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 H = PEAU: corps, soleil et massages

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MessageSujet: Re: H = PEAU: corps, soleil et massages    H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 EmptyMer 29 Mar 2017 - 16:49

Cette info n'est pas des plus réjouissantes et m'a d'autant plus interpellé, que j'ai acheté dernièrement, des sous vêtements Uniqlo .
source ICI
24/03/2017 Fabienne Loiseau
Vêtements anti-odeur, chauffants, hydratants…
Que cachent-ils ?


De nombreux textiles innovants incorporent des biocides, des nanoparticules ou des perfluorés.
Avec quel impact sur la santé et l’environnement ?
os vêtements font plus que vous habiller.
Il suffit de faire un tour dans les rayons pour s’en apercevoir : désormais, la chaussette se la joue « anti-odeur », « anti-friction », « respirante »… L’industrie textile travaille d’arrache-pied pour mettre au point des innovations censées apporter toujours plus de confort au consommateur.

Les amateurs de sport au grand air connaissent depuis longtemps le Gore-Tex, un tissu qui protège de la pluie et du vent tout en laissant la transpiration s’échapper.
Petit à petit, ces innovations, longtemps réservées au haut de gamme, se sont démocratisées.
Désormais, sous-vêtements, tee-shirts, parkas, doudounes vantent leurs capacités à vous faire oublier l’humidité, le froid, la chaleur… et votre transpiration.
Du zinc pyrithione pour lutter contre les odeurs
Même la grande distribution s’y met.
Carrefour et Auchan proposent des chaussettes « anti-odeur » grâce au traitement Sanitized Actifresh à base de zinc pyrithione, un biocide qui empêche l’apparition et la prolifération des micro-organismes à l’origine des odeurs.
« Ce traitement est autorisé par le label Oeko-Tex (Confiance Textile) qui garantit l’innocuité des produits finis, souligne Carrefour. Un test sous contrôle dermatologique nous a permis de vérifier sa bonne tolérance. »

Kindy a opté, de son côté, pour la substance Aegis, à base de chlorure de dimethyloctadecyl [3-(trimethoxysilyl) propyl] ammonium. «
Ce traitement est reconnu pour ne provoquer aucune migration vers la peau, ni rejet dans l’environnement dans les proportions définies comme acceptables par l’Union européenne », affirme le fabricant qui l’a d’ailleurs choisi parce qu’il répond, lui aussi, aux critères du label Oeko-Tex.

En juillet 2014, l’Association de recherche clinique en allergologie et asthmologie (Arcaa) se montrait beaucoup moins affirmative.
Dans le cadre d’un référentiel sur l’anti-acarien Allerban, elle estimait qu’« il est difficile d’envisager sans étude prolongée que cet ammonium quaternaire n’induise pas de modification sensible du microbiote [cutané] sur le long terme ».
Des nanoparticules d’argent chez Uniqlo
Plus gênant encore, toujours pour lutter contre les mauvaises odeurs, la marque japonaise Uniqlo recourt à l’argent sous forme de nanoparticules dans sa gamme de tee-shirts Airism.
Si elle indique bien la présence d’argent, elle n’affiche pas la mention [nano], contrairement à ce qu’impose la réglementation européenne.

Une omission d’autant plus scandaleuse que ces nanoparticules sont actuellement dans le collimateur des autorités sanitaires.
De par leur taille infinitésimale, elles posent question quant à leur migration dans l’organisme à travers les pores de la peau ou par inhalation, leur dispersion et accumulation dans l’environnement…

Selon Éric Gaffet, chercheur spécialiste des nanomatériaux (Institut Jean-Lamour), « à partir d’une certaine concentration, les nanoparticules d’argent peuvent tuer les bactéries indispensables au fonctionnement des stations des traitement des eaux.
On sait aussi qu’elles sont néfastes pour la reproduction des espèces aquatiques. Mais leur toxicité et leur dispersion dans l’environnement dépendent du procédé utilisé pour la fabrication des textiles ».

Une information incomplète
Les fabricants sont tenus d’indiquer la composition de leurs vêtements ainsi que le pourcentage des différentes fibres textiles qui les compose.
Ils doivent également indiquer le nom des biocides qu’ils utilisent.
En revanche, lorsqu’ils ont recours à des technologies spécifiques, rien ne leur impose de préciser les molécules utilisées, même si elles sont sous forme de nano, sauf s’il s’agit de biocides.
Un effet insuffisant, selon Decathlon
Uniqlo se veut rassurant : « Les textiles traités avec cette substance ne relarguent pas de nanoargent à un niveau significatif, même dans des conditions de lavage difficiles. » Mais les textiles finissent par s’user, se déchirer, être jetés…

Dans un rapport de 2015, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande de « limiter l’usage des nanoparticules d’argent (production, transformation, utilisation) aux applications dont l’utilité est clairement démontrée et pour lesquelles la balance des bénéfices pour la santé humaine au regard des risques pour l’environnement est positive ».

Se pose enfin la question de l’efficacité de ces produits.
Decathlon a préféré renoncer aux antibactériens depuis 2012, estimant que « l’effet sur les odeurs n’était que partiel et insuffisant pour satisfaire une majorité de [ses] clients ».
Des microcapsules de parfum dans des slips !
Pour lutter contre les mauvaises odeurs, la marque Le Slip français a intégré dans le tissu de son « Slip qui sent bon » des microcapsules de parfum qui libèrent leur contenu grâce au phénomène de friction avec la peau.
Mais l’effet est éphémère : « Jusqu’à 15 ou 20 lavages en respectant les indications », précise la marque.
Même technique pour les chaussettes hydratantes de Carrefour et même inconvénient : « L’effet s’arrête quand toutes les microcapsules ont été ouvertes. »

Pour aider à hydrater la peau, Damart a lancé fin 2016 des sous-vêtements “New sensitive” qui promettent « + 21 % d’hydratation de l’épiderme après quatre heures ». « Nous maintenons l’hydratation de la peau en travaillant sur des fibres capables de réguler l’humidité de la peau », explique Michel Caillibotte, responsable recherche et développement de la marque.
Les tests auraient montré un réel bénéfice.

La société utilise également pour ses produits Thermolactyl “bioactifs” des particules céramiques très fines afin de réduire les variations de température ressenties. « Ces micro ou nanoparticules sont emprisonnées au cœur de la fibre, précise Damart, et ne sont donc pas flottantes.
Nous veillons à éviter tout risque de contamination transcutanée. » Les très fines particules sont décidément un véritable Graal pour les fabricants, qui les utilisent aussi pour rendre leurs tissus déperlants, c’est-à-dire résistants à l’eau et aux taches.
Lafuma renonce aux traitements déperlants au PTFE
Derrière les diverses marques (Teflon, Nano-glide, etc.) se cache le polytétrafuoroéthylène (PTFE), un composé perfluoré (PFC) dont la nocivité pour l’environnement a été largement dénoncée ces dernières années, notamment via la campagne Detox lancée par Greenpeace à l’encontre des industriels du textile.

« La molécule est appliquée sous forme de nano-matériaux autour de chaque fil, ce qui permet au tissu de conserver ses qualités de respirabilité, explique Patricia Mouy, représentante de Teflon en France. Dès 2013, nous avons remplacé la molécule C8 [chaîne de carbone] par la molécule C6, une chaîne plus courte totalement inerte.
Elle ne peut pas migrer à travers la peau, ni provoquer de rejets dans l’environnement. »
C’est ce que semble également croire Oeko-Tex qui certifie des produits avec du téflon.

Lafuma, la marque de vêtements de sport et randonnée, a pourtant décidé d’éliminer totalement les composés perfluorés de ses produits d’ici 2020. « Les traitements déperlants C6 et C8 sont des PFC extrêmement volatils, qui ne se dégradent pas facilement dans l’environnement, détaille Lafuma.
Le temps, l’air, etc. ne suffiront pas à éliminer ces substances, elles perdureront tout comme un sac plastique pourrait perdurer dans la nature.
Elles peuvent s’immiscer dans la chaîne alimentaire.
Le C6, qui a moins d’éléments “carbone” que le C8, aura un impact moindre.
Mais il reste un PFC. »
Le label Oeko-Tex, un alibi facile ?
Lafuma s’est donc penché sur la question.
C’est loin d’être toujours le cas.
Nombre de ces vêtements hydrofuges ou traités aux biocides arborent le logo “Oeko-Tex” malgré les incertitudes.
Les marques se reposeraient-elles un peu trop sur ce label ?
Souvent, elles ne savent pas répondre aux questions précises sur les techniques utilisées et renvoient vers leurs fournisseurs.

On découvre ainsi sur l’étiquette des chaussettes polaires Rywan, vendues chez Decathlon, une photo de trois ours polaires accolée au logo Teflon et à son slogan : « Advanced care for a better planet » (« solution avancée pour une meilleure planète »).
Tout ça pour des « pieds confortablement au chaud et au sec ».
On marche sur la tête.

QUE CACHENT CES VÊTEMENTS INNOVANTS ?
-Biocide aux nanoparticules d'argent chez uniqlo

-Composés perfluorés chez cyrillus

-Biocide zinc pyrithione et composés perfluorés chez carrefour

-Biocide au microparticules d'argent chez carrefour

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source ICI
Publié le 05/03/2015
Exposition aux nanoparticules d’argent : mise à jour des connaissances


Les nanoparticules d’argent sont employées dans différentes applications industrielles, notamment les secteurs de l’alimentation (additifs, emballages alimentaires, revêtements internes de réfrigérateurs), du textile (vêtements et literie) et des produits cosmétiques et d’hygiène (brosses à dents, fers à lisser les cheveux, sprays désinfectants, etc.).
Elles sont principalement  utilisées pour leurs propriétés antibactériennes et antifongiques.

Toutefois, il reste très difficile d’avoir un inventaire référençant tous les produits contenant des nanoparticules d’argent en France et dans le monde. L’Anses a été saisie en 2011 afin de mettre à jour les connaissances sur l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux liés à l’exposition aux nanoparticules d’argent.

Dans l’avis qu’elle publie ce jour, l’Agence souligne les efforts de recherche sur les effets sanitaires et environnementaux potentiels des nanoparticules d’argent mais relève que ceux-ci demeurent cependant insuffisants pour permettre une évaluation des risques sanitaires.
Néanmoins, s’appuyant sur les conclusions de son avis d’avril 2014 relatif aux risques liés aux nanomatériaux manufacturés,  l’Anses recommande de limiter la mise sur le marché de produits contenant des nanoparticules d’argentaux applications dont l’utilité est clairement démontrée.

Les nanoparticules d’argent sous forme agrégée, agglomérée ou encore colloïdale, sont utilisées dans un grand nombre d’applications industrielles, notamment dans les secteurs de l’alimentation (additifs, emballages alimentaires, revêtements internes de réfrigérateurs, etc.), du textiles (vêtements, literie) ou encore des produits cosmétiques et d’hygiène (brosses à dents, fers à lisser les cheveux, sprays désinfectants, etc.).
L’intégration de ces nanoparticules d’argent dans des articles commercialisés est supposée répondre principalement à des finalités antibactériennes et antifongiques et des questions sont régulièrement posées sur leur impact sur la santé, ainsi que sur la conséquence éventuelle de leur dispersion dans l’environnement.
Faisant suite à deux rapports publiés en 2009 et 2010 sur ce sujet, respectivement par l’Anses et son homologue allemande (BfR), l’Agence avait été saisie en 2011 afin de mettre à jour les connaissances sur l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux liés à l’exposition aux nanoparticules d’argent, en prenant en compte les nombreux articles scientifiques publiés sur l’évaluation de la toxicité des nanoparticules d’argent depuis 2010.
L’expertise qu’elle publie ce jour intègre de nouvelles connaissances sur l’ensemble des voies d’exposition aux nanoparticules d’argent, ainsi que sur leur activité antibactérienne et la résistance potentielle des bactéries à ces nanoparticules.
L’Agence souligne que les travaux de recherche en toxicologie récemment publiés sont souvent contradictoires, rendant encore difficile à ce jour l’estimation de la dangerosité des nanoparticules d’argent.
Il est de fait impossible, aujourd’hui, de statuer, par exemple, sur leur caractère reprotoxique, génotoxique ou neurotoxique.
Les études d’écotoxicité, de plus en en plus nombreuses, montrent quant à elles des effets biologiques sur tous les organismes aquatiques et terrestres étudiés (mortalité, inhibition de croissance, génotoxicité, reprotoxicité, etc.).

Les recommandations de l’Agence
L’expertise de l’Agence réalisée sur les nanoparticules d’argent illustre les nombreuses difficultés déjà rencontrées lors de son évaluation des risques liés aux nanomatériaux.
Ainsi, elle rappelle les recommandations émises dans son avis du 15 avril 2014 relatif à l’évaluation des risques liés aux nanomatériaux - enjeux et mise à jour des connaissances, qui appelaient à un renforcement du cadre réglementaire des nanomatériaux manufacturés, afin de mieux caractériser chaque substance et ses usages, en prenant en compte l’ensemble du cycle de vie des produits.

Concernant les nanoparticules d’argent en particulier, l’Anses recommande :
d’encourager les travaux de recherche dans les domaines de la caractérisation physico-chimique, l’évaluation de l’exposition, de la toxicologie et de l’écotoxicologie, de l’évaluation de l’efficacité antibactérienne et de la résistance bactérienne
de renforcer la traçabilité des données et l’information des consommateurs sur les produits contenant des nanoparticules d’argent.

L’Agence souligne que cette traçabilité ne peut être atteinte par la seule voie de la déclaration obligatoire dans la base R-Nano.
L’Agence rappelle par ailleurs que l’argent ne figure pas dans la liste des minéraux pouvant être utilisés pour la fabrication des compléments alimentaires, qu’il soit sous forme nanoparticulaire ou non.

Compte tenu de la présence de nano-argent dans des compléments alimentaires distribués notamment par le biais du commerce en ligne, l’Agence recommande alors de renforcer l’information des consommateurs et le contrôle de la distribution de ces produits qui contiendraient des nanoparticules d’argent.

Enfin, l’Anses recommande que l’usage des nanoparticules d’argent (production, transformation, utilisation) soit limité aux applications dont l’utilité est clairement démontrée et pour lesquelles la balance des bénéfices pour la santé humaine au regard des risques pour l’environnement est positive.

EN SAVOIR PLUS
AVIS et rapport de l’Anses relatif à à l’expertise concernant la mise à jour des connaissances sur l'évaluation des risques sanitaires et environnementaux liés à l’exposition aux nanoparticules d’argent
RAPPORT d'analyse bibliographique de l'Anses : Analyse bibliographique comparée de rapports d’expertise sur les risques liés à l’exposition aux nanoparticules d’argent

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Je viens de trouver ce dossier très intéressant sur le même sujet.

source https://louvesolitaire15.wordpress.com/2012/07/20/les-fringues-qui-tuent-la-synthese-de-lasef/
Les fringues qui tuent : la synthèse de l’ASEF
Publié le 20 juillet 2012


Écrit par J. Maherou, S. Norest & L.Ferrer    http://www.asef-asso.fr/mon-bien-etre/dressing/1382-les-fringues-qui-tuent-la-synthese-de-l-asef

Depuis plusieurs années, l’industrie textile fait appel à certaines molécules chimiques potentiellement toxiques pour l’homme.
Ces dernières entrent dans les procédés de fabrication, les teintures, les motifs décoratifs…et sont utilisées pour certaines de leurs caractéristiques telles que l’effet infroissable, imperméable ou encore anti-odeur.
Quels sont ces substances qui envahissent nos vêtements et quels sont les risques pour notre santé ?
L’ASEF fait le point sur ces vêtements à risques.

Substances chimiques dans les vêtements : quels impacts pour ma santé ?
Les éthoxylates de nonylphénol
Selon un rapport[1] de Greenpeace du 23 août 2011, 14 marques de vêtements proposent à la vente des articles qui contiennent des traces d’éthoxylates de nonylphénol (NPE), une substance qui, une fois rejetée dans l’environnement, devient très toxique.

Sur 78 échantillons de vêtements analysés, 52 ont présenté des traces de NPE.

Ces 52 échantillons ont été fabriqués dans 17 pays dont la Chine, le Vietnam, en Malaisie et aux Philippines et proviennent des lignes de production de 14 grandes marques: Abercombie & Fitch, Adidas, Calvin Klein, Converse, G-Star RAW, H&M, Kappa, Lacoste, Li Ning, Nike, Puma, Ralph Lauren, Uniqlo and Youngor.

Les NPE sont des produits chimiques fréquemment utilisés comme détergents dans de nombreux processus industriels et dans la production de textiles naturels et synthétiques.
Déversés dans les égouts lors de leur fabrication et du lavage des vêtements, ils se décomposent en nonylphénol (NP), un sous-produit très toxique. Bioaccumulable et relativement persistant, le NP s’accumule au sein des organismes vivants, menaçant ainsi leur fertilité, leur système de reproduction et leur croissance, même à faible concentration.

Considéré comme perturbateur endocrinien, il peut également être néfaste pour la santé humaine.

En raison de leur toxicité pour l’environnement, les NPE et le NP sont interdits en Europe depuis 2005 dans les vêtements à une concentration supérieure à 0,1% en masse.

Le formaldéhyde
Le formaldéhyde, un composé organique volatil (COV) est souvent présent dans les vêtements synthétiques, car il confère aux tissus leurs propriétés : infroissable, résistant et hydrofuge.

Les effets du formaldéhyde sur la santé sont maintenant bien connus.
Le formaldéhyde étant un gaz très volatil, il peut facilement entrer en contact avec les yeux ou le nez et engendre des irritations oculaires et des voies respiratoires.
Il est également possible que de faibles expositions au formaldéhyde puissent accroître, à long terme, le risque de développer des pathologies asthmatiques et des sensibilisations allergiques[2]…
Des effets loin d’être négligeables car ils peuvent, à terme conduire au développement cancer.
En 2004, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a d’ailleurs classé le formaldéhyde dans le groupe 1 « substance cancérogène avérée pour l’homme » pour les cancers du nasopharynx par inhalation.

Le formaldéhyde présent dans les vêtements est également irritant pour la peau et peut alors déclencher des réactions allergiques, eczéma et dermites de contact (inflammation de la peau) principalement.
Outre les vêtements, on retrouve ce polluant dans les oreillers, les draps, les rideaux, les meubles, ou encore certains produits cosmétiques.

Concernant la réglementation, au Japon, un vêtement au contact de la peau ne peut pas être commercialisé au-delà de 75 ppm de formaldéhyde et de 20 ppm pour les vêtements pour bébés.

En France, les vêtements pour bébés entrant en contact avec la peau ne doivent pas contenir plus de 20 ppm de formaldéhyde.
Les textiles en contact direct avec la peau ne doivent pas contenir plus de 100 ppm et ceux qui ne sont pas en contact direct avec la peau peuvent contenir jusqu’à 400 ppm.

L’Allemagne, quant à elle, prévoit une obligation d’étiquetage pour les vêtements entrant en contact avec la peau et libérant plus de 1500 ppm de formaldéhyde, qui doivent porter l’inscription « contient du formaldéhyde.
Nous vous recommandons de laver ce vêtement avant de le porter pour éviter toute irritation de la peau »

Composés perfluorés
Les vêtements peuvent contenir des composés perfluorés (PFC) telles que les fibres téflon qui, comme le formaldéhyde, donnent aux pantalons, jupes et autres vêtements leurs qualités infroissables et imperméables.
Considérés comme perturbateurs endocriniens, les PFC interfèrent avec le fonctionnement de la glande thyroïde et imitent les œstrogènes.
L’exposition in vitro à ces composés, qui s’accumulent dans l’organisme pourrait entrainer des petits poids à la naissance.
Ils seraient également responsables de retards développementaux, de changements comportementaux, de développement anormal des glandes mammaires, ainsi que de la réduction du niveau de testostérone.

Une étude publiée en 2012 a montré que l’exposition in vitro à l’un de ces composés perfluorés, l’acide perfluorooctanoïque (PFOA) favorise le surpoids des femmes à l’âge de 20 ans. En savoir plus sur cette étude…
http://www.asef-asso.fr/mon-enfant/nos-syntheses/1116-le-pfoa-favoriserait-le-surpoids

Une autre étude[3] a démontré que l’exposition à ce même composé, ainsi qu’au perfluoro-octane sulfonate (PFOS) pourrait diminue l’efficacité de la vaccination pédiatrique contre la diphtérie et le ténanos.

Ces composés sont également utilisés comme traitements anti-tâches et imperméabilisants pour tapis, moquettes et meubles, ainsi que comme revêtements antiadhésifs pour ustensiles de cuisine.

Attention donc aux vêtements portant la mention « sans repassage » qui peut traduire la présence de formaldéhyde ou de produits perfluorés.

Retardateurs de flamme
Les retardateurs de flamme sont des substances chimiques ajoutées aux matériaux lors de la fabrication afin de réduire le risque d’incendie.
En fait, ils améliorent tout simplement la résistance au feu des produits.
Ils sont présents dans différents équipements électroniques (téléviseur, ordinateurs), les matelas, les tissus, les meubles mais aussi dans les vêtements de protection et les pyjamas…

Ils résistent aux lavages et perturbent, entre autres, le développement neurologique et la fertilité.
Les retardateurs de flamme les plus utilisés sont les polybromodiphényles éthers (PBDE).
Il s’agit de composés bromés, connus pour leurs effets nocifs pour la santé.
Suspectés d’être des perturbateurs endocriniens, ils seraient également responsables de troubles de développement du système nerveux (autisme, hyperactivité, déficit d’attention, trouble de comportement…).

Plusieurs études[4],[5] ont montré l’action de ces retardateurs de flamme bromés sur les hormones thyroïdiennes.
Ces hormones sont essentielles au fonctionnement du système nerveux chez l’adulte et favorisent son développement chez le fœtus et le nourrisson. C’est pourquoi, même une exposition in utero peut affecter le neuro développement des enfants…

Cela a été mis en évidence par une étude[6] publiée en 2009.
http://www.asef-asso.fr/mon-enfant/nos-syntheses/409-etude-toxicite-des-retardateurs-de-flammes-sur-le-neurodeveloppement
Les chercheurs ont analysé les taux d’exposition prénatale aux retardateurs de flammes (PBDE) en mesurant la concentration dans le sang du cordon ombilical à la naissance.
Ils ont ensuite suivi le développement neurologique des enfants entre 1 et 4 ans puis à l’âge de 6 ans.

Les enfants présentant à la naissance les concentrations en PBDE les plus élevées avaient les résultats les plus bas aux tests de développement physique et mental réalisés entre 1 et 6 ans.
Ces effets sur le développement étaient particulièrement remarquables à l’âge de 4 ans, où les résultats des tests de QI et de niveau verbal ont été réduits de 5,5 à 8 points pour ceux qui avaient eu la plus forte exposition prénatale.

Colorants
Les vêtements contiennent très souvent une multitude de colorants pouvant provoquer des réactions cutanées allergiques (dermatite de contact), des dommages au foie et aux reins, voire des cancers.
Les colorants azoïques sont particulièrement dangereux car ils représentent un risque élevé de cancer tant pour les personnes travaillant à la teinture des fibres textiles que, via la transpiration, pour les personnes portant les vêtements.
Depuis la fin des années 1960, les fabricants européens ont progressivement abandonné la fabrication des colorants azoïques dangereux compte tenu de leur caractère cancérigène avéré.
La réglementation européenne les a proscrits en 2002.
Mais ce n’est pas le cas tous les autres pays.
Du fait de leur très bon rapport coût-efficacité, ces colorants continuent d’être régulièrement utilisés dans la fabrication de vêtements dans de nombreux pays.

Coton
Enfin, le coton lui-même serait dangereux à cause des résidus de pesticides et des traitements divers (sa culture absorbe 25 % des pesticides dans le monde), sans compter les ajouts ultérieurs et multiples de produits chimiques lors de sa transformation.
Selon l’OMS, 1,5 millions de travailleurs du coton seraient victimes chaque année d’intoxications graves du fait de cette utilisation et près de 30 000 en meurent.

Les cibles idéales…
Les enfants
En janvier 2009, l’Institut national de la Consommation (INC) a mené une étude[7] sur la composition des vêtements pour enfants.
Au total, 40 T-shirts pour enfants ont été testés et 9 comportaient un taux de phtalates supérieur à la nouvelle réglementation européenne Reach, en vigueur depuis fin 2008, soit plus de 0,1% sur l’ensemble du vêtement.
Ces T-shirts avaient été achetés dans des enseignes diverses, telles que Gap, Okaïdi, Auchan, La Halle, Babou, Kiabi et Gemo.

Les phtalates, utilisés par les fabricants pour assouplir les plastiques, sont souvent présents sur les dessins, inscriptions et décorations collés sur les vêtements.
Ils peuvent provoqués des irritations cutanés et des effets plus graves encore lorsque les vêtements sont portés à la bouche.

Les phtalates sont des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’ils entravent le développement des organes sexuels.
Une récente étude[8]
http://www.asef-asso.fr/problematiques-emergentes/perturbateurs-endocriniens/1220-etude-les-phtalates-responsables-de-la-baisse-de-fertilite-chez-les-hommes
a d’ailleurs montré que l’exposition des testicules de l’homme adulte aux phtalates, entraîne une inhibition de la production de la testostérone et seraient responsables de la réduction des testicules chez l’adulte.
Les expériences ont été menées sur des testicules d’adultes humains exposés in vitro au MEHP (Mono(Ethylhexyl)-phtalate), le métabolite actif du DEHP (di- (2 éthylhexyl) phtalate).
Les chercheurs ont ainsi constaté que ces composants réduisent de 30 % la production de testostérone par rapport à des testicules non exposés. Cependant, les petites filles sont elles aussi concernées par les effets des phtalates.
Une étude[9] de 2010 et menée auprès de 1 100 petites filles âgées entre 6 et 8 ans, a montré que les phtalates seraient responsables de puberté précoce.

Certaines études les impliquent également dans l’apparition du cancer. En effet, une étude[10] de 2010, en analysant des échantillons d’urine de 221 femmes mexicaines, a permis de constater que les taux de phtalates étaient plus élevés chez les femmes atteintes d’un cancer du sein que chez le groupe témoin.

L’étude de l’INC a également montré un taux élevé de résidus chimiques alcalins, potentiellement irritants.
En effet, pour obtenir des T-shirts d’un blanc immaculé, les industriels de la filière textile utilisent des produits à forte teneur alcaline.
L’INC a donc recommandé aux parents de laver systématiquement les vêtements pour enfants avant usage afin d’éviter les risques d’irritation liés à ces résidus chimiques.
En revanche, les phtalates, eux ne disparaissent pas au lavage…

Les sportifs
Les maillots de l’Euro 2012

Seulement trois jours avant le coup d’envoi de l’Euro 2012, le Bureau Européen des associations de consommateurs (BEUC) basé à Bruxelles a révélé que les maillots officiels des équipes qualifiées pour l’Euro 2012 contenaient des produits toxiques.
Après avoir testé neuf maillots officiels de l’Euro 2012 vendus aux supporters, tous se sont avérés contenir des niveaux inquiétants de produits chimiques tels que plomb, nickel ou des composés chimiques anti-odeur : les composés organostanniques.

Le plomb, a été retrouvé dans six des neuf maillots testés.
Ont ainsi été concernés les équipes d’Espagne, l’Allemagne, l’Ukraine, la Russie, la France et Italie.
Cela est d’autant plus inquiétant que dans les maillots de l’Espagne et de l’Allemagne, le plomb dépasse le niveau légal pour les produits destinés aux enfants.
Inhalé ou ingéré, le plomb peut entrainer des problèmes de fertilité, des avortements spontanés ou des atteintes du système nerveux.
Ce métal lourd est particulièrement nocif pour les femmes enceintes et les enfants.

La présence de plomb pose également un problème pour l’environnement, car, lors de lavages en machine des maillots, l’eau peut-être contaminée.

Le nickel, un autre métal retrouvé dans ces maillots, est utilisé comme mordant pour textile, c’est-à dire qu’il lie la fibre textile et le colorant. A fortes doses, le nickel peut présenter des risques pour la santé.
L’absorption de nickel augmente le risque de développer un cancer des poumons, du larynx et de la prostate.
Elle peut induire nausées, vomissements et vertiges après une exposition au gaz, troubles de la respiration ou encore problèmes cardiaques.
Quant aux maillots du pays d’accueil, la Pologne, ils contenaient un composé d’organo-étain – utilisé pour éviter les odeurs de sueur – dans des doses plus élevées que la limite légale.

Ces composés sont généralement utilisés comme agents catalytiques, stabilisants industriels en plastique, revêtements de verre, pesticides ou encore comme biocides pour peintures antisalissure sur les navires.
Il est également utilisé dans les textiles pour ces propriétés bactéricides et acaricides.
Dans l’environnement, les organoétains sont toxiques pour les animaux aquatiques, et en particulier pour les algues et les mollusques.
Chez l’homme, une intoxication par ces composés peut entrainer des effets sur le système nerveux et provoquer ainsi des maux de tête, des vertiges, des troubles sensoriels auxquels peut s’ajouter une encéphalopathie.
Le BEUC à également indiqué que le nonylphénol a été retrouvé dans des maillots en Espagne et en Italie.

Consultez notre article pour en savoir plus !
http://www.asef-asso.fr/mon-bien-etre/dressing/1320-l-euro-2012-a-du-plomb-dans-le-maillot

Des vêtements aux nanoparticules
L’industrie textile recourt parfois aux nanotechnologies pour améliorer ses produits (propriétés thermiques, antiplis) et leur résistance à l’eau, au feu ou à l’abrasion.
C’est le cas des vêtements de sport dont des nanoparticules métalliques, d’argent notamment, sont intégrées aux fibres afin de donner des propriétés bactéricides au tissu et de lutter contre les mauvaises odeurs.
Ces nanoparticules d’argent sont également présentes aujourd’hui dans de nombreux produits (électroménager, pansements, sous-vêtements…).
La présence de ces nanoparticules dans les vêtements présentent à la fois des risques pour la santé, mais aussi pour l’environnement.
Lors du lavage des vêtements contenant des nanoparticules, ces dernières sont libérées dans l’environnement et entrainent des effets néfastes sur les écosystèmes.

Selon l’avis[11] de l’Anses du 15 mars 2010, qui a étudié le cas des chaussettes anti-odeur, pour l’environnement, la dispersion de nanoparticules attendue est qualifiée d’importante.
L’Anses estime qu’une chaussette libère environ 144 milligrammes de nanoparticules lors d’un lavage.
En considérant qu’un Français sur dix utilise des chaussettes anti-transpiration et qu’il achète 10 paires par an, leur lavage entraînerait le relarguage annuel de 18 tonnes de nanoargent dans les milieux aquatiques !
Or, les nanoparticules présentent par rapport à leur masse une surface énorme, ce qui augmente leur capacité d’interactions avec les organismes vivants.
Même, s’il n’est pas aujourd’hui mesurable le risque pour l’environnement, en particulier pour les compartiments aquatiques devrait faire l’objet d’une attention particulière.

En ce qui concerne les effets sur la santé, ils sont encore peu connus mais on sait que les nanoparticules ont des niveaux d’interaction et de pénétration plus importantes que leurs homologues macro.
Néanmoins, aucune étude n’a encore démontré que les nanoparticules présentent dans les vêtements peuvent pénétrer dans la peau.
Les nanoparticules sont notamment susceptibles d’altérer les cellules voire de les détruire et peuvent entrainer des lésions dans l’ADN, conduisant éventuellement à des mutations ou des allergies[12].

Par prévention, il est préférable pour les sportifs de ne pas utiliser de vêtements anti-transpirant, d’autant plus que transpirer permet de réguler la température corporelle.
C’est donc un phénomène naturel indispensable pour le bon fonctionnement de notre organisme.
Pour se protéger des vêtements toxiques, il est recommandé de toujours nettoyer les vêtements neufs avant utilisation et de privilégier les fibres naturelles avec des labels écologiques « sans solvant » ou « Oeko-Tex ».
Evitez également les vêtements portant des motifs en plastique ou trop colorés dont leur fabrication a forcément nécessité l’utilisation de nombreux produits chimiques.

Références bibliographiques :
[1] Greenpeace, Dirty Laundry 2 : Hung Out to Dry, Août 2011.

[2] INRS, Le point des connaissances sur le formaldéhyde, janvier 2008

[3] Grandjean P, Andersen EW. « Serum Vaccine Antibody Concentrations in Children Exposed to Perfluorinated Compounds. JAMA January 25, 2012, Vol. 307, No. 4, pp. 391-397

[4] Ibhazehiebo K, Iwasaki T, Kimura-Kuroda J, Miyazaki W, Shimokawa N, Koibuchi N., Disruption of thyroid hormone receptor-mediated transcription and thyroid hormone-induced, Environ Health Perspect. 2011 Feb;119(2):168-75.

[5] Ibhazehiebo K, Iwasaki T, Okano-Uchida T, Shimokawa N, Ishizaki Y, Koibuchi N.Neurotoxicology. Suppression of thyroid hormone receptor-mediated transcription and disruption of thyroid hormone-induced cerebellar morphogenesis by the polybrominated biphenyl mixture, BP-6. Neurotoxicology. 2011 Aug;32(4):400-9.

[6] Herbstman JB, Sjödin A, Kurzon M, Lederman SA, Jones RS, Rauh V, et al. 2010. Prenatal Exposure to PBDEs and Neurodevelopment. Environ Health Perspect :-. doi:10.1289/ehp.0901340

[7] 60 millions de consommateurs, des phthalates dans les vêtements pour enfants, février 2009.

[8] Desdoits-Lethimonier C, Albert O, Le Bizec B, Perdu E, Zalko D, Courant F, Lesné L, Guillé F, Dejucq-Rainsford N, Jégou B., Human testis steroidogenesis is inhibited by phthalates, Hum Reprod. 2012 Mar 8

[9] Wolff MS, Teitelbaum SL, Pinney SM, Windham G, Liao L, Biro F, Kushi LH, Erdmann C, Hiatt RA, Rybak ME, Calafat AM; Breast Cancer and Environment Research Centers., Investigation of relationships between urinary biomarkers of phytoestrogens, phthalates, and phenols and pubertal stages in girls. Environ Health Perspect. 2010 Jul;118(7):1039-46.

[10] López-Carrillo L, Hernández-Ramírez RU, Calafat AM, Torres-Sánchez L, Galván-Portillo M, Needham LL, Ruiz-Ramos R, Cebrián ME., Exposure to phthalates and breast cancer risk in northern Mexico. Environ Health Perspect. 2010 Apr;118(4):539-44.

[11] Avis de l’Agence française de sécurité sanitaire, de l’environnement et du travail relatif à « Évaluation des risques liés aux nanomatériaux pour la population générale et dans l’environnement », 15 mars 2010.

[12] Vega-Villa KR, Takemoto JK, Yanez, JA Remsberg CM, Forrest ML, Davies NM. Clinical toxicities of nanocarrier systems. Adv Frug Deliv Rev.(2008).

****************************************************

Etat des connaissances relatif aux nanoparticules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc dans les produits cosmétiques en termes de pénétration cutanée, de
génotoxicité et de cancérogenèse
http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/af86f9684f0e2810a7cf1d5b0cefb0d5.pdf

*****************************************************

Comment éviter de se retrouver avec des nanoparticules dans les produits que vous utilisez ?
http://www.matierevolution.org/spip.php?article3264

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MessageSujet: Re: H = PEAU: corps, soleil et massages    H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 EmptyLun 10 Avr 2017 - 21:38

Même sujet que mon message précédent
source http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/stop-aux-nanos/pourquoi/988
Pourquoi cette campagne ?
Vous ne les verrez jamais et pourtant elles sont déjà partout: dans les cosmétiques, les crèmes solaires,  l’alimentation, les textiles, les jouets, les dentifrices, les articles de sport, les pneus, les vitres, les peintures et peut être même déjà dans notre corps.  Il s’agit des … nanoparticules !

Découvrez l'enquête inédite d'Agir pour l'Environnement ICI
révélant la présence de nanoparticules dans quatre produits de consommation courants (télécharger le rapport d'analyse] ICI

En une dizaine d’années, des substances aussi minuscules qu’extrêmement réactives, ont envahi notre quotidien : les nanoparticules de dioxyde de titane, de dioxyde de silice, nanotubes de carbone, nanoargent...
Difficile de quantifier leur présence car la transparence est loin de régner dans ce domaine...

La miniaturisation de ces particules leur confère des propriétés inquiétantes.
C’est ce changement d’échelle qui leur permet de se disséminer et de s’accumuler partout, engendrant des risques nouveaux.
Bien que leur toxicité pour la santé et l’environnement soit de mieux en mieux documentée, cela n’empêche pas qu’elles soient déjà commercialisées sans contrôle, sans traçabilité et sans évaluation préalable.

L’éternel argument de la croissance économique évite de se poser la question centrale du  bénéfice réel de cette technologie, comme de demander l’avis des citoyens.
Les industriels, dopés par une science sans conscience, avec la complaisance des états, ont retenu la leçon des OGM : pour imposer les nanos, il faut les répandre le plus rapidement possible et à l’insu du consommateur… afin de rendre cette innovation irréversible !

Une course contre la montre est engagée. Refusons d’être les cobayes d’une technologie incontrôlable à laquelle nous sommes exposés tous les jours, en continu et sur le long terme.
Un moratoire sur les nanoparticules dans les biens de consommation doit être adopté au plus vite  afin de laisser le temps aux scientifiques d'évaluer leurs effets sanitaires et environnementaux et à la société de se prononcer sur l'opportunité (ou non) de les utiliser.

SANTE EN DANGER !
Dommages à l’ADN, retards de croissance, réactions d’hypersensibilité et d’allergie, inflammations chroniques, affaiblissement du système immunitaire, stress oxydatif,  effets génotoxiques et cancérogènes, dérèglement du système immunitaire et du fonctionnement intestinal…
Les effets toxiques des nanos sont de mieux en mieux documentés scientifiquement.
Ces substances plus réactives et plus mobiles posent de nouvelles questions.
Elles peuvent plus facilement s’immiscer dans l’organisme humain (organes, sang, cellules...).

Elles peuvent pénétrer dans le corps par les voies respiratoires, digestives, cutanées.
Plus la particule est petite, plus elle peut traverser les barrières physiologiques.

Même les agences d’évaluation, rarement alarmistes, lancent l’alerte.
Un avis de l’ANSES de mai 2014 recommande l’adoption de mesures de restriction d’usage pour les nanoparticules les plus répandues, voire l’interdiction totale de l’utilisation pour les applications grand public.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail recommande de « mettre en place sans attendre un encadrement réglementaire européen renforcé » et à «peser l’utilité » de leur mise sur le marché.
L’Organisation mondiale de la santé  recommande, dans un rapport de 2013, l’application du principe de précaution et attire l’attention sur la vulnérabilité des enfants.

ENVIRONNEMENT CONTAMINE !
L’environnement est également contaminé par ces particules instables et intraçables.
La mise au rebut de produits comme les pneus, emballages divers et variés ou raquettes de tennis sont autant d’occasion d’épandre des nanotechnologies depuis les décharges et incinérateurs.
En 2015, un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) attire l’attention sur la contamination des boues issues des stations d’épuration utilisées pour fertiliser les cultures agricoles.
Comment gérer les risques de ces déchets puisque nul ne peut aujourd’hui identifier les produits qui contiennent des nanomatériaux ?

On retrouve déjà des nanos dans les rivières et les océans.
Les textiles contenant des nanoparticules d’argent pour leurs propriétés anti-bactériennes relarguent ces particules dans l’eau de lavage, disséminant ainsi des substances potentiellement nocives.
On retrouve aussi des nanoparticules de dioxyde de titane issues des crèmes solaires dans la Méditerranée, où elles entraînent des effets préjudiciables sur le phytoplancton qui constitue la nourriture de base des animaux marins, avec des conséquences néfastes sur l’ensemble de l’écosystème.

NANO, C'EST NON !
Apparues pour la première fois dans le vocabulaire en 1974, les nanotechnologies sont des techniques permettant de manipuler la matière à l’échelle nanométrique, l’échelle des atomes et de l’ADN, soit au milliardième de mètre. Pour saisir cet infiniment petit, il suffit d’imaginer qu’une différence du même ordre existe entre la taille d’une orange et une nanoparticule et celle d’une orange et de … la Terre !

La taille des nanoparticules leur confère des propriétés nouvelles ou amplifie les propriétés existantes : résistance aux bactéries, transparence, fluidité, coloration, résistance mécanique…
Le principe est simple: plus une particule est petite, plus elle est réactive.
Avec un rapport surface/volume plus important, leur capacité d’interaction avec d’autres supports est plus grande. à titre d’exemple, un gramme de dioxyde de titane à l’état nano offre une surface d’interaction de 60 m² contre quelques cm² quand il est à l’état  micro.

LE SILENCE DES NANOS
Les nanoparticules sont déjà bien présentes dans notre quotidien mais à notre insu.
L’inventaire le plus fourni aujourd’hui provient d’une base de données danoise qui recense 2300 produits contenant des nanos.
La France a mis en place le registre R-Nano en 2013. Mais ce registre est loin de permettre la transparence.
Il est basé sur la déclaration des entreprises et ne vise qu’à quantifier les substances nanos produites ou importées en France.
Ne s’intéressant qu’aux substances et non aux articles finis, il ne permet aucune traçabilité des produits.
Et, cerise sur le gâteau, ce registre n’est, de toute façon, pas accessible au grand public !

Rassurons-nous, la contamination des nanos dans nos assiettes est … « accidentelle » !

Les fabricants ont, en théorie, l’obligation d’étiqueter la présence des nanos dans l’alimentation depuis décembre 2014.
Et pourtant, difficile de trouver un seul produit étiqueté en France !
En effet, ils profitent d’une définition suffisamment restrictive, floue et alambiquée de ce qu’est un produit alimentaire contenant des nanos, pour échapper à l’obligation d’étiquetage.

L’absence d’étiquetage n’affecte pas seulement les consommateurs: nombre d’entreprises incorporent des nanos dans leur production sans même le savoir et la protection des travailleurs n’est à ce jour, pas garantie !

Dans ces conditions, comment assurer la traçabilité de cette technologie déjà présente dans notre quotidien ?
Même les pouvoirs publics ne savent pas où sont les nanos!
Comment retirer un produit du marché si on ne sait pas où il se trouve ?
Comment étudier d’éventuelles corrélations entre exposition aux nanos et l’apparition de pathologies ?
Les chercheurs indépendants qui pourraient être tentés d’étudier la toxicité des nanos ont aussi, bien du mal à savoir où et comment chercher!
En somme, avec les nanos, nous sommes face à une technologie qui est déjà partout… et nulle part !

H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1705081014566491715027486 H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1705081014566491715027486

ICI vous trouverez
La liste des produits contenant ou pouvant contenir des nanoparticules
Les nanoparticules se sont introduites secrètement dans nos assiettes via certains additifs alimentaires.
Leur présence superflue nous fait courir des dangers sanitaires et environnementaux graves.
Refusons d’être les cobayes de cette technologie incontrôlée.
Interpellons les industriels !

H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1705081014566491715027486 H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1705081014566491715027486


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MessageSujet: Re: H = PEAU: corps, soleil et massages    H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 EmptyVen 14 Avr 2017 - 0:25

H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1601271049456491713929693

source http://www.reponsesbio.com/2017/07/06/solutions-saines-apprivoiser-soleil/#commentaires
Des solutions saines pour apprivoiser le soleil
6 juillet 2017


Fini les crèmes solaires intoxicantes, à bas les anti-moustiques aussi mauvais pour les humains que pour les insectes, vade retro les radicaux libres oxydant les cellules de la peau, au pas les rayons UV épuisant votre patrimoine bronzage…

Cet été mettez la nature dans votre poche avec 4 solutions indispensables à des vacances réussies.

Avant toute chose, à notre époque on ne se confronte plus brutalement au soleil, on s’y prépare, on l’apprivoise.

Pour cela, il conviendra de préférer les crudités aux viandes, d’éviter autant que possible les aliments puriniques, et s’intéresser tout particulièrement aux aliments riches en bêtacarotène, que l’on consommera, pour profiter de toutes leurs vitamines, sous forme de jus extraits à basse température, c’est à dire à l’aide d’un extracteur à rotation lente.


Précaution numéro 1
Préparez votre peau aux rayons du soleil avec le Curcuma

Le curcuma fait partie de la pharmacopée ayurvédique et d’autres médecines traditionnelles asiatiques, où il est aussi bien utilisé pour :
→ favoriser la digestion,

 → augmenter la sécrétion biliaire,

 → apaiser les maux d’estomac,

 → faire passer les nausées,

 → stimuler l’appétit,

 → soulager les lourdeurs stomacales,

 → purifier l’organisme,

 → que pour prévenir le cancer.

D’ailleurs des recherches récentes ont démontré sa capacité à :
→ régénérer le cerveau,

 → combattre la candidose,

 → protéger la sphère cardiovasculaire,

 → ou encore lutter contre la dépression.

La curcumine, qu’il renferme bien évidemment en quantité astronomique, est un antioxydant hors-pair que l’on suggère aussi bien en cas de douleurs rhumatismales ou menstruelles, que d’ulcères.

Une cure de curcuma à raison d’une cuillère à café tous les jours avant une exposition soutenue au soleil, peut se consommer comme une banale épice qui agrémentera avec finesse la saveur de vos plats, ou encore se boire en infusion chaude ou froide.

Très riche en vitamine C et bêtacarotène il aidera progressivement la peau à retrouver santé et jeunesse.

Il préviendra également très efficacement la formation de plaques de pigmentation cutanée, et protègera des effets néfastes du soleil.

Qui plus est le curcuma est bien connu pour améliorer la circulation sanguine et stimuler la production de collagène, deux avantages allant également dans le sens du capital jeunesse de votre peau.

En application cutanée, il sera fort utile aux peaux sensibles, mais pas uniquement, puisque ses propriétés antibactériennes, antifongiques et anti-inflammatoires participeront à faire disparaître aussi bien :
→ l’acné,

 → les points noirs,

 → l’eczéma,

 → le psoriasis,

 → les rougeurs,

 → les taches brunes,

 → que les rides et ridules.

Pour ce faire il vous suffira de préparer un masque en mélangeant :
ၑ 1 cuillère à soupe de poudre de curcuma

    ၑ 3 ou 4 cuillères à soupe d’eau

    ၑ pouvant être également agrémenté d’une cuillère à café de miel bio de thym.

Lorsque vous obtenez une pâte légèrement fluide, appliquez-la sur votre visage préalablement nettoyé, pendant une vingtaine de minutes, puis rincez à l’eau fraîche.

La peau est purifiée en profondeur, le teint immédiatement frais et lumineux.

Les peaux très sèches pour lesquelles ce mélange ne sera pas parfaitement adapté, gagneront à remplacer l’eau par de l’huile de coco, et les peaux très grasses pourront remplacer l’eau par du yaourt.

Attention : je vous conseille toutefois vivement d’appliquer ce masque le soir, car lorsqu’il est préparé avec ce véritable curcuma pur sans colorant ni conservateur et non ionisé, même après le rinçage, ce masque laisse pendant quelques heures une teinte orangée assez marquée.

Par ailleurs, bien qu’il soit moins connu pour ces applications, le curcuma peut aussi être utilisé sous forme de cataplasmes en cas de :
→ plaie,

 → irritation cutanée,

 → mycose,

 → foulure,

 → entorse,

 → douleurs arthritiques…

Précaution numéro 2
Protégez-vous des rayons UV avec l’Huile de Karanjahuile de karanja protection solaire bio

Les dangers des écrans solaires chimiques et nanoparticulaires ne sont hélas plus à démontrer.

Et même les crèmes solaires « bio » prétendument sans danger pour la santé ou pour l’environnement, ne sont pas si inoffensives qu’on essaie de nous le faire croire…

Malgré tout, à notre époque, une protection contre les UV lorsque l’été bat son plein est tout à fait indispensable.

Cela pourrait faire l’objet d’un dossier à part entière tant il y a à dire sur ce sujet, mais je me contenterai pour l’heure de vous proposer une solution simple et peu onéreuse afin de pallier ce problème tout en évitant les allergies et empoisonnements.

La meilleure solution mais également la plus simple, se basera sur l’huile de karanja également appelée pongamia, extraite des graines des fruits du Pongamia glabra, un arbre originaire d’Inde.

De par sa teneur en pongamol et en karanjine, cette huile absorbe naturellement une partie des rayons ultraviolets, constituant ainsi un excellent filtre UV qui remplacera avantageusement et pour moins cher, toutes les crèmes solaires ultra toxiques qui ne feront d’ailleurs pas la moitié du travail de cette merveilleuse huile.

Et malgré ce service déjà fort utile, l’huile de karanja traditionnellement utilisée en Ayurveda, servira également à soigner des problèmes dermatologiques aussi variés que :
→ les abcès,

 → les démangeaisons,

 → l’herpès,

 → et les plaies.

Oui, mais comment vous repérer en terme d’indices de protection dont vous avez l’habitude ?

C’est très simple, voici comment préparer un soin offrant une protection équivalant à un indice 20.

Mélangez :
ၑ 60% d’huile de karanja

    ၑ 25% d’huile de macadamia, d’avocat ou de jojoba

    ၑ 15% d’huile de coco ou d’olive

A noter qu’une huile riche en vitamine E comme celle de chanvre par exemple, sera fort appréciable pour agrémenter ce mélange.

Cette préparation vous protégera aussi bien des UVA, qui génèrent des rides, que des UVB, responsables des coups de soleil, ou que des facteurs aggravant le risque de cancer de la peau.

De plus, la richesse en acides gras de l’huile de karanja lui confère une action émolliente dont toutes les peaux profiteront pour un effet adoucissant, hydratant et assouplissant.

Mais vous pourrez également l’employer, en mélange avec une autre huile à hauteur de 80% maximum, pour nourrir, faire briller et protéger la couleur de vos cheveux, subissant eux aussi des agressions permanentes liées au soleil, au chlore des piscines, à la pollution urbaine, etc.

Précaution numéro 3
Embellissez et parfumez votre peau avec l’Huile Admirable

Lorsque, le soir venu, votre peau abritée par ces deux premières précautions sera pleinement gorgée de l’énergie du soleil, cette huile sèche, délicate et raffinée à pénétration rapide, constituera un ultime geste de beauté.

Vous l’appliquerez sur le visage, le cou et le buste, afin qu’elle soutienne et stimule la régénération nocturne de l’épiderme.

Sa composition est tout simplement parfaite :
৩ L’huile d’argan biologique est sans doute l’une des plus polyvalentes, dans la mesure où elle est simultanément :
→ assouplissante,

 → apaisante,

 → réparatrice,

 → cicatrisante,

 → protectrice,

 → raffermissante,

 → et régénérante.

Elle nourrira intensément la peau, facilitera, sublimera et prolongera le bronzage.

৩ L’huile de nigelle biologique, obtenue à partir des graines de cumin noir, contient entre autres :
→ du carotène, précurseur de la vitamine A, reconnu pour protéger les tissus cutanés,

 → des sels minéraux,

 → des vitamines,

 → mais aussi du sodium,

 → du fer,

 → du sélénium,

 → du phosphore,

 → ou encore du zinc,

 → et des oméga 3 et 6.

En usage interne, elle est appréciée depuis fort longtemps dans tout l’Orient pour sa remarquable action immunostimulante.

Remède ancestral des pharaons d’Egypte, elle constitue un des piliers de la médecine arabe traditionnelle, également mentionnée dans la Bible, et elle est tout aussi précieuse à la médecine ayurvédique.

Redécouverte depuis peu en Occident grâce à des études prometteuses réalisées aux Etats-Unis et en Allemagne, elle y est enfin estimée à sa juste valeur.

Sur le plan cosmétologique, on lui accorde de très intéressantes qualités :
→ calmantes,

 → régénérantes,

 → revitalisantes,

 → et anti-inflammatoires.

৩ L’huile de pépins de figue de Barbarie, issue de cactus sauvages du désert de Syrie, est rare et précieuse, et sa qualité incomparable.
Grâce à sa richesse exceptionnelle en vitamine E, oméga 6 et stérols, elle agit efficacement contre le vieillissement cutané en protégeant la peau contre les radicaux libres.

Tout particulièrement adaptée aux peaux matures ou abîmées, elle est à la fois :
→ cicatrisante,

 → régénérante,

 → anti-radicalaire,

 → raffermissante,

 → adoucissante,

 → et émolliente.

৩ L’huile essentielle de rose de Damas bio est une essence elle aussi très précieuse.
Son parfum unique, puissant, aussi subtil qu’envoûtant, a la faculté d’harmoniser l’esprit et de tonifier le mental tout en apaisant les troubles émotionnels.

En outre, elle prévient l’apparition des rides et atténue les rides existantes.

Son effet aphrodisiaque, quant à lui, est déjà bien connu…

A la fois riche et délicat, cet élixir n’en demeure pas moins providentiel en cas de :

 → coups de soleil,

 → irritations et inconfort,

 → dessèchement cutané,

 → brûlures…

Un soin multiusages qui vous deviendra sans doute indispensable en toute saison, pour conserver une peau douce, ferme, satinée et délicatement parfumée.

Précaution numéro 4
Prémunissez-vous contre les moustiques avec Mousti’Picmoustipic huile anti-moustiques aux huiles essentielles bio

Le moment du sommeil venu, il n’y a rien de plus désagréable que de se faire réveiller par l’entêtement d’un moustique vous tournant autour de l’oreille.

Sans même parler du fait que les piqûres de moustiques peuvent provoquer des allergies et augmenter considérablement le risque de transmission sanguine de parasites et virus.

Cependant, dans la mesure où ces indésirables possèdent des systèmes de reconnaissance spécifiques, il n’est absolument pas indispensable de s’empoisonner avec des pesticides pour s’en débarrasser, ni même de les tuer.

Interprétant très clairement les messages olfactifs de certaines huiles essentielles agissant comme répulsifs, un mélange équilibré suffit amplement à les éloigner en toute sérénité.

Composé d’ingrédients 100% naturels et biologiques, ce soin corporel enrobe dans une huile de sésame des huiles essentielles de :
৩ géranium rosat, riche en géraniol, molécule qui possède des propriétés répulsives importantes

৩ lavande fine, contenant elle aussi du géraniol et repoussant non seulement les moustiques mais aussi les araignées, les mouches, les altises, les puces, les poux, et même les mites

৩ menthe poivrée qui agit comme répulsif et permet d’éviter les piqûres de parasites en tous genres, y compris fourmis, chenilles, altises, mouches, moucherons, poux, mites et moustiques

৩ eucalyptus radié contenant quant à lui une bonne quantité de limonène, spécifiquement répulsif pour les moustiques.

On l’appliquera en prévention sur l’ensemble des zones exposées, et l’on pourra renouveler l’application toutes les deux heures si nécessaire.

Et même si vous avez oublié de vous enduire de cette préparation synergique en prévention, vous pourrez aussi l’utiliser en massage local afin de soulager les piqûres, puisqu’elle présente des propriétés :
→ calmante,

 → cicatrisante,

 → anti-infectieuse,

 → antalgique,

 → rafraîchissante,

 → antiprurigineuse,

 → bactéricide,

 → antiseptique,

 → et purifiante.

Bien évidemment, sa forte teneur en huiles essentielles la rendra malheureusement incompatible avec les enfants de moins de six ans ainsi que les femmes enceintes ou allaitantes.


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A PROPOS DE NOUS
Réponses Bio est un magazine en ligne proposant une formule 100% santé naturelle, 100% pratique et 100% gratuite ! Profitez de deux lettres d'information par semaine animées par Jean-Baptiste Loin, des actus, des reportages vidéo et de nombreux guides numériques. Vous avez des questions ? Nous avons des réponses !

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MessageSujet: Re: H = PEAU: corps, soleil et massages    H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 EmptySam 15 Avr 2017 - 9:56

H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1703110106386491714909274

source http://www.danger-sante.org/cosmetique-produit-beaute-maquillage/
Les dangers des cosmétiques, produits de beauté, maquillage et produits pour le corps.
Un cosmétique est une substance ou une préparation destinée à être mise en contact avec diverses parties superficielles du corps humain, notamment l’épiderme, les systèmes pileux et capillaires, les organes externes, les dents et les muqueuses, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, protéger, parfumer, maintenir en bon état le corps humain, de modifier son aspect ou d’en corriger l’odeur.
Les cosmétiques sont des produits d’hygiène et d’embellissement.

De manière plus générale, la cosmétique est l’ensemble des procédés et traitements destiné à embellir.
Mais attention, certains composants que l’on trouvent dans les produits de beauté sont dangereux pour votre santé !
Ces composants dangereux se trouvent dans le maquillage, dans les shampoings, crèmes pour le corps, huiles pour le corps et le visage, les masques de beauté, les produits cosmétiques, produits pour se laver, parfums, démaquillant etc.

Voici différents composants dangereux que l’on trouve dans les produits de beauté :
Parabène : Conservateurs de cosmétiques tels que les crèmes, masques et d’aliments sous forme de methyl et propyl.
On les emploie aussi pour l’industrie dans les huiles, matières grasses, cirages et colles.
Sérieusement soupçonné d’être cancérigènes et allergènes.
Les esters de l’acide para-hydroxybenzoïque (esters de méthyle, éthyle, propyle, butyle ou benzyle) ou parabens, sont utilisés comme conservateurs dans des aliments, des produits cosmétiques et dans 1096 spécialités pharmaceutiques.
Le parabène présente une très faible toxicité générale et sont bien tolérés (des allergies peuvent tout de même survenir : urticaire, dermatite).
Une étude récente suggère l’accumulation du parabène dans le tissu mammaire.
L’accumulation potentielle du parabène dans le tissu mammaire pourrait être en une des causes d’augmentation du nombre de cancers du sein.
Nous attendons les prochaines études indépendante sur le parabène.

Propylène Glycol : Composé qui irrite la peau.
Forme cosmétique de l’huile minérale utilisée dans les freins et les fluides hydrauliques ainsi que les antigels industriels.
Ce puissant irritant de l’épiderme peut éventuellement causer des déformations du foie et des dommages sur les reins.
Des études épidémiologiques révèlent un lien entre l’infertilité masculine et l’exposition professionnelle aux éthers de glycol.
Une diminution de la fertilité a été également rapportée chez les femmes travaillant dans des secteurs exposés aux éthers de glycol : changements sur la durée ou sur la régularité des cycles menstruels, difficultés à concevoir un enfant, malformations congénitales, etc.

Sodium Lauryl Sulfate (SLS) : Composé qui irrite la peau.
Il est rapidement absorbé et retenu dans les yeux, le cerveau, le cœur et le foie ce qui peut avoir des effets agressifs à long terme.
Le SLS peut retarder les guérisons, causer des cataractes chez les adultes et empêcher les yeux des enfants de se développer normalement.

Sodium Laureth Sulfate (SLES) : Il est, paraît-il, légèrement moins irritant que le SLS, mais peut être plus asséchant.

Formaldéhyde : Composant qui peut être cancérigène.
Présent dans beaucoup de produits cosmétiques et des kits de manucure conventionnels.

Mineral Oil : L’huile minérale forme un film gras sur la peau et neutralise l’hydratation mais piège aussi les toxines et les déchets, et ce composant peut boucher les pores de la peau.

Petrolatum : Une graisse à base de pétrole employée en industrie comme composant de graisse.
Le Petrolatum présente bien des propriétés potentiellement agressives identiques à celles de l’huile minérale.

DEA (diethanolamine) : Certaines études ont démontrées que cette substances chimiques pouvait être lier au cancer du foie et des reins suite à une application sur la peau de souris.
Composé présent dans les bains moussants, shampoings, savons liquides, lotions corporelles et beaucoup d’autres produits.

TEA (triethanolamine) : Comme la DEA, la TEA est très présente dans les crèmes, lotions, shampoings et autres produits alors qu’elle peut être cancérigène.

PEG (Polyéthylène Glycol) : Employé dans une très large variété de produits d’hygiène corporelle.

AHA (Alpha Hydroxy Acid) : Peut Irriter la peau. Les produits d’hygiène contenant du AHA gomment non seulement les cellules mortes mais ils peuvent aussi endommager la barrière protectrice de l’épiderme.

Alcool : Comme ingrédient de produits comestibles, l’alcool peut rendre les tissus humains plus vulnérables.

Collagène : Une protéine fibreuse insoluble trop grande pour pénétrer dans la peau.
Le collagène présent dans la plupart des produits de beauté est dérivé de peaux animales et de pieds de poulets hachés.

Une autre liste des composants qui présentent un danger pour la santé que l’on peut trouver dans les parfums et dans produits de cosmétologie :
Dibenzodioxines Polychlorées (PCDD)
Dibenzofuranes Polychlorés (PCDF)
Biphénylés Polychlorés (PCB)
Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)
Pentachlorophénol (PCP)
Paraffines chlorées à chaîne courte (SCCP)
Isomères de l’Hexachlorocyclohexane (HCH)
Mercure et composés organiques mercuriels
Cadmium
Plomb et composés organiques du plomb
Composés organoétains
Nonylphénol / Ethoxylates de nonylphénol (NP/NPE) et substances assimilées
Musk xylène
Retardateurs de flamme au brome
Les phtalates – Dibutylphtalate (DBP) et Diethylhexylphtalate (DEHP)
Les autres muscs synthétiques nitrés et les muscs polycycliques
Les autres phtalates
Les autres éthoxylates d’alkylphénol
Le bisphénol A
Le PVC

En 2002, un laboratoire à testé 72 produits de beauté de marque pour tester la présence de phtalates, une famille de produits chimiques liés à des troubles de naissance de l’appareil reproducteur masculin.
Les 3/4 des produits testés ont révélés la présence de phtalates, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe.
En septembre 2004, une loi pour interdire une liste de produits connus comme toxiques dans les cosmétiques est entrée en vigueur.

Faites le test chez vous, prenez un gel douche, un shampooing, votre crème hydratante de marques courantes acheté en grande surface, ou même en pharmacie, et observez les composants en comparant avec les listes précédentes. Le danger est bien réel..

H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1705081014566491715027486 H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1705081014566491715027486

voir aussi
http://www.danger-sante.org/category/produits-de-beaute/
Produits de beauté
Danger Santé > Produits de beauté
Les dangers de certains produits de beauté (cosmétiques). Les risques pour votre peau et pour votre santé concernant certains produits comme par exemple du maquillage, des shampoings, des crèmes, des huiles, etc.

H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1705081014566491715027486 H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1705081014566491715027486



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MessageSujet: Re: H = PEAU: corps, soleil et massages    H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 EmptySam 15 Avr 2017 - 10:02

source http://www.davidsuzuki.org/fr/champs-dintervention/sante/enjeux-et-recherche/substances-toxiques/petrolatum/
Pétrolatum
Utilisation dans les produits de beauté
Le pétrolatum, une gelée d'huile minérale, est utilisé comme une barrière pour garder la peau humide dans de nombreux produits hydratants ainsi que dans les produits de soins capillaires qui lustrent les cheveux.
Dangers pour la santé et l'environnement
Un produit à base de pétrole comme le pétrolatum peut contenir des hydrocarbures poly-aromatiques (HAP).
Des études suggèrent que l'exposition aux HAP - incluant les contacts avec la peau sur une longue période — est associée au cancer.(1)
C'est ce qui a poussé l'Union européenne à classé pétrolatum comme agent cancérigène et à limiter son utilisation dans les cosmétiques.(2)
Des irritations cutanées et des allergies peuvent également être causées par le HAP contenu dans le pétrolatum.(3)

Réglementation
A l'intérieur de l'Union européenne, le pétrolatum peut être utilisé dans les cosmétiques seulement « si l'historique complet du raffinage est connu et qu'il peut être établi que la substance à partir de laquelle il est produit n'est pas cancérigène ».(4)
Il n'existe aucune restriction du même ordre au Canada.
Le pétrolatum a aussi été retenu aux fins d'évaluation future dans le cadre du Plan de gestion des produits chimiques du gouvernement.

Autres ingrédients apparentés
L'huile minérale (« MINERAL OIL ») et le pétrole distillé (« PETROLEUM DISTILLATES ») sont des produits dérivés du pétrole, souvent utilisés dans les produits de beauté.
Comme le pétrolatum, ces produits peuvent contenir des HAP.

sources
(1) U.S. Agency for Toxic Substances & Disease Registry, «Polycyclic Aromatic Hydrocarbons (PAHs)», ToxFAQs™, septembre 1996, http://www.atsdr.cdc.gov/toxfaqs/tf.asp?id=121&tid=25.
https://www.atsdr.cdc.gov/toxfaqs/tf.asp?id=121&tid=25

(2) Commission européenne, Classification, Labelling and Packaging Regulation, Annex VI, Table 3.2 (Sep 2009), Reg. 1272/2008, http://ecb.jrc.ec.europa.eu/classification-labelling/.

(3) Ulrich, G. et al., «Sensitaization to petrolatum: an unusual cause of false-positive drug patch-tests», Allergy 59, no. 9 (2004): 1006-9.

(4) Commission européenne, Cosmetic Directive, Annex II, ref. 904.

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MessageSujet: Re: H = PEAU: corps, soleil et massages    H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 EmptyLun 24 Avr 2017 - 12:53

H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1703110106426491714909292

source http://www.sante-corps-esprit.com/soleil-remede/#respond
Un remède éblouissant vieux de 4,57 milliards d’années
14 juillet 2016


Laquelle de ces deux recommandations officielles a causé le plus de morts au début du 21ème siècle :
– « Mangez moins gras »
– « Ne vous exposez pas au soleil »

Justifiez votre réponse. Vous avez 3 heures.
Voilà un sujet sur lequel plancheront probablement les étudiants en médecine dans une cinquantaine d’années, vers 2070.

C’est sans doute le temps qu’il faudra pour que nos autorités sanitaires s’excusent platement de ces deux conseils épouvantables, répétés sur tous les tons depuis 40 ans.

Comme vous le savez, diaboliser les aliments « trop gras » a détourné les gens des aliments les plus sains qui existent (œuf, poissons gras, noix, huiles d’olive/colza, avocat, etc.) et contribué à déclencher l’épidémie actuelle d’obésité et de diabète.

Mais ce qu’on sait moins, c’est que le discours officiel sur le soleil a fait au moins autant de mal.

Eviter le soleil est aussi dangereux que fumer
Des chercheurs viennent de le prouver par a + b : les femmes qui évitent de s’exposer au soleil vivent moins longtemps que les autres ! [1]

Cette étude, publiée en avril 2016 dans le Journal of Internal Medicine, montre que les bains de soleil réduisent nettement le risque de mourir d’une maladie cardio-vasculaire (infarctus, accident vasculaire cérébral, etc.).

Encore plus fort : les chercheurs ont observé que les fumeuses qui s’exposent le plus au soleil ont la même espérance de vie que les non-fumeuses qui évitent le soleil.

Traduction : éviter le soleil est aussi dangereux que fumer !!

Ce n’est pas une étude isolée. D’autres recherches récentes montrent que le soleil a aussi de puissants effets anti-cancers.

C’est statistiquement démontré : les personnes qui s’exposent régulièrement au soleil ont moins de risque de contracter les cancers les plus répandus : du sein, de la prostate et cancer colorectal. [2]

Et si vous déclenchez un cancer, fuir le soleil peut avoir des conséquences tragiques.

Une revue d’étude portant sur 4 440 femmes atteintes de cancer du sein l’a montré : celles qui avaient un taux insuffisant de vitamine D, la « vitamine du soleil », avaient deux fois plus de risque de mourir que celles qui avaient un taux élevé. [3]

Et le cancer de la peau, alors ??
Quelle erreur tragique de s’être focalisé sur le seul cancer de la peau !

D’abord parce que vous avez 80 fois plus de chances de mourir d’une maladie cardio-vasculaire que d’un cancer de la peau. [4]

Ce seul chiffre montre que les bienfaits du soleil l’emporteront toujours sur ses dangers, même si vous vous exposez de manière irresponsable – ce qu’il ne faut pas faire, évidemment (je vous dirai plus loin comment profiter des rayonnements en toute sécurité). [5]

Plus important encore : il faut savoir que le cancer de la peau le plus dangereux, le mélanome, est plus rare chez les personnes qui s’exposent au soleil régulièrement.

C’est un fait : ceux qui passent leur journée dans des bureaux ont plus de mélanomes que ceux qui travaillent en extérieur (agriculteurs, ouvriers en bâtiment, etc.). [6]

De même, ceux qui vivent dans des régions moins ensoleillées sont généralement davantage victimes de mélanome. C’est le cas par exemple de la Californie du Nord, qui connaît 25 % de cas de mélanome en plus par rapport à la Californie du Sud, baignée de soleil. [7]

En réalité, ce que vous devez éviter à tout prix, ce sont les coups de soleil.

Mais si vous vous exposez de façon raisonnable, le soleil est un des médicaments les plus précieux au monde, pour votre santé et votre longévité.

Et le pire, c’est que cela fait au moins 2 000 ans qu’on le sait !

Le soleil, guérisseur universel depuis l’Antiquité
Aucune civilisation traditionnelle n’a fait du soleil un meurtrier en puissance, comme nous le faisons aujourd’hui.

Au contraire, le soleil a toujours été considéré comme un remède universel. Les Grecs parlaient d’heliosis, pour thérapie par le soleil. La tradition yogique avait même forgé un terme spécifique pour désigner les vertus thérapeutiques des bains de soleil : Atapa Snana.

Et si vous regardez bien, les dieux du soleil dans l’Antiquité sont souvent des dieux dotés de pouvoirs guérisseurs.

Plus près de nous, à la fin du 19ème siècle, la thérapie par le soleil faisait des merveilles lorsque les antibiotiques n’existaient pas. On s’est empressé de l’oublier… mais on en retrouve encore des traces dans le sud de la France.

Anecdote personnelle sur la thérapie du soleil
Quand j’étais enfant, je passais l’été chez mes grands-parents à Banyuls-sur-Mer, un paisible village de de la Méditerranée, situé à quelques kilomètres de la frontière espagnole.

Nous allions nous baigner en famille à la « plage du sana ». Je n’ai compris que plus tard d’où lui venait ce surnom : cette plage avait appartenu à un « sanatorium » (clinique pour tuberculeux).

Le sanatorium de Banyuls avait été créé en 1875 pour soigner les enfants « débiles, scrofuleux et lymphatiques », selon les termes médicaux de l’époque.

C’était en pleine révolution industrielle. Beaucoup d’enfants souffraient de pollution, de malnutrition et de carence en vitamine D (la vitamine du soleil). Résultat : ils étaient nombreux à être victimes de rachitisme ou « scrofule », une atteinte tuberculeuse sur la peau.

Les sanatoriums apportaient une bonne alimentation, du bon air et de l’activité physique. Mais le pilier de la guérison était… le soleil. Et cela marchait !

En fouillant dans les archives, j’ai retrouvé un document officiel de 1899 présentant les résultats impressionnants du sanatorium de Banyuls : 59,72 % de guérison complète (admirez la précision !) et 23,61 % d’amélioration ! [8]

Voyez ce qu’on pouvait réaliser, sans le moindre médicament !

L’héliothérapie redécouverte… dans la viande des grisons !
Mais c’est grâce à deux médecins suisses, au tout début du 20ème siècle que le traitement par le soleil s’est généralisé comme une traînée de poudre.

Tout est parti d’une intuition du Dr Oskar Bernhard, au moment où il désespérait de réussir à soigner la plaie d’un de ses patients :
« Il me vint soudain l’idée d’utiliser la grande chaleur du soleil et de l’air, puisque le paysan des montagnes grisonnes, depuis la nuit des temps, expose des bouts de viande fraîche à l’air sec et les conserve ainsi en tant qu’aliment délicieux et plein d’énergie, bien connu sous le nom de « viande séchée des Grisons ». Je décidai d’essayer également sur du tissu vivant cette action antiseptique et desséchante du soleil et de l’air. » [9]

Et… il réussit ! La plaie de son patient guérit, et c’est ainsi qu’est née « l’héliothérapie » (thérapie par le soleil). Dans la foulée, son confrère le Dr Auguste Rollier, créait en 1903 la « clinique du soleil » pour soigner la tuberculose osseuse.

Cette technique s’est rapidement répandue. En France, pas moins de 250 sanatoriums ont été créés dans la première moitié du 20ème siècle en France, dont beaucoup au bord de la Méditerranée.

Voici en quoi consistait la thérapie principale (des bains de soleils !) :
H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 Soleil10

C’est une image qui doit faire frémir nos autorités de santé actuelles !

Et pourtant, ce sont nos ancêtres qui avaient raison : jusqu’à l’arrivée salvatrice des antibiotiques, l’héliothérapie était l’un des meilleurs traitements possibles !

Cela ne fait plus de doute aujourd’hui, maintenant que les chercheurs ont redécouvert scientifiquement la puissance thérapeutique du soleil contre de très nombreuses maladies : cancer, crise cardiaque, ostéoporose, infections, dépression, insomnie, maladies de peau… c’est bien LE guérisseur universel !

Et son élixir miracle, c’est d’abord la précieuse vitamine D :
L’incroyable puissance de la vitamine du soleil
La vitamine D n’a rien d’une vitamine « ordinaire ». C’est une quasi-hormone qui agit sur plus de 200 gènes différents, avec des effets thérapeutiques spectaculaires.

Je ne peux pas vous détailler ici tous ses bienfaits, mais sachez que :
– La vitamine D est indispensable à la santé de vos os : c’est l’une des raisons pour laquelle les Scandinaves ont plus de fractures que tous les autres peuples, malgré leur grande consommation de produits laitiers ;

– La vitamine D protège contre le cancer (comme je l’ai indiqué au début de cette lettre) ;

– La vitamine D soutient la santé du cerveau : elle réduit le risque de dépression, d’Alzheimer et ralentit la progression de Parkinson ; [10]

– La vitamine D renforce votre système immunitaire et vous protège des infections comme la grippe ; [11]

– Et bien sûr, la vitamine D protège votre cœur contre le risque d’infarctus. [12]

N’est-il pas dramatique de savoir que plus de 8 Français sur 10 sont carencés en vitamine D… simplement parce qu’ils ne s’exposent pas suffisamment au soleil ?

Car le soleil est le seul moyen naturel de fabriquer cette vitamine en quantité suffisante. Même si votre alimentation est irréprochable, vous serez forcément carencé si vous évitez le soleil !

La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de remédier rapidement à une carence avec un bon complément alimentaire de vitamine D (4 000 UI par jour).

La mauvaise, c’est que cela ne vous suffira pas à profiter de tous les bienfaits du soleil, qui ne s’arrêtent pas à la vitamine D, loin de là !

Le soleil réchauffe votre cœur… et soigne votre tension
Car un autre effet spectaculaire du soleil est de baisser naturellement votre tension.

Des chercheurs de l’Université d’Edinburgh l’ont montré dans une étude récente : des patients exposés à des rayons ultraviolets (UV) pendant 20 minutes ont vu leur pression sanguine chuter et leur rythme cardiaque augmenter, avec des effets qui ont duré près d’une heure. [13]

Cela confirme les travaux de chercheurs de l’INSERM, qui avaient montré que l’hypertension artérielle était plus fréquente en hiver qu’en été. [14]

A quoi est dû ce prodige ? A une simple réaction chimique au contact du soleil sur votre peau : du monoxyde d’azote est libéré dans vos vaisseaux sanguins, ce qui a pour effet de les dilater… et de réduire la pression artérielle.

Le soleil est donc doublement bon pour le cœur : via la vitamine D et via le monoxyde d’azote qu’il permet de libérer !

Quand on sait que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde occidental, on mesure la catastrophe sanitaire des recommandations visant à éviter le soleil !

Et ce n’est pas tout :
Somnifère et antidépresseur naturel
La lumière du soleil est aussi le grand chef d’orchestre de nos rythmes biologiques, façonnés par l’alternance du jour et de la nuit.

La lumière régule notamment la production de la mélatonine, surnommée « l’hormone du sommeil ». Quand la lumière est intense, votre cerveau cesse de produire de la mélatonine, pour vous maintenir éveillé, alerte. Quand le soleil se couche, la mélatonine augmente pour vous préparer au sommeil.

Voilà pourquoi vous dormez mieux et plus profondément après une journée à l’extérieur plutôt qu’enfermé dans un bureau.

Capter la lumière du soleil est aussi l’un des meilleurs antidépresseurs qui existe. Dans plusieurs essais cliniques, la luminothérapie fait au moins aussi bien que les médicaments antidépresseurs (qui ont, eux, de sérieux effets indésirables). [15]

Et on commence à comprendre pourquoi. En fait, la lumière du soleil influence directement la production par notre cerveau de la « sérotonine », une hormone responsable de notre humeur. [16]

Voilà pourquoi vous êtes plus morose et vous avez moins d’énergie en hiver : parce que votre cerveau, privé de soleil, produit moins de sérotonine ! [17]

Comment profiter de votre bonne étoile
Alors, comment profiter des bienfaits du soleil sans ses dangers ? Eh bien en le « consommant » de manière raisonnable, comme tout remède.

Pour fabriquer naturellement la dose de vitamine D dont vous avez besoin, il suffit de vous exposer au soleil en maillot de bain 10 à 20 minutes par jour, entre 11h et 16h.

Attention : cela ne marchera pas si vous mettez de la crème solaire, qui bloque les UV bénéfiques.

Et cela ne marche pas non plus, hélas, de novembre à mars, même si vous passez des heures tout nu au soleil. Car à cette période, en Europe, le rayonnement du soleil est insuffisant pour vous permettre de produire la vitamine D.

Voilà pourquoi il est si important de profiter des moments ensoleillés pour s’exposer quelques minutes, sans crème solaire.

Mais il faut savoir s’arrêter à temps, évidemment ! Le critère le plus fiable pour savoir quand se protéger, c’est le rougissement de la peau. Il faut se mettre à l’ombre avant qu’il ne commence à apparaître.

C’est d’ailleurs un défaut supplémentaire des crèmes solaires (en plus de bloquer la vitamine D) : elles vous incitent à prolonger votre bain de soleil au-delà de ce qui est raisonnable pour votre corps.

Mieux vaut profiter naturellement du soleil et se fier à ses sensations : quand vous avez trop chaud, que vous commencez à transpirer ou rougir, c’est qu’il est grand temps de vous mettre à l’ombre !

Et voilà comment illuminer votre santé avec la thérapie soleil !

Bonne santé,

Xavier Bazin

PS : n’hésitez pas à transférer cette lettre autour de vous, il est crucial de rétablir la vérité sur les bienfaits du soleil !

C’est pour moi un véritable enjeu de santé public, et j’espère vraiment que vous serez très nombreux à partager ces informations.

Sources :
[1] Avoidance of sun exposure as a risk factor for major causes of death: a competing risk analysis of the Melanoma in Southern Sweden cohort. Lindqvist PG1 , Epstein E2 , Nielsen K3 , Landin-Olsson M4 , Ingvar C5 , Olsson H6 . J Intern Med. 2016 Mar 16. doi: 10.1111/joim.12496

[2] . Is prevention of cancer by sun exposure more than just the effect of vitamin D? A systematic review of epidemiological studies. Van der Rhee H, Coebergh JW, de Vries E, Eur J Cancer. 2013 Apr;49(6):1422-36. doi: 10.1016/j.ejca.2012.11.001. Epub 2012 Dec 10

[3] Meta-analysis of Vitamin D Sufficiency for Improving Survival of Patients with Breast Cancer. Anticancer Res. Mohr SB, Gorham ED, Kim J, Hofflich H, Garland CF. 2014 Mar;34(3):1163-6

[4] UVA lowers blood pressure and vasodilates the systemic arterial vasculature by mobilisation of cutaneous nitric oxide stores D Liu, BO Fernandez, NN Lang, JM Gallagher, DE Newby, M Feelisch3 and RB Weller. UVA. Journal of Investigative Dermatology (2013) 133, S209–S221. 1247.

[5] "Sunshine could benefit health and prolong life, study suggests." University of Edinburgh ScienceDaily. ScienceDaily, 7 May 2013.

[6] Is there more than one road to melanoma? Rivers JK Lancet. 2004 Feb

[7] Centers for Disease Control and Prevention, National Program of Cancer Registries. United States Cancer Statistics. 2003–2007 Melanomas of the skin, United States

[8] Lutte contre la tuberculose, le sanatorium français, sa possibilité, son organisation, par le Dr Henri Grillot,1901, disponible sur http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5773303t

[9]La tuberculose et l'idéal de l'habitat moderne Rev Med Suisse 2003;

[10] Vitamin D Status and Rates of Cognitive Decline in a Multiethnic Cohort of Older Adults, Joshua W. Miller, PhD et al. JAMA Neurology, Nov 2015

[11] The role of vitamin D in prevention and treatment of infection. Gunville CF, Mourani PM, Ginde AA. Inflamm Allergy Drug Targets. 2013 Aug

[12] Effects of six months of vitamin D supplementation in patients with heart failure: a randomized double-blind controlled trial. Dalbeni A, Scaturro G, Degan M, Minuz P, Delva P Nutr Metab Cardiovasc Dis. 2014 Aug

[13] UVA Irradiation of Human Skin Vasodilates Arterial Vasculature and Lowers Blood Pressure Independently of Nitric Oxide Synthase. Liu D, Fernandez BO, Hamilton A, Lang NN, Gallagher JM, Newby DE, Feelisch M, Weller RB J Invest Dermatol. 2014 Jan 20. doi: 10.1038/jid.2014.27.

[14] Relationship between blood pressure and outdoor temperature in a large sample of elderly individuals: the Three-City study. Alpérovitch A1, Lacombe JM, Hanon O, Dartigues JF, Ritchie K, Ducimetière P, Tzourio C. Arch Intern Med. 2009 Jan 12;169(1):75-80

[15] Efficacy of Bright Light Treatment, Fluoxetine, and the Combination in Patients With Nonseasonal Major Depressive DisorderA Randomized Clinical Trial JAMA Psychiatry November 18, 2015. doi:10.1001/jamapsychiatry.2015.2235  

[16] Effect of sunlight and season on serotonin turnover in the brain. Lambert, G. W., & Reid, C., Kaye, D. M. Jennings, G. L., & Esler, M. D. (December 2002). The Lancet, 360(9348), 1840-1842

[17] Seasonal Variation in Human Brain Serotonin Transporter Binding. Nicole Praschak-Rieder, Matthaeus Willeit, Alan A. Wilson, and al, Arch Gen Psychiatry. 2008;65(9):1072-1078

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Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

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MessageSujet: Re: H = PEAU: corps, soleil et massages    H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 EmptyJeu 25 Mai 2017 - 20:39

H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1504090555486491713155320

source   http://www.reponsesbio.com/2018/06/24/un-ete-serein-avec-lhuile-de-karanja/
Un été serein avec l’huile de Karanja
24 juin 2018


Dès que le soleil fait son apparition et réchauffe enfin l’organisme fatigué par l’humidité, malgré l’abondance d’informations publiées sur le danger des crèmes solaires, leurs additifs et nanoparticules, le matraquage publicitaire ose encore vanter tout et son contraire sur les étals et vitrines des magasins.
« Protection 24 heures optimale » …
« Bronzer en toute insouciance » …
« Ma protection soleil naturelle »
« Protégez les coraux avec une protection solaire bio »… et j’en passe.
Mais ces crèmes aux parfums entêtants permettent-elles vraiment de bronzer en toute légèreté du matin au soir ?


Du marketing mensonger à la désinformation
Peut-être n’est-il pas inutile de rappeler que les filtres solaires chimiques sont nocifs, sans doute plus encore que les UV eux-mêmes puisqu’ils :
→ contiennent des perturbateurs hormonaux,

 → sont souvent enrichis en nanoparticules iatrogènes,

 → génèrent des radicaux libres lorsqu’ils sont soumis aux radiations solaires,

 → empêchent l’assimilation de la vitamine D par l’organisme,

 → détruisent les écosystèmes marins…

Sans compter que les preuves démontrant l’efficacité des soins solaires d’indice 50 et + n’existent tout simplement pas.

Plus encore, certaines crèmes prétendument protectrices contre le cancer de la peau, ont été publiquement reconnues comme… cancérigènes !

Même celles se prétendant « bio » et inoffensives pour le milieu marin comme pour la santé humaine, ne sont souvent qu’une succession d’arguments marketing sans fondement.

Par ailleurs, ces produits aux promesses fabuleuses font oublier les précautions de base restant indispensables, comme :
→ le port d’un chapeau et de lunettes de soleil de bonne qualité,

 → une exposition raisonnable et progressive,

 → la protection des enfants et des personnes fragiles avec des vêtements couvrants,

 → l’aménagement régulière de pauses à l’ombre,

 → une hydratation suffisante, mais sans excès non plus, avec de l’eau pure à température ambiante ou des jus de fruits et légumes frais.

Les oxydes de zinc et de titane : à adopter ou à bannir ?
Si les scientifiques s’entendent pour affirmer que l’oxyde de zinc, lorsqu’il n’est pas nanoparticulaire, ne présente pas de danger pour l’organisme humain, il n’en demeure pas moins que sa dissémination dans l’eau détruit lentement mais sûrement la biosphère marine.

Selon des estimations récentes issues d’une étude italienne, 25% des produits appliqués sur la peau avant la baignade se retrouvent dans l’eau, ce qui engendrerait dans les océans environ 25 millions de tonnes de résidus de crèmes solaires chaque année !

Le problème qui demeure avec la surabondance de ces substances minérales telles que l’oxyde de zinc et de titane, est que celles-ci se déposent sur les massifs coralliens et génèrent, même à très faible dose, des infections virales chez les zooxanthelles, des algues unicellulaires vivant en symbiose avec les coraux, absorbant le dioxyde de carbone de ces derniers tandis qu’elles le nourrissent de divers nutriments en retour.

L’endosymbiose unissant ces deux espèces sous-marines étant déjà menacée par les changements climatiques et divers phénomènes liés à la pollution humaine, les coraux blanchissent peu à peu et deviennent de plus en plus vulnérables.

Une autre étude, espagnole cette fois, a mis en évidence les conséquences désastreuses des crèmes solaires au dioxyde de titane sur le plancton marin, l’un des premiers maillons de l’écosystème sous-marin…

Et ce type de recherches sur l’impact de la pollution sur les fonds marins et de la vie qu’ils abritent, ne fait que commencer.

Quant aux formes nanoparticulaires, bien qu’elles soient autorisées par le Règlement cosmétique de la commission européenne ayant précipitamment emboîté le pas aux Etat-Unis, elles sont définitivement à proscrire compte tenu des dangers qu’elles représentent, tant pour l’environnement que pour la santé humaine.

Finalement, ne vaudrait-il mieux pas mieux aborder le soleil avec parcimonie ?

Un capital soleil limité… qui peut s’optimiser
N’en déplaise aux irréductibles vendeurs d’immortalité, nos cellules ont une capacité de renouvellement qui n’est pas infinie, puisqu’elles sont capables de se renouveler en moyenne 70 fois au cours d’une vie.

Quant aux insouciants, il leur faut comprendre qu’une peau tout droit sortie de plusieurs mois dans un bureau confiné, s’exposant brutalement au soleil d’après-midi, n’en sortirait jamais indemne, quelque soit l’indice de protection solaire choisi.

Néanmoins une alimentation et une hygiène de vie bien pensées peuvent améliorer la bonne santé de la peau, sa faculté naturelle de régénération et sa beauté.

Les aliments conseillés pour préparer la peau au soleil et optimiser le bronzage sont :
→ le jus de carotte,

 → le pollen frais,

 → l’huile d’olive,

 → le jaune d’œuf,

 → l’aneth,

 → le citron,

 → le fenouil,

 → le cerfeuil,

 → le persil,

 → le céleri,

 → le tomate,

 → les fruits et légumes riches en vitamine C,

 → ainsi que des huiles alimentaires bénéfiques à plus d’un titre, comme le chanvre, l’olive, la cameline, le colza, etc.

Le zinc est lui aussi un nutriment indispensable pour revitaliser la peau, on mangera donc volontiers quantité de :
→ abricots,

 → pêches,

 → prunes,

 → mangues,

 → tomates,

 → carottes,

 → choux,

 → brocolis,

 → épinards,

 → et graines de courge.

Et globalement, la diététique du soleil visera à limiter les toxines, en évitant la viande que l’on remplacera par des graines germées, beaucoup de crudités, de fruits et de légumes frais assaisonnés d’huiles végétales vierges, et des céréales complètes.

Mais on évitera aussi tout ce qui peut nuire au foie, aux reins et aux intestins, c’est à dire les excitants comme :
→ le café,

 → le thé,

 → le tabac

 → ou le chocolat,

 → mais aussi l’alcool,

 → les graisses animales,

 → ou encore les sucreries.

Et les bienfaits du soleil ?
Il semble bien que les campagnes de « prévention anti-cancer de la peau », nous aient fait oublier que les rayons du soleil sont évidemment très agréables, mais surtout absolument indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.

C’est un fait, le soleil est déterminant dans de multiples processus métaboliques, agissant positivement sur :
→ le cycle circadien, c’est à dire l’alternance des périodes de veille et de sommeil, la lumière du soleil régulant la production de l’hormone du sommeil, la mélatonine, dont le pic survient naturellement à la tombée de la nuit

 → le système immunitaire et la force musculaire grâce à la vitamine D dispensée par les rayons solaires

 → le moral et la bonne humeur…

De fait, un manque important de lumière naturelle entraîne :
→ fatigue physique,

 → épuisement intellectuel,

 → léthargie psychologique,

 → lassitude sexuelle,

 → insomnie,

 → somnolence,

 → fringales boulimiques, et donc prise de poids,

 → décalcification,

 → et de nombreux autres troubles.

Certes sans soleil point de santé, mais les UV nous atteignant bien plus puissamment qu’autrefois, mesure et prudence sont désormais de mise, notamment en raison de la couche d’ozone s’étant dangereusement amenuisée.

Et pour cela des soins quotidiens que nous choisirons parmi les plus simples et les plus naturels sont nécessaires.

Une protection fiable et salutaire
Issue des graines du Millettia pinnata, plus connu sous le nom de Pongamia pinnata, l’huile de Karanja est traditionnellement utilisée dans la médecine ayurvédique pour son action antibactérienne.

Cet arbre à croissance rapide spécifique des zones tropicales ou subtropicales humides tout en étant capable de résister à la sécheresse, peut être cultivé sur des sols difficiles, parfois même salés, impropres aux cultures traditionnelles.

Si bien que des programmes de plantation visant à lutter contre la désertification des régions sahéliennes ont été lancés dans certains pays africains.

L’huile que l’on extrait de ses graines, de couleur ambrée à légèrement orangée, est particulièrement active du fait de sa richesse en flavonoïdes et autres phyto-nutriments très intéressants sur le plan cosmétique.

Dotée d’une discrète odeur de noix fraîche, elle possède des propriétés :
→ antioxydante,

 → antibactérienne,

 → purifiante,

 → assainissante,

 → émolliente,

 → et astringente.

Que ce soit pour les peaux jeunes à problèmes ou matures, elle fait merveille pour régénérer, purifier et assouplir l’épiderme.

Mais c’est surtout pour une autre propriété bien spécifique que l’on s’intéresse à cette huile, il s’agit de sa capacité protectrice contre les effets néfastes du soleil.

Bien que son pouvoir d’absorption des UV soit reconnu, l’huile de Karanja ne fait malheureusement pas partie des filtres solaires listés dans le Règlement cosmétique européen.

Pourtant, non seulement elle possède des propriétés photo-protectrices ayant été évaluées et prouvées en laboratoire par mesure d’indice SPF, en faisant, entre autres choses, un soin préventif contre le vieillissement prématuré dû au soleil, mais en plus ses précieux acides gras contribuent à nourrir, assouplir et hydrater la peau.

Huile de Karanja, mode d’emploi
L’huile de Karanja ne s’utilise jamais pure, on la mélangera donc avec une ou plusieurs autres, à hauteur de 80% maximum pour les soins du visage, et 25% pour le corps.

Par exemple afin de protéger durablement votre peau pendant tout l’été et progressivement obtenir un joli teint hâlé, vous pouvez ajouter un peu d’huile de Karanja à votre soin de jour, du moment qu’il est parfaitement naturel.

Voici un autre mélange extrêmement simple qui constituera une excellente base de protection quotidienne pour le visage :
1 noix de beurre de Karité
2 ml d’huile de Karanja
1 goutte d’huile essentielle de graines de Carotte
Bien homogénéiser le tout dans le creux de la main, puis appliquer en massant le visage et le décolleté, tout en prenant soin d’éviter le contour des yeux.

Les résultats, à la fois immédiats et sur le long terme sont bluffants :
→ l’éclat du teint rayonne,

 → le grain de peau est assaini,

 → l’élasticité cutanée est assouplie et tonifiée,

 → les tâches brunes s’estompent,

 → les imperfections liées à l’acné sont gommées,

 → et la qualité de la peau s’en trouve globalement améliorée.

Pour le corps, vous pourrez préparer un soin à appliquer avant toute exposition au soleil et à renouveler toutes les 2 heures maximum, en mélangeant :
10 ml d’huile de Karanja
30 grammes de beurre de Karité
20 grammes d’huile de Coco
2 gouttes d’huile essentielle de graines de carotte
En respectant quelques règles de bon sens, cette protection conviendra à tous à partir de 6 ans, et évitera bien des désastres cutanés, voire pire.

Pour les plus petits, outre de les garder à l’ombre pendant les heures les plus chaudes, on conseillera le mélange suivant :
5 ml d’huile de Karanja
30 grammes de beurre de Karité
20 grammes d’huile de Coco pure

On pourra également utiliser cette huile prodigieuse pour le soin des cheveux colorés, fourchus ou abimés par le soleil, en appliquant la préparation suivante sur l’ensemble de la chevelure, pendant quelques heures voire une nuit, avant un shampooing doux :
5 ml d’huile de Karanja
5 ml d’huile de Ricin
10 grammes de beurre de Karité
2 gouttes d’huile essentielle d’Ylang-Ylang
L’huile de Karanja sélectionnée par le comité de Réponses Bio provient de petits producteurs indiens, qui récoltent et pressent les graines mécaniquement à froid, préservant ainsi toutes ses qualités intrinsèques.

Précaution :  Du fait de l’intense activité de cette huile hors du commun, il peut arriver de ressentir une légère sensation d’échauffement après application, ce qui est tout à fait normal.

Cependant, il est conseillé de toujours faire un test de tolérance dans le pli du coude 48h avant utilisation pour s’assurer qu’il n’y ait pas de réaction allergique.


Geneviève Maillant

*****
Pour vous procurer l’huile de Karanja biologique et équitable en provenance d’Inde, rendez-vous sur cette page
https://reponsesbio.shop/produit/huile-de-pongamia-de-karanja/
Huile de Pongamia ou Karanja
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Originaire d’Inde, l’huile de Pongamia ou Karanja est connue pour être une plante médicinale utilisée dans la pharmacopée ayurvédique.

Le noyau du fruit du Pongamia glabra offre une huile particulièrement riche en oméga 9 et en flavonoïdes.

Ceux-ci constituent la plus importante catégorie de polyphénols, des molécules très réputées pour leurs vertus antioxydantes.

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Chez ce vendeur les frais de port offerts à partir de 50€ de commande pour la France métropolitaine, à partir de 80€ pour Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède, Suisse, Norvège, Italie

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MessageSujet: Re: H = PEAU: corps, soleil et massages    H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 EmptyJeu 25 Mai 2017 - 20:57

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source http://www.bioacademie.com/corps/deodorant-naturel-aux-senteurs-fleuries-96.html
Déodorant naturel aux senteurs fleuries
Marre des déodorants issus des grandes surfaces qui contiennent bon nombre de cochonneries (aluminium, alcool, paraben, ...)? Des solutions naturelles existent.


La transpiration est nécessaire pour l'évacuation des toxines mais aussi pour la régulation de la température du corps.
En principe, la sueur en elle-même ne sent pas. Elle est composée principalement d'eau et de minéraux qui sont inodores.

Lorsque la sueur est sécrétée, des bactéries présentent naturellement sur la peau s'en nourrissent et produisent des composés chimiques, responsables des mauvaises odeurs.

Le principe d'un bon déodorant est donc de supprimer les bactéries mais non d'éviter le processus de transpiration.

Ce déodorant naturel à faire soi-même est astringent, purifiant et anti mauvaises odeurs aux senteurs à la fois douces et fleuries.
Ingrédients
50 ml d'eau florale d'Hamamélis (astringente, purifiante, calmante)
20 gouttes d'huile essentielle de Palmarosa (antibactérienne, antifongique, régénératrice, cicatrisante, astringente, hydratante)
10 gouttes d'extrait de pépins de pamplemousse (conservateur naturel et antibactérien)

Dans un flacon spray, versez l'eau florale ainsi que les gouttes d'huile essentielle de Palmarosa et d'extrait de pépins de pamplemousse.
Agitez avant chaque utilisation.

Autre astuce
Mettre une goutte d'huile essentielle de Palmarosa pure sous chaque aisselle (propre).

Précaution d'emploi:
Sans avis médical, l'utilisation d'huile essentielle est déconseillée aux femmes enceintes, qui allaitent, aux enfants en bas âge ainsi qu'aux personnes ayant la peau sensible

H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1705081014566491715027486H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1705081014566491715027486



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MessageSujet: Re: H = PEAU: corps, soleil et massages    H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 EmptyJeu 5 Avr 2018 - 14:31

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source http://www.reponsesbio.com/2018/04/01/le-vrai-beurre-de-karite/
Le vrai beurre de Karité
1 avril 2018


Hydratant, protecteur, émollient, cicatrisant, adoucissant, anti-inflammatoire, désinfectant… le beurre de Karité s’adapte naturellement à toutes les peaux en fonction de leurs besoins.
Sa douceur, son pouvoir régénérant, son aspect brillant et ses qualités protectrices en ont fait l’un des ingrédients les plus utilisés en cosmétique, mais la qualité irréprochable de son origine et la transformation artisanale des amandes de Karité en beurre sont absolument incontournables, pour vraiment profiter de toutes ses promesses.


H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1504040947216491713140883

Sommaire
Une ambassadrice exceptionnelle
Le rôle des insaponifiables
Pour le corps et le visage
Un bouclier pour les cheveux
Indispensable dans le trousseau de maternité
L’atout récupération des sportifs
Une protection solaire légère
Comment choisir son Karité ?
A utiliser tel quel ou en synergie
Annonce pratique

H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 1504040947216491713140883

Quelle meilleure ambassadrice le beurre de Karité aurait-il pu rêver que Nefertiti, reine égyptienne dont la beauté légendaire est encore célèbre dans le monde entier ?

Ce précieux beurre est issu de l’amande du fruit du Butyrospermum Parkii, charnu, sucré et ressemblant de par sa forme à un petit avocat.

Cet arbre africain atteint jusqu’à 12 mètres de haut et ne pousse qu’à l’état sauvage, sous le soleil brûlant du Sahel.

Et s’il ne peut être cultivé c’est tout d’abord parce que ses premiers fruits n’apparaissent qu’au bout de 15 à 20 ans, mais aussi parce que la germination délicate et difficile de ses amandes, s’adapte très mal aux méthodes de plantation humaines.

Cependant s’il est si recherché ce n’est pas seulement parce qu’il est rare, mais bien à cause de son importante concentration d’insaponifiables pouvant aller, dans les beurres de Karité de très haute qualité, jusqu’à 15%.

Faisant de lui l’un des produits en contenant le plus au monde, avec la cire d’abeille et l’huile de jojoba qui en recèlent pour leur part jusqu’à 50%.

Le rôle des insaponifiables
On regroupe sous l’appellation « insaponifiables » les substances actives insolubles dans l’eau retrouvées dans les huiles végétales.

Quant aux huiles estérifiées, hydrogénées ou minérales, elles en sont totalement dépourvues.

Plus particulièrement dans le beurre de Karité, les insaponifiables se présentent sous forme de phytostérols et alcools terpéniques tels que :
→ l’alpha-spinastérol, qui est un stimulant cellulaire,

 → le delta-7-stigmastérol, aux vertus régénérantes,

 → l’alpha et bêta amarine, qui sont des protecteurs cutanés,

 → le parkéol, aidant la cicatrisation,

 → le lupéol, aux propriétés désinfectantes,

 → le butyrospermol, protégeant des UV,

 → et des esters cinnamiques, qui absorbent les UVB, participent à la cicatrisation et désinfectent tout en étant anti-inflammatoires.

Parmi eux, venant compléter la généreuse composition du beurre de Karité, on trouve aussi des vitamines :
→ A, qui régénère et améliore l’élasticité de la peau en stimulant la synthèse du collagène, et prévient le vieillissement cutané dû aux UV,

 → D, qui nourrit la peau et optimise la cicatrisation,

 → F, régulatrice de l’hydratation et protectrice contre les pollutions volatiles,

 → et de la vitamine E, un antioxydant bien connu aux multiples vertus anti-âge, anti-inflammatoire et musculo-relaxante.

Le dernier et non le moindre de cette liste est le latex, qui loin d’être nocif pour l’épiderme le protège des allergies au soleil, et l’assouplit.

Mis à part ces principes actifs non solubles, on trouve par ailleurs tout un éventail d’acides gras et d’oméga justifiant eux aussi les utilisations extrêmement variées du beurre de Karité.

Pour le corps et le visage
Riche en oméga 6, le beurre de Karité apporte également une quantité optimale d’acides gras mono-insaturés et saturés qui assurent une protection efficace de la peau comme de la kératine des cheveux.

Cet équilibre sans pareil permet à la fois :
→ d’hydrater les peaux sèches,

 → de protéger les mains exposées au froid,

 → de garantir des lèvres souples et douces,

 → d’apaiser les brûlures du soleil comme les irritations dues au rasage ou à l’épilation,

 → de participer à une protection contre les UV,

 → d’améliorer le bronzage,

 → de calmer les allergies cutanées, le prurit, le psoriasis, l’eczéma et même les lésions liées au zona,

 → de réparer crevasses et gerçures,

 → de nourrir et d’apporter réconfort aux pieds secs,

 → de prévenir les vergetures,

 → de retarder l’apparition des rides,

 → et de clarifier les peaux grasses et acnéiques.

Un bouclier pour les cheveux
Souvent malmenés par la pollution, les shampooing à répétition, séchages, lissages, colorations, les cheveux ont eux aussi besoin d’être protégés et réparés.

Qu’ils aient les cheveux secs, colorés, cassants, crépus ou fourchus, le vrai beurre de Karité devient rapidement indispensable à tous ceux qui l’essayent, pour des usages aussi variés que :
→ nourrir et faire briller la chevelure,

 → hydrater le cuir chevelu,

 → améliorer la croissance et le renouvellement capillaires,

 → réparer les fourches,

 → protéger la fibre des rayons du soleil,

 → et même pour prolonger la tenue d’une coloration tout en évitant aux cheveux d’en souffrir.

En fonction des besoins on applique le beurre de Karité en masque directement sur l’ensemble de la chevelure, ou uniquement sur les pointes.

Mais il constitue également une base merveilleuse qui renforce et complète l’action d’autres ingrédients avec lesquels on pourra le mélanger, comme par exemple :
→ l’huile de ricin ou d’avocat, et l’huile essentielle d’ylang-ylang ou de romarin pour accélérer la pousse, donner de la brillance et renforcer les cheveux,

 → du brahmi en poudre, du henné ou du brou de noix pour accentuer les reflets bruns et dynamiser les cheveux,

 → une infusion de camomille ou de la cannelle en poudre pour éclaircir et illuminer les cheveux blonds…

Il suffira de laisser poser d’une trentaine de minutes à une nuit entière, les cheveux bien enroulés dans une serviette chaude, avant de les laver avec le shampooing le plus doux possible.

Indispensable dans le trousseau de maternité
Pour les futures et jeunes mamans, le beurre de Karité est tout simplement incontournable, aussi bien grâce à ses bienfaits qu’à sa parfaite innocuité.

Pendant la grossesse, il constitue le soin idéal pour prévenir les vergetures, irritations et sensations de peau qui tire au niveau du ventre, des seins, des fesses ou des jambes.

Après l’arrivée du bébé, c’est le petit remède miracle à toujours avoir sous la main pour réparer et soulager rapidement :
→ les érythèmes fessiers, même lorsqu’ils sont très virulents,

 → les vergetures, si la prévention n’a pas suffit,

 → les mamelons, qui peuvent être mis à rude épreuve les premiers jours d’allaitement.

Pour ces raisons et tant d’autres, il offre en outre d’excellents massages préventifs et curatifs pour toute la famille.

D’ailleurs, c’est sur cette base qu’en Afrique de l’ouest se transmet le secret du massage de la femme venant d’accoucher, une étape cruciale de sa remise en forme.

Selon cette tradition séculaire, la femme est massée avec du beurre de Karité plusieurs fois par jour en insistant sur le dos, les hanches et le ventre, les deux mains toujours en contact avec le corps.

Puis le ventre est enveloppé dans un large bandage permettant de favoriser la remise en place des organes, de raffermir les tissus et de soulager les éventuelles douleurs.

L’atout récupération des sportifs
Tous les sportifs de haut niveau le savent, non seulement le beurre de Karité soulage les douleurs musculaires et articulaires, mais il prépare aussi l’effort en échauffant et relaxant les muscles et les tendons.

Après une sollicitation intense des ressources musculaires et caloriques, le massage au Karité :
→ décongestionnera,

 → améliorera le drainage des toxines,

 → luttera contre la fatigue,

 → accélèrera la récupération,

 → et assurera une protection à large spectre des tissus organiques.

Au-delà des sportifs, son action anti-inflammatoire lui permet même de soulager les douleurs rhumatismales.

Une protection solaire légère
Le beurre de Karité fait partie des meilleures alternatives pour éviter les crèmes solaires bourrées de perturbateurs endocriniens, additifs et nanoparticules toxiques, à condition qu’il soit parfaitement pur, de qualité artisanale et correctement utilisé.

Tout d’abord, s’il est appliqué tout au long de l’année, il offrira une excellente faculté de protection et de régénération naturelle à votre peau.

Ensuite, avant toute exposition solaire vous pourrez appliquer le mélange spécifique suivant :
60 grammes de beurre de Karité
40 grammes d’huile de coco
20 ml d’huile de Karanja

Il vous suffira de faire ramollir le beurre de Karité et l’huile de coco, puis d’ajouter l’huile de Karanja avant de bien homogénéiser le tout.

Cette préparation servira de base à d’autres soins ou de protection légère pour les peaux mates et les soleils doux.

Assez fragile, il conviendra de la préparer au fur et à mesure des besoins puisqu’elle ne se conserve pas plus de quelques jours.

J’attire également votre attention sur le risque que représente l’oxyde de zinc, souvent conseillé pour préparer les soins solaires maison, qui s’avère pourtant très nocif pour l’environnement aquatique.

Comment choisir son Karité ?
Afin de faire le bon choix parmi la multitude de références aujourd’hui disponibles, quelques critères de bon sens sont déterminants.

Pour qu’il joue efficacement son rôle comme pour ne pas s’intoxiquer, il est indispensable qu’il soit :
→ pur,

 → biologique,

 → non raffiné,

 → non désodorisé,

 → extrait mécaniquement à froid et sans solvant,

 → d’origine contrôlée afin de garantir une exploitation raisonnée des ressources,

 → et issu d’un commerce équitable dans le but d’assurer une juste valorisation du travail des femmes qui le produisent, comme le maintien de la production traditionnelle.

Sa richesse en principes actifs tout autant que sa pureté dépendent essentiellement de :
→ son origine,

 → et son mode de préparation.

Par exemple les insaponifiables auront disparu d’un beurre de Karité chauffé ou extrait chimiquement.

La labelisation « bio » ne suffisant pas, puisqu’un beurre de Karité peut très bien être à la fois biologique et raffiné.

C’est pourquoi j’ai testé un produit évidemment biologique, mais surtout extrait par simple pression mécanique à froid, fabriqué artisanalement et dont la vente permet la préservation des ressources locales ainsi que l’amélioration des conditions de vie de nombreuses familles burkinabées.

Implantée au cœur de la savane du sud-ouest du Burkina Faso, la coopérative d’où il provient a été fondée pour partager ce que la nature offre de meilleur tout en aidant les autochtones à sortir de la pauvreté.

Le soutien apporté à cette coopérative par l’achat de son beurre de Karité permet également la sauvegarde de l’espèce Butyrospermum Parkii, faisant actuellement partie de la liste des espèces menacées de l’IUCN, principalement en raison des feux de brousse d’origine humaine.

A utiliser tel quel ou en synergie
De couleur jaune clair et d’aspect relativement fondant, avec une discrète odeur de noisettes, ce beurre de Karité simplement enrichi en vitamine E naturelle
https://reponsesbio.shop/produit/karite-pur/
pour assurer sa conservation, est le plus pur qu’il m’ait été donné d’essayer.

Très agréable à utiliser, il n’en demeure pas moins qu’il se solidifie naturellement en-dessous de 35°C, dans ces conditions il est nécessaire de le chauffer dans le creux de la main avant de l’appliquer.

Mais pour améliorer sa praticité et renforcer certaines de ses vertus, on peut le mélanger avec d’autres composants permettant d’en faire de délicieux baumes, chacun ayant des fonctions spécifiques :
→ du sel de mer non raffiné pour pratiquer un excellent gommage hydratant avant la douche,

 → de l’huile d’argan pour régénérer et restructurer les peaux matures et ridées,

 → de l’huile de noyaux d’abricot pour assouplir et illuminer les peaux fatiguées ou masser les enfants,

 → de la vanille pour soigner et apaiser le siège des bébés,

 → de l’huile de jojoba et quelques gouttes d’huile essentielle de néroli pour un massage relaxant et apaisant,

 → du citron ou de l’huile essentielle de lavande pour traiter l’acné,

 → de l’huile essentielle de bois de rose pour apaiser angoisse et nervosité tout en stimulant l’organisme,

 → etc.

Les personnes allergiques au latex devront toutefois s’abstenir ou procéder à un test sur une petite partie du corps avant de l’utiliser.

Geneviève Maillant

*** Annonce pratique ***

Découvrez le beurre de Karité pur sélectionné par Réponses Bio en cliquant ici
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Vous trouverez un soin pour les peaux matures composé de Karité et d’huile d’argan en cliquant ici
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MessageSujet: Re: H = PEAU: corps, soleil et massages    H = PEAU: corps, soleil et massages  - Page 3 EmptyDim 24 Fév 2019 - 18:56

source https://www.lettre-beaute-au-naturel.com/taches-brunes-faire-peau/
Taches brunes : comment leur faire la peau ?
Par Julien Kaibeck/24 mars 2017


l existe bien des types de taches pigmentaires qui apparaissent sur la peau au fil de la vie.
Sur les mains, on parle de « lentigos » ou parfois de « fleurs de cimetière ».
Ces dernières sont en lien avec l’exposition répétée au soleil. Sur le visage, il faut distinguer les taches de rousseur souvent d’ordre génétique et les taches de soleil en lien avec l’âge.
ersonnellement, je trouve les taches de rousseur très séduisantes et je ne vois pas pourquoi il faudrait les faire disparaître.
Les taches de vieillesse sont par contre plus embêtantes…

N’importe quelle tache pigmentaire sur la peau est difficile à atténuer.
Mais pas de panique, je vais vous donner des clés pour y parvenir. Avant cela, retenons quelques vérités bonnes à savoir :
Toutes les taches, même celles survenues à la naissance, s’intensifient s’il y a une exposition répétée aux UV. Il conviendra donc d’éviter le soleil intense ou de se protéger régulièrement si on veut atténuer l’aspect des taches.
Lisez mes conseils en fin de lettre pour trouver un bon soin solaire.

Les grains de beauté ne sont pas des taches comme les autres.
Il convient de les surveiller attentivement car ils peuvent être une forme de cancer de la peau.
Si une tache brune ou un grain de beauté change de forme, de contour, de couleur ou d’aspect, en moins d’un mois, consultez très rapidement.
Si vous êtes couvert de taches brunes depuis toujours, sur le dos, les épaules, etc., alors consultez au moins deux fois par an un dermatologue par principe de précaution.

Il est impossible d’« effacer » radicalement les taches avec des cosmétiques.
Cela supposerait une action qui va bien au-delà de leur potentiel.
Si l’on s’y prend à temps, on peut néanmoins les atténuer fortement et prévenir l’apparition de nouvelles taches.

Ma routine anti-taches brunes
Il existe des gestes essentiels pour atténuer toute tache pigmentaire en lien avec l’âge ou le soleil.
La routine que je vous propose est particulièrement adaptée pour les taches sur les mains, le décolleté, le cou et les tempes.
Les effets sont visibles au bout d’un mois environ et valent largement le détour même s’ils sont limités dans le temps.

Étape 1 : exfoliez au citron
Le citron présente des propriétés intéressantes pour la peau et a l’avantage de combiner deux actions : l’exfoliation grâce à ses acides de fruits et le soin éclaircissant.
Le jus de citron peut donc être utilisé en frictions très localisées sur les taches le soir venu.
Soyez très méthodique : appliquez un coton-tige imbibé de jus de citron directement sur les taches, puis laissez poser le jus de citron sur la tache toute la nuit si possible.
Si le picotement vous gêne trop, diluez au préalable le jus de citron à 50/50 avec de l’eau.
Au matin, rincez bien à l’eau claire !
Appliquez ensuite votre soin traitant.

Étape 2 : appliquez un soin traitant
Les huiles essentielles de carotte et de céleri sont très recommandées pour égaliser le teint et lutter contre les taches, mais on ne peut pas les appliquer pures.
Pour les utiliser, on va donc préparer un soin justement dosé et non gras, à appliquer au préalable.

Mon sérum traitant anti-taches :
Dans un petit flacon pompe ou tube de 15 ml au minimum, versez successivement :
25 gouttes d’huile essentielle de carotte sauvage ou cultivée (Daucus carota) si possible d’origine Corse [1] ;
5 gouttes d’huile essentielle de céleri (Apium graveolens) ;
1 demi-cuillère à café d’huile d’olive ou de tournesol ;
1 cuillère à soupe de gel d’aloe vera de la mention Slow Cosmétique [2] (soit un peu moins de 12ml).

Fermez le flacon et secouez vigoureusement. La préparation doit s’opacifier.

Utilisez chaque jour, le soir, en massage localisé sur les taches, en faisant bien pénétrer avant de poursuivre votre routine beauté.
Ce mélange se conserve aussi longtemps que le gel d’aloe vera utilisé (référez-vous à la date de péremption sur l’emballage).

Étape 3 : protégez pour prévenir
Si vous êtes sujet(te) aux taches sur les mains et le visage, il faudra éviter que de nouvelles taches n’apparaissent.
Chaque matin, terminez votre routine de soin par l’application d’une crème solaire à indice de protection 15 au minimum et ce, en toute saison.
Ce geste est une option pour le visage si vous vous maquillez, mais il est nécessaire pour les mains.
Choisissez un soin solaire certifié bio ou Slow Cosmétique pour éviter les perturbateurs endocriniens et les ingrédients polluants qui sont, hélas, presque omniprésents dans les soins solaires classiques [3].

J’espère que ces quelques conseils d’aromathérapie vous accompagneront au quotidien.
Ils sont tirés pour partie de mon livre Bien-Être au naturel paru chez Solar.

Enfin, ne soyez pas trop dur(e) avec vous-même si vous souffrez de taches sur la peau.
Bien souvent, on y prête beaucoup d’attention, mais notre entourage beaucoup moins.
L’important, c’est d’être bien dans sa peau et de croquer la vie à pleines dents, alors si quelques taches sont là pour dire que vous avez de l’expérience, apprenez à vous en faire des amies.

Amicalement,

Julien Kaibeck

Sources :

[1] On trouve de l’huile essentielle de carotte sauvage, ainsi que des produits à la carotte qui égalisent le teint, auprès des artisans du réseau Slow Cosmétique ici : Les soins Slow à la Carotte !
https://www.slow-cosmetique.com/selection/les-soins-slow-cosmetique-a-la-carotte.html

[2] Je vous conseille les gels d’aloe de Lanzaloe ou Bioflore qui sont présentés ici : Gel Aloe Vera
https://www.slow-cosmetique.com/cosmeto-maison/aloe-vera.html

[3] On trouve des soins solaires bio et Slow Cosmétique ici : Soins solaires visage
ICI

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Dernière édition par Libellule le Sam 23 Sep 2023 - 16:57, édité 3 fois
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