterminer les prisonniers des camps de concentration nazis,

 → de l’héroïne, la drogue synthétique la plus meurtrière au monde,

 → du scandale du sang contaminé, avec des transfusions sanguines inoculant le virus du sida à des bien-portants,

 → d’accidents vasculaires chez des femmes, en lien avec la prise de pilules contraceptives (Yasmin & Yasminelle),

 → ainsi que de milliers d’autres médicaments aux effets secondaires mortels.

Et lorsqu’il est question de devenir et de rester le numéro un mondial, le credo de Bayer semble être :
« Les dictatures sont à la mesure de notre imposture »

Ils n’ont ainsi pas hésité un instant à collaborer étroitement, voire à soutenir franchement la politique des plus grands criminels de l’histoire en commençant par Hitler jusqu’à Pinochet, en passant par Sadam Hussein.

Carl Duisberg, ex-dirigeant de Bayer, qui fut aussi un des fondateurs du groupe IG Farben, inventa notamment les travaux forcés pour les prisonniers de guerre.

Et c’est à sa demande que l’on déporta plusieurs milliers de Belges qui devaient travailler, de force évidemment, dans l’’industrie chimique.

Si le projet fut rapidement abandonné en raison de l’indignation suscitée sur le plan international, ce ne fut que partie remise.

Durant la seconde guerre mondiale, ce concept a connu une apogée terrifiante lors du génocide perpétré au camp de concentration de Monowitz (Auschwitz III), appartenant justement au groupe ’IG Farben.

’IG Farben a ainsi réduit en esclavage plus de 300 000 forçats, dont strictement aucun ne sortira vivant du camp.

La preuve de ces exactions se trouve dans le numéro de février 1947 du Patriote Résistant publiant les extraits de cinq lettres adressées par la Maison Bayer au commandant du camp d’Auschwitz, trouvées au moment de la libération par l’Armée rouge, en 1943.

Elles en disent long sur les méthodes du nouveau plus grand groupe mondial de l’industrie chimique :
Lettre #1 :
« En vue d’expérimenter un soporifique, vous serait-il possible de mettre à notre disposition quelques femmes et à quelles conditions, toutes les formalités concernant le transfert de ces femmes seront faites par nous. »

Lettre #2 :
« Nous accusons réception de votre lettre.
Considérant le prix de 200 marks exagérés, nous offrons 170 marks par sujet, nous aurions besoin de 150 femmes. »

Lettre #3 :
« D’accord pour le prix convenu. Veuillez donc faire préparer un lot de 150 femmes saines que nous enverrons chercher très prochainement. »

Lettre #4 :
« Nous sommes en possession du lot de 150 femmes. Votre choix est satisfaisant quoique les sujets soient très amaigris et affaiblis. Nous vous tiendrons au courant du résultat des expériences. »

Lettre #5 :
« Les expériences n’ont pas été concluantes. Les sujets sont morts. Nous vous écrirons prochainement pour vous demander de préparer un autre lot. »

Force est de constater qu’aujourd’hui encore les expérimentations meurtrières n’ont cessé, les « lots » de prisonniers condamnés étant tout simplement remplacés par un terrain de jeux bien plus vaste, et des bénéfices bien plus conséquents : le marché mondial.

Marché mondial où l’on voit chaque jour apparaître et disparaître de nouveaux médicaments et vaccins tuant un nouveau groupe d’individus, avant de passer au suivant.

Qui est Monsanto ?
Compte tenu du tableau que nous venons de dresser, nous pourrions croire qu’il n’existe pas pire… Que nenni !

C’est sans compter sur Monsanto, digne successeur génocidaire de son nouveau partenaire, étant pour sa part à l’origine :

 → des polychlorobiphényles ou PCB, un agent cancérigène aujourd’hui considéré comme l’une des plus graves menaces chimiques au monde,

 → de la saccharine de synthèse, agent hautement iatrogène utilisé dans le Coca-cola,

 → du maïs transgénique, propageant des pollens détruisant les végétaux non OGM autour d’eux,

 → du caoutchouc synthétique et plastique,

 → de la recherche d’uranium pour le développement de la bombe Atomique,

 → des pesticides à base de dioxine,

 → de la création de l’agent orange, à base de dioxine, tout d’abord utilisé pendant la guerre du Vietnam puis pour tenter d’empoisonner le candidat Ukrainien Viktor Iouchtchenko, chef de file de la Révolution orange,

 → de l’introduction de l’aspartame dans l’alimentation et les sodas,

 → de la création d’innombrables faux rapports scientifiques visant à protéger la commercialisation des poisons qu’ils fabriquent et distribuent,

 → de la mise au point d’une pléthore de denrées OGM (céréales, colza, coton, soja…) destinées à supporter leur pesticide phare,

 → du fameux Roundup,

 → de l’extermination des abeilles, pour forcer la vente d’espèces OGM auto-reproductrices et finir de coloniser le reste de la terre,

 → du rachat des plus importants concurrents dans leur domaine comme Searle, Pharmacia & Upjohn et tant d’autres,

 → ainsi que d’un partenariat des plus inquiétants avec DuPont, un lobby au moins aussi puissant et dévastateur dont je vous ai déjà parlé dans cet article.
http://www.reponsesbio.com/2016/07/06/vetements-chanvre-plus-chers/

Et tant d’autres aberrations, que la liste semble sans fin.
Cependant c’est au niveau du brevetage du vivant, et de la création de lois prolongeant parfaitement la pensée nazie que Monsanto et ses complices espèrent finalement parvenir à remplacer Dieu.

Le plus bel exemple en est la grossière compilation et promotion de la loi HR 875, sur la Modernisation de la Sécurité Alimentaire.
https://www.govtrack.us/congress/bills/111/hr875/text

Cette « loi » criminelle validée par la FSA (Food Safety Administration) sur laquelle Monsanto effectue un contrôle évident, donne le droit à l’agriculture industrielle de se proclamer comme étant la forme d’alimentation la plus sûre au monde.

Selon ce texte dément, même les propriétaires de potagers bio privés sont potentiellement passibles d’amendes et d’emprisonnement dans la mesure où ils n’utilisent pas de pesticides et d’engrais chimiques style Roundup, sans lesquels Monsanto jure que vous risquez de propager des maladies mettant la santé humaine en péril, preuves scientifiques à l’appui.

Et à défaut d’une indignation générale, ou même d’une simple réaction de la part des autres gouvernements, cette loi semble aujourd’hui s’appliquer indirectement à la planète tout entière.

En Inde, les agriculteurs faisant faillite suite aux mauvaises récoltes provoquées par les pollens des plantes OGM avoisinant, vont même jusqu’à se suicider en buvant du Roundup, d’une part pour permettre à leur famille de toucher une assurance vie, et d’autre part pour désigner clairement le coupable.

Pendant ce temps, Monsanto réagit en offrant son soutien aux agriculteurs démunis tout en se faisant encenser par les médias pour ses œuvres de charité.  

Le Business Plan destiné à éradiquer les abeilles et détruire les espèces végétales non OGM semble, jusqu’à présent, presque imparable.

Pour enrayer ce carnage, il suffirait pourtant de refuser globalement les produits que proposent Bayer-Monsanto et consorts, pour ne consommer que des aliments bio et des remèdes de santé naturels, en écoutant son corps et son environnement…

Mais en pratique la majorité des êtres humains font tellement confiance aux recherches de ces entités de mauvaise augure, que nous ne semblons pas prêts à nous donner la main pour refuser le pire.

Pourtant, comme le promet cette récente fusion, le pire est sans doute à venir.

Peut-on faire pire que le pire ?
D’aucuns affirment que l’optimisme est chose si précieuse qu’il a le pouvoir de tout faire basculer en un instant.

Bien qu’il soit évident qu’après avoir vu l’ancien président américain, Obama, laisser passer la loi sur la « modernisation alimentaire », et le président actuel, Trump, voter à son tour en faveur de l’union Monsanto-Bayer, on comprend bien que le pouvoir n’est plus entre les mains du gouvernement de la première puissance mondiale.

En est-il de même partout ?
Par conséquent, et puisque par définition le pire ne peut qu’appeler le bon sens de chacun à systématiquement refuser de consommer ce qui découle de ce commerce, je vous invite aujourd’hui à signer une charte, notre charte.
http://info.reponsesbio.com/la-charte-de-reponses-bio

Elle vous permettra d’être parfaitement convaincu de ne jamais apporter directement ou indirectement votre soutien à une entreprise participant à ce phénomène d’industrialisation, tout en soutenant celles destinées à lutter contre l’éventualité d’une planète où le monde végétal serait réduit à de vastes champs OGM.

Par ailleurs, le principe de précaution concernant les pollutions reconnues ou non reconnues officiellement, mais regardées comme probablement suspectes aux yeux de chercheurs indépendants, y sera entièrement respecté.

C’est en atteignant les plus intolérables des souffrances, qu’il nous vient à tous l’impérieux besoin de changer définitivement.

Or, dans un monde où l’argent est roi, quelle meilleure parade que de placer le sien dans des solutions aux répercussions réellement vitales ?

L’espoir que cette charte détrône Monsanto est peut-être vain, malgré tout cet espoir vaut tous les peut-être.
http://info.reponsesbio.com/la-charte-de-reponses-bio

Jean-Baptiste Loin

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Dernière édition par Libellule le Sam 25 Mar 2017 - 20:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs   Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs EmptySam 25 Mar 2017 - 19:54

Ce dossier me tient particulièrement à coeur et je rajoute tous les renseignements que je trouve

source https://theconversation.com/roundup-que-peut-linitiative-citoyenne-ban-glyphosate-73408
Roundup : que peut l’initiative citoyenne « Ban glyphosate » ?
5 mars 2017


Depuis plusieurs années, l’ONG de protection de l’environnement Greenpeace réclame l’interdiction du glyphosate, principal ingrédient du désherbant Roundup commercialisé par la firme américaine Monsanto.

Dénoncé comme néfaste pour l’environnement, il est aussi accusé d’être une menace pour la santé. Des études l’ont en effet identifié comme perturbateur endocrinien.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22200534
Ces substances, que l’on retrouve dans une foule d’objets, des plastiques aux cosmétiques, sont soupçonnées de modifier le fonctionnement hormonal humain, contribuant ainsi à l’augmentation de certaines maladies, dont les cancers du sein et de la prostate.

Sur le plan économique, le Roundup constitue le produit phare de Monsanto, qui en a écoulé 825 000 tonnes en 2014. C’est un élément clé de la stratégie de verrouillage de la firme, car les semences génétiquement modifiées (et non reproductibles) vendues par Monsanto sont résistantes au Roundup. Or, en juin 2016, la Commission européenne a décidé de prolonger l’autorisation de ce produit au sein de l’Union européenne pour 18 mois supplémentaires. Début mars, la Commission a refait parler d’elle sur le front des perturbateurs endocriniens en renonçant à les définir, empêchant ainsi un contrôle plus efficace de ces substances.

Mais le souhait de Greenpeace pourrait bien devenir réalité. Une coalition de 38 ONG issues de 14 États membres de l’Union européenne est en effet à l’origine de l’enregistrement par la Commission européenne d’une initiative citoyenne européenne (ICE) intitulée « Ban glyphosate ».

S’il est difficile de prédire les chances de succès de ce mécanisme introduit par le Traité de Lisbonne,
http://www.robert-schuman.eu/fr/comprendre-le-traite-de-lisbonne
l’ICE constitue un nouveau droit politique pour les citoyens européens.

Obtenir un million de signatures
La Commission a enregistré l’ICE « Ban glyphosate » le 25 janvier 2017, ouvrant ainsi la période de douze mois au cours desquels les signatures doivent être collectées par les organisateurs. Plus d’un million de signatures émanant d’au moins sept États membres (sur 28) devront être recueillies afin que l’ICE soit jugée recevable. Un nombre minimal de ces signatures par État est également fixé (par exemple, 72 000 pour l’Allemagne ; 55 500 pour la France ; 15 750 pour la Belgique ou 4 500 pour le Luxembourg).

Enfin, pour être acceptée, l’action proposée comme ICE se doit de ne pas être manifestement abusive, fantaisiste ou vexatoire, ni être manifestement contraire aux valeurs de l’UE.

Les organisateurs espèrent recueillir le maximum de signatures dans un délai de 4 à 5 mois, afin de pouvoir peser sur le processus législatif. Ils en auraient déjà rassemblé plus de 250 000. S’ils dépassent l’objectif du million de signatures provenant d’au moins sept États membres, la Commission disposera d’un délai de trois mois pour faire droit ou non à la demande. En toute hypothèse, elle devra motiver sa décision, sous peine de voir annuler celle-ci par le Tribunal de l’Union, comme cela s’est produit pour l’ICE « Minority SafePack : One million signatures for diversity in Europe ».

Une authentique innovation juridique
L’ICE est un mécanisme inédit de démocratie semi-directe. Elle représente le premier droit collectif des citoyens de l’Union, et ne contient aucune dimension référendaire, les citoyens ayant seulement un pouvoir de proposer. Elle ne doit pas être confondue avec le droit de pétition, qui peut être exercé individuellement ou collectivement par un groupe de citoyens auprès du Parlement européen. En l’occurrence, dans un délai de trois mois après avoir recueilli le nombre de signatures requis, les organisateurs rencontrent la Commission, ont la possibilité de présenter leur ICE au Parlement européen. Enfin, la Commission adopte une réponse officielle.

Le fait que l’ICE s’applique à l’échelle de l’UE, et n’entre pas dans les traditions constitutionnelles communes aux États membres, permet d’affirmer qu’elle constitue une réelle innovation juridique. Elle représente également une avancée sous l’angle de la citoyenneté de l’Union, car les États membres n’interviennent pas dans son organisation. C’est justement ce qui permet de la qualifier d’instrument de démocratie participative.

L’une des principales difficultés pour les porteurs d’une ICE est d’en organiser une sur un sujet véritablement transnational. Elle doit permettre une réponse à une préoccupation d’importance qui ne se limite pas à certaines zones ou à une partie du territoire de l’UE.

Agir face à l’inertie de la Commission
L’ICE « Ban glyphosate » est lancée pour aboutir autant que possible à l’interdiction du glyphosate, qui est l’herbicide le plus utilisé en Europe. À vrai dire, elle est bien plus ambitieuse, car elle contient un triple objectif législatif.

Il s’agit tout d’abord d’interdire les herbicides à base de glyphosate, en raison des répercussions négatives sur la santé des êtres humains (risque de cancers) et sur l’environnement (dégradations des écosystèmes) ; de réformer la procédure d’approbation des pesticides, car les autorités de régulation de l’UE accordant l’agrément européen doivent s’appuyer sur des études commandées par les pouvoirs publics et non par les industriels de la chimie ; enfin, de fixer à l’échelle de l’Union des objectifs obligatoires de réduction de l’utilisation des pesticides.

L’ambition de l’ICE s’explique assez aisément, du fait de l’inaction, voire de l’impéritie, de la Commission européenne dans le domaine de l’agrochimie. En effet, saisi par la Suède, le Tribunal de l’Union a constaté en décembre 2015 sa carence à propos des produits biocides. Et ses propositions récentes du 15 juin 2016 sont critiquées tous azimuts !

La Médiatrice de l’UE a quant à elle blâmé début 2016 la procédure de données de confirmation d’autorisation des pesticides et demandé à la Commission de lui rendre un rapport à ce propos d’ici au 18 février 2018.

Une citoyenneté plus active
Tout comme le Tribunal Monsanto, qui cherche à provoquer un « réveil de la conscience juridique des peuples » et à faire évoluer le droit international, l’ICE « Ban glyphosate » permet aux citoyens européens de s’investir dans l’élaboration de la législation européenne.
https://theconversation.com/tribunal-monsanto-la-societe-civile-se-saisit-des-crimes-contre-la-nature-67115

L’ICE n’a pour l’instant connu qu’un succès mitigé. Sur un peu plus de 50 initiatives ayant fait l’objet d’une demande d’enregistrement, seules trois ont été jugées recevables : « Stop vivisection » ; « Un de nous » ; « L’eau et l’assainissement sont un droit humain ! L’eau est un bien public, pas une marchandise ! »
http://ec.europa.eu/citizens-initiative/public/initiatives/successful

Il est malgré tout essentiel que les citoyens européens aient la possibilité de contribuer au lancement de propositions contribuant à l’exercice du pouvoir législatif au sein de l’UE. En sa qualité d’instrument de démocratie participative ou de mobilisation démocratique si l’on préfère, elle apparaît ainsi comme un complément utile de la démocratie représentative.

De surcroît, en raison de l’apparition d’un lien direct entre les citoyens de l’Union et la Commission européenne, celle-ci peut se prévaloir d’un mandat populaire. Ce canal démocratique, transitant par l’ICE, peut gommer quelque peu la vision souvent jugée « technocratique » de cette institution, mais également avoir un impact sur l’équilibre institutionnel.

Avec l’ICE, le Parlement européen n’est plus le vecteur unique de la légitimation démocratique des actes législatifs de l’UE. Mais si elle permet d’influer sur la détermination de l’agenda politique, elle n’est cependant pas un remède miracle au sentiment de déficit démocratique – réel ou supposé –, régulièrement pointé du doigt au sein de l’Union européenne.

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MessageSujet: Re: Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs   Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs EmptyLun 27 Mar 2017 - 22:56

source https://www.santenatureinnovation.com/
Chère lectrice, cher lecteur,  

Le Dr Dominique Rueff prône, depuis plus de quarante ans, un exercice de la médecine plus global incluant entre autres l'homéopathie, l'acupuncture, la phytothérapie, l'oligothérapie et surtout la nutrition et la supplémentation nutritionnelle personnalisée.

Son approche est en droite ligne avec les recherches et publications du docteur Catherine Kousmine avec qui il anima plusieurs conférences.

Le Dr Rueff a fondé en 2009 avec des confrères, le groupe "CHRONIMED" qui se réunit régulièrement avec le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de Médecine 2008, afin de faire avancer les recherches dans ce domaine et de contribuer à la publication de certaines sur le blog : http://www.psychostrategy.net/

Auteur de nombreux ouvrages à propos de médecine dite "intégrative", il publie depuis 2015 une lettre d'information gratuite qui relate ses expériences personnelles de plus de 40 ans. Il propose la synthèse de différentes approches thérapeutiques. Aujourd'hui retraité, il se consacre entièrement à la nutrition et à ses publications.

Jean-Marc Dupuis

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C'est sur ce blog que j'ai trouvé cet article intéressant
source  http://www.psychostrategy.net/l-agence-europeenne-des-produits-chimiques-interpellee-sur-le-dossier-glyphosate

7 mars 2017
Glyphosate
L’Agence européenne des produits chimiques interpellée sur le dossier glyphosate

Plusieurs ONG dénoncent des conflits d’intérêts au sein du groupe d’experts chargés d’évaluer la cancérogénicité du célèbre herbicide.

Faut-il interdire le glyphosate ?
A la veille de l’adoption d’un rapport crucial pour l’avenir du glyphosate, les organisations non gouvernementales (ONG) ne relâchent pas la pression.

Lundi 6 mars, elles ont adressé au directeur général de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) une lettre protestant contre des conflits d’intérêts qui, selon elles, minent l’impartialité de l’expertise de l’organisme.

Les enjeux sont considérables : l’agence basée à Helsinki, en Finlande, doit rendre à compter du mercredi 8 mars une évaluation de la cancérogénicité du glyphosate qui pèsera lourd dans la décision de le réhomologuer en Europe.

Principe actif du célèbre herbicide Roundup, il est le pesticide de synthèse le plus utilisé en Europe et dans le monde, où il s’en épand plus de 800 000 tonnes par an.

Une quarantaine d’ONG européennes lancent une initiative citoyenne contre le glyphosate

« Nous sommes préoccupés par le fait que plusieurs membres, ainsi que le président, du comité d’évaluation des risques de l’ECHA apparaissent avoir des conflits d’intérêts », écrivent les signataires, parmi lesquels Greenpeace, Testbiotech, le Réseau environnement santé ou encore Health and Environment Alliance, une coalition d’une soixantaine d’associations de la société civile, de syndicats de soignants ou encore de mutuelles.

Les associations pointent en particulier deux scientifiques du groupe d’experts, employés par des « institutions scientifiques qui génèrent des revenus par le biais de conseils en évaluation du risque fournis à l’industrie chimique,

« Le cas de l’un des experts que nous pointons et particulièrement problématique, car cette personne défendait des dossiers d’industriels devant l’ECHA », explique Martin Pigeon, chercheur pour CEO, une organisation de lutte contre le lobbying à Bruxelles, cosignataire de la lettre.

Quant au président du comité, écrivent les organisations signataires de la protestation, il a « travaillé pour deux sociétés comme consultant pour l’industrie chimique pendant plus de vingt ans et ses contrats se sont interrompus le 31 août 2012, la veille du jour où il a pris son poste de président du comité d’évaluation des risques » de l’ECHA.

Ce comité est composé d’une cinquantaine d’experts, nommés par les Etats membres, qui interviennent à des degrés divers en fonction des dossiers traités.
Aucune « cause de préoccupation »

Or, rappellent les ONG dans leur courrier, selon les critères de l’ECHA, un conflit d’intérêts survient « lorsque l’impartialité et l’objectivité d’une décision, d’une opinion ou d’une recommandation de l’agence (…) est compromise, où peut être perçue comme telle par le public, par un intérêt détenu par ou confié à un individu travaillant pour l’agence ».

Ces « intérêts » qui pourraient interférer avec le travail de l’ECHA sont le fait d’être employé par « des sociétés, des cabinets de consultant, des institutions de recherche ou toute autre entreprise dont le financement provient de sources commerciales de manière significative », selon les principes de l’agence européenne.

Ceux-ci précisent que les liens d’intérêts de moins de cinq ans doivent être pris en compte.
« De nombreux chercheurs se considèrent sincèrement très au-dessus de leurs connivences »
Pour les organisations signataires, les experts pointés sont donc, « selon les propres critères de l’ECHA », en situation de conflits d’intérêts.

Ce n’est toutefois pas l’opinion de l’agence européenne. Interrogée par Le Monde, celle-ci fait valoir que les déclarations d’intérêts des intéressés « ne constituent pas une cause de préoccupation en termes de conflits d’intérêts en relation avec le glyphosate ».
« Ces deux membres du comité d’évaluation des risques [de l’ECHA] travaillent pour des institutions nationales respectées qui offrent des services de consultance à l’industrie, ce qui est une pratique normale », ajoute-t-on.
En outre, l’agence précise que les deux experts pointés par les ONG ne sont ni rapporteurs ni réviseurs de l’expertise glyphosate.
En outre, assure-t-on à l’ECHA, avant chaque séance, les experts en conflit d’intérêts avec le sujet abordé se démettent et sont alors remplacés.
L’agence mentionne ainsi un cas où le président du comité s’est démis pour laisser un tiers siéger à sa place.

Glyphosate, « et si tout n’était qu’un théâtre d’ombre ? »
Saga scientifique et réglementaire
Ce n’est cependant pas tout.

Les ONG reprochent aussi à l’ECHA de fonder en partie son expertise à propos du glyphosate sur des études fournies par les industriels producteurs de glyphosate, et non publiées.
« Le glyphosate et sa cancérogénicité potentielle sont un enjeu primordial pour des millions d’Européens et les scientifiques chargés des avis de l’ECHA doivent être totalement indépendants, sans soupçon possible de conflits d’intérêts avec l’industrie, dit Franziska Achterberg, chargée des questions alimentaires à Greenpeace Europe.
Il faut mettre fin à l’utilisation des études non publiées qui viennent de l’industrie, afin que les décisions des agences européennes puissent être vérifiées indépendamment.
»

Cette question – celle de la nature des études qui fondent l’expertise – est la clé d’une saga scientifique et réglementaire qui dure depuis deux ans.
En mars 2015, le Centre international de recherche sur le cancer classe le glyphosate comme « cancérogène probable » pour l’homme.

L’agence, chargée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’inventorier les agents cancérogènes, s’appuie uniquement sur des études publiées dans la littérature scientifique.

Cette classification intervenait alors que la substance était en cours de réévaluation en Europe et aux Etats-Unis en vue de sa réhomologation.

Roundup, le pesticide divise l’Union européenne et l’OMS
Au contraire, l’Autorité européenne de sécurité des aliments a, à l’automne 2015, déclaré la même substance improbablement cancérogène, en se fondant essentiellement sur des études industrielles non publiées.

De même, le groupe d’experts joint de l’OMS et de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) sur les résidus de pesticides déclarait en mai 2016 l’herbicide probablement non cancérogène par voie alimentaire, en s’appuyant aussi partiellement sur des études non publiques, fournies par le secteur agrochimique.

Dans les deux cas, les organisations de défense de l’environnement et de la santé ont dénoncé des conflits d’intérêts entre certains experts sollicités et les industriels.

L’avis de l’ECHA, attendu pour le 8 ou le 15 mars, doit arbitrer entre ces positions divergentes et débloquer le processus réglementaire européen – réautoriser ou interdire le glyphosate sur le continent.

Mais il ne mettra pas fin à la controverse.
Glyphosate, « too big to fail » ?
Par Stéphane Foucart Le 7 mars 2017.

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MessageSujet: Re: Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs   Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs EmptySam 30 Sep 2017 - 22:52

source https://www.sante-corps-esprit.com/glyphosate-round-up-monsanto-ennemis-mortels/#respond
Glyphosate, Round-up, Monsanto : ennemis mortels ?
25 juillet 2017


… mais le glyphosate, lui, vous connaît intimement.

Si on faisait le test, on en trouverait dans votre sang, dans vos urines [1] [2], comme on en a trouvé dans les urines de José Bové, pourtant grand consommateur de « bio »…

Tout récemment, 30 personnalités se sont portées volontaires pour tester leurs urines… avec un résultat effarant : 100 % d’entre elles étaient contaminées au glyphosate, avec une concentration de 1,25 microgramme par litre en moyenne. [3]

On a même découvert que certaines marques de bières allemandes contenaient plus de 300 fois la dose de glyphosate autorisée dans l’eau potable ! [4]

Le glyphosate est un herbicide redoutable, créé par Monsanto. Ce géant américain de la chimie a même réussi à le commercialiser auprès de tous ceux qui essaient de chasser les mauvaises herbes de leur jardin sous la marque Round-up.

Le glyphosate a reçu le triste prix du « produit chimique le plus utilisé de tous les temps en agriculture » ! On en répand chaque année 800 millions de tonnes dans le monde.

Résultat : on en retrouve un peu partout : dans les sols, les cours d’eau, les nappes phréatiques… et même dans l’atmosphère – il nous retombe dessus avec la pluie.

D’un point de vue écologique, il ne fait aucun doute que le glyphosate ne fait aucun bien à notre planète… Il appauvrit les sols agricoles en détruisant les micro-organismes qui contribuent à la renouveler et à la rendre fertile. [5]

Mais qu’en est-il de ses effets sur nous, êtres humains ?

Dangereux pour nous ou pas ?
Si vous écoutez les industriels, ils vous diront que les herbicides utilisés auparavant étaient bien pires.

C’est vrai.

Pensez à l’herbicide atrazine, un dangereux perturbateur endocrinien. Il a beau avoir été interdit en Europe depuis 2004… on le retrouve encore dans l’eau du robinet, 15 ans après !

Le glyphosate est moins toxique… mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas dangereux !

Le CIRC, organe de l’Organisation Mondiale de la Santé, l’a tout de même classé comme « cancérigène probable » en 2015.

Évidemment, cela a fait hurler Monsanto et les industriels, qui ont immédiatement mobilisé leurs « experts » pour dire que le glyphosate était « inoffensif »… et tenter de discréditer les experts du CIRC…

Il faut reconnaître que sur le plan scientifique, on n’a pas encore toutes les études nécessaires pour prouver avec certitude que le glyphosate est bien un véritable poison pour l’homme.

Mais les intérêts économiques en jeu sont trop gigantesques pour que les « experts » puissent être parfaitement neutres et objectifs.

Rendez-vous compte : si du jour au lendemain, les agriculteurs du monde entier devaient se passer du glyphosate, cela provoquerait un véritable cataclysme !

Nos autorités le savent bien… Et dans ce genre de cas, elles ont une fâcheuse tendance à minimiser les risques.

Il suffit de regarder en arrière pour voir que les autorités ont toujours réagi « trop tard » :

L’exemple dramatique du Bisphénol A
Prenez le cas emblématique du bisphénol A.

Il a fallu attendre le 16 juin 2017 pour que l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) décide de le placer sur la liste des « substances extrêmement préoccupantes, en tant que perturbateur endocrinien ».

Aujourd’hui, la dangerosité du bisphénol A n’est plus contestée par grand monde.

Mais rappelez-vous : il y a à peine 10 ans, en 2008, l’Agence française de sécurité alimentaire (Afssa) avait rendu un rapport disant qu’il n’y avait aucun problème à donner à un bébé du lait chauffé dans un biberon contenant du bisphénol A !

L’agence avait calculé une « dose journalière tolérable » et en avait déduit que le bisphénol A des biberons chauffés ne posait aucun risque au bébé !

Évidemment, cela avait suscité un tollé chez les scientifiques, tellement c’était contraire au principe de prudence le plus élémentaire.

Acculée, l’Afssa avait été obligé de sortir un nouveau rapport en 2010, qui reconnaissait que le bisphénol A était en effet risqué pour les nourrissons.

Et en 2013, la France a décidé d’interdire le bisphénol A dans les biberons et autres contenants alimentaires pour bébé… puis dans tous les contenants en 2015.

Mais combien de bébés aurait-on pu épargner si nos autorités avaient réagi plus tôt ?

Je tenais à vous rappeler cette affaire, car c’est toujours la même histoire.

Que ce soit pour le tabac, l’amiante, le mercure, l’aluminium ou les ondes des téléphones portables, les autorités ont toujours réagi de la même manière.

Elles se montrent hyper rassurantes au départ… et mettent des années avant de reconnaître que ces substances peuvent être dangereuses pour la santé.

Pourquoi ? Parce que les autorités sont sous l’influence des lobbys d’argent bien sûr… qui entretiennent le doute en payant des scientifiques à leur solde, qui produisent des publications forgées pour sortir des résultats rassurants.

…mais aussi pour une raison plus prosaïque : une administration a toujours du mal à reconnaître qu’elle a eu tort… qu’elle a autorisé la mise sur le marché de produits dangereux… et mis en danger la population !

Alors dans le « doute », nos autorités se gardent bien de faire quoi que ce soit… même quand la précaution la plus élémentaire exigerait de les retirer du marché !

Et s’agissant du glyphosate, croyez-moi, on a de bonnes raisons d’être inquiet :

Comme les vaccins et ses adjuvants…
D’abord, il faut bien comprendre que le glyphosate n’est jamais utilisé seul.

Comme pour les vaccins, il contient quantité d’adjuvants qui le rendent plus toxique.

Le Round-up ne contient que 30 à 40 % de glyphosate… alors que c’est censé être la molécule active.

Le reste, ce sont des adjuvants dérivés du pétrole et des détergents qui augmentent leur pénétration dans les cellules des plantes, mais aussi dans nos cellules à nous.

Et croyez-le ou non, mais le Round-up contient même des ingrédients tenus secrets par Monsanto, car censés être « inertes » !

Comme si le secret industriel passait avant la santé de 6 milliards d’êtres humains !

Au total, quantité d’études scientifiques ont prouvé que le Round-up était plus toxique encore que le glyphosate seul. [6] [7]

C’est d’ailleurs parfaitement logique : les adjuvants visent à rendre l’herbicide encore plus efficace pour « tuer les plantes »… et donc pour tuer la vie.

Et lorsqu’un produit « tue la vie », il est rare qu’il soit inoffensif pour l’homme – vous allez voir pourquoi :

Le glyphosate tue les micro-organismes… bons pour votre santé !
On va faire de la chimie pendant 5 secondes, mais ça vaut le coup tellement c’est simple.

Car vous allez comprendre que le grand argument des industriels en faveur de la non-toxicité du glyphosate… est en réalité la principale raison de s’en méfier comme de la peste !

Le glyphosate tue les « mauvaises herbes » en interférant avec la voie du shikimate.

La voie du shikimate est un processus métabolique indispensable à la survie des plantes et de nombreux micro-organismes.

Comme le glyphosate « inhibe » ce processus, il tue les plantes.

Heureusement, cette fameuse voie, qui permet aux plantes de transformer des sucres en acides aminés complexes, n’existe pas chez les animaux et les êtres humains.

Les industriels en concluent bruyamment que le glyphosate ne peut pas être dangereux pour notre santé.

Oui, mais… il y a un petit problème avec ce raisonnement.

Car nous abritons dans notre corps plusieurs milliards de milliards de petits êtres vivants qui sont absolument vitaux pour notre santé…

… et qui sont agressés par le glyphosate via cette voie du shikimate qui est cruciale pour eux !

Je parle de notre flore intestinale, notre « microbiote », composée de bactéries indispensables à notre survie et à notre santé.

Depuis 10 ans, les études s’accumulent pour montrer à quel point ces bonnes bactéries sont importantes pour nous maintenir en bonne santé…. et nous éviter le surpoids, le diabète, les allergies, l’asthme, la dépression, l’anxiété et quantité d’autres pathologies.

Et de fait, des études animales montrent que le glyphosate perturbe la flore intestinale en détruisant les « bonnes » bactéries.

Pire : les bactéries pathogènes, elles, semblent résistantes au glyphosate ! [8] [9]

Une étude récente a même suggéré que le Round-up pourrait contribuer à la surprenante montée de l’intolérance au gluten ! [10]

Vous voyez, vous avez vraiment intérêt à éviter le glysophate et le Round-up...

...alors mangez bio si vous pouvez, et évitez les OGM !

Une initiative citoyenne qui fait du bien !
Voilà pourquoi je soutiens la grande initiative « StopGlyphosate » soutenue par 114 ONG pour faire pression sur la Commission Européenne.

C’est plus qu’une pétition : c’est une démarche officielle, prévue par les traités européens, pour laquelle vous devez prouver votre identité en donnant votre numéro de carte d’identité ou de passeport.

Plus il y aura de signatures, plus la Commission Européenne sera forcée de se repositionner sur le sujet.

Au dernier comptage, nous en sommes à 1 075 699 signatures…, mais dont seulement 60 000 Français !

Alors si vous avez envie comme moi de vous protéger, vous, votre famille et les générations futures, du glyphosate et du Round-up, je vous invite à la signer ici, et à transférer ce message à tous vos contacts.

N’hésitez pas à faire passer l’information autour de vous !

Bonne santé,

Xavier Bazin

Sources :
[1] Glyphosate Testing Report: Findings in American Mothers’ Breast Milk, Urine and Water ; Z. Honeycutt, H. Rowlands, 2014

[2] Maternal and fetal exposure to pesticides associated to genetically modified foods in Eastern Townships of Quebec, Canada, A. Aris, S. Leblanc, Reprod Toxicol, 2011

[3] Des taux hors normes de glyphosate dans les urines de personnalités, F. Guiné, Le Monde, avril 2017

[4] Des traces de pesticides dans 40% des bières, 20min, avril 2016

[5] Une bonne revue de la littérature scientifique ici : Impacts du glyphosate sur la santé et l’environnement, ce que dit la science, The Conversation, juin 2017

[6] Major pesticides are more toxic to human cells than their declared active principles, R. Mesnage et al., Biomed Res Int, 2014

[7] Ethoxylated adjuvants of glyphosate-based herbicides are active principles of human cell toxicity, R. Mesnage et al., NCBI, 2013

[8] The effect of glyphosate on potential pathogens and beneficial members of poultry microbiota in vitro, AA. Shehata et al., NCBI, 2013

[9] Glyphosate suppresses the antagonistic effect of Enterococcus spp. on Clostridium botulinum, M. Krüger et al., NCBI, 2013

[10] Glyphosate, pathways to modern diseases II: Celiac sprue and gluten intolerance, A. Samsel et al., Toxicology, 2013

********************************************************

Sachant les dégâts qu'elle a déjà causé un peu partout dans le monde, cette saleté aurait du être interdite depuis longtemps, alors j'attends la décision de mardi avec impatience.
source http://www.bfmtv.com/planete/les-representants-de-monsanto-en-passe-d-etre-interdits-de-parlement-europeen-1267392.html
Les représentants de Monsanto en passe d’être interdits de Parlement européen
30/09/2017 à 13h23 Mis à jour le 30/09/2017 à 13h30

Après le refus des représentants de Monsanto de se présenter à une audition, les chefs des groupes politiques du Parlement européen ont demandé que leur soit interdit l'accès de l'institution.

Les chefs des groupes politiques du Parlement européen ont demandé d'interdire l'accès de l'institution aux cadres et lobbyistes du géant de l'agrochimie Monsanto, après leur refus d'assister à une audition.

Le refus exprimé par Monsanto, dans une lettre adressée au Président du Parlement européen et aux chefs des groupes politiques, "montrait un manque de compréhension et de respect profond d'une institution publique démocratiquement élue", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Parlement.

Les présidents de groupes ont donc "adopté hier une recommandation au Secrétaire Général d'interdire l'accès du Parlement européen aux représentants de Monsanto", a-t-il expliqué.

Une décision définitive mardi
Le secrétaire général doit désormais "rédiger une note qui sera soumise mardi pour approbation au questeurs" du Parlement, qui sont responsables des questions administratives et financières au sein de l'institution.

Lors de l'audition au Parlement européen le 11 octobre, les eurodéputés voulaient notamment interroger l'entreprise sur les "Monsanto papers", des documents déclassifiés par la justice américaine qui montrent, selon les médias, que le groupe américain a pesé sur la rédaction d'études scientifiques.

Dans sa réponse à la Conférence des présidents, Monsanto dit "ne pas avoir le sentiment que la discussion telle que proposée est le forum approprié pour aborder de tels sujets".

Monsanto commercialise notamment le RoundUp, un produit dont le principe actif est le glyphosate, un herbicide au coeur d'une controverse en Europe. La licence européenne du glyphosate expire fin 2017 et le débat sur son renouvellement fait rage au sein de l'Union Européenne.

La Commission européenne, qui recommande sa ré-autorisation pour 10 ans, souhaite que les Etats membres se prononcent rapidement pour ou contre ce renouvellement, dans un vote à la majorité qualifiée.

L'agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) a récemment été accusée par des médias d'avoir reproduit des arguments des fabricants de pesticides, parmi lesquels Monsanto, dans un rapport sur le glyphosate qui a servi de base à la recommandation de renouvellement de la Commission.

L'agence avait rejeté ces critiques, faisant valoir que les documents mentionnés par les médias ne faisaient pas partie du rapport de l'Efsa, mais des notes fournies par l'Etat membre rapporteur auprès de l'agence dans ce dossier.

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Dernière édition par Libellule le Mar 7 Aoû 2018 - 14:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs   Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs EmptyVen 6 Oct 2017 - 18:16

source https://www.pure-sante.info/pression-maximum/#respond?utm_source=purst&utm_medium=emailing&utm_campaign=20171006-pression-maximunm
Pression maximum
Par Gabriel Combris/5 octobre 2017

Chère lectrice, cher lecteur,

C’est MAINTENANT que tout se joue.

Le 23 octobre prochain, l’Union Européenne doit décider de renouveler ou non l’autorisation d’utiliser du glyphosate, un herbicide classé cancérigène probable et qui entre dans la composition du RoundUp de Monsanto, le plus utilisé des désherbants.

Officiellement, la France affirme qu’elle votera « contre » cette nouvelle autorisation

« La France votera non, votera contre le renouvellement à dix ans du glyphosate », a dit le ministre de l’Agriculture, M. Stéphane Travert.

Mais ce même ministre ajoute aussitôt qu’il n’est « pas question d’interdire immédiatement l’utilisation de ce produit en France ».

Essayez d’y voir clair si vous pouvez, mais cela ressemble fort à un double discours pour que rien ne change. Gagner du temps, faire des tables rondes, prolonger le blablabla…

Les lobbyistes, avocats et conseillers en communication des grands groupes de la chimie mondiale ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et ils sont en ce moment même en train de s’activer pour obtenir une prolongation d’utilisation du glyphosate pour dix années supplémentaires !!!

Le journal Le Monde vient de révéler les méthodes hallucinantes que le géant de la chimie Monsanto n’hésite pas à utiliser pour diffuser sa propagande mensongère [1].

Le quotidien évoque une « désinformation organisée » sur le glyphosate, avec des études tronquées, des scientifiques payés pour nier tout lien entre le produit et le cancer !!!
Pire, un lobbyiste de Monsanto est même venu à la télévision dire qu’on pouvait parfaitement BOIRE du glyphosate [2].

Boire du glyphosate, vous avez bien lu !!!!

Et pourquoi pas en donner au goûter aux enfants ??

Monsanto et les géants de la chimie ne reculent devant RIEN pour préserver leurs profits.

Ils sont prêts à tout, et vous voyez que ce ne sont pas là des mots en l’air.

Je vous l’ai dit, l’Union Européenne doit se prononcer le 23 octobre sur l’autorisation du glyphosate.

Les journées qui viennent vont être déterminantes.

C’est le moment de mettre la pression maximum sur nos autorités.

IL FAUT DIRE NON AU GLYPHOSATE !

C’est pourquoi si vous ne l’avez pas fait, je vous demande de signer notre grande pétition contre le sabotage chimique de nos vies.

Signez, c’est urgent, SIGNEZ LA PETITION CI-DESSOUS POUR BLOQUER BIG CHIMIE avant le 23 octobre.
https://petitions.pure-sante.info/encore-plus-de-perturbateurs-endocriniens/?utm_source=$$$GOOGLE-SOURCE&utm_medium=$$$GOOGLE-MEDIUM&utm_campaign=$$$GOOGLE-CAMPAIGN

Nous devons refuser en bloc qu’un permis de contaminer soit délivré aux multinationales des produits toxiques !!

Pour montrer notre nombre et notre détermination, il est indispensable de faire monter le compteur de pétitions au maximum, pour opposer un véritable barrage démocratique à cette initiative.

Nous savons qu’il nous faut atteindre le chiffre d’un million de signatures pour que les ligens bougent enfin.

Nous en avons 240 000 à l’heure où je vous écris.

Il nous reste 18 jours pour faire tourner le compteur et je sais qu’avec votre mobilisation, nous pouvons rassembler un millions de citoyens sur un problème de santé aussi garve.

C’est pourquoi nous sommes dans l’urgence absolue.

Ne perdez pas une seconde pour signer la pétition et transférer ce message le plus largement possible autour de vous.

C’est une chance unique de bloquer l’offensive des génts de la chimie ; dans quelques années, quand le mal aura été fait, il sera trop tard pour revenir en arrière.

Que dirons-nous alors à nos enfants ? Aux malades ? Oserons-nous les regarder dans les yeux en leur disant : « je ne savais pas ».

Nous savons. Les meilleurs scientifiques nous ont alerté sur les dangers du glysophate.

Le temps n’est plus au débat. Il est à l’action et c’est désormais à nous de poursuivre ce combat.

La victoire du pot de terre est encore possible.

Ne nous laissons pas faire !!! MOBILISONS TOUT NOTRE ENTOURAGE.

TRANSFÉREZ CET APPEL PARTOUT AUTOUR DE VOUS.

Gabriel Combris

Rédacteur de la lettre PureSanté

**********************************************

Pesticides & santé : Big Chimie veut nous imposer PLUS de perturbateurs endocriniens
NON AU SABOTAGE CHIMIQUE DE NOS VIES !!
Chère lectrice, cher lecteur,

Les géants de l’industrie chimique et des pesticides sont sur le point de réaliser le casse du siècle, au détriment de notre santé.

Les multinationales BASF, Monsanto, Syngenta etc. s’activent en effet en ce moment même, dans les coulisses de la Commission européenne, afin d’obtenir une dérogation pour commercialiser des produits hautement toxiques, comportant de nombreux perturbateurs endocriniens.

« Perturbateur endocrinien » ? Cette appellation scientifique compliquée n’est pas utilisée par hasard.

Cauchemar pour la santé
Elle cache un véritable cauchemar pour notre santé.

Il s’agit de molécules chimiques qui peuvent modifier ou gravement abîmer la production des hormones naturelles.

Ces polluants ont envahi l’air, l’eau, les aliments, les cosmétiques, les logements, les transports, etc. et leur impact quotidien sur notre santé – comme la santé des oiseaux, des poissons, des mammifères – est absolument dramatique.

Certains de ces perturbateurs endocriniens sont tristement connus :
-Le DDT et des centaines d’autres pesticides, dont le plus utilisé au monde, le glyphosate (contenu dans le RoundUp de Monsanto), vient d’être officiellement classé comme cancérogène probable, alors qu’il est importé dans les végétaux OGM pour les élevages en Europe sans que cela soit seulement étiqueté [1] !

-Le distilbène, qui a déposé son poison dans le ventre des femmes enceintes avant d’être interdit.

-Le bisphénol A (emballages alimentaires, tickets de caisse), interdit en France mais pourtant toujours présent dans certains emballages [2].
Il en existe des dizaines d’autres, que les fabricants cachent là encore sous des noms scientifiques : phtalates (peintures, vernis, encres), halogenophénols (désinfectants), PCB, PBDE (dans les crèmes et huiles solaires), etc.

Ces toxiques n’épargnent personne, plaçant les plus fragiles, comme les bébés, aux premières loges du désastre.

Ils peuvent modifier l’identité sexuelle d’un bébé in utero, entraîner des malformations génitales, des perturbations psycho-comportementales, favoriser l’infertilité et de nombreux cancers…

Les perturbateurs endocriniens altèrent la perméabilité digestive et sont pro-inflammatoires, ce qui est commun à des pathologies comme l’autisme ou les troubles de l’attention-hyperactivité (TDAH).

Cette situation est anormale. Elle est injustifiée. Elle est scandaleuse.

Depuis longtemps les autorités auraient dû réagir. Elles ne l’ont pas fait.

Au contraire.

Tout se passe comme si elles voulaient favoriser les intérêts des grands groupes de la chimie.

–> En 2009, le règlement régissant la mise sur le marché des pesticides en Europe a été adopté, promettant de restreindre et d’interdire avant leur mise sur le marché les perturbateurs endocriniens pouvant avoir un effet néfaste sur l’être humain.

MAIS…
–> En décembre… 2015, la Commission européenne a été condamnée par le Tribunal de l’Union européenne pour « avoir manqué à ses obligations » sur le dossier des perturbateurs endocriniens. Et ce en dépit d’une « obligation claire, précise et inconditionnelle » [3].

En clair, la Commission a laissé traîner le dossier sans que rien ne se passe.

SIX ANS DE PERDUS.
Et combien de personnes tombées malades entretemps, combien de vies abîmées, ravagées par ce sabotage hormonal, combien de maladies qui se déclencheront en lien avec ces substances qu’on maintient en vente libre ???

À ces questions les technocrates prennent l’air gêné pour répondre.

« Rien ne prouve directement que… ».

« Il peut arriver qu’il y ait des cas particuliers », des « dégâts collatéraux » sur le chemin du progrès chimique etc.

Quelle suffisance, quel mensonge, quel mépris !

MENSONGE ET MEPRIS pour ces mamans d’enfants autistes qu’il faut assister chaque jour de leur vie, à qui l’on répète que ce sont elles qui sont responsables de la situation (mais pas les toxiques) [4] !!

MENSONGE ET MEPRIS pour ces milliers de couples qui ne parviennent pas à devenir parents, qu’on culpabilise en leur disant que leur problème est « psychologique » (alors que les perturbateurs endocriniens ravagent la fertilité) !

MENSONGE ET MEPRIS pour ces milliers de patients, rongés par le cancer, à qui l’on continue de mentir sur la cause de leur maladie.

ET CE N’EST PAS FINI, HÉLAS.

Après des années d’inaction, la Commission européenne exige maintenant des conditions ultra restrictives pour interdire un perturbateur endocrinien.

D’après elle, il faut prouver que la substance concernée :
Est connue pour avoir un effet avéré pour la santé humaine
A un mode d’action endocrinien
ET qu’on connaît le lien causal entre le mode d’action et l’effet négatif.
En clair, cela revient à dire que les gens devront d’abord tomber malades pour qu’on puisse ensuite faire un lien avec la substance.

Trop tard, si vous avez le cancer.

Trop tard, si vous ne pouvez pas avoir d’enfant.

Trop tard, si les enfants que vous avez mis au monde sont nés avec des malformations gravement handicapantes.

« Ce sera trop tard… mais tant pis. »

Voilà la réponse révoltante des autorités européennes qui veulent accorder une dérogation à l’industrie chimique pour qu’elle puisse continuer à nous vendre ses polluants.

Signez, c’est urgent, SIGNEZ LA PETITION EN CLIQUANT ICI POUR BLOQUER CETTE DEROGATION avant qu’il ne soit TROP TARD !!
https://petitions.pure-sante.info/encore-plus-de-perturbateurs-endocriniens/?utm_source=$$$GOOGLE-SOURCE&utm_medium=$$$GOOGLE-MEDIUM&utm_campaign=$$$GOOGLE-CAMPAIGN

Rendez-vous compte : la Commission européenne veut rendre ultra restrictives les conditions pour interdire les perturbateurs endocriniens.

On marche complètement sur la tête !! C’est leur autorisation qui devrait être ultra surveillée !!!

Il s’agit d’une violation évidente du plus élémentaire principe de précaution.

Un principe pourtant défini dans l’article 5 de la Charte de l’environnement, l’un des quatre textes de la Constitution européenne depuis 2005 [5].

Le 21 décembre dernier, la Commission européenne a tenté un premier passage en force, dans la torpeur des vacances de Noël, en essayant de faire adopter cette définition totalement favorable aux fabricants de toxiques.

Il s’en est fallu de peu pour que cette manœuvre aboutisse [6], dans un assourdissant silence médiatique.

Mais on sait que les lobbys des multinationales de la chimie reviennent déjà à la charge.

Ces multinationales disposent d’une puissance d’action qui leur permet de convaincre les plus hauts personnages des institutions et de remporter des batailles :

La propre conseillère scientifique du président de la Commission européenne a tout fait pour bloquer le processus visant à protéger les citoyens des perturbateurs endocriniens sous la pression des lobbys [7].
Récemment, la Commission européenne a donné 18 mois de sursis au célèbre RoundUp de Monsanto malgré la forte suspicion du caractère cancérigène (entraîne le cancer) de cet herbicide [8].
18 mois de sursis pour le RoundUp, personne ne l’avait vu venir… La société Monsanto, elle, en a-t-elle douté une seconde ?

Mais si le monde de nos responsables politiques tourne à l’envers, c’est à nous, simples citoyens, de le remettre à l’endroit !!!

NOUS REFUSONS de jouer les cobayes pour augmenter les profits des multinationales de Big Chimie.

NOUS REFUSONS que les autorités censées nous représenter transigent avec le plus élémentaire principe de précaution alors que les risques sur la santé sont avérés et documentés.

NOUS EXIGEONS que les preuves indiscutables d’inocuité (absence de danger) soient apportées par des experts indépendants pour que les sociétés Monsanto, Bayer, Syngenta et Cie puissent commercialiser leurs produits.

Et nous ne sommes pas seuls dans ce combat.

Fait rarissime, une centaine de scientifiques a publié très récemment une tribune écrite d’une seule main pour protester contre cette situation.

Sur les perturbateurs endocriniens, des chercheurs anglais, américains, français, allemands, suédois, africains du Sud, danois etc. dénoncent un « déni de l’état de la science » [9].

« Les effets nocifs des perturbateurs endocriniens ont amplement été mis en évidence. »

« Nous sommes cependant préoccupés par les options réglementaires que propose aujourd’hui Bruxelles, très éloignées des mesures nécessaires pour protéger notre santé et celle des générations futures. »

« Les options proposées pour identifier les perturbateurs endocriniens requièrent un niveau de preuve bien plus élevé que pour d’autres substances dangereuses. »

Avec ces scientifiques, nous devons refuser en bloc qu’un permis de contaminer soit délivré aux multinationales des produits toxiques !!

Il est temps de dire NON aux coups de poignard des géants de la chimie, OUI au principe de précaution !

NON À UNE DEROGATION EN FAVEUR DES GEANTS DE LA CHIMIE !

NON AU MARCHANDAGE DE NOTRE SANTE !


Signez, c’est urgent, SIGNEZ LA PETITION EN CLIQUANT ICI POUR BLOQUER CETTE DEROGATION avant qu’il ne soit TROP TARD !!

Pour montrer notre nombre et notre détermination, il est indispensable de faire monter le compteur de pétitions au maximum, pour opposer un véritable barrage démocratique à cette initiative.

Nous savons que des millions de signatures sont nécessaires.

Et nous pouvons les rassembler.

Il est important d’agir au plus vite car le contexte de l’élection présidentielle donne une fenêtre de tir inespérée aux multinationales de la chimie. Pendant que les yeux seront rivés sur la France, personne ne regardera ce qui se va se passer dans les coulisses de la négociation, à Bruxelles.

C’est pourquoi nous sommes dans l’urgence absolue. C’est une question de jours, ou peut-être même d’heures.

Ne perdez pas une seconde pour signer la pétition et transférer ce message le plus largement possible autour de vous.

C’est une chance unique de bloquer l’offensive des génts de la chimie ; dans quelques années, quand le mal aura été fait, il sera trop tard pour revenir en arrière.

Que dirons-nous alors à nos enfants ? Aux malades ? Oserons-nous les regarder dans les yeux en leur disant : « Je ne savais pas. »

Nous savons. Les meilleurs scientifiques nous ont alertés. Désormais, c’est à nous de poursuivre ce combat.

La victoire du pot de terre est encore possible. Mais contre le pot de fer, il faut tout notre courage, toute notre énergie, toute notre mobilisation.

Ne nous laissons pas faire !!!

MOBILISONS TOUT NOTRE ENTOURAGE.

TRANSFÉREZ CET APPEL PARTOUT AUTOUR DE VOUS.


Gabriel Combris

Rédacteur de la lettre PureSanté

Sources :
[1] http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/10/04/monsanto-papers-desinformation-organisee-autour-du-glyphosate_5195771_3244.html
[2] https://www.youtube.com/watch?v=qXSqK3svYi0

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Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.  

PureSanté est un service d'information gratuit de SNI Editions.
SNI Éditions, CS 70074, 59963 Croix Cedex, FRANCE

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MessageSujet: Re: Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs   Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs EmptyMer 18 Oct 2017 - 18:44

source source https://www.pure-sante.info/
A la télévision ce soir (mardi 17 octobre 2017)
Chère lectrice, cher lecteur,

Ce soir à 20 h 50, la chaîne Arte diffuse le reportage « Le RoundUp face à ses juges », consacré au glyphosate, utilisé dans l’herbicide RoundUp de Monsanto.

Des victimes racontent les conséquences de son épandage : saccage de l'environnement, malformations des enfants, cancers, maladies respiratoires ou rénales.

Alors que l’Union Européenne doit décider d’ici au 23 octobre de renouveler, ou pas, l’autorisation du glyphosate, ce reportage agit comme un coup de poing dans nos consciences. Regardez-le absolument !

Car il ne nous reste qu’une semaine pour faire pression sur les décideurs européens et dire « NON AU GLYPHOSATE, NON AU SABOTAGE CHIMIQUE DE NOS VIES !
Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à signer notre grande pétition nationale ICI et à relire ma lettre sur les conséquences dramatiques que la chimie sans contrôle peut avoir sur nos vies.
https://petitions.pure-sante.info/encore-plus-de-perturbateurs-endocriniens/script/?utm_source=purst&utm_medium=emailing&utm_campaign=20171016-television

Mobilisons-nous !  

Gabriel Combris

Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

PureSanté est un service d'information gratuit de SNI Editions.
Service courrier : Sercogest, 44 avenue de la Marne, 59290 Wasquehal - France

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source https://www.pure-sante.info/monstrueuse-hecatombe/#respond?utm_source=purst&utm_medium=emailing&utm_campaign=20171016-television
Monstrueuse hécatombe
Par Gabriel Combris/6 août 2017


Avez-vous entendu parler de cette mystérieuse histoire : entre 2015 et 2016, 10 000 calamars, 330 baleines, mais aussi des pélicans, des pingouins et des dauphins ont été retrouvés morts sur les côtes du Chili [1].

Cela faisait suite au décès de plus de 1300 oiseaux trouvés morts sur une plage, déjà au Chili [2].

« Hécatombe mystérieuse » ont expliqué les journaux, tout en rabâchant unanimement la piste officielle des autorités : les oiseaux et les mammifères marins seraient morts noyés, après avoir été pris dans les filets des pêcheurs, puis leurs cadavres refoulés par la mer.

Vraiment ?

Il s’est pourtant déjà produit le même phénomène, et curieusement à des endroits… où il n’y avait pas de filets de pêche !

En 2011, dans l’Arkansas, 4000 à 5000 oiseaux, essentiellement des carouges à épaulettes (reconnaissables à leurs taches rouges à la base des ailes) sont tombées raides mortes au Nouvel an.

Pareil au Pérou en 2012, au Canada en 2013, etc. Partout des oiseaux foudroyés « mystérieusement » en plein ciel, morts simultanément par milliers. Les « Oiseaux de l’Apocalypse » a-t-on même dit.

Il existe en réalité une autre explication à ce phénomène dramatique.

Et vous allez comprendre pourquoi cela menace gravement notre santé.

Voilà l’ennemi !
Avant de migrer, les oiseaux engrangent des graisses, qui brûlent quand elles leur fournissent l’énergie du vol. Mais en les brûlant, les pesticides et autres polluants qu’ils ont également absorbés, le plus souvent des perturbateurs endocriniens, sont relargués et les oiseaux peuvent mourir d’une hépatite toxique en plein vol !

Les « perturbateurs endocriniens »[3], voilà l’ennemi !

Ces polluants ont envahi l’air, l’eau, les aliments, les cosmétiques, les logements, les transports, les… etc. et leur impact quotidien sur notre santé – comme celle des oiseaux, des poissons, des mammifères – est absolument dramatique.

Certains de ces perturbateurs endocriniens sont tristement connus :
-Le DDT et des centaines d’autres pesticides, dont le plus utilisé au monde, le glyphosate (contenu dans le Roundup de Monsanto), vient d’être officiellement classé comme cancérogène probable, alors qu’il est importé dans les végétaux OGM pour les élevages en Europe sans que cela soit seulement étiqueté et que la Commission européenne vient de renouveler son autorisation [4]!

-Le distilbène, qui dépose son poison dans le ventre des femmes enceintes

-Le bisphénol A (emballages alimentaires, tickets de caisse)

Il en existe des dizaines d’autres, que les fabricants essaient de cacher sous des noms scientifiques : les halogenophénols (dans les désinfectants), les PCB, les 4MBC, les PBDE (dans les crèmes et huiles solaires), etc.

Ces toxiques n’épargnent personne, plaçant les plus fragiles, comme les bébés, aux premières loges du désastre.

La vulnérabilité est beaucoup plus grande lors de « fenêtres critiques » du développement embryonnaire, puis fœtal, puis du petit enfant. Car à ces périodes, des doses infimes suffisent à produire des perturbations profondes, ainsi que l’explique le Dr Jean-Paul Curtay :
-Puberté précoce et augmentation de la taille des seins chez les filles

-Triplement de la fréquence des malformations génitales, perturbations du développement psychomoteur chez les garçons

-Retards de croissance in utero

-Montée du surpoids, du diabète et des cancers du sein, du testicule, de la prostate et du rein chez les adultes [5].

Et ce n’est pas tout :
Les perturbateurs endocriniens sont également soupçonnés d’être une des causes de l’explosion des troubles du spectre autistique, des troubles de l’attention-hyperactivité, de l’altération de la perméabilité digestive, des problèmes de fertilité (les adolescents qui mettent de la simple laque sur leurs cheveux voient leur nombre de spermatozoïdes chuter), etc.

Pauvre sonnette d’alarme…
Inutile de se voiler la face : l’heure n’est plus à « tirer la sonnette d’alarme » comme disent les journalistes. Elle n’en finit plus de sonner, cette pauvre alarme, et je me demande bien qui peut encore l’entendre…

L’heure est à l’action : c’est la survie de nombreuses espèces qui est menacée. Et notre santé à tous.

Mais quoi faire ?

D’abord s’informer. Diffuser l’information autour de soi pour que le maximum de personnes apprennent à se protéger.

Ensuite, agir. Voilà pourquoi je vous demande de signer, si ce n’est pas déjà fait, notre grande pétition contre le sabotage chimique de nos vies.

A l’heure où je vous écris, plus de 230 000 personnes ont signé cette pétition.

Pour montrer notre nombre et notre détermination, il est indispensable de faire monter le compteur de pétitions au maximum. Soyons un million à signer !!! Ainsi, les pouvoirs publics ne pourront continuer à ignorer ce problème.

Maintenant, voyons comment réduire concrètement notre exposition aux perturbateurs endocriniens.

Dans l’alimentation
La première règle est de ne jamais acheter de produits contenant des acides gras trans : huiles, sauces, margarines, plats préparés… ni dans des emballages plastique, ni dans des conserves ou des cannettes, actuellement systématiquement enduites de plastique.

Cette mesure reste valable malgré l’interdiction en cours d’application du bisphénol A dans les emballages alimentaires car y restent présents de nombreux perturbateurs endocriniens : des bisphénols (de B jusqu’à Z), des phtalates, et des substituts sur lesquels on manque de données toxicologiques.
Mais dans le doute je dis : abstenons-nous.

Préférez toujours les boissons en bouteilles de verre aux cannettes.

Les fabricants de produits alimentaires doivent se rendre compte que seul le verre est sûr. Pour ce qui est de l’eau en bouteilles plastique, éviter les PVC estampillés 3 (PVC), 6 (polystyrène), 7 (polycarbonates) sur le fond et choisir plutôt les bouteilles estampillées 4 et 5 [6].
Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs 3230579087 (voir tout en bas de ce message)

Voici d’autres habitudes à prendre pour mieux se protéger (pardon pour le côté inventaire un peu rébarbatif, mais sur un sujet aussi grave, je pense qu’il est indispensable d’être le plus complet possible) :
-Ne pas consommer de poissons grands prédateurs comme requin, espadon, mérou… trop pollués par le mercure. Ne pas consommer plus d’une fois par semaine les moyens prédateurs comme le thon et la daurade. Préférer les petits poissons, en particulier gras : hareng, maquereau, sardine, anchois non salés – riches en oméga-3 et moins pollués (sauf quelques sardines d’estuaire régulièrement interdites car trop riches en PCB).

-La consommation de poissons de rivières ne peut pas être recommandée, les plus pollués étant le brochet (grand prédateur), les silures/poissons chats et les anguilles…

-Sauf femme enceinte ou enfant en forte croissance, réduire sa consommation de viande à une à deux fois par semaine.

-Choisir les œufs bio de poules élevées en plein air

-Privilégier les autres produits bio (les trois produits non bio les plus riches en perturbateurs endocriniens sont les laitues, les tomates, les concombres).

-Les agressions thermiques, en particulier au barbecue, peuvent aussi engendrer des perturbateurs endocriniens carcinogènes comme le benzopyrène, il faut éviter le contact avec les braises qui devraient être non pas sous les aliments à cuire, mais à côté (barbecues verticaux) ; on peut aussi protéger viandes et poissons par du papier sulfurisé – par ailleurs la plancha est moins agressive.

-Certaines poêles adhésives peuvent relarguer des perturbateurs endocriniens

-Ne pas utiliser les verres en polystyrène (un dérivé benzénique) pour les boissons chaudes.

Médicaments et cosmétiques
-Ne pas acheter de cosmétiques contenant des parabènes

-Éviter les médicaments gastro-résistants ainsi que ceux qui contiennent des parabènes

-Refuser les médicaments contenant du toluène – aussi reprotoxique –, en particulier plusieurs présentations courantes en France de vitamine D

-Éviter les parfums (aujourd’hui quasiment tous de synthèse)

-De même que la quasi totalité des produits utilisés par les coiffeurs, excepté la petite minorité – mais croissante – de coiffeurs bio

-Même chose dans les ongleries. L’acétone qui sert à dissoudre les vernis à ongles est un dérivé benzénique.

Vêtements
-Préférer les vêtements bio, et toujours laver au moins une fois les vêtements neufs avant de les porter afin d’éliminer une partie des retardateurs de flamme et autres polluants

-Utiliser des poudres bio pour laver les vêtements.

Logements, produits ménagers, d’entretien, désodorisants
-Réduire au maximum les contreplaqués et moquettes, tissus, qui contiennent des retardateurs de flamme et émettent des poussières, celles-ci étant des concentrateurs de perturbateurs endocriniens qui sont ainsi inhalés.

-Si vous avez une moquette, la nettoyer une fois par mois à la vapeur, sinon passer un aspirateur à filtre qui ne relargue pas les poussières

-Aérer au maximum à la belle saison, assurer une bonne ventilation l’hiver

-Veiller à changer régulièrement les filtres des systèmes d’aération

-La combustion du bois émettant beaucoup de perturbateurs endocriniens, il est recommandé de fermer la cheminée par une vitre étanche

-Bien rincer la vaisselle pour éliminer les traces de détergents

-Ne pas utiliser de désodorisants chimiques qui contiennent des dérivés benzéniques ; on peut très bien les remplacer par des huiles essentielles (pin maritime, eucalyptus, citronnelle etc. ).

Ce n’est qu’un début. Mais je crois que c’est le minimum légal à faire pour se protéger.

Éliminer et détoxifier
Maintenant, passons à la deuxième phase : l’élimination des toxines.

La première défense est de ne pas avoir trop de masse grasse puisque quasiment tous les perturbateurs endocriniens sont solubles dans les graisses (« liposolubles ») et que le tissu adipeux les piège.

Plus on a de tissu adipeux, plus on stocke de perturbateurs endocriniens, et on sait maintenant que ceux-ci contribuent à l’apparition et l’aggravation du surpoids et du diabète.

Le problème est qu’en plus de leurs effets négatifs, par exemple pro-inflammatoires locaux ou « systémiques » (du corps entier), ces perturbateurs endocriniens sont relargués par la lipolyse. Ce processus de déstockage des graisses de réserve est destiné à apporter du carburant dans le sang lorsque notre organisme en manque.

Peut-on mobiliser, neutraliser et éliminer ces toxiques ?
Faire du sport régulièrement augmente la circulation, et à partir d’une certaine intensité, brûle du tissu adipeux et permet le relargage de ces toxiques.

On conseille aussi la prise de taurine, utilisée pour évacuer les toxiques liposolubles par les voies biliaires via le tube digestif et les selles.

Mais ces toxiques risquent d’être réabsorbés dans le tube digestif avant d’atteindre le rectum si l’on ne consomme pas assez de fibres.

Il y a donc une synergie protectrice entre la prise de taurine et la consommation de végétaux : crudités, légumes secs, oléagineux, pains semi-complets, céréales sans gluten, fruits… La pomme par exemple, qui contient de la pectine, a montré sa capacité à améliorer l’élimination de polluants. Mais encore faut-il la choisir… bio.

Consommer régulièrement des végétaux a un triple avantage : moins d’apports en perturbateurs endocriniens, une meilleure élimination, mais aussi l’apport simultané de nombreux protecteurs : antioxydants, stimulants de la détoxification (en particulier dans les alliacés et les crucifères – qui contiennent du sulforaphane), anti-inflammatoires, stimulants de la réparation de l’ADN.

On peut aussi régulièrement faire des cures de détoxification.

Le Dr Jean-Paul Curtay conseille notamment le complexe Physiomance Détox (Thérascience), qui « contient une synergie de principes éliminateurs et neutralisateurs, comme la taurine et le sulforaphane. Le nombre de cures peut aller d’une fois par an pour les personnes vivant dans les environnements les plus sains, à une fois par mois pour celles qui sont le plus exposées à des polluants. »

À cela il ajoute une consommation régulière de curcuma, origan, ail, thé vert, oignon, jus et smoothies de fruits rouges et noirs. Ainsi que :
-Des complexes antioxydants comme Antiox 200 (Synergia) ou Aodyn (Bionutrics/Métagenics)

-Des complexes de polyphénols comme Antiox F4 (Synergia), Flavodyn (Bionutrics/Métagenics) ou Physiomance Grenade (Thérascience)

-Des cures de stimulants de réparation de l’ADN comme Physiomance DNAir (Thérascience) associés à 125 mg de vitamine C toutes les heures et du nicotinamide (Nicobion 500).

Et personnellement, j’ajoute une dernière chose.

Pour se protéger des perturbateurs endocriniens, inutile de compter sur les politiciens et autres (ir)responsables qui naviguent d’un lobby à l’autre.

La propre conseillère scientifique du président de la Commission européenne a tout fait pour bloquer le processus visant à protéger les citoyens des perturbateurs endocriniens sous la pression des lobbies [7].

Récemment, la Commission européenne a donné 18 mois de sursis au célèbre Roundup de Monsanto malgré la forte suspicion du caractère cancérigène de cet herbicide [8].

Si nous voulons que les choses changent, c’est à nous d’agir pour renverser les rôles : à nous, de perturber la vie tranquille des fabricants de toxiques.

Cette lettre n’est qu’une toute petite pierre à l’édifice, mais de nombreuses autres associations rendent compte régulièrement de l’avancée de la recherche (et de l’état du désastre) sur les perturbateurs endocriniens.

Si vous-même avez des idées sur la meilleure façon de les éviter, si vous avez entendu parler d’initiatives intéressantes sur le sujet, partagez-les avec la communauté des lecteurs de PureSanté.

C’est un problème sur lequel, hélas, on peut parier qu’on reviendra souvent.

Santé (quand même) !

Gabriel Combris

Sources :
[1] Chili : Après des centaines de baleines échouées, c’est au tour des calmars de mourir en masse !
http://www.actulatino.com/2016/01/20/chili-apres-des-centaines-de-baleines-echouees-c-est-au-tour-des-calmars-de-mourir-en-masse/

[2] Au Chili, 1 300 oiseaux retrouvés morts sur une plage
http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/05/19/1-300-oiseaux-retrouves-mort-sur-une-plage-au-chili_4635874_3244.html

[3] Perturbateur endocrinien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Perturbateur_endocrinien

[4] La Commission européenne prolonge l'autorisation du glyphosate pendant 18 mois
http://www.bioaddict.fr/flashinfos/la-commission-europeenne-prolonge-l-autorisation-du-glyphosate-pendant-18-mois-f5640.html

[5] Dossiers de Santé & Nutrition n°45, Le grand dérèglement, juin 2015

[6] Dossiers de Santé & Nutrition n°45, juin 2015

[7] Perturbateurs endocriniens : la Commission européenne condamnée pour son retard dans leur définition
https://www.actu-environnement.com/ae/news/perturbateurs-endocriniens-la-commission-europeenne-condamnee-pour-retard-definition-25900.php4

[8] Glyphosate : la Commission européenne prolonge de 18 mois l'autorisation de vente
http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/glyphosate-la-commission-europeenne-prolonge-de-18-mois-l-autorisation-de-vente_1719533.html

Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.  

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SNI Éditions, CS 70074, 59963 Croix Cedex, FRANCE

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Hier soir sur Arte j'ai suivi la soirée théma sur Arte, Monsanto sait depuis 1974 que ce produit est toxique  What a Face
source https://www.arte.tv/fr/videos/069081-000-A/le-roundup-face-a-ses-juges/
À la lumière du procès symbolique de Monsanto tenu en 2016, Marie-Monique Robin expose l’ampleur du scandale sanitaire lié au Roundup, herbicide le plus vendu au monde. Un réquisitoire accablant, paroles de victimes et d'experts à l'appui.

C’est l’histoire d’une colère citoyenne, jusque-là quasi inaudible, et d’une lutte contre un écocide, ou crime contre l'environnement, commis en toute impunité par la firme championne des OGM. En octobre 2016, à La Haye, victimes et experts témoignent – une première – devant le Tribunal international Monsanto, au fil d’un édifiant procès symbolique contre le Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, et sa très toxique molécule active, le glyphosate. Cette année-là, quelque 800 000 tonnes de ce "tue-tout" (son surnom en espagnol) ou de ses génériques ont été déversées sur la planète. Si la multinationale a refusé de comparaître, les victimes ont raconté à la barre les conséquences de son épandage : malformations des enfants, cancers, maladies respiratoires ou rénales et destructions environnementales. Éclairé par des scientifiques, cet accablant réquisitoire révèle l’ampleur de ce scandale sanitaire, qu’illustrent des reportages bouleversants sur la tragédie en cours, de la France à l’Argentine en passant par les États-Unis et le Sri Lanka – premier pays à interdire le glyphosate. "Ce pulvérisateur nous a apporté la mort, alors qu’on voulait simplement gagner notre vie", lâche, amer, un riziculteur sri-lankais contaminé.

Lanceuse d’alerte
Presque dix ans après son enquête "Le monde selon Monsanto", Marie-Monique Robin démontre, faisceau de preuves à l’appui, l’extrême nocivité du Roundup, à l’heure où l’Union européenne doit décider de prolonger ou non l’autorisation du glyphosate sur le marché. Déclaré en mars 2015 "cancérigène probable" par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), et reconnu comme tel par des études scientifiques secrètes commanditées par Monsanto, l’herbicide, omniprésent dans l’eau, l’air, la terre et les aliments, est aussi un perturbateur endocrinien, un antibiotique et un chélateur de métaux – il séquestre les minéraux. Face au silence coupable des agences de santé et à l’inertie des gouvernements, le film, à travers ce procès, montre également la mobilisation à l’œuvre de la société civile mondiale pour faire reconnaître l’écocide. L’enjeu ? La poursuite au pénal des multinationales dont les activités menacent la sûreté de la planète et la santé des hommes.

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source https://www.pure-sante.info/video-a-hu-ris-ssante/#respond?utm_source=purst&utm_medium=emailing&utm_campaign=20171013-video-ahurrissante
Vidéo a-hu-ris-ssante
Par Gabriel Combris/12 octobre 2017


Chère lectrice, cher lecteur,

Si vous n’avez pas encore vu cette vidéo, je vous conseille de la regarder sans attendre.

Elle ne dure qu’une minute et ce qu’elle révèle est totalement ahurissant.

Honnêtement, sans voir ces images, on ne peut pas croire que ce soit vrai.

Et pourtant…

C’est notre santé, notre vie même, qui sont en jeu !

Vous allez voir que la firme multinationale de chimie Monsanto est PRÊTE A TOUT pour imposer ses produits toxiques, et notamment son herbicide star, le RoundUp.

Nous ne pouvons pas laisser faire ça !!!

Ensemble, nous devons nous mobiliser pour nous défendre contre ces FOUS ! Car oui, quand vous aurez vu la vidéo vous verrez que le terme n’est pas exagéré.

Cliquez sur le bouton play (sur le lien)
Regardez cette vidéo et diffusez-la massivement autour de vous.

TOUT LE MONDE DOIT SAVOIR !

Santé !

Gabriel Combris

PS. Nous avons jusqu’au 23 octobre pour agir et faire interdire enfin le RoundUp. La pétition « Non au sabotage chimique de nos vies » a déjà recueilli 250 000 signatures. Nous pouvons changer le cours de l’histoire ; il faut faire EXPLOSER les compteurs de la pétition contre la folie Monsanto ! Cliquez ici pour signer la pétition.
https://petitions.pure-sante.info/encore-plus-de-perturbateurs-endocriniens/

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Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs 3230579087 source https://www.sain-et-naturel.com/voici-ce-que-les-symboles-sur-les-bouteilles-d-eau-signifient.html
Voici ce que les symboles sur les bouteilles d’eau signifient.
Elles sont un désastre pour l’écologie et elles ne sont pas bonne pour la santé surtout si vous les laisser au soleil : voici ce que les symboles sur les bouteilles d’eau signifient.

Vous n’aimez pas boire de l’eau du robinet et préférez acheter des bouteilles d’eau minérale? Alors regardez bien le triangle et le numéro imprimé au milieu. Vous allez faire bien des découvertes. Vous êtes attentifs à la composition de l’eau mais vous ne faites pas attention à la composition chimique de l’emballage. En bas de chaque emballage, cherchez  le triangle avec le numéro inscrit au centre et décryptez la dangerosité du plastique que vous tenez entre les mains.

Voici ce que les symboles sur les bouteilles d’eau signifient:

1 – PET (souvent PETE)
Ces bouteilles, dans leur majorité, sont à usage unique. Il est possible qu’ils émettent de l’antimoine provenant de métaux lourds, une substance chimique EPA qui interfère avec l’action des hormones. Cette substance pourrait également être cancérogène.

2 – HDPE (parfois HDPE)
Cela veut dire que ce plastique a la plus faible concentration en produits chimiques à diffuser dans l’eau.

3 – PVC (parfois 3V)
Ce plastique émet deux produits chimiques toxiques et les deux ont une influence sur les hormones dans le corps humain. C’est malheureusement le plastique le plus couramment utilisé.

4 – LDPE
Plastique qui n’émet pas de produits chimiques dans l’eau. Mais qu’on utilise le plus souvent pour la fabrication de sacs plastiques au lieu des bouteilles d’eau.

5 – PP
Un des plastiques les moins dangereux, généralement blanc ou transparent. Il est utilisé pour les bouteilles de sirop et les pots de yaourt.

6 – PS
Ce plastique émet du styrène cancérogène. Habituellement, ce plastique est utilisé pour les tasses à café ou les emballages de restauration rapide.

7 – PC (ou pas d’étiquetage)
C’est le pire type de plastique utilisé pour les emballages de produits alimentaires, car il émet du BPA chimique. Malheureusement, il est utilisé pour les bouteilles pour bébés, bouteilles pour boissons pour les sportifs et pour le stockage de la nourriture.

Il semblerait que les plastiques 2, 4 et 5, autrement dit ceux avec l’étiquette HDP, PEHD et PP n’émettent pas de produits chimiques. Les plus dangereux ont les étiquettes 1, 3, 6 ou 7. Dans ces bouteilles, l’eau est sous activité chimique et thermique.

Source Voici ce que les symboles sur les bouteilles d’eau signifient. : http://www.healthylifetricks.com/


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MessageSujet: Re: Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs   Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs EmptyMer 8 Aoû 2018 - 14:39

source https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/08/08/etats-unis-debut-des-deliberations-dans-le-proces-monsanto_5340393_3222.html
Etats-Unis : début des délibérations dans le procès Monsanto
Le géant agrochimique est confronté pour la première fois à la justice américaine. Un jardinier l’accuse d’avoir dissimulé les dangers de ses produits au glyphosate, et provoqué son cancer.

LE MONDE | 08.08.2018 à 09h47 • Mis à jour le 08.08.2018 à 11h27
Aux Etats-Unis, c’est un procès décisif pour la firme Monsanto qui touche à sa fin. Pour la première fois, le géant agrochimique est accusé devant un tribunal d’avoir caché la dangerosité de son désherbant au glyphosate, le Roundup.
Dewayne Johnson, jardinier américain de 46 ans, estime que le produit, ainsi que sa version professionnelle, le RangerPro, qu’il a vaporisé entre 2012 et 2014 dans le cadre de son travail dans des écoles californiennes, a provoqué son cancer incurable. Il réclame 400 millions de dollars (345 millions d’euros) en dommages et intérêts mais surtout en sommes « punitives ».

Après un mois de procès, les douze jurés commencent mercredi 8 août leurs délibérations. Ils devront répondre à trois questions : le Roundup, le RangerPro et leur principe actif, le glyphosate, sont-ils cancérigènes ? Monsanto a-t-il essayé de cacher ces risques aux consommateurs et aux agences de régulation internationales ? Combien doit-il débourser pour ces dommages au plaignant et à ses proches ?

Lire aussi :   Premier procès du glyphosate aux Etats-Unis
https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/23/premier-proces-du-glyphosate-aux-etats-unis_5320012_3244.html

Pour Brent Wiser, l’avocat de Dewayne Johnson, le « jour de rendre des comptes » est venu pour Monsanto. Il a estimé mardi, lors de sa plaidoirie, que toutes les découvertes sur les risques cancérigènes « ont connu ce moment : lorsque la science finalement fait ses preuves, quand on ne peut plus [les] dissimuler ».

Parallèle avec l’industrie du tabac
Il a fait le parallèle avec l’industrie du tabac et les stratégies utilisées dans le passé pour nier sa dangerosité : « Pour le tabac, nous connaissons la fin de l’histoire, et nous savons comment se finira l’histoire pour Monsanto », a-t-il affirmé, expliquant qu’il n’est pas nécessaire dans ce procès « de démontrer que le Roundup est la seule cause [du cancer de son client] mais (…) seulement qu’il y a contribué ».

Pour Monsanto, qui vient d’être racheté par l’allemand Bayer, il n’y a aucun lien entre cancer et glyphosate et donc aucune raison d’avertir d’un danger quelconque à propos de cette substance très controversée.

« Il y a eu beaucoup de grande rhétorique ici [pour dire] à quel point les choses sont horribles chez Monsanto », a argumenté mardi son conseil George Lombardi. Mais « à moins que [Me Wisner] le relie au cancer de M. Johnson, rien de tout cela ne signifie quoi que ce soit », a-t-il asséné, notant que le diagnostic était intervenu très peu de temps après l’utilisation des produits et que, donc, la maladie était plus vraisemblablement antérieure.

Lire aussi :   Glyphosate : la famille de Théo, 11 ans, exposé in utero, poursuit Monsanto
https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/23/glyphosate-la-famille-de-theo-11-ans-expose-in-utero-poursuit-monsanto_5320143_3244.html

Si ce procès civil est le premier du genre, des milliers de procédures sont en cours aux Etats-Unis sur le même sujet, à des degrés divers d’avancement. En France, Monsanto est poursuivi dans deux affaires. La première concerne un céréalier, Paul François, qui a porté plainte en 2007. Après avoir été condamné en première instance et en appel, le groupe est parvenu à faire casser la décision en cassation, en raison d’une erreur de forme. Un nouveau procès d’appel doit avoir lieu. La deuxième est plus récente : un couple a saisi la justice fin mai 2018, accusant le glyphosate d’avoir provoqué la malformation de leur fils.

Le glyphosate est classé « cancérigène probable » depuis 2015 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mais pas par les agences européennes, l’EFSA (sécurité des aliments) et l’ECHA (produits chimiques).

Lire aussi :   Sortie du glyphosate : Stéphane Travert et Nicolas Hulot veulent des « engagements » à la mi-juillet
https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/22/sortie-du-glyphosate-stephane-travert-et-nicolas-hulot-veulent-des-engagements-a-la-mi-juillet_5319704_3244.html

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MessageSujet: Re: Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs   Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs EmptySam 11 Aoû 2018 - 8:19

source https://www.bfmtv.com/international/glyphosate-monsanto-reconnu-coupable-dans-le-proces-roundup-1504293.html
Glyphosate: Monsanto reconnu coupable dans le procès Roundup
11/08/2018 à 07h38

La justice américaine a condamné vendredi le géant de l'agrochimie à payer 290 millions de dollars à un jardinier pour défaut d'information sur la dangerosité de son herbicide. Monsato a annoncé son intention de faire appel.
Le jury d'un tribunal de San Francisco a condamné vendredi le géant de l'agrochimie américain Monsanto à payer près de 290 millions de dollars, soit plus de 253 millions d'euros, de dommages pour ne pas avoir informé de la dangerosité de son herbicide Roundup, à l'origine du cancer d'un jardinier américain.

"J'ai reçu beaucoup de soutien depuis le début de cette affaire, beaucoup de prières et d'énergie de la part de gens que je connais même pas. Je suis content de pouvoir aider une cause qui me dépasse largement. Et j'espère que cette décision commencera à lui apporter l'attention dont elle a besoin", a réagi sobrement Dewayne Johnson au cours d'une conférence de presse.

"Malveillance"
Monsanto, qui vient d'être racheté par l'allemand Bayer, était poursuivi par cet Américain de 46 ans, atteint d'un cancer en phase terminale après avoir vaporisé du Roundup pendant plusieurs années. Les jurés ont déterminé que Monsanto avait agi avec "malveillance" et que son herbicide Roundup, ainsi que sa version professionnelle RangerPro, avaient "considérablement" contribué à la maladie du plaignant, Dewayne Johnson.

"Le jury a eu tort", a déclaré à des journalistes le vice-président de Monsanto Scott Partridge, devant le tribunal. "Nous exprimons notre sympathie à M. Johnson et à sa famille. La décision d'aujourd'hui ne change pas le fait que 800 études scientifiques et les conclusions de l'agence américaine de la protection de l'environnement (EPA), des instituts nationaux pour la santé et des autres autorités de régulation à travers le monde soutiennent que le glyphosate ne cause pas de cancer et n'a pas causé le cancer de M. Johnson", affirme le groupe qui a annoncé son intention de faire appel.

Le géant américain a été condamné à 250 millions de dollars de dommages punitifs, assortis de 39,2 millions de dollars d'intérêts compensatoires. Dewayne Johnson réclamait plus de 400 millions de dollars, estimant que ces produits avaient entraîné son cancer et que Monsanto avait sciemment caché leur dangerosité. Selon l'un des avocats du plaignant, Brent Wisner, le verdict "montre que les preuves (de la dangerosité du glyphosate) sont accablantes".

"Des gens souffrent du cancer car Monsanto ne leur a pas donné le choix", a-t-il ajouté, se disant déterminé à "(se) battre jusqu'au bout" alors que l'entreprise compte faire appel. "Comment ose-t-elle?"

Deux ans à vivre
Père de deux enfants, Dewayne Johnson a été diagnostiqué il y a deux ans d'un lymphome non-hodgkinien, incurable, qui lui vaut de nombreuses lésions sur le corps. Entre 2012 et 2014, il a vaporisé sur des terrains scolaires d'une petite ville de Californie, dans l'ouest des Etats-Unis, du Roundup, dont le principe actif est le glyphosate, un désherbant aussi efficace que controversé, ainsi que du RangerPro, un autre produit du même type.

Si ce dossier est le premier autour du glyphosate à arriver devant un tribunal, c'est parce que la loi californienne oblige la justice à organiser un procès avant le décès du plaignant. Des milliers de procédures contre Monsanto sont en cours aux Etats-Unis, à des degrés divers d'avancement. Le verdict de vendredi "va provoquer une cascade de nouvelles affaires", selon Robert F. Kennedy Jr, membre de l'équipe d'avocats rassemblée autour du plaignant, qui compte demander à ce que l'appel de Monsanto soit traité en urgence compte tenu de l'état de santé de Dewayne Johnson.

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MessageSujet: Re: Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs   Monsanto- Rondup et Bayer sur la liste des empoisonneurs EmptyLun 13 Aoû 2018 - 11:37

Il faudra se rappeler de ces paroles dans 3 ans  What a Face  
source ICI
Glyphosate : "Nous ne sommes pas prisonniers des lobbys", assure Sylvain Maillard
10h08, le 13 août 2018

Le député de la République en marche Sylvain Maillard affirme lundi, sur Europe 1, que les lobbys n'empêcheront pas la France de sortir du glyphosate sous trois ans.

Le député de la République en marche Sylvain Maillard affirme lundi, sur Europe 1, que les lobbys n'empêcheront pas la France de sortir du glyphosate sous trois ans.

INTERVIEW
La polémique sur le glyphosate est relancée. Le géant Monsanto, a été condamné à verser 289 millions de dollars à un jardinier américain qui accuse le Roundup, produit phare du géant de l'agrochimie, d'être à l'origine de son cancer. Une décision de justice qui apporte de l'eau au moulin des associations de défense de l'environnement. "Dire que le glyphosate n'est pas une bonne molécule, c'est très clair. Nous travaillons pour trouver des substituts mais ce n'est pas si simple", estime Sylvain Maillard, député La République en marche, invité d'Europe Matin, qui se défend d'être "prisonnier des lobbys".

Objectif très clair. "Le président de la République a eu des mots très forts pour demander l'arrêt de l'usage glyphosate sous trois ans. En Europe, nous avons obtenu un raccourcissement du délai à cinq ans alors que le débat portait initialement sur cinq à dix ans", assure Sylvain Maillard. "L'interdiction n'est pas inscrite dans la loi mais l'objectif est très clair : il faut que, dans trois ans, nous sortions du glyphosate. Nicolas Hulot donne un cap et Stéphane Travert fait en sorte que ce soit applicable, réaliste."

Pour le député de Paris, ce délai de trois ans est incompressible. "J'entends tous ceux qui disent qu'il suffit d'arrêter, mais c'est plus compliqué que cela. Il n'y a qu'à voir l'usage quotidien qui est fait du glyphosate, à la SNCF par exemple : en arrêter l'usage du jour au lendemain, pour lutter contre les mauvaises herbes sur les voies, mettrait les trains de France à l'arrêt", soutient Sylvain Maillard. "Idem pour l'agriculture : si on arrête du jour au lendemain, on a une grande partie de nos exploitations qui vont être en grande difficulté."

Il faut arrêter ce fantasme des cadeaux des lobbyistes
"La France est en pointe sur ce sujet". Le député LREM vante à ce propos l'efficacité de la recherche française pour trouver des substituts au glyphosate. "On a mobilisé beaucoup de crédit afin que différents organismes, privés et publics, s'allient pour trouver des solutions. Il faut réfléchir usage par usage, c'est comme ça qu'on trouvera une solution concrète", indique-t-il. "La France est vraiment en pointe sur ce sujet, on peut être fier."

Reste que des inquiétudes demeurent sur la capacité de la France à tenir ses engagements, notamment à cause de poids de l'industrie agrochimique. Nicolas Hulot a dénoncé samedi les pratiques des lobbyistes, qui écrivent parfois des amendements entiers sur ce sujet. "Évidemment, cela a toujours existé, depuis la nuit des temps. Ce n'est ni bien ni mal, les lobbys font partie de la vie démocratique, ils apportent un éclairage aux députés. L'essentiel, c'est que chacun garde son libre-arbitre", réagit Sylvain Maillard.

"Arrêter le fantasme des lobbys". Selon lui, les députés travaillent désormais en toute transparence. "Il faut arrêter ce fantasme des cadeaux des lobbyistes", réclame Sylvain Maillard. S'il ne nie pas l'existence des invitations à des matches de foot, ou à Roland-Garros, par exemple, Sylvain Maillard estime que "cela permet d'avoir des espaces de discussion avec l'ensemble des personnes intéressées par des sujets sur lesquels nous discutons. Mais nous ne sommes plus prisonniers des lobbyistes depuis longtemps".

SUR LE MÊME SUJET :
Condamnation de Monsanto : EELV appelle le gouvernement à "cesser de tergiverser" sur le glyphosate
http://www.europe1.fr/politique/condamnation-de-monsanto-eelv-appelle-le-gouvernement-a-cesser-de-tergiverser-sur-le-glyphosate-3731039

Le PDG de Bayer France répond à Nicolas Hulot sur le glyphosate : "Nous faisons partie de la solution"
http://www.europe1.fr/societe/le-pdg-de-bayer-france-repond-a-nicolas-hulot-sur-le-glyphosate-nous-faisons-partie-de-la-solution-3731582

Procès Monsanto : Hulot évoque le "début d'une guerre" contre les pesticides
http://www.europe1.fr/societe/proces-monsanto-hulot-evoque-le-debut-dune-guerre-contre-les-pesticides-3731150

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